Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| Nouvelle maison pour Meredith | |
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Invité Invité
| Sujet: Nouvelle maison pour Meredith Mar 27 Nov - 15:19 | |
| Je n'y crois pas! Ils ont finit par m'avoir. Revenons en aux faits. Il y a deux semaines à Berlin. Ce qui est pratique c'est qu'en Europe je ne suis pas aussi recherchée qu'aux Etats Unis. Je me faufile plus facilement, je m'établis plus longtemps, je ne crains rien. Je commence à retrouver mon statut de semi déesse, enfin je dirais plutôt nymphe car elles sont plus libres. C'est comme ça que j'ai appellé mon dernier virus, la nymphe. Peu importe, je suis sur un gros coup, j'ai trouvé comment pirater les données d'interpol, voir de la CIA, des services secrets, et j'en passe. Je n'existerai plus quand j'aurais fait ça. Déjà ça m'a prit un sacré bout de temps pour m'introduire dans ce building. Mais je crois qu'ils étaient déjà sur ma piste, il étaient bien trop discrets ces derniers temps. Ils ont du deviner ce que je préparais. J'ai pas eu le temps d'éffacer l'intégralité de mon dossier, la sécurité a été alertée. J'ai bien fait de garer ma moto près d'une benne à ordures, je ne pouvais pas descendre plus bas que le deuxième étage, trop de flics. J'ai sauté par la fenêtre, les dechets sont quelquefois pratiques pour amortir une chute. Mais il a fallut que ce gamin, on peut même pas appeler ça un flic, il a fallut qu'il tente de me tuer, de toutes façons ils avaient l'ordre de m'éliminer.
C'est bien la seule fois où j'aurais voulu tomber sur le meilleur flic, j'aurais mieux fait de creuver ce jour-là. Vous savez pourquoi? Parce qu'ils ne m'ont même pas jugée, ils m'ont simplement collé perpet' dans une de leur prison. Une prison de Schleu, si j'ai bien compris, l'une des pire au monde. Je le savais, j'aurais du immigrer au Brésil, la forêt amazonienne et ses braconniers armés jusqu'aux dents semble bien plus accueillante que la description donné par ce bureaucrate qui est venu me voir pour m'informer de ma prochaine maison. C'est bizard, mais maison a toujours rimé avec prison chez moi. Mon cerveau a besoin d'espace, de prendre l'air. Soit disant que je suis trop dangereuse dehors, c'est eux qui l'ont cherché après tout, j'ai rien demandé moi. Et donc me voilà, après un séjour à l'hopital pour soigner cette vilaine brûlure à ma jambe. Oui, quand la moto est tombée elle s'est écrasée sur mon mollet droit, le rapant contre le sol dans son élan. Ça va mieux maintenant mais la chair est toujours à vif, esperons que le personnel médical de cette prison change le pansement tous les jours, comme l'ont demandé les médecin.
Bref, le convoi aussi surveillé que s'il transportait des millions en petites coupures vient de me déposer devant la... Maison. Je suis menotée aux mains et aux pieds, comme si c'était vraiment necessaire. Mon arme c'est mon cerveau, pas mon corps, si je dois m'échapper c'est pas de cette façon. Ces pauvres idiots ont surement la trouille, il veulent revoir leur tendre famille ce soir en débauchant. Je ne m'en fait pas pour eux. Moi, j'ai personne à voir. Et dire qu'il paraît que l'humain n'existe qu'à travers les yeux des autres. Ils n'ont rien comprit au sens de la vie. C'est pas les autres qui vont t'aider quand t'as des tourelles mitrailleuses et une jolie collection de flingues braqués sur toi. Ils réaliseront leur stupidité si un jour ils sont à ma place. Enfin pour le moment je fait avec. Je passe une semaine ici et je me tire, la prison peut être amusante si on s'y éternise pas. Et pour moi la perpétuité n'a jamais duré plus de 9 ans, au pire. Y'a pas de raisons que ça change. Je vais leur faire croire que je suis une brave fifille, si ça se trouve ils sont aussi naïfs que les autres ici. Déjà, j'attends que quelqu'un veuille bien me conduire à mes appartements... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nouvelle maison pour Meredith Jeu 29 Nov - 15:14 | |
| Heh bien ce n'était pas de chance, c'était moi qui aujourd'hui gardait les entrées de la prison de Sadismus. Moi l'employé modèle, moi l'élite des gardiens de cette prison, que dis je, le surhomme!J'était bien fier de mon statut aujourd'hui, car c'était moi qui allait m'occuper d'une prisonnière de haut calibre, un grand cambrioleur!Un arsène lupin du 21ème siècle a qui il se ferait un plaisir d'apprendre la politesse de la maison et s'assurer qu'il ne volerait plus jamais rien de sa vie, puisqu'après tout, ce fameux voleur ne risquait pas de sortir de cette prison. Je m'était peu renseigné sur ce Wallace Meredith, mais je l'imaginait comme toutes les crapules de son espèce:Un grand type, avec une barbe de trois jours, des mains sculpturales, et un air pathibulaire, rien que de penser a mettre cette petite racaille en piece, j'en frissonait d'avance!Que d'émotions en devenir allaient traverser cet homme quand il allait tomber entre mes mains, et combien il allait comprendre son malheur quand il serait seul face a moi!J'adorais plus fort que moi, quand ils ne pouvaient se défendre...C'était tellement jouissif.
Bien sur, rien sur mon dossier, pour l'instant incomplet il ne figurait que le nom et que ses crimes, mais je ne doutait pas que j'allait bien m'entendre avec lui. Il fallait attendre que le dossier vienne du tribunal jusqu'a moi...En attendant je redoublait de flagornerie auprès de mes supérieurs, jusqu'a ce que, finalement, ils veuillent bien me laisser acceuillir ce malfrat. Ce ne fut pas sans peine, je dus redoubler d'attention mesquines et de pots de vins, mais qu'est ce qui ne fallait pas faire pour le plaisir de faire mal!Dieux que j'aimait ça!Voir un visage rebelle soumis a coup de cravaches, ça n'avait aucun prix!J'avait tourné le cas de ce Wallace Meredith a l'obsession, en temps que petit personnel, j'était arrivé a Sadismus il y avait bien peu de temps, et c'était le premier criminel qui m'interessait vraiment, et je gageait de vite tout apprendre de ses faiblesses pour en faire un détenu modèle, si ils voyaient a quel point ce grand cambrioleur était discipliné, mes supérieurs m'abandonneraient surement une promotion!
Toujours est t'il que mes méthodes n'étaient pas très catholiques, il allait s'en appercevoir bien vite le cher. J'était installé dans une chambre close, le jour J, et avait demandé a deux matons de m'emmenner le criminel Wallace Meredith, fermement menotter dans cette pièce, et de lui attacher pieds et poings a ceux ci, pour que je puisse l'interroger a mon aise. Je fretillait d'excitation devant ce prisonnier dont j'allais briser l'égo et l'échine a petit feu et qui allait me procurer un avancement non négligeable. Je dançait presque sur ma chaise en l'attendant, mais je pris bien soin de prendre mes précaution en choisisant une salle aux murs capitonnés, et disposant d'une vitre sans teint derrière laquelle une caméra enregistrerais les bavures du prisonnier le cas échant, (car il était évident que je couperais mes propres passages, ça allait sans dire)
Un mug de café sur la table, mes feuillets rangés impécablement sur le coté, j'attendait ce cher ami avec qui j'aurais une discussion plus qu'energique...Sans me douter bien sur que cet homme était en fait...Pas un homme. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nouvelle maison pour Meredith Jeu 29 Nov - 16:47 | |
| Cela faisait quelques minutes que j'attendais devant les portes du pénitencier, accompagnée des mêmes types que lors du transfert. Mes quelques jours à l'hopital avaient été plutôt reposants, je regrette sincèrement que ce flic n'ait pas réussit à me tirer dessus pour prolonger mon séjour dans ce lieu de convalescence. Ceux qui sont fermement attachés à la vie diront que c'est toujours mieux que de piquer un somme' dans un tirroir à la morgue. J'arrivais encore à penser comme eux mais quelque chose me disait que si la prison était à la hauteur de sa réputation, j'allais regretter. Mais j'ai tiré une bonne leçon de mon ancienne école: aucun système n'est infaillible, sinon il n'aurait pas lieu d'exister. Je m'explique: un réseau informatique privé par exemple, admettons qu'il renferme des données confidentielles. Si ces données y sont stockées, c'est que certains sont autorisés à les consulter et de ce fait, les données sont accessibles sous conditions. Si l'on dispose du savoir et du materiel necessaire, il est simple de passer au travers des mesures de sécurité établies. La preuve en est que même un adolescent de 15 a réussit à inflitrer la base de donnée du gouvernement des Etats-Unis. C'est sans parler de mon « idole » Kevin Mitnick, ce type m'a beaucoup inspiré dès le jour où je suis devenue comme il le fut, une fugitive. L'un de mes buts: ne pas reproduire ses erreurs. J'y suis presque arrivé, mais mes erreurs à moi furent bien plus graves. Lui n'a pas joué le jeu à fond contrairement à moi, il n'a écopé que de 5 ans de prison... Il s'en est bien sorti. Mais peu importe, tout ça pour dire que la prison, tout comme les réseaux informatiques protégés, disposent d'entrées mais aussi de sorties. Sauf que ça marche en sens inverse: on ne veux pas y entrer, on veut en sortir. Le concept a l'air sympa comme ça, mais il n'a rien à voir avec cette stupide série télé où il suffit de se tatouer les plans des lieux sur le corps pour s'évader. Non, en réalité, il n'y en a même pas besoin.
J'ai étudié les systèmes informatiques durant mon adolescence, j'ai même pas eu besoin d'être scolarisée à Stanford pour ça. Là où j'étais on a développé notre sens de l'analyse. Il se trouve que j'ai bonne mémoire, il me suffirait juste en théorie d'observer les mesures de sécurité prises par les deux gardiens qui s'approchent de moi. Ces deux-là semblent faire partie du personnel de la prison, aussi sont-ils en train de discuter avec les gars qui m'ont transporté jusque là. Puis finalement ils m'embarquent avec eux, m'entrainant par les bras d'une manière peu délicate. Ont-ils oublié que j'étais menotée aux pieds et que par conséquent la longueur de mes pas s'en trouvait diminuée? Ils s'en contrefichent, vu l'expression sur leur visage, ils tiennent à faire savoir qui dirige ici. Je ne les contredit pas, j'essaye de faire des petits pas rapides pour suivre la cadence sans être bousculée. J'observe au passage les différents niveaux de sécurité. Des caméras de vidéosurveillance partout, des portes s'ouvrant depuis un local de surveillance après identification, d'autres qui se deverouillent à l'aide d'un pass. La routine, quoi.
Enfin notre promenade arrive à son terme, devant un bureau ou je ne sais quoi. Les gardes me font entrer, la première chose que je remarque, c'est la texture des murs. Ils se sont plantés sur mon cas, je ne suis pas du genre détraquée mentale qui va se cogner contre les parois. Mes yeux se posent ensuite vers la vitre transparente -probablement du plexiglass- puis sans m'en soucier plus longtemps, vers un homme assit à une table. Les loubards m'installent face à lui puis s'en vont. Je jette un coup d'oeil au mug de café, il n'est pas assez fumant, ce qui signifie que renverser la table sur l'homme ne me sera d'aucune utilité puisque sa boisson ne le brulera pas assez fort. J'ai le soucis du détail. Mon regard quitte le mug pour venir croiser celui du type qui semble être un gardien. J'ose un sourire ironique, mieux vaux rire de ma situation qu'en pleurer. Cependant, je vais éviter les exces d'arrogance: je suis censée ne pas représenter une menace, pour le moment. Car en effet, si l'expression « se méfier de l'eau qui dort » a été inventée, c'est que le commun des mortels ne s'en soucie que trop peu. Avec un peu de chance ce type n'y verra que du feu, si je pouvais lui faire noter dans mon dossier que j'assume ma peine et que je suis prète à la respecter, ce serait parfait. Enfin je ne dis rien pour le moment, je préfère analyser son comportement afin de trouver comment lui faire croire que je serais une détenue modèle... Ce que je serais jusqu'à ce que je trouve un moyen de m'évader. Il paraît que la confiance peut donner des ailes à celui qui l'a gagnée. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nouvelle maison pour Meredith Jeu 29 Nov - 17:30 | |
| Hm, premier problème dans mon organisation: Wallace Meredith était en fait Meredith Wallace...J'était pourtant sur...Je regardait mes fiches a nouveaux tandis que je demandais aux gardes de me laisser seul d'un geste de main nerveux, je leur ordonnais de déguerpir de ma vue. Ils attachèrent Meredith a sa chaise, comme convenu et sortirent, la laissant seule avec moi. Je pris une inspiration. J'avais préparé tout un discours a la flic ripoux, en lui tournant au tour et en lui mettant la pression, mais la vue de ce visage féminin me laissait pantois, il falalit que je réordonne toute ma logique pour m'adresser a un interlocuteur féminin...Mince, moi qui comptait jouer sur mon sadisme et ma faiblesse, je me retrouvait devant une faible, une misérable femme qui ne tiendrais même pas une seconde contre mes poings...Tsssk. C'était bien la peine que je fasse un David contre Goliath tiens...Je me rendit compte que j'était là, bouche bée de mon coté de la table mais je me repris rapidement, resserant mon noeud de cravate pour me donner un air plus strict, plus incisif, car j'allais mordre, me rattraper, bondir.
"Bienvenue a Sadismus Meredith Wallace!"
Fis je avec cérémonie et un sourire pervers. Bien sur, pour elle j'était un maton, un ennemi et bien faible qui plus est, mon teint blafard et rachitique, ma carrure de crevette et mon air perpétuellement malade me faisait voir plus comme un être faible que comme un lion, mais elle comprendrais que le lion, même si il a l'air innofensif, mord. Et il mord bien. Je prenait un air décontracté, mes yeux perçants détaillant sans se géner la future prisonnière, j'avançait avec un sourire débonnaire vers elle et posait les mains sur la table d'un coup sec approchant mon visage du sien, mais le gardant néanmoins a une distance de sécuritée (5cm au delà de la longueur des chaines)Et je poursuivait
"Ici c'est l'enfer, ici tu n'as plus aucun droit, tu n'est même plus humaine, tu est un déchet ma petite. Ici nous avons tous les droits sur toi. Que tu le veuille ou non tu as juste celui de te taire ma jolie!"
Fis je avec prétention pour l'effrayer d'avantage tandis que je repartait, les mains dans le dos. Tournant autour de la table, la regardant de temps en temps avec un sourire puis me retournant vers Meredith, je poursuivait avec une voix douce.
"Ici tu n'as plus aucun espoir, que celui de te résigner et rendre ton fardeau moins lourd en obéissant aux règles et en faisant ce qu'on te dit, d'après ce que j'ai lu dans ton dossier tu est un sacré numéro..."
Je tapait d'un coup sec sur la table et je criait
"MAIS JE TE DRESSERAIT!"
Et alors que je disait ça le mug se renversa sur mon pantalon a cause de la tape que j'avais donné sur la table, hurlant de surprise, je sautillait de douleur de l'autre coté de la table
"ARGH!SALOPERIE DE SALOPERIE DE CAFE DE MERDE!"
Criais en prenant la tasse et en la fracassant sur le sol, la scène était très comique, d'autant plus que le café n'était pas assez chaud pour bruler quelqu'un...Je me retournait alors vers Meredith pour voir sa réaction
"Ca te fait rire peut être Wallace?"
Lançais je avec mon regard le plus pathibulaire, qui sans que je le sache était completement hilarant en fait. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nouvelle maison pour Meredith Jeu 29 Nov - 18:59 | |
| Ça y est, j'étais assise et bien attachée. Le gardien face à moi semblait pour le moins... Démuni? Non pas vraiment, mais à sa tête on pourrait croire que quelque chose clochait. Quoi donc? Aucune idée, en tous cas si il s'attendait à avoir une petite binocularde de geek ou tout autre chose, ce n'était pas le cas. Peut-être que le vrai cinglé pour qui la pièce avait été capitonnée, c'était lui. Rien qu'à voir sa tête de petit roquet mal luné... Les gardiens passaient-ils autant de temps entre les murs gris de la prison pour que celui-ci semble aussi pâle, ou était-ce à l'inverse les détenus qui les epuisaient à ce point? J'éspère que ce n'est pas le second cas parce qu'ici j'aurais besoin d'alliés et pas d'une bande de deumerés assoifés de sang. Bref, nous étions maintenant seuls, mon hôte semblant peu à peu se remettre du choc que je lui avait inspiré pour je ne sais quelle raison. Mes yeux se posèrent toujours avec ce mince sourire su la cravate qu'il resserait. Super, un gentleman. Je parle peut-être trop vite, mais ce qu'il venait de faire avait sa signification. Selon les comportementalistes, la cravate représente beaucoup chez l'employé, également la façon dont elle est nouée. La serrer serait un signe de rigueur, mais cette dernière est de mise pour un gardien de prison.
Il me souhaita ensuite la bienvenue, mais pourquoi ai-je l'impression que cette formule de politesse sonne faux? Il suiffit de regarder son visage, ce rictus: nous n'allons pas être amis. Sa façon de me regarder en dit long sur ses intentions. Je le comprend, tout bon gardien se doit d'être respecté dès le départ: imaginez un gringalet begayant face aux criminels, il n'y aurait aucune crédibilité. Tel le prédateur, il s'avança vers moi, plaquant ensuite ses mains sur la table, mes yeux rivés vers ces dernières. Mon sourire s'était éteint, non pas par peur, mais par calme. Pour l'instant je n'avais rien à craindre, je me comportais sagement en attendant de savoir quel était le but de cet entretient. Par contre, sentant son visage s'approcher, je relevais la tête pour soutenir son regard. Je ne cherchais pas à l'impressionner en approchant ma tête de la sienne, je restais tranquillement adossée à mon siège, pour le laisser continuer.
Il enchaina donc sur quelques explications semblables à des menaces. Pinçant mes lèvres -puisque j'avais le droit de me taire- je hochais la tête l'air perplexe. Je ne savais pas si c'était la meilleure réaction à avoir, je ne voulais pas qu'il croie que je lui tienne tête. Remarque dans un sens c'était un peu le cas puisque je me sentais naturellement supérieure au autres, mais là je cherchais simplement à approuver en brave hypocrite. Probablement cherchait-il à me cuisiner. Déjà il repartait pour tourner tel le rapace qui semble avoir repéré une proie. Je peux simuler la sympathie, mais pas la peur, c'est ça le problème, alors je m'enfonce un peu plus dans mon fauteuil. Enfin il se décidait à reprendre, maintenant tourné vers moi. Le timbre de sa voix laissait entrevoir le calme avant la tempête, j'inclinais légèrement ma tête sur côté tout en l'écoutant divulguer ses conseils. Il fit une pause après avoir dit que j'étais un sacré numéro. Tiens donc, c'est nouveau ça! J'évite cependant d'en rire et je hausse les sourcils, l'air surprise.
Je n'eu pas plus de temps pour m'étonner car le gardien s'énerva seul, hurlant qu'il allait me dresser, frappant sur la table... Et se renversant du café dessus. Ce fut bien malgrès moi que mon sourire s'étira sur l'intégralité de mon visage. Ce type me faisait pitié, un petit gars semblant tellement faible qu'il n'était guère capable de s'opposer à plus que des détenus duement enchaînés. Quand je dis que je suis supérieure aux autres, ce n'est pas pour rien. Quelle idée stupide d'aller s'énerver sur une table si peu stable avec un mug remplit de café posé dessus... Et cette manière de sautiller, encore plus pitoyable. Je ne pouvais m'empecher de lever les yeux au ciel, mon arrogance reprenant le dessus.
« Vous devriez peut-être d'abord vous dresser vous-même. »
Rha, pourquoi fallait-il que je sorte ça maintenant? J'étais menottée et le type avait l'air plus que furieux... Ou ridicule. Impossible de m'empêcher de le fixer d'un air moqueur, alors qu'il me demandait si son petit cirque me faisait rire. Bien sûr, mais plus pour longtemps. En réalité, les moqueries aussi basses allaient bien cinq secondes, mais pas plus. Ainsi, cet air moqueur disparut rapidement de mon visage... Pour laisser place à des traits calmes, le regard sombre. La maladresse de ce gardien ne me faisait plus rire, il fallait que je le précise tout en répondant à sa dernière question.
« En fait, Non. » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nouvelle maison pour Meredith Jeu 29 Nov - 19:30 | |
| Ce qui m'avait permit de tenir jusque là, c'était mon ego, un ego surdimensionné qui m'avait permit de passer outre mon complexe d'infériorité en torturant duement les autres, en faisant souffrir tous ceux qui étaient plus beau et plus forts que moi. Mais ce regard, ce calme olympien, cet air détaché me perturba completement. Normalement les prisonniers qui venaient ici étaient déjà morts de peur. J'avais juste a finir le travail en leur flanquant une frousse de tous les diables et en leur rappellant qu'ils étaient dorénavent mes esclaves!Car c'était bien pour ça que je m'était échappé d'un brillant avenir pour croupir dans cette prison miteuse, pour être devant les barreaux, et non derrière, pour briser l'âme de ces sales types qui avaient toujours eu une belle vie juste a cause de leur corps et de leur force, mais terminé maintenant, ici c'était moi qui donnait les ordres!Mais là, il se trouvait tenu en echec pour la première fois par une personne qui semblait plus intelligente que moi. Une psychose se mit rapidement en place, et tandis que je demeurait immobile mon esprit vagabondait.
Derrière Meredith je pouvais la voir, Madame Piquet, ma prof de math au collège, j'était un élève brillant oui, brillant, mais elle était la seule a ne m'avoir jamais félicité, cette vielle bique, elle me regardait toujours avec condescendance et pitiée, juste comme cette femme le faisait. Et même dans cette situation où elle était perdue elle continuait a me mépriser de haut!C'est...C'est impardonnable!Je suis supérieurement intelligent!Je suis un génie!Un élève précoce qui avait su se hisser dans tous les domaines mais qui n'avait jamais eu de chance a cause de son physique ingrat, et de tous ses sales types, de tous ces stupides energumènes qui m'avaient toujours méprisé. Aucun ne m'avait jamais tendu la main, et aujourd'hui, alors que je leur avait tout pris ils trouvaient encore un quelconque honneur a faire ça?A se rebeller contre mon autorité?Mon autoritée PLUS QUE JUSTIFIEE?!Il ne le tolérerais pas, pas dans sa prison, pas là où je me devait d'être l'incarnation même de la perfection!Il ne ploierais pas l'échine devant une personne qui était devant lui pieds et poings liés!Jamais!JAMAIS!
Dans un excès de rage je lui assenait une violente claque sur la joue gauche et répliquait immédiatement avec un coup de poing encore plus violent dans la droite. créant deux marques rouges et faisant saigner la lèvre. Je crachait sur le sol déjà sali par les éclats du mug plus loin, rouge de rage, de honte, de me trouver devant une personne qui me jugeait encore, moi...Oui la violence n'était jamais une solution, mais elle me permettait de cacher ma propre ignorance derrière une bétise toute feinte. Oui, je n'avait nul honneur, nul galanterie, je me fichait bien qu'elle fut une femme, j'allait la briser, comme n'importe quel prisonnier dans cette prison, et elle crêverait de peur et ramperait, comme la femmelle inferieure qu'elle était devant le maître
"Tu te crois maline?Tu te crois forte?!Mais Si tu était si maline ma jolie tu serais jamais tombée dans les mailles de la police, preuve qu'il existe des gens plus malins que toi!"
Lui lançais je avant de la grattifier d'un ultime coup de poing dans le ventre pour lui couper le souffle avant de passer derrière elle et, me recoiffant un peu après ces quelques efforts qui m'avaient quelques peu éssouflé, je reprenait
"Tu crois peut être que je vais faire cas de toi parce que tu est une femme?Bien au contraire!Tu va devoir bien plus ploir l'échine devant moi, stupide femelle!J'ai tout droit sur toi!"
Criais je presque, tellement emporté dans ma colère que je ne me contenait même plus, heureusement Meredith aurait pu m'égorger ici même, personne ne m'aurait entendu hurler, je m'approchait a nouveau de son visage et le saisit entre deux doigts pour l'attirer a moi
"Alors maintenant tu va m'écouter. Toi t'as interêt a rentrer dans le rang et et a faire bien tout ce qu'on te dit, comme une prisonnière et une femme que tu est. Si tu ne le fait pas ça va barder pour ton matricule, et ce très souvent."
Lachais je avec beaucoup de haine sur un ton faussement sympathique dont le miel était insupportable, car je me doutait bien que Meredith n'accepterais pas un tel traitement de la part d'un être inférieur, mais heh...Que pouvait t'elle y faire?Elle était attachée, moi libre...tant pis pour elle. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nouvelle maison pour Meredith Jeu 29 Nov - 20:40 | |
| L'arrogance ne paye jamais dans ce genre de situation. J'avoue que ça m'a fait plaisir de le rabaisser de cette manière, aussi subtilement, mais comme je m'en doutais c'est un roquet. Un roquet par définition est un petit chien qui ne cesse de japper et courbe l'echin lorsqu'il a devant lui un boulledog prêt à n'en faire qu'une bouchée. En revanche quand le roquet se trouve face à un bout de viande inerte, il le déchiquete de ses minuscules dents acérées pour se venger moralement des bulledogs. C'est à peu près la métaphore convenant à la situation. Je suis devenue le bout de viande et je vois une main voler vers la main gauche. Si vivement que je n'ai pas le temps de m'y préparer, mon visage valsant sur le côté, quelques cheveux retombant devant mon visage. Je ne dit plus rien, me contentant de subir son courroux. Mais il n'en a pas finit et enchaine par un coup de poing sur l'autre joue. Ma tête et projetée plus violemment de l'autre côté, je sent une vive douleur dans ma lèvre et c'est d'autant plus de cheveux qui se sont éparpillés sur mon visage. Je n'ai pas pu retenir un petit cri de douleur, surprise par cette violence. La brutalité, quelle belle réponse à l'intellectuel. Ce type me faisait déjà pitié mais là il atteint le summum.
Je ne bouge plus, je laisse ma tête retomber mollement sur ce même côté, ne sachant si un autre coup allait fuser ou non. Mes yeux se posent sur le gardien au travers de mes cheveux, il crache, il est rouge de haine. Mis à part un peu de cynisme je n'ai pourtant rien fait de mal, je ne suis pas une tueuse en série sadique et perverse, je ne suis pas le genre de personne que l'on aimerait voir souffrir le martyr. Mes trois meurtres étaient des accidents, je suis certaine qu'aux yeux de la justice ils auraient pu passé pour de la legitime défense... S'il n'y avait pas eu un permis de tuer sur ma tête. Enfin cette dernière information est officieuse, le gouvernement américain s'est bien gardé de dire aux allemands que je détenais des informations interessantes. Ils préfèrent me savoir en train de croupir ici plutôt que de s'embêter avec la paperasse pour le rapatriement. Et ça les arrange aussi bien eux que moi.
La raison pour laquelle ce gardien me traitait ainsi se justifiait peut-être par une soif de violence qui l'aurait poussé à faire ce métier, enfin je ne faisais que supposer. Il prit enfin la parole pour me rabaisser. Il essayait probablement de blesser mon estime, mais cette dernière est inébranlable. En plus il ignorait sans doutes tout de moi, personne n'était plus malin que moi car je savais quels étaient les risques lorsque je me suis faite coffrer. Et que serait la vie sans risques? Je suis sur un vaste terrain de jeu où je ne peux pas toujours gagner. Mais si je prend l'exemple du monopoly, il me suffit de faire le bon lancer de dés pour sortir de prison. Les deux premiers coups m'ont servi de leçon, je ne répondit donc pas à ses provocations. Je n'eu tout du moins pas besoin de le faire car déjà je sentais son poing s'écraser contre mon abdomen sans rien y pouvoir. Si je n'avais pas été attachée je serais sûrement recroquevillée à terre, la main sur le ventre. Mais là je suis toujours assise sur ma chaise, penchée en avant, les yeux fermés, luttant pour reprendre mon souffle après avoir poussé un gémissement douloureux. Peut-être qu'aux yeux de certains je mérite la prison,mais pas ce traîtement.
Il est passé derrière moi d'après le bruit de ses pas, il se remet à me menacer. Je commence à comprendre son problème avec moi, si l'on en croit ses mots, il semble mysogine. Me voilà bien tombée, en plus un filet de bave ensanglanté s'est collé dans mes cheveux suite aux coups. Et je ne sais même pas ce que je suis censée faire pour arrêter cette mascarade, si ça se trouve il n'y a rien à faire, c'est peut-êre leur manière de bizuter les nouveaux prisonniers. J'attend donc qu'il se calme, mais je crains le pire lorsque sa main vient saisir mon visage. Je l'écoute, comme il me l'ordonne. Le ton qu'il utilise me dégoute et mon regard se pose vers la vitre. Je me rappelle avoir vu des caméras partout en entrant, ça ne m'étonnerai pas qu'il y en ait une ici aussi. J'ai donc peut-être une idée sur la manière de procéder. Et je compte bien lui en faire part, l'assurance dans ma voix quelque peux affaiblie par les coups subis.
« Je crois n'avoir jusqu'à présent rien fait qui justifie vos réactions. Aussi j'aimerais voir un avocat afin de porter plainte pour coups et blessures. » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nouvelle maison pour Meredith Ven 30 Nov - 15:31 | |
| Ah!La garce!Elle ne perdait rien de son arrogance malgré les coups que je lui donnait!Elle était condamnée a le tenir en échec...Je connaissait bien ce regard, c'était le regard du martyr, celui que la douleur et la violence n'atteignent pas...Ce regard qui montrait que malgré tout, il restait un petit chiot effrayé qui n'avait pas la force de s'opposer a un humain pouvant résister a ses coups!Je grinçait des dents devant sa résistance, mais malgré tout les cris avaient percé de par ses dents et je souris, malgré tout c'était bien possible de faire d'elle un pantin que je soumettrait, si elle ressentait la douleur elle plierais tôt ou tard l'échine quand elle serait trop forte, et ce n'était que la première partie de son plan bien sur!La douleur était là, il fallait qu'il l'accentue encore plus, il allait la briser, comme une paille trop sèche entre ses doigts, il allait briser sa volontée et faire d'elle ce qu'il voulait, pour la satisfaction d'avoir transformé une femme qui était tout en un être qui n'était plus rien que le jouet de ses quatres volontés. Mon enervement ainsi que mon agitation furent de courte durée, je reprenait mon souffle pour prendre a nouveau un sourire charmeur, forçant Meredith a me regarder dans les yeux par sadisme, et également par désir brulant de voir ce visage si beau, a présent rouge et saignant le regarder en implorant la pitié...
Lorsqu'elle parla de demander un avocat je rit a gorge déployée et je regardait les yeux de Meredith avec les miens, le bleu acier de ceux ci évoquant une cruauté hors normes, un plaisir sourd de faire souffrir ceux qui avaient eu plus de chance que lui. Elle avait été la reine du dehors, elle serait l'esclave du dedans...J'allait la dresser comme un petit chien et quand je claquerait des mains, elle viendrais vers moi en jappant...J'allait détruire son égo a jamais...Le réduire en miettes et quand il n'en resterait plus rien, je recommencerait, juste par plaisir de la voir pleurer et s'arracher les cheveux!Rien que cette vision me donnait envie de rire, et je ne me privait pas, puisque la demande de Meredith était si...Si pathétique, elle évoquait un tel dernier recours que je ne me lassait pas de l'entendre...Je lui répondit donc avec un grand sourire.
"Là, tu vois que tu n'est pas si intelligente, tu n'écoute pas. Je te l'ai dit, plus personne ne t'entendra après avoir passé ces murs, ton avocat?Tu n'en aura jamais!Ici nous commandons et toi tu obéis."
Je la regardait, une lueur démente dans les yeux et un grand sourire tandis que je passait derrière elle et la démenotait avec empressement, resserant tout d'abord les chainons pour qu'elle n'aie pas de libertée au niveau des bras, oui, j'avais déjà vu bien des prisonniers tenter d'étranglers leur gardiens a l'aide des chaines, lorsqu'elles se changèrent en véritables menotes de forçat je la détachait
"Mais tu ne me crois pas hein?Alors viens!Viens je vais te montrer!"
Et tandis que je faisait ça je la poussait de sa chaise sur le sol et l'aggripait par les cheveux, la trainant dans la salle d'interrogatoire jusqu'a un long corridor poussiereux que j'empruntait rapidement, suivi de ma prisonnière...
-Hj6La suite dans la salle de torture^^ je te laisse poster le topic-Hj- |
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