Promenade d'un dieu [pv jade]

Ca fait un moment que je n'ai pas senti l'astre solaire sur mon corps. Je fais quelques pats dehors et déjà je sens ses chaud rayons me transpercer. Mais je m'aperçois vite que je ne suis pas seul dans la cour. Une quantité de rats est là à profiter de MON soleil. Pourquoi ne rentrent-ils pas pour me laisser seul dehors. Mes pas m'amènent encore plus loin je remarque quelques jeunes filles plutôt jolies et appétissantes. Je passe instinctivement ma langue sur mes lèvres et mes dents. Ça commence à faire longtemps que je n'ai gouté à la chair humaine. Les quelques repas pris dans la prison se sont révélé infect. Rien ne peut remplacer la chair humaine. Se met est si ...délicieux et raffiné. Tout ce qu'un palais de seigneur peut supporter.

Aucune de ces vermines ne serait prête à abandonner un membre ou un organe pour mon propre plaisir. Ne savent-ils pas que je suis leur maître absolu. Comment ne pourraient-ils pas savoir ? Tout dans ma prestance, ma taille, mon être, mon âme l'annonce. Je me souviens de ces journées ensoleillées comme celle-ci où je dégustais de jeunes et jolies filles. Je me souviens encore de leur air terrifié lorsqu'elles savaient qu'elles allaient mourir. Je pouvais presque sentir la peur qui se dégageaient d'elles.

Si elles pouvaient voir ce que je faisais ensuite de leurs magnifiques corps. La manière dont je les allongeais délicatement mais rapidement, avant qu'elles se durcissent et deviennent froides et laides. Quand le sang perlait encore de leurs blessures, ce gout de fer qui se dépose délicatement sur ma langue pour rouler jusqu'à ma gorge.

Je reviens de mes pensées arrivé au milieu de la cour. La faim me tenaille maintenant. Il faut que je l'assouvisse. Je dois tuer, je dois me nourrir. J'ai envie de sentir de nouveau ce doux nectar rouler en bouche. Je veux revoir ces corps nus qui s'offrent à moi. Je cherche ma nouvelle proie. Je traque ma future victime, lentement je porte mon regard vers une cible. Jeune jolie et appétissante. Devrais-je lui demander directement si elle souhaite repaître son maître ou dois-je la forcer. La seconde option est tellement meilleure. Je veux sentir la peur dans ses yeux.

Que fait elle ? Où se trouve-t-elle ? Est-elle entourée ces détails m'échappent je ne vois plus qu'elle . Sa peau fine des membres musclés.

Mes pas suivent aussitôt ma pensée, mais à peine ai-je le temps de cligner des yeux qu'elle disparait.

Je recule d'un pas puis deux. Mes yeux s'affolent ma cible m'échappe. Elle ose m'échapper me fuir. Mais un léger bruit me fait me retourner. A peine ai-je accompli mon demi tour que je me retrouve nez à nez avec une autre fille, brune jolie mince au teint cadavérique, mais tout de fois appétissante. Instinctivement je passe le bout de ma langue sur mes lèvres, mes yeux sont déjà portées sur l'endroit probable où se trouve sa jugulaire, la faim me tenaille je dois la tuer me repaître de sa chaire de son sang ...

Nos yeux finissent par se croiser. Qu'est ce qu'ils sont laids. Comparés aux miens ce ne sont que deux pauvres billes noirs.

"Qu'est ce tu regarde ?"

Qu'elle porte son regard infecte sur un être de mon envergure est absolument répugnant. Qu'elle porte son affreux regard sur autre chose que ma perfection.

Je me retrouve dehors. Il fait beau. C’est un événement rare dans ce secteur, il me semble en tout cas. Devrais-je en sourire? Je mentirais si je disais que ça me laissait complètement indifférente. En fait, ça fait du bien. Plus de bien que je ne m’aurais jamais imaginé. J’ai toujours préféré les ciels nuageux. Mais, là, maintenant, j’ai besoin du soleil.

Mais, il y a plein de monde. Trop de monde. J’aimerais avoir une cours pour moi seule où je pourrais me dégourdir en paix. Mais, il ne faut pas se laisser aller à des pensées égoïstes. Je suis une détenue. Ils sont des détenus. Point final. De toute façon, ce n’est pas comme si j’avais déjà vécu dans un monde où j’avais toujours eu ce que je voulais.

Je marche, évitant quelques personnes sur mon passage distraitement jusqu’à ce que je tombe nez-à-nez avec un homme. Au moins, il n’y a pas eu de bousculade, chose fréquente quand je suis dans un état lunatique. Mais, ce n’est pas le cas aujourd’hui. Nous restons malgré tout relativement proche, mais pas trop non plus. Je sens juste une confrontation, amicale ou non, arrivée.

Je sens qu’elle ne sera pas si amical que ça. L’homme passe sa langue sur ses lèvres et me fixe. Je n’aime pas son regard.

Nos yeux se croisent.

"Qu'est ce tu regarde ?"

Et lui, qu’est-ce qu’il fixe comme ça?

-Tu aimes les devinettes? Dis-je avec une fausse innocence. Avec mes yeux, je vois une créature abject qui est sur mon chemin, ajoutais-je avec ironie. Et toi…Qu’est-ce que tu regardes?

Je sens que ma petite promenade tranquille ne sera pas si tranquille que ça malheureusement.

Je le regard de haut en bas. Grand. Ses cheveux sont argentés. Ses yeux gris, c’est un peu terne. Et son teint pâle…

Elle me parle ? Elle m'adresse la parole? Je pourrais la saigner tout de suite. Planter mes dents dans son cou et sentir la peau se détacher du reste du corps. Sentir ses muscles se détendre et fondre entre mes dents. Son sang arrosant le tout d'un subtil mélange suave et goutu. Mais au milieu de la cour la horde de vermine qui se trouve autour serait jalouse de ma puissance. Ces larves voudraient me prendre ma proie.

Et toi…Qu’est-ce que tu regardes?

Une larve grotesque grouillant parmis les immondices de la vermine de cette prison.

Je pourrais cependant l'assomer, un coup dans la tempe et ce serait régler. Prétextant l'amener à l'infirmerie je l'etoufferais dans une cellule et asservirait son corps. Elle deviendra resplendissante.

Une larve grotesque grouillant parmi les immondices de la vermine de cette prison.

Je le regarde un moment. Une belle ordure tout plein de vocabulaire que j’ai devant moi. Une bien jolie vermine parmi la vermine. Je ne me considère pas mieux que les autres prisonniers malgré tout…Lui, la conversation n’a même pas réellement commencé que je peux déjà sentir qu’il se met sur un pied d’estale.

-Tu sembles porter un bien drôle d’attrait à une larve.

On ne pouvait tout de même pas se le cacher…Malgré tout le mépris qu’il y a dans sa voix, ses yeux et ses paroles…Dans sa seule posture même…Il semble pourtant me regarder avec une certaine envie. Et ça, c’est sans parler de sa langue qui a parcouru ses lèvres.

J’hésite un moment avant de passer mon chemin…Attendant sa prochaine réplique.

Ce gars semble vraiment se prendre au sérieux. C'est amusant. Mais, c'est aussi fort désagréable.

[Pied d'estale >< ...rahh ces jeunes .]

Elle me regarde. Pour qui se prend elle ? Elle pose ses yeux noirs et immonde sur moi.Elle me dénature. Je hais son regard. Je la hais. Mais j'ai faim, terriblement faim. Je sens mon ventre qui s'agite, j'ai bien essayé de manger à la cantine mais rien ne rentre. Rien ne possède ce gout si subtile. Rien ne me satisfait. Quand on a connu la chair humaine rien ne peut la remplacer.

-Tu sembles porter un bien drôle d’attrait à une larve.

Elle me tutoie ? Elle me parle de surcroit. Elle devrait s'offrir à moi. Elle devrait s'allonger directement et m'offrir son corps en dégustation. Il faut que je la tue, j'aimerais profiter d'elle mais j'ai trop faim. La prochaine je la rendrais sublime. Mais elle ...

Je ne porte aucun intérêt à une vermine de ton espèce. La seule chose qui m'occupe est de te tuer et calmer après ma faim. A moins que tu ne veuille la calmer de ton vivant ?

[1.Faute de frappe 2. tu peux bien parler avec ton prochainne]

Je ne porte aucun intérêt à une vermine de ton espèce. La seule chose qui m'occupe est de te tuer et calmer après ma faim. A moins que tu ne veuille la calmer de ton vivant ?

Est-ce une métaphore? Ou est-il sérieux? Pourquoi pas. Un cannibale. Ce n’est pas comme si c’était nouveau…Mais, ça reste…Intéressant. Un cannibale. Un Albert Fish nouveau genre. Chapeau. Je recule d’un pas…Pas que j’aille vraiment peur. Une simple fausse « mesure de sécurité ». Non, il ne me fait pas peur. Cette ordure ne peut pas me faire peur. Notre rencontre ne fait que commencer.

Oserait-il vraiment me tuer? Là? Maintenant? Devant tous? Que ce soit ici ou ailleurs, ça ne changerait rien au fond. Des prisonniers qui s’entre-tuent…Quelle nouveauté! Mais, je n’ai aucunement l’intention de le laisser me dévorer.

Je le scrute du regard.

Qu'allait-il faire? Et moi, quelles sont mes intentions? Je l'ignore encore. Je sais seulement que je ne me laisserais pas faire par cette vermine. Je ne le laisserais pas plus s'en prendre à moi physiquement que verbalement.

-Tu ferais mieux de passer ton chemin…Je n’ai pas l’intention calmer ta faim, morte ou vive…

[je ne vois pas de quoi tu parle ...

]

Je la vois reculer. Elle a peur. Normale elles ont toutes eu peur de moi. Sauf une ou deux mais celles là sont morte rapidement. La chasse peut commencer, la gazelle va bientôt se mettre à courir.Je le sais. Mon intuition ne peut pas me tromper.
Je vais la tuer dans cette cour, enfin d'abbord la blesser gravement, les gardiens étant occuper à autre choses je prétexterais de l'emmener à l'infirmerie. Et là dans les couloirs je finirais le travail. Et ma faim se calmera, elle doit se calmer. Je pourrais enfin m'occuper d'elles plus convenablement après. Elles seront toutes à moi.

Tu ferais mieux de passer ton chemin…Je n’ai pas l’intention calmer ta faim, morte ou vive…

Elle me répond. Elle ose me répondre comme si je lui avais laisseé le choix. Elle va mourir. De mes mains. A cette idée dailleurs mon poing part vers sa tempe, juste assomée elle ira très bien.

(ne commente pas mon orthographe et je ne commenterais pas le tiens...tu piges? XD)
Son poing part vers mon visage, ma tête, ma tempe. Je n’ai pas eu le réflexe de me baisser. Ni celui de reculé. Seulement celui de m’éloigner d’une courte distance vers la droite. Résultat. Je suis vraiment sonné. Mais, je suis encore consciente. Ce gars est réellement malade. Il a vraiment l’intention d’agir inutilement comme un connard. Je porte ma main à ma tête.

-Tu es malade…Dis-je, entre mes dents.

Je ne réussis pas à garder mon calme, ma foie quasi-légendaire, et je pars mon poing vers son visage. Il n’était plus questions d’échanges de paroles ou de diplomatie. Mon coup pourrait paraître complètement ridicule. Une simple femme essayant de se mesurer à un homme. Quelle pitié! Mais, je me suis toujours très bien débrouillé en dehors de la prison. Je sais me battre et je le sais. Par contre, ici c’est différent de dehors. Je n’ai plus affaire à une bande de petits voyous ou de drogués dégénérés. Ici, c’est la prison. Je ne suis qu’une meurtrière parmi d’autre. Alors, qu’essayais-je de faire contre cette homme qui me dépasse de plusieurs centimètres? Je l’ignore. Mais, je sais. Je sais que je ne me laisserais pas faire. Je sais que je ne veux pas paraître faible.

Je ne me laisserais pas faire.

Elle n'a pas eu le temps d'éviter, c'est normal. Mes coups sont à mon image, parfait et inévitable. Elle est sonnée, titube mais reste consciente. D'ailleurs elle ose m'insulter. Moi malade ? MOI ?! MALADE ?!
De plus elle me frappe, j'avoue que je ne m'y attend absolument pas. Forcément cette garce sait visé. Aussi je me prend son poing dans le nez. J'ai baissé ma garde, cette garce a osé me résister. Et puis maintenant je saigne. Je sens une goutte de sang qui perle de mon nez. Je l'efface d'un revers de la main. Mais je suis décidé à lui faire payer. Aussi décidé à ne plus défendre je lui envoie des coups sans vraiment visé, de toute manière elle finirait bien par se faire toucher. Une fois assommée je lui réglerais son compte.

Je souris. Je souris quand je vois ses deux yeux aciers me jeter un regard noir de colère. Je souris quand je vois son nez qui laissent échapper quelques gouttes de sang. Mais, je sais que je ne dois pas me laisser aller à un quelconque sentiment de victoire. Ce n’est pas quelques gouttes de sang qui me donnera la paix. Ce n’est quand même pas un pseudo voyou…C’est un prisonnier qui se prend pour un dieu…Une sorte de dieu païen sans doute. Mais, ce n’est bien sûr pas un dieu. Ce n’est qu’un prisonnier ridicule. Un être méprisant. Narcissique. Arrogant. Chose certaine, les dieux ne saignent pas. Pas même les païens.

Mais le moment d’inaction où tout deux nous nous échangions des regards de mépris finit par s’évaporer. Il tente une première fois un coup que j’évite de justesse. Puis, il continue, coup après coup. J’en évite 2 ou 3 avant de recevoir son poing dans l’estomac, ce qui me coupe le souffle quelque seconde et me force à me pencher un peu. Je fais vite alors il n’a pas trop le temps de me frapper avec un de ses coups hasardeux. Mais, je n’ai pas l’occasion de me battre vraiment, je crois l’avoir atteint au visage une seconde fois mais rien de plus…Son poing à la tête et je tombe au sol…

Elle arrive à esquiver un de mes coups. Elle en évite un second puis un troisième. Je décuple de rage et de force je frappe encore et encore, j'arrive enfin à la toucher dans l'estomac. Je sens ses forces peu à peu s'évanouir à fur et à mesure qu'elle esquive mes attaques. Elle a voulu se mesurer à plus fort qu'elle. Personne ne peut résister à un dieu, je finis par la retoucher cette fois ci dans la tête, je rate de peu la tempe, mais elle s'affaisse quand même. Je vois son corps semi conscient tomber comme au ralenti. Ses jambes se dérobent, sa tête part sur le côté , suivi de son cou et du reste de son corps. Sa peau se détache du contact avec moin poing et s'envole vers la direction opposée.
Enfin le temps reprend son cours normal et je la vois tomber fâce à moi, ses yeux sont hagards. Il faut en profiter maintenant. Je vois déjà quelques gardiens qui ont finis par être alertés par la bagarre. Je dois en profiter maintenant. Aussi je m'agenouille sur elle, je vois sa peau, si nette si attirante. Je plonge ma tête et par continuité mes dents dans sa chaire au niveau des trapèzes, entre le cou et l'épaule. Mes dents après une forte pression commencent à s'enfoncer dans cette chaire. Le sang coule si délicieux. Je sens ma faim qui s'estompe légèrement. Mais on m'empoigne déjà , je suis obligé de relacher la pression, non sans emporter un bout de chair. Je suis relevé de force, je souris à l'assemblée qui regardait la scène. Du sang coule légèrement de mes lèvres. Souriant à pleinne dent nettement se détache la couleur rouge qui se distingue sur les dents. Certains je le voient ont peur d'autres ont de l'admiration, tous ceux là sont mes adeptes qui le sachent ou non. Les autres sont indifférends ou amusés ceux là son morts qui le sachent ou non.

Mais on m'écarte déjà de mon public et de ma victime, un jour je la reverrais c'est sur, et cette fois ci il y n'yaura pas autemps de gardiens.

[->Salle d'isolement]

» Dieu de dieu minuscule. [Maya]
» promenade
» Pitite Promenade
» suite de la promenade dans la prison [ouvert]