promenade

J'aimais ces sombres couloirs du sous-sol de Sadismus. Jamais je n'aurais cru apprécier autant cet endroit. Il y avait de la chaire fraîche partout, des désirs charnels à perte de vue!

Je marchais dans les couloirs, jouant avec mon couteau, mon plus fidèle ami. Il me guidait toujours vers les meilleurs choix, vers ceux que je devais faire mieux. Il ne se trompait jamais.

Je tournais à un coin lorsque je l'aperçut. Un prisonnier... Ici... Seul... Avec moi...

Je m'avança vers lui en souriant.

-On a perdu son chemin?

Je ne pris pas le temps de d'observer l'homme. Mon regard c'était immédiatement posé sur le couteau qu'il faisait tourner dans sa main. C'était le temps maintenant d'être sur mes gardes.

Je détachais mes yeux du couteaux et je compris en voyant son uniforme qu'il travaillait dans la prison. J'esperais qu'il était simplement le cuisinier, d'où la raison du couteaux. Mais j'en doutais fortement.

- Non ... Toi tu t'es perdu? demandais-je d'un ton sec.

Je ne cherchais pas la bataille, mais je sentais que cet homme n'était pas du tout net. J'essayais de me rappeller les paroles de Clairval. Rester Calme. C'était la clée. Je pris une respiration et je dis:

-Ce n'est pas interdit de ce promener à ce que je sache. Lorsque ce sera l'heure je retournerais dans ma cellule ...

J'avançais un peu pour qu'il me laisse passer et lorsque je fus rendu à coté de lui j'ajoutais:

-... Monsieur le Gardien ...

Je repris ma route, gardant toujours un oeil de coté sur ce gardien, j'avais l'impression qu'il n'attendait que l'occasion de me sauter dessus avec son couteau.

Oh oui… Je l’aimais déjà celui là… Et mon couteau aussi. Ça sentait le défi! Je m’imaginais déjà mon couteau dans sa peau, alors qu’il serait attaché à plat ventre sur un lit miteux… J’en bandais presque déjà!

Je le regarda s’éloigner et suivi ses mouvements un moment avant de le rattraper.

-Alors, nous marcherons ensemble! Ce serait dommage d’oublier l’heure et de ne pas retourner à ta cellule à temps…

Je me pencha vers lui et lui murmura d’une voix chaude à l’oreille :

-On ne sait jamais sur qui on va tomber dans ces couloirs mal famés…

Je rangea mon couteau dans son étui. Il me démangeait. Je voulais plaquer ce petit con trop mignon sur le mur et m’amuser. Mais ce n’était pas le moment… Il était encore trop froid… Je devais le réchauffer… Qu’il soit juste à point… Là, ce sera le moment… Là, je tirerais le maximum de plaisir… Et lui aussi évidemment!

Je le regarda et sourit. Mon nouvel meilleur ami!

Je fronçais les sourcils. Je n'avais aucune envie de me faire suivre par ce gardien, je ne le connaissait pas encore mais il me donnait froid dans le dos, simplement par sa manière de parler, de ce tenir. Ha il ne m’effrayait pas, je ne pouvais pas le sentir. Point.

"On ne sait jamais sur qui on va tomber dans ces couloirs mal famés…"

Et voila qu'il s’approchait de moi maintenant. Trop près. Je pouvais sentir sa respiration contre ma nuque et c'était une sensation que je n'appréciais pas du tout.

D'un geste vif, je lui attrapais le cou d'une main. J'étais fort et pas du genre à me laisser parler de cette façon. Il fallait dire que je suis également colérique et impulsif et c'était surtout la raison pour laquelle je venais d'attraper cette personne par le cou de la sorte. Je ne perdis pas une seconde et je le plaquais fortement contre le mur de brique.

-Ne t'avise plus de m'approcher, sinon je vais t'enfoncer ton couteau si profondément dans le cul que tu pourrais même te mettre à aimer ça.

Dis-je entre les dents.

Je ne sais pas d'où venait cette phrase, mais elle était sortie toute seule, et jamais je n'aurais pu la retenir, je ne devais pas seulement travailler ma colère, mais aussi mon impulsivité.
Je tins le gardien contre le mur quelques secondes puis je le relâchais, j'étais près de lui et je ne bougeais pas, attendant de voir si il comptait m'attaquer de son couteau. Je n'avais nullement l'intention de lui tourner le dos. Pendant qu'il était aussi près de moi, je me mis à le détailler. Il était plus grand que moi, je n'aimais pas particulièrement lever les yeux vers quelqu'un mais je n'étais pas tellement grand donc je commençais à être habitué.

Il semblait plus jeune que moi, je n'aurais pu dire son age, il y avait quelque chose qui me portais à me tenir sur mes gardes. J'étais rarement méfiant, mais je n'aurais sû dire ce qui me portait à l'être de la sorte. Malgré tout, ça ne m'avait pas empêché de l'attaquer, ou du moins de lui donner une bonne mise en garde. Je n'aimais pas que l'ont m'approche de trop près, surtout pas un spécimen dans son genre.

Je fus surpris par son attaque. Il était vigoureux en plus! Je commençais à vraiment l’aimer. Pas d’un amour comme j’en avais parfois eu, pas un amour du cœur, mais un amour physique. Je savais qu’il me complèterait bien. Une fois que je serais en lui, que nous ne ferions qu’un, il comprendra. Je devrai l’éduquer d’ici là.

-Ne t'avise plus de m'approcher, sinon je vais t'enfoncer ton couteau si profondément dans le cul que tu pourrais même te mettre à aimer ça.

Je souris.

-Je ne mange pas de ce pain-là.

C’était vrai après tout… Je n’étais pas le genre à me faire enfoncer des trucs dans l’anus… Je préférais vivement le faire aux autres!

Ma main se posa sur mon couteau. J’en avais envie. Qu’une petite coupure, pour le punir… Mais je me retins. Non… Je devais lui laisser ses illusions.

-Je ne cherchais qu’à faire la conversation… Mais tu sais… Un comportement indigne comme le tien… Ça vaut presque le trou….

J’aimais le trou… C’était noir… Je pouvais leur faire ce que je voulais dans cet endroit… La grande majorité ignorait qui j’étais lorsque j’allais leur rendre visite dans leur salle d’isolement. Et ils ne me voyaient pas. Extase absolu!

Je sortis finalement ma matraque. Hmm… J’aimais la texture de ma matraque… Longue et lisse… Je devrais l’utiliser plus souvent…

-On va être gentil maintenant?

Je lachais un grognement, il pouvait bien me menacer avec le trou. Maintenant j'y était allé assez souvent pour ne plus être effrayée pas la seule pensée de cet endroit, restraint et noir ... J'avalais difficilement, n'ayant aucune envie d'y aller.

Peut-être qu'une fois dans ma vie je devrais fermer ma gueule et me coucher. Ils pouvaient bien tous aller ce faire voir! C'était ce que tout le monde attendait dans cette maudite prison, que je sois soumit.

Je ne me calmais pas. Je lui lançais un regard menaçant et je dis:

-Alors fout moi au trou connard ... Ça m'empechera de voir ta sale gueule plus longtemps.

Je déçidais de jouer celui qui n'avait pas peur du trou, peut-être que ça fonctionnerait mieux que de montrer ma peur. Je commençais à en avoir assez d'être enfermé là. Je ne me laisserais pas mettre au trou par cet enculé.

-Alors fout moi au trou connard ... Ça m'empechera de voir ta sale gueule plus longtemps.

Je souris, et sortit mon arme à feu. Un revolver dans une main, une matraque lisse et dure dans l’autre et je souriais. Ce prisonnier était un petit animal sauvage… J’aimais les animaux…

-Tu sais ce que je leur fais aux types dans la salle d’isolement?, murmurais-je d’une voix chaude. Tu veux le savoir? Ou tu préfère peut-être que je te le montres?

Je leva mon arme et la pointa contre la tête du prisonnier. Je ne voulais pas qu’il bouge, qu’il tente de s’enfuir ou de me frapper. Je voulais qu’il m’écoute, je voulait qu’il se laisse apprivoiser.

-Tu vois… Le trou… C’est un endroit noir… Humide… Chaud… Propice aux rapprochements… Après plusieurs jours, tu es complètement déboussolé… Et moi… Je suis là pour t’aider…

Je m’approcha de lui, pointant toujours mon arme contre lui. J’enfonça légèrement la matraque dans son ventre.

-Tu veux m’accompagner au trou?

Merde, je commençais à être excité là… Ce petit con m’excitait vraiment trop.

Je ne dis pas un mot, à chaque parole qui sortait de sa bouche je me sentais de plus en plus assommer.

-Je ne serais jamais assez déboussolé … Pour ça. Crois moi. Dis-je d’une voix basse mais clair.

Je n’arrivais pas à croire ce que j’entendais. Cet homme était vraiment perturbé. Et c’était un gardien en plus. J’aurais pu trouver cela normal de la part d’un prisonnier … Quoi que je n’aie pas rencontré un seul garde saint d’esprit.

Je ne fais pas un geste. Me voila encore sous l’emprise d’une arme. J’avais toujours l’impression d’être armé et j’agissais en conséquence. Pourtant, j’était bel et bien désarmé et je ne pouvais rien faire contre le gardien qui était plutôt bien équipé je dois dire. Un couteau dans la poche, une matraque et un fusil, même moi en tant que tueur je ne portais qu’une arme.

-Tu ne me feras rien … Car je te jure que je te ferais bien pire. Ajoutais-je d’un ton sec.

Jamais je ne laisserais quelqu’un me toucher de la sorte. Je préférais mourir que de me laisser faire. La douleur n’était rien à comparer ce que je ressentirais si cette pourriture me faisait ce qu’il disait.

Je le fixais sans broncher. Il lui faudrait bien plus qu’une arme et d’une matraque pour m’immobiliser assez pour me violer.

Je continua à sourire. Un sourire normal, joyeux. Contrastant à la perfection avec mon état d’esprit.

-Tu ne me feras rien … Car je te jure que je te ferais bien pire.

J’enfonça un peu plus la matraque dans son ventre avant de lui en donner un solide coup dans le visage et l’envoya au sol.

-Et que me feras-tu petite bête enragée? Comment crois-tu que tu pourrais réussir à me toucher? Toi…. Aussi jolie que tu puisses être petite créature, tu ne peux rien contre moi.

Je lui caressa la joue avec ma matraque, m’imaginant qu’elle était autre chose, qu’elle était une partie de mon anatomie qui avait vraiment envie de dire « bonjour » en ce moment.

Je rangea ma matraque et sortit mon couteau, mon joli bébé. Je l’accota sur le ventre de l’homme, et pointa sa tête avec mon revolver.

-Je vais te dire ce que je vais te faire… Tu pourras anticiper… Participer… Prendre ton pied!

Je fis glisser le couteau sur la chemise du prisonnier, faisant sauter quelques boutons.

-Je vais commencer par te laisser moisir une semaine au trou… Sans lumière, sans visite… Et je vais venir te voir… Tu seras un homme différent… Tu n’auras plus la force de me résister lorsque je vais te déshabiller… Lorsque je vais glisser mon couteau dans ta peau… Lorsque JE vais me glisser dans ta peau… Et tu ne diras rien… Tu vas me supplier te continuer… Et je continuerais… Pour toi…

Je le regarda dans les yeux, montant mon couteau vers sa gorge.

Je ne bougeais pas, mais je sentais la colère monter en moi comme l’eau sortait des geysers. Je me sentis rougir, pas d’excitation, jamais je ne serais excité par un monstre de ce genre, mais plutôt parce que j’étais tellement en colère que j’allais en devenir fou. Ne pas pouvoir agir en cet instant me laissais un goût amer dans la bouche, je n’avais qu’une seule envie, tuer cet homme.

-Tu prendras moins « ton pied » comme tu dis, lorsque je t’aurais arraché ce qui te sers de membre, sale pourriture! Dis-je d’un ton enragé.

Je lui crachais à la figure, j’étais totalement dégoûté, c’était extrême. Jamais je n’avais fais une rencontre du genre.

Je n’osais toujours pas bouger. Peut-être que je ne me laisserais pas violer, mais je n’étais pas suicidaire, et il semblait terriblement perturbé, il pourrait aussi bien me tuer d’un coup, et je n’étais pas de taille contre un fusil et un couteau.

Je le dévisageais froidement. Comment est-ce qu’un homme pouvait éprouver du plaisir de en faisant des choses de la sortes? Je ne comprenais pas, et je n’avais pas envi de lui demander. Je savais également qu’après une semaine au trou, j’aurais beaucoup de difficultés à me défendre convenablement. Mais il n’était pas obligé de le savoir …

Je me mis à rire en essuyant le crachat dans mon visage.

-Petite bête sauvage! Comme je les aime!

Je me releva, en pointant toujours mon arme vers lui.

-Lève-toi! Puisque tu souhaites tellement mettre en pratique notre petite discussion… Tu t’en vas directement au trou!

J’appréhendais déjà les événements des prochaines semaines. J’avais hâte. Je ne savais pas comment je pourrais contenir mon excitation aussi longtemps. Je devrai visiter les cellules de d’autres détenus. Il y avait beaucoup de jolies filles qui seraient probablement consentante à un peu d’action.

J’attendis que mon prisonnier se lève.

-Dépêche-toi!

Je lui lançais un regard méprisant et je me relevais finalement. Je ne savais plus quoi faire. Je ne voulais pas aller au trou ... Je ne voulais pas. Déja qu'un séjour était pénible, si je devais en plus avoir la crainte de le voir surgir à tout instant. Je me plaçais devant lui et je dis d'un ton neutre et sec:

-...Je ne veux pas aller au trou, je ne veux pas, et je n'irais pas.

Bon sang, il s'en fichait bien que je ne veuille pas y aller, et je n'étais pas en mesure de discuter! Mais que pouvais-je bien faire? Je n'allais pas me laisser faire sans tenter quoi que ce soit.

Je fronçais les sourcils, Ce mec semblait de plus en plus exité lorsque je me mettais en colere ... Ou lorsque je montrais une quelconque "vérilité" Je déçidais d'utiliser une autre tactique, elle me plaisait moin, mais si cet homme pouvait se désinteressé à moi.

-...Le trou m'effraye ... Je suis Claustrophobe ... Je ne tiendrais pas une semaine ... Je m'étais même forcé pour prendre une voix plus calme ... Ul voix qui ne m'allais vraiment pas selon moi. Mais j'avais hâte de voir sa réaction, peut-être qu'une soudaine faiblesse de ma part lui calmerait les ardeurs.

Hmmmm! Intéressant... Il sera encore plus docile... Lorsque j'irais lui rendre visite. Peut-être essayait-il de m'attendrit... Que c'est touchant! J'en suis presque ému.

-Tu m'encourages mon ami... Tu m'encourages...

Je m'approcha un peu de lui. Hmmm! Sentir la proximité du prisonnier, bien qu'il semblait enragé, augmentait considérablement mon niveau d'excitation. J'aimais être excité! J'aimais pouvoir me contrôler ou perdre mon contrôle... J'aimais me sentir sur le point de perdre mon contrôle... Mais ce n'était pas le moment.

-Ne me fais pas part de tes faiblesses aussi facilement... Laisse moi le plaisir de les découvrir au fil du temps...

Je vins pour dire autre chose, mais je fus interrompu par la cloche qui rappelait les prisonniers dans leurs cellules. Je pris une grande respiration, humant profondément l'odeur de l'homme, la mémorisant dans ma tête.

-Retourne dans ta cellule maintenant, murmurais-je après un moment. Ce n'est pas aujourd'hui le jour...

Je me recula en souriant. Mon niveau d'excitation diminuait. Non! Ce n'était pas le bon jour, se serait été trop facile. Non... Ce prisonnier... J'allais lui réserver une journée spéciale, une journée entière, une journée magique. Rien que pour lui!

Je le salua de la tête et partit dans la direction opposée à celle où il devrait techniquement partir, m'interrogeant. Serait-il assez stupide pour me suivre ou m'attaquer? Non... Il était intelligent. C'était pour cette raison que ce petit bâtard m'excitait autant.

Pour le moment, je devais faire mon travail. M'assurer que tous ces débiles de tueurs, de psychopathes, retournent calmement dans leurs cellules. Ensuite, j'irais me reposer... ou discuter avec mon compagnon de chambre...

J’écoutais ses paroles sans dire un seul mot. J’avais de la difficulté à me l’avouer, mais cet homme me faisait peur. Sa façon de me parler, de me toucher, de me regarder. Je n’avais jamais connu cela auparavant. Lorsqu’il partit, je me sentis rapidement soulagé. En plus de m’être épargné le trou, je m’étais épargnée une longue et dure bataille avec ce gardien qui semblait de force plutôt égale à la mienne.

Je respirais rapidement, j’aurais tellement aimé lui sauter dessus. Non plutôt lui tirer dessus. C’était plutôt mon style. Je tuais avec un fusil, un coup et c’était terminé. Je regrettais tellement mon arme, surtout dans un endroit aussi dangereux, et les personnes les plus à craindre n’étaient pas les prisonniers mais surtout les gardiens.

Je lâchais un juron et je donnais un coup dans le mur, ne pas pouvoir me défouler me rendait totalement fou, j’allais bientôt peter un cable et je buterais tout le monde! Je lançais un regard dans la direction où Steve était partit, je ne comptais évidement pas partir à sa suite.

Malgré le fait que ma soudaine fausse sérénité l’a peut-être calmé, même si j’en doutais fortement, j’étais déçu de lui avoir fait part de ma faiblesse. J’haussais les épaules. Il l’aurait sût tôt ou tard. Le docteur l’avait certainement inscrit dans mon dossier médical … Et les gardiens devaient y avoir accès en tout temps.

Je lâchais un grand soupir et je repartis vers ma cellule, où je me sentirais soudainement bien en sécurité.