Sadismus Jail
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 De l'air pour pas grand chose [Pv Jefferson]

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Carl Hyde
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Carl Hyde


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MessageSujet: De l'air pour pas grand chose [Pv Jefferson]   De l'air pour pas grand chose [Pv Jefferson] Icon_minitimeSam 15 Sep - 15:47

Je m’en voulais. Pour une raison que j’ignorais, je me sentais coupable de ce qui était arrivé à Clairval. Et maintenant, je devais indirectement me débarrasser d’elle. Il était évident pour moi que je ne le ferait pas. J’étais incapable de la frapper sans aucune raisons pour ensuite la livrée à Sacramento. Non, j’étais un tueur, c’était mon métier de tuer. Il était rare que j’avais tué des gens sans contrats. Clairval était un contrat, mais je ne pouvais pas me résoudre à le faire, même si c’était pour moi mon seul moyen de sortir de cette foutue prison.
Je marchais depuis des heures dans les couloirs de Sadismus. Sans but précis, ne faisant que remuer sombrement mes pensées. Je n’avais jamais été dans un tel impasse. Jamais une vie n’avait véritablement compté pour moi et je ne croyais pas que Clairval était importante à mes yeux, jusqu’à maintenant. Je ne l’aimais pas, mais je n’avais pas d’amis, elle était mon amie, même si ma venue en prison était en partie à cause d’elle. Mais je la comprend, j’aurais fais la même chose et je le savais.

Je sortis dans la cour, seul endroit qui me plaisait réellement. C’était tout aussi laid que l’intérieur, mais au moins je pouvais avoir cette sensation rare du vent sur ma figure. Et c’était une soirée venteuse, nous pouvions le dire. Bientôt je devrais retourner dans ma cellule. Je n’en n’avais pas envi. C’était tellement bon pour une fois d’être seul, et à l’extérieur. Il y avait également longtemps que je n’avais pas été dans un bon état. Mes dernière visites en isolement c’était déroulés avec de la compagnie, dans ces cas là je deviens un peu moins fou.

-Je donnerais mon âme pour une cigarette. Dis-je d’une voix basse, esquissant un mince sourire.

Oui, dieu que j’aimerais fumer en ce moment. Je n’avais jamais fumé beaucoup mais j’aimais bien le faire parfois. En deux ans je n’étais parvenu qu’à fumer une seule fois. C’était bien peu. Eddy détestait lorsque je fumais. J’haussais les sourcils. J’aimerais bien mieux la revoir que de fumer, c’était clair. Mais si je voulais sortir je devais tuer Clairval.

Je me passais une main lasse dans la figure. Je devrais parler avec Yuuri. Mais il ne voudrait pas parler avec moi, c’était évident. Soit il ne me croirait pas, ou il irait tout raconter à Sacramento. Je finirais par être tué. Je n’avais pas survécu jusqu’à maintenant pour être bêtement tué par mon associé. Non, mais Benny était près à tout, et même si je l’avais également dit, ce n’était pas mon cas, je n’étais pas assez cruel pour tuer Clairval.

C’est alors qu’un bruit me sort de mes pensées. Je lève la tête et je vois quelqu’un. Je ne l’avais encore jamais vu auparavant. Mais c’est normal, nous sommes beaucoup dans cette prison. Pourtant j’ai une bonne mémoire des visages, et lorsque je rencontre quelqu’un, même sans lui parler je parviens à m’en souvenir. Ce n’est pas le cas de cet homme. Je ne sais pas ce qui me prend. Une pulsion j’imagine. Je suis con et impulsif. Je dois avoir envi de me battre j’imagine, j’ai toujours envi de me battre de toute façon. Non, pour l’instant j’ai surtout envi d’oublier ce à quoi je pense. Je suis comme ça, je préfère défoncer la gueule de quelqu’un plutôt que de me poser des question.

Je m’approche lentement de lui et sans prévenir je lui balance mon poing sur la gueule. Pourquoi? Je ne le sais pas moi même. Je pleins presque le mec, il ne m’a rien fait. Je le fixe sans rien dire, ça na pas du faire du bien en fait. Non, sûrement pas. Mais je ne vais pas m’excuser, car ça impliquerais de donner des explications sur ce geste idiot et je n’en n’ai pas. Je ne fais que chercher une bagarre inutile, voilà tout.

-Mauvais endroit au mauvais moment. Ça s’applique pour toi, je dirais. Dis-je d’une voix neutre.

Je recule un peu. Je ne me prépare pas à le frapper une deuxième fois et je ne fais pas mine de vouloir me protéger. Peut-être qu’un bon coup sur la mâchoire me ferais un bien fou, qui sait. Pas que je veux me faire défoncer, mais j’ai l’impression de m’être un peu perdu dans ce à quoi je pensais. Ce mec ne semble pas bien fort, je ne dois pas sous-estimer mais je sais que je le fais tout de même. Je le fixe et j’attend. Sa réaction ou je ne sais quoi. Je ne sais pas ce que je veux, ce n’est pourtant pas compliquer. Je n’en sais rien.

[Faudra juste trouver le moyen de rétablir la situation pour qu'elle devienne amicale ... XD Désolé ... ]
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MessageSujet: Re: De l'air pour pas grand chose [Pv Jefferson]   De l'air pour pas grand chose [Pv Jefferson] Icon_minitimeLun 5 Nov - 17:31

(sorry pour le retard... ^^')

Cette prison m’étouffe. Les murs semblent se renfermer sur ma fabuleuse personne à tous les instants, des chaînes cliquetantes me relient fermement à mon lit de prisonnier; elles m’obligent à me cloîtrer, à me fondre dans la pierre, à disparaître. J’en ai marre ! J’en ai assez de me confiner dans une cellule sombre, froide et animée par des individus ignobles. Le grand Jefferson se retrouve coincé avec des analphabètes, des rustres, des hommes au CI inférieur à la moyenne qui ne font que jacasser et marmonner. Il est impossible d’avoir une conversation philosophique dans cet endroit ! Le seul attrait intéressant est la présence de ma sœur.

Un sourire étire mes lèvres, mon visage adopte un air de pur triomphe. Ma sœur. Oui, elle est ici. Mon attention pivote longuement vers l’établissement austère et glisse en direction du bureau de Maybeth. Une brise fraîche balaie mes cheveux, caresse avec une tendresse délicieuse ma peau polie et s’engouffre dans mes vêtements. Les mains dans les poches, la mine songeuse, fixant avec intensité la fenêtre par laquelle je la distingue, je réfléchis. Elle est loin. Un peu trop loin. J’aimerais qu’elle soit ici, dans la cour. J’aimerais tant déposer mes mains sur son corps tremblant, humer la peur dans son parfum subtil, goûter sa bouche, sa peau, ses secrets. J’aimerais la boire, la dévorer, me nourrir d’elle. J’aimerais lui extirper maints soupirs et gémissements; je veux entendre ses râles séduisants comme s’ils devenaient la plus douce harmonie que je puisse percevoir; je veux la sentir, je veux l’avoir… Je mords ma lèvre inférieure en songeant à notre dernière nuit ensemble, dans sa chambre, dans le noir.

Sa façon de se mouvoir sous moi, de répondre à mes assauts et à mes tendresses, à mes baisers et à mes désirs. Tu dis me détester pour ce que je te fais, ma douce, mais tu n’oses t’avouer à quel point tu peux aimer les moments où je te chevauche, où je te mets sur moi et t’impose de vigoureux mouvements. Je vois ton corps nu se dessiner. Tes seins ronds et blancs sont d’une beauté sublime; je les mordille, je les savoure, je les effleure. Son v…

AÏE !!!!

Avant que je ne reprenne conscience, je chancelle dangereusement manquant même de m’effondrer sur le sol devant un … abruti qui vient de me… frapper ??? Moi ?? Frapper Jefferson Greene ?? Non mais ça ne va pas la tête ??!! Comment oses-tu lever la main sur moi espèce de vieille mule ! Attends que je …

-Mauvais endroit au mauvais moment. Ça s’applique pour toi, dit-il.

-Je dirai plutôt que ça s’applique pour toi, mon grand, j’avoue d’une voix glaciale.

On ne frappe pas Jefferson. Tu vas t’en rendre compte d’ici peu. Autrefois, Maybe m’envoyait ses maigres poings en guise de défense, en guise de désespoir plutôt. Pour la corriger, le gentilhomme que je suis lui déchirait ses vêtements, l’agrippait bien solidement et… Oh … Belle image… Je lance un coup d’œil en direction de son bureau. Elle n’est plus là.

-Tu te crois peut-être pour le roi de cette prison qui a tous les privilèges, mais je vais te détromper.

Mes mains se tendent vers lui, je lui souris et ensuite, je retrousse les manches de ma chemise. Il ne faut en aucun cas que je me salisse : le seul sang que je tolère est celui de ma très chère sœur.

-Mais dis-moi, limace, avant que je ne t’administre un châtiment, pourquoi m’as-tu frappé ?
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