Un peu de douceur dans ce monde de... [pv Ingrid]

Me revoilà ! Je me suis dis qu'avec les yeux de biches de ton personnage, Seed ne pouvait pas faire autrement que de forcer le destin. Il fallait bien que ça arrive...

Il va changer la couche de la petite Ingrid ! ahah ^^ ami du glam', bonsoir]




J'avais protégé de mon courage une pauvre demoiselle sans défense. J'avais surtout eut de la chance. Un maton était intervenu juste après que je me sois retrouvé en face du réfectoire. Le mec se souviendrait de moi, pour sûr. Je ne m'étais pas fait un ami sur ce coup là, je vais devoir faire attention à partir de maintenant. Alors, que je réfléchissais à cela, mon regard tombe sur celui d'Ingrid qui m'offre un "merci" retentissant d'amour et d'envie (1).

J'avais donc opté pour la solution cellule. Elle semblait avoir besoin de tranquillité et puis, avec toutes ces émotions, cela semblait quelque chose de normal. Je prie intérieurement qu'il n'y ait personne dans ma cellule. Des compagnons d'infortune qui n'avait d'ailleurs pas encore montré leur tête. Je n'y avais pas encore réfléchis... peut-être que je me retrouverais avec de vrais psychopathes... Je sourie. Ou avec de belles nymphomanes sadomasochistes (on pouvait toujours rêver) !

J'ouvre la porte de ma cellule, et passe le pas de la porte avant Ingrid, en gentleman que je suis (3). J'invite ma jeune amie à entrer et à s'installer sur ma couche. Je reste debout et lui propose des rafraîchissements : "Tu veux que j'aille te chercher un verre d'eau ? Dans le bar branchouille de notre fabuleuse chambre !" Je rigole en montrant le lavabo qui trône au milieu du mur du fond de la cellule.
Cela ressemble nettement plus à un clapier qu'à une chambre somme toute normale. Je lui fais une révérence, un clin d'oeil. Il faut qu'elle se change les idées... et même si elle va oublier toute l'histoire dans cinq minutes. "Alors, mon palace sied à votre magnificence ?" finis-je avec un sourire narquois des plus agréables.

Elle accepte de bon coeur et joue le jeu. Elle est amusante cette petite, elle me fait rire. Je lui remplie un verre avec ce que je trouve. Bien sûr, je lave le verre... on ne sait pas où il a pu trainer dans cet endroit.
"il faudrait juste une ouverture dans ce mur pour laisser entrer la lumière...et là il faudrait peut-être une guirlande pour donner une ambiance plus chaleureuse, conviviable, voir romantique... mais tu es sur la bonne voie ! continue comme ça !"
Je lui tends le verre et ris de bon coeur à sa tirade : "Romantique ? Rien que ça ?" lui lance-je avec amusement.

Elle a l'esprit délié et sait profiter de ce qui l'entoure. Ne pas avoir un regard noir, acide et désespéré sur le monde, c'est peut-être ça qui l'a sauve... C'est quand elle se figea que j'ai sursauté. Cela ne dure que quelques secondes, presque rien parce qu'elle me sourie à présent. Mais quelque chose avait fraquassé sa tête. Compatissant, je lui prends la main, la fait s'assoir sur mon lit et me mets à côté.
"Tu vas bien ? Tu me semblais bizarre, il y a un instant ?" dis-je d'un ton compatissant. Sa mémoire qui lui joue un tour ?

Je sens sa main dans la mienne. J'ai oublié de la lacher...






[Très court, excuse moi. Je n'ai pas trop le temps donc, je débloque simplement la situation. Promis, je m'applique pour la suite]

"oh ce n'est rien... je me demandais juste si j'avais un endroit comme toi... mais ce n'est pas important." Ingrid paraissait étrange par moment. Des flashs de lucidité qui arrivent à me mettre mal à l'aise. Et c'est tout de même assez rare pour que cela soit notifié.
Un chez moi. Je n'ai plus de chez moi, ou peut-être fait-elle référence à ce quart de cellule sur lequel nous reposons tous deux nos popotins.
Je la regarde avec amusement, elle semble tout de même perdu dans ce monde, et j'ai du mal à l'imaginer avec un chez elle. Je dois l'admettre, je suis salaud, mais cette pauvre fille, à moins qu'elle ne tombe sur LE mec adorable et qui saura l'aider pendant toute sa vie, elle ne trouvera jamais la vie sereine et belle dont elle rêve.
Oui, je suis peut-être salaud, mais je suis réaliste. Une nana comme ça, les mecs s'en lassent, c'est clair. Et pourtant ! Ils sont les premiers à fuir les relations où il faut construire quelque chose. Avec elle, la construction était soit inexistante, soit elle devait être encore plus importante. Bref, rien de bien excitant pour un représentant du genre humain.

Cette petite patte qui se resserre et compresse un peu plus ma main, elle me fait penser une fois de plus à sa malchance. Je ne sais pas ce qu'elle a dans la tête, mais elle me fait un peu pitié cette pauvre fille. Cette petite patte qui serre ma main comme si elle représentait quelque chose de beau et de sur dans ce monde qui ne la comprenait pas. *Mais moi non plus, Ingrid. Moi non plus, je ne te comprends pas*, pense-je pour moi-même. *Douce enfant qui rêve d'un prince charmant, d'un coup de foudre, d'une complicité à toute épreuve après une heure de papotage. Tu es encore dans une bulle de rêve et d'enfance, ma chère enfant.*
Pendant que je pense à ça, je me tourne vers elle et l'enlace pour lui faire un câlin. Je ne sais pas pourquoi. Mais un simple câlin qui se veut aimable. Pas aimant, mais aimable. Je veux lui prodiguer un peu de soutien moral et comment le montrer autrement que comme si elle était ma fille ? Bien sûr, moi à quarante piges, séduisant et célibataire, j'enlaçais une jeunette de vingt ans... ça portait à confusion et pas même elle ne peut savoir ce qui me trotte dans la tête.
Comment le prendra-t-elle... ?

"ça... ça va ?" me dit-elle. Elle ne comprenait pas. Je la relache et la regarde. Elle est rouge comme une pivoine. De la même couleur que ses cheveux. C'est assez amusant, même si je ne lui montre pas. Je ne veux pas la mettre plus mal à l'aise.

Je lui souris : "Oui, ça va très bien. Je... Désolé pour ça", dis-je en faisant un signe qui devait représenter l'instant qui venait de passer, le câlin. "Je n'aurais pas dû." Je me relève et lui tourne le dos. Ou plutôt, je fais face à la petite ouverture dans le mur. Je joue bien, elle devrait y croire. Qu'est-ce que je m'amuse.
Je me reprends. Ce n'est pas pour moi que je fais ça, j'essaye de la divertir et de lui changer les idées.
"J'essaye simplement de t'aider..." dis-je. Je lui tourne toujours le dos. Pas grand chose d'autre à faire, pas d'idée sur comment faire évoluer la chose. Qu'est-ce qu'elle aurait envie de faire. Elle oublie tout de toute façon... c'est difficile de lui présenter quoique ce soit. Difficile de construire...

Alors, j'attends... de dos...





[maigre... :s *s'excuse*]