C'est repartit pour un tour ...

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Je regardais par la fenêtre grillagée du fourgon, somnolant à moitié les mains menottées. Une secousse me projeta contre le garde qui étais à ma droite, il ne bougea pas d'un pouce et je me redressais tant bien que mal sans un mot. Je croisais le regard du gardien en face de moi, je pouvais y lire de la pitié mais surtout de la compassion, c'est seulement grâce à ce regard que j'avais réussit à chasser la peur qui m'habitait, que je n'avais fondu en larme que deux fois tout au long du voyage et que je n'avais pas essayé une quinzaine de tentatives de fuite sans aucun espoir de réussite. A chaque fois que j'allais commettre une faut se regard presque bienveillant me remettait dans le droit chemin, il me rassurait et vent de raison chassait mes pensées folles. C'est grâce à lui que je me retrouvais seulement avec un oeil au beurre noir, le haut de mon ancien uniforme déchiré et un énorme bleu au ventre. J'étais dans cette état depuis New-York ... parce qu'après m'être retrouvé dans la cours de mon ancienne prison avec seulement des menottes et que j'avais vu le fourgon qui m'emmènerais à l'aéroport j'avais paniqué et j'avais tenté de fuir en courant vers la porte de sortie de la prison. Evidemment j'avais été rattrappé en deux temps trois mouvement et roué de coups. Puis on ma poussé sans ménagement dans le fourgon et là je l'ai vu :LUI. Ce fameux gardien, je le reconnu immédiatement il faisait partie de ceux qui m'avaient amené un an et demi plus tôt en prison. Il n'avait pas tellement changé, son regard était simplement un peu plus fatigué, un peu plus triste. A ce moment là je me suis demandé si il me reconnaissait et si moi j'avais changé. Mais quand je surpris son regard je compris immédiatement : il m'avait reconnu et oui j'avais énormément changé. Ce fut seulement à ce moment que je compris combien la prison m'avait détruit : j'ai pâle, cadavrédique, beaucoup plus mince qu'avant, mes yeux étaient cerclés de cernes sombres et mon uniforme déchiré laissait voir mes bras couvert de sang séché. Et dire que tout ça c'était parce que je n'avais passé qu'un an et demi dans une prison dite normale alors passer le reste de sa vie à Sadismus ... comment serait-il dans deux ans ?

J'avais eu tout le loisir de penser à mon futur durant le trajet de New-York jusqu'à Sadismus, au début j'essayais d'apercevoir le plus de paysage possible et de l'enregistrer dans ma tête pour ne rien oublier mais très vite la fatigue pris le dessus et je passais les toris-quart de mon temps à somnoler en essayant de chasser cette boule qui grandissait dans mon ventre.

Soudain la fourgonnette ralentit, les gardiens se consultèrent du regard; ùoi qui pensait que c'était un simple feu rouge je compris vite que je m'étais trompé on était arrivé ... déjà ! La boule de stress m'envahit entièrement montant jusque dans ma gorge je ne pouvait plus prononcer une seule parole. Mon (ange)gardien me fit signe de me lever en soupirant puis dit d'une voix grave :

-Aller courage petit ! C'est le moment de montrer que tu es un homme !

Un homme rien que ça ... je le suivait les jambes flageollantes et j'attendis à côté de lui quand il sonna à la porte. Ma respiration se fit de plus en plus saccadée et je sentait les larmes me venir aux yeux : je ne voulais pas entrer là ... je ne voulais pas passer le reste de ma vie en enfer !

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J'étais ici depuis 24h. Je me sentais bizard au début, mais je m'habituais peu à peu à cet environnement étrange. J'étais jusqu'ici resté dans ma chambre, j'avais le droit à 24h d'adaptation avant de commencer à bosser. Aussi, je n'avais encore croisé aucun détenu, mais je les savais autour de moi... Allongé sur mon lit, le regard dans le vide... Je savais qu'ils étaient là, dans le même bâtiment que moi... Il y avait des drogués, des tueurs de grands mères... Mais ca je m'en fichais pas mal... Non... Mais il y avait aussi des pédophiles, et des tueurs d'enfants... Et moi, j'avais maintenant le pouvoir de leur faire payer... C'était la seule pensée qui arrivait à afficher sur mon visage un mince sourire.

Je me reveillais soudain, mon reveil indiuait 16h. J'avais dormis... Toute la journée ? Houla ! J'espèrais seulement que mes supérieurs ne le remarqueraient pas... Je me levais rapidement, et je commencais à vider frénétiquement mon sac, où j'avais rangé mon emploie du temps de première journée de travail.
Je le balayais rapidement du regard. Surveillance du refectoire à l'heure du déjeuner... C'était raté... 16h15, prise en charge de l'arrivée d'un nouveau détenu... Je regarde à nouveau mon reveil. 16h08. Je saute de la chaise ou j'étais assis, et j'enfile tant bien que mal mes chaussures, et ma chemise que j'avais enlevé pour dormir. Je commence alors à courire dans les couloirs, il faut déja que je retrouve l'entrée principale...

Je finis enfin par la trouver, juste à temps. Je sors, et je vois un petit groupe. Je jète un regard noir à la personne qui semble être le détenu, puis, je signe tout les papiers necessaires, écoutant quelques recommendations. Je hauche de la tête, et vois sur moi un regard étrange... Je ne comprend pas, et vais vers le prisonnier.

-Yué... Suis moi, je t'emmène à ta cellule...

Mon ton est autoritaire, c'est la première fois pour moi... Je ne suis pas sur de moi, mais je veux me donner un air proffessionnel. Je sens un vent frais, et jète un regard sur mon torse. Je comprend maintenant pourquoi ces regards de travers... Ma chemise n'est pas boutonnée, je n'y ai dans la précipitation pas pensé... Pour le proffessionnalisme, je repasserais un autre jour...

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Le temps qui s'écoula jusqu'à l'ouverture de cette maudite porte me sembla une éternité dont je savourais chaque seconde : c'était mes derniers instants hors de ses murs et j'en avais conscience ... terriblement conscience ! Puis la porte s'ouvrit, je pris une grande inspiration en fermant les yeux et comme par miracle les battements de mon coeur se calmèrent sensiblement. J'essayais d'être le plus calme et le plus sûr de moi possible : il fallait donner une bonne image de moi dès mon arrivée dans la prison. Mais je ne put retenir un hoquet de surprise en voyant celui qui devait m'accueillir arriver l'air pas très frais et surtout ... la chemise largement ouverte ! Je me demandais un instant ou est-ce que j'étais tombé, est-ce que mes gardes ne s'étaient pas trompés d'endroit ? Mais apparement non ... c'est bien ici que j'étais attendu. Je ne pu évidemment m'empêcher de le dévisager avec énormément d'insistance puis quand il s'adressa à moi j'eu le plus grand mal à retenir un sourire : son ton était si faux et forcé, il n'y avait pas 36 solutions ce gardien était presque aussi nouveau ici que moi !
Cela eu pour effet de finir de me rassurer, enfin autant que je pouvais l'être, je n'oubliais pas qu'évidemment les autres gardes ne seraient pas du même acabit. J'hoche donc la tête sans rien dire mais en arborant un sourire légèrement moqueur ... si je pouvais avoir un minimum d'autorité avec lui ça serait toujours ça de gagné. Mais je n'y comptais pas tellement. Je commençait donc à le suivre et m'aperçu de quelques chose ... plus le temps passait plus je redevenais froid et insensible comme j'étais ces derniers temps en prison. Cette carapace qui avait fondu en un instant quand j'étais sortit de prison reprenais peu à peu le dessus à l'approche d'un environnement aussi semblable à mon ancienne prison.

J'avais refoulé mes larmes et je devenais un peu plus sûr de moi. J'osais alors demander plus pour la forme qu'autre chose :

-Excusez moi mais ... on est combien par cellule ?

De deux choses d'une soit il ne me répond pas ou il me fracasse le crane en me disant qu'il vaudrais mieux pour moi que je me la ferme et alors ben ... je me la fermerais peut-être. Soit il me répond et alors là peut-être ...peut-être oui ... il se pourrait qu'il m'aide plus tard ... Mais j'ai interêt à jouer finement.

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Sentant sur moi un regard amusé, je lance à nouveau un regard noir à cet homme, en boutonnant ma chemise assez rapidement. Je replace alors quelques mèches de mes cheveux noirs, qui étaient venus se placer devant mes yeux fin, et je remets mes lunettes en place. Voila, je n'ai plus l'air de sortir du lit maintenant, même si c'est quand même le cas... De toutes facons... Pourquoi je m'embète à me soucier de l'avis de... "ça" ? S'il est là, c'est que lui aussi a commit on ne sait trop quels crimes impardonnables ! C'est plutôt à lui d'avoir honte que diable ! Mon allure est maintenant sure, et mon regard se fait de plus en plus maiprisant par rapport à cet homme...

Attrapant le détenu à l'aide des menottes qu'il porte, je commence un pas assez ennergique, en direction de sa cellule. Les portes se referment doucement, c'était la dernière fois pour lui qu'il voyait le paysage en dehors de ce lieu. Rien qu'a cause de ce regard qu'il a eu sur moi tout à l'heure, un sourire amusé se dessine sur mes lèvres, bien fait tiens ! (nananère...).

-Je n'en sais rien...

Dis je d'un ton absent. A vrai dire, je ne savais même pas si j'avais moi même un cmpagnon de chambre, je le supposais, puisque qu'il y avait dans ma chambre deux lits, mais en tout cas, je n'avais pas vu un cheveux de l'homme ou de la femme avec qui j'allais partager mon nouveau lieu de vie.
J'accélère le pas, essayant de me rappeller au fur et à mesure de ma marche d'où se situent les cellules. Je les appercois alors, avec un discret soupire de soulagement, c'est déja ca... Je me dirrige vers celle qui sera maintenant la sienne, à cette heure, elle est ouverte, et je l'y traine à ma suite.

-C'est ici... si t'as des questions... pose les à quelqu'un d'autre.

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Tout en le suivant j'ai tout le le loisir de l'observer, bon ce que je remarque tout d'abord c'est ... qu'il est immense ! Enfin par rapport à moi tout le monde est grand mais là ... il doit bien faire 20 centimètres de plus que moi ! Et comme il marche vite moi derrière je suis obligé de trottiner. J'ai horreur de ça on dirait un petit chien qui suis son maître ... pour l'arrivée avec l'air dur et cruel c'est raté ! Je l'écoute me répondre, mon sourire s'agrandit imperceptiblement : il m'a répondu et pour moi quand quelqu'un me répond c'est qu'il est d'accord pour discuter avec moi ... que sa réponse m'annonce le contraire ou non. Il me fait bien rire ce grand gaillard, cette façon dont il m'a fusillé du regard et la vitesse avec laquelle il s'est arrangé ... il me serait presque sympathique si il n'était pas un gardien et si je n'étais pas un prisonnier, enfin surtout si nous n'étions pas dans cette maudite prison ... en bref nous aurions pu devenir amis au pays de Candy ! Puis nous longeons un couloir empli de cellule je comprend que nous n'allons pas tarder à arriver ... il serait peut-être temps que je continue la discution sinon il faudras que j'attende longtemps avant de pouvoir lui adresser à nouveau la parole ... et puis j'aimerais bien savoir jusqu'où il est capable de jouer le rôle du "méchant gardien". Mais je continue à me poser des questions sur lui ... est-ce qu'il est du genre à avoir peur des détenus et passer sa journée enfermé dans sa chambre ou alors est-ce qu'il préfère les tabasser à mort ? A moins qu'il ne fasse partie de ces vicieux qui se tapent plusieurs détenus plus ou moins conscentants dans la journée ... Tiens ça serait drôle si lui faisait partie de la dernière sorte ! Mais vu ça tête de méchant je n'osais pas trop y croire. Pourtant cela aurait facilité mes petits trafics ... ben faudrais que je trouve quelqu'un d'autre c'est tout ... Oui mais c'est vrai que j'avais toujours eu un petit faible pour les grands musclés ... Oui je suis du genre passif et alors ? Quand on est tolard vaut mieux de toute façon ...
Bref tout à mes pensées je ne m'aperçut pas que mon cher gardien s'était arrêté et donc je fonçai littéralement sur lui. Pris par surprise je ne pu rien faire d'autre que de m'étaler par terre, je sentit les menottes me cisailler mes poignets, je restais quelques temps étourdis à genoux par terre juste derrière le gardien essayant de reprend mes esprits. Et puis tout à coup j'eu une vision ... la vison du paysage juste derrière ces immenses murs ... ça y'est c'était finit j'étais bien enfermé à jamais dans ce lieu ... finie ma vie l'était aussi maintenant ... enfin ma vie en temps qu'être humain maintenant je n'étais plus qu'un sale délinquant qui croupis en prison grâce à au bon travail de la justice dans ce bas monde. Mon regard ce fit plus dur, mais aucune larme ne vint ... j'étais redevenu complètement le tollard que j'avais été pendant un an.

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Il restait silencieux, c'était tant mieux. Je n'étais pas encore vraiment habitué à mon nouveau "rôle", et je ne voulais pas passer pour un clown de service, ne sachant rien faire en ces lieux. Aussi, je gardais moi aussi le silence, jusqu'a ce que nous arrivions dans la cellule bien sur... D'ailleurs, je la regardais un peu mieux... Les gens d'ici étaient trop généreux, cet endroit était luxieux, enfin... Après ce que je m'étais offert pendant quelques années, il l'était. Et puis finalement... 3 repas par jours, ménage fait, etc... Que les détenus ne viennent pas trop se pleindre en fin de compte ! Il faut dire que je ne savais pas encore jusqu'ou en ces lieux la violence était capable d'aller envers ces gens... J'avais en moi une partie qui ne demandait qu'a prendre le premier captif venu, et de me vanger sur lui, même s'il n'avait aucun rapport avec ce qui m'était arrivé, mais l'autre partie, la par d'humanité qu'il me restait, savait bien qu'en plus d'être idiot, c'était innutil... Les personnes à qui je voulais faire cela étaient soient mortes, soit en caval, alors à quoi bon... Je soupirais, quand je fut interrompu dans mes pensées par Kira qui m'avait foncé dedans, me percutant dans le dos, ce qui me coupa la respiration pendant quelques secondes.

Je me donnais un bref coup de poing sur le torse, pour reprendre mon souffle, puis, je me retournais, vers lui qui était au sol. A cause de la surprise, j'avais laché les menottes, mais dans un délais de quelques secondes tout de même, ce qui semblait lui avoir fait mal. Mon premier réflexe fut de vouloir l'aider, aussi, je m'apprétais à me baisser quand je m'arretais soudainement.

Mais qu'étais je en train de faire ? J'étais ici pour me vanger de gens comme lui, je n'allais quand même pas l'aider : Je secouais lentement la tête, pour reprendre mes esprit, et je le regardais à nouveau. Je n'arrivais pas à par exemple lui envoyer un coup de pied, alors qu'il était à terre, comme j'avais voulu le faire à n'importe quel détenu avant d'arriver... Je voyais qu'en fait, ce n'était pas si simple une fois qu'on "était dedans". Je ne fit que lacher un petit grognement, avant de lui dire :

-Fais plus attention que ca...

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Quand il se retourna je m'apprêtais à encaisser un coup mais rien ne vint. Etonné je redressais la tête et tout ce que je vis c'est que mon gardien ce contenta de me mettre en garde. Enfin mettre en garde était un bien grand mot ... je n'arrivais à déceler aucune trace de menace ni dans sa voix ni dans son attitude. Ce type paraissait blanc comme neige, même si dans son regard j'avais cru comprendre qu'il ne m'aimait pas il ne semblait pas enclin à utiliser les droits plus que laxistes qu'il possédait. Evidemment je n'avais pas remarqué le geste avorté qu'il avait fait dans ma direction pour m'aider sinon je crois bien que j'aurais éclaté de rire.
Je m'ébrouais donc et murmurais un :

- Désolé ...

Qui semblait un peu rêveur. Puis je me redressais, tant bien que mal puisque mes mains étaient toujours attachées. Je voulus me passer la main dans mes cheveux mais évidemment j'arrêtais mon geste à mi-chemin en voyant les menottes accrochées à mes poignets ... je ne pouvais pas non plus me gratter mon bras, ce qui pourtant en période de stress avait le dont de me soulager. Bref c'était la poisse ces menottes ! Pourtant je m'abstins de toute remarque à leur sujet. Obligé de lever la tête je tentais tant bien que mal de le regarder dans les yeux, à travers les mèches de cheveux et les lunettes. Je ne pu m'empêcher de m'exclamer d'ailleurs plus pour moi même que pour mon gardien

- Mais qu'est-ce que tu fou ici toi ?

Plus je l'observais moins je comprenais : quel motif avait donc bien pu motiver un homme tel que lui à être gardien dans la prison ou se trouvaient les pires délinquants au monde ou presque ? Il ne semblait pas pervers et puis si il avait été du genre bourrin je serais déjà plié en deux au milieu d'une marre de sang. Bref cet homme ressemblait de plus en plus à un Bisounours perdu dans "massacre à la tronçonneuse" dans mon esprit.

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[un bisounours Oo ?]

Perdu dans mes pensées, j'ai complètement oublié de lui enlever ses menottes. J'ai été rappellé à l'ordre en le voyant tenter de faire un mouvement, qu'il du finalement arrêté, il semblait gêné par les menottes. Faisant un petit sursaut, je commence à fouiller dans ma poche, pour chercher mon trousseau de clés. Je prend alors celle qui servaient à ouvrire toutes les menottes... Oui mais... Toutes les menottes de cette prison, pas celle venant d'une autre prison, et surtout pas d'un pays étranger. Je lachais un juron, avant de ranger les clés dans ma poche, cherchant autour de moi, comme si la solution allait me tomber dessus... Ce qui n'était bien sur pas le cas. Le silence s'installa quelques instants...

Il fut rompu quand je m'éclaircit la voix, en sortant de ma poche un trombonne, c'était celui qui reliait la copie de mon dossier d'embauche. Je commence alors à le tordre, puis, je me réattaque aux menottes, pendant quelques minutes, lachant un "merde" par ci par là, puis, enfin, un petit "clic" se fait entendre, et je libère la première main du détenu. J'en fais ensuite de même pour la seconde, et je me redresse ensuite. Je place mes mains sur le bas de mon dos, basculant doucement en arrière, jusqu'a ce qu'il craque. J'étais resté bien 10mn baissé, et beaucoup baissé, vu la différence de taille entre lui et moi, aussi, cela ne me faisait pas de mal de me faire craquer quelques vertèbres.

Je n'étais pas vraiment fièr de ce que je viens de faire... Car on peut se demander ou j'avais appris à faire cela... Mais encore une fois, je me rappellais à l'ordre, en me disant que l'avi d'un homme comme lui ne devrait pas être important à mes yeux.
Je n'avais toujours pas répondu à la question qu'il m'avait posé, j'étais resté silencieux. Rangeant le bout de métal dans ma poche, je finis par lacher d'un air absent :

-Parce que...

Je le regardais ensuite, et j'essayais d'évaluer son âge. Il avait l'air encore jeune, 20 ans peut être, même pas... D'après ce que j'avais entendu dire, cette prison était peuplée de gamins en tout genres... Il n'y avait presque personne qui ai passé le cap des 25 ans... Il faut croire que la délinquence juvénil prennait de plus en plus d'importance... Et qu'elle était de plus en plus punnissable de châtiments sévères, comme passer sa vie dans cette prison par exemple.

-Au moins... Je ne suis pas ici pour ce que j'ai fais, moi.

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[ben quoi c'est mignon un bisounours !]

Je le vit fouiller dans ses poches, je ne compris pas immédiatement ce qu'il cherchait puis soudain je me dit qu'il cherchait peut-être une matraque pour me frapper. Oui ça devait être ça, j'étais allé trop loin et maintenant il allais me fracasser le crâne pour me punir, et pour ça il avait besoin de sa matraque qu'il avait mise dans sa poche ... Dans sa poche ? 0__o je me rendis compte qu'une matraque ne rentrera jamais dans une poche quelque chose clochait. La réponse ne se fit pas attendre puisqu'il sortit un trousseau de clefs de sa fameuse poche. Alors il allait tout simplement me détacher alors que je lui avait gravement manqué de respect (en tout cas si j'avais été gardien j'aurais considéré ça comme un manquement grave au respect qu'il m'étais dû ...). Bizzarement ses clefs ne marchaient pas, je n'ai pas non plus saisit immédiatement pourquoi. Puis je me rappelais que les menottes m'avaient étés mises dans ma prison de New-York peut-être n'utilisaient ils pas les mêmes menottes ici ? Je fut alors pris d'un léger accès de stress, je n'allais tout de même pas grader les mains attachées toute ma vie ? Déjà que passer le restant de mes jours derrière les barreaux ne m'enchantait guère mais si en plus je devait me trimballer ces fichues menottes ... j'étais bon pour le suicide !
Je regardais donc mon [ange] gardien avec des yeux suppliants (oui celui-ci j'avais décidé de l'appeler comme ça non pas parce qu'il m'avais évité certains désagrément mais juste en l'espoir que cette appellation fasse qu'il trouve une solution au plus vite ... superstition quand tu nous tiens ... Quand il sortit un trombone je poussait un soupir de soulagement puis attendit patiemment, sans un mot, presque timidement qu'il arrive enfin à me libérer. Lorsque ce fut enfin le cas, il s'étira longuement moi je me contentait de me masser délicatement les poignets et de faire jouer mes mains et mes doigts qui avaient étés attachés depuis si longtemps !
Ce gars me plaisait de plus en plus ! Quand il amorça une réponse il se mit à me dévisager je tentais tant bien que mal de rester le plus neutre possible, et puis avec un brin de rebelle-attitude dans le regard cela aurait été parfait ... si je n'avais pas détourné le regard au bout de deux secondes déstabilisé au plus haut point. Je ne supportait pas que l'on m'observe ainsi. Par contre la fin de sa réponse eu le don de me faire sortir de mes gongs, je le lançait un regard noir.
Je n'avais qu'une envie lui sauter dessus et lui écraser sa sale face à coups de poings jusqu'à ce qu'il meurt dans d'atroces souffrances ... manque de pot il faisait 20 centimètres de plus que moi et il était gardien dans la célèbre prison de Sadismus ou moi même j'étais un locataire de second ordre. Je du donc me contenter de lui répondre la voix tremblante de rage :

- Pour un gardien de prison qui déverrouille les menottes à coups de trombone je trouve que t'as vraiment pas beaucoup de jugeote vis à vis des "délinquants" ! Tu crois vraiment que je suis arrivé ici tout seul !

Cette façon que les gardiens avaient de me juger, de me traiter comme un gamin qui de toute façon quoiqu'on fasse aurait comme les pires crimes m'horripilais. Et comme si j'avais encore besoin qu'on me rappelle que ce que j'avais fait était mal ... un an et demi m'avait largement suffit pour le comprendre, même si cela ne m'avait pas calmé pour autant et de toute façon ça n'était sûrement pas les psedos leçon de morale des gardiens qui chagerait ma façon de voir le monde.

Invité

[charmant... Tu me chantes la chansson quand ? c'est une manie les bisounours sur ce forum ou quoi x) ?]

A peine avais je finis ma phrase qu'il était en train de s'ennerver... Je roulais des yeux. Après tout, il faut assumer ce qu'on a fait de sa vie... J'avais choisis de vivre honnetement, ce qui n'était pas son cas. Je me retrouvais du bon cotés des barreaux, alors que lui devait attendre que quelqu'un ai la gentillesse de jeter quelques cacahuettes, ce n'est bien sur qu'une image... Mais c'est en gros ce qui se passait. Son destin dans cette prison dépendait des autres, des gardiens, même des détenus... Mais comme chacun des prisonniers, il n'était plus maître de lui même. a tout moment, il pouvait se retrouver en camisole, enfermé en salle d'isolement, et il ne pourrait rien faire pour empecher cela d'arriver. Et oui coco... Il faut assumer tes actes, jusqu'au bout...

A vrai dire, je ne savais pas vraiment ce qu'il faisait ici, mais s'il était à Sadismus, ce n'était pas pour rien. Il n'était pas juste un voleur à l'étalage ou un tueur de chats en série... La plus part des gens ici étaient principalement des meurtriers de la pire espèce, il devait surement en être un aussi. Je n'avais de toutes facons pas envie de savoir... Surtout que si j'apprenais par exemple qu'il avait juste une fois touché à un cheveux d'une petite tête blonde, ou en d'autres thermes d'un enfants, j'étais cappble de le tuer dirrectement ici... Dans cette cellule... Et bien que les gardiens aient ici beaucoup de droits sur les détenus, je ne pensais pas qu'un meurtre soit accépté de la part d'un employé de cette prison. Je ne voulais pas le rejoindre du mauvais coté des barreaux.

J'écoutais ses paroles d'une oreille distraite. Pour moi, il était bien sur arrivé ici seul... La justice n'avait pas prit son poignet, ne lui avait pas donné un couteau, et ne l'avait pas diriigé vers ke ventre de ses victimes, s'il était vraiment un assassin comme je le pensais, si ? Le regard vide, je lui dis d'un ton monotone :

-Tu ne peux t'en prendre qu'a toi même si tu es ici...

Je récupérais les menottes sur le sol, et je fourrais ma main dans ma poche, laissant pendre l'objet, qui ne pouvait pas rentrer dans la poche de mon pantalon entièrement. Je faisais comme si je n'avais pas remarqué son ennervement, qui était d'ailleurs à mes yeux toujours aussi injustifié.

-Bon... Tu veux quelque chose avant que je ne parte ?

Cela faisait parti des consignes que l'on m'avait donné. A chaque nouvelle arrivée, je devait chercher à savoir si le nouveau penssionaire n'avait pas quelques questions... Je lui avais dis quelques minutes plus tôt de s'adresser à quelqu'un, puisque je n'en savais presque pas plus large que lui... Mais au final, je décidais tout de même de respecter la règle de "bienvenue" en ces lieux.

» A mon tour...
» Fin de mon tour de garde...
» Un tour dans la salle commune