- A l'aurore... [ Carl ]

J’étais depuis quelques instants déjà dans la bibliothèque. Je cherchais un livre en particulier mais je ne le trouvais pas. Il y avait très longtemps que je n’avais pas lu un livre et je devais me trouver une activité autre que de tabasser les gardiens sinon je n’aurais plus de cellule, le trou le deviendrait à temps plein. Je me dirigeais vers une table avec un livre que j’avais trouvé je ne l’avais jamais lu alors je ne s’aurais dire si il était vraiment intéressant.

J’étais un peu perdu dans mes pensées si bien que je n’aperçu pas une fille installée à une table, je la percutais la faisant ainsi tomber par terre. Je n’était pas quelqu’un de vraiment agressif lorsque l’ont ne me cherchait pas si bien que je lui tendis la main pour l’aider à se relever.

Je dis simplement :

-Désolé.

Ça ne devait pas paraître bien sincère, je n’avais jamais été vraiment doué pour les excuses. Mais je l’avais tout de même fait tomber en bas de ça chaise. Attendant qu’elle prenne ma main, si elle voulait la prendre. Je l’observait un peu, je dois dire que je la trouvait plutôt étrange avec ses cheveux flamboyant, mais je n’avais jamais été quelqu’un de bien coloré.

Je retirais ma main, surprit. Je ne m.attendais certainement pas à une réaction aussi vive. De toute évidence elle se foutait bien de mes excuses, qui je dois dire n’avaient pas sorties avec toute la facilitée du monde, elle aurait pu le prendre en considération.

Je fronçais les sourcils, j’étais venu ici pour lire. Pas pour me battre, mais visiblement, elle, c’était ce qu’elle cherchait la bagarre.

Je lui lançais un regard mauvais puis je replaçais le siège d’à coté, je la fixait d’un air méprisant et je dis :

-Il faut ce taire dans une bibliothèque …

Je lui fit un petit sourire méprisant puis je m’installais dans le banc, faisant mine de me mettre à lire mon livre. Disons que je devais la mettre au défi en restant aussi calme. Et ce n’était pas mon style de l’être autant. Mais qu’elle fasse mine de m’attaquer, et elle verrait qu’elle s’en ai prise à la mauvaise personne. J’ai tendance à bien me servir de mes poings, et je n’hésiterais absolument pas à frapper une femme. J’ai déjà tué bien des filles, et ce n’est pas la prison qui m’empêcherait de recommencer.

Je ne lui adressais pas un regard, surveillant tout de même ses mouvements. Par contre je n’étais pas au sommet de ma force. J’avais les cotes amochées et la main gauche dans un sale état, je ne savais pas jusqu’où je pourrais me battre. Et je ne sous-estimais pas les femmes, j’en avais connus de très fortes dans ma vie.

Je roulais les yeux en la voyant agir de la sorte. Visiblement elle devait être nouvelle. Mais je ne regrettais pas de lui avoir parlé de la sorte. J’avais même été plutôt gentil je trouve.
Je rebaissais la tête vers mon livre. N’ayant pas particulièrement envi d’établir une conversation, disons que je n’étais pas le plus social de cette prison.

Je restais quelques instants ainsi avant de finalement relever la tête, je décidais de lui adresser la parole. Peut-être que cela la calmerait.

-Tu devrais te faire des alliers … Et rapidement. Dis-je d’un ton calme.

Je me rendais compte que ma phrase semblait un peu anodine. Je n’étais pas le champion des conversations, j’avais toujours eu beaucoup de difficultés à dire vraiment le fond de ma pensée, puisque je la disais rarement. Je poursuivis rapidement :

-Je veux dire … Ne te fais pas d’ennemis chez les prisonniers, les gardiens sont beaucoup trop dangereux.

C’était un bon conseil. Je n’avais pas encore connu un seul gardien qui soit juste dans cette foutue prison. Tous des salopards. Et j’étais certain qu’ils devaient bien aimer les jeunes femmes, surtout une qui soit bien jolie comme celle-ci. Je soupirais puis je rebaissais la tête vers mon livre. Je ne savais pas pourquoi je lui avais dit ça … Pouvais-je vraiment éprouver de la compassion?

J’haussais les sourcils, je détestais les effrontées, et cette fille en était un exemple parfait. Non mais je faisais mon possible non? Alors pourquoi est-ce que tout le monde finissait par me chercher.

Je me levais précipitamment et je vins me placer devant elle. Je dis d’une voix sèche :

-Et bien si tu ne veux pas voir pire que ces gardiens … Ne continue pas à me chercher!

Je la dévisageais froidement puis je me dirigeais vers les rangées, lui tournant le dos. Qu’elle petite conne. Et moi qui me mettais encore en colère, et ce n’était qu’une gamine qui m’avait frustré. J’étais vraiment irrécupérable. Je ne réussirais jamais à garder mon calme.

J’allais poster mon livre, tout en cherchant une autre lecture, mais j’étais frustré maintenant, elle avait réussie.

(au fait ... sa me chicote XD J'ai 36 ans ... chui plus trop un jeune homme ... XD)

Je lachais un grognement, l'entendant parler d'un peu plus loin. Mais c'était quoi cette fille bordel?? Elle était suicidaire c'était evident. Je n'avais qu'une seule envie et c'était de lui étamper ma main dans la figure.

Mais malheureusement je n'eu même pas le temps de me rendre jusqu'à elle que je faisais déja une connerie. Le livre que j'avais dans la main alla "malencontreusement" s'écraser contre sa tête.

Je regardais mes mains vides avec un petit sourire, c'était stupide mais au combien réjouissant.

Je me tournais vers elle et je dis pour qu'elle m'entende:

-Excuse moi ... Il m'a échappé.

Je n'étais absolument pas désolé. Elle voulait se battre, et bien soit, je ne refuserais pas une bagarre, et me battre pour une fois contre quelqu'un au même stade que moi, c'est a dire ,sans armes, me ferait du bien.

Je restais silencieux. Encore énervé. Je baissais les bras. Quoi? Lorsque je m’énervais elle se calmait? Moi j’étais dépassé. Un caractère comme celui là je n’en n’avais pas encore vu. Clairval était une fille étrange … Mais celle-ci était pire j’en étais certain. Je lâchais un soupire puis je me pris un autre bouquin. Je vins me réinstaller sur mon banc d’une manière las et je dis :

-Je dois m’attendre à quoi avec toi? Je n’aurais jamais cru rencontrer quelqu’un avec des sautes d’humeur pire que les miennes.

Je lui lançais un petit regard en coin, mi-amusé, mi-étonné. Disons que je m’étais attendu à une réaction beaucoup plus excessive qu’un petit rire. Mais bon, je n’étais pas le champion des réactions des femmes, j’en avais connu bien peu dans ma vie. Les évitant plutôt comme la peste.

Je lui fit un petit signe de tête pour la saluée. En quelques instant j'étais passé de la bonne humeur, à la mauvaise humeur et ensuite à la bonne humeur. J'espérais ne plus jamais devoir rencontrer cette fille. Elle me ferait devenir fou j'en étais persuadé.

Je soupirais puis je fermais les yeux. J'étais fatigué d'être dans cette foutue prison. De faire toujours la même chose. J'avais envi de sortir. De prendre l'air, de fumer une cigarette, de tuer quelqu'un tient!

Je laissais tomber ma tête vers l'arrière tentant d'eviter de m'endormir mais je ne crois pas que ce fut fructueux.