Un coin tranquille

J'étais certainement stupide de revenir à la bibliothèque. Mais bon, en fait Steve venait me voir peut importe la place ou j'étais, et malgré tout, la bibliothèque était certainement l'endroit que je préférais dans cette prison.
C'était calme, il n'y avait jamais personne, donc j'avais la paix.

Je m'installais une autre fois à une table éloignée. J,avais besoin de me remettre les idées en place. Toute cette conversation avec Eddy m'avait chamboulé. J'étais tellement heureux. J'avais un petit sourire dans la figure depuis que je l'avais vu.

J'enlevais le jonc qu'elle m'avait donné et je l'observais. Tout ce que j'espérais maintenant, c'était de sortir d'ici et de lui offrir une bague qui serait bien à nous.

Je laissais échapper un soupire puis je sortais la photo des mes enfants de ma poche. Je savais que je ne cesserais jamais de les regarders, de penser à eux. Maintenant je devais sortir de prison. Trouver un moyen de me faire une arme et m'enfuir de cette endroit de merde.

Je continuais à fixer la photographie et le jonc. Completement perdu dans mes pensées. Je ne voyais même plus ce qui se passait autour de moi.

J'étais derrière une rangée de livres et je cherchais un livre histoire de faire passer le temps où les détenus restaient dans leurs cellules. Même si je pouvais aller m'amuser avec eux à n'importe quelle heures qu'ils soient enfermés ou non je n'allais pas passer mes journées à le faire quand même, j'étais civilisé moi. Et entre vous et moi, je ne tiens pas à rester trop près de ces ratés, l'idiotie est contagieuse il paraît.

J'entendis quelqu'un entrer, je ne m'en occupa pas vraiment jusqu'à ce que ma curiosité prenne le dessus. Et j'eu raison puisque c'étais mon grand ami de toujours qui entrais, haaaa ce Carl toujours aussi inoffensif en jouant même s'il jouait au chien de garde.

Je m'approchais et je vis un pleine contemplation d'une photo, il avait presque la larme à l'oeil, pour un homme de sa carrure c'était horrible à voir! Je vins prendre la photo de ses mains et la regarda, je ne vis que deux enfants... rien de spécial! Une lumière s'alluma dans ma tête haaa... ce n'était pas des enfants ordinaire c'était ses enfants. Bah... au moin ils avaient la chance d'être loin de ce tas de nerfs porté sur la gachette.

-Tu a enfin rencontré Lillie et Yahn à ce que je vois...

Je lâchais un grognement lorsqu’il m’arracha la photo des mains. Et ensuite l’ont se demandait pourquoi je me mettais aussi rapidement en colère. Si il m’avait gentiment demandé la photo, je la lui aurais montré.
Je levais les yeux sur Yuuri. Je restais miraculeusement calme. J’étais en colère contre lui, mais je ne le serais jamais autant qu’avec Steve, je tapotais la table du doigt. Rester calme, c’était la clé. Même si mon poing n’avait qu’une seule envie et c’était de se rendre dans la figure de cet enmerdeur. Je ne savais plus tellement qui j’exécrais le plus entre Clairval et Yuuri, Yuuri nous trahissais bien en étant gardien et en ne faisant rien pour nous aider. Si il me détestais simplement parce qu’il m’avait surprit avec Clairval, et bien c’était son problème. Et puis, il aimait bien plus le sexe que moi, il devait l’avoir fait souvent, et pas seulement avec Clairval.

Je fis un mince sourire et je joignis mes mains, Je le fixais froidement, il connaissait leurs noms, comment est-ce qu’il pouvait les connaîtres. Je fronçais les sourcils et je dis :

-Tu sembles en savoir beaucoup pour un traître … C’est certain qu’au lieu de nous aider, tu préfère te renseigner sur ma vie …

J’avais parlé d’un ton calme, mais avec une pointe d’agacement dans la voix. Je n’aimais pas les confrontations, du moins, orale, je préférais nettement les poings, mais malheureusement, Yuuri était comme tout les autres gardiens, chiant et armé.

Je fixais Carl un moment, j'étais bien impressioné par son calme bien que je voyais qu'il bouillait intéreurement, parfait. J'étais bien décider à le faire sortir de sa bulle de sérénité. Ses réaction brusque et sauvages était plus qu'amusantes, ce qui était encore plus drôle c'était de voir qu'il savait qu'il ne pouvait rien faire contre moi.

-Me renseigner sur ta vie? Laisse moi rire! Je n'ai pas envie de dormir, surtout en lisant un torchon!

Je regarda la photo puis Carl et je m'éloigna avec un sourire, j'avais une petite idée de comment le faire enrager.

-Tu sais, Eddy étais très triste. Elle était seule et en pleurs. Comme un bon camarade il a bien fallu que je la console...

Je lui lanca un regard malin presque perver qui laissait sous-entendre des choses.

-Un peu plus tard elle s'est retrouvée enceinte de ces enfants.

Je secoua la photo en direction de Carl.

-Ce sont de beaux enfants tu ne trouve pas? Moi oui.

Je sentais ma pommette spasmée sous le coup de l’énervement. Je me voyais déjà en train d’assommer Yuuri avec tout ce qui me tombais sous la main. Tient cette table, je suis certain qu’abattue sur une tête, elle devait être très lourde. Je penchais la tête, respirant rapidement, je devais rester calme. Il ne cherchait qu’à me mettre en colère, et je le savais, mais frapper était terriblement tentant.

Je me levais debout, je vins le rejoindre et je dis :

-Tu l’as bien consolée Yuuri … Elle était radieuse lorsque je l’ai vu … Merci de l’avoir préparée à me revoir, elle a eu son entrée, elle attend le dîné maintenant.

Je fis un sourire sarcastique et malheureusement je ne pus retenir mon poing, trop tard il était partit, directement contre la figure de Yuuri. Je massais mon poing et je dis d’un air faussement désolé :

-Excuse moi … Tu sais comme je suis impulsif …

Je savais qu’il me mentait. Je me refusais à croire qu’il me disait la vérité.

Je recula sous son coup de poing, enfin un peu d'action, et une raison pour le tabasser. Je ris, je ne savais pas pourquoi mais le voir caché sa colère sous du sarcasme c'était à mourir de rire!

Je le poussa pour qu'il s'éloigne de moi, cet air presque satisfait sur son visage me dégoutait. Il ne tarderait pas à regretter son coup.

-Hooo... tu sais Clairval qui était pourtant une femme libre et qui n'avais jamais de lendemain avec les hommes est tombée dans mes bras...

Je dois avouer que mes paroles faisaient prétencieux, surment parceque je ne disais pas que j'étais moi aussi tombé dans ses bras à elle.

-Alors comment une femme seule comme Eddy pourrais me résister? Voyons voir... elle était triste et l'homme de sa vie, j'eu un rictus de dégout, était en prison. Un réconfort charnel est très réparateur pour ce genre de situations tu sais? Tu l'a dis toi-même: elle était raideuse quand tu l'a vue!

Je penchais la tête acquiescant doucement, je relevais ensuite la tête et je m’avançais lentement vers lui, je le fixais avec un dégoût apparent dans la figure. Est-ce que je faisais confiance à Eddy. Oui! Je savais pertinemment qu’elle ne coucherait pas avec Yuuri, peut-être un autre homme. Mais certainement pas lui. Si elle m’avait dit qu’elle était amoureuse de quelqu’un d’autre, ça aurait été un coup difficile. Mais je l’aurais accepté. Par contre, elle n’était pas du genre d’une aventure d’un soir, et c’était précisément pour cette raison que je m’étais attaché à elle.

-Je ne cherche plus à comprendre pourquoi tu fais tout ça …

Je le fixais durement et je dis d’une voix plus forte :

-Mais crois moi Yuuri, si je te frappe, ce n’est pas parce que je crois que tu as couché avec Eddy, et que ces enfants seraient les tiens.

Je m’approchais encore plus et je mis un doigt sur sa poitrine

-Mais parce que me défouler dans ta sale gueule de con … Me défoule comme tu ne peux pas savoir!


Je le frappais une autre fois à la figure. Très fortement cette fois-çi. Il recula sous le coup. Je restais en place et je dis :

-Maintenant tu vas sortir ton arme …

Je lâchais un grand soupire et je dis :

-Écoute, ce n’est plus une grande surprise … Tire moi dessus Yuuri …

De toute façon, je ne pouvais éviter un coup de balle. Je dis simplement :

-Arrête de me chercher et va enmerder quelqu’un d’autre!

Je mis une main à l'endroit où il m'avait frappé, sa confiance en lui m'agacais à un point! Je lanca un rire mauvais.

-Qui te dis que c'étais une aventure d'un soir? Quel con! Tout pour garder ton petit monde féérique de princesse pure et sans défauts hein? Mauviette...

Je serra un peu mon poing, je n'avais qu'une envie c'était de le frapper.

-Maintenant tu vas sortir ton arme …

Je ne la sortis pas, juste pour lui montrer qu'il avait tord. Je lui donna un coup de poing dans le côtes et je l'empoigna à la gorge.

-Tu sais quoi? Mon camarade de chambre semble beaucoup t'aimer Carl! Et si je te mettais au trou pour qu'il aille de rendre visite? Qu'est-ce-que tu en dis hein?

Je le regarda avec un air tellement mauvais et satisfait à la fois que je croyais bien ressembler à un psycopathe.

-Je pourrais te menotter les mains et les pieds, tu ne pourra même pas bouger! Et ensuite je te laisser crever de faim jusqu'à ce que tu n'ai plus aucune force...

Je ressera mon étreinte sur sa gorge de sorte qu'en plus de l'étouffer je le faisais souffrir.

-...et après je te laisse la surprise de ce qu'il te fera!

Je le relacha en le repoussant.

-...tu a quelque chose à ajouter?

Après être allée manger au réfectoire en compagnie de Itachi, je décida d'aller faire un tour à la bibliothèque. Je n'arrêtais pas de me dire que je devais me remettre à lire, pour passer le temps, mais je ne le faisais jamais.

Je m'avança dans le rayons, une pomme à la main. En sortant d'une rangée, je me figea, la pomme dans la bouche. Yuuri prenait Carl par le cou et semblait l'étouffer. Il le repoussa.

-...tu a quelque chose à ajouter?

Je croqua dans ma pomme. J'eut l'impression que cela venait de faire une boucan incroyable brisant le silence.

-Qu'est-ce qui se passe?, dis-je la bouche pleine.

J’ignorais Clairval. Je sautais littéralement sur Yuuri. Le faisant basculer contre une table. Je l’attrapais également au cou et je le serrais fortement assez rapidement. Je dis entre les dents :

-Tu devrais savoir … après tout ce temps … Que je préfère de loin agir que de parler!!!

Je le tins jusqu’à ce que je sente qu’il s’étouffe. Je lui frappai la tête contre la table, certainement pas assez fort pour le faire tomber dans les pommes. Mais sûrement assez pour l’étourdir un peu.

J’attrapais rapidement la photo de mes enfants qu’il avait dans la main puis je le lâchais. Je vins vers Clairval et je dis d’un air agressif :

-Demande ça à ton copain!

Je la dévisageais quelques instants puis je me dirigeais vers la sortit de la bibliothèque.

Je me releva, j,avais une sérieuse envie de planter quelques bout de plomb dans la cervelle de ce con. Quoiqu'il en soit il allait le regretter et l'envoyer au trou ne serais pas ma seule vengeance.

Je regarda Clairval qui était arrivée. Qu'est-ce-que je devais lui dire? "C'est lui qui a commencer"? Non, je retourna plutôt dans les rangées.

Je croqua dans ma pommes à nouveau et roula les yeux. Ils étaient vraiment des gamins! Tout les hommes étaients des gamins.

Je décida de suivre Yuuri dans les rangées. Je n'avais rien de mieux à faire et j'avais envie d'embêter quelqu'un.

-Pourquoi c'est toujours les mêmes qui s'amusent!? Moi, je n'ai que prit une douche avec un type qui voulait même pas me matter, et Carl et toi, vous vous amusez à vous battre! C'est injuste!

Je termina ma pomme et la posa sur une tablette. Il n'y avait pas de poubelle et je n'avais pas envie d'en chercher une.

-Vous vous disputiez pourquoi?

Je jettai un regard à Clairval et me retourna vers les rayons. Je fis semblant de vraiment m'interesser aux titres des livres bien que tout les mots que je lisais n'avaient aucuns sens dans ma tête. J'étais bien trop agacé pour m'en occuper.

-Pour rien, comme d'habitude.

J'en avais marre, ce con ne méritais pas ce qu'il lui arrivait. Je ne parle pas de la prison mais d'Eddy et de leurs enfants. Cet idiot, ce gros incapable!

Peut-être que j'étais jaloux... non non. Jamais je ne serais jaloux de ça! Mais peut-être que oui en fait, il apprend qu'il a des enfants tandis que de mon côter j'append que des salosps mon enlever le mien avant même qu'il naisse.

Je regardais encore une fois Clairval, ça l'avait sans doute encore plus touchée que moi. Je soupirais et je dis:

-Il a deux gosses...

-Pour rien, comme d'habitude.

Je grogna et roula les yeux. Il tournait autour du pot, il essayait de m'éviter. On n'évite pas Hortense Clairval! Surout pas lorsqu'elle ne le veut pas.

Je regarda les livres sur les rayons en prenant un de temps à autre. Comme ça avait l'air inintéressant!

Je sentis le regard de Yuuri se tourner vers moi. Bon! Il allait parler!

-Il a deux gosses...

J'ouvris la bouche et ne parvins qu'à dire: Ha?!

C'était donc ça. De la jalousie! Ou de la tristesse peut-être. Je n'aurais pas dû lui dire pour notre enfant... Je le savais!

-Et tu sais ça comment?. demandais-je en tentant de paraître désintéressée en regardant les couvertures des livres.

Pourquoi je m'engageais dans cette conversation? Ça me démangeait assez comme cela de devoir y penser et de tenter de ne pas y penser!

Je continua de m'"interesser" au titre des livres, que des idioties en tout genre. N'importe quel moyen pour ne pas donner d'idées d'évasion aux détenus. Pitoyable vraiment.

-Et tu sais ça comment?

Je marcha un peu dans le rayon histoire d'arrêter de lire les même titres.

-Il avait une photo, Eddy est venue le voir apparement. Je la croyais morte...

J'avais évidement mentis en disant que j'avais rencontrer Eddy, je voulais seulement enragé Carl. Je regarda le sol avec un rictus de haine, comme est-ce-qu'il pouvait avoir des enfants? Lui!

-Il avait une photo, Eddy est venue le voir apparement. Je la croyais morte...

-Tout le monde a survéçu dis donc, murmurais-je pour moi-même.

Je repéra un livre que j'avais lu dans ma jeunesse. Comment un livre comme cela pouvait se retrouver ici. Je le pris entre mes bras et le serra, un peu mal à l'aise. Je ne savais pas quoi rajouter.

Je tourna mon regard vers Yuuri. Il semblait... J'ignore il avait l'air de quoi. Je n'ai jamais été douée pour détecter les sentiments et émotions des autres.

-Ça te dérange à ce point qu'elle lui ait donné des enfants?

Bon, j'avoue que "des", ça faisait beaucoup. Si elle n'en avait eu qu'un, d'accord, mais "des". Ça m'enrageait un peu.

Oui ça ne dérangeais! Et je trouvais encore plus enrageant le fait que j'essayais tant bien que mal de la caché.

-Non!,dis-je un peu trop brusquemment à mon goût.

Je pris un livre sur une étagère et je me mis à la feuilleté bruyamment.

-Il peux bien partir et vivre sa vie parfaite cet idiot je m'en fiche!

Je referma le bouquin avec un gorgnement et je le remis à sa place. Je ne savais pas de quoi j'avais l'air en se moment mais je me sentais terriblement ridicule à faire tout ça.

-Qu'il s'en aille oui! Je pourrais même l'aider comme ça je n,aurais plus à le supporter!

J'haussa les épaules.

-Tu sais, il ne les verra pas grandir ses gamins. Il ne les verra peut-être même plus jamais!, dis-je doucement. Toi, tu as la chance d'être libre! C'est lui qui devrait t'envier, pas le contraire. Tu vas pouvoir fonder une famille et voir grandir tes enfants pendant qu'il va se morfondre ici!

J'ouvris le livre que j'avais dans les mains et le feuilleta.

-C'est pas toi qui va l'endurer de toute façon, dis-je en riant un peu.

Je lus un passage du bouquin. Je ne voulais pas me concentrer sur ce que je disais. C'était vrai pourtant. C'était la vérité. Même si je ne voulais pas le voir ainsi et qu'il ne le voulait peut-être pas non plus. Mais c'est ce qui se passerait de toute façon.

Je baissa le regard, oui c'étais surment ce qui allait arriver. Et je ne le voulais pas. Mon regard restais obstinément fixésur les livres devant moi.

-Sans doute,dis-je avec un petit rire incertain.

Il fallait l'avouer, notre situation était très fragile. Elle pouvait flanchée à tout moment.

-Sauf si tu t'évade et que comme par hasard je ne peux pas t'en empêcher puisque je serais occupé à quelque part d'autre.

C'était tout à fait impossible mais on avait bien le droit de rêver non?

-Sauf si tu t'évade et que comme par hasard je ne peux pas t'en empêcher puisque je serais occupé à quelque part d'autre.

Je leva les yeux de mon livre et haussa un sourcil.

-Oui, c'est quand même... réalisable ce que tu dis... Je fais devoir mûrir un peu plus ce projet par contre. On sort pas d'ici en criant "lapin"!

Je fis un petit sourire en coin et le regarda.

-Et tu serais occupé à faire quoi, par hasard?

Je fis un petit sourire en lui lancant en regard en biais. Elle mûrir? Ça serais bien la fin du monde! Je pris un livre qui me semblais interessant, plus interessant que les autres en fait.

- Non et je ne crois pas que ce soit possible de s'évader d'ici...

Pessimiste, je l'ai toujours été et elle détestait ça.

- On verra bien en temps et lieux,dis-je en me retournant vers elle.

Je m'avança vers lui et lui donna un coup sur la tête avec mon livre.

-Oui, je vais m'évader! Un jour! Et si tu ne m'aides pas, ben je te fais une grimace et je ne te parles plus jamais!

Je jeta ensuite un coup d'oeil autour de moi. Ce n'était pas prudent de se mettre à hurler que j'allais m'évader, on pourrait s'imaginer que je vais faire ça tout de suite, et qu'un gardien m'aiderait en plus! Ce n'était pas faux, mais il ne fallait pas se faire prendre tout de suite.

-Et arrête d'être pessimiste! Va profiter du soleil dehors, tu dois manquer de soleil et d'air frais! Est-ce que je suis pessimiste moi? Jamais!

Je ris un peu, Clairval avait beau avoir été une redoutable tueuse, ses menaces envers moi me faisait penser à celles d'une enfant.

-Ça m'attristerais beaucoup!

Qu'elle inconsciente franchement, mais bon il n'y avait personne dans cette foutue bibliothèque.

- Ce n'est pas le soleil ni l'air qui me rendent pessimiste, je le suis constemment tu dois le savoir non?

J'étais peut-être un peu trop famillier avec elle en tant que gardien et détenue. Ce serais trop étrange de me mettre à la vouvoyée ou de lui parler comme je parle avec les autres prisonniers.

- Ce n'est pas le soleil ni l'air qui me rendent pessimiste, je le suis constemment tu dois le savoir non?

Je fis une moue et m'adossa au rayon.

-Tu m'avais pourtant promis d'essayer de ne plus l'être..., dis-je en boudant faussement.

Putain que je pouvais être gamine parfois! Tout ça, c'était la faute à ma mère! Si seulement elle nous avait bien éduqué mon frère et moi. Bon, je dois avouer que j'aime jouer les gamines. Ça me permet d'oublier que je vais bientôt avec 30 ans. Pffff!

Je me redressa, me souvenant soudain d'un commentaire de Carl.

-Tu trouve que j'ai des gros mollets!?, dis-je en baissant mes yeux vers mes jambes.

Je leva un peu le bas de mes pantalons. L'Art de changer de sujet selon Hortense Clairval. Un domaine très difficile à maîtriser!

J'haussais un sourcil et regarda ses mollets. Ils étaient tout-à-fait normaux, elle s'inquiétais pour rien. Le probleme de toutes les femmes c'étais bien ça: l'obsession de leur corp.

-Non, je ne pense pas.

Sujet de conversation totalement inutile mais au moin ça permettait d'oublier l'état lamentable des lieux!

- Pourquoi tu me demande ça?