Sadismus Jail
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 Le soleil brille brille ....Qu'elle horreur !!(pV Yoruichi)

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Klaus Usandibaras
666 497 Le Grand méchant loup est le fils du diable !!
Klaus Usandibaras


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MessageSujet: Le soleil brille brille ....Qu'elle horreur !!(pV Yoruichi)   Le soleil brille brille ....Qu'elle horreur !!(pV Yoruichi) Icon_minitimeSam 6 Sep - 20:39

Je suis dans la cour, enfin dehors, enfin à l’air libre ...Quoique c’est bien un grand mot, il y’a toujours ces murs horribles et infranchissable qui me bloque le vue. L’endroit est sinistre, mais je ni fait guère attention, je suis assis dans un coin, bloquer la car je ne peux bouger. Le soleil brille, je déteste le soleil il a le don de me faire peur, vraiment très peur, peut être la seule chose d’ailleurs en ce monde qui m’inspire autant de crainte et de doute. J’ai été heureux pourtant de sortir, d’emplir mes poumons d’air frais, de dégourdir mes jambes, et c’est alors que cette monstrueuse boule de feu et de lumière à transpercer les nuages de ses terribles rayons !! J’ai tout juste le temps de courir me mettre à l’abri, avant que ma peau se couvre de plaque rouge douloureuses. J’ai toujours été allergique à la lumière du soleil, je ne suis pas un vampire hein, mais ma peau dois être trop sensible pour le supporter, ou alors est ce parce que le divin veut me punir à travers cet astre ? Je suis le fils du diable, dieu ne dois pas trop m’aimer et les prêtres sataniste qui m’ont élever, m’ont toujours dis de me méfier de lui.

En tout cas me voila arriver à cette situation bien déplaisante, je ne peux bouger, je ne peux même plus lever la tête ou regarder devant moi, contraint de baisser les yeux vers le sol, car la cour tout entière est ensoleiller. Je plonge mon visage dans mes mains et soupire, je me sent pas bien et sa m’énerve, cet endroit n’est pas fait pour moi, je veux sortir, c’est une idée fixe qui ne me quitte jamais, j’en fait même des rêves la nuit. Cela fait déjà quelques jours que je suis ici, des jours qui me paraisse tous bien long, interminable, s’étirant à l’infini juste pour me mettre au supplice, je sais maintenant ce qu’est d’être torturer, du moins psychologiquement. J’ai déjà rencontré une autre prisonnière, étrange rencontre, je me rappelle pas de tout, je n’était pas dans mon état normal, de toute façon je ne le suis plus depuis qu’on m’a enfermer. Ils me bourrent presque constamment de calment, c’est leur façon de me faire tenir tranquille et le pire, c’est que je crois bien que je commence doucement à en devenirs accro de ses médocs, et ça me donne une rage que je ne peux exprimer.

Encore une fois mes pensées dévirent de nouveau vers la mort et ses avantages, comme j’aimerais qu’un de ces matins je ne me réveille pas dans mon lit pourris, comme j’aimerais quitter mon corps et m’envoler...Seulement personne ne m’accordera un tel repos, aucuns dieux et même mon père de son monde infernal semble m’avoir abandonné. Perdu dans mes tourments intérieur, je sent quelque choses de doux et de ronronnant se frottant contre mes jambes, je redresse alors la tête et voix un adorable petit chat roux qui m’observe de ses grands yeux tout vert. Mes lèvres dessinent lentement un sourire attendri sur mon visage, qui n’a presque jamais été marquer pas un tel sourire durant ma vie. J’adore les chats, je ne sais pourquoi, peut être parce qu’ils sont des créatures de la nuit comme moi, aller savoir, en tout cas se sont les seuls être vivants qui m’inspire de la tendresse et de l’affection, étrange hein ? Il ronronne toujours, je le prend donc dans mes bras et le serre contre mon torse nu, caressant doucement sa petite tête, sa fourrure est si douce, il doit être encore tout jeune. Je met ma tête contre ses côtes, pour mieux entendre le ronron apaisant, fermant les yeux, j’ai l’impression d’être transporter ailleurs et pendant un instant, je ne pense plus enfin à cette prison et à tout le reste.

Je ne sais combien de temps se passe, en fait je dois avoir complètement perdu la notion de celui ci, plus rien n’à d’importance, à part ce petit être en forme de chat et moi. Je me vante souvent d’être un animal, une bête sauvage et avide de sang, mais il arrive que les monstres aient besoins parfois de se lâcher de d’avoir un moment de répit non ? Je n’entends même plus les autres prisonniers ou gardiens qui sont dans la cour, se réjouissant du si beau soleil de cette journée, avec ce ciel bleu sans l’ombre d’un nuage. Mon petit coin sombre, mon refuge est comme une bulle, un autre monde, tout ça grâce à un simple petit félin qui est venu tout innocemment se frotter à moi. Les animaux sont formidable parfois, ils ne jugent personnes et viennes vers les humains (enfin certains) en toute confiance, même si ceux ci sont de dangereux criminels juger par les autres humains bien pensant. Je me rend compte alors, au bout d’un petit moment, que le chat s’es endormi dans mes bras, je n’ose bouger d’un poil, ne voulant en aucun cas le réveiller ...
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Yoruichi
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MessageSujet: Re: Le soleil brille brille ....Qu'elle horreur !!(pV Yoruichi)   Le soleil brille brille ....Qu'elle horreur !!(pV Yoruichi) Icon_minitimeDim 7 Sep - 15:30

Devenir une dernière fois,
L’ombre de désarrois …


Hier, il pleuvait et étrangement, je me sentais plutôt légère. Légère en sentant la moral de ma vie prendre tout son sens. Jusqu’ici, j’ai joué franc jeu avec les gens et avec moi-même. Jusqu’ici, jusqu’au moment où j’ai fini pas me terrer dans ma tombe. Je l’ai creusé de mes propres mains, j’en ai eu mal c’est certain. Mais j’me dois d’être un peu moins désoeuvrée, orientée vers la fin. Droit devant, elle m’attend. J’ai plutôt tendance à avancer très lentement, économiser du temps, des heures, des minutes et des secondes. Un temps. Il défile malgré tout assez rapidement. J’profite des secondes à ma façon : penser calmement. Voir aussi être seule. Parlez-moi de solitude. Je vous signerai l’avis de décès de ma mère.

Trois jours que je suis dans ma propre ombre. Cellule la plupart du temps vide de présence. Voir totalement. Je suis en boule dans un coin de la pièce à fixer bêtement le ciel par la fenêtre. Aujourd’hui, il fait bon. Le soleil brille, chose rare pourtant en Allemagne. Mais bon, le temps n’a plus de saison. On aura beau être en été, ce sera toujours l’automne sur ma peau et l’hiver dans mon cœur. J’ai rongé les restes de mon âme, refuser de voir les autres. J’me suis même cachée sous une mélancolie au bord du suicide. J’ai abandonné ma moitié au bras d’un ange et d’une étoile. A contre cœur. Mais c’est comme ça, et je sais qu’elle tiendra à son idée. Quitte à ce qu’elle souffre. Je ne peux plus rien faire, c’est bien ça le soucis. Revenir en arrière m’est impossible. J’suis à bout. Dans le fin fond de ma cellule, je me meurs. Si j’ai raison ? Demandez ça à mon cher et tendre Satan qui coule dans mes veines. S’il hurle à la mort de me voir me détruire ainsi, j’en sais rien.

Si je ne peux me calmer avec le temps, je ferai en sort que le temps tue mon mal. Et ce, sans sous-entendu. J’irai droit au but. Il fait tellement chaud que ça en devient insupportable. J’ai beau faire la navette de mon lit jusqu’à levier pour me rafraîchir, ça ne passe pas. Aujourd’hui, j’aime pas le soleil. Enfin, sa chaleur plutôt. Avant, la sentir sur ma peau déjà basanée à la base, ne me dérangerait pas. Au contraire, j’aimais plutôt ça. Mais ce n’est plus le cas. J’vais tout de même faire un effort. Profiter un peu de dehors, là où tout semble mieux aller …

J’ai laissé tombé mon uniforme, comme presque tous les jours. Simple t-shirt et jeans. Je cache toujours mes plaies sur mon poignet. J’ai réussi à me dégoter un bandage. Pour ce qui est du ventre, le tissu cache. Pas besoin de m’exposer en tant qu’affaibli par une lutte qui ne m’a prouvé, Ö grâce, que j’étais vivante. Les couloirs, j’les connais par cœur. Tellement que je pourrai les traverser les yeux fermés. Compte donc mes pas : Un, Deux, Trois, Quatre. Stop. « Tu sors ? ». Voix d’enfant. Il ne me quitte plus depuis quelques temps. J’oblique par un : « Oui. ». Il part en courant dans l’autre direction. Je ne peux empêcher un petit sourire de se créer. La peur que j’avais en le voyant est partie. C’est à cause d’elle si je le voyais « mort ». M’enfin. Il restera avec moi, j’le sais. Il a trouvé refuge près du vilain fauve qui dort en moi.

Dehors, il fait beau. Mon cœur prend un nouveau coup d’oxygène dans ses artères. Peut-être verrais-je une tête familière … Enfin non, j’en ai pas envie. Ma solitude est telle que je préfère rester seule. Finir. Je balaye la cour du regard. J’connais la musique. Y en a certains qui discutent, d’autres qui se cachent aux yeux de monde. Peur, angoisse, tremblement. Un tout en un. Je longe hasardeusement le mur, essayant de ne pas me faire remarqué. Sans bruit. Dévotion. De loin, un chaton dans les bras d’un garçon. Au début, j’trouve un peu bizarre qu’il n’est rien sur le dos. M’enfin, c’est son problème. A pas de loup, je m’approche des deux êtres. De 1) j’ai rien à perdre. De 2) Chaton … Je m’adosse non loin de la personne. Roux. Mes yeux partent du chat à lui. Au moins, ils ont un truc en commun. Sans prévenir, je viens m’agenouiller à côté du l’inconnu. Le chaton m’a visiblement entendu arriver. Il me regard de ses deux yeux émeraudes en lâchant un miaulement que je connaissais tout particulièrement : affection. Ma main vient gratouiller derrière son oreille …

-Amoureux des chats. J’me trompe ?
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Klaus Usandibaras
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MessageSujet: Re: Le soleil brille brille ....Qu'elle horreur !!(pV Yoruichi)   Le soleil brille brille ....Qu'elle horreur !!(pV Yoruichi) Icon_minitimeSam 20 Sep - 22:10

Je suis tellement perdu dans mon petit monde, ma tête caller contre le corps de fourrure du petit chat, que je n’ai pas vue l’autre personne arriver, ni même entendue ou encore sentie. Je sais juste que soudainement le petit animal c’est mis à miauler, et ce fut à ce moment là, que je vis une main le gratouiller derrière les oreilles et une voix inconnue me demander si je suis un amoureux des chats. Ma première réaction fut de sursauter violemment, faisant fuir le petit félin, qui parti précipitamment dans la cour si terriblement ensoleiller et à ma plus grande honte, je ne peux empêcher un léger gémissement s’échapper de ma gorge. Pourquoi le petit chat est il partie ?? Pourquoi dans les rayons du soleil qui me condamne à rester en cet endroit, merde alors, pour une fois que me sentais à peut prés bien. Je ne peux empêcher de pousser un grognement et plonge ma tête dans mes bras, oubliant pendant un instant la personne à coter de moi. Relevant la tête, juste assez pour voir aux raz du sol, je voix de loin un des prisonnier qui semble vouloir faire du mal à mon ami tout doux.

Cela me met hors de moi et me pousse à enfin me lever et braver ma phobie du soleil, je me précipite donc vers ce monstre qui tient le pauvre animal par la peau du dos, et l’agite dans tous les sens. Cependant, j’ai peut être réussi à sortir et à ignoré ma peur oui, mais ma peau par contre, se couvre presque instantanément de plaques rouges et douloureuses. Je me mors les joues de l’intérieurs, tenant assez longtemps pour récupéré le pauvre petit chat roux et hurler à l’autre homme, qui n’à franchement pas l’air d’avoir inventé l’eau chaude, que si je le revoie faire ça je le tue. Il semble prendre ma menace au sérieux, car il s’éloigne en marmonnant dans sa barbe, ou tout simplement n’a-t-il pas envi de se bagarrer, ou encore, je dois le répugner. Ba, je peux comprendre, avec mon aspect ... Je suis recouvert de plaque rouge, j’ai les cheveux dans la figure et un air démentiel, quoi de plus répugnant ou effrayant hein ?? La douleur m’empêche de garder le chat contre moi, qui repart, courant aller grimper dans un arbre, de ce fait il est plus en sécurité c’est sur, même si ce n’est pas vraiment un arbre très grand. Je cour donc me remettre à l’abris, le souffle cour, et la douleur se faisant de plus en plus terrible, je suis totalement recouvert de ces brûlures, j’ai la sensation de brûler vif. Mes yeux se révulses dans les orbites, j’essaye de retenir des cris, je ne veux pas paraître comme quelqu’un de faible, oui je sais c’est bien idiot, mais personne n’est parfait hein !!

De toute façons elles finirons par disparaître d’elles même, il suffit juste que je reste à l’ombre et que je les supportes en silence, surtout que je respire à fond et essaye de pensé à autre chose au pire. Peut être que l’autre personne est encore là, je lui jette donc un coup d’oeil et voix que c’est encore une femme, à croire que je suis poursuivit par elles !! La troisième que je rencontre, la troisième sûrement qui échappera à mes assauts cannibale, parce que pour le moment, je me sent pas en état d’attaquer qui que se soit. Crachant le sang de mes joues à mes pieds, je continue de la détailler en silence, comme pour la graver dans ma mémoire, à quoi cela me servira ? Je n’en ai pas la moindre idée, mais au moins j’arrive à ignore un peut ma pauvre peau qui brûle, le soleil ne m’aime vraiment pas. Mon amour des chats a réussi à surpasser ma peur de cette boule de feu géante, c’est une preuve de courage, ou de bêtise, je n’arrive pas à choisir entre les deux, c’est de plus en plus dur de ne rien montrer de ce que je ressent là tout de suite.

Puis soudainement, je me mets à glousser tout bas, nerveux, qui pourrait se placer entre le rire et les sanglots, mes dents serrés forme un rictus qui déforme encore plus mon visage. Rejetant la tête en arrière, je me cogne la tête contre le mur se trouvant derrière moi, pendant mes crises de folie, j’ai toujours tendance à faire les mêmes choses : rire, hurler, cogner, me faire du mal ... Quoique la j’ai déjà bien mal, je souffre, c’est la deuxième fois de ma vie que je m’expose aux rayons du soleil et la deuxième fois que je le regrette amèrement. La première fois, fut quand on ma confia à une famille d’adoption, qui voulu absolument que le m’épanouisse dans le monde normal, et donc aille jouer dehors ; ils l’ont vite regretter quand ils ont vue mon pauvre visage et corps d’enfants se recouvrir de ces plaques rouges, ils ont alors appeler le médecin, qui bien sur n’avait pas trouver ce que j’avais, idiots les médecins. Heureusement que je ne suis rester dans cette famille, ils auraient fini par me tuer, avec leurs idées farfelues. Mais bon, ce ne sont que des souvenirs désormais, et mes gloussements ne se sont pas calmer, cela me soulage quelque peut et encore une fois, j’ai oublier que je ne suis pas seule ... En mon fort intérieur, je remarque je ne suis plus trop abrutie par les calmants, puisque j’ai réussi à menacer un autre prisonnier, chose que je n’aurait put faire, avec ma camisole de médocs. Haha bonne nouvelle, ça aussi me rendait bien dingue ....
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Yoruichi
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MessageSujet: Re: Le soleil brille brille ....Qu'elle horreur !!(pV Yoruichi)   Le soleil brille brille ....Qu'elle horreur !!(pV Yoruichi) Icon_minitimeMar 23 Sep - 15:19

D’accord, en plus d’avoir du vent comme réponse, il a plutôt l’air … D’avoir eu peur. Bah merde, ça fait au moins des mois que je n’avais plus provoqué de telles réactions venant d’un inconnu. J’reste un peu conne face à son comportement. Tantôt ahurie, tantôt rien du tout. Je reste sagement sur place en regardant la scène qui se joue devant moi. J’adore les chats, mais cela ne m’a jamais empêchée de les trouver cons. Preuve ? Flash-back dans le passé. Comme d’habitude, mes histoires les plus « excitantes » se passent en hiver, où du moins, quand y a d’la neige. Jeune chaton, boule de poils noir joue tranquillement à attraper des flocons qui lui tombent sur le museau. Moi, assise sur le rebord de la terrasse du jardin, j’le regarde faire. Comme tout histoire, il faut une chute. Ici, c’est assez simple : un oiseau. Plus corbeau que corneille, enfin. Chaton le voit et ça fait quoi ? Bah d’instinct, ça se prépare à sauter sur « l’ennemi » qui fait au moins sont double, si pas son triple. Et un oiseau noir avec un sale caractère ça fait quoi ? Bah ça aime pas forcément être déranger par une « souricat », alors ça becte. Et ça le fait très bien. Mais moi, gentille gamine que j’étais, j’ai pas été aider mon chat. Ca l’apprendra à vouloir jouer le superman-casse-coup version chat. Mais rassurez-vous, chaton a vaincu la grosse bête qui piétinait son territoire. Et ici, le petit Roux, il s’est enfui en haut d’un arbre pas très grand. Facile pour le récupérer. Donc, je maintiens ma thèse : Un chat c’est beau mais con. Bâillement. Je lève les yeux vers le ciel, les pupilles en plein dans le soleil. Reste pas bien longtemps. Dame Nature a fait en sorte que ça vous brûle les yeux. Et la peau ? Mes yeux retombent rapidement sur Monsieur Roux. Tantôt blanc, le voilà devenu rouge écrevisse. J’hausse un sourcil quand il revient se réfugier à l’ombre. Le Diable au corps ? Son rire atteint et perce mes tympans. Non, il ne me fait pas peur, juste un peu flipper. Mais ça, personne le sait. Regardant ailleurs, je vois les autres prisonniers le contempler. Non, ce n’est pas un animal de foire. Non, il n’est pas dingue, juste un peu sonner par la chaleur. Et puisqu’il faut un coupable, autant accuser celui qui ne dira jamais rien : Soleil ! Je sors de ma poche une des pièces du jeu de dame que j’avais accidentellement oublié de remettre à ça place. Jouant comme avec une pièce à pile ou face. Elle tournoie dans les airs avant de revenir à plusieurs reprises dans la paume de ma main. Agilité, réflexe, rapidité. Le parfait chat. Parlant de ces pelotes de poils, je me tourne vers l’arbre un peu plus loin. Dans le feuillage vert, une petite boule flamboyant se cache. Pas très discret hein ? Miaulement. Je me redresse en me dirigeant vers lui, laissant derrière moi Monsieur Roux dans un délire peu commun. Un pas, puis deux. Devant le chaton, je viens bouger mes doigts sur le côté de la branche. De façon à ce qu’il vienne se mettre en mode : chasse. Et comme je le sais, il va jouer les dignes chasseurs et me louper. Je l’attrape directement. Même ses miaulements n’y changeront rien. Je le calle contre mon cou, où il vient d’ailleurs se blottir. Peu confiance, je lui lâche la peau du dos. Confiant, lui, il l’est ! Avec un naturel hors du commun, il se tient en parfaite équilibre sur mon épaule. -J’avoue qu’il triche en enfonçant ses griffes dans mon t-shirt.- Mais chut. Tout en sentant son poids sur ma personne, j’avance tranquillement en direction de Monsieur Roux en délire.

-Dis, j’crois que t’as oublié ça.

Je tenais devant lui le chat par la peau du cou, pendouillant sans se plaindre au bout de mon bras. Bon d’accord, j’avoue que moi, j’aurai pas aimer qu’on vienne me foutre un chaton sous le nez en disant « ça ». Puis, je sais aussi qu’il ne lui appartient pas. Mais entant qu’amoureux des chats, j’sais qu’il aimerait encore l’avoir près de lui. Donc, moi gentiment, je lui laisse. Les bonnes âmes existent encore. Même au seuil de la mort, croyez moi. Enfin bon, le chaton se retrouve rapidement dans les bras du garçon. J’acquiesce un léger sourire, puis tournant mes talons. Je retourne me poster un peu plus loin. J’ai jamais dit que j’étais 100% Sociable. Bien que j’suis pas contre le fait d’ouvrir de ce qui me sert de boîte à parole. Je préfère le silence. Ouais, mais pas le lourd. Même le mur baigné dans l’ombre, ne me protège pas contre la chaleur qu’émane le soleil. C’est rien, j’aime bien ça. Puis même à la base, j’ai plutôt tendance à me refroidir comme de la neige depuis quelques jours. -Nan, je n’irai pas voir le docteur !-. Puis, c’est trop tard. On … Enfin je peux déjà voir la faucheuse à des kilomètres. Vivons heureux ! N’importe quoi. J’dis ça, j’dis rien. Demain, je partirai en laissant derrière moi au moins un cœur brisé en milles éclats. Ca fait pas forcément du bien à la conscience, mais j’peux lui assurer que j’ai tout fait. J’ai essayé de tenir debout. J’y suis pas arrivée, et non comme une lâche. Elle va me gober. Triste nouvelle je sais. Mais bon, j’y suis pas encore. Sourire intérieur. J’en ai pas eu beaucoup de péripéties dans cette cour. Rencontre un peu bizarre avec un détenu, l’autre avec un gardien. M’enfin. Tranquillement lové sur son petit nuage. Euhm. On ne dira rien. Si c’est pas la haut, c’est sera six pied sous terre. Et qu'on me tue si je mens! ...

J'mentirai pas ...
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