Sadismus Jail
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Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen]

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Maybeth
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Maybeth


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MessageSujet: C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen]   C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen] Icon_minitimeDim 6 Juil - 9:22

Il fallait absolument que je les rencontre avant l'arrivée de Jefferson. C'était capital pour moi. Il me fallait les voir, les évaluer, connaître un peu leur état d'esprit face à ce contrat qui, ma fois, pouvait leur sembler des plus étranges. D'un côté, ils devraient bien prendre la chose : travailler en dehors de la prison n'est pas donné à tous. Tout ce que j'espère, c'est qu'ils seront ouverts à ma démarche et accepteront de fonctionner selon mes indications. Je sais que Böse a été très vague lorsqu'elle leur a refilé ce job. Elle m'a dit qu'elle ne voulait pas donner de fausses informations alors qu'elle même trouvait la démarche un peu hasardeuse. De ce qu'elle m'a raconté, tout ce qu'elle a dit aux gardiens, c'était qu'il était extrêmement important de me suivre dans ma démarche, de s'assurer de ma sécurité et, à mon grand soulagement, de ne pas malmener le prisonnier sans que je le demande. Évidemment, je ne demanderais pas une telle chose.

Je suis très nerveuse, là, debout sur le porche un peu vieillot cette grande maison que j'ai achetée sur le coup de tête de cette idée de néo-thérapie. Là, toute seule, attendant les deux employés qui ont accepté l'emploi, de remets tout en doute. Est-ce que c'était réellement une bonne idée, cette intervention dans la tête de mon frère. Est-ce que Carl … Est-ce que j'aurais du l'écouter et me tenir le plus loin possible de Jefferson, le fuir plutôt que de m'acharner à trouver le travers de son profil psychologique ? C'est vrai que pour plusieurs, le seul mot "fou" suffirait à décrire mon frère, s'ils connaissaient la vérité, et moi je déteste utiliser ce terme. Mais personne ne la connaît à part Carl. Peur tout le monde, pour les deux gardiens qui ne devraient pas tarder à arriver et pour la directrice, Jefferson n'est qu'un homme qui a tué son père pour une question d'héritage. Pas un violeur, pas un persécuteur. Seulement un homme attiré par l'argent. Je sais très bien que c'est faux.

J'ai dit à Jefferson que je devais partir pour la maison avant lui, pour accueillir et prévenir plus en détails les gardiens des tâches qu'ils auraient à accomplir, les prévenir de ma démarche, pour qu'ils ne croient pas à une absurdité totale. Je ne sais pas encore si je vais leur dire que Jefferson est mon frère. Nous ne nous ressemblons pas le moins du monde, mais peut-être que la directrice le leur a dit. Je soupire. J'ai prévenu ceux qui conduiront Jefferson ici dans le camion de la prison que s'il lui arrivait du mal pendant, avant ou après le transport, ils pouvaient dire adieu à leur poste. Ils ont eu l'air de me prendre au sérieux. Il faut dire que j'ai pris beaucoup de confiance en moi durant ces vacances. Tant de changements que je n'aurais jamais soupçonnés possibles. Tout cela, c'est grâce à Carl. Je sais que c'est lui le déclencheur de tout cela, de cette flamme de conviction qui brûle désormais dans ma poitrine. Et aussi de cette autre flamme, tout aussi vive, que je n'arrive pas à éteindre même si je m'en donne toutes les peines du monde.

Je vois une voiture descendre la rue. Ce doit être eux. Devaient-ils arriver ensemble ou séparés ? Je ne sais plus. Tout ce que je sais, c'est qu'il n'y a qu'une maison sur cette petite route de terre, et que si cette voiture n'est pas là pour moi, eh bien le conducteur s'est trompé de direction et cherche à tourner dans une entrée. Mais la voiture s'arrête, ne tourne pas. Le moteur se coupe. Je sais qu'il leur a été offert une voiture, pour qu'ils puissent voyager d'ici à la prison si besoin était. JE sais qu'ils continueront à y travailler comme gardiens, et que parfois ils se relaieront la garde ici.

J'essaie de sourire, j'essaie de paraître le moins excitée possible, mais le début de cette démarche marque le début d'une nouvelle ère pour ce qui reste de la famille Greene. Finalement, c'est à la fois un sourire nerveux et impatient qui s'étire sur mes lèvres, sans que j'y puisse quoi que ce soit. Je replace quelques mèches de mes cheveux courts derrière mes oreilles, vérifie que ma jupe est bien droite. Sur la table basse du perron, il y a un plateau avec quatre verres et une carafe d'eau glacée.

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Yarell
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MessageSujet: Re: C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen]   C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen] Icon_minitimeLun 7 Juil - 11:38

Lorsque j’étais entrée dans le bureau de la directrice l’autre jour, je pensais que c’était parce qu’elle n’aimait pas ma façon de travailler. Ben quoi? Je suis jeune et j’ai envie de m’amuser, je crois que c’est ce qui déplait naturellement. Mais au contraire, c’était pour me féliciter et me dire que je faisais du bon travail. Au fond, personne n’avait réellement connaissance de mes pratiques, j’aimais beaucoup ennuyer les prisonniers, et lorsque ces derniers me plaisaient, et bien je me donnais un petit bonus. Mais je faisais toujours mon boulot, et même que je devais être celle qui ne disait jamais non, j’adorais aller accueillir, chose que la plupart des gardiens détestaient faire, moi je me donnais à cœur joie. Enfin, La directrice n’était pas si méchante ou bien c’était un piège? C’était un peu étrange au fond, elle me donnait la « chance » d’aller dans une maison avec la psy et un prisonnier et je n’avais pas davantage de détails, tout me serait expliqué sur place mais je devais prendre ma décision avant. Ok vraiment je n’en sais rien. J’ai accepté, car je crois que c’est un nouveau défi, oui je ne pense pas seulement aux hommes et à leurs attraits virils … Mais il faut aussi avouer que j’ai accepté lorsqu’elle m’a dit qu’un autre gardien serait avec moi et que nous allions revenir souvent à la prison, sinon je savais que je n’aurais pas supporté de me retrouver enfermée là-bas. Je crois que la directrice m’a choisie parce que je suis fiable et légèrement agressive, disons que le prisonnier de cette maison, j’ai aucune idée de ce qu’il a fait, mais il ne me fait pas peur du tout!

Alors maintenant que ma décision était prise, l’ont m’annonça quelques jours plus tard que je devais me rendre à cette dite maison. Le temps de préparer mes affaires, et ce devait être l’excitation que ma jeunesse me procurais mais j’avais réellement très hâte de me rendre là-bas. Je ne sais pas ce qui m’attendais, mais ça promettais d’être différent. Disons que j’aimais beaucoup l’action, et puis, ce prisonnier, il était peut-être bien craquant qui sait? … En apparence, j’avais l’air d’une jeune femme innocente, un peu masculine, mais qui semblait tellement adorable. Mais à l’intérieur c’était pourrit vous pouvez me croire. Je pouvais faire preuve de beaucoup de respect et de droiture pour en venir à m’amuser par la suite. J’étais très bonne actrice et j’adorais manipuler. Lorsque la voiture stoppa son avancée dans l’entrée je descendis lentement. Je portais l’uniforme des gardiens que j’enfilais pour la première fois d’ailleurs … Je détestais ce bout de tissu qui me grattais la peau. Mais je n’avais pas envie de faire mauvaise impression et que l’ont m’expédie illico à Sadismus. Je m’avançais vers la femme qui semblait nous accueillir, je reconnu la psychologue de la prison, Maybeth qu’elle s’appelle je crois … Je ne la connais pas vraiment.

Bonjour, je suis l’une des gardiennes. Je m’appelle Yarell Johnson, je ferais de mon mieux le travail qu’il y a à faire ici.

Bonne actrice je l’avais déjà dit ça? Oui enfin, je suis bonne actrice, un peu malfaisante, mais pas bien méchante. L’ont ma avertit que je devais surveiller un prisonnier et veiller sur cette femme, et je ferais mon boulot, car je crois que c’est un défi et j’adore les défis. Elle pourra compter sur moi sur ce point. Ensuite, et bien nous verrons de quelle façon je vais me comporter, tout dépend de la gueule du prisonnier et de son écoute hein? Moi je ne supporte pas les prisonniers qui se croient tout permit … Et puis d’ailleurs, pourquoi il a un traitement de faveur celui là? C’est à ne rien y comprendre …J’espérais bien avoir quelques explications. L’atmosphère a quelque chose d’agréable, ça change de la prison. Ça me rappelle ma maison d’enfance. Enfin des temps que je préfère oublier quand même.

L’ont ma dit que j’aurais davantage d’informations lors de mon arrivée ici … En quoi consiste exactement ce que nous allons faire? demandais-je calmement.

J’espère simplement que cette Maybeth n’a pas entendue parler de moi en prison. Mais bon si la directrice même bien, j’imagine que j’ai bonne réputation. C’est peut-être que les gardiens sont tous encore plus pourris que moi. Ça ne serait pas tellement surprenant, et tient je me demande qui va m’accompagner ici. J’espère que ce ne sera pas un laidron, faut bien passer le temps … Et j’ai pas envi de me retrouver avec un binocleu, moi les copies d’Harry Potter ça ne m’excite pas beaucoup … Je préfère largement un homme bien viril … Oh mon esprit s’égare. Cette pensée m’amuse mais je le change en un sourire amical qui devrait bien plaire à cette Maybeth.
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Jefferson
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MessageSujet: Re: C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen]   C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen] Icon_minitimeMar 8 Juil - 16:01

Deux choses te plaisent à l'idée de quitter cette satanée prison qui disparaît derrière toi. Oui, deux choses. Premièrement, tu goutteras la saveur douce et entêtante d'une semi-liberté et ensuite, tu pourrais dormir sur un véritable matelas de bonne qualité, en plus d'avoir une salle de ban privée à ta disposition. Bon nom de prisonniers te tueraient seulement pour ces raisons. Mais quelque chose te chiffonne, te turlupine, et cette chose, c'est Maybeth. Oh oui, partager une résidence avec cette femme en plus de deux autres gardiens ne t'incite pas à sourire de reconnaissance et de gaieté. Après tout ce qu'elle t'a fait subir, après tout ce que tu es passé, après tout ce que tu as du endurer. Sa vue te rend malade, te tord les trippes. Te procure quelques secousses de rage violente. Ah ah ! Quel homme pathétique tu fais. Comme il est plaisant et aisé de se moquer de toi quand on te connaît vraiment.

La voiture s'éloigne de Sadismus, empruntant des sentiers rocailleux et mal entretenus. Les gardiens assis devant moi et celui à ma droite ne cessent de me lancer des coups d'œil discrets et circonspects. Pourquoi un prisonnier de ma condition, meurtrier sanglant et homme arrogant se voit-il mériter une place d'honneur dans une demeure en dehors de l'établissement. Vraiment, un autre aurait pu se retrouver à ma place, quelqu'un dans le besoin, une personne affligée d'un mal psychologique qui expliquerait son actuelle expédition. Mais moi, je n'ai rien à fournir comme information lorsqu'on m'interroge sur l'origine de cette chance inattendue.

Partir. Quitter Sadismus pour un laps de temps. C'est comme s'il s'agissait de courtes et d'agréables vacances; j'ai l'impression de m'envoler, de voguer avec un lieu inconnu et fictif, de fuir la dure et froide réalité, de délaisser mon âme et de chevaucher jusqu'aux cieux, comme si la main de Dieu venait de s'abattre sur moi pour me transporter dans son paradis. J'ai l'impression de renaître. De renaître.

C'est une sensation plus qu'agréable, elle est bienfaisante, voire purificatrice. C'est ainsi que, la fenêtre abaissée et le vent dans les cheveux, je suis conduit dans une petite ville près de la prison. L'automobile dans lequel je me situe bifurque dans de courtes allées, longe certaines rues et ralentit devant une élégante maison un peu isolée des autres, la plus prêt de la mer. Sur le perron, je remarque Maybeth qui, nerveuse, dévisage intensément la voiture aux fenêtres noircies, se questionnant probablement sur la nature de ce nouvel inconnu. Le conducteur s'empresse de m'ouvrir la portière et, flanqué de deux autres gardiens en plus d'être menotté aux pieds et aux mains, je gravis le petit sentier pavé jusqu'à ma sœur accompagnée d'une femme vêtue d'un uniforme de la prison.

Il va sans dire que j'ignore la présence de cette femme blonde, cette étrangère qui se dresse telle une muraille solide entre Maybeth et moi. Je ne que d'yeux pour ma sœur qui se tient le plus droit possible, comme si on lui avait enfoncé un bâton métallique et troqué sa colonne avec. Elle redresse audacieusement le menton dans ma direction et plonge ses prunelles fermes dans les miennes. Malgré son maintient empli d'assurance, je vois en elle la crainte profonde que je lui inspire. Pour cette putain, je suis le monstre de sa jeunesse, le terrible voile sur son enfance meurtrie, le vil et cruel tortionnaire de ses cauchemars. Je ricane pour moi-même. Elle a beau me montrer son nouveau visage, je connais ma sœur et plus qu'elle ne se connaît elle-même. Je peux découvrir toutes les émotions qui défigurent ses traits plissés par l'angoisse et la terreur et lire dans ses yeux si je séjournais dans son esprit. Je ricane tout haut cette fois, me récoltant des regards inquisiteurs et pensifs. Maybeth, raide comme un piquet, me dévisage froidement.

-Enlevez-lui ces menottes, ordonne-t-elle d'une voix sereine.
-Vous êtes sûre, Madame ? demande alors l'un de mes gardiens en fronçant les sourcils.

On me débarrasse de mes chaînes et c'est sans un remerciement de ma part qu'ils rebroussent chemin en assurant les deux femmes qu'ils reviendront illico presto s'il arrivait un imprévu. Je ne les écoute plus depuis bien longtemps étant concentré à fixer la porte devant moi. Alors, comme hypnotisé, je franchis le seuil de la maison de ma sœur.
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Maybeth
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MessageSujet: Re: C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen]   C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen] Icon_minitimeJeu 17 Juil - 16:27

La jeune femme qui est sortie de la voiture m'affirme qu'elle s'appelle Yarell. Je n'ai pas le souvenir de l'avoir déjà vue dans la prison : probablement qu'elle est nouvelle, donc. À la regarder, vite comme ça, je décide qu'il vaut mieux pour moi lui accorder dès maintenant ma confiance plutôt que de perdre mon temps à penser constamment à des : "peut-être". Je lui sers mon plus beau sourire, un sourire qui veut à la fois remercier et saluer bien poliment. Après tout, des remerciements, j'en dois à tout le monde, j'ai l'impression. Merci à Carl de m'avoir donné le courage de faire tout ceci, merci à la directrice de me l'avoir permis, et merci à cette jeune femme et l'autre personne qui suivra pour avoir accepté de foncer tête baissée dans un projets dont elles ignorent totalement la nature.

-L’ont ma dit que j’aurais davantage d’informations lors de mon arrivée ici … En quoi consiste exactement ce que nous allons faire ?

Je hoche la tête en douceur. Je comprends on ne peut mieux qu'elle ait besoin d'explications. Après tout, je doute qu'une action pareille ait déjà été menée dans l'univers sévère et fermé de Sadismus. Mais bon, il faut bien faire bouger les choses un peu et, si je le fais pour l'innocence de mon frère, je le fais aussi pour moi, pour des raisons entièrement personnelles, que seul lui pourra comprendre, s'il veut bien s'en donner la peine. Et fort heureusement que les gens ignorent qu'il est mon frère, sinon, j'aurais l'air encore moins professionnelle que je le suis, m'accrochant à des cas qui me concernent directement. Je soupire. Je ne crois pas qu'il aura la mauvaise idée de dire à qui que ce soit ce qu'il en est à propos de nos liens de sang : il n'a pas l'air d'apprécier le fait que nous soyons ainsi liés.

-Je tiens à vous remercier de votre venue. J'aurais préféré attendre que votre collègue ne nous rejoigne, pour vous expliquer, mais ce n'est pas un problème. De toute façon, le prisonnier ne devrait pas arriver avant un moment. Je peux tout aussi bien expliquer deux fois.

Mais tout comme je prononce ces mots et invite Yarell à s'asseoir, un crissement de pneu me fait tourner la tête à nouveau vers l'entrée. Eh bien, peut-être n'aurons-nous pas à attendre après qui que ce soit. Toutefois, en voyant de quel véhicule il s'agit, je hausse un sourcil. À moins que le deuxième gardien ne conduise le fourgon de la prison …

Je suis encore étonnée quand je vois des gardes faire sortir Jefferson du camion. Ils ne devaient pas l'emmener avant quelques heures. Ils se pointent devant nous, mon frère menotté devant eux, devant moi, entre nous. Personne, à part Jefferson et moi, ne pouvons comprendre cet échange entre nos deux regards. Tous deux, nous nous défions. Je le défie de ne pas gâcher tout ce que je fais pour lui, et lui me défie de changer de ce qui a toujours été. Je serra la mâchoire, ordonne aux hommes de lui enlever ces menottes.

-Vous êtes sûre, madame ?

-Bien évidemment que je suis certaine ! je me gausse. Il ne va tout de même pas passer tout son temps menotté. Je n'ai pas l'intention de le nourrir à la cuiller pour tout le temps que durera cette thérapie.

Je dois avouer que l'image d'un Jefferson assis à table, les mains dans le dos et moi devant, une cuiller à la main en train de lui demander de "faire aaaah" manque de m'arracher un sourire. Je regarde les deux hommes s'empresser de libérer mon frère. Il ne tentera rien pour s'enfuir, et ce même si nous sommes à l'extérieur. Je le sais, je connais mon frère, même si pour certaines choses il est l'homme le plus mystérieux qui soit. Les deux hommes repartent, Jefferson monte les marches qui le guident sous le porche. Je soupire. Trois sur quatre d'arrivés, et toujours personne de mort.

-Vous pouvez vous asseoir, et vous servir à boire, je dis en donnant l'exemple et en m'asseyant d'un côté de la petite table, sur une banquette de bois. Yarell, je vous présente Jefferson, le prisonnier dont la directrice vous a probablement très vaguement parlé.
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Karen Solenas
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MessageSujet: Re: C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen]   C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen] Icon_minitimeMar 29 Juil - 19:55

Je me regarde dans la glace, fixement, comme si je cherchais un moyen de me tuer par le sens de la vue. Je me hais, me répugne. Quand je reviens à penser à ce matin là, où je l’ai comme par hasard croisé dans ces sous-sols, quand je reviens à penser au moment où je l’ai torturé avec amertume, je sens la bile remonté le long de mon œsophage. J’ai honte…Cette petite fille que j’ai vu ce faire violer, je l’ai moi-même torturé délibérément, sans savoir qui elle était vraiment. Mais à ce moment là qu’importe, j’étais…une autre Karen. Tellement aveuglé par la colère que le père de Kelly m’avait procurée ce matin là, je suis entrée dans un cocon de poison pour devenir une bête sans cœur…même si cela n’avait duré que l’espace de quelques heures, c’était suffisant pour se haïr.
Je pousse un long soupire avant de repenser à la veille. Le Böss m’avait convoqué pour une histoire urgente et importante. J’ai commencé à avoir peur, pensant que c’était la petite Yoruichi qui avait finit par craquée et aller se plaindre. Si elle savait combien j’étais dégoutée et désolée, même si au fond, elle c’était donnée à la torture. C’est avec les mains moites et tremblantes que je suis entrée dans son bureau. Mon impression c’était largement trompée, puisqu’elle me convoquait pour une affaire assez délicate. Pourtant elle ne m’a pas révéler grand-chose. Juste que j’allais passer un peu de temps avec la psychologue, un prisonnier nommé Jefferson, et un autre gardien, dans une maison pas trop loin d’ici pour des raisons professionnelles. On avait soi-disant besoin de gardien calme et sachant garder son sang froid. Je n’ai rien entendue de plus. Juste qu’une voiture venait me prendre aujourd’hui pour m’emmener dans ce lieu si mystérieux et que moi et l’autre gardien nous nous passerons le flambeau chacun notre tour, avant de revenir dans cet endroit misérable. Enfilant ma veste d’uniforme et qu’après vérification, je m’assure que je possédais tout ce qu’il fallait, je rejoignis la voiture qui m’attendait près de la grande porte.

J’avais comme vous pouvez le remarqué, accepter la proposition. Après tout, sa ne me ferait pas de mal de changer un peu d’air. J’avoue que je suis plutôt curieuse de savoir pourquoi la Psychologue avait besoin de deux gardiens mais surtout, pourquoi elle voulait s’enfermer dans cette maison avec un prisonnier. Je ne suis pas ici depuis très longtemps, mais déjà le nom de Maybeth Green avait retentit plusieurs fois dans mes oreilles. Et en bien. Regardant le paysage défilé devant mes yeux, je me demande pourquoi le Böss m’a choisit. Je ne suis pas du genre à torturé pour un rien –sauf pour cette fois là…je me mords la lèvre à sang-, mais en revanche, j’étais assez réactive et vif. Je n’hésite pas à frapper quand cela est nécessaire. Je suis aussi de nature calme et tranquille, avec un petit côté doux, calme et posée. La question que je me pose c’est à quoi ressemble l’autre gardien qui m’accompagnera et l’idée qu’un de mes collègues m’accompagne de me déplait pas.

Enfin je sens la voiture ralentir et vois au loin, une grande bâtisse s’élevé avec deux jeunes femmes attendant devant la porte. Une certaine appréhension m’occupe l’estomac, puis doucement je descendis de la voiture. Le soleil éblouis mon regard bleu glace et fragile, les rayons de soleil se répercutant sur ma chevelure cuivré blond. Portant la main devant mes yeux pour me protégé du soleil, je m’avance vers les deux inconnus. Tout d’abord, la première personne me semblait être ma collègue due à son uniforme. Sa coupe à la garçonne aurait put porter à confusion si ces formes ne la trahissaient pas. Son regard aussi bleu que le mien était enjôleur et frustrant. Comédie ou pas, elle avait l’air un minimum aimable. A ses côtés, une jeune femme, habillée de façon simple, aux cheveux courts d’un blanc incroyable, me semblait être la psychologue. Accueil d’un sourire, que je lui rendis immédiatement. Tendant ma main pour me présenter, je dis d’une voix claire avec un accent Argentin propre à mon paternel :


« Karen Solenas. Je suis la seconde Gardienne. En espérant de correspondre à vos attente. »

Je me tourne vers ma collègue à qui je serra également la main, la gratifiant d’un sourire sincère. Je m’attendais à que se soit un homme qui nous accompagne mais qu’importe, tant que le travail est efficace et que l’entente soit là. Je pris une inspiration, imbibant mes poumons de cet air marin que j’aimais tant. Salé et doux, l’air était des plus plaisants, le ciel d’un bleu parfait, le soleil caressant tendrement nos peaux.

« Alors, en quoi consiste notre travail ? »

Toujours un sourire accroché aux lèvres, le cœur tambourinant contre ma poitrine, ma seule crainte était de ne pas être à la hauteur de la tâche.
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Yarell
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MessageSujet: Re: C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen]   C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen] Icon_minitimeLun 4 Aoû - 1:23

J’observe attentivement la suite des évènements. Si j’ai pour habitude d’être énergique, je garde mon énergie pour plus tard. J’attendais une réponse de la psychologue, mais comme seule réponse, j’ai droit à une erreur. Elle qui semblait penser que le prisonnier n’arriverait pas avant encore un certain temps c’est bien trompée, alors même qu’elle était en train d’ouvrir la bouche pour ajouter autre chose, un fourgon blindé fait son apparition dans la cours. Ça ce n’est pas la voiture des gardiens, donc ce n’est pas mon copain qui arrive, mais plutôt ce dit prisonnier. Je devais avouer que j’avais une sacrée envie de le rencontrer, celui qui était le pourquoi de notre présence ici. Je me demandais pourquoi autant de précautions alors qu’il recevait visiblement un traitement de faveur, qui ne rêverait pas parmi ses névrosés de prisonnier de venir passer ne serais-ce qu’une seule journée ici? Je dois avouer que même pour moi, c’était une belle occasion de sentir de nouveau l’air de la liberté, Sadismus avait quelque chose d’effrayant, ici ce n’était pas le cas. J’observe alors le prisonnier que l’ont fait sortir du fourgon. Je suis étonnée, et déçue. Je m’attendais à quelque chose de … différent. Enfin toutes ses précautions pour pas grand-chose. Du moins c’était ce que je pensais, je ne connaissais rien de cet homme et j’étais vraiment très superficielle. Je ne dis toujours rien, jugeant que l’observation est certainement la meilleure chose que je puisse faire. Maybeth oublie immédiatement ma présence, je ressens quelque chose d’étrange, quelque chose entre ces deux là que je ne saurais expliquer pour le moment, m’enfin, si elle ne m’expliquait pas ce qui se passait clairement, je finirais bien par l’apprendre, nous allons passer quelque temps en la compagnie de l’un et de l’autre …

Ils enlèvent les menottes du prisonnier, et ce dernier franchi la porte de la maison. Mon regard se pose de nouveau vers la jeune femme. Elle m’invite alors à s’asseoir et à me servir à boire, ce que je fis immédiatement, j’avais très soif et mes jambes me faisaient souffrir. Bien évidement j’évitais de le montrer, mais Sadismus n’était quand même pas de tout repos, l’ont dormais peu et je me disais qu’être ici serait en quelque sorte de bonnes vacances payées. Elle me présente le prisonnier, oui j’avais entendu ce nom venant de la bouche de la directrice, mais bon, un simple nom n’évoquait pas grand-chose, je n’avais pas entendue parler de lui. Alors que je viens pour parler, une autre voiture fait son arrivée, cette fois, il est évident que c’est mon collègue, ou plutôt ma collègue puisque c’est une autre femme. Je dissimule ma déception, j’aurais préféré un homme séduisant. Là il n’y en a qu’un seul pour trois femmes, ce n’était pas drôle. La nouvelle venue ce présente, et je la trouve un peu chieuse hein, limite lécheuse de botte. Ah et puis j’ai agis de la même façon, mais je m’en fiche, je suis superficielle. Je lui accorde un sourire amical, cachant tout de ma véritable nature. Elle demande alors notre interrogation, et bien oui hein, c’est la question que je me pose aussi, ont est là pourquoi?

Ravie Karen je me nomme Yarell. dis-je simplement d’une voix douce.

Je retourne de nouveau mon attention vers la psychologue, l’atmosphère est étrange depuis que le prisonnier a fait son entrée. Il est spécial, ça c’est l’évidence même. Sinon pourquoi serait-t-il ici? Pourquoi serions-nous toutes ici? Je montre mes bons côtés, je suis polie et courtoise, mais c’est loin d’être ma véritable nature. Malheureusement pour les deux femmes, celle qui risque d’être la plus ennuyante ici, n’est certainement pas le prisonnier. Je vais mettre un peu d’action où il en manque cruellement!

Des explications ne seraient pas de refus, la directrice est restée très vague … La curiosité a gagné sur le refus je dois l’avouer, mais maintenant j’aimerais bien comprendre.

Pour une fois c’est la vérité, avant de m’avancer dans mes propres pensées perverses j’aimerais bien connaître davantage notre situation. Car au fond, nous avions peut-être affaire à un prisonnier extrêmement perturbé. Mais si il était ici, c’était qu’il avait une autre chance non? Et puis au fond je m’en fiche, ses vermines méritent bien leur sort, alors j’ai de la difficulté à comprendre pourquoi celui-ci aurait un traitement de faveur.
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Jefferson
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MessageSujet: Re: C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen]   C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen] Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 23:27

Trois femmes. Je roule des yeux. Trois femmes. Soulevant les paupières et toisant les trois individus de race féminine, je me surprends à soupire de plus belle. Trois femmes. Trois foutues femmes ! Évidemment, la directrice n’a pas considéré le fait qu’un homme assiégé par autant de femmes pourrait subir un léger traumatisme, voire se suicider sous l’effet du choc. Oh, je ne prétends pas que tous les hommes sont censés comme moi, certains auraient vu cette situation comme un privilège, croyant sans aucun doute qu’il s’agit là du moment idéal pour assouvir leurs fantasmes les plus fous en devenant les maîtres d’un minuscule harem.

D’un autre côté, encerclé d’une psychologue convaincue que vous souffrez d’un mal psychologique intense et deux gardiennes frustrées, froides et sauvages qui vous observent comme du bétail en s’interrogeant sur le pourquoi du comment vous en êtes rendu à séjourner dans une maison chaleureuse et accueillante alors que les autres détenus doivent se contenter d’une cellule crasseuse et humide. J’ai l’impression soudaine et désagréable d’être pesé, calculé, mesuré avec précaution et minutie. Les trois femmes me dardent des coups d’œil furtifs ou scrutateurs tandis que ma sœur, sereine et maîtresse d’elle-même, leur explique en quoi consiste leur travail.

Un horrible rémissement grimpe le long de mon échine, m’arrachant quelques rictus méprisables. Il faut surveiller Jefferson. Ne jamais le perdre de vue. Suivre les procédures avec plus d’attention. Ne pas malmener le prisonnier sans raison. Rapporter tous les faits et gestes du captif à Maybeth Greene. Donc si je comprends bien, dans le rapport il sera indiqué qu’à 10h25, Jefferson Greene boit un verre d’orange. 10h30, Jefferson Greene s’enferme dans la salle de bain. S’il faut punir le détenu, la psychologue se charge de la sentence et décide l’identité du bourreau.

-Quoi? Je fais en papillonnant des paupières, reculant de plusieurs pas pour me retrouver sur le perron à la hauteur de ces trois vermines. Tu t’autorise à me châtier si jamais je me conduisais mal ?

Mon regard est froid, ma voix glaciale. N’importe qui d’intelligent et de réfléchi aurait fléchi sous le poids de ce visage, mais la voilà qui relève le menton dans un signe de défi en plus d’agiter sous mon nez un doigt tendu et imposant. J’aimerais comprendre le jeu auquel elle joue depuis quelques jours. Jefferson, on va vivre du temps de qualité tous les deux. Jefferson, je baise régulièrement avec l’un de mes patients. Jefferson, je suis une autre Maybeth maintenant. Jefferson, je contrôle tout ce qui est dans cette maison. Jefferson. Jefferson. Jefferson ! Je n’ai qu’à tendre le bras, lui rompre la nuque et tous mes soucis seront anéantis, mais je ne suis pas un assassin bien que l’on croit le contraire. Tuer n’est qu’une façon simple d’enjamber un obstacle. Je préfère tout contourner vicieusement et participer à des jeux bien plus complexes et dangereux. L’esprit humain est bien plus intéressant à détruire que le corps humain.

-C’est tout à fait exact, elle te répond avec brusquerie comme si tu n’étais qu’à ses yeux qu’un petit insolent impertinent.

Plissant les paupières, fronçant les sourcils, tu évalues la situation. Maybeth, si elle devait un jour te réprimander sur tes fautes, t’obligera plutôt à colorier un dessin pour enfants ou encore à subir des séances interminables dans son bureau de travail. Non. Elle ne peut rien te faire. Tu n’as rien à craindre. Souriant d’un sourire vorace, tu hausses les épaules et la gratifie d’un air pervers qu’elle connaît que trop bien.

-On verra, dis-tu, la mine moqueuse.
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MessageSujet: Re: C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen]   C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen] Icon_minitimeVen 15 Aoû - 10:48

Pendant que j'expliquais le contrat de l'emploi à mes deux collègues, je ne m'attendais pas réellement à ce que Jefferson reste sage et ne dise rien. Je savais que c'était dans sa nature, de me contredire constamment, de me défier, de me jauger. C'est pourquoi quand il m'a demandé si je comptais réellement punir, j'ai seulement soupiré avant de répondre, d'une fois tout à fait neutre, détachant mon regard des deux gardiennes pendant quelques instants avant de reporter mon attention sur elles. Je savais ce que le regard de Jefferson signifiait. Je le connais trop bien, et lui aussi. C'est pourquoi j'ai détourné la tête : il aurait vu dans mon regard qu'en cet instant, je croyais préférable d'abandonner le projet et de repartir sur le champ. Ça, je ne veux pas qu'il le voie. Ni lui, ni personne. Personne ne doit savoir que je doute de moi.

-Donc comme je le disais, le but de ce séjour en dehors de la prison, c'est de recréer un environnement familial dans lequel la ré éducation pourra avoir lieu. Ce qui, à mon avis, manque à cet homme, c'est une réalité familiale. Ce que j'attends, donc, c'est que nous agissions un peu comme tel.

Je ne suis pas idiote, je m'attends bel et bien à des froncements de sourcils. Même moi je doute de mes paroles quand je les prononce. Mais ça ne peut pas transparaitre, parce que j'ai préparé ce discours, déjà, avec les bonnes intonations. La seule personne qui pourrait comprendre mon doute, c'est mon frère. Et je préfère ne pas y songer un seul instant. Je devine la fureur dans ses yeux. Je sais qu'il ne croit pas un seul instant en mes théories, qu'il préfèrerait se trouver derrière les barreaux plutôt qu'ici. La seule chose que je souhaite, c'est qu'il ne fasse pas état de nos liens de sang, que je compte tenir secrets, au moins pour le moment. Seulement, plus j'avance mes mots, plus je sens Jefferson bouillonner, à quelques pas de moi.

-Jefferson, pourquoi ne pas entrer et prendre connaissance des lieux ?

Aucune crainte qu'il ne s'enfuie, aucune crainte qu'il ne s'empare d'un couteau de cuisine et ne ressorte pour me faire la peau. Il marmonne entre ses dents quelques chose d'incompréhensible à propos de babysitting. Le seul mot que j'entends clairement, c'est le "salope" qu'il glisse à mon intention quand il passe devant moi pour entrer dans la maison. Je le regarde disparaître et, du coin de l'œil, par la fenêtre, je le vois s'arrêter de surprise devant l'ameublement et la disposition, presque identiques à la maison de notre enfance. Puis, je me décide à ne plus m'occuper de lui. Je baisse toutefois la voix pour m'adresser de nouveau aux deux gardiennes.

-Jefferson a été accusé de meurtre, mais au cours de mes séances avec lui, il m'est apparu clair qu'il n'était pas un meurtrier, mais plutôt la victime d'un coup monté. Tout ce dont il a besoin, c'est de se soigner un peu, et je crois que sa libération sera possible. Je ne supporte pas la vue des innocents dans une prison.

Et pour qu'enfin il soit loin de moi. Je ne supporte plus d'être enfermée dans cette prison avec lui. Et aussi, bien sûr, je puisse découvrir la profondeur des sentiments qui l'ont poussé à me faire vivre un enfer.

[désolée … c'est nul, et j'ai l'impression de mal rendre les raisons de Maybeth XD]

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MessageSujet: Re: C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen]   C'est un départ [Jefferson + Yarell & Karen] Icon_minitimeVen 22 Aoû - 14:43

Yarell pour la gardienne, Jefferson pour le prisonnier que nous sommes censé surveillé chacune notre tour ici. L’une me parait quelque peu…fausse. Faux sourire, faux joyeux regard. J’enclenche le mécanisme de la méfiance avant d’afficher un même sourire, qui à sa différence était sincère. Je n’aime pas ce genre de personne qui vous méprise qu’avec un regard, sans jugement. En remarque…c’est si simple comme ça. Je me ferais une opinion un peu plus tard, qui se révélera surement surprenante. Cette fille a l’air d’avoir un sacré tempérament. Quand au prisonnier Jefferson, sa présence créait un drôle de sentiment autour de nous. Comme si…il était spécial. Car oui, la question première était : Pourquoi Lui spécialement ? Surtout lorsque la Psychologue nous parle de recréer un univers familial. Un environnement de famille = soutient, compréhension et surtout parler. Le contact est important dans une famille, surtout l’oral. De plus, elle nous annonce qu’après une analyse psychologique, Jefferson ne serait pas le meurtrier, mais la victime d’un coup monté. Hum…louche tout ça. Combien de personne en prison on été réellement victime d’un coup monté ? Un tas, bien plus qu’on ne peu le croire. Elle dit aussi ne pas aimer voir des innocents en prison…la majorité le sont au sein de Sadismus. C’est flagrant pour certain. Des pauvres brebis cloîtrées dans le coin des murs, attendant le moment où le grand méchant loup viendra les violer pour ensuite les bouffer comme des tomates cerise. Ses propos, sont pour moi injustifié…dans ces cas là, autant faire cette thérapie pour tous ceux que l’on juge innocent.

Sceptique, je la regarde en levant un sourcil. Non ses intentions devaient être bien plus profondes que ça. Jefferson ne doit pas être un prisonnier comme les autres…tout cela est bien trop bizarre. Maybeth Green a ses raisons, j’en suis plus que certaine. Et le dénouement de cette « mini-aventure » m’intrigue. Pour le moment, je suis ici pour veiller sur elle, car qui que Jefferson soit, il peu être dangereux. Se méfier de l’eau qui dort. D’ailleurs c’est un grand brun, qui pourrait et qui plait surement, à beaucoup de femme. Je frissonne…je hais les hommes. Pas tous, enfin la majorité. Disons que je fais de cette haine, une généralité. Depuis qu’Il à oser tout ces gestes et effleurements, ces coups et torture…et puis sur Elle. Je réprime un long frisson de dégout et terreur. Je ne sais pas si elle c’est remit de ses blessures…si au moins elle a survécut. Je sens mon cœur s’emballer lorsque je repense à Mon Autre moi qui c’est imposé cette journée. Cette torture que j’ai infligé à cette jeune Yoruichi…cette même personne que j’ai vue sous les assauts des coups de reins, de notre bourreau mutuel. Je détourne la tête vers l’horizon tentant tant bien que mal de me chasser le passé de la tête. L’Esprit et la mémoire sont deux choses totalement imprévisibles…

Je pris la parole, avant de retombé dans le gouffre de l’ombre pour qu’il puisse se nourrir de ses douleurs propres à mon corps et mon esprit.


« Nous ferons de notre mieux pour répondre à vos attentes. Mais depuis quand Mr Jefferson est-il entrée à Sadismus…et surtout, comment ce comporte-t-il habituellement. »

Oui autant se renseigné sur son comportement habituel, histoire d’avisé un peu notre propre façon d’agir et de se comporter avec lui. Nous ne le connaissons pas, Yarell et moi et il valait mieux se tenir au courant de ses habitudes, de ce qu’il fait et ne fait pas. Cet homme l’intriguait, mais surtout l’histoire qu’il pouvait y avoir autour de lui et de la Psychologue. Essayant au mieux de dissimuler sa curiosité, je jette un bref coup d’œil à ma collègue, essayant d’intercepté dans son regard, quelque chose qui pourrait en dire long sur sa façon de penser par rapport à notre venue ici.
Chose que j’avais aussi hâte de connaître, c’était l’intérieur de la demeure qui promettait d’être surprenante. De plus le cadre en lui-même était agréable, endroit où on pouvait agréablement partir en vacance. Et même si pour moi et Yarell, ainsi que pour Maybeth ce n’était pas des vacances, ceci était toujours mieux que de se retrouver 24h/24 entre quatre mur entouré de loup affamé…
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