Sadismus Jail
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Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Échos [ PV Carl ]

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Danyka Mikltov
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Danyka Mikltov


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MessageSujet: Échos [ PV Carl ]   Échos [ PV Carl ] Icon_minitimeVen 30 Mai - 21:48

Je n’arrive pas à dormir. Je n’ai rien de spécifique à faire aujourd’hui et j’ai essayé de dormir pour faire passer le temps, malheureusement ça n’à résulter qu’à me faire gigoter dans mon lit jusqu’à ce que j’en aille marre. Je ne dors que très difficilement ces jours-ci mais je ne comprends pas pourquoi. Peut-être que trop de questions me dérangent. Lentement, je me laisse vaciller sur le coter pour poser mon épaule contre le mur. Je soupire, avant de m’adosser contre le mur et de lentement me laisser tomber assise au sol, toujours le dos contre ce mur froid malgré la présence de mon manteau de cuir. Mes mains tâtent doucement le sol, je me rends compte de la texture crasseuse. Merde, je vais être sale maintenant. Tant pis, je suis déjà assise là. Je suis seule aussi, je n’aime pas vraiment ça. J’ai assez peur du noir et de la solitude, même si je n’aime pas être entouré de gens.

Je n’aime pas la compagnie d’autrui mais je veux revoir Carl par contre. Je ne sais pas si je vais le recroiser, oh s’il te plait, faites qu’il soit sortit ! Il à une famille, c’est si triste de savoir qu’il a des enfants et une femme et qu’il est coincé dans ce trou-à-rat. Mais je ne peux rien y faire malheureusement. C’est tellement désagréable. Des gens l’attendent, moi, personnes ne m’attends… J’entends soudainement des pas, je tremble. Je me suis soudainement reculer vers le coter comme pour me préparer à courir. De quoi pourrais-je bien avoir peur ? Il n’y a personne. Je regarde de gauche à droite. Il n’y a personne dans ce couloir. Finalement, je soupire une nouvelle fois en m’insultant d’une telle faiblesse et je me relève en m’aidant du mur. Je m’en sers comme support avant de continuer mon chemin, le bruissement du cuir de mon manteau frappant le murmure du vent.

« Crois, et tu ne seras jamais seule. » Où ai-je entendu cette phrase ? Voyons Danyka, tu es stupide. Comme si croire me sortirais de là. Je referme mes bras autour de moi alors qu’une personne passe en trombe près de moi en me bousculant violemment. Je me retrouve rapidement contre le mur, l’épaule endoloris par le choque. Cette personne venait de me heurté involontairement. Je me retourne vivement mais elle a déjà tourné le coin, je pense que c’était un des prisonniers. Il semblait fuir quelque chose et je semble me diriger dans cette direction. Je n’ai pas peur, ce n’est pas un gardien qui va m’effrayer. Il n’y a pas de dragon cracheur de feu là-bas. Juste des ombres qui peuvent être n’importe quoi de potentiellement normal. J’espère simplement ne pas tomber sur un gardien. Pour le moment, la seule pensé qui me trottine dans la tête, est de savoir où se cache Carl.

Sans doute se trouve-t-il dans sa cellule. Peut-être que je devrais aller voir ? Enfin, non, je suis stupide. Je ne sais même pas quel numéro c’est. Je pourrais toujours arpenter le couloir des cellules pour tenter de deviner laquelle c’est, je n’ai que ça à faire de ma journée de toute façon. Son visage me revient tellement de fois en tête. Il avait l’air heureux en me parlant de ses enfants. Je revois encore cette photo, comportant deux enfants. Des jumeaux de sexes différents si je me souviens bien. C’était de beaux enfants. C’est si dommage de le savoir enfermé ici et eux là-bas. Ce n’est pas dommage, c’est répugnant, c’est injuste ! Je prends alors une profonde inspiration. Nul besoin de me frustrer pour quelque chose du genre. Je reprends donc ma marche en tâchant de ne pas penser à ce détail plutôt frustrant pour une personne comme moi répugnant l’injustice.

Quoi faire, que dire, que penser. Je ne sais pas quoi faire. Je pense qu’arpenter un couloir à la recherche de Carl pour la troisième journée consécutive n’est pas la meilleure façon de tuer le temps mais si je n’ai rien de mieux à faire, autant y aller. Je continu donc de marcher en gardant mes bras refermés autour de ma personne. J’ai mal au ventre, mais je n’ai pas faim. Peut-être que je commence à être malade. Enfin, je me sens bien pour le moment. Je me sens incertaine, insécure. J’ai l’impression d’être fixé. Je regarde souvent derrière moi. Il n’y a pourtant rien sauf les bruits habituels et mes pas raisonnant tels des échos. Je passe difficile une main dans mes cheveux noirs. Je les ai nettoyés quelques heures plus tôt et une odeur de fruits s’en dégage encore…
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Carl Hyde
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MessageSujet: Re: Échos [ PV Carl ]   Échos [ PV Carl ] Icon_minitimeVen 30 Mai - 23:03

Dormir dans une prison, … J’ai beau chercher un comparatif, je n’en trouve pas. C’est bien simple, j’en perds tous mes moyens. Je n’ai jamais véritablement bien dormit à Sadismus, d’autant plus que je suis claustrophobe, et plus le temps passe, et plus j’ai l’impression de l’être davantage. Je suis un homme étrange, et c’est simplement maintenant que je commence à en prendre pleinement conscience. Je suis à un point de non-retour. Qu’est-ce que je suis au fond? Un éternel violent, claustro et totalement anti-social? Ou bien j’ai du cœur, et ce n’est absolument pas pour mon propre bien que je cherche à aider les autres. Je parle de Maybeth, de Sybille. Je ne sais plus que penser, je n’ai jamais été attiré par les autres, par leurs problèmes, je déteste les femmes parce que sincèrement elles m’emmerdent … Je reste attiré par les femmes, mais seulement une sur un million parviennent réellement à m’aborder, sans que je les repousse instantanément. Je ne veux pas parler d’amour, mais d’amitié. Enfin, je ne sais plus où j’en suis.

J’avance dans les couloirs d’un air … Je ne dirais pas perdu, mais légèrement pensif. Mais j’ai un drôle d’air. Ce doit être le manque de sommeil j’imagine. J’ai aussi tendance à agir de drôle de façons. Mais je suis un extrémiste, je crois que c’est normal au fond. L’ont me voit souvent agir avec colère, rage et toutes ses choses qui font ma personnalité en apparence, mais au fond, je suis sensible, c’est juste que je déteste le montrer, que lorsque je le montre, je suis blessé, l’ont me blesse, c’est ma faiblesse, ma faiblesse …
Je m’appui contre le mur, j’aurais besoin de me changer les idées. Il y a plusieurs jours que je suis pensif, que ce soit envers moi, ou de l’inquiétude envers les autres. Et oui, le grand Carl Hyde a parfois des sentiments pour les autres, c’est surprenant, mais comment puis-je réagir en prison? J’ai de la difficulté à prendre réellement partit, je veux dire, que je ne sais pas comment je devrais réellement agir, avec désintéressement, ou poursuivre dans ma lancée? J’ai toujours fait ce que je voulais, et je crois qu’en se moment, diriger mon attention vers les autres, vers les personnes qui ont des problèmes, ça m’empêche de songer à moi, à ma famille, à ce qui m’est arrivé ici, et sincèrement, pour moi c’est une très bonne chose.

Et puis des personnes traversent mon esprit, Clairval, je ne sais pas ce qu’il advient d’elle, Jade, il y a longtemps que je ne l’ai pas vu. Et je pense à une autre connaissance, Danyka. J’ai une bonne mémoire des noms et des visages, il est rare que j’oublie quelqu’un. Il y a tellement longtemps que je ne l’ai pas revu. Et puis au fond, c’est une bonne chose, ce qui m’est arrivé, je le garde pour moi, personne d’autre ne doit savoir, et si je peux éviter des questions sur mes derniers mois en prison, je vais le faire. Si je venais à la rencontrer de nouveau … Si il ne lui ai rien arrivé, sincèrement, je souhaite tellement qu’il ne lui soit rien arrivé, je m’attache à bien peu de monde, mais j’appréciais bien cette fille … Bref, qu’elle me demandait ce que j’ai fais, et bien il n’y aurait rien à répondre, il ne lui ai certainement rien arrivé de grandiose à elle aussi. Bien que moi j’ai été torturé, mentalement et physiquement, je n’ai pas envi de donner de détails. C’est mon affaire.
Je reprends mon avancé, j’entends du bruit, qu’est-ce que c’est encore? Mais je m’en fiche, j’avance avec un certain désintérêt cette fois. Je tourne le coin et je m’arrête. Même de dos je la reconnais. Au fond je dois avoir un don. Cette idée m’amuse. Je perds immédiatement mes idées un peu sombres et je m’avance. Je pose délicatement ma grosse main sur son épaule … Ou bien c’est son épaule qui est si frêle? Je lui accorde un sourire et je dis :

Je me disais bien aussi que cette odeur fruitée ne pouvait appartenir qu’à toi.

Je souris toujours, Oh ce n’est jamais un grand sourire, mais c’est toujours sincère. Je suis ravi de savoir qu’elle n’est pas morte. Mais encore une fois je m’en veux, comme pour Sybille. J’ai disparu, durant plusieurs mois. Je n’étais pas bien loin, j’ai eu énormément d’ennuis. Mais j’ai abandonnés ces personnes, auxquelles je m’étais attaché. Ce n’est pas moi ça. J’ai toujours eu peu d’amis, mais j’ai toujours pris soin des bonnes amitiés. Peu mais toujours bonnes. Je ne dis pas que je suis un bon ami. Mais je ne mens pas, et vaux mieux m’avoir avec soi, que contre soi, ça c’est bien certain.
Je prend doucement cette main, qu’elle vient de se passer dans les cheveux et je dis d’un air légèrement amusé :`

Tu adoptes mes tics?

C’est simplement pour faire la discussion, mais j’ai toujours eu cette manie de me passer la main dans les cheveux. C’est bien parce qu’avant j’avais les cheveux bien plus long. Maintenant ils sont courts, c’est inutile, mais c’est toujours resté. Elle n’a certainement pas prit ça de moi, je ne la connais pas assez pour dire ça. C’est simplement pour être amical et je ne suis pas toujours très bon pour ça …
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Danyka Mikltov
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MessageSujet: Re: Échos [ PV Carl ]   Échos [ PV Carl ] Icon_minitimeVen 30 Mai - 23:32

Je marche toujours dans ce couloir lugubre. Même avec la lumière allumée, ça semble assez sombre. Je passe fréquemment ma main dans mes cheveux, j’aime bien ressentir la douceur de cheveux propres entre mes doigts, c’est toujours plus agréable que des cheveux sales. Je me surprends à imaginer la prison comme une cage dont les barreaux ont été renforcés à un point tel qu’ils sont devenus des murs. C’est frustrant de penser de cette façon mais j’ai la vague impression que même avec des barreaux, personnes ne pourra jamais s’échapper d’ici. Jusqu’à maintenant, du moins de ce que j’en sais, personne n’est sortit d’ici. Je ne veux pas l’avouer mais j’ai peur de ce qui va m’arriver en sortant d’ici… si je sors d’ici… Oh, et pourquoi sortir ? Je ne connais personne hors d’ici. Pamela m’a rejeté, elle me hait. À quoi bon tenter de m’évader. Je n’ai pas les compétences pour de toute manière et je risquerais de finir dans la salle d’isolement pendant des minutes infernales et interminables. Ces pensées me frustre, je ne sais pas si je dois réfléchir autrement.

Personne ne me dicte m’a façon de penser. Je ne laisse personne me contrôler. Je n’ai jamais laissé personne discuter avec moi sous un ton hautain. Un sourire s’affiche alors sur mon visage. Ça me rappel ma rencontre avec Carl. Il m’avait limite enfoncé dans le mur parce qu’il m’avait bousculé et, comme une imbécile, j’ai répliqué. Mais maintenant c’était devenu un bon ami pour moi, mon seul ami dans cette prison. Je n’ai pas beaucoup d’ami. Je n’en n’ai jamais eu énormément, en fait, je ne sais pas si j’en ai déjà eu. Mais le peu d’amitié que j’ai pu voir, je crois que j’en prenais soin, non ? Personne autre que moi ne pourrait répondre. Je baisse mon regard vers le sol. Mes yeux me font mal, je veux dormir, mais je ne peux pas. J’ai mal aux yeux, j’ai mal à la tête, c’est atroce. Souvent, en marchant, je ferme les yeux. Ils s’humidifient et ça atténue un peu la douleur. Mais j’ai quand même mal. Soudain, des pas. Là, je n’ai pas rêvé. J’arrête de marcher. Les pas de s’approcher. Mon cœur bat rapidement, je crains. Une main se pose sur mon épaule, puis, une voix raisonne…

- Je me disais bien aussi que cette odeur fruitée ne pouvait appartenir qu’à toi.

Je fige. Cette voix, je la connais. Je pourrais la reconnaitre n’importe où. Je n’ose pourtant pas me retourner, je ne sais pas pourquoi. Peut-être que je crains d’être déçu. Je le cherche depuis très longtemps et maintenant, je ne sais pas si j’oserais le voir d’en face. Lorsqu’il dirige sa main vers mes cheveux pour y prendre la mienne, je me rends compte comment je devais avoir l’air bête, avec ma main encore dans mes cheveux. Je suis embarrassé, légèrement, mais ça ne se voit pas. Allez Danyka, reprends-toi ! Mes yeux verts se tournent finalement vers lui et malgré moi, un sourire naquit sur mes lèvres. Oui, j’étais heureuse de le revoir, mais en même temps, attristé de découvrir qu’il n’avait put partir et rejoindre sa famille. C’était dommage. Mais je suis assez égoïste pour être heureuse maintenant. Il prend donc doucement ma main, malgré la poigne qu’il pourrait avoir, et nous continuons la marche de cette façon.

C’est tellement banal. Je me suis remise à marcher d’une manière automatique, suivant ses pas, c’était synchronisé. Il reprend alors la parole, me demandant si j’ai adopté ses tics. Je réfléchis une seconde et je me souviens qu’il se passait souvent la main dans les cheveux. Je ne sais pas comment je devrais réagir maintenant, mais je suis heureuse. Le simple fait qu’il me tienne la main, comme ça, ça me rappelais que j’avais quelqu’un sur qui compter dans cette lugubre cage qu’était Sadismus. Je voulais peut-être savoir ce qui lui était arrivé, pourquoi il était partit, mais je le connais suffisamment pour me douter qu’il préférait garder ces événements pour lui. Je ne poserai donc pas de question, si je dois être respectueuse envers quelqu’un, c’est bien envers lui. En baissant la tête toutefois, je lui réponds dans un sourire plutôt gêner mais témoignant de mon bonheur actuel.

- Je… Disons que… Enfin, non, pas spécialement…

Je sais qu’il n’a dit cela que pour entamer une quelconque discussion et du coup, je me sens mal à l’aise de ne pas faire mieux. J’ai l’air bien fatigué mais je remarque qu’il ne doit pas dormir bien plus. Son sourire sincère me rassure, et je le lui rends bien dans un sourire un peu timide. Je n’ai jamais été ainsi avec quelqu’un d’autre que lui. C’est bien le seul qui m’a aider et m’a soutenu un minimum. Je le regarde un moment, un regard bleuté bien brillant malgré la noirceur des lieux, c’est si rassurant. Mais je baisse bientôt la tête, regardant le plancher qui défilait lentement sous nos pas à l’unisson. Je devais bien trouver quelque chose à dire après tout. C’était ridicule de laisser quelque chose en plan, surtout après tant de temps sans lui avoir parlé. Sans l’avoir vu, en fait… Je me sens soudainement mal à l’aise mais je ne laisse rien paraitre. Je relève la tête, et prends la parole comme ça vient.

- Autrement… Je suis contente de te revoir… Je commençais à me demander où tu étais mais j’imagine que ce serait mieux pour moi de… De ne pas le savoir.

Je lui souris, toujours sincèrement. Mais je me demande maintenant s’il a put revoir ses enfants. Je préfère ne pas demander. Ce serait peut-être impoli, peut-être blessant. Toutefois je ne sais pas si ce serait suffisant pour entretenir une discussion suffisamment longue pour ne pas qu’on se sépare trop tôt. Je ne veux pas, non pas maintenant. Réfléchis. Voilà ce que je fais depuis des jours, des semaines et des mois. Je réfléchis. La douleur de mes yeux revient, je les ferme en passant ma main libre dessus. Puis, en rouvrant les yeux, je demande, innocemment ;

- Comment vas-tu ?
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Carl Hyde
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MessageSujet: Re: Échos [ PV Carl ]   Échos [ PV Carl ] Icon_minitimeSam 31 Mai - 22:33

D’autant que je me souvienne, j’avais toujours apprécié la présence de Danyka. Elle est calme, reposante, et le fait d’être calme ne veux pas dire démoralisant, j’apprécie sa présence car je suis moi-même avec elle, j’ai l’impression de vouloir être un peu protecteur, mais ce n’est quand même pas une sensation que je déteste, j’ai appris à apprécier les autres ici, car étrangement, je ne côtois pas que des criminels, c’est ce que je crois, même si je suis dans une prison. Danyka n’est pas une criminelle pour moi, au même titre que Sybille, que Bella ou Yoruichi. Moi je suis un meurtrier, mais avec ces personnes, je n’ai pas besoin d’être le tueur. Ça me fait beaucoup de bien au fond, ça me rend peut-être un peu plus appréciable. Je n’en sais rien, je crois que je pense beaucoup trop depuis quelques temps. J’ai toujours été mon propre chef, même si j’étais tueur pour quelqu’un, étant son associé, il était conscient que je ferais les choses à ma façon. Sinon j’aurais travaillé à mon propre compte, c’est une évidence. Sacramento avait toujours travaillé avec moi, et moi j’avais toujours pris la place qui me revenait, il menait d’une poigne de fer, et moi je faisais régner l’ordre. Tout chamboulait lorsque je faisais la rencontre d’une femme, j’étais toujours quelqu’un qui n’aimait pas les femmes. J’étais bel et bien hétérosexuel. Mais malheureusement, les expériences que j’avais eues n’étaient pas toujours extrêmement concluantes. Par contre maintenant j’étais l’heureux père de deux enfants, et fiancé à une femme que j’adore et qui m’adore surtout, c’est le principal, car lorsque j’aime quelqu’un, c’est pour toujours. Je ne me lasse pas facilement. Aussi bien dire jamais.

C’est la même chose avec les amis. Toujours peu, mais de bonnes amitiés. Je considère Danyka comme une amie. Je la connais peu, mais ce n’est pas l’important. Je sais que je ne l’abandonnerais pas, que si je peux faire quelque chose pour elle, je risquerais ma vie. Je suis comme ça. Malgré mes enfants, ma femme, ma vie ne sera jamais importante, même si l’idée de mettre fin à ma vie s’était retirée de mon esprit en apprenant que j’étais père. Ma vie n’était pas importante, la vie n’est pas importante pour un tueur, surtout un homme tel que moi. Mais maintenant elle a un minimum d’importance, mais je n’hésiterais jamais à la risquer pour ceux que je juge bon de le faire. Et c’est très souvent une infime minorité, je ne risquerais pas ma vie pour n’importe qui, c’est peut-être égoïste, mais je suis comme cela. Mais mon esprit s’égare, je voudrais me concentrer simplement sur la jeune femme près de moi, tellement jeune, tellement agréable, sa présence me fait sourire, c’est étrange comme sensation. Ce n’est pas de l’amour, c’est simplement beaucoup de considération. Elle pourrait être ma fille, et je ne comprends pas pourquoi elle est à Sadismus

Ce sourire qu’elle arbore en me voyant me rassure énormément. Je ne le montre pas, mais j’ai très peu de confiance en moi. C’est lamentable. Je laisse tellement l’impression d’être quelqu’un de confiant que lorsque l’ont fait ma connaissance, plus en profondeur, que je n’ai pas d’armes et que je suis troublé en plus, l’ont tombe sur un manque de confiance flagrant, je ne suis pas craintif, mais je parle peu, je ne sais pas comment parler et être bien cohérent. Je suis un idiot, mais ça je le sais. Mais bref, je souris parce qu’elle me sourit. Elle semble un peu gênée et je trouve ça adorable, tout simplement.

Elle me parle, me disant qu’elle est contente de me revoir, qu’elle s’est demandé où je pouvais bien être, mais que ce devait être mieux pour elle de ne pas savoir. Je reste figé un moment, un peu surprit. Mais ce qu’elle dit est vrai. Je ne dirais jamais ce qui m’est arrivé, jamais ni à personne, Eddy ne saura rien, Danyka n’ont plus ainsi que qui que ce soit dans cette satanée prison. J’ai beaucoup d’estime pour quelques personnes ici, mais ça, jamais je ne pourrais en parler à qui que ce soit. Je baisse la tête, gêné un moment, puis j’hoche positivement.

Tu as raison … Et ça n’a pas d’importance, je me suis remis en question, dans le bon sens je crois et j’essais de vaincre certaines choses, je suis désolé … je veux dire, de ne pas t’avoir donné de nouvelles durant tout ces mois, j’ai simplement eu besoin d’être … seul.

J’avale difficilement. C’est idiot de rejeter la faute sur moi. J’ai été torturé, j’ai subis des trucs atroces et j’en parle comme si ça avait été mon choix d’abandonner tous ceux qui comptaient sur moi. Non ce n’était pas du tout un choix et je m’en veux beaucoup, mais c’est le genre de sentiment que je préfère éviter de montrer aux autres. Elle semble chercher quoi me dire. Ce qui me faire recouvrer un petit sourire. Elle n’est pas forcée de faire ça. Elle n’a pas à se forcer pour rendre notre rencontre agréable. Mais elle me demande tout de même comment je vais. La question qui tue. Personne ne va bien dans ce genre de prison. Mais dans le contexte, je vais mieux, alors l’ont pourrait peut-être dire que je vais bien? Oui j’imagine.

Je vais bien Danyka, tu sais … Tu n’as pas à t’inquiéter pour moi, mais moi je m’inquiète pour toi, je sais que tu n’es pas plus bavarde que moi, mais j’aimerais que tu me parles un peu de toi, si tu vas bien également, et de ce qui s’est passé, pour toi, durant mon absence.

J’ai fait un énorme effort pour m’exprimer convenablement. Je ne parle pas beaucoup habituellement, mais je crois que je dois quelque chose à Danyka que j’ai en quelque sorte abandonné, comme d’autres personnes d’ailleurs. Je crois que j’ai peur que les autres se fassent du soucis pour moi, c’est une autre chose idiote qui sort de mon esprit, mais personne ne s’est jamais soucié de moi, c’est quelque chose d’étrange pour moi.
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Danyka Mikltov
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MessageSujet: Re: Échos [ PV Carl ]   Échos [ PV Carl ] Icon_minitimeDim 1 Juin - 15:53

Je ne sais pas comment je me sens actuellement. C’est bizarre. Mais je peux témoigner que je me sens bien en sa présence, c’est agréable et ça me manquait. On agit comme des amis alors qu’il pourrait être mon père, c’est sûr que ce n’est pas commun mais l’âge n’a pas d’importance en amitié. Tant qu’on est amis. Pour me répondre, Carl m’explique que j’ai raison. Je ne devrais pas savoir pourquoi il n’était pas là, ce n’est pas de mes affaires. Voyons Danyka, tu es beaucoup trop curieuse. Ce n’est pas de tes affaires, regarde ton propre nombril et oublie-le un peu. Mais ce n’est pas facile, c’est comme demander de ne pas s’inquiéter pour un ami proche. Je le regarde, incrédule, j’attends simplement qu’il termine de parler. Il avait eu besoin d’être seul pour se remettre sur la bonne route en quelque sorte. Je fronce les sourcils un peu, signe de curiosité, mais je ne cherche pas trop loin. Il m’a fait comprendre que ce n’était pas quelque chose à savoir, il s’est excuser de ne pas m’avoir donné de nouvelles. Mais je ne lui en veux pas. Des contretemps, ça peut arriver. J’imagine que ça peut arriver, que ça peut empêcher des personnes de donner des nouvelles, en laissant d’autres dans l’ombre de leurs absences. Mais ça va maintenant, il est là, et je souris.

Ça me redonne le sourire de détourner le regard avant de revenir vers lui en me disant que oui, il est là. Il semble toutefois s’en vouloir atrocement de ne pas avoir donné de nouvelles mais ça va. Par mon sourire, je tente de lui prouver en silence que tout va bien et qu’il n’a pas besoin de se sentir ainsi. Je doute que ce soit suffisant pour me faire comprendre mais je ne veux pas le dire par des mots, je ne sais pas pourquoi. C’est la première personne avec qui je souris de la sorte. Avec mon beau-père ou Pamela, j’étais si méchante, si rétissante. Je reculais devant tout et je ne voulais pas parler. D’ailleurs, il reprend alors la parole, attirant mon attention vers lui. Je tourne la tête en repoussant de ma main libre mes cheveux noirs qui cachent mon champ de vision vers lui. Il va bien. Il m’assure qu’il va bien et mon sourire s’accentue un tantinet. Il va bien, je suis rassuré. L’homme près de moi me demande de ne pas s’inquiéter pour lui, mais lui s’inquiète pour moi. Mais pourquoi exactement ? Je vais bien pourtant… Je crois…

Il s’explique alors. Il sait que je ne suis pas très bavarde, sans doute pas plus que lui. Il marque un point important. Je n’aime pas vraiment parler. Mais avec lui, je suis capable de tout faire pour ne pas couper court à une discussion. Il voudrait que je lui parle un peu de moi. Oh, pour une fois j’aurais des choses agréables à raconter. Il voulait savoir si je vais bien, ce qui a put se produire pendant son absence. Je ne sais pas quoi répondre. Il y a eu le changement de cellule car je suis trop asociale parait-il, mais maintenant j’ai un timbré et une fille qui jure sur Dieu être une poupée de porcelaine avec moi, dans cette cellule où j’étais supposé être seule. Je ne me mutile plus aussi. Mon sourire revient alors que je regarde le sol. Il va être content d’apprendre ça, je sais qu’il le sera. Il m’avait demandé d’arrêter et je lui avais promit de cesser. Il devrait donc être heureux d’apprendre ça. Au fond de moi je l’espère. J’espère qu’il ne va pas s’en foutre, et va au moins me faire savoir qu’il est fière, qui sait. Aller, je me lance.

- Je vais bien pour ma part. On m’a changé de cellule récemment. Je suis dans la trente avec un timbré et une fille qui dit être une poupée de porcelaine. C’est assez spéciale mais… Enfin que veux-tu. Sinon, il n’y a rien de spécialement nouveau avec moi tu sais. Je me suis beaucoup inquiété pour toi mais je suis heureuse de constater que tu vas bien. Donc maintenant je ne m’inquiète plus et je vais donc bien à cent pour cent.

Je prouve donc ici que mes douleurs mentales n’existent plus. Je possède maintenant un sourire rayonnant prouvant que je vais bien. Mais la seule chose me torturant est le fait que je ne sortirais jamais d’ici. Sadismus. Cette cage. J’ai peur de ne pas en sortir mais on le sait tous, personne ne sort d’ici. J’arrête alors de marcher, obligeant Carl à s’arrêter aussi. Je lâche sa main puisque c’est sur ce bras que le gant camouflant mes marques se trouve. Je le lève, et montre les cicatrices présentes. Je passe mes doigts dessus, avant de dire, fière ;

- Tu vois ? Je t’avais promis d’arrêter et je n’ai pas recommencé. Quand j’ai vu que tu n’étais plus dans les parages… Je me suis dis que je tiendrais ma promesse et que si je te reverrais… Enfin, tu serais content d’avoir une bonne nouvelle.

Je parais incertaine mais je ne sais pas pourquoi. Lentement, je recouvre mon bras du gant après avoir comprit qu’il avait bien vu. Je ne sais pas si j’ai le droit de reprendre sa main, je laisse donc la mienne retomber le long de mon corps malgré une grande hésitation. L’air douteuse, je regarde le sol, en tâchant de garder mon sourire. C’est dans ce genre de situation où on ne sait pas quoi faire, et c’est souvent terriblement gênant… En gardant la tête baissée, je daigne laisser venir une question que je crains de poser depuis que je l’ai vu il y a quelques minutes à peine.

- Carl tu… Tu ne vas pas repartir n’est-ce pas ?

Ma voix ressemble à celle d’une enfant qui a peur de voir son père partir pour la guerre. Mais je ne veux pas qu’il reparte…
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MessageSujet: Re: Échos [ PV Carl ]   Échos [ PV Carl ] Icon_minitimeDim 1 Juin - 21:56

Je n’hésite pas à sourire en compagnie de Danyka, et je crois que c’est ce que j’apprécie le plus chez elle au fond. Elle est simple, je suis quelqu’un de simple. Elle est jeune, et je crois qu’à part Sybille et Maybeth, il n’y a que les gamines que j’apprécie. N’aller pas croire que j’ai de drôle de tendances, simplement … Je crois que j’aimerais tellement pouvoir assumer mon rôle de père, que je serais incapable d’abandonner quelqu’un comme Danyka, non, je pourrais être son père et j’en suis parfaitement conscient, je crois que c’est d’ailleurs ce qui me rapproche d’elle. Elle ne me parle pas de choses, je ne dirais pas ennuyantes, mais elle ne cherche pas les ennuis, elle veut simplement … Ah … Je ne sais pas ce qu’elle veut, je ne sais pas ce que je veux moi-même d’ailleurs. Mais j’apprécie être avec elle c’est tout, comme si je devais me justifier avec ma propre conscience, j’ai vraiment un problème, mais je soutiens qu’à force d’être ici, l’ont a de drôles de pensées. J’avais vécu des choses difficiles durant ses derniers mois, des choses que je n’avais pas envi de prononcer ou même de songer, mais ne pas y penser était plus que difficile, je me disais que si je n’en parlais jamais, je finirais par oublier, c’était un peu éphémère, mais je le souhaitais tellement que je me disais que ça finirait par arriver. Mais ce devait être comme retrouver ma famille ça, j’en avais tellement envi que ça n’arriverait jamais.

Bon voilà que mon esprit déviait encore une fois. J’écoutais maintenant Danyka puisqu’elle me parlait en ce moment. Elle me parlait d’elle, j’adorais lorsque les autres ne cherchaient pas à m’analyser, du moins ouvertement, peut-être qu’elle cherchait à me comprendre, mais elle ne me posait pas de questions directement et j’appréciais vraiment ça. Elle évoquait de petites choses simples, me disant qu’elle avait été changée de cellule, tient c’était étrange ça, je ne comprenais pas comment ils pouvaient l’avoir changée de cellule, mais de toute manière, c’était toujours étrange dans cette fichue prison, il devait toujours y avoir un truc qui clochait, ça c’était réellement important je crois. Je souris faiblement lorsqu’elle me dit que maintenant elle est avec un timbré … et une fille qui se disait être une poupée de porcelaine, comme réaction à ses dires, j’hausse un sourcil avec surprise, il y avait énormément de gens étranges à Sadismus … Elle termina en disant que je n’avais pas à m’inquiéter, qu’elle allait bien à cent pour cent. Il y a toujours une raison pour s’inquiéter ici, mais n’empêche que j’étais vraiment ravis qu’elle me dise cela, qu’elle n’ai pas de problème c’était une très bonne chose.

Quelques secondes plus tard, elle lève le bras et retire son gant, elle me montre des marques visiblement ancienne, je me souvient immédiatement qu’elle se mutilait, je n’avais jamais comprit cette pratique, et au fond je le faisait aussi d’une certaine manière, voilà quelques mois je me brisais le poignet pratiquement à chaque semaine, je me blessais moi-même, souvent assez gravement pour oublier ma claustrophobie, c’était comme cela que j’agissais lorsque je me sentais coincé et que mon problème surgissait, j’essayais vraiment de combattre ça, mais ce n’était pas simple. Je pouvais vraiment devenir dangereux, si quelqu’un d’autre se trouvait avec moi, ce n’était pas moi qui allait souffrir, mais si j’étais seul, c’était moi, et j’étais particulièrement fort quand même … Je regarde les vieilles marques de Danyka, je lève les yeux vers elle, je montre que je suis content de voir ça et c’est très sincère, elle a arrêté de se mutilé, je l’avais tellement souhaité. Il y a énormément de raisons de souffrir dans cette prison, mais par soit même ce n’était pas une bonne façon. Je suis fier d’elle, ce qu’elle a fait, c’est vraiment un exploit ça n’a pas dû être simple, et ça je le comprends très bien. Elle sourit et je sens que me montrer ça et le fait d’avoir arrêté la rend heureuse et fière également, c’est ce qui compte vraiment, mon opinion n’est pas importante, c’est ce que elle pense qui l’est vraiment. Elle me dit qu’elle m’avait promis, et qu’elle a arrêté, qu’elle est contente d’avoir une bonne nouvelle. Je prends délicatement son bras et je l’examine, je ne cache pas ma joie, c’est vraiment l’une des rare fois ou je peux exprimer une expression, simplement par mon visage et que ce n’est pas de la colère, je suis quelqu’un de très expressif, il le faut bien puisque je parle peu. Je caresse son bras, mais ce n’est pas un geste déplacé, c’est simplement protecteur et agréable j’imagine. Je relève les yeux vers elle et je dis :

Ton bras est magnifique comme ça Danyka!

Je lâche ensuite son bras et elle le recouvre de son gant. Elle semble gênée et moi je ne comprends pas pourquoi, mais c’est sa question ensuite qui me fait un peu comprendre son état car elle me gêne également, et je m’en veux, d’avoir disparu, pour Sybille, mais également pour elle. Je sais que je ne suis pas grand-chose pour la petite Danyka, mais je n’en sais rien, j’aurais aimé lui parler davantage, être auprès d’elle pendant qu’elle travaillait à ne plus ce mutiler, moi j’aurais aimé lui venir en aide. Mais qu’est-ce que je peux faire? Maintenant je suis là, et j’aimerais bien passer un peu plus de temps avec elle, veiller sur les personnes auxquelles j’ai fait des promesses, je ne suis pas un grand protecteur, il y a énormément de gens que je n’aiderais jamais ici, et dieu sait que je m’en fiche, mais j’apprécie Danyka, Sybille, Yoruichi, Belle et Maybeth, je les considères comme mes amies, et ici, c’est la seule chose que j’ai. Je reprends doucement la main de la jeune femme, je la manipule quelques instants dans mes mains, j’ai baissé la tête, c’est un peu de honte, j’ai rarement éprouvé ce sentiment, mais là c’est le cas.

Non … Je ne vais pas te laisser … Crois moi … Ont trouvera un moyen de survivre à cette prison ensemble si tu veux …

Encore une fois, je ne parlais pas comme quelqu’un d’amoureux, bien qu’elle pouvait peut-être l’interpréter de cette façon, moi je ne le voyais pas comme ça, et j’étais totalement aveugle en amour, j’appréciais beau Maybeth et jamais je ne me rendrais compte que je ressentais peut-être quelque chose pour elle. Pour Danyka, c’était différent, elle était très jeune, j’espérais peut-être me voir comme un père pour elle, je n’en sais rien, mais je voulais simplement être présent, car je savais que je ne pouvais pas grand-chose pour elle. Je ne disais rien, j’avais toujours l’une de ses mains dans les miennes, je ne la serrais pas, mes mains sont tellement grosses que je pourrais lui briser la sienne sans même forcer probablement. Je levais les yeux vers elle et je fis un mince sourire.

Mais tu te débrouilles très bien, tu ne trouves pas?

Enfin, elle avait arrêtée de se mutiler toute seule, je n’avais rien fait pour l’aider. Elle semblait rayonnante, moi, j’allais mieux aussi, mais je n’étais pas le plus heureux des hommes. J’allais mieux, c’est tout.
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