n'arrive plus à dormir [libre]

S'est le matin, il est 6h. Je viens de me levé et je suis déjà dans les couloirs. Je n'ai pas sommeil. Je fais des aller et retour devant ma chambre sans faire trop de bruit pour ne pas réveiller les autres. Je m’assis juste à coter de la porte, je mis ma tête sur mes genoux. Il ne fait pas froid mais je portais un pull. Je me remémore ma vie d'avant. Je n'ai pas envie de vivre. Il n'y a personne dans le couloir, on n’entend aucun bruit. Il n'y a pas de gardien qui fait sa ronde ici. A moins, qu'il soit très silencieux. Je lève ma tête et je reste assit me tête appuyer sur le mur. Je laisse passer quelques minutes sans rien penser, je ferme mes yeux. Je ne pense à rien. Je me lève difficilement. Je regarde à droite à gauche comme si j'étais devant un passage pour pétions. Alors que je me demande seulement aller quel coter. Je choisi d'aller vers la droite, je ne sais pas où je vais. je suis assez nouvelle. Je ne me suis jamais demander se qu'il y avait des deux coter. Je marche lentement et sans bruit pour ne pas perturber le silence. Je me demande si je vais rencontrer quelqu'un, un gardien méchant gentil ou un prisonnier cruel ou non un garçon une fille ou peut-être personne? Je n'ai pas envie de rencontrer quelqu'un, pas que je ne sois pas sociable mais pour ne pas me faire voir d'un mauvais oeil, j'aime être discrète. Je n'aime pas les endroits où il y a beaucoup de monde. J'ai envie de prendre l'air, voir le soleil se lever mais je ne sais pas pa où aller et si s'est ouvert cette heure si. Je ne sais pas où je suis. J'ai tourner plusieurs fois, je ne suis pas rester en ligne droite. Je pense à Jaina, celle qui m'a accueilli. Elle ne m'a rien fait mais je me suis écroulé devant elle. Je me demande si elle va me laisser tranquille, si je vais la revoir? Je continue à penser sans savoir dans quelle direction je vais. Je ne regard pas devant moi, je suis tellement dans ma pensé que je ne fais pas attention. Je tombe à la renverse, j'ai marché sur quelque chose. Je ne sais pas quoi. Je regarde autour de moi pour voir si il y a quelqu'un. Il n'y a personne. Mais je n'arrive pas a voir sur quoi j'ai marché. J'ai peut-être glissé tout simplement. Je suis au milieu du couloir, mes mains sans devant moi, ma tête est penché. J'ai les pieds sur le coté, elles sont recroqueviller. Un peu comme si je m'étais écroulé sur place. 2 secondes sont passées, puis je crie, pas trop fort :

- Merde, quelle andouille je suis.

Puis je dis d'un ton normal :

- Raaa, zut. Comme si je ne pouvais pas marché en pensant... Pfff

Il n'y a plus de porte pour aller dans les chambres de prisonniers. Je ne sais pas où je suis allé. Je reste comme sa sans me relever.

Six heures sonnantes... Et je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit. Il faut avouer que ce n'est pas évident lorsque l'on sait que l'on partage sa chambre avec Junko Mioko et que l'on a une promesse à tenir envers une jeune fille mineure. Un petit tour dans les couloirs s'impose, je ne peux pas rester enfermée dans cette pièce trop petite pour moi !
Je me suis donc discrètement éclipsée pendant le sommeil des trois autres détenues et me suis faufilée à l'extérieur de la cellule. Je marche tranquillement dans les couloirs, les mains derrière le dos, telle une visiteuse dans un musée qui examine ce qui se trouve sur les murs.
En tous cas, on ne peut pas dire qu'ils aient fait un effort au niveau de la décoration. Etonnant pour une prison, n'est-ce pas ?
C'est en poursuivant ma marche silencieuse que je perçois une voix, assez lointaine certes, mais suffisamment puissante pour qu'elle puisse arriver jusqu'à moi.

" Merde, quelle andouille je suis. "

Une andouille dans un couloir ? Comme s'il n'y en avait pas déjà assez ! Décidément, l'espèce était loin d'être en voie d'extinction.

" Raaa, zut. Comme si je ne pouvais pas marché en pensant... Pfff "

Je ne peux me retenir et étouffe un petit rire, ces mots auraient très bien être prononcés par la bouche de ma cousine Junko elle-même. Incapable d'aligner un pied devant l'autre tout en se plongeant dans les limbes profondes de son esprit. Que de petites natures, je vous jure...

Cependant, ma curiosité m'attire inexplicablement jusqu'à l'endroit où j'ai entendu cette voix féminine et me fait tomber nez à nez avec... une jeune fille, justement. Elle est assise par terre et a l'air complètement perdue. Son air ahuri semble implorer un être invisible de l'aider à se relever. Elle a vraiment l'air paumée, cette fille... Enfin, il n'est pas difficile de venir fou en restant ici. Peut-être vient-elle d'arriver, tout comme moi. Enfin, qu'elle ne me cherche pas, je ne suis pas d'humeur ce matin !

Je lui adresse tout de même un semblant de sourire et lui propose gentiment de l'aide, au cas où elle en aurait besoin.

" Bonjour. Puis-je t'être utile ? Tu m'as l'air un peu... perdue. "

Je lève ma tête. J'arrive a distinguer quelque temps après une personne qui marche près de moi, s'est une femme. Je ne sais pas si s'est une gardienne ou un prisonnière. Elle me dit bonjour et demande si j'ai besoin d'aide. J'ai l'air si perdue que sa?? Peut-être. Quelque seconde après je lui dis :

- bonjour. Oui, j'ai glisser j'étais tellement dans mes pensées

Je m'arrête encore puis je dis.

- J'ai l'air si perdue que sa? Sa doit être vrai, je suis nouvelle.

Je souris. Elle a l'air gentille, je me demande pourquoi elle est ici? Et elle a fait vraiment fait ses actes. Je secoue la tête. Je peux pas lui demander sa, je la connais même pas. Raaa stupide curiosité.

- Tu t’appelles comment? Moi s'est Lena Caragimi. Enchanté de te connaître.

S'est une prisonnière, on dirait. Il fait tellement noir, je ne vois pas bien.

- tu es nouvelle? Tu as fait des rencontres ici? Moi j'ai fait rencontrer Jaina et Yoruichi. S'est tout

* Elle est bien curieuse pour une nouvelle, et ce qu'elle en pose des questions ! Enfin, c'est mieux ainsi, au moins, je ne me suis pas (du moins pas encore) retrouvée parmi une bande de fous furieux qui ne voient que leur nombril. *

Je ries en voyant son air surpris lorsqu'elle me demande si elle a l'air si perdue que ça. Enfin, il faut la pardonner, elle ne se balade pas en permanence avec un miroir devant ses yeux !

" Et bien, tu as l'air un peu... à côté de la plaque ma chère, j'avoue. Mais ça peut arriver à tout le monde. "

Elle me sourit, elle n'a pas l'air méchante. Sans doute une simple envie de parler un peu à quelqu'un ici, tout comme moi, d'ailleurs. De sortir de sa cellule, peut-être ne s'entend-elle pas non plus avec les autres détenus qui s'y trouvent.

Je répète son nom comme si je cherchais à l'imprimer quelque part dans le fouillis actuel qu'était mon esprit : " Lena... "

Pas mal comme nom, Lena.
" Enchantée, Lena. Moi, je suis Zyna. Zyna Safora, si cela peut t'être utile. Tu es nouvelle également à ce que je vois. Je ne suis pas non plus ici depuis très longtemps, quelques jours peut-être, la notion temporelle n'existe plus vraiment entre ces quatre murs trop hauts et si ternes. Je suis dans la cellule 28 en compagnie de ma chère (et j'insiste sur le mot en y mettant tout le dégoût dont je suis capable) cousine Junko Mioko, peut-être en as-tu déjà entendu parler ; ainsi qu'avec Rakuen Wolf, une fille d'une vingtaine d'années aux yeux rouges et aux cheveux violets ; et d'une autre jeune fille de quinze ans je pense, mais tu m'excuseras, j'ai oublié son nom. "

Ouf, cela doit bien être ma plus longue réplique depuis que je suis arrivée ici. Enfin, il faut avouer que je ne me suis pas encore trop attardée auprès des hommes, c'est sans doute l'explication... Je ne changerai jamais, décidément !

Elle me parle de Jaina et Yoruichi, deux noms qui me sont pour l'instant inconnus mais que j'ai sans doute dû déjà rencontré dans un couloir, peut-être, sans savoir à qui j'avais à faire.

Soite, pour paraître polie car je prends soin de mon image, je lui demande à mon tour de plus amples informations sur elle.

" Et toi, dans quelle cellule te trouves-tu, Lena ? Et pourquoi es-tu enfermée ici ?

Je m'adosse contre le mur et je relâche un peu mon corps. Il n'y avait rien à craindre en sa présence, ou du moins, je n'en avais pas l'impression.

Elle me demande dans quel cellule je me trouve et j'ai fais quoi... et bin... Et dire que j'étais partie sans l'envie incroyable de rencontrer quelqu'un. Je pensais que s'était désert a cette heure ci... enfin on fait des rencontre quand on ne s'y attend pas... s'est pas plus mal. Je souris à la réflexion que je me suis faite. Heureusement, que s'est s'était un prisonnier... et pas un gardien. Je pense juste après que j'avais l'air bête a sourire comme sa. Je me rends compte que je ne me suis toujours pas relevé.

- et bin je me suis toujours pas relever... j'avais pas remarquer

Je souris, j'ai l'impression d'être un conne. Beuh s'est pas grave, enfin quoi que s'est mieux d'avoir des amis. Je me relève et je tapote mon jeans qui est assez sal maintenant. Enfin s'est pas grave. Je n'ai toujours pas répondu à sa question.

- Ah euhhhh, je suis dans la cellule 25. On est proche, je ne t'avais jamais encore vu au paravent. C'est vrai on perd la notion du temps quand on est entre ces quatre mur qui sont... enfin euh je suis arrivé ici car j'ai tué mon petit copain qui lui avait quelque seconde avant tuer mes parents. Il me restait plus qu'eux. Je n'arrivais pas le croire, c'était mon petit ami... alors j'ai pris son arme et je lui ai tiré dessus. je pleurais. Malheureusement, les policier ont tout vu enfin pas tout ils ont quand j'avais le pistolet à la main et quand j'ai tirer sur lui. Ils ont ensuite tiré des conclusions que j'avais tué mes parents. Bah toute façon, vu que je suis encore mineur j'aurais du aller dans un pensionnat. S'est a peut près la même chose. Je sais pas se que j'aurai fais... Enfin j'aurais simplement du rester 1an après j'aurais pu partir mais pour aller où.

Je m'arrête net un instant.

- euh désolé je fais que parler

Je souris. Rohh mais tu vas arrêter de sourire tout le temps. Elle va te prendre pour une folle. je me rend compte nouveau que je suis rester en plein milieux du chemin. Euhhh et bin je suis bien distraite aujourd’hui. Je m'adosse à un des murs. Je me demande quelle heure il est?

- Et toi, comment t'es arrivé ici? T'es rester en contact avec ta famille et tes amis toi? Moi non, enfin ma famille s'est évident... mais mes amis mon lâcher après sa. Ils ne m’ont pas cru, ils ont cru les policiers. J’aurais voulu qu'il me croie s'était des amis enfin je le croyais. Ma famille éloignée sa fait des année que je ne l'ai plus rencontrer alors qu'il vienne me voir s'est plutôt rêver.

Je souris puis je ris doucement...

Dis donc, elle ne m'a pas l'air douée celle-là. Elle vient seulement de se rendre compte qu'elle a toujours ses petites fesses au sol. Enfin bon, c'est le matin, ne la jugeons pas trop vite.

Quelle bavarde dis donc ! A croire qu'elle souhaite me raconter sa vie, comme si sa langue était restée liée pendant trop longtemps et qu'elle ressentait soudainement le besoin de tout étaler.
Enfin, je reste tranquillement adossée contre mon mur, les bras croisés sous la poitrine, et je l'écoute parler sans vraiment chercher à intercepter tous les mots qu'elle prononce.
Ainsi, elle a tué son mec pour venger ses parents. Drôle d'histoire. Pourquoi donc cet homme avait assassiné sa famille ? La curiosité, décidément, aura toujours raison de moi.

" Si je peux me permettre... Pourquoi ton petit ami aurait tué tes parents ? Avait-il une raison valable ? "

Triste histoire, tout de même. Elle a tout perdu alors qu'elle n'était qu'une victime, et c'est elle qui se retrouve ici. Enfin, la plupart des détenus (peu nombreux, certes) avec lesquels j'ai parlé ne sont pas ici par leur faute, lorsqu'on leur pose la question. Faut-il réellement les croire ?

Elle ne prend pas la peine de se relever et se traîne jusqu'au mur le plus proche pour s'y installer confortablement. Drôle de fille pour vouloir rester au niveau du sol en permanence, dans cette position d'infériorité. Enfin, chacun sa façon de voir les choses, mais moi je ne m'abaisse pas.

Gonflée d'orgueil, je n'arrive cependant pas à comprendre pourquoi elle tient à savoir également ce que je fais ici et si j'ai encore des contacts avec l'extérieur. Agit-elle simplement par politesse, tout comme je l'ai fait ?

" Tu veux vraiment connaître mon histoire ? Tu tiens vraiment à ce que je te raconte ma vie ? Je ne doute pas qu'elle doit être passionnante, certes, mais en es-tu bien certaine ? Je ne sais pas encore comment tu me considères, mais peut-être que l'image que tu as de moi changera après ce que je te dirai. Soite, à toi de voir, ma chère. "

En tous cas, elle n'a pas l'air si malheureuse pour une fille qui a perdu toute sa famille ainsi que l'amour de sa vie, elle est toujours en train de sourire, comme si elle était aux anges en permanence.
Je passe ma main dans mes boucles et commence à en enrouler une autour de mes doigts, attendant son feu vert pour commencer mon récit, si elle y tenait réellement.

Je me relève. Euhhh, j'ai l'impression que je l'emmerde... Je me demande si s'est vraiment sa ou pas. Je ne sais pas. Pourquoi il a tué mes parents? Bonne question, je crois que s'est simplement comme sa. Il n'avait pas de raison, mes parents n'ont jamais rien fait... A ce que je sache évidement.

- Sans raison valable, s'était un voyou et un droguer... Je ne le savais pas. Il a tué sans sentiment mes parents. Sa ne sert a rien qu je m'apitoie sur mon sort d'autre on vécu pire.

Je m'arrête... Je n'aime pas parler de ma famille pourtant avant j'ai fait que parler. Sa ne sert a rien de déballer tout sa vie ici mais j'aimerais trouver une personne de confiance. Est-ce que sa existe ici? Je ne sais pas, j'en sais rien... Aller dans une prison toute sa vie alors qu'on a presque rien fait. Se n'est pas super, surtout ici on est enfermer entre 4 mur. On ne peu rien faire. Mes vêtements sont sales... Enfin... j'ai tout le temps d'aller les nettoyer. Il est très tôt encore... même si je ne le fais pas l'après-midi. Je sais le faire encore le soir... ou tôt demain matin... Je n'ai a rien faire... On s'emmerde ici. Je me demande qu'elle est son histoire...

- Oui j'en suis sur... Je n'ai pas vraiment d’image de toi encore. Je ne te connais pas bien. Je n'aime pas juger. Et puis la mienne non plus n'est pas intéressante... Une vie banale, triste... Mais sa sert a quoi de pleurer a rien... Au temps paraître forte surtout dans ce genre de climat, dans cette prison. Il ne faut pas se faire passer pour un faible...

Je m'arrête. Je n'ai plus sourit depuis tant tôt et je ne souris pas. Mon visage est neutre. Je l'écoute dans son récit tout en passant à autre chose. Je lève ma tête jusqu'où où je peux voir le plafond. Ce plafond terne et sombre... Les murs aussi sont sombres... Tout est sombre... Dans les hôpitaux ses blancs, ici s'est noir. S'est l'opposé. Je baisse ma tête et continue à la écouter...

- Ton histoire est intéressante, je trouve. Sa dépend du point de vue... Il fait calme... Enfin s'est normal on est le matin.

Je regarde de l'autre coté, une personne passe elle a regarder trop devant. Se n'était pas un gardien... J'aime bien me promener dans les couloirs. Les matins ils sont calme, le soir aussi entre s'est parfois bruyant... Sa dépend des endroits...

- Désolé de poser temps de question je suis curieuse. Sa t'énerve peut-être enfin dit le moi... Mon but n'est pas de me mettre a dos des personnes...

(Juste un détail, tu ne peux pas trouver mon histoire intéressante puisque je n'ai pas encore commencé à parler, tu as dû lire trop vite ^^)


Et bien, charmant, le petit ami ! Triste histoire, décidément. Pauvre victime innocente emprisonnée à cause des autres. Si c'est vrai, alors elle n'a vraiment pas eu de chance, la pauvre. Moi au moins, j'ai des raisons d'être ici. Enfin, si l'on peut appeler cela des raisons, puisque ce n'était pas réellement ma faute. Soite...

Visiblement, Lena ne semble pas particulièrement apprécier le fait d'évoquer son passé et de parler de sa famille disparue. C'est assez compréhensible, il faut avouer. Cela n'a pas eu être une partie de plaisir si elle tenait à eux.

" Je suis désolée. Tu as perdu ce à quoi tu avais l'air d'attacher de l'importance. En ce qui me concerne, j'ai toujours ma famille, mais je m'en moque complètement. Ma cousine est également ici, elle n'a qu'un an de plus que moi, j'ai passé mon enfance avec elle en compagnie de nos mères respectives. Mais je ne suis pas sûre qu'elles aient choisi de nous faire voir le jour de leur plein gré... Et mon père, je ne l'ai jamais connu. Belle famille, n'est-ce pas ? "

Ca fait bizarre de ne plus la voir sourire, elle qui avait l'air si heureuse quelques secondes auparavant avant de revenir sur la cause de son emprisonnement. Elle était donc une sage petite fille, elle, parfaitement innocente, aussi pure qu'un ange, n'ayant qu'accompli son devoir de vengeance. Et elle voulait connaitre mon histoire ? Soite, elle n'allait sûrement pas être déçue.

" Moi, on m'a enfermée ici pour tentative de braquage de la plus grosse banque de Berlin. Ca a foiré par la faute d'un imbécile et on s'est fait coincer. Voilà pour ce qui est de l'emprisonnement. Tu voulais savoir autre chose ? "

Mon ton est sans doute un peu hautain, mais qu'importe. Je préfère la prévenir à plusieurs reprises avant de la plonger dans les limbes de mon passé et de lui montrer le genre de fille que je suis, ce qui pourrait peut-être choquer sa personne. Quoi que, la connaissais-je réellement ? Qui sait, peut-être que nous pourrions trouver un sujet sur lequel nous nous entendrions très bien, toutes les deux...

(Pas fait attention, j'ai été distraite... je répète pas tu comprendras ^^)

Son histoire est bizarre... on dirait pas une fille qui fait un braquage... mais bon il ne faut pas se fier a son apparence...

- Tu n’as pas être désole... Je l'ai tué... il est mort sur le coût... Je mérite peut-être pas aussi dur... Mais tel est la vie je n'ai rien a faire de toute façon... Qui ne tante n'a rien... S'est dommage que t'ai raté ton braquage... Mais bon... Comme sa non... Quelque question me vienne en tête mais plus personnel... Je ne veux pas paraître indiscrète... S'est la première fois qu'on voit. Mais je me demande pourquoi tu n’éprouves rien pour ta famille? Je l'aimais assez bien la mienne. Tu veux marcher dans les couloirs?

J’attends sa réponse. Je bais la tête légèrement pour regarder le sol ou mes pieds... Il est poussiéreux. Je lève la tête. La vie est bin triste ici... Pfffff s'est trop terne ici. Pourquoi pas quelque chose de plus gaie. Tient sa fait longtemps que je suis pas aller dehors. Je me demande si elle fait beau... J'aimais bien la pluie et le beau temps. La pluie qui glisse sur le visage. Les vêtements qui deviennent de plus en plus mouiller. Les cheveux qui colle sur le visage. Je souris... J'arrête. J'aimais bien les mangas... Je me demande si a la bibliothèque il y a sa... Quelle live il y a. J'irai faire un tour jour...

- Tu aimes bien la pluie? Moi oui...

Je demande sa, je ne sais pas pourquoi. Je suis dans la lune... Je pense à mon passée.

- Qu'est qui t'a emmené a braqué une banque? Si se n'est pas trop indiscret...

Je regarde le bout du couloir. Il est toujours vide, assez vide... Je n'ai pas vu encore de gardien. Enfin je ne faisais pas attention. Je retourne la tête, je regarde le mur qui est droit devant moi. Je fixe un point.

" Tu n'as fait que ton devoir ma belle, tu n'allais tout de même pas le laisser partir comme si de rien n'était après ce qu'il avait fait. Je pense que j'aurais agi comme toi. "

Enfin, ce n'était pas évident de se mettre à sa place. Moi, j'avais commis de nombreuses choses, du vol notamment ; mais jamais je ne m'imagine tuer quelqu'un, du moins pas volontairement.
Je souris légèrement lorsqu'elle évoque la haine que je porte envers ma famille, même si je n'éprouve aucune joie en revoyant leurs visages.

" Pourquoi je les déteste ? Pour des raisons diverses et variées... "

J'hésite un instant en me mordant la lèvre inférieure. Ai-je raison de lui raconter ma vie ? Après tout, elle me l'a demandé. Oh, et puis, au point où j'en suis, qu'est-ce que ça me coûterait ?

" J'en veux à mon père parce que je ne l'ai jamais connu, ce salaud s'est barré après ma naissance parce que je n'étais qu'un accident, et il n'a jamais voulu assumer son statut de père. Quant à ma mère, elle ne s'est jamais vraiment occupée de mon éducation. Ce que je suis devenue, je le dois entièrement à ma propre personne. Ma réussite ne vient que de moi. "

Cela va sans doute lui paraître peu modeste, mais c'est tout à fait ce que je ressens et ce que j'ai toujours pensé. Zyna Safora est devenue Zyna Safora grâce à son intelligence supérieure à la moyenne et à son ingéniosité grandiose ainsi qu'à son charme et son pouvoir de séduction déroutants. Que les gens le comprennent ou non, il en était ainsi.

Elle me demande ensuite si je veux marcher dans les couloirs, proposition que j'accepte volontiers. Je me décolle donc du mur avec lenteur et fais quelques pas dans la direction opposée à celle de ma cellule, histoire de m'éloigner encore plus de ma cousine. Seulement quelques jours ici et elle me tappe déjà sur le système, c'était à prévoir.

" Tu aimes bien la pluie? Moi oui... "

Drôle de question dis donc ! A quoi sert la pluie, tiens ? Aucune idée. A chasser le diable selon les supersticieux.

" Si j'aime ? Bah... "
Je suis un peu prise au dépourvu. Enfin, si ça l'intéresse, elle va avoir sa réponse.
" Oui, j'aime bien la pluie. J'aime bien la sentir tomber sur moi. C'est... apaisant, je trouve. Ca aide parfois à remettre les idées en place. Pourquoi voulais-tu savoir cela ? "

Ah, et voilà que Mademoiselle revient sur mon passé fabuleux. Elle tient vraiment à le savoir ! Soite, je veux bien lui faire part de quelques éléments de ma vie.

" Pourquoi j'ai voulu braqué une banque ? La raison me semble évidente. Qu'y a-t-il dans une banque ? De l'argent. Que fait-on avec de l'argent ? Tout, on peut tout faire. J'étais ambitieuse, je le suis toujours d'ailleurs. Un génie comme moi pouvait ne plus se contenter de petits vols simples, j'ai voulu viser gros. Voilà. "

Difficile de savoir comment elle réagira en apprenant qui je suis. Une question se pose dans ma tête et immédiatement, je lui en fais part.

" Quelle genre de fille es-tu, Lena ? "

C'est assez vague, je dois bien l'admettre. Mais j'aime les questions qui en amènent d'autres et les questions très ouvertes. Voyant que son regard est resté fixé sur un coin du mur, je me retourne et j'attends qu'elle se mette en marche à son tour derrière moi.

- Pourquoi je t'ai demandé si t'aimais la pluie? Je ne sais pas. Je pensais à sa quand je t'ai poser la question. La pluie qui coule sur le visage, ça fait du bien.

Je souris légèrement.

- oui, viser gros... De l'argent. L'argent sa peut apporter beaucoup sauf les amis... des amis réels... Même comme sa il y en a peu... Tu es un génie? Enfin si tu le dis... je te crois... Je ne suis pas super intelligente... Quand on est intelligent, très intelligent on est séparé du monde. Les gens les regarde comme si s'était des extraterrestre... s'est bizarre... Je ne comprend pas pourquoi.

Je reste fixer au mur puis je tourne la tête de son côté. Elle s'est décollée du mur. A mon tour de le faire... Sa vas faire du bien de marcher un peu. Elle me demande quel genre de fille je suis?

- Je suis une fille banale... J'ai toujours adoré l'ordinateur... Qui n'a jamais vraiment eu d'ami(e)s... La question est vaste... Enfin sinon je suis gentille, curieuse, timide... Mes caractères principaux... Mais tu veux savoir quoi précisément?

Je marche vers elle, je m'arrête une seconde puis je continue à marcher. Je suppose qu'elle me suit. Je me demande ce que je vais lui poser comme question...

- Et toi, tu es quel genre?

Je me demande comment elle est? Ici, on ne sait pas vraiment comment les personnes sont. Ses facile de se cacher, de ne pas montrer son caractère...

- Pourquoi tu n’aimes pas ta cousine? Vous avez pris des chemins différents? Elle n'aimait pas ton chemin et toi le sien? Ou vous n'avez jamais été amie... Et... euh rien sinon. A ton avis il est quelle heure? Les couloirs se remplissent petit à petit...

J'écoute sa réponse tranquillement. J'avance comme sa en lui parlant. Je passe ma main dans mes cheveux et remets une mèche qui était mal placé... Ensuite je mets mes mains derrière mon dos quelque seconde pour ensuite les remettre devant et les mettre dans mes poches...

- Une journée parait tellement longs... On dirait que sa fait un moi... Enfin ici on a rien faire... Ca fait du bien de parler un peu à quelqu'un tu ne trouve pas toi?

Je m'arrête me demandant quel chemin on va prendre. Je tourne ma tête vers elle.

- Tu veux prendre le chemin de devant ou de droite? Moi, personnellement je m'en fou...

Mais c'est un vrai moulin à parole cette fille ! A croire qu'elle s'ennuie à mourir et qu'elle n'a que ça à faire, questionner les gens ! Enfin, j'ai au moins trouvé une personne qui s'intéresse un peu à moi ici.
Oh, et puis, pourquoi pas, après tout ? Elle insiste depuis toute à l'heure ; qu'est-ce que je risque ? Je n'ai qu'à lui dire qui je suis réellement, sa réaction pourrait être intéressante !

Elle me demande si je suis un génie. Ca me fait bien rire tiens. Bien évidemment que je suis une personne particulièrement intelligente, ça ne se voit donc pas ? Ah, ma jolie, si tu m'avais vu me renseigner sur cette banque, effectuer tous mes calculs pour que l'infiltration fonctionne correctement, tu ne douterais pas une seconde du génie que je suis.

" Je suis un génie, Lena, oui. Crois-le ou non. Je suis capable d'enrôler les gens, surtout les hommes, et d'obtenir ce que je veux d'eux, avant de les rouler dans la farine et de me sauver avec leur argent. "

Je m'arrête un petit moment, continuant à marcher en ralentissant un peu l'allure et en enroulant nerveusement une des mèches bouclées de ma chevelure autour de mon index.

" Les gens ne considèrent pas ceux qui leur sont supérieurs sur le plan intellectuel comme des extra-terrestres, tu sais. C'est de la jalousie, pure et simple. De l'envie d'être comme moi, comme nous ; mais non, ils ne sont que de petites vermines qui ne sortiront jamais du lot. C'est triste... Mais c'est ainsi, ma belle. Nous ne disposons pas tous et toutes des mêmes facilités. "

Evidemment, comme je l'avais prévu, elle me retourne ensuite la question que je lui ai posé précédemment. Ca fait partie des "banalités" après tout. Quel genre de fille je suis ? Je ne saurais que trop bien répondre. Là n'est pas la question. Mais je me dois de satisfaire sa soif de connaissance sur ma propre personne.

" Mmmmh, tu aimerais le savoir ? Et bien, ma cousine me qualifierait d'escroqueuse, de voleuse, d'hypocrite, ou encore de son qualificatif préféré : de femme à hommes. Je ne l'aurais pas dit comme cela, je l'aurais mieux tourné en y ajoutant de l'élégance, mais... l'idée y est. C'était ça, ma vie. J'allais dans des endroits où j'étais certaine de faire des rencontres, je séduisais un homme, célibataire ou pas, et il m'emmenait chez lui le soir. Ils sont tous pareils tu sais, tu as eu un petit ami, tu dois certainement en savoir quelque chose. Ils pensent tous à la même chose, possèdent tous les mêmes fantasmes. Et moi, je les laissais faire ce qu'ils voulaient de moi, je les excitais jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus. Puis quand ils s'endormaient, je me sauvais avec leur argent, et ils se réveillaient seuls le lendemain. Une vie passionnante, qu'en penses-tu ? "

J'espère que Lena n'est pas une petite nature, les séductrices comme moi, souvent considérées comme des "salopes", ne sont en général pas très appréciées. Enfin, je suis en prison non ? Elle ne devait donc pas s'attendre à rencontrer un ange.

Et ça y est, elle arrive sur le sujet qui me fait dresser les cheveux sur la tête : ma cousine. Quelle sotte je fais, jamais je n'aurais dû lui parler d'elle. Je m'arrête à une intersection, perçois à peine son interrogation sur la direction à prendre. Ma cousine... Junko Mioko... L'être que je déteste le plus au monde... Pourquoi ? Allez savoir ! Parce qu'elle est complètement stupide, imbécile, idiote, bornée !
J'enfonce mes ongles dans la chair de mon poignet pour tenter de me calmer, mais rien n'y fait. Je suis sans doute sujette à une nouvelle crise de nerfs. Oh, je suis habituée maintenant, ça passera sans doute.

La nervosité qui agite mon corps tout entier m'aide à jeter les mots de haine contre ma cousine qui percutent les murs tels des poignards lancés à travers une pièce.
Je me mets à hurler sans vraiment en avoir conscience, sans vraiment penser qu'un garde pourrait éventuellement venir m'interpeller.

" Junko Mioko ! Ma cousine, mon imbécile de cousine ! Certes, nous nous entendions bien quand nous étions petites, mais plus maintenant, elle a mal tourné, cette sale garce ! Je couche peut-être avec des hommes avant de leur voler leur fric, mais elle, elle a fait pire que moi ! Si tu as été choqué par ce que je faisais avant de me retrouver enfermée ici, mieux vaut que je ne te dise rien sur elle. "

Je tente de reprendre mon souffle, de ravaler ma colère et d'essayer de ne pas passer pour une folle devant cette fille qui n'y est pour rien, mais rien n'y fait. Je pose (avec violence, certes, mais je pose) mon front contre le mur de béton et appuie mes deux mains dessus en haletant comme si je venais de courir pendant plusieurs minutes. Ce que je la déteste ! Et il faut qu'on partage la même cellule, c'est le comble ! Non, vraiment, je n'en peux plus de la voir, il faudra que je l'égorge un jour, tôt ou tard...

Elle dit que s’est une génie ? Est vrai ? Je suppose…Je ne sais pas pourquoi je parle au temps si sa se compte je l’embête…Elle s’enroule souvent la chevelure pourquoi ? S’est vrai qu’ils ne sont pas regardés comme des extraterrestres ? Je dirais oui mais ils sont aussi jaloux…Quelle genre de fille est-elle… j’aimerais le savoir… S’est une fille malhonnête… un peu.

- Je dirais que tu profites de ton intelligente et de ton physique… S’est un peu dégelasse mais il faut de tout et puis je trouve que tu ose faire sa… braquer une banque s’est courageux… je trouve.

Elle s’arrête net ? Pourquoi ? Car je lui ai demandé pour sa cousine ? Arf peut-être désolé pour elle…

- Je suis…

Elle me coupe net et ne fait pas attention à ma question… Elle commence un peu gueuler…

- Je suis désolé… de t’avoir poser la question…

Elle pose ses mains sur les pierres et son front aussi… Est-ce qu’elle va bien ?

- Sa vas ?? Tu veux aller quelque part ? A l’infirmerie ?

Je ne sais pas se qu’elle a. Elle a peut-être trop crié… Sa essouffle… En plus avec sa haine envers sa cousine, s’est peut-être sa…

- Si je peux faire quelque chose pour toi, dit le…

J’attend quelle se calme… pour lui demander quelque question que j’aimerais savoir qui n’ont rien à voir avec sa cousine… Elle n’y pensera plus peut-être… Mais je me demande si s’est pas trop indiscret… Ou imagine que je l’emmerde…

- Je ne t’embête pas, j’espère ?

J’attends sa réponse calmement… Elle a l’air d’être calme maintenant… Se n’est peut-être qu’une illusion… Je me décide à lui poser mes questions.

- Mais, si se n’est pas trop indiscret… Tu as quel age ?

Je commence jouer avec mes doigt… Attendant sa réponse… Une minute plus tard, je lui pose ma deuxième question.

- Tu viens d’où.

Je ne parle plus beaucoup parfois sa énerve les gens qu’en d’autre personne ne font que parler… Je ne sais pas si elle s’est le cas…

- Tu veux continuer à marcher ?

Je reste là, j’arrête de jouer avec doigt et remet une mèche en place.

* Calme, Zyna. Caaaaaalme. *

C'est fou ce que ça peut fatiguer de s'énerver. Je suis à bout de force, et pourtant, qu'est-ce que j'ai fait pour l'être ? Je me suis simplement mise à hurler, rien de plus. Rah, c'est pas vrai, tout ça à cause de cette imbécile !
Je me laisse tomber telle une vulgaire marionnette sur le sol, incapable de me remettre en marche. Je ne dois pas être jolie à voir dans cette position, et je dois avoir l'air bien stupide surtout.

Ah, c'est vrai, Lena est là ; je m'en souviens lorsque je parvins enfin à lever la tête. Et bien, si après tout cela elle ne me prend pas pour une folle, j'aurais bien de la chance.

Je me tortille au sol de façon pitoyable, contre ma volonté, et tente d'enfoncer mes ongles dans quelque chose pour me calmer, autre que ma peau, de préférence. Seulement, la pierre et le béton... ça fait mal.

" Tu n'as pas à t'en vouloir de m'avoir parlé de cette traîtresse. Tu ne pouvais pas le savoir. "

Elle a l'air si désolée que j'aurais presque pitié d'elle si mon esprit n'était pas resté fixé sur le visage de ma cousine. Je secoue la tête pour tenter de l'y chasser.
Lena me propose de me rendre à l'infirmerie. Et ben voilà, elle me prenait pour une folle, j'avais tout gagné. Qu'est-ce que j'y gagnerais, à aller à l'infirmerie ? Ce n'est qu'une crise passagère, enfin je l'espère. Ce ne sera sans doute pas la seule, je croise juste les doigts pour qu'elles ne s'empirent pas ; c'est une maison de fous ici, et j'ai peur qu'elle ne me fasse perdre la tête, cette prison.
Je ne sais pas trop l'air que je dois avoir, ni l'expression qui est peinte sur mon visage ; mais j'arrive tout de même à prononcer quelques nouvelles phrases plus ou moins distinctes, d'un ton un peu trop sec, peut-être.

" Non. Tu ne me déranges pas. Tu poses beaucoup de questions, c'est vrai. Mais ça peut se comprendre, à la rigueur. "

Enfin, cela n'a pas l'air de la perturber, et elle reprend de plus belle son interrogatoire. Peut-être qu'elle s'amuse à établir des fiches de tous les détenus auxquels elle adresse la parole, et qu'elle a besoin du plus grand nombre de renseignements possibles.

" Pourquoi veux-tu savoir mon âge ? Pour trouver une justification à tous les méfaits que j'ai commis ? Je viens à peine d'atteindre l'âge adulte, "physiologiquement" parlant. Mais si l'on en juge par mes actes et ma vie passée, on m'en donnerait volontiers plus. Non ? "

S'intéresse-t-elle réellement à moi, ou cherche-t-elle juste à être polie ? Difficile à dire. Enfin, la question qui suit est plus intéressante, car j'imagine que la plupart des détenus ici sont d'origine allemande, sans doute l'est-elle également.

" Tu es née dans ce pays, j'imagine ? Pas moi. Je viens d'Angleterre, de Londres pour être précise. C'est là-bas que je vivais avant de venir poursuivre mes études ici. En fait, j'aurais peut-être dû y rester, le pays me manque beaucoup. Cependant, les allemands possèdent un certain côté, mmmh, comment dire... Un peu impulsif, sauvage ; que j'affectionne particulièrement. Je te laisse le soin d'interpréter cette phrase comme bon te semble, maintenant que tu connais mon passé. "

Je prends ma tête entre mes mains, elle me tourne un peu. J'espère que ça va passer rapidement, je ne suis vraiment pas présentable devant cette jeune fille durant notre première rencontre.

" Pourrais-tu me rendre un service, Lena ? J'aurais juste besoin d'un... d'un verre d'eau. Je ne préfère pas me lever tout de suite, je risquerais de vouloir briser le mur à l'aide de mes poings. Ca ne te dérangerait pas ? "

- D’accord tant mieux si je ne te dérange pas.

Je fais un léger sourire… Elle ne me répond pas à ma question, elle n’a pas besoin d’aller quelque part. Elle va sûrement aller mieux tant tôt… Je me demande si je peux faire quelque chose pour elle… Enfin.

- Sa veux dire que ton age réelle s’est plus ou moins 18 - 20ans ? Pourquoi je veux le savoir ? Je suis très curieuse je peux pas m’en empêcher… S’est un réflexe…

Je ne sais pas pourquoi je pose toute cette question… Elle m’intrigue cette fille... C’est une fille qui a cambriolé… mais elle l’air sympathique. Je lui repose une question… Elle me répond plus longuement. Je prix l’air étonnée. Elle vient de Londres…

- Dit Londres, s’est un joli pays ?

Je m’arrête un peu, laissant aller mon imagination à la construction de la ville…J’ai entendu parler que Londres s’est une grande ville, où les quartiers sont carrées. S’est sa ? Elle me répond à ma question, Je l’écoute attentivement…

- Tu a dis sauvages ? Mhh, s’est vrai…

A oui s’est vrai sa question… Non je ne suis pas d’ici, Pourquoi m’a t’on emmener ici en faite ? Et pas une prison proche ? J’ai fais quelque chose de vraiment mal ?

- Non, je ne suis pas d’ici… Je viens de France près de Paris. Si tu connais, s’est une jolie ville… Paris est vraiment très imposant…

Elle prend sa tête dans ses mains. Elle ne va pas mieux ? J’aurais cru pourtant…

- Sa vas ?

Elle me demande si je peux lui rendre un service… bien sûr…

- D’accord je reviens tout de suite…

Je regarde à droit et à gauche… Je choisi pour finir la droite. Je crois que s’est par là, je me dépêche un peu. J’arrive pour finir à un couloir que je connais. Je me dirige sans hésitation vers le réfectoire… Je vois quelqu’un du personnelle, je m’approche de lui calmement.

- Bonjour, est-ce que un verre d’eau serait possible à avoir.

Il me regarde étrangement et me répond peu à après sur un ton froid.

- Bien sûr…

Je reviens verre le couloir, j’arrive à me repérer. J’arrive à l’entrée du couloir. J’arrête de marcher vite. Au bout de quelque seconde, je suis au près d’elle.

- Tient, un bon verre d’eau frais… Il y a certaines personnes qui sont vraiment froid ici… S’est dommage. Il nous traite comme des terroristes. On a pas fait grand-chose pour la plus part du temps…

Je m’arrête, je repense à la personne. Elle était vraiment très froide… On a pas fait grand-chose, on ne mérite pas sa… Pourquoi la justice est ci insensible et se trompe tellement… je soupire un peu puis je souris légèrement

Oui, j'avais remarqué que tu aimais poser des questions. Bon, autant lui répondre, au moins elle me laissera tranquille avec ça. J'ai l'impression que ma tête va exploser.

" J'ai 18 ans, seulement. Je viens tout juste d'être majeure. J'imagine que tu l'es également. "

Et voilà, moi, je sais amener les questions avec finesse et délicatesse. Ce que je m'aime, je suis extraordinaire.
Oh, elle s'intéresse à Londres ! Elle me fait rire, ce n'est pas un pays Londres, voyons, c'est la capitale ! Mais, en soi, elle a bien raison, Londres, c'est une ville magnifique. Ce qu'elle peut me manquer... Et encore davantage maintenant que je suis coincée ici ! Je tente de lui raconter au mieux, de lui décrire ces longues rues, de lui parler des monuments principaux ; j'espère que les mots que j'emploie sont suffisamment adaptés pour qu'elle puisse s'imaginer la beauté de cette ville. Et ces gens dans les rues avec des styles vestimentaires extravagants, mais personne n'y prête attention ; on ne se limite pas à l'apparence, en Angleterre. Ce qu'il me manque, mon pays. Pourquoi donc est-ce que j'ai voulu venir en Allemagne ? Enfin...

" Tu viens donc de Paris toi ? Je n'ai malheureusement pas eu l'occasion d'y aller, j'aurais beaucoup aimé, en réalité. Je l'envisagerai sans doute sérieusement quand je serai enfin sortie de ce trou de malheur. La France... Oui, ça doit être agréable. Les hommes, sont-ils beaux, dis-moi ? Sont-ils... "
Mais je me retiens, car je sens que si je continue, je vais m'emballer.
" Oh, excuse-moi, je ne voulais pas te froisser ni te choquer. "

Je la vois filer ensuite alors que je viens de lui demander de m'apporter un verre d'eau, et j'en profite pour me tasser un peu plus au sol. Plus personne ne peut me voir à présent. Je revois Londres, que de beaux et d'agréables souvenirs... Un tourbillon de couleurs s'empare de mon esprit et m'ensevelit de mon enfance et du début de mon adolescence. Le bon vieux temps, comme on dirait.
Bon, elle ne devrait pas tarder à revenir à présent, et ce retour en arrière m'a quelque peu revigoré. Je pavins donc à me redresser, et même à me relever en m'appuyant contre le mur, quel miracle !
En effet, je la vois réapparaître à l'extrémité du couloir avec un verre d'eau à la main. Elle n'est pas méchante cette fille, elle aurait pu me laisser me débrouiller.
Lena me le tend chaleureusement, je la remercie d'un sourire poli et le bois d'un trait.

" Merci bien. Je pense que ça va mieux. Excuse-moi, ça m'arrive de temps en temps. Mais ne te sens pas coupable, ce n'est de la faute de personne. Même pas de la mienne. "

C'est embêtant tout de même ces crises. Et ça ne risque pas de s'arranger tant que j'aurais ma cousine sous mon nez pour me narguer en permanence.

" Crois-tu que je devrais aller à l'infirmerie ? Ca pourrait revenir... Sûrement même. Crois-tu qu'ils pourront faire quelque chose pour moi ? "

Je soupire en l'entendant se plaindre de la façon dont elle a été accueillie. Je suis bien d'accord avec elle : pour eux, nous sommes tous des monstres. J'avoue que je suis une voleuse, mais je ne suis pas une tueuse sanguinaire sans coeur ni cervelle tout de même ! Enfin, ça doit être énervant d'être gardien, avec tous les cas qu'il doit y avoir dans cette prison...

Peut-être que l'infirmerie n'était pas une mauvaise idée après tout. Elle pourrait me parler de Paris pendant le trajet...

- Non, je ne suis pas majeur, j'ai seulement 17ans...

Je me demande comment s'est Londres. Il y a des grand bulding là-bas, non? Je ne sais pas. Je ne l'ai jamais visiter... Sa aurait été chouette. Je n'ai visiter beaucoup de pays, que quelqu'un. Sympa, elle envisage d'y aller... Me frosser avec sa? Quand même pas...

- Se n'est pas grâve, oui je viens de paris. Il y en a qui sont très beau...

Je souris. je lui rammène son eau qu'elle avait demandé... Bah sa ne peut pas faire de mal de l'aider...

- D'accord, je suis rassuré.

Oui un peu rassuré... Sa fait bizzard de voir sa, s'est comme pour la gardienne... ALors que je me remémorre mes arrivé à la prison, elle me sors de mes pensées pour me demander si elle devrait pas aller à l'infirmerie pour finir. Elle qui m'a un peu remballé à ce niveau, elle se le demande pour finir...

- Si tu te sens mal oui. Elle pourra surment faire quelque chose...

Je repense à ce qu'elle a dit un peu plus tôt...

- Alors tu vas ressortir de la prison toi? Moi non... t'as de la chance...

Alalala, elle en vraiment. Moi non, combien de temps que je vais
rester ici? 70ans? Et bin... s'est dommage... vraiment.

" Si je vais ressortir ? "

Bonne question. Je m'étais pris quelques années, mais si je pouvais trouver une solution pour sortir d'ici avant, je le ferai.

" Bien sûr. Ce n'est qu'une question de temps. Soit j'attendai tranquillement la fin de ma peine si je ne me suis pas explosée la tête contre un mur avant. Soit je trouverai une autre solution. Je ne suis pas fait pour pourrir en prison. "

Mmmh bon d'accord elle ne m'a pas l'air douée pour les conseils, je pense que je vais devoir prendre moi-même la décision de me rendre, oui ou non, à l'infirmerie. Etait-ce une bonne idée, tout compte fait ? Que sais-je...
Bon, après tout, ça n'allait pas me tuer tout de même.

" Je pense que je vais y aller. Ca ne me coûte rien. "

Je commence à marcher à pas lent en direction de l'infirmerie, puis, voyant qu'elle ne me suit pas, je stoppe et je la regarde par-dessus mon épaule.

" Souhaites-tu m'accompagner ? Ou bien as-tu d'autres projets pour la matinée ? "

Au fond, ça m'était égal. J'avais mal à la tête, et tout ce qui comptait à présent, c'était que quelqu'un que me fournisse un médicament pour apaiser mes mots et puisse éventuellement m'aider à faire passer ces crises.




(désolée c'est court... =X)

- d'accord... Oui.

Elle commence à se diriger vers l'infirmerie... Je me demande. Je la suis ou pas. Elle me dit quelque chose. Oh et puis j'ai rien à faire...- Je n'ai rien à faire...

Je commence à avancer... Je marche tranquillement vers l'infirmerie. Elle a l'air calme... Les couloirs le sont aussi. On va bientôt arriver à l'infirmerie. Je n'y suis jamais aller. Une fois je suis passer juste devant. Je me demande comment s'est? La femme est gentille? Enfin la femme... J'ai entendu dire que s'est une femme. Elle devrait avoir un médicament.
- Elle devrait t'avoir un médicament. S'est une infirmerie... Sa serait logique.

Je souris un peu.

- Qui est fait pour être enfermé entre quatre murs?

Je m'arrête dans mes paroles.

- Je ne sais pas qui.

" Personne, ma jolie. Personne ne devrait pourrir ici. Que l'on exécute les criminels, mais qu'on ne les enferme pas dans un lieu où ils deviendront fous. Ils restent des êtres humains."

Je relève un peu la tête et ralentit l'allure, puis je lui avoue en la regardant dans les yeux :
" J'ai toujours été contre l'abolition de la peine de mort. Que les salauds périssent, et que l'on n'en parle plus. "

Soudain, je m'arrête en plein milieu du chemin, je viens de penser à quelque chose qui pourrait avoi de l'influence sur notre destination. Je souhaitais aller à l'infirmerie, certes, mais ne m'enverrait-elle pas chez la psychologue ? Après tout, mon problème n'était que d'ordre psychologique. Un médicament n'y changerait strictement rien, j'en avais bien conscience.
Et s'ils m'envoyaient dans un centre psychiatrique, et s'ils me prenaient pour une folle ? Je devais sans doute faire peur lorsque j'entrais en crise, pouvant devenir, dans mes pires moments, parfaitement hystérique.
Je ne voulais pas être enfermée dans un endroit pire que celui-ci, car je ne doutais pas une seconde que ça pouvit exister.

" Finalement... Peut-être pas. On pourrait me prendre pour une cinglée. "

Pauvre Lena, elle perd son temps avec moi. Elle doit également penser que je suis folle, ou complètement indécise, voire instable. Je ne le sais pas vraiment, et je ne trouve pas le courage de lui demander.

(désolé j'était occupé)

Elle est contre sa? je comprends, moi sa depend des personness... Des grands criminels oui... peut -être. Je ne sais pas. Les faire crever comme sa? S'est juste? non je crois pas. Ils sont humains eux aussi. Elle s'arrète pourquoi? Elle n'a plus envie?

- Qu'est qui y a? Sa ne vas pas?

La prendre pour une cinglee. Euhhh je sais pas.

- S'est comme tu veux. Tu veux faire quoi? Marché dans les couloir?

Mois je m'en fou. Elle est bizard... Un peu comme tout le monde ici. S'est normal. Qui est normal dans cette prison. Personne, personne ne peut être normal.

(t'aurais pu prévenir tout de même)




" Non, ça ne va pas de trop. Tout compte fait, je n'irai pas. Je n'en ai pas besoin, je peux m'en sortir toute seule. "

Je me retourne vers la jeune fille et la dévisage, la regarde de bas en haut, pour la dernière fois, je l'espère. Tout m'énerve ici, je ne supporte plus rien ; si je le pouvais, je me jetterai bien d'une fenêtre pour aller m'écraser en bas. Je ne peux rien faire ici, il n'y a pas d'occupation, pas de personne intéressante à qui parler, pas d'homme qui me plaisent à charmer, je m'ennuie comme un rat mort, je tourne en rond. S'en est assez.

" Et pourquoi me parles-tu d'abord, si je t'agace ? Tu ne crois que tu ne me fais pas chier, toi, avec toutes tes questions débiles ? A vouloir connaître ma vie ? Qu'est-ce que ça peut bien te faire d'abord, de savoir qui je suis ? Tu mènes une enquête ? Ca va t'avancer à quelque chose ? Tu veux paraître intelligente alors que tu ne l'es pas ? Tu m'ENERVES, tout m'énerve ici ! "

Et, sans même attendre une réponse de la part de la jeune femme, je lui tourne rapidement le dos et m'enfuis, comme un voleur. Je cours, je traverse les couloirs sans même regarder où je vais ; peut-être qu'avec un peu de chance j'irai m'écraser contre un mur, et que plus jamais on n'entendra parler de Zyna Safora, la pauvre fille qui avait l'avenir devant elle mais qui a gâché sa vie en atterrissant dans une tâule pourrie habitée de gens tous aussi répugnants les uns que les autres.
Je tente de lui échapper, de leur échapper à tous, telle une voleuse ; après tout, n'est-ce pas ce que je suis ? Une pauvre voleuse qui ne cherche qu'à retrouver sa liberté et s'échapper de cette prison immonde où je ne fais que perdre son temps, qui m'est si précieux.