Découverte de mon nouveau "lieu de vie"

Après avoir parcouru rapidement les couloirs de la prison, au sortir de la douche, je retourne donc dans ma cellule que j'avais simplement parcouru à grande vitesse du regard toute à l'heure.

C'est encore pire que ce que je ne cragnais.
Je n'étais pas faite pour vivre entre ces quatre murs ternes, qui me servirairaient à présent de domicile. Et j'étais partie pour y rester un bout de temps...
Tenter une évasion semblait complètement fou. Et puis, je venais à peine d'arriver. J'aurais tout le temps de trouver des choses... intéressantes à faire disons. Les autres détenus ne peuvent tout de même pas tous être des écervelés de première classe !

Je refais rapidement le tour de la pièce. Quatre lits... Et pourtant, je suis seule pour l'instant. Je n'ai pas besoin de mon intelligence extraordinaire pour en déduire que trois autres personnes ne sauraient tarder à arriver.

Je me mets à marmonner entre mes dents :
" Pitié, épargnez-moi... Ne m'amenez pas Junko... Pas elle, non, surtout pas elle. En revanche, si vous m'offiez un homme, je suis d'accord pour l'accueillir à bras ouverts, et pas seulement qu'avec les bras... "

Je balance donc mon sac sur un des lits surélevés, le plus éloigné de la porte par élimination, je ne saurais dire pourquoi celui-là semble plus me plaire que les autres... J'ai toujours préféré les couchettes du haut, peut-être pour préserver mon intimité, que sais-je ?

Après avoir inspecté mon nouveau lit - ce qui n'a eu pour seul effet de me dégoûter davantage - , je m'asseois sur la couverture et je me plonge dans mes éternelles réflexions.

Seule, mais pour combien de temps encore ?

[Je peux ?]

Foutaises. Après m'être emmerdée dans les couloirs, je me retrouve devant ma cellule et j'suis pas capable d'y entrer... nerveuse ? Ce sont des cellules communes, qui dit que je me retrouverai pas avec une teigne ou un vieux pervers ? Je ne frappe même pas et j'entre. C'est ma chambre, non ? Le truc, c'est qu'il y a une fille. Ma première coloc'. Je pense qu'elle est pas mal plus vieille que moi, en fait, en regardant les autres dans cette prison miteuse, je crois que je suis des plus jeunes. Et dire qu'il y a au moins 100 pédophiles ici... j'en frissone rien que d'y penser. Alors je fous mes trucs par-terre et je monte sur l'autre couchette du haut car l'autre fille en occupe une. Alors, pour mettre fin, au mutisme, je lance :

-Salut, j'suis Alice Arachna, j'viens d'arriver et j'pense bien qu'on va partager notre cellule pour au moins 5 ans...

J'appuie ma tête sur mon oreiller et je joints les mains sur mon ventre. Je suis crevée et en même temps, j'ai le goût d'aller explorer les moindres racoins de cet ancien camp de concentration. Dire qu'on ne m'a même pas laissé un ordinateur de poche pour m'occuper... pfff mais c'est qu'ils ont peur de mes compétences ! Pas grave, j'aurai qu'à pirater les systèmes de surveillance pour passer le temps... en plus, ça m'ajoutera l'exitation de devoir être discrète ! Alors je ne regarde même plus la coloc', je réfléchis à toutes les possibilités qui s'offrent à moi... je pourrais m'évader, me couper les cheveux, les teindre, changer de nom... Ouah, quel projet !

P-A-T-H-E-T-I-Q-U-E voilà mon coup de gueule du jour. Cette prison est d'autant plus minable que celle où m' a enfermée près avoir découvert les gosses... Suis-je décue ? Peut-être, peut-être pas, disons que je m'attendais à autre chose. Un bâtiment peut-être mieux aménager ou plus récent, enfin bref là n'est pas l'important. Il vaut mieux songer à ce que je ferais dans ce trou, y rester toute une vie quel pied. Je suis à peine arrivée que je m'emmerde déjà comme un rat mort. Pas de télé, pas d'ordinateurs, du moins si il y en a ils sont bien cachés. J'avance dans les couloirs de l'aile des prisonniers en poussant un profond soupir. Je compte bien prendre un peu de repos avant de continuer la visite des lieux. Après tout je ne suis pas préssée, il me reste quoi ? 70 - 8O ans ? Allon bon, y doit bien y avoir ne serais-ce qu'une seule, minime minuscule petite distraction digne de mon intéret.... et encore, en Taule y a pas de gamines. Cette prise de concsience soudaine fit naître une fibrilation au coin de mon oeil, ce même tic qui me prend le visage lorsqu'une fatalité s'abbat sur moi : comment je vais m'en sortir si je ne peux même pas soulagée ma libido ? Non seulement me voilà plongée dans un univers hostile, mais en plus je n'aurais droit à aucune compenssasion ? Mon pas s'arrête soudainement pour me laisser le temps de réfléchir à cette hypothèse. A moité perdue dans mes songes, mon regard se pose quelques instants sur un cafare longeant le couloir en se dandinant. Sans que je ne puisse l'expliquer, mes deux iris verts ne quittèrent l'insect qu'au moment ou une porte s'ouvre à volée, écrasant le maleureux contre le mur dans un craquement répugnant.

* Quelle fin stupide * soufflais-je intérieurement en me retournant vers la cellule qui m'a été assignée.

Non sans que mon faciès se renfrogne d'une moue boudeuse, ma main prit place sur le loquet de la porte. " la 28 ! " Comme m'a lancer ce crétin prétiencieux après m'avoir jetter mon uniforme dans les bras. Comme pour évacuer la tension, ma tête se pose contre le battant d'acier. Pfff, quel serait le comble ? Tombée dans une cellule remplit de machos ou en compagnie de ma cousine ? Hum... je pense que le pire resterait tout de même Zyna. Aller courage, il n'y a qu'un seul moyen de le savoir. Sans prendre la peine de m'annoncer, je pousse le panneau grincant en entrant rapidement. Furtif coup d'oeil circulaire à la pièce et mes craintes sont confirmée, voilà que mademoiselle est installée dans son palace quatres étoiles.

" Oh géniale, vraiment sympas... "

Derrière mes longues mèches raides, mon oeil se glace de fureur. C'est trop ! Ma main laisse glisser mon sac sur le sol d'un bruissement sec tandis que ma poitrine se gonfle de fierté. On va voir qui est la plus mal lottie ! Ne prend pas ce petit air indigné Zyna, tu n'es qu'au début des peines crois moi. Cependant, je ne vais pas chercher l'affrontement pour l'heure. Faisant comme si ma cousine était absente, je me dirige vers l'autre couchette. Bon voyons, quatre lits, donc cela veut donc dire qu'il manque encore deux personnes. Questions goût maintenant, j'ai toujours préféré être en bas, aussi mon sac claque rapidement contre le mur avant de retomber sur le matelat. Je m'apprete à déballer mes affaires tranquillement lorsque mon attention est attirée par la couchette supérieure. Du haut de mon mètre quatre-vingt, je découvre une fraiche jeune fille aux longs cheveux blonds et visage paisible. Mon esprit eu d'abord du mal à réaliser le retournement de situation. On dirait que le vent vient de tourner, en voilà une enfant des plus appétissantes ! Finalement je suis pas si mal tombée. Un sourire en coin vient orner mes lèvres tandis que mes coudes s'installent sur le bord de ses draps.

" Eh bien, que voilà une agréable surprise, finalement on ma laisser un dessert... "

Oh oui, et quel dessert ! Particulièrement savoureux, sans aucune gêne je contemple ses formes encore naissantes en m'humectant les lèvres. Ca promet d'être intéressant. D'une dernière caresse occulaire je parcours la peau laiteuse de ses mollets avant de me retourner vers ma cousine.

" Zyna, t'as pas interet à me génée dans mes activités, comme tu dois le penser, ca ne me plais pas particulièrement de partager avec toi. "

Puis d'un air moins cru, je m'adresse à la jeune fille en me passant une main dans les cheveux. Cachant de ce fait plus encore mon visage à ses deux billes bleux.

" Désolée, je me suis montrée impolie en te fixant de la sorte. Je m'appelle Junko, mais tu peux m'appeler Junk' ou encore Jump. Et toi jolie poupée de porcelaine ? Tu te nommes ? "

Quelle délicieuse petite, si innocente et chétive. Voilà de quoi m'amuser pour un bout de temps, en fait, jusqu'a temps qu'elle ne devienne trop femme... D'un balancement léger de la tête j'étouffe de justesse un rictus moqueur entre mes lèvres, histoire ne pas l'effrayer d'avantage. La petite a l'air pétrifiée en notre compagnie, enfin celle de Zyna n'est pas la plus importante, dire que j'ais faillit l'oublier celle-là ! Cette petit fouine exapsérante avec ses airs de séductrices d'operette. Mes poings se resserent à la simple pensée de cette vicieuse.

-A-Alice.

Oh, que voilà de paroles bien hésitantes. Cette petite voix fluette me ramene soudainement sur terre. Un regard vers ma main tendue dans un espace vide et voilà que je m'appercois que la petite s'est éloigner de moi sans que je me rendre compte.

-Je m'appelle Alice Arachna, j'suis hacker et cambrioleuse. D'ailleurs ça m'intéresserait de savoir pour combien de temps z'êtes ici et pourquoi ? Personnellement j'en ai pour 5 ans...

Hum... une petite génie ? Mon sourcile ne peut s'empêcher de s'arquer de surprise. Ainsi elle est comme Zyna... Bien, la briser ne sera que d'autant plus intéréssant. D'un vague sourire amusé je fixe ses belles boucles blondes avant de glisser vers son petit minois. Jolie vraiment, mais cependant déroutant, elle doit être un peu plus vieille que mes anciennes poupées néanmoins la même fraicheur réside dans ses traits. Cherchons donc ce qui m'attire le plus, rien que pour le plaisir de saliver la nuit en compagnie de doux fantasmes. Ses mains ? Ses fines jambes ? Son cou ? Hum.. très attirant mais je serais encrore plus curieuse de voir ce qui se cache entre ses cuisses... De manière tout à fait non-professionnel, je laisse mon champs de vision se concentrer sur les plis de son pantalon. Vierge ? Oh certainement, ces minois là ne trompent pas. Si ca tombe elle n'est même pas encore pubère... Puis me rendant compte que je divague vers des pensées bien plus obsènes, ma main se reporte vers l'arrière de ma nuque.

" Cambrioleuse hein ? T'as entendue Zyna ? On a trouver encore plus précoce que toi ! "

Lancais-je avec ironie en direction de l'autre fille haut perchée, avant de m'approcher plus encore de ce petit sucre. Lentement je me penche au dessus de ses genoux, et ne m'arrête dans ma course que lorsque mon nez effleure de près son intimité. Sans lui laisser le temps de reculer, mes mains se saissisent fermement de l'intérieur de ses jambes de manière à les écarter d'une simple pression de mes ongles dans sa chaire.

" Eh bien pour ma part poupée. J'étais comme qui dirait dans un commerce, où... les petites filles doivent savoir ouvrir les cuisses... "

D'un ricannement contrôlé, je laisse Alice à ses frayeurs. J'avais simplement besoins d'un peu de place pour atteindre mon sac sur mon banc, hors ses gambettes me bloquaient le passage. Mon but était simplement d'instaurer certaines limites. Fouillant un petit coup dans le sac, je finis par trouver l'objet de ma convoitise. Un debardeur noir à la double Vénus dans le dos: ma fierté ! Le même que celui du tribunal... celui-là il à fait couler bien de l'encre. Tout souriante, j'envoie valser l'épaisse veste au couleurs de sadimus loin de moi pour immédiatement la remplacer par le tissus léger. Il a y egalement mon ancien pantalon de cuir dans cette relique de sport. Aussi mes mains se reportent rapidement à ma boucle de ceinture. Le cuir c'est tout de même plus classe que le coton...

Cette fois, s'en est trop.
Je m'étais abstenue de tout commentaire jusque là, n'avait pas répondu à la nouvelle arrivante -mais ça, je ne saurais l'expliquer, j'étais complètement à l'ouest quand elle est entrée, je crois que je ne l'ai même pas entendu...-
Ma tête s'était relevée lorsque ma cousine avait fait son apparition et mon visage s'est transformée en une grimace de dégoût.

Ainsi donc, nous serions dans la même chambre, charmant...

" Eh bien pour ma part poupée. J'étais comme qui dirait dans un commerce, où... les petites filles doivent savoir ouvrir les cuisses... "

Et voilà, ça recommence... Elle ne sait vraiment pas se retenir. Je ne peux tout de même pas laisser cette fille aux mains de ma cinglée de cousine.

Je saute donc en bas de mon lit sans prendre le temps de toucher à l'échelle et m'interpose entre les deux, faisant face à Junko.

" Hé, t'es gentille, mais tes cochonneries, tu les fais ailleurs qu'ici ! Je pense que tu as traumatisé suffisamment de petites filles. Saches que je ne te laisserai pas faire, Junko ! Fiche lui la paix, elle n'a sûrement pas envie de faire joujou avec une ratée comme toi ! "

Je me retourne ensuite vers la petite nouvelle et tente de lui présenter un sourire rassurant. Elle m'a l'air fort jeune pour déjà être enfermée dans cet horrible endroit, encore plus que moi... La pauvre, j'arrive même à éprouver un soupçon de pitié pour elle. Je ne pouvais la laisser aux mains de ma cousine que je détestais tant. Pour l'une des rares fois de ma vie, j'allais venir en aide à quelqu'un et lui assurer une petite protection.

" Ne t'inquiète pas, je ne la laisserai pas t'approcher. Du moins, pas tant que je serai avec toi. Je n'ai pas l'habitude de défendre les gens, mais là, c'est différent. Tu ne peux pas savoir de quoi cette folle est capable. Essaye de l'éviter, même si ce ne sera pas si facile, étant donné que nous partageons la même cellule... "

Bon, hum... est-ce que ça se raconte vraiment ? Une chance qu'il y avait Zyna, parce que l'autre se serait pas gênée pour m'agresser littéralement. Quand je me suis éloignée, l'autre a quand même continuer à me regarder de haut en bas. Je devais avoir une gueule de gamine apeurée, parce que ses yeux exprimaient au début une sorte de... pitié ? Elle va voir si je fais pitié, la folle. D'ailleurs, je vais la renommer. Ce sera la pédo, maintenant. Elle m'a ensuite regardée de la tête aux pieds et je me suis sentie rougir. À quoi elle pense ? Oh god que j'ai pas hâte de me coucher, je sens que la nuit va être longue... Je vais sûrement partir, d'ailleurs. Junko a enfin réagit à mes paroles.

" Cambrioleuse hein ? T'as entendue Zyna ? On a trouver encore plus précoce que toi ! "

Eh bien, j'en sais un peu plus sur l'autre. Elle fait rien, elle, pendant que la pédo me dévore des yeux ! Grrrrrr... Pis là, elle arrive et merde elle recommence à me tripoter, ça m'écoeure ! Pourquoi elle fait ça ? J'ai pas le droit d'arriver et j'me fait sauter dessus.

" Eh bien pour ma part poupée. J'étais comme qui dirait dans un commerce, où... les petites filles doivent savoir ouvrir les cuisses... "

Je le savais. Maudite folle... Elle prend son sac derrière moi et change de haut. C'est alors qu'enfin Zyna s'approche.

" Hé, t'es gentille, mais tes cochonneries, tu les fais ailleurs qu'ici ! Je pense que tu as traumatisé suffisamment de petites filles. Saches que je ne te laisserai pas faire, Junko ! Fiche lui la paix, elle n'a sûrement pas envie de faire joujou avec une ratée comme toi ! "

Bon, enfin, t'as réagi ! Zyna sourit, sans doute qu'elle veut me rassurer...

" Ne t'inquiète pas, je ne la laisserai pas t'approcher. Du moins, pas tant que je serai avec toi. Je n'ai pas l'habitude de défendre les gens, mais là, c'est différent. Tu ne peux pas savoir de quoi cette folle est capable. Essaye de l'éviter, même si ce ne sera pas si facile, étant donné que nous partageons la même cellule... "

J'hoche la tête et je jète un regard noir à la pédo. Plus question de me laisser faire. J'ai quand même pas 5 ans... j'en ai 15, j'suis plus une gamine !

[Je skouate si sa gene pas ^^ ]

Bon, normalement ma cellule devrai être par ici, du moin a se que l'ont ma dit. Dire que je vais y metre les pieds pour la deuxieme fois. Je croi d'ailleur que j'ai du monde avec moi. Tout se que j'espert c'est qu'il n'y ai pas d'homme. Non c'est vrai se sont tous des pervers, parfois je me demande si il ne pense pas avec leur queu qu'avec leur cerveau enfin bon. Ah bah voilà ... houlààà y a déjà un paquet de monde. Encore sa va c'est que des filles. Bon autent que je me montre sympa et que je vire sette satané capuche qui me cache a moitié. Tien.. c'est Zyna si je me souvien bien.

" Bonjour .... Salut Zyna ... "

Génial moi je commence bien. Je pourrai peut être parler moin froidement pour mon bonjour non ? Y a qu'a Zyna que j'ai bien parler, enfin faut dire que j'avait déjà discuter avec elle. Ah naaaan !! c'est quoi se foutue matela !! ont me la encore changer punaise !! Oh les gardiens commence a me chauffer sévère ! Bref autent que je prenne se que je suis venu chercher mais avant sa faudrai peut être que je me présente au filles, même si sa ne m'enchante pas trop !

" J'ai oublier de me présenter excusez moi .... je m'appelle Rakuen Wolf.... et vous etes ? "

C'est vrai la fille au cheveux près de Zyna a pas l'air super cool et un peut barge. Quand a l'autre jeune fille elle parait plus timide. Enfin bon après les gouts et les couleurs sa se discute pas ! D'après se que j'ai entendu en entrant, elles parlent de leur crimes, bah c'est des gentilles fifille a parament. Enfin bon, je me demande si elles ont pris perpette comme moi. Hum... morf m'en fou ! Bon faut que je chope ma rose moi. Ah la voilà, aussi noir que les ténèbre, j'adore cette couleur.

" Hum...faut que je pense a en filer une a un gardien... quoi que si il l'accepte il risque pas de vivre longtemps... tien les filles j'y pense..."

Je me retourne et les regarde alors une à une.

" Si jamais un garde vous fait chier ou autre... faite moi signe.... celà me plairait de le tuer ... "

Je tourne la tête en entendant la porte s'ouvrir à nouveau. Rakuen entre dans la pièce à son tour.
Ouf, sauvée ! J'espère que l'arrivée de la quatrième détenue saura faire tenir Junko en place et lui faire contrôler ses pulsions.

" Bonjour Rakuen. Tu t'es décidée à revenir dans ta cellule, à ce que je vois, au lieu de traîner dehors comme à ton habitude. "

Un peu froid comme façon de l'accueillir, j'avoue, mais mon idiote de cousine a le don pour me mettre les nerfs en pelote !
Un peu gênée par mon ton hautain, je présente de plates excuses d'une voix plus douce.

" Euh, excuse-moi... Je suis un peu sur les nerfs. Oublies ce que je viens de dire. "

Je la vois ensuite saisir sa rose noire entre ses mains. Une rose, en prison ? Elle ne tiendra sans doute pas longtemps, la pauvre. Etait-ce pour elle un moyen de ralier avec l'extérieur ?

" Si jamais un garde vous fait chier ou autre... faite moi signe.... celà me plairait de le tuer ... "

Je réponds instantanément.

" Hé là ! N'es-tu pas folle, ma pauvre ? Ne penses-tu pas que nous avons assez d'ennuis comme ça ? Tu oserais tuer en étant en prison ! Qu'est-ce qu'il te passe par la tête, tu n'as donc pas envie de sortir de ce trou infâme ? "

Je regarde son visage impassible. Décidément, cette fille était bien mystérieuse, et j'avais sans doute beaucoup à apprendre sur elle.