la fameuse salle (suite "jade fait la decou...")

Je suis maintenant dans la salle de torture. La raison de mon arrivé dans le sous-sol. Ma curiosité me rattrapera de façon malencontreuse un jour. En fait, elle l'a déjà fait. Le gardien ma suivit, en toute logique. Mais, je m'en fiche un peu, je voulais absolument voir cette endroit et je ne suis pas déçu. Bah, je m'en fiche, pour l'instant.

La pièce est couverte d'un éternel odeur de mort si répugnante et pourtant si agréable. Je peux voir dans ma tête tout ce qui c'est produit ici. Delicieusement tragique. Je peux presque voir le sang couler jusqu'à mes pieds.

L'endroit est bien, par contre la plus part des armes sont dans les armoires, peut-être même toutes. Il y a des tables de tortures, d'écartellement (un classique), des chaînes.

-Je veux bien être sympa mais y'a des limites...

Je regarde le gardien droit dans les yeux. À voir son regard, il a l'intention de s'amuser. Mais, ça, ce n'est pas bon pour moi.

On a envie de s'amuser? Dis-je avec un ton toujours aussi confiant...Il y aurait un sadique sous ses lunettes?

Ma voix est confiante. Mais en réalité, je n'ai pas du tout le contrôle de la situation et je risque de regretter ma balade ici. Je commence même à stresser...Mais, ma voix est confiante, une voix digne des plus grands psychopathes. Je m'éloigne des tables de tortures et mes yeux parcour la pièce pour trouver une arme.

Invité

Un sadique ? Je ne sais pas.. Quelqu'un qui aimerait l'être en tout cas... Et pour une fois, j'ai l'occasion de voir si je suis réellement cappable de faire tout ce que je m'imagine en train de faire depuis des mois. Mais depuis que je suis arrivée, j'ai de plus en plus de preuves, qui me montrent chacune que j'en suis inccapable... Enfin... Pour le moment. J'espère toujours un petit changement de carractère de ma part.
Je toussote légèrement, surement l'odeur du sang sêché, d'ailleurs... Il y a dans cette pièce mon propre sang... On peut le voir jusque dans le couloir, ou je m'était péniblement trainé... J'affiche une petite grimace en y repensant, mais bien vite, mon visage reprend son expression habituelle.

J'ignore totalement ce qu'elle dit. Je me contente de sortir mon couteau, jusque là accroché à ma ceinture, pour lui montrer qu'elle a plutot interet à ne pas jouer à la plue conne avec moi, et jouant avec, mais en faisant tout de même attention, un seul geste suspect de sa part et... Bref, je lui dis :

-Pourquoi est tu enfermée ici ? Tu as tué je suppose... Comme la plus part des gens ici... Mais pourquoi a tu tué ? Et quelles genres de personnes as tu tué...

Elle n'a pas interet à chercher à comprendre avant de me répondre. Il n'y a qu'une chose que je veux entendre... Je continue de jouer avec la lame aiguisée de mon couteau, je me suis arrêté à quelques mètres seulement d'elle.

-J'attend...

Il toussote. Je m'interroge un instant. Je prends une grande respiration. Ah, c'est donc ça qui le dérange? Il ne supporte pas cette remarquable odeur? Cette odeur de sang...Il n'a pas besoin de me répondre, cette grimace, ce toussotement, ça répond à ma question...Non, ce n'est pas un sadique...Alors à quoi il joue? Le jeu de la peur? De la menace? Et cette menace silencieuse, a-t-il réellement l'intention de la mettre à éxecution? En tout cas, il continue à jouer à son petit jeu.

Il sort son couteau. Cette menace se fait un peu moins silencieuse. Mais, j'ignore toujours si je dois le prendre au sérieux. Tout ce que je sais, c'est que je ne dois pas faire un mouvement à moins d'être sûre de mon coup.

-Pourquoi est tu enfermée ici ? Tu as tué je suppose... Comme la plus part des gens ici... Mais pourquoi a tu tué ? Et quelles genres de personnes as tu tué...

Sans le moindre doute, ce type est un véritable mystère pour moi. En premier lieu, il me laisse à croire qu'il joue à être se qu'il n'est pas...Et maintenant, il me demande mes crimes, mes motifs, etc. En quoi ça l'interresse? En général, quand les employés nous adressent la parole, c'est pour demander notre matricule ou nous menacer...Bref, le bablabla habituel...Mais, lui...?

Je reste dans un silence de reflexion et de contemplation tandis que mon regard scrute le gardien comme si des réponses allaient surgir de ses vêtements, de ses gestes et de ses regards. Je suis immobile.

-J'attends...

J'ai tué en effet. Les accusations concernaient une vingtaine de personnes si vous voulez tout savoir...Si vous liriez les dossiers de la police, on vous les decrirais comme une vingtaine de personnes n'ayant aucun lien les uns aux autres et on dirait que mes motifs sont un peu troubles...Des égocentriques pitoyables et égoïstes que tout le monde voyait d'un oeil noir et dont le monde se porte très bien sans eux...Parfois des toxicos, des meutriers, d'autres fois des gens banales...Et pour d'autres motifs...Ces dossiers mensionneraient sans doute une certaine curiosité morbide mal tourné...

Je soupire.

Bien sûre, j'ai quelques crimes secondaires dans mon dossier...Piratage, trafic de drogues, etc...Mais bon, quelle importance ça l'a...Surtout maintenant.

Je l'observe un moment et petit sourire me monte au coin des lèvres.

Mais pourquoi cette question? Pour que ce genre de connerie morbide vous interresse, vous devez avoir ce genre de curiosité...Je me trompe?

Bien sûre, je me moque un peu même si ça n'en a pas tout l'aire...Il n'a pas l'aire d'un sadique...Il a plus l'air d'un étudiant qui apprend sagement ses leçons...

Invité

Elle reste pour le moment silencieuse... Je sais que je suis plutot marginal pour un gardien de prison, à poser ce genre de question. Avec moi, c'est simple, je pardonne le vol, le traffic de drogue, d'arme etc... Même le viol, mais en revanche, je ne pardonne pas le meurtre. On ne revient pas en arrière, et ce ne sont pas quelques années pitoyables de prison qui vont arranger le coup. Non, quand on a tué, on garde ce poid sur la consiance pour la vie. Et on saccage la vie des personnes proches de la personne défunte... Mais ca, qui s'en soucit maintenant ? Il n'y a plus aujourd'hui qu'une bande de petit merdeux boutonneux, qui ont décidé d'être malheureux, et d'avoir le poid du monde sur les épaules, alors ils se trouvent un soudain interet pour le sang la mort etc... C'était... Tellement... Pitoyable ! On pouvait soit s'attrister sur leur misérable existence, et leur intelligence avoisinant celle des abricots, soit en rire, ou bien alors, comme moi, on peut haire ce genre de personne... Ces personnes tellement égocentriques, qu'elles ne pensent pas aux conséquances sur les autres de leurs petits jeu, pour se libérer du poid du monde, au mon dieu pauvres choux...

Et cette femme, semble être un exemple parfait des tueurs boutonneux. Elle protège que ses actes ont fait plus d'heureux que d'autres choses, elle sous entend presque qu'elle a rendu service à certaines personnes en les tuant... Non mais on va où là ?! Cependant, elle n'a pas répondu ce que je voulais entendre, je voulais savoir une chose, une seule, a t-elle osé rien qu'une seule fois toucher à une de ces chère têtes blondes... Je la regarde, en secouant la tête. S'en est déséspérant. Je lui lance alors d'un ton ironique :

-Rien que ca ? Bravo, mes félicitations... Vraiment... Et je suppose que tu en es fière ?

Moi ? Une curiosité morbide ? Va te rhabiller ma belle... Je veux juste savoir à quelle point les gens ici peuvent être des... Enfoirés. Je ne trouve pas d'autre mot qui soit moins vulgaire, et aussi approprié.

-Parfaitement ! Bien sur que tu te... Trompe... Je ne suis pas comme vous... Mais l'espace d'un instant, qui sait, moi aussi je peux tout à coup être accablé des problèmes du monde entier, et avoir envie de libérer en me vengent sur le premier venu...

J'avance alors brutalement vers elle, pour la plaquer contre le mur, en metant la lame de mon couteau juste sous son cou. Je la regarde dans les yeux, puis, je lui lance, bien qu'elle va surement encore se poser des question sur mon degré de folie :

-A tu rien qu'une fois... Levé la main sur un enfant ?

-Rien que ca ? Bravo, mes félicitations... Vraiment... Et je suppose que tu en es fière ?

Je ne vais pas vous mentir...Je ne culpabilise pas. Mais si j'en suis fière? Pas du tout...

-Parfaitement ! Bien sur que tu te... Trompe... Je ne suis pas comme vous... Mais l'espace d'un instant, qui sait, moi aussi je peux tout à coup être accablé des problèmes du monde entier, et avoir envie de libérer en me vengent sur le premier venu...

Je souris.

Bien sûre que vous n'êtes pas comme ça...Vous ne vous rapprochez pas une seule seconde d'un monstre, concluais-je.

Étrange paradoxe. Je ne suis pas fière de mes actes, je vois les gens comme moi comme des monstres, mais je ne me sens pas du tout coupable. Est-ce possible? Est-ce normal? Je l'ignore et m'en contre-fou. Quelle importance ça l'a maintenant...Ça n'a jamais eu d'importance. De toute façon, pourquoi en serais-je fière? Des meutres...Fière d'être meurtrière? Foutaise, si j'ai tué ce n'est pas par fierté...Alors pourquoi en être fière? Ce type est un minimum censé, il ne pensera jamais comme un criminel et s'il agit comme un criminel, il le regrettera probablement... Mais ça, le sait-il seulement?
Soudain, il s'avance brusquement pour me plaquer au mur. Je ne bouge pas d'un poil dû à cette surprise, soudaine...Ainsi, bien sûre, dû au couteau sous ma gorge.

-A tu rien qu'une fois... Levé la main sur un enfant ?

Il me regarde dans les yeux et je soutiens son regard. Ce type est déroutant. Équilibré ou complètement aliéné? Il doit avoir un passé très lourd pour être aussi marginalement normal ou normalement marginaux.

Un enfant? Jamais, dis-je simplement. Un peu intimidé par le couteau, mais aussi parce qu'il n'avait rien à en dire. Je n'aime pas vraiment les enfants, mais jusqu'à les tuer? Non, jamais.

Un question en entrainant une autre...Pourquoi jouer les sadiques cinglés alors que vous ne l'êtes pas?

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