Sadismus Jail
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Sadismus Jail

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 Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl)

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Bella Hope
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Bella Hope


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MessageSujet: Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl)   Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl) Icon_minitimeLun 31 Mar - 6:58

Bon aller c’est décidé, il faut que je l’appel. Je dois avoir l’air maline à rester planter devant ce téléphone sans rien faire, ma main posé sur le combiné. Je ferme les yeux…c’est quoi le numéro ? Pff la pauvre excuse, je le connais le numéro, je le connais par cœur vu le nombre de fois que je les tapé sur mon propre portable. J’essaie quoi d’abord ? Le fixe ou le portable ? Le portable…j’aurai un peu plus de chance de tomber directement sur elle, alors qu’avec le Fixe…
J’ai chaud, mes mains sont moites. Mon ventre me fait mal. Un gardien surveillant la salle de visite me regarde avec un air suspect. Oui c’est bon je vais bouger et appeler…Mais appeler pour quoi au juste ? Pour lui dire : je suis désolée il faut que je te vois ? Je regrette de lui avoir parlé ainsi l’autre jour…je me mords la lèvre inferieure m’apprêtant à faire demie tour. Un pas, deux pas. Je me fige.

« Appel la »

Ma conscience qui s’y met. Je pris une profonde inspiration, j’ai peur. J’ai peur qu’elle m’en veuille. Il y aurait de quoi en plus…c’est juste que voilà, la voir débarquée comme ça après un moi d’absence, sa fait mal…Je me retourne et sans réfléchir composa le numéro du fixe. J’approche le combiné de mon oreille : Biiiip…Biiiip…Biii Allo ?

C’est sa mère…une boule au fond de la gorge m’empêche de parler. Respire Bella tout va bien, Marie t’a toujours appréciée.

« Allo ? Insista-t-elle

- Ma...Marie ?

-Oui. Qui est-ce ?

Aller dis le ton prénom, crache le, fait quelque chose.

-C’est Bella.

Gros silence glacial qui tombe entre nous deux. Je la sens surprise, j’ai aussi sentis qu’elle retenait un cri de stupeur. Oui c’est bien moi, la meilleure amie de ta fille…Elle ne parle pas…je sens sa respiration s’accélérer à travers le combiné.

-Ma…Marie ? Est-ce que Kathleen est là ?

Cette fois je l’entends éclater en sanglots. Mais que se passe-t-il ? La panique me prit, mais je reste muette. Attendant que Marie me dise quelque chose, n’importe quoi mais quelque chose. Mes mains sont de plus en plus moites et ma respiration saccadée.

-Ne…Ne rappel plus jamais !!!

Biiip Biiip….

Je voulais bien qu’elle me dise quelque chose mais là…Je reste sans bouger pendant quelques minutes qui me parurent une éternité. « Ne rappel plus jamais » Le son de sa voix brisée, ses pleurs, me tordis l’estomac. Est-ce qu’elle m’en voulait ? Cela ne m’étonne pas. Malgré tout une vague de tristesse m’envahit, les larmes montent et coulent toute seule. J’ai fichu la vie de Kathleen en l’air j’en suis consciente. La culpabilité la ronge par ma faute. Je m’en veux d’avoir été si égoïste en pensant qu’elle m’avait oubliée. Je pose ma tête contre le mur à côté du téléphone. Je respire profondément, essuyant mes larmes d’un geste tremblant. Inutile que je l’appel sur son portable, elle ne répondra pas. Elle m’en veut surement…Bella, plus tu avance, plus tu deviens une catastrophe.

Une fois mes esprits remis en ordre je me relève et m’apprête à sortir. En ouvrant la porte je sentis un choc me faisant tomber à la renverse. Je fus sonnée quelques secondes. J’ouvris les yeux et quand je vis la personne qui se tenait devant moi, je ne pus m’empêcher de sourire franchement, sentant mon cœur s’alléger. Je murmure avec douceur :

« Je vous l’avais bien dis. Le destin vous a remis sur ma route. »

Je continue de sourire, une joie naissant en moi.
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Carl Hyde
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MessageSujet: Re: Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl)   Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl) Icon_minitimeLun 31 Mar - 7:42

J’étais finalement parvenu à convaincre un gardien qui ne m’en voulait pas trop de me laisser faire un appel. C’était devenu compliqué pour moi de téléphoner, j’en avais assez de seulement téléphoner. J’étais quelqu’un de tellement pauvre en paroles, je n’aimais pas parler, j’aimais voir les réactions des autres et le téléphone m’en empêchait totalement. Et j’avais toujours cette crainte, que ma femme ne soit plus là, qu’elle ne veule plus me parler … C’était égoïste de vouloir qu’elle m’attende, mais j’avais toujours l’espoir de sortir de là … J’étais un peu perdu dans mes pensées, c’est pour cette raison que je n’avais pas vu Bella sortir de la salle. Je la fit tomber par terre, bon sang, j’étais vraiment qu’un boulet. Je lui tendit rapidement la main, elle semblait heureuse de me revoir, ça me donna un peu de courage, j’avais tellement envi d’appeler chez moi, mais également tellement peur …

Excuse-moi … J’étais perdu dans mes pensées … Dis-je d’une voix basse.

Je l’observait un peu … elle ne semblait pas très bien, mais j’étais encore bien trop stressé pour lui demander des détails, si elle restait là, je lui demanderais après mon appel, je serais bien mieux, du moins si c’était positif … Lorsqu’elle fut relevée je dis avec un petit sourire en coin :

Et bien non je ne crois pas être le destin … mais plutôt une grosse poisse … Je vais téléphoner, tu viens?

Je n’avais rien de réellement personnel à dire, j’avais environ 5 minutes pour faire un téléphone, parler avec mes enfants et parler avec ma femme, c’était loin d’être long 5 minutes, mais je le prendrait au complet, c’était évident. Je n’attendis pas Bella et j’allai m’installer dans la salle. Je pris un combiné et je fis le numéro, j’attendis, tapotant le bureau d’un air préoccupé. Jusqu’à ce que quelqu’un réponde. C’était Lillie … Elle me parlait rarement, trop gênée probablement …

Lillie ? C’est papa …

Et elle eu une petite réaction cette fois, elle répéta papa, et me dit que Yahn avait fait une bêtise et que maman était en colère. Je ris un peu nerveusement et de joie également, j’aimais tellement les entendre parler, mais j’aimerais encore plus les voirs. Je lui demanda ce qu’il avait fait et elle me dit qu’il avait brisé les belles fleurs du voisins … Ensuite ce fut ma femme qui prit le combiné

-Allo?

Eddy … C’est Carl …

Il eut un silence, il y avait longtemps que je n’avais pas téléphoné. Et puis elle lâcha un petit cri, un cri qui me soulagea énormément, Elle était heureuse de me parler, et moi j’étais heureux parce qu’elle l’était également. Je penchais la tête, un petit sourire sur le visage, je me passais nerveusement une main dans les cheveux. Elle me dit qu’elle était tellement heureuse d’entendre ma voix, qu’elle ne l’aurait même pas reconnue tellement j’avais tardé à l’appeler. Elle m’apprit que les enfants avaient grandis, ils devaient avoir 3 ans maintenant … Que Yahn était véritablement un petit monstre, oui l’enfant que j’avais été plus jeune et qu’au contraire Lillie était plutôt calme comme Eddy, mais maintenant elle était capable de me parler. Je parlais peu, je préférais l’écouter, pouvoir me les imaginer, comment ils pouvaient vivre, je m’en voulais tellement de ne pas être là, mais au téléphone elle ne me reprochait rien, elle était toujours seule pour s’occuper de nos jumeaux, je voulais tellement être là. Lorsque mon 5 minutes fut passé, je raccrochait le combiné, fixant le vide d’un air perdu, après ce genre de discussion, j’ai toujours une grande impression de vide, j’ai le cœur lourd et je n’ai qu’une seule envie et c’est de fondre en larme, mais je suis un homme quand même, alors je me retiens. Je tournais la tête vers Bella, je lui fit difficilement un petit sourire.

Alors … toi ton téléphone ne s’est pas bien passé hein …

Oui parfois je visais juste, elle sortait de la salle des appels toute déconcertée, il était évident que ça n’avait pas été très plaisant comme appel. Moi j’étais également dans un drôle d’état, mais j’étais tellement heureux que cela paraissait assez bien sur mon visage. Mais là, comme à l’habitude je détournais l’attention de sur moi pour me concentrer sur quelqu’un d’autre. Je faisais toujours ça. C’était moi tout craché, je détestais montrer mes émotions et pourtant j’étais quelqu’un de très expressif sans l’être, je n’étais pas expressif en paroles, mais lorsque j’étais en colère, c’était très simple de s’en rendre compte, et lorsque j’étais heureux c’était la même chose, inquiet également, et j’étais inquiet pour la jeune femme …
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MessageSujet: Re: Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl)   Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl) Icon_minitimeLun 31 Mar - 11:39

Il me tendit la main que je pris sans hésitation, pour m’aider à me relever. J’étais vraiment heureuse de le revoir, j’en étais certaine qu’a un moment ou à un autre, nous nous reverrons. Il me murmura :

Excuse-moi … J’étais perdu dans mes pensées …

- Ce n’est pas grave, je n’ai rien de casser.

Une fois que je fus relevé, il m’offrit un sourire en coin. Qu’il était bon de revoir Carl. Il ressemblait un peu à mon père défunt. Surtout ses yeux en faite. Même cet instinct protecteur…Je pousse un petit soupir discret. Mes parents me manquaient chaque jour. Mais je m’y étais habituée, de toute manière, je n’en avais pas le choix.

Et bien non je ne crois pas être le destin … mais plutôt une grosse poisse … Je vais téléphoner, tu viens?

-Dans ces cas là, pour la première fois de ma vie, je vais apprécier Mlle La Poisse. Dis-je avec en riant avec légèreté.

Je le suis puis m’arrête. Je préférais rester en retrait, je n’avais pas à écouter sa conversation. Il tapote sur le bureau, l’air inquiet, préoccupé. Je reste en retrait, appuyée contre le mur, les bras derrière le dos. Pourtant quand il compose le numéro et que quelqu’un décrocha, j’entendis toute la conversation malgré moi.

Lillie ? C’est papa …

Alors il était papa. Je le voyais à merveille dans ce rôle. Protecteur et doux. Bon un peu bagarreur je l’avoue, mais mise à part ça ce léger détail, il avait tout pour être un bon père. En tout cas, pour le peu que je le connaissais. Puis je me dis, qu’il n’a pas de chance. Enfin, que sa doit être dur de vivre ici, loin de ceux qu’il aime. J’eu de la peine pour Carl. Quand je le vis rire ainsi, mon cœur se serra. Comment fait-il pour supporter ? Il a vraiment un moral en béton, je l’admire rien que pour ça.

Quand je le vis sourire, la tête pencher sur le côté, je ne pus m’empêcher d’être émue face à ce magnifique tableau. Je souris à mon tour en le regard. Il est attendrissant. Je me demande si sa femme – oui parce que il me semble bien qu’il parle avec…après je sais pas – vient lui rendre visite de temps en temps avec ces enfants. Sa fais trois ans qu’il est enfermé, et trois ans sans voir sa famille, ça doit devenir insupportable. Car le téléphone ne fait pas tout…

Quand il raccrocha, je le vois qui fixe le vide. Son expression soulagée et enjouée de tout à l’heure avait soudain disparue pour laisser place à une profonde tristesse. Pas la peine d’être psy ou observateur pour se rendre compte que de raccrocher le combiné lui arrachait le cœur. Si il était seul à décidé, il passerait ses nuits, ses journée au téléphone avec sa famille. Il tourna son regard vers moi en affichant un pauvre sourire.

Alors … toi ton téléphone ne s’est pas bien passé hein …

A ce que je vois, mon visage doit laisser facilement filtrer mes émotions. Je fis une petite grimace…oui sa c’était mal passé, enfin pas vraiment. C’est juste que je n’ai pas pus parler à Kathleen et que j’ai été renvoyée balader par sa mère…Je pousse un petit soupir :

-Ca se voit tant que ça ? Dis-je avec un petit rire sans joie.

Je baisse les yeux et regarda le sol. Kathleen…qu’elle misère tu me fais. On se prend la tête pour pas grand-chose. Vraiment…débile. C’est la seule personne qui à dénier me voir dans mon entourage extérieur et moi je l’avais « jetée »…Non pas jeter, mais bon, je n’avais pas été aimable non plus. Faut dire, qu’il y avait des raisons…

- Disons que je n’ai pas obtenue ce que je voulais, mais je retenterais la prochaine fois.

Oui c’es çà, la prochaine fois…mais quand ? « Ne rappel plus jamais !! » Ces dires résonnent dans ma tête tel un écho dans les montagnes. Je regard Carl, affichant un sourire, le plus sincère que je puisse faire. En revanche, son visage à lui, tanguait entre la joie et la tristesse. C’est compréhensible en même temps, si j’étais à sa place, j’aurais aussitôt fondu en larmes. Je me demande comment il fait pour tenir bon. Il a vraiment de solides épaules.

« Et vous, comment vont vos êtres chers ? »

La question idiote, oui ça c’est évidement bien passé, vu le magnifique sourire et ses beaux yeux pétillants de tout à l’heure. Comme quoi l’amour, est une source de force énorme.
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Carl Hyde
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MessageSujet: Re: Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl)   Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl) Icon_minitimeLun 31 Mar - 22:57

Oui ça se voyait assez, je l’avais vu un peu plus souriante à la table l’autre jour, et je l’avait vu lorsqu’elle avait changé d’humeur, là j’étais persuadé qu’elle se forçait à sourire. Je ne parlais pas beaucoup, alors je prenais le temps d’observer, je comprenais d’avantage les expressions du visage que ce que l’on pouvait me dire. Et même si les autres n’étaient pas tous observateurs, chez moi c’était la même chose, mes expressions, mes tics et mes manies montraient d’avantage comment j’étais que mes paroles, j’étais maladroit lorsque je parlais, je disais parfois des choses que je ne pensais même pas, alors je doutais que ce que je pouvais dire représentait vraiment qui j’étais. Lorsque je parlais avec Eddy je faisais des efforts, mais elle savait très bien que j’étais très taciturne. Bella me dit qu’elle n’a pas obtenue ce qu’elle voulait, mais qu’elle retenterait une autre fois. Je suis content qu’elle n’abandonne pas, il ne faut pas, sinon j’aurais abandonné depuis longtemps, et je serais mort depuis très longtemps si je n’avais pas un but. Elle me demande comment vont mes être chers. Je penche la tête et je me passe une main dans les cheveux, signe que j’étais nerveux, mais j’avais envi d’en parler, même si j’évitais de révéler que j’étais père et marié, enfin fiancé. Je doutais que Bella ne tente de me faire du mal en s’en prenant à eux … Je relève la tête et je lui fait un petit sourire heureux. Je suis vraiment content de pouvoir en parler ouvertement, nous sommes seuls dans cette pièce et je me sens bien.

J’ai parlé avec ma fille … C’est la première fois qu’elle me parle librement, elle avait toujours été très timide avec moi, et je crois que c’est normal … Je n’ai pas parlé avec mon fils, mais je lui parle à chaque fois, et il me vide mes minutes d’un coup! Dis-je avec un petit rire.

Je devais avoir l’air très heureux lorsque je parlais d’eux, j’avais les yeux brillants, un sourire sur le visage. C’était la seule chose vraiment qui me rendait ainsi. Je les aimais tellement. Je poursuivis ensuite en disant :

Ma fiancée s’appelle Eddy, elle est tombée enceinte de moi peu de temps avant mon arrestation, j’ai passé un bon moment blessé après mon arrestation et ensuite j’ai passé du temps entre le tribunal et d’autres petites prisons, peu de temps après être aboutit à Sadismus, elle est venue me rendre visite avec des jumeaux …

Bon sang comment j’avais réagis en apprenant que j’étais père. Ça avait probablement été le plus beau jour de ma vie. J’avais attendu ça tellement longtemps, j’avais d’abords cru que j’aurais des enfants avec ma première femme, et ensuite sa tentative de meurtre contre moi m’avait dissuadé de ce dénouement. Je n’avais plus cru que je trouverais quelqu’un, d’autant plus que je repoussais toujours systématiquement toute amitié ou femme qui m’approchait. Mais Eddy avait tenu bon, et je lui en avait fait baver, jusqu’à ce que je tombe finalement amoureux d’elle … Le meilleur choix de toute ma fichue vie. Je la regarde et je lui fit un sourire, je ne savais pas quoi ajouter, je ne connaissais pratiquement pas mes enfants. Mon regard s’assombrit et je dis :

Ensuite un gardien me menaçait de s’en prendre à eux … J’en ai bavé pendant près d’un an, avant de parvenir à tuer ce salopard …

Je devenais furieux simplement en songeant à Steve, cette ordure. C’était un monstre, tout simplement. Il m’avait pourri la vie, avait tenter de me forcer à faire des choses humiliantes, et avait même tenté de me sodomiser, mais je l’avais tué à temps, vraiment à temps. Mais dieu qu’il était parvenu à me faire peur, il m’avait enfermé, durant des jours, me disant qu’il allait baiser ma femme et tuer mes enfants, moi qui était claustrophobe, je n’avais vraiment pas passé de bons moment en isolement.

Bella … Tu es ici pour un seul meurtre? Je ne te crois pas … Je t’ai beaucoup parlé de moi … Parle moi un peu de toi.

Je la regardais dans les yeux, je voulais en savoir d’avantage sur elle maintenant. J’avais dit que je ne voulais plus la côtoyer, mais je savais que c’était faux. Je trouverais un moyen de l’aider sans lui nuire, j’étais certainement capable de faire ça quand même …
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MessageSujet: Re: Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl)   Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl) Icon_minitimeMar 1 Avr - 8:32

En entendant ma question, il penche la tête et passe une main dans ses cheveux. Il afficha un sourire heureux, de le voir ainsi était bon. C’était mieux de le voir avec un sourire illuminé que grimaçant de douleur comme la dernière fois. Je le regarde et écoute avec la plus grande intention sa réponse.

J’ai parlé avec ma fille … C’est la première fois qu’elle me parle librement, elle avait toujours été très timide avec moi, et je crois que c’est normal … Je n’ai pas parlé avec mon fils, mais je lui parle à chaque fois, et il me vide mes minutes d’un coup!

Il rit, je n’ai jamais entendu Carl rire. C’est agréable de le voir rire, avec ses yeux illuminés de joie, de bonheur. Un simple appel suffit pour rendre la journée moins pénible.

Ma fiancée s’appelle Eddy, elle est tombée enceinte de moi peu de temps avant mon arrestation, j’ai passé un bon moment blessé après mon arrestation et ensuite j’ai passé du temps entre le tribunal et d’autres petites prisons, peu de temps après être aboutit à Sadismus, elle est venue me rendre visite avec des jumeaux …

Je ris, il avait due sacrément être surpris quand il a vue qu’il était père, non pas d’un enfant, mais de jumeaux. Mais ce qui veut dire, qu’il n’a pas pus « vivre » avec eux. Profiter de leur présence, assister à leur premier pas, leur première parole… J’eu de la peine pour lui, il devait être difficile de vivre loin d’eux, une douleur surement inexplicable. Puis je vois son visage s’assombrir…

Ensuite un gardien me menaçait de s’en prendre à eux … J’en ai bavé pendant près d’un an, avant de parvenir à tuer ce salopard …

Je déglutis difficilement…faire précision sur Carl en usant de ce qui lui est cher est ignoble. Je n’imagine pas les horreurs qu’il a due subir à cause de ce gardien. J’en frissonne. Je ne jugerais pas son acte, celui d’avoir tuer le gardien. Ses yeux et son visage exprimaient la fureur. Jamais je n’avais eu à faire à un gardien, d’ailleurs je n’avais subis aucune douleur physique depuis que je suis ici…j’en suis soulagée.

-Je comprends…tu as voulu protéger ta famille, c’est normal.

J’aurais été à sa place, je crois que j’aurais réagis pareil, sauf que je ne sais pas si j’aurais eu la force de tuer, le courage. Je suis bien trop trouillarde pour ça…pathétique. J’aime bien discuter avec Carl, et pour quelqu’un qui voulait couper les ponts, il avait lui aussi plutôt heureux de ses retrouvailles. Et puis, preuve ici, ma sécurité n’est pas mise en danger. Son instinct protecteur avait prit le dessus la dernière fois où il m’avait dit qu’il fallait mieux que l’on ne se voit plus. D’ailleurs j’avais été attristé mais je savais que tôt ou tard, nous nous reverrons, et voici mon impression confirmé.

Bella … Tu es ici pour un seul meurtre? Je ne te crois pas … Je t’ai beaucoup parlé de moi … Parle moi un peu de toi.

Il plante son regard dans le mien. J’étais toujours appuyer contre le mur et détourna mon regard du sien. Je préférais quand on parlait de lui. Sur moi, il y avait peu de chose à dire, mon histoire est simple, pas extraordinaire, et peut-être stupide aussi. Oui mon acte avait été complètement stupide, j’en suis consciente mais voilà, sur le coup, je ne voyais pas d’autre solution. Je pousse un léger soupire. Je lui dois bien ça a Carl et puis lui en parler ne me gênais pas. Pour une raison que j’ignore, je me sentais à l’aise avec lui, en sécurité. Je relève la tête et dit doucement :

« Un meurtre et détention de drogue »

Comme si j’avais l’air d’une toxico, je sais qu’il ne me croira pas…autant dire la vérité.

« Ma meilleure amie c’est disputé avec son petit ami un soir, pour une histoire de drogue, un remboursement si j’ai bien compris. C’est devenue violent et Kathleen – cette amie – la pousser, il a trébuché et c’est fendu le crâne sur un rocher. Ce que je vais te dire par la suite, va te paraître comme un acte stupide, mais je tiens a Kathleen comme toi tu tiens à tes enfants, à la différence qu’elle est pour moi comme une sœur. Comme tu peux le voir, j’ai « pris sa place ». J’ai pris le sachet de Cocaïne qu’elle avait en sa possession pour éviter qu’elle ne soit soupçonnée…et me voilà. »

Je marque une pose, il savait tout. Je sais déjà ce qu’il va en penser…et ceux qui savent la vérité trouve ce geste stupide, j’en suis consciente. Mais pour quelqu’un en qui l’on tient plus que tout, on réagit souvent sans réfléchir. Un pauvre sourire aux lèvres, je poursuivis :

« C’est elle que j’ai essayé d’appeler tout à l’heure. Elle est venue me rendre visite il y a deux-trois jours. Ca c’est mal passée parce que je lui en voulais de ne pas avoir donné signe de vie depuis mon enfermement ici…aucun coup de fil, lettre ou visite. Que se soit d’elle ou de mes parents adoptifs. Donc voilà, je voulais l’appeler pour m’excuser de ma réaction un peu spontanée. Mais je suis tombée sur sa mère qui m’a raccroché au nez en me disant de ne plus jamais rappeler. »

Je ris d’un rire sans joie. Comme si j’avais besoin de ça. Je passe une main sur mon visage en inspirant profondément. Il ne m’avait pas cru quand je lui ai dit que j’étais ici pour un seul meurtre…et je suis sur qu’il ne m’avait pas totalement crus au départ quand je lui ai dit que c’était moi la meurtrière…Bizarrement, personne ne me crois. Mais la Justice ne se fit jamais aux apparences. C’est vrai j’aurais très bien pue avoir commis ce crime et jouée la pauvre malheureuse qui est bouffée par le remord. Etrangement…j’aurais préférer avoir commis le meurtre moi-même, au moins ma conscience arrêterait de me hurler que je n’ai rien à faire ici. Mais maintenant j’ai Yoruichi, Ethan et Carl. Des êtres en qui je tiens quel qu’il soit. Ensuite il y a Sybille, une femme qui m’a beaucoup touchée et marquée. Etoile aussi…femme-enfant la plus mystérieuse que j’ai peu rencontrée. Brigitte, Hina…Hina, je ne l’avais pas revue depuis. J’en frissonne de terreur.

Je lève mes yeux vers Carl en souriant faiblement.
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MessageSujet: Re: Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl)   Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl) Icon_minitimeJeu 3 Avr - 23:19

Parler de moi, c’est probablement ce que je déteste le plus, et pourtant, lorsque c’est fait, j’ai une sensation de bien-être de plénitude, mais c’est tellement désagréable d’en parler, pendant que je le fais, parfois je parlais bien, mais d’autres fois, surtout lorsque j’étais mal à l’aise, je rougissais, j’en venais à bégayer. Je ne donnais pas cette impression, mais en public j’étais très mal à l’aise, et lorsque je devais parler de moi c’était la même chose, j’étais un homme très gêné, mais le tueur en moi, lorsque j’avais une arme dans les mains, j’agissais autrement, c’était évident, mais Bella parvenait bien à me mettre en confiance, j’étais bien avec elle, et j’étais même capable de parler un peu de moi. Même si parler de ma famille me faisais un peu de mal car je ne pouvais pas les voir, songer à eux me faisais également énormément de bien, je les adoraient, je n’en pouvais vraiment plus de cette fichue prison … Elle me dit qu’elle comprenait, que j’avais voulu protéger ma famille. Oui, je n’avais eu aucune certitude qu’il aurait réellement fait du mal à ma famille. Mais c’était un mec horrible, si il y avait bien quelqu’un dans ma vie dont je ne regretterais jamais la mort, c’était bien Steve! Il m’avait attiré des problèmes de son vivant, et m’en attirais toujours à sa mort … J’étais devenu le bagarreur de la prison, les prisonniers m’admiraient ou au contraire, me détestaient et voulaient se mesure à moi, et les prisonniers, rare étaient ceux qui ne désiraient pas venger leur collègue, même si ce n’était qu’un salopard. J’étais perdant peu importe ce que je faisais, mais maintenant je ne craignais plus à chaque instant qu’Eddy et mes enfants soient agressés.

Et puis enfin elle décide de me parler d’elle, elle me dit qu’elle a été arrêtée pour meurtre et détention de drogue. Encore une fois, je trouve le motif très faible pour une jeune femme de son âge. Pourquoi le gouvernement voulait à tout prix se débarrasser d’elle? Ici il y avait les pires criminels, alors pourquoi mêler des gamines à tous ses meurtriers? Ça me désolais, j’avais beau ne pas avoir une grande conscience, être un homme très « je-m’en-foutisme » mais je n’arrivais pas du tout à comprendre ce qui se déroulait dans cette fichue prison. Elle me raconte son histoire, je ne bouge pas, je ne montre aucune réaction, mais j’écoute attentivement. Ce que j’en comprends? Elle est innocente, alors c’est encore pire.

Ce n’est pas stupide. dis-je précipitement, sans réellement m’en rendre compte.

Elle venait de dire que son acte devait me paraître stupide. Ce n’était pas le cas. J’étais un homme extrêmement franc alors je croyais très bien ce que je venais de dire, encore plus si c’était impulsif, et ce l’était. Elle continue de m’expliquer ce qui se passe. Ce qu’elle me dit m’offusque, elle a aidé son amie, elle lui a probablement sauvé la vie? Et que lui arrivait t’il maintenant? Elle n’avait rien, cette fille ne lui adressait même plus la parole. je n’arrivais pas à y croire tout simplement. Moi au moins, la seule chose qui me restait me montrait de l’importance, elle m’adressait toujours la parole et si elle ne tentait plus de venir me voir c’était parce que je lui avais interdit de venir ou de m’appeler. Je soupirais et je secouais doucement la tête d’un air découragé.

C’est vraiment … dégoûtant de sa part … Tu sais pourquoi elle ne te parle plus? Et pourquoi sa mère refuse de te laisser téléphoner?

Je ne comprenais pas, alors je tentais de comprendre un peu plus. J’aimais bien m’intéresser à Bella. J’étais quand même quelqu’un qui avait du cœur, simplement ce n’était pas tout le monde qui pouvait m’atteindre. Bella m’atteignait, Yoruichi, j’adorais discuter avec elle. Et Sybille, mais elle je m’en voulais beaucoup trop pour continuer à la côtoyer, j’avais promis que je l’aiderais, et puis j’avais disparu un moment, trop longtemps, maintenant si l’on me voyait avec elle, elle risquait de mourir, je ne voulais surtout pas une telle chose … J’en avais assez, j’avais beau me ficher d’un peu tout, je détestait être dangereux pour les personnes que j’appréciais. Mais comment pouvoir aider tout le monde, alors que j’étais dangereux pour moi-même. Une nouvelle fois, une envie de partir me prenait, je commençais à me sentir coupable, et jamais dans ma vie je ne m’étais senti de cette manière. Je détournais le regard de sur la jeune femme, je n’avais pas envi qu’elle remarque mon malaise, je voulais qu’elle continue de me parler d’elle, et ensuite j’éviterais de la rencontrer trop souvent, je croyais toujours que j’étais quelqu’un de dangereux.

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MessageSujet: Re: Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl)   Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl) Icon_minitimeVen 4 Avr - 7:27

Ce n’est pas stupide.

Il dit cela avec spontanéité, ce qui me surprend. Au fond, je lui en suis reconnaissante qu’il me dise ça, il faut se l’avouer, sa me rassure même. Pourtant, même si ce geste était noble de ma part, même beau et tout ce qu’on veut, il n’en restait pas moins stupide. Qui voudrait prendre la place de sa meilleure amie, dans une prison comme celle-ci. Et puis pourquoi m’avait-on envoyer à Sadismus et non dans une prison… « Normale » ? Parce que le petit ami de Kathleen était un gosse de riche et que son père à surement du faire pression sur la justice grâce à ses moyens financiers. D’après ce que j’ai entendu, il est entré dans une rage folle lorsqu’il a apprit que j’avais tué – oui il y croit comme tout le monde- son fils, et il voulait que je subisse le pire des châtiments m’envoyant ici. Quand je vois qu’il y a des personnes comme Carl et Yoruichi ainsi qu’Ethan, je me dis que ce châtiment est plutôt doux. Mais après quand on voit les gens comme Hina, là on change vite d’avis. Quoi que…on sait jamais, peut-être qu’elle n’est pas si mauvaise…J’étais son jouet. Oui parfaitement son jouet, dès qu’elle est de mauvaise humeur, elle viendra passer ses nerfs sur moi. Non mais Bella, comme si c’était le moment de penser à ça...

Quand je repense au père de la victime, nous avons la preuve qu’avec de l’argent, on peut vraiment acheter tout et n’importe quoi, même les gens. Preuve il y a quelque temps, lors de ma première rencontre avec Carl. C’est déprimant, même dégoutant. Je suis sur qu’ici, certaines personnes sont emprisonnées pour peu. Justice…je vais haïr ce mot si ça continue.
A la fin de mon récit, je vis Carl secoué la tête avec douceur, découragé.

C’est vraiment … dégoûtant de sa part … Tu sais pourquoi elle ne te parle plus? Et pourquoi sa mère refuse de te laisser téléphoner?

Je le regarde avec un petit sourire qui, la aussi, ne portait aucune joie. Je soupire un peu en répondant :


« Comme je te l’ai dis, mon…mon amie, enfin Kathleen, est venue me rendre visite hier, pour s’excuser de ne pas avoir donnée de nouvelles. Mais j’étais si en colère…je sais pas, un moi sans nouvelle de personne, on a l’impression de ne plus exister, de n’avoir jamais vécue à l’extérieur. J’ai réagis peut-être excessivement, donc je voulais l’appeler pour m’excusez. Mais sa mère avait l’air extrêmement triste et en colère contre moi…et en voyant l’état de Kathleen, je me dis qu’elle à de quoi. Tu aurais due la voir…si maigre, triste, peinée. Je m’en veux d’avoir été si dure avec elle. »


Je repris mon souffle et ne dis plus rien. Ca me faisait beaucoup de bien d’en parler avec Carl et j’espère que je ne l’ennuyais pas avec mes histoires. Surtout qu’il avait autre chose à penser et à se soucier que de mes petits problèmes sans intérêt. Enfin si, ils avaient un intérêt pour moi, bien évidemment. Mais après, ici, ça n’intéresse personne. Pourtant j’ai bien l’impression que justement, ça intéresse Carl. Et sa, bizarrement ça me soulage. Je suis vraiment heureuse de l’avoir croisé à ce moment là.
Je le vois détourner les yeux. Je me demande ce qu’il a…

Puis je me mis à être plus curieuse à son sujet. Je ne sais pas pourquoi, mais tout en lui m’intéressait. Il n’était pas extrêmement bavard mais c’est justement ça qui était bien. Il n’était pas fatiguant, loin de là. Non sincèrement, je suis contente de l’avoir retrouvée, et je trouvais sa dommage que nous coupions les ponts alors qu’on s’entendait si bien. De plus, il était beaucoup plus âgé que moi, mais malgré ça, le courant passer bien. Surement l’instinct paternel.

« Alors, raconte-moi un peu ta vie ici. Dis-je avec un sourire. Qui as-tu rencontré, que fais-tu de tes journées… »

En gros je voulais tout savoir. En espérant que ce n’était pas indiscret bien évidemment. Une présence comme le sienne est rassurant, vraiment. Même si il insistait sur le fait qu’il était dangereux, ça ne changeait pas qu’il était agréable à connaître et que contrairement à ce qu’il peut penser, je me sens en sécurité avec lui. Je lui souris, un de ces sourires qui vous illumine, ne serait-ce qu’un peu le cœur.
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MessageSujet: Re: Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl)   Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl) Icon_minitimeDim 13 Avr - 21:43

Je suis triste d’entendre ce qu’elle me dit. Ce doit quand même être difficile, elle a fait un énorme sacrifice pour son amie … Et tout ça pourquoi? Est-ce que j’aurais pu faire ça moi? J’en doutais … quoi qu’en y songeant encore un peu, je n’aurais jamais laissé Eddy se faire arrêter à ma place, et je croie que même dans le cas de Clairval je n’aurais pas pu faire ça. Même si c’était sa faute, au départ je ne savais pas, et je comprenais ses raisons, j’aurais certainement fait la même chose. Elle avait fait l’impossible pour protéger l’enfant qu’elle portait à l’époque, je lui en voulais par contre, c’était certain. J’aurais une vie en ce moment. Une véritable vie et je ne peux pas l’obtenir parce que je suis enfermé à l’autre bout de la planète dans une prison à haute sécurité. Mais je n’ai pas à me plaindre, et je ne suis pas vraiment du genre à le faire. Je considère que les personnes comme Bella sont dans une situation bien plus difficile que moi. D’accord j’en ai bavé, et je doute que ce soit terminé. Mais d’autres vont vivre bien pire que moi, et j’espère sincèrement que ce ne sera pas le cas.
Je n’arrive quand même toujours pas à croire ce qu’elle me dit. Personne ne devrait lui en vouloir, bon sang! Elle avait probablement sauvé la fichue vie de cette fille, la mère devrait l’aduler. Enfin, je n’avais rien vu, je ne pouvais pas comprendre et elle ne devait même pas me fournir tous les détails dont j’avais besoin, c’était évident. Alors je décidai de ne pas trop m’attarder sur le sujet qui semblait la blesser plus que d’autre chose. Et je comprenais. Si Eddy n’était pas aussi heureuse de me parler, si elle m’empêchait de parler avec mes enfants, je voudrais mourir, et je le savais. Je leurs étaient maintenant complètement dépendant. Ils m’abandonnaient et j’abandonnais, c’était l’évidence même. J’avais bien failli tout lâcher directement au départ. Je ne voyais tout simplement pas l’utilité de rester toute ma vie dans une prison. C’était humiliant pour un homme comme moi, claustrophobe par-dessus tout. Mais j’avais tout d’abord pensé que Eddy était morte, je ne pouvais pas croire que moi j’avais été enfermé et qu’elle avait pu s’en sortir. Non elle était bien vivante et elle ne m’en voulait pas le moins du monde. Elle avait toujours été tellement amoureuse de moi et je ne lui avais jamais rendu. Lorsqu’elle était venue me rendre visite avec des enfants … Si elle ne me l’avait pas dit, jamais je n’aurais compris que c’était les miens, même si je savais que j’avais couché avec elle avant d’être enfermé. Mes enfants et Eddy, c’était tout ce que j’avais maintenant, et cela me convenait amplement.

Enfin, je ne comprend pas … Comment peuvent-t-ils réagir ainsi? Demandais-je sérieusement.

Mais je n’en ajoutais pas plus. Je ne voulais pas la forcer à répondre. Elle ferait ce qu’elle voulait de ma question. Moi je voulais en savoir d’avantage, mais je ne voulais pas la forcer à parler de choses qui ne lui plaisaient pas d’aborder. Elle me demanda alors de lui raconter ma vie ici, qui j’avais rencontré, ce que je faisais de mes journées. C’était difficile à dire. J’avais fait bien peu de rencontres plaisantes. Mes journées se résumaient dernièrement à broyer du noir, à ruminer ce que Thorkel m’avait fait et que bien évidement je ne dirais jamais à personne. C’était à moi, ce qu’il m’avait fait subir, personne ne l’apprendrait, moi-même je m’évertuais à l’oublier … Lorsque j’attraperais cet homme. Je le tuerais, c’était certain. Je ne pourrais pas rester sans réagir, alors qu’il m’avait humilié, avais fait de moi une loque humaine durant ses dernières semaines. M’avait fait vieillir d’un coup, je n’étais plus que l’ombre de moi-même. Ce que j’avais été était bien loin derrière moi maintenant. Je ne me reconnaissais plus du tout.

Je t’ai rencontré … C’est bien assez, non? dis-je avec un petit sourire amusé. Elle me renvoyait toujours la balle. Je sais que j’en disais bien peu sur moi. Mais il n’y avait rien à dire. Ce que j’avais vécu ici ne méritait pas d’être vécu, et je n’allais quand même pas faire peur à Bella avec mes histoires morbides. Elle n’en avait rien à faire. J’avais envi de parler de trucs joyeux avec elle. J’étais de bonne humeur, mais je n’avais pas particulièrement envi de l’être. Disons que le peu de choses qui illuminait ma vie, était rapidement loin derrière moi lorsque l’on recouvrait le sens des réalités dans cette prison.
J’ai envi d’être … quelqu’un de plus agréable avec Bella. Pour ça je ne dois pas complètement être moi-même. Mais elle ne peu pas le savoir, puisque ma véritable personnalité est de tuer des gens, et qu’elle ne m’a jamais véritablement vu à l’œuvre.

Bella … Qu’est-ce que tu aimes faire … Qu’est-ce que tu aimerais faire … Disons que je ne te repousserais pas aujourd’hui … probablement parce que j’aime bien ta présence, même si j’ai pas envi de te mettre en danger …

La façon dont je m’étais exprimée était toujours un peu étrange, et comprendre le fond de ma pensée devait être difficile. Je voulais dire que si il avait quelque chose qu’elle avait envie de faire, peu importait quoi, parler, jouer à un jeu à la limite … J’aimerais bien le faire avec elle. J’en avais assez d’être seul, de ne parler avec personne. J’avais mes limites à être anti-social quand même …
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MessageSujet: Re: Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl)   Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl) Icon_minitimeMer 16 Avr - 11:49

Enfin, je ne comprends pas … Comment peuvent-t-ils réagir ainsi?

Il me demande ça avec beaucoup de sérieux. Même moi je ne sais pas ce qui les pousse à réagir avec tant de répugnance. Enfin…ils m’en veulent peut-être parce que le fait d’être ici, attriste Kathleen, au point qu’elle s’en drogue et se saoul la plupart du temps. Tout ça par ma faute, parce qu’elle ne supportait pas l’idée que je sois enfermée à sa place. Du coup, on ne sait plus trop si on doit lui en vouloir ou au contraire, en avoir pitié. Je passe une main dans mes cheveux avant de répondre :

« Tout simplement parce que leur fille se détruit la vie et sa santé, parce que je suis ici. Parfois l'être humain est incompréhensible»

Oui, tout simplement. Rien de bien compliquée hein ? Il en faut si peu pour mettre en l’air la vie et l’existence de quelqu’un. Limite je m’en voudrais d’être ici et d’avoir agit pour son bien. Que de questions. Et sans réponses. Qu’importe, lorsque l’acte est fait, pourquoi nous torturer à nous poser des pourquoi ? Des comment ? Tout cela ne nous ramènera pas en arrière. Et puis qui avait dit que je voulais retournée en arrière ? Ne m’étais-je pas promis que je ne dois en rien regretter mon geste, que je ne devais en rien être triste ? Les temps changent, les gens avec…

Lorsque je demande à Carl qu’elles on été ces rencontrent, il me répond avec un petit sourire amusé :

Je t’ai rencontré … C’est bien assez, non?

Je ris avec légèreté. Assez bien ? Non une seule rencontre ne suffit pas pour tenir toute une vie ici. Et puis avec tout le temps que Carl à passé ici, je suis certaine qu’il a fait quelque rencontre. Qu’elles soient bonnes ou mauvaises…et je suis aussi sûr, que s’il n’approfondis pas le sujet car trop de mauvais souvenirs devaient l’envahir. D’ailleurs, je peux m’estimer heureuse. Pas une seule fois je n’ai été torturé, violer, frapper a mort ici. Seule Hina avait réussit à me démonter moralement. Elle reste l’unique personne à m’avoir réellement effrayée. Après je ne compte pas les quelques hommes m’ayant menacée d’un couteau. De plus à ce moment là j’étais avec Carl, donc pour moi rien à craindre.

- Oui et non. Tu n’as pas rencontré que moi ici, cachottier. Dis-je en riant.

Bella … Qu’est-ce que tu aimes faire … Qu’est-ce que tu aimerais faire … Disons que je ne te repousserais pas aujourd’hui … probablement parce que j’aime bien ta présence, même si j’ai pas envi de te mettre en danger …

Ces dires me firent réellement plaisir. Il ne me repousserait pas aujourd’hui, et de toute manière, même si c’était le cas, je ne l’aurais pas laissé faire. Pas cette fois. Je regrettais de l’avoir laisser partir lorsque nous étions à l’infirmerie la dernière fois. Si je n’avais pas insisté, c’était peut-être parce qu’au fond de moi j’avais été un peu vexé qu’il me laisse ainsi. Me croyant inutile, sans intérêt.

Qu’est-ce que je voulais faire ? Très bonne question…je réfléchis puis me dit que ça faisait un sacré moment que je n’avais pas jouée à un jeu de société. N’importe lequel, mais une préférence pour le jeu de dame. Ou même, aller faire un petit tour dehors…en faite je ne sais pas trop. On aurait été à l’extérieur je lui aurais dit : un ciné, une balade près d’un lac, aller dans un petit resto… mais ici, nos activités sont limités…

-Un jeu de dame sa te dis ? Je crois qu’il n’y a pas mieux si tu ne veux pas me mettre en danger. Et puis qui te dit que ce n’est pas moi qui attire le danger ?


Oui pourquoi pas un jeu de dame ? Pourtant, j’ai un niveau médiocre, nul même. Mais je ne sais pas, ce jeu me détendait. Et puis nous pourrions parler un peu plus tout les deux. Carl était vraiment un homme discret sur ce qu’il pensait, sur son passé…et surtout, il m’intriguait par ce silence. Par cette réserve.

Nous sortons de la salle de visite et de téléphone pour entamer notre marche dans les couloirs. Sa présence me rassurait, je me sentais à l’aise, en sécurité. Il avait les mêmes cheveux que mon père…Bravo Bella ! Ressasse toi les souvenirs qui te font mal je t’en pris. Sybille ressemblait à ma mère par son regard et Carl par ses cheveux. Peut-être arriverais-je à reconstituer a part entière mes parents défunts avec toutes les personnes qui peuplent Sadismus…qu’est-ce que je peux être morbide parfois.

Tirant une petite grimace de désapprobation, je secoue légèrement la tête comme pour chasser de mauvaises idées avant de demander :

« Que faisais-tu avant d’atterrir ici ? »

Nous continuons d’avancer dans les couloirs pour enfin arriver dans la salle commune. Je me souviens avoir vu quelque jeu de société la haut, qui datait de l’an 40, mais des jeux tout de même. Il faut se contenter de ce que l’on a n’est-ce pas ? Alors pourquoi l’homme est-il sans cesse à la recherche du pouvoir et du bonheur, alors que ce dernier, était les 90% du temps sous son nez…
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MessageSujet: Re: Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl)   Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl) Icon_minitimeMer 30 Avr - 22:53

Ça m’attriste assez d’entendre ça, elle a été tellement bonne pour son amie, moi je n’aurais jamais agis de cette façon, c’est une certitude … Enfin, pour Eddy je l’aurais fait, jamais je ne l’aurait laisser aller en prison à ma place, mais au contraire de Bella moi je méritais la prison. Elle, elle était jeune et surtout ne méritait réellement pas d’être ici. Mais je comprenais ce que pouvait ressentir la jeune fille, l’amie de Bella, elle devait vivre avec ses remords, ça devait la tuer, complètement. Lorsque j’avais tué ma femme j’avais rapidement compris ce que c’était que les remords, même si ce n’était pas entièrement ma faute, même si elle ne m’aimait pas et qu’elle avait tenté de me tuer et y était pratiquement parvenue, durant des années, et encore maintenant je me reprochais de l’avoir tué, je me disais que j’aurais pu faire autre chose, que j’étais plus fort qu’elle alors pourquoi est-ce que je l’avais tué … Pourquoi? J’avalais difficilement, non ce n’était vraiment pas une bonne idée de songer à cela, puisque ça me rendait toujours complètement malade. Même si j’étais amoureux d’une femme qui dépassait largement Sarah sur de nombreux points, je savais que je m’en voudrais toute ma vie …

Sa réaction est normale … Mais égoïste, et celle de ses parents également, tu n’as pas à te sentir coupable.

Je sais qu’elle se sentait très coupable, si un être comme moi pouvait l’être pour une seule histoire dans ma vie … Alors Bella devait s’en voulait, dans les deux situations elle s’en serait voulue, elle n’avait pas fait le meilleur choix, personne ne méritait de payer pour un autre, mais elle se sentait probablement mieux ici que si c’était son amie qui l’était, et si ce n’était pas le cas ce n’était pas égoïste ou méchant pour autant, personne ne méritait Sadismus, absolument personne. Je baisse un peu la tête, elle veut en savoir plus sur mes rencontres, je ne suis pas stupide, j’avais bien prévus le coup. Je ris doucement moi aussi, est-ce qu’elle sait quel genre d’emprise elle a sur moi? Je ne dois pas avoir ris ou encore souris depuis au moins deux ans, si ce n’est pas durant tout mon séjour dans cette fichue prison. Je ne supporte plus d’être ici, ce que je subis, je ne serais même pas capable d’en parler, je me connais et je sais comment je suis, personne ne saurait jamais ce que j’ai vécu … Moi-même j’espérais tellement l’oublier, alors je me disais que si j’étais le seul, savoir, et bien, la mémoire est une faculté qui oublie non …

J’ai fait la rencontre de Sybille voilà un bon moment … de Yoruichi également, si tu rencontres Clairval, c’est une tueuse qui bossait avec moi … Une nympho un peu folle, mais elle est gentille, j’ai bien fait la connaissance de quelques gardiens gentils, mais pour le reste, disons que tu n’as pas envi de faire la connaissances de ceux que j’ai rencontrer.

Je me ferme un peu en disant cela, j’ai fais de bonnes rencontres certes, mais il y a tellement plus de gens que je regrette d’avoir croisé. La directrice, Thorkel, Steve … Ralph … et bien plus encore. Mais je suis contant car je lui ai enfin parlé un peu de moi … indirectement, les rencontres que j’ai fait ici. Je ne sais pas jusqu’à quel point je pourrais lui parler de ma vie, de moi … Mais j’essaie de le faire un peu, puisque Belle est extrêmement gentille et que je lui fait confiance. Elle m’amuse avec sa proposition pour un jeu de dame, tient, je me demande qui est sa copine hein, elle m’avait déjà parlé de Yoruichi, j’ai déjà passé un bon moment à jouer aux dames avec elle. Elle m’avait battu à chaque fois, et pourtant, ce genre de jeu qui demandait une bonne mentalité mathématique, j’excellait, mais Yoruichi était spécialement bonne et je n’avais eu aucune chance contre elle. J’eu un autre petit rire et je dis :

Si tu es aussi bonne que Yoruichi, alors je ne veux pas jouer! dis-je d’un air amusé. J’étais maintenant complètement détendu et surtout à l’aise avec elle. Elle n’avait pas à me risquer, sûrement que je ne le dirait jamais mais je la considérait comme une amie, comme quelqu’un que je n’abandonnerais pas. J’étais quelqu’un de très extrême, mieux vaut m’avoir de son côté, je devenais un allier non négligeable, j’étais très fort et très loyal, et je m’attachais à très peu de personnes. Mais si j’étais un ennemi, gare à celui qui était contre moi, j’étais redoutable et impitoyable. Nous arrivons dans la salle, je sais où se trouve le jeu puisque je dois être le dernier à l’avoir utiliser. Je le sors et je le place sur une table ou je m’installe pour mettre en place le jeu. La question de Bella me fige un peu. Ce que je faisais. J’étais un tueur, est-ce que c’est vraiment ça la question, savoir que je tuais des gens? Je devais probablement lui avoir déjà dit, si ce n’était pas le cas elle devait s’en douter, je n’avais pas l’apparence d’une baby-sitter … Je ne sais pas que lui répondre.

Ce que je faisais? Qu’est-ce que tu veux dire? Je suis un tueur à gage, j’habitais New York depuis toujours. J’ai été arrêté et je me suis retrouvé dans une prison là-bas, avant d’être envoyé ici … Je crois que cette prison est pire que la mort, et que c’est pour cela que je n’ai pas été tué … J’ai dis tout cela d’un coup, sans prendre le temps de respirer. Voilà, c’est dit, c’est débarrassé … Ce qu’elle pense, je m’en fiche un tantinet, je crois que je commence à la connaître un peu plus, elle répond à mes questions, je me dois de répondre aux siennes, du moins, en partie et du mieux que je le pouvais hein. Je soupire et je dis :

Et je dois avoir fait l’amour avec ma femme pour qu’elle tombe enceinte de moi hein …

Je recouvrais mon petit sourire, je penche la tête sur le côté et je m’intéresse de nouveau au jeu. Je lui donne ses propres jetons je pense à ce que je vais lui demander … Ça me vient rapidement.

Tu penses faire quoi? Tu as peut-être une idée pour partir d’ici … Moi-même j’espère encore pouvoir partir …

Je lui lance un petit regard triste, elle est tellement jeune, je l’imagine mal devoir passer le restant de ses jours ici … et moi aussi d’ailleurs.
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MessageSujet: Re: Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl)   Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl) Icon_minitimeMar 6 Mai - 17:04

Sa réaction est normale … Mais égoïste, et celle de ses parents également, tu n’as pas à te sentir coupable.

M’ouais. Quoi qu’il dise, je me sentirais coupable, comme peut-être Kathleen se sentait également coupable. J’en sais trop rien, dans ces cas là, elle m’aurait appelé. A moins qu’elle ait trop peur que je sois vraiment en colère. Pourtant, c’était loin d’être le cas. Mais bon, elle ne pouvait pas le savoir. Je soupire. La vie à toujours été compliquée et c’est ce qui nous rends si stressés, nous être humain. Pourtant, elle peut devenir si simple…il suffisait de se laisser aller et de surtout, ne prêter intention à rien. Jouer le « je m’en foutisme » stylé Yoruichi par excellence. Compliquée…

Tout est toujours compliqué, quoi que l’on fasse. On aura beau tout simplifié, NON, toujours, toujours quelque chose pour nous mettre des bâtons dans les roues. Voilà, Bella en mode pétage de plomb à cause des bienfaits –ahem- de la vie. C’est tout moi. Je me pose milles et une question, qui pour certaine, ne trouverons jamais leur réponse. L’esprit humain est compliquée et presque insaisissable dans sa totalité.

Il baisse la tête à ma question sur ses rencontres. Son visage s’assombrit. Je me doute que ces rencontres n’ont pas due être toute jolies, agréables et joyeux. Il a due en baver ici, surtout que cela fais trois ans qu’il est enfermer entre ces 4 murs. Je n’ose pas imaginer tout ce qu’il à pus vivre à Sadismus. J’en frissonne d’horreur. Certains prisonniers on vraiment due se faire mener la vie dur…un cauchemar. Moi à côté, je n’étais vraiment pas à plaindre.

J’ai fait la rencontre de Sybille voilà un bon moment … de Yoruichi également, si tu rencontres Clairval, c’est une tueuse qui bossait avec moi … Une nympho un peu folle, mais elle est gentille, j’ai bien fait la connaissance de quelques gardiens gentils, mais pour le reste, disons que tu n’as pas envi de faire la connaissances de ceux que j’ai rencontrer.

Je le regarde un grand sourire aux lèvres. Deux de ses noms ne m’étaient pas du tout inconnue. Sybille et surtout Yoruichi. Alors enfin, ils c’étaient rencontrés. Je me demande comment ça c’était passée. Bien apparemment, du moins, je suppose. Le monde est petit. En même temps, à Sadismus on est un peu obligé de rencontrer les mêmes personnes à un moment où à un autre. En revanche, je n’avais jamais entendue parler de Clairval. Je me demande à quoi elle ressemble.
Je l’ai senti se fermer un peu, en parlant des connaissances que je n’aimerais pas faire. Ca devait être l’autre partie des gens, des mauvais. Mais il parvient à sourire face à ma proposition de jeu de dames.

Si tu es aussi bonne que Yoruichi, alors je ne veux pas jouer!

"Aucun risque pour ça."

Je ris avec lui. Alors comme ça Yoruichi était aussi forte que ça aux dames ? Ca ne m’étonne pas, je sais pas pourquoi. Il place le jeu sur la table, je le sens un peu plus détendue que tout à l’heure. Je m’installe en face de lui. Je n’étais pas particulièrement bonne à ce jeu, mais qu’importe. L’important était de partager un bon moment où nous pourrions en même temps discuter sans retenue. Mais suite à ma question, je sens la tension remonter d’un cran. Je regarde Carl qui se fige, ce qui me fit aussitôt regretter ma question. Je baisse les yeux sur les pions que j’aide à mettre en place.

Ce que je faisais? Qu’est-ce que tu veux dire? Je suis un tueur à gage, j’habitais New York depuis toujours. J’ai été arrêté et je me suis retrouvé dans une prison là-bas, avant d’être envoyé ici … Je crois que cette prison est pire que la mort, et que c’est pour cela que je n’ai pas été tué …

Il me dit tout cela d’une traite, sans prendre sa respiration. Comme s’il voulait se débarrasser : « plus vite c’est dit, mieux c’est ». New York. Une ville emblématique. Je ne l’ai jamais visité, et personnellement ça ne me tente pas. Trop grand et trop sombre pour moi, même si elle pouvait se révéler jolie à visiter.
Je le savais qu’il était tueur à gages, mais j’entendais par ma question : que faisait-il en dehors de tueur à gage. N’avait-il pas d’autre activité mise à part ça ?

Et je dois avoir fait l’amour avec ma femme pour qu’elle tombe enceinte de moi hein …

Je le vois sourire de nouveau à la référence à se souvenir. Il place les jetons, la tête penchée sur le côté. Repenser à ce moment devait être une source de force pour lui. C’est compréhensible. Je souris avec lui, contente que quelque chose puisse lui ramené un peu de baume au cœur.

Tu penses faire quoi? Tu as peut-être une idée pour partir d’ici … Moi-même j’espère encore pouvoir partir …

Je le regarde, vraiment surprise par ce qu’il vient de dire. Partir d’ici ? Une évasion donc…j’avoue que je n’y ai même pas pensé une seule fois. Pour moi j’étais ici, point barre. Je sortirais que lorsque se sera la fin de ma peine. Les pions étaient tous installés et sans vraiment réfléchir je déplace mon premier jeton dans le coin du plateau. S’évader hein ? Hum, était-ce seulement possible ici ?

« A vrai dire, je n’y ai jamais vraiment pensé. Mais ça me parait improbable. Nous sommes dans une prison à haute sécurité. Si jamais tu tente de t’évader tu es fusillé sur le champ…à tes risques et périls. »

Mais Carl, si tu pouvais éviter ça s’il te plait…Je l’imagine s’écrouler sous les rafales de balles…pensée qui me fait frissonner de la tête aux pieds. Je balaya cette pensée en la remplaçant par une autre. Carl retrouvant sa femme, libre. Image parfaite, de lui entourée de ses enfants. Je ne pus cette fois m’empêcher de sourire franchement, un sourire remplie de joie.

« Et toi tu as pensé à une solution ? »

A quoi ca le mènerait ? A la mort…je doute que cette solution soit la meilleure, que se soit pour lui ou pour sa famille qui l’attend toujours. Non, il se devait de tenir debout, pour eux et pour lui. Facile à dire idiote…Dire que moi aussi, dans trois ans je serais ici. Je me demande si je ne serais pas morte avant, où ce que je deviendrais d’ici là. Après tout, on ne peut rien prévoir et on doit s’attendre au pire et au mieux. En parlant de mieux, je repense à ma vie d’avant. Avant Sadismus, avant le crime en lui-même. Ma vie était belle, on ne peut le nier. Je n’avais pas trop à me plaindre. Je me souviens encore des moments que je passais près du petit ruisseau de chez moi, couchée dans l’herbe Kathleen à mes côtés, écoutant les murmures de la nature…Je pouvais encore entendre le clapotis de l’eau, le chant des oiseaux…

Je soupire de plénitude pour être violemment ramenée vers la réalité. Le regard un peu perdue, je tourne la tête à droite, à gauche. Je fus un moment perdue, trop plongée dans mes pensées mais revint vite avec Carl. Avec un sourire d’excuse je lui dis :

« Excuse moi mais par moment, je m’évade sans prévenir. Tu sais, je pense que tenter de t’échapper…enfin, n’est ni bon pour toi, ni ta famille. »

Parce que vivre en cavale toute sa vie…ne résout rien au fond.
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Carl Hyde
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MessageSujet: Re: Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl)   Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl) Icon_minitimeSam 14 Juin - 11:20

Je n’arrive pas à comprendre ce que je suis en train de devenir … Complètement gâteaux? C’est la vieillesse peut-être qui me fait agir ainsi? Je ne sais pas. Mais parfois je me regarde agir et je me demande si c’est ma vraie nature, si cela fait partit de ma personnalité au fond, mais pourtant je ne crois pas, du moins, je ne pense pas. Je n’ai jamais agi de cette façon, jamais je n’ai été ami avec quelqu’un véritablement. Et ensuite je me dis que ici, je ne suis plus un tueur, et le fait d’avoir des gamins, d’avoir vieillit aussi, de ne plus constamment avoir à tuer, peut-être que c’est cela qui fait que je me suis adoucit, car il est évident que je suis plus doux. Je reste le bon vieux Carl, impulsif, violent et tout ce que vous voulez en prime, mais j’ai, il semblerait, la nouvelle faculté qui est de parler, d’être doux et un minimum compréhensif. C’est étonnant, surtout pour moi. Je discute avec Bella tout naturellement, au fond c’est normal, c’est une personne que je commence à apprécier, elle n’est pas une tueuse, elle est simplement une gamine qui ne devrait pas être ici. Je ne dis pas que je ne pourrais pas être ami avec un autre tueur, nous n’avons qu’à regarder Clairval pour savoir que je pourrais très bien apprécier quelqu’un qui manie aussi bien l’arme que moi, mais je crois qu’il y a certaines personnalités auxquelles je m’attache un peu plus disons. Bella est un bon exemple, fragile, douce, calme. Ce n’est pas de la pitié que j’éprouve pour elle, non c’est un sentiment que je déteste, mais de l’amitié, de la colère parce qu’elle est dans l’une des pires prisons au monde sans raison … Et qu’elle n’a vraiment pas sa place ici au milieu de gens comme moi.

Mais je n’ai pas réellement envi de songer à toutes ses choses, Je reste toujours un extrémiste n’est-ce pas? Une minute je ne peux pas prendre le temps de penser du tout, et l’autre je me perds carrément dans mes pensés et je ne songe plus à rien d’autre. J’ai simplement envi de passer un bon moment avec Bella, me détendre, et la détendre également. Nous nous installons devant le jeu de dames, j’ai pratiquement terminé de placer les pièces qu’elle me dit qu’il n’y a aucune chance pour qu’elle soit aussi bonne que Yoruichi. J’esquisse un petit sourire. Yoruichi m’avais battu à chaque fois, et pourtant, j’étais un bon joueur, j’avais toujours été très bon naturellement à ce genre de jeux, et pourtant je ne joue que très rarement. Je suis un peu crispé depuis qu’elle m’a posé une question un peu plus personnelle sur ma vie, j’agis toujours comme cela, mode défensif, alors que j’ai une gamine devant moi qui ne souhaite que faire la conversation. Je soupire, je m’en veux un peu d’agir toujours de cette façon. Au fond, à mieux y penser, je doute qu’elle voulait savoir ce que je faisais avant comme métier, ça elle le savait déjà, j’étais un tueur à gage … Mais qu’est-ce que je faisais d’autre? Qu’est-ce que j’aimais faire, c’est une bonne question. Je décidais finalement de lui répondre, même si elle ne comptait pas reformuler sa question, et puis, je voulais savoir ce qui l’intéressait également.

Je suis quelqu’un d’ennuyeux, J’aime les plantes, la musique classique, j’aime rester en forme … Un tueur ne peux pas avoir énormément de loisirs, vaut mieux rester dans sa maison en fait. Je ne sais pas cuisiner, j’ai déjà essayé et croit moi c’est la pire chose que je puisse faire … Je ne tiens pas l’alcool alors je ne suis pas un alcoolique croit moi, si tu veux me voir danser sur une table, deux ou trois verres d’alcool fort et tu m’as eu. dis-je en riant doucement. Voilà, je crois que j’ai fait ma part, elle me connaît un peu mieux. Bon j’ai donné des détails inutiles, mais ce sont des choses que je garde pour moi habituellement, alors c’est signe que je lui fait confiance, enfin, elle ne s’en rend certainement pas compte, mais pour moi c’est assez important.

Et toi? Qu’est-ce que tu aimes? Qu’est-ce que tu faisais avant d’être envoyée ici?

Je baisse les yeux lorsqu’elle me parle de la prison. Je commence à jouer pour débuter la partie. Je reste silencieux un instant. Oh mais je sais que je risquerais d’être fusillé si je partais … Mais il est évident qu’avant de tenter quoi que ce soit j’attendrais le bon moment, le meilleur. Elle me demande si j’ai des idées, et me dit que tenter de m’échapper ne serait ni bon pour moi, ni pour ma famille d’ailleurs. Je relève doucement les yeux vers elle et je lui fais un petit sourire triste. Je ne veux pas mourir, simplement pour ma famille.

Tu sais … Avant d’apprendre que ma copine était toujours vivante, qu’elle avait des gosses de moi, et qu’elle m’attendait toujours, je me serais enlevé la vie sans aucune hésitation. La mort ne m’effraie pas, c’était le dernier de mes soucis, et crois moi, je suis un homme qui ne supporte pas l’enfermement. Mais j’ai tenu trois ans ici, c’est bien pour ma fiancée et mes enfants, je ne tenterais rien de stupide, même si j’agis stupidement parfois. Tenter de m’évader sans le plan parfais, sans être bien certain de mon coup, ça c’est trop stupide, j’agis en fonction de ma famille, et du fait qu’ils comptent sur moi. dis-je d’une voix un peu plus basse. Je n’avais pas envi que tout le monde sache que la seule chose qui comptait pour moi c’était ma famille. Un fou l’avait sût un jour, et il m’avait fait subir un véritable calvaire. Steve, ce gardien disjoncté. Je lui avais enfoncé un couteau dans la gorge …

J’adressais un petit sourire à Bella, signifiant surtout que j’avais peut-être envi d’aborder des sujets un peu plus « gay » Cette prison était assez déprimante comme cela, nous n’avions quand même pas besoin d’en ajouter davantage.

Tu crois qu’une personne peut changer? Pas entièrement, mais un peu … demandais-je d’une vois basse. Je parlais bien évidement de moi. Je crois que j’avais changé, je devais avoir changé, je ne me serais jamais comporté de cette façon dans le passé. Et pourtant … Eddy, je l’avais sauvé plusieurs fois, je n’aurais jamais abandonné Clairval si elle avait eu besoin de mon aide. Mais j’ai tué des gens, j’ai sûrement tué beaucoup d’innocents, je n’ai pas de remords pour mes actes passés. Alors qu’est-ce que je suis? Bon ou méchant? J’attendais la réponse de Bella. Elle n’était pas forcée de me répondre, si elle ne savait pas, ce n’était pas plus mal. De toute manière, comment pouvait-t-elle savoir? Elle n’était pas là pour juger, je suis certain que cette Sasha, à qui j’ai tué toute la famille, n’hésiterait pas à dire que je suis un être sans foi ni loi, sans cœur et que je n’ai pas la moindre parcelle de bonté. Ce n’est pas ma conscience qui me fait défaut, simplement, j’ai l’impression que si je me connaissais un peu plus, je parviendrais à régler quelques problèmes, notamment ma claustrophobie. Un problème dont j’aimerais bien être débarrassé …


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MessageSujet: Re: Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl)   Quand le destin le remet sur ma route (Pv Carl) Icon_minitimeSam 21 Juin - 19:25

Je suis quelqu’un d’ennuyeux, J’aime les plantes, la musique classique, j’aime rester en forme … Un tueur ne peux pas avoir énormément de loisirs, vaut mieux rester dans sa maison en fait. Je ne sais pas cuisiner, j’ai déjà essayé et croit moi c’est la pire chose que je puisse faire … Je ne tiens pas l’alcool alors je ne suis pas un alcoolique croit moi, si tu veux me voir danser sur une table, deux ou trois verres d’alcool fort et tu m’as eu.

Je ris avec lui. Imaginer Carl dansé sur une table un peu éméché était une vision plutôt amusante. Je le voyais très bien danser « la danse des canards ». Comique dans son excellence. Ce qui me fais bizarre, c’est de l’imaginer faire du jardinage écoutant un morceau de Bach ou de Mozart. Il montre un aspect de lui assez bourru, l’homme intouchable. Mais pourtant, au fond il a sa part de fragilité, d’un être doux et tendre lorsqu’il ose le montrer. Je trouve sa tout simplement craquant. Sa femme doit être comblée avec lui et cela ne m’étonnerais pas. Yoruichi est à peu près semblable dans le fond. Elle joue la femme forte, qui joue le ‘je m’en foutisme’ à la perfection, qui montre qu’elle se fou de tout…et pourtant, parfois j’ai l’impression de voir dans le fond de ses yeux un peu de fragilité, et une incertitude. Mais trop fière pour avouer quoi que se soit. A son souvenir, je souris, rêveuse.

Et toi? Qu’est-ce que tu aimes? Qu’est-ce que tu faisais avant d’être envoyée ici?

Retour à la réalité. Ce que j’aime ? Un tas de chose, que je pourrais passer des heures à énumérés. Et ce que je faisais avant, m’oblige à revenir seulement quelques mois en arrière. Ma vie qui devient passé, celle à laquelle je ne veux plus pensé, n’y réfléchir. Mais bon, je le dois à Carl qui lui c’est bien livré à moi sans retenue. Alors à moi de lui donner en retour, une petite part de moi. Pas grand-chose certes, mais tout découvrir en une fois, la totalité d’une personne rend la rencontre et le contact beaucoup moins intéressant, passionnant et appréciable.
Il commence à jouer, lorsque je me décide à lui répondre avec un petit sourire :

« J’aime lire, écrire et dessiner. Ce sont mes trois passes temps favoris. Sinon niveau musique, je suis éclectique, même si j’avance à reculons quand il s’agit de Métal ou du Hard. Mise a part ça, j’ai passé mon Bac en section ES, pour ensuite étudier à la Fac de droit. J’ai été arrêté avant que je ne finisse mon premier trimestre. »

Je pousse un léger soupire. Le pire de tout, c’était que j’étais bien partie dans mes études et que ma première année se déroulait merveilleusement bien. Je ne suis pas une élève modèle, mais j’arrivais à me maintenir à la moyenne. Quand on veut, on peut. Ma devise de toujours. Je voulais, j’ai pus…je veux sortir d’ici, je ne peux pas. Vive la contradiction. Je déplace un de mes pions qui ne tardera pas à se faire croquer…je l’avais dis : aucun talent à ce jeu. Mais qu’importe, le plus important est de passer un bon moment, et c’est le cas.
Suite à ma question, en ce qui concerne son évasion, il me répond :

Tu sais … Avant d’apprendre que ma copine était toujours vivante, qu’elle avait des gosses de moi, et qu’elle m’attendait toujours, je me serais enlevé la vie sans aucune hésitation. La mort ne m’effraie pas, c’était le dernier de mes soucis, et crois moi, je suis un homme qui ne supporte pas l’enfermement. Mais j’ai tenu trois ans ici, c’est bien pour ma fiancée et mes enfants, je ne tenterais rien de stupide, même si j’agis stupidement parfois. Tenter de m’évader sans le plan parfais, sans être bien certain de mon coup, ça c’est trop stupide, j’agis en fonction de ma famille, et du fait qu’ils comptent sur moi.

Je l’écoute attentivement et souris à ses dires, qui montraient, sans hésitation l’amour qu’il portait à sa famille. Je trouvais sa attendrissant, mais en même temps, je suis peinée pour lui…vivre si loin et si longtemps de ceux que l’on aime, est douloureux. Je me dis parfois que ce n’est pas plus mal d’être enfermé jeune…au moins t’as pas eu le temps de construire ta vie de famille et tout le reste, donc moins d’attache.
Il esquisse un petit sourire. Je n’irais pas plus loin, sachant que ce sujet est douloureux. Sa se comprend. Il a été sacrement courageux. Il en faut de la rage et de l’amour pour tenir au sein de ces murs, vivre jours après jours, le même scénario. De la patience aussi…Est-ce que je l’aurais cette patience en sachant que rien ni personne ne m’attend à l’extérieure de Sadismus ? Je ne sais pas…c’est ici que je me rends compte d’une chose. C’est que si je n’ai pas craquée avant, c’est tout simplement parce que je sais que Yoruichi est là. Je ne sais pas expliquer quel lien j’entretiens avec elle…mais je peux dire sans hésitation, qu’il me tient en vie…

Tu crois qu’une personne peut changer? Pas entièrement, mais un peu …

Je le regarde, surprise, tandis que je bougeais à nouveau une de mes pièces. Si quelqu’un peut changer ? La réponse est pour moi d’une telle évidence. Je lui souris avant de répondre :

« Bien sur qu’une personne peut changer. Entièrement ou non, nous sommes tous à changer à un moment ou à un autre de notre vie. C’est ce qui s’appel évoluer. Nous pouvons passer de l’étiquette « solitaire et je m’en foutisme » à celui de « sociable ». Ou même passé du méchant au bon ou vice versa. Tout le monde change. Même toi Carl. »

Oui même lui, même moi ou même Yoruichi. Personne n’y échappe au changement, à l’évolution. Influencé par nos rencontres, nos actes et surtout nos choix. Bon ou mauvais. Qu’importe, nous avançons, et ce qui doit arriver, arrivera. Des claques dans la vie, on s’en prend à la pelle, et c’est toujours dure à digérer, mais t’as pas le choix que de te relever, mise à part si tu souhaites rester en bas de l’échelon sans n’avoir jamais rien tenté.
Je regarde Carl…il avait vraiment le charisme du papa mine de rien. Je le voyais parfaitement bien s’occuper de ces jumeaux et d’être au petit soin de sa femme. Il était quelqu’un de bien malgré ses actes.

« Tu es quelqu’un de bien Carl. Même si tu as commis tout ces meurtres. Ne le prend pas mal, mais même si tu étais d’accord, pour moi tu n’as agit que par automatisme. Tel un robot recevant des ordres, obéissant sans rechigner. Tu ne l’a pas fais par plaisir… »

Oh sa non, j’en doute fortement. Bien que plusieurs personnes dans ce monde, aime cette perspective de tuer. Mais lui non. Déjà je le voyais mal, assassiné des enfants en sachant qu’il était père. Oui je sais, se méfier de l’eau qui dort. Mais tout de même…

« Tu trouve que tu as beaucoup changé ici ? Tu sais je trouve sa remarquable que tu reste fidèle à ta femme malgré tout. »


Oui parce qu'il faut l'avouer...dur de faire abstinence en ces lieux de tentation.
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