Sadismus Jail
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Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]

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Etoile Archantaël
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Etoile Archantaël


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MessageSujet: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeMer 26 Mar - 15:02

Cellule 13... Une jeune femme, dans la fleur de l'âge, est adossée contre la paroi froide du mur et assise sur le lit du dessous.

On dit que le chiffre treize porte malheur. En effet, tout le monde ne peut pas être chanceux. Sinon, cela se saurait. Heureusement, je ne suis pas atteinte de paraskevidékatriaphobie, c'est-à-dire la peur du vendredi 13 et plus généralement du chiffre treize. Auquel cas, je ne serais déjà plus de ce monde à l'heure qu'il est.

Mais mon esprit est bien loin de toutes ces superstitions. Il vaque dans les méandres de mes pensées et je me laisse prendre à ses jeux de souvenirs inutiles et douloureux. Mes yeux sont fermés mais je n'arrive pas à dormir. Dans ce lieu suintant l'humidité, j'ai du mal à trouver le repos. J'ai d'ailleurs remarqué que je ne parviens à dormir que si je m'effondre littéralement de sommeil. Et, à ce moment précis, je n'ai pas encore atteint le seuil limite de mon corps. Non pas que j'ai du plaisir à pousser à bout cette enveloppe de chair qui me maintient en vie, je m'y sens obligée.

Heureusement, je suis seule alors que nous sommes quatre à dormir dans cette minuscule pièce. Un peu de silence ne fait pas de mal. Oui, se laisser bercer par le calme ambiant. J'aurais aimé avoir de la musique dans les oreilles mais à quoi bon rêver, je suis dans une prison, et pas n'importe laquelle, celle de Sadismus. Rien que le nom est censé faire trembler. Ce dernier ne me pose aucun souci, peut-être parce que j'y crève à présent. Un soupir et je déglutis sans bruit. J'aurais aussi aimé une clope, mais une fois de plus, à quoi bon se faire des illusions ?! Posant ma tête contre Monsieur Mur [non, je n'ai pas lu ton Rp^^], je me surprends à penser à lui. Lui, dans ce lieu si sordide, pourquoi lui ? J’en frissonne. Je me revois il y à peine deux mois lorsque j’ai compris que c’était la fin de mon existence ostentatoire de débauche. C’est alors que je me revois au tribunal alors que le juge prononçait ma sentence. Et les pensées, qui m’étaient venues et qui n'ont pas changées, sont les suivantes :


*Je ne voulais pas te faire de mal, je te le jure. Je ne voulais pas que tu le prennes mal. Je ne voulais pas que tu t'énerves. Je ne voulais pas que tu me rejettes. Je ne voulais pas que tu crois que je ne t'aime plus. Je ne voulais pas que tu te sentes esseulé. Je ne voulais pas que tu m'engueules. Je ne voulais pas que l'on en arrive là.

Je... Je suis désolée... Désolée pour tout ce que je t'ai fait, pour tout ce que je te fais subir au quotidien. Mais comment fais-tu pour me supporter ? Comment fais-tu pour m'aimer ? Comment est-ce possible, qu'après ces souffrances, tu restes auprès de moi ? Pardonne-moi, pardonne ma connerie, pardonne mon manque de tout, pardonne ma ridicule attitude, pardonne ma pesante présence,...

J'ai peur. Peur que tu ne m'aimes plus, que tu me détestes purement et simplement. Que tu me hais. Et tu en aurais le droit. Oh oui, tu en aurais le droit. Mais comment puis-je être aussi... y a-t-il un mot qui puisse me définir ? Toutes ces souffrances que je te fais endurer à longueur de temps, comment peux-tu encore résister et tenir le coup ?

Laisse-moi m'effondrer seule... Seule, je partirais pour avoir l'illusion que tu seras mieux sans moi, que tu seras heureux sans moi. Et moi je resterais seule mais que veux-tu ? Sans doute est-ce la seule solution que l'on puisse m'offrir. Je serais seule avec moi. Il y a une autre solution mais je ne l'aborderais pas maintenant. Vois-tu une autre solution ? Oh si je sais...

Fais-moi subir tout ce que je te fais subir. Fais-moi souffrir comme moi je te fais souffrir. Fais-moi mal au coeur comme moi je te fais mal au coeur. Fais-moi même plus mal. Fais-moi saigner. Détruis-moi moralement. Cela ne doit pas être si difficile, j'y arrive parfaitement sur toi. Envoie-moi valser. Fais de moi ce que tu veux. Jette-moi. Tue-moi. Fais-moi pleurer. Fais-moi verser des larmes. Fais-moi mal, tellement mal, que je saurais enfin ce que c'est d'avoir mal. Fais-moi ressentir tout ce que je te fais ressentir lorsque je te blesse. Blesse-moi. A mort.

Finis-en tout de suite. Mais ne me demande pas ce que j'ai, ce qu'il se passe chez moi. Je n'ai rien. Seulement. Je suis mal dans ma peau. Je suis mal dans ma tête. Je suis mal dans mon coeur. Dis-moi que c'est rien...*

Mes joues sont mouillées et je m'en veux de pleurer. Pleurer ne sert strictement à rien, à part plus culpabiliser. Et comme pour me changer les idées, je me souviens alors d'un poème de Verlaine et sans même m'en rendre compte, en murmure les vers comme une prière :

"Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur

Oh bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits
Pour un cœur qui s'ennuie
Oh le chant de la pluie

Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s'écoeur
Quoi ? nulle trahison
Ce deuil est sans raison

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine..."
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Moxie Flanagan
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeJeu 27 Mar - 12:47

Mais pourquoi je suis là ? C'est la question que je me poste tandis que j'avance d'un pas chancelant dans le couloir. Ma cellule, où est elle ? Un erzat de refuge, un semblant de chez moi. J'en ai besoin. J'ai envie de me rouler en boule dnas mon lit et de jouer au jeu de celui qui n'existe pas. Je gagne rarement, ne plus penser n'est pas à la portée du premier abruti venu.

Mais je sais comment gagner.

L'arrête definitif et total de toute forme de pensée. C'est évident n'est ce pas ? Il n'y a pas trente six solutions... Il n'y en a qu'une, et je la connais, je connais le moyen de gagner et de reprendre le contrôle de ma vie. Mais je ne peux pas l'apliquer. C'est con hein ? Je n'ai pas les moyens de m'offrir une mort simple et je n'ai pas le courage de me charcuter la gueule avec une des cuillères en plastique qu'ils nous donnent pour manger.... Puis....Ai je réelement envie de mourir ? Oui, je crois... Je ne sais pas...

Jouons.

Ne plus penser... Ne plus penser à rien... Juste des sensations, le monde est sensations. Les lumières trop vivent des néons des plafonds de la prison qui me brulent les yeux, l'odeur de pisse qui m'envahie les narines, le bruits des portes que l'ont ferment, le gout de merde que j'ai dans la bouche. Voila mon monde. Mais il y a aussi la douleur que je ressens, physiquement parlant. Au visage. Parce que je reviens du refectoire, et j'ai dûs ceder ma part de bouffe à une bande de petits enculés. De préférence avec une tarte dans la gueule, ça passe mieux. De toute manière, c'était dégueulasse, cette espèce de bouillie multivitaminée, qu'on nous donne pour que l'on reste en vie, et ça marche plutôt bien, la preuve, je suis encore là. Même si je donnerai n'importe quoi pour une tarte au pommes... En fait, je crois que j'ai déja donné, j'avais plus de liquide, alors j'ai payé en nature.
Pyth, tu avais dit que tu me protègerai, que tu nom m'assurerais de ne pas souffrir. Et je n'ai pas osé le prononcer. Mais ils on vu le F... Il m'ont versé de l'eau sur la gueule, et en transparence, la lettre est aparue. Je portais un T-shirt blanc au tissus usé. Sais plus où je l'ai volé, mais voila. Ils se sont cassé en couinant et moi je les ai regardé partir d'un oeil torve, parce que je m'en foutait éperdument... J'avais mal, mais la douleur était détaché de moi même tu vois. Je voyais pas comment répondre, comment me défendre, alors disons que j'ai joué la carte de l'indifférence.

J'ai perdu.

Oui, donc, ma cellule c'est celle là ? La quatre c'est ça ? Je passe le nez dedans, ça pue. J'aime pas. J'aime pas cet endroit. Y a des barreaux au fenêtre. Je fais demi tour, comme un con. Je repart, ben toujours comme un con. Et j'en profite pour écarter mes cheveux mouillés de mon visage. J'ai froid. Faut surtout pas que je tombe sur Pyth, sinon il vas me demander comment je me suis pris une carafe d'eau sur la tête. Non, ça ne me rend pas triste, je préfère mettre pris de l'eau sur la gueule au lieu de m'être mit à parler avec la-dites carafe. Le peu de santé mentale qui me reste, je préfère la garder. M'en reste t'il seuleument ? Comment je peut juger ça ? Non, sincèrement je ne pense pas être fou. Puis quel genre de folie ? Il y en a tellement... Skyzophrénie ? Barf, jamais réussis à savoir ce que c'était dans le détail. J'sais juste que c'est une psychose... Euh... Style avoir peur de voir des extra-terrestres aterrir dans son jardin le mardi c'est ça ? ... Je pense pas, j'en sais rien. C'est complètement con ça, je ne suis pas fou. Je le décrète.

- N'est ce pas Monsieur Mur ?

Là dessus j'éclate de rire. Oui oui, c'est complètement con. Mais c'était volontaire, cette fois ci. C'est bien non ?
Et je continue d'avancer dans le couloir... Folie... Je n'en connais même pas la définition exacte, être fou, c'est sortir de la norme non ? ... Enfin par rapport à certains, (J'ai celui qui pisse sur son oreiller en hurlant le mot "poule", pour chasser les esprits malins, en tête. ) je me sens tout à fait normal. Grace à lui. Merci mon gars ! Enfin bref.
Je me fige, y a un gardien au bout du couloir, il ne m'a pas vu parce que je suis calé contre une porte. Comment je sais que c'est un gardien ? Quel mec ici peut bien se balader avec un trousseau de clés dans une main et un sourire niais sur le visage ? Dans le doute, planquons nous ! J'ouvre la porte à coté de moi avec l'épaule, par chance elle était ouverte, et je la referme derrière moi. Bon, on est en journée, théoriquement y a personne... Pas de criminel sexuel recidiviste ici hein ? Prions mon Dieu... Je suis face à la porte, je n'ose pas me retoruner pour vérifier. Un bruit ?! Qui a dit un bruit ?!
Je me retourne touuut doucement, on partie qu'il n'y a personne ?

Parions.

Je me retourne et fait face à la pièce, au lit.

J'ai encore perdu.

Et merde.

- Coucou... J'adjoins mes paroles à un sourire timide et un mouvement de doigt crispé. Je te veux pas de mal, juste le temps que le gardien se casse...

Je contemple celle qui me fait face, parce que c'est une fille, oui. Un peu plus grande que moi, les cheveux noir, plutôt mignonne. Mais elle pleure. J'esquise une grimace géné. Je tombe mal on dirait, en fait on dirait pas, je tombe effectivement mal. Puis qu'est ce que je penserai si un mec arrivai avec un T-shirt tout mouillé qui ne laisse plus grande chose à l'imagination ?

Je le tuerait.

Je crispe mes mains sur la poignée de la porte, près à partir dès que je le pourrais. Mais ça se fait de laisser une fille pleurer toute seule ? Je fais quoi moi ? ... Désolé, j'ai laissé mon tact et ma galanterie dans ma chambre chez moi, je vois pas trop quoi faire, ce genre de chose se présente rarement dans la vie, et c'est plutôt bien j'estime. Je suis affreuseument géné. Je croise mes bras pour pas qu'on voye trop que je suis pas mal maigre, et je joue du pied en regardant le sol. L'image même de la honte.

- Désolé euh... Ca vas ? Qu'est ce qui se passe ?

J'aime bien les questions cons, ça détend l'athmosphère. Puis disons que je suis aussi détendu qu'un mec qui vas passer sur la chaise electrique grosso modo. Voir plus. Disons que j'ai une furieuse tendance à me mettre à sa place et je ne comprend d'ailleurs pas pourquoi elle n'a pas hurlé. Moi c'est ce que j'aurai fait. Ou alors elle tente de se remettre de ses intenses émotions en me voyant, et son cri, elle le poussera d'ici quelque dixième de secondes...
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeSam 29 Mar - 11:03

"Mon cœur a tant de peine..."

La dernière phrase du poème que je récite déclenche le loquet de la porte qui s'ouvre et se referme rapidement. Je distingue alors une silhouette, un jeune homme plus précisément. Tout en fronçant les sourcils, j'accepte son salut bien que l'incompréhension me gagne. Il est pas dans ma cellule lui ?! Mais qu'est-ce qu'il fout ici ? Qu'il se justifie ou non, cela m'est égal. Cependant, son explication est comique.

Et forcément, au lieu de crier, je me mets à rire. Un rire que je ne peux arrêter. Comme ça fait du bien de se marrer un peu. Il devrait essayer. Ça le décoincerait. Parce qu'on ne peut pas dire qu'il se sente à l'aise. Ou tout du moins, c'est l'impression qu'il donne. Il dégage des ondes négatives à perte vue et c'en est troublant. De plus, il emplit l'air d'une tension qu'il m'est difficile de supporter. Depuis combien de temps vit-il ici ? Qu'a-t-il fait pour tomber là ? Et surtout, qu'a-t-il subi pendant tout ce temps où il loge dans cette prison ? Tant de questions qui tournoient dans mon esprit mais ne franchissent pas la barrière de mes lèvres. Pourtant une y parvient et je lui fais remarquer, entre deux éclats de rire :


"Ne me dis pas que tu as vraiment peur des gardiens ?!"

Je tais mon rire, voyant qu'il est sérieux. Trop pour que je me sente à l'aise de mon côté. Cependant, un sourire étire mes lèvres alors que je l'observe. Son tee-shirt est trempé, fait étrange auquel je préfère ne pas être éclairée. Il croise les bras comme s'il cherchait à se protéger... de moi ? Hum, non, je ne pense pas. Sans doute a-t-il pu remarquer que je ne suis pas du genre à me battre. Et puis, je ne vois pas pourquoi je m'en prendrais à lui. Il ne m'a rien fait, enfin pas encore, et sa question me prouve qu'il ne me fera rien :

"Désolé euh... Ça va ? Qu'est-ce qui se passe ?"

Ah merde. Problème, j'avais oublié que je pleurais. Enfin, avant qu'il arrive. Car, maintenant, seuls l'eau sur mes joues et peut-être mes yeux rougis témoignent de ce découragement. Je soupire et sèche ces larmes incongrues du revers de la main. Mon regard revient se planter sur lui, dans le sien et mon sourire, qui s'était effacé, se loge à nouveau sur mes lèvres. Il ne me plait guère de répondre, mais le jeune homme a fait un effort de communication, alors je lui dois bien ça. Finalement, je réponds :

"Ce n'est pas grave. Je vais bien, oui, merci. Ce n'est qu'une déprime passagère, des souvenirs en trop, une nostalgie désuète... et toi, comment vas-tu ?"

Un rattrapage pour le moins visible mais qu'importe. Je préfère cela à un blanc. Lasse d'être assise, je me relève du lit, en faisant attention à ne pas cogner la tête sur le lit du dessus. Maladroite comme je suis, mieux vaut tout prévoir. Je suis debout en un rien de temps et sans encombres : un exploit digne du Livre des Records. Mon sourire s'agrandit et je me présente :

"Je me nomme Etoile alias 270508... et toi ?"

Donner mon matricule ne me dérange plus outre mesure, disons que cela m'amuse. Certes, l'amusement est de courte durée mais il faut bien s'en trouver dans un lieu aussi déprimant. De plus, mon prénom fait tâche, toujours. Mais attention, une belle tâche, colorée et scintillante. Ça a du bon en prison. Ça peut même redonner le sourire, ce qui n'est pas un mal. Heureusement, je ne l'ai pas encore perdu. Mais revenons à l'instant présent. Ce jeune homme m'intrigue. Tout simplement parce qu'il s'agrippe à la poignée de la porte d'une façon bien particulière, avec une peur viscérale que je ne parviens pas à identifier. Je veux qu'il se détende, qu'il sache qu'il peut être à l'aise en me côtoyant. C'est pourquoi je lui intime doucement :

"Je ne suis pas armée. Je ne vais ni te sauter dessus ni te tuer. Alors, fais-moi le plaisir de lâcher cette poignée... Elle ne t'a rien fait, et moi non plus, donc détends-toi."

Mes yeux se déplacent sur sa main, attendant qu'il daigne ôter ses doigts de la porte. La poignée aurait fini pulvérisée dans sa main si je n'avais rien dit. Encore faut-il qu'il m'écoute. Mais bon, on verra pour un plan B en dernier recours.
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeSam 29 Mar - 12:55

[ Merdique. T_T ]

Une vague tension m'habite, oui, c'est bon, elle sourie. Elle est vraiment mignonne comme ça. Ravie que ma présence te fasse sourire mademoiselle, dommage que ça ne sois pas réciproque, enfin peut être. Vas y, fais une blague pour voir, on vas vérifier si je rigole aussi. J'ai une petite préférence pour les blagues à Toto personnelement. Tu a vu Toto au chiottes ? ... Moi non plus la porte était fermée. Ahahahahahahahahahaha !

- Ce n'est pas grave. Je vais bien, oui, merci. Ce n'est qu'une déprime passagère, des souvenirs en trop, une nostalgie désuète... et toi, comment vas-tu ?

Normal quoi, qui quand il se fait enfermé en taule n'a pas au moins des regrets ? ... Je met les psychopathe fou à part bien sur. Enfin bref, personnellement je donnerai mes deux jambes pour être cinq minutes à Paris. C'est con hein ? Oui, parce que ce désir là restera à tout jamais un désir. Jamais je ne sortirai d'ici. Jamais. Et ma mort est proche, je le sens, je sens ses doigts froids sur moi, son souffle sur ma nuque. Même quandj e cours, je la sens toujours derrière moi, tout près. C'est qu'elle court vite, la pute, et j'arrive pas à la semer, enfin personne n'y arrive de toute façon.

Je ne veux pas mourir.

- Je me nomme Etoile alias 270508... et toi ?

Elle donne son matricule, je donne le miens... Puis Etoile, c'est un jolie nom. Oui, un peu original mais bon.... C'est peut être un surnom...
Mon nom ? Oh pardon, je n'ai pas répondu à ta question, je suis un peu... Ailleurs... Désolé, vraiment, j'en fais pas exprès, si tu savait comme c'est difficile de rester dans mon corps quand il est en train de pourrir sur pied. Je le sens, il maigrit, il n'est plus très resistant, il tombe malade en somme il est une proie de choix pour la Mort. Je ne veux pas mourir... Pas comme ça... Pas les deux pieds dans la merde comme ça. Je veux voir... Je sais pas... Mais je ne veux pas mourir comme ça, pas maintenant, pas tout de suite. Mais je suis en quète de quoi en fait ? L'amour ? Le bonheur ? Ce genre de choses ?

Ou peut être tout simplement un truc qui pourrait me faire dire que ma vie n'est pas quelque chose que l'on peu jetter sans un regret.

- Moxie. 45 42 15. Et c'est pas le numéro du père noël...

Je tourne la tête vers la fenêtre, la lumière me pique les yeux, un peu. Mais je suis content, j'ai retenu mon matricule, c'est utile comme donnée. De préférence quand on agonise dans un lit et.... Je m'en souviens plus... La Mort n'est pas la seule connasse à courir devant moi en me montrant son majeur, il y a aussi ma mémoire. Cette pute la me tourne autour en me foutant de grand coup de pieds au cul, me fait la grimace, et se re-casse de manière à ce que je ne puisse pas l'attraper.... Mon esprit prend tellement de masques, il a tellement de tour dans son sac que je ne dicerne plus la vérité dans mes mensonges.
Pyth.

- Je ne suis pas armée. Je ne vais ni te sauter dessus ni te tuer. Alors, fais-moi le plaisir de lâcher cette poignée... Elle ne t'a rien fait, et moi non plus, donc détends-toi.

Je me rend compte à quel point j'étais tendu en lachant la poignée de cette putain de porte. Je sens mes doigts craquer, je les déplie lentement. Oui j'ai peur, j'ai peur de quelque chose d'impalpable, j'ai peur de quelque chose d'irrationel, je le sais. Peur que l'on me vole les dernière année de ma vie, peur que l'on me prenne la seul chose que je possède encore...
Mais tout a déja été pris.
Je tente de me détendre, je n'arrive pas à faire coller ensemble ma condition en ce bas monde et ma personalitée, peut être que la colle est périmée...
Je suis censé apartenir à Pyth, il me l'a dit, et pourtant je rechigne à totalement abandonné, même si je lui ai laissé beaucoup de chose. Mon corps, ma dignité... Mais qu'est ce qu'il me reste à moi ?
Mon regard est vide, je tente de lui redonner un peu de vie en la regardant, elle. Oui, elle est mignonne.

- Oui j'sais euh... Désolé... C'pas par méfiance ni rien mais-euh... Je sais pas.... J'bouffe trop de froosties... J'ai pas peur des gardiens ou quoi...

D'ailleurs il est passé l'autre con ?

- Je sais pas. Faut mieux les eviter je pense, par principe, y a vraiment des matons qui ont craqués leurs slip ici... Enfin il me semble ! J'ai pas experimenté moi même hein !

Là dessus je me retourne avec souplesse tel un jaguar ( Mais un jaguar mort et piétiné. ) pour me mettre face à la porte, et j'ouvre rapidement, sans réfléchir. l'autre blaireaux est toujours là, à quelque pas, je referme rapidement. Mes chances de fuites sont coupés. Mais pourquoi fuir ? Elle ne m'a strictement rien fait. Quoi tu a peur qu'elle devine petit Moxie ? Mais quel parano ! Tout le monde en a strictement rien à foutre ! Tu veux attirer quoi ? La compassion ? Qui a de la compassion pour les larves ? Reprends toi bon sang ! Fais toi une raison, accepte, range toi dans un trou et attends que la mort passe te prendre, elle viendras bine assez tôt crois moi. Mais ne te fais surtout pas de mal ! Pyth ne le voudrais pas, surtout pas. Il se fous pertinament de ce qui peut t'arriver, il a juste la patience de te suporter, et c'est bien le seul n'est ce pas ? Donne lui ton âme, ne resistes pas, ne tente rien, ne te sauves pas. Laisse ses griffes se refermer sur toi.... Ne t'inquiète pas, Etoile comprendras...

Elle a dûs voir ton dos non ?

Ben... Moxie... Pourquoi tu trembles ?
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeDim 30 Mar - 16:29

A quoi pense-t-il ? Je ne saurais le dire. Dans tous les cas, il a l'air vraiment préoccupé. Il ne répond pas immédiatement à mes questions et semble tellement loin que je ne peux percer ce halo de tension qui l'entoure. C'est même plus que de la tension, cela me rend malade de voir quelqu'un à ce point torturé mentalement et peut-être physiquement. Je déglutis tant bien que mal, perdant momentanément le sourire. Puis il se présente, c'est pas trop tôt, je commençais à m'impatienter. Mon sourire réapparait alors que je l'écoute décliner son identité :

"Moxie. 45 42 15. Et c'est pas le numéro du père noël..."

J'étouffe un rire quant à sa tentative de blague. Sans doute ne voulait-il pas rendre sa réplique drôle mais qu'importe. Je peux être d'humeur joyeuse comme massacrante. Il a de la chance, je suis on ne peut plus gai. Pour rien, de surcroit. Est-ce la folie qui me gagne ? Non, c'est impossible, déjà ? Qu'elle me foute la paix, je ne suis ni sénile, ni délaissée. Il y a des gens dans cette prison, ce n'est pas comme si on vous laissait tout seule dans une pièce noire jusqu'à la fin de vos jours. Non, heureusement, il y a de la vie. Bonne ou mauvaise.

Un sourcil se arque tandis que je repose mes yeux sur sa main toujours aussi crispée sur la pauvre poignée de porte. Je n'ai pas à le lui redire car il détache ses doigts de cette dernière lui laissant ainsi recouvrir entièrement son souffle. J'avais sauvé une poignée, quel exploit. Je me surpasse une fois de plus ! Je souris de nouveau lorsqu'il reprend la parole. Il a vraiment un sens de l'humour que j'aime, bien qu'il ne le fait peut-être pas volontairement. Qu'il m'avoue qu'il ne craint pas les gardiens me surprend. D'ailleurs, je ne le crois pas. La preuve en est qu'il ouvre vivement la porte, inspecte et la referme prestement, sans doute en raison de la présence du gardien qui n'a pas bougé d'un poil.

Tout son être me dit le contraire de ses derniers mots. Il a raison certes, mais quand il dit que lui-même n'a pas expérimenté, que dois-je penser ? Le croire ou douter ? Rester indifférente ou me montrer choquée ? Mon regard s'est posé sur le sol sale de la cellule pendant que je réfléchis à toutes ces alternatives. Je resterais neutre, cependant, je me permets de répondre :


"Les éviter ne sert à rien, ils te retrouvent toujours au..."

J'ai relevé les yeux entre temps. Ces derniers se sont posés sur le dos du jeune homme. Et cette vision m'a coupé dans mon élan. Son tee-shirt est mouillé et je peux voir en transparence. Coupé, coupé ! Dites-moi que c'est un film, que l'on peut recommencer la scène. Mais pourquoi doit-on subir sa vie ? J'ai dit que je restais neutre alors... Me gardant bien de dire quoi que ce soit pour le moment, je termine ma phrase, mine de rien :

"...final."

Je soupire et ferme les yeux. Putain de dilemne. Il va fuir, j'en suis persuadée. Et il tremble. Je ne veux pas qu'il souffre plus. Pas en ma compagnie. Pas quand il est avec moi. Je ne le supporterais pas. Tout en me mordant la lèvre inférieure, je réfléchis, à toute vitesse. Il faut que tu agisses Etoile, et si possible maintenant, car après, ce sera trop tard. Et là, c'est comme une décharge électrique mais d'adrénaline. En bloc. En intraveineuse. Je réagis.

Mes jambes me portent jusqu'à lui. Ma main droite prend la sienne tout doucement et la presse légèrement pour lui montrer que je suis là. Moxie, je ne vais pas m'enfuir en courant et je ne veux pas que tu en fasses autant de ton côté. Certes, tu as ce F, flambant, derrière le dos, et alors ? Je m'en fous. Cela ne m'empêchera pas d'être une aide, même de courte durée.

Je ne peux pas m'exprimer qu'avec des gestes. Il faut que je prenne la parole. Et que je lui dise. Que je lui fasse comprendre que, malgré ce que je viens de voir, je ne le considérerais pas autrement que tel qu'il est. J'inspire profondément, cherche son regard et m'élance :


"Pars pas, s'il te plait. Certes, tu as ce 'F' gravé dans la peau, mais est-ce que cela fait de toi un autre homme ? Ne crois-tu pas que, malgré ce poids tout sauf anodin, tu dois continuer à vivre... normalement ? Enfin, j'veux dire, de quel droit te possède-t-il ? En quel honneur t'a-t-il asservi ? Dois-tu entièrement renier ta personnalité pour ne devenir qu'une loque, une coquille vide aux bons souhaits de Monsieur ?!"

Je crois avoir accentué la pression de ma main sur la sienne pendant que je lui parlais. Mais, étant donné que je n'ai pas une force énorme, il ne doit pas avoir mal. Enfin, si il a mal, c'est certain, mais pas à la main. Je baisse les yeux, cherchant mes mots. C'est alors que je pose mon autre main sur son torse, et plus précisément au niveau de son cœur. Ce dernier bat. Ce qui me donne lieu à reprendre dans un murmure :

"Ton cœur bat toujours avec autant de vigueur. Alors tu ressens toujours les choses. Tu éprouves encore des sentiments. Tu as le droit de vivre, Moxie..."

Mon regard cherche de nouveau le sien. Je ne peux faire plus. J'espère qu'il le comprendra. J'espère qu'il ne s'enfuira pas.
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeMar 1 Avr - 6:21

Une petite pause, je hais positivement cette pause. Je vais la tuer, lui arracher le nez avec mes dents. Ta gueule ! Ta gueule ! Ne dis rien surtout, ne dis rien, ne prononces aucune question, n'aprofondis surtout pas le sujet ! Ne m'enfonces pas, je t'en pris, ne me conseilles pas, surtout pas, je vais m'en sortir, oui, tout seul, comme un grand... Je ne sais pas... Magnifique leimotiv de ma vie que voila, "je ne sais pas"... Enfin bref.

- ...final.

Tes paroles, je les ai entendus, ne t'inquiètes pas, j'ai compris, oui on n'y échappe pas, mais... J'aimerai tellement, à un point, tu ne peux pas savoir, que mes rêves deviennes réalités, que ma vie redevienne mienne. J'aimerai tellement lui enfoncer mon poing ddans le cul, à cette pute, aiguisé mon couteau sur sa carotide... Lui apprendre un peu à arrêter de me faire chier. Ouais !
Je passe ma main dans mes cheveux, nerveux, tremblant, pitoyable en somme. Qu'on me fasse sortir d'ici immédiatement les pieds devants putain ! C'est insuportable, cette angoisse qui m'opresse, qui m'étreind, très fort, de façon à ce que je n'arrive plus à respirer correctement. Tu entends comme je siffle ? L'air n'arrive plus à mes poumons correctement. Pourquoi ? Pourquoi ? ... Je veux partir, laisse moi tout seul. Je veux mourir, enfonce toi même le couteau parce que j'en ai pas la force, ne me laisse pas délirer tout seul sur tout et n'importe quoi ! Je ne veux pas rester celui que je suis, je t'en prie !
Je crois que le plus grand échec de ma vie, c'est d'être incapable de cacher mon incompétence à vivre.
Et Etoile prend ma main dans la sienne, c'est mignon. Je suis assez désabusé par sa réaction de compassion humaine, je la regarde avec de grands yeux. Manque d'habitude mon petit Moxie. Les nanas ne te prennent jamais la main en te regardant comme ça. De la pitié ? C'est humiliant, mais presque agréable, presque.

- Pars pas, s'il te plait. Certes, tu as ce 'F' gravé dans la peau, mais est-ce que cela fait de toi un autre homme ? Ne crois-tu pas que, malgré ce poids tout sauf anodin, tu dois continuer à vivre... normalement ? Enfin, j'veux dire, de quel droit te possède-t-il ? En quel honneur t'a-t-il asservi ? Dois-tu entièrement renier ta personnalité pour ne devenir qu'une loque, une coquille vide aux bons souhaits de Monsieur ?!

Vas y ramène moi à la réalité, en me prennant par la main. Si tu veux, acroche moi à toi pour ne pas que je partes, ta voix est agréable à l'oreille. Quelque chose de tangible dans ce néant vaguement rempli de brume. Je vis dans un brouillard perpetuel. Tout n'est que fantôme insaisissable, et toi, t'es là, au milieu de tout ça. Je profites de la chaleur de ta main dans la mienne. Tu sers plus fort, j'en suis ravie.
Elle pose sa main sur ma poitrine, j'hausse un sourcil, surpris. Ce genre d'atouchements, j'en ai pas franchement l'habitude. C'est peu commun, tu es peu commune.

J'aime jouer avec les mots.

- Ton cœur bat toujours avec autant de vigueur. Alors tu ressens toujours les choses. Tu éprouves encore des sentiments. Tu as le droit de vivre, Moxie...

Mon coeur ? Le droit de vivre ? Coquille vide ? Mais tout ça est incompatible ! Je ne peux pas être tout ça à la fois ! ... Et en même temps, c'est tellement peu... Trois fois rien... Etre Moxie. Ce brave type est mort depuis quelque temps déja, ou c'est moi qui dramatise ? Youhou, mon humanité ? T'es partie où salope ?
Ou alors c'est moi qui ai tout rejeter en bloc, juste ça, juste moi. Moi, Moxie. Moxie n'est pas mort, je ne suis pas mort, je suis partit ailleurs, en sommeil, quelque part. Loin de préférence. Trop loin. Je me suis auto-foutu une grande balayette pour mieux me voir tomber. Je me suis enfermé tout seul dans un placard pour mieux me voir crever de faim. Je me suis cantoné tout seul à un seul aspect de ma personnalité pour pouvoir mieux me résumer.

Et c'est nul.

Comment ouvre t'on des portes si bien fermées ? Comment se debarrasse t'on de ce qui nous a influencé tant de temps ?

En crevant.

Je la fixe droit dans les yeux, ils sont jolis, sous cette lumière, je ne saurai jamais en définir la couleur, et c'est peut être mieux ainsi. Toi, je ne te cantonnerai pas à un rôle, je ne te regarderais pas tomber avec une fascination morbide, je ne te regarderait pas t'affamer. Non, ça c'est juste pour moi. Les autres, ceux là, je ne sais pas quel rôle leur atribuer. Quel comportement tenir avec les autres ? Comment me suporter moi même ? Quelle politique adopter ?

"L'enfer c'est les autres."
"Le moi est haïssable."


Et je fait quoi dans ce merdier hein ? Si des mecs qui sont plus intelligents que moi et qui ont fait plus d'études se contredisent, comment moi je saurai hein ? Mais tout ces gens sont morts depuis longtemps, et Pascal n'a pas connu l'autobiographie, ou la version plus moderne, le blog. Puis qu'est ce qu'il entend par "moi" ce con ? Le moi ou le soi ou autre chose ? Putain j'aurai dûs plus lire... Puis je suis pas là pour juger Jean paul Sarte. Si c'est bien lui qui a dit une de ces phrases, je sais même plus...

Arrête de penser.

- Ce F, c'est qu'une putain d'anecdote dans l'histoire de l'humanité... Si je suis là, c'est parce que j'ai été rejetté de la société par la grande porte. Si on y réfléchie un peu, on n'existe que parce que l'on a été vu. Quel importance d'exister si personne n'est là pour le constater ? La vie peut bien continuer comme tu dis, je ne suis plus là pour la voir. Et c'est réciproque. Peu importe, ça n'a plus d'importance de toute façon.

Tu dis pas un peu de la merde là ? C'est gentil de s'imposer un dogme comme ça, mais il est intenable, espèce de con.

- Enfin tu vois, je dis ça, mais je dis rien dans le fond, c'est juste histoire de gérer mon ego froissé. Tu vois, être là dans les conditions actuels ne me génerait absolument pas si j'était omniscient et que je pouvais aller ailleurs si ça me chantais. Mais il n'y a qu'une seule personne qui peut nous voir même si nous n'avons aucune prise sur le reste. Et c'est nous même, enfermé dans nos petits corps étriqués. Bizarrement, même si nos vies sont merdiques, on peut pas passer à coté et vivre par procuration. C'pas possible.

En disant tout cette merde, je ne t'ai pas quittés des yeux une seconde, j'essaye de déterminer la couleur de tes mirettes, ce qui me donne un air très attentif.

- Enfin tout ça pour dire que j'essaye de correspondre à l'image qu'on me revois pour me convaincre que j'existe au yeux de quelqu'un, sinon je ne suis rien....

Petite pause. Vert ou bleu ?

- ... Mais je m'en sors pas...

Je la quitte des yeux, mon regard se perd, ce que j'ai dit est incompréhensible, et pourtant, ça a un sens pour moi. C'est l'essentiel non ? Enfin...

- Enfin, j'espère que toi, tu arrives à vivre pour toi même, mais moi ça me semble totalement... Inaccessible...

J'ai déja perdu. J'ai dit tout ça, tout ça, pour me donner une excuse pour ne pas vivre librement. Des menaces de mort et de sevices corporels suffisent pour tenir un homme enchainés. Mais est ce seuleument un homme cette chose là ? C'est même pas un kangourou....
Vas savoir pourquoi, je la sers contre moi, pour sentir son coeur on vas dire, comme un piaf en cage (thoraxique. ) le sien se débat. Et bat. Débat. Bat. Le rythme est bon, la musicalité de la chose est interressante. Si j'étais un chat, je ronronnerai.

- ... Qu'est ce qui t'a poussé à en arriver là ?

Je chuchote ça près de son oreille, simple curiosité...

[ Euh... Pas fait exprès ? >.< ]
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeMer 2 Avr - 13:00

[Ha ha, tu parles de moi ? Si oui, en effet, c'était prémédité ^^]

Tout ça pour quoi. Je ne viens que d'envenimer la situation déjà désagréable. Je suis stupide et en plus, je lui démontre en direct. Mais, à présent, je ne peux plus faire marche arrière. Je suis coincée, et c'est bien fait pour moi. Une main dans la sienne, l'autre sur son torse, je me suis emprisonnée moi-même. D'ailleurs, j'ai remarqué son haussement de sourcil quant à ce contact. C'est seulement maintenant que je réalise que je suis encore allée trop loin. Toujours en retard, quand il est trop tard, quand le mal ou le bien est fait.

Il réfléchit beaucoup, il me semble. Pesant le pour et le contre, à longueur de temps. Je me pose des questions mais pas autant. Enfin je ne pense pas. Il me regarde aussi beaucoup. Il me scrute, serait le mot juste. Je ne sais ce qu'il cherche à déceler en moi, sur moi mais en tout cas, il s'y occupe entièrement.


- Ce F, c'est qu'une putain d'anecdote dans l'histoire de l'humanité... Si je suis là, c'est parce que j'ai été rejeté de la société par la grande porte. Si on y réfléchit un peu, on n'existe que parce que l'on a été vu. Quel importance d'exister si personne n'est là pour le constater ? La vie peut bien continuer comme tu dis, je ne suis plus là pour la voir. Et c'est réciproque. Peu importe, ça n'a plus d'importance de toute façon.

God, put a smile on his face. Il a raison. Je n'existe pour plus personne. A peine assez pour moi. Il n'y a même pas besoin d'y réfléchir. En nous envoyant ici, on nous a rayés de la planète. Etoile Archantaël est une fille inconnue autant que Moxie Flanagan est un homme sans passé, ni présent, ni futur. Nous ne sommes plus rien. Que des atomes d'imposteurs qui polluent l'air.

"Dans ce cas, je t'ai vu... J'ai constaté que tu vivais. Cela te rassure-t-il ? Je suppose que non. Cependant, tu ne restes vivant qu'à nos yeux, nous les détenus de Sadismus."

C'est con mais c'est comme ça. Évoluer sous les yeux de parfaits inconnus. Simplement respirer et se faire à l'idée que personne n'ira voir si vous continuez à répéter ce geste : inspiration, expiration. A l'infini. Jusqu'au souffle final, au tomber de rideaux, au coucher de soleil. Même si notre vie n'a pas rayonné.

- Enfin tu vois, je dis ça, mais je dis rien dans le fond, c'est juste histoire de gérer mon ego froissé. Tu vois, être là dans les conditions actuels ne me gênerait absolument pas si j'étais omniscient et que je pouvais aller ailleurs si ça me chantais. Mais il n'y a qu'une seule personne qui peut nous voir même si nous n'avons aucune prise sur le reste. Et c'est nous-mêmes, enfermés dans nos petits corps étriqués. Bizarrement, même si nos vies sont merdiques, on peut pas passer à coté et vivre par procuration. C'pas possible.

Et c'est bien dommage. Que de joie si l'on pouvait tout arrêté. Maintenant. Arrivée à la case Fin du jeu de la vie dès le premier lancer de dés. Bien que cette option existe déjà, je ne m'y résignerais pas _ Le suicide : c'est la force de ceux qui n'en ont plus, c'est l'espoir de ceux qui n'y croient plus, c'est le sublime courage des vaincus... _ Or d'une, je ne suis pas tellement courageuse. De deux, ce mot sonne faux. Et puis, de trois, je ne m'avoue pas vaincue, loin de là.

Bordel, pourquoi m'observes-tu ainsi ? Pourquoi ne parviens-je pas à détourner mon regard du tien ? Les yeux sont le reflet de l'âme alors qui suis-je ? Pour ma part, je ne sais vraiment pas. Mais qui peut me le dire ? Sans doute pas toi. Tu me désarçonnes de nouveau par ta réplique.


- Enfin, j'espère que toi, tu arrives à vivre pour toi-même, mais moi ça me semble totalement... Inaccessible...

Hum, bonne question. J'y parviens, quelques fois. Mais on ne peut pas dire que ce soit une réussite de tous les jours. Il y a toujours des moments de faiblesse. Comme lorsque tu es rentré dans ma cellule il y a peu de temps. Qui aurait imaginé que je me retrouverais presque dans tes bras ? Personne, encore moins moi. Mais je ne sais pas, tu m'as donné envie de t'approcher même si j'aurais dû être dégoûtée par cette affreuse marque de possession. Je glisse savamment :

"Ce qui est inaccessible n'est pas impossible."

Un jour, quelqu'un m'a dit : La vie est une histoire, à toi de la transformer en conte de fée... J'ai su la transformer en film d'horreur, cherchez l'erreur. J'ai dû me gourer dans l'incantation. Me prendre pour Merlin n'a pas basculé à mon avantage. Dommage. J'aurais essayé. Vraiment con qu'il n'y ait pas de seconde chance par contre. A moins que j'en étais déjà à la deuxième, et que je l'ai grillée tout comme la première.

Sentir mon corps, tout mon être qui se tord. Souriant de douleur, sentir mon heure poindre au cœur d'une chambre qui bannit le mot tendre, sentir ma foi qui se dérobe à chaque fois que tu sembles comprendre. Parles-moi encore, si tu t'endors, si c'est ton souhait. Tu peux m'accompagner. Qui me condamne. Au nom de qui ? Mais qui s'acharne à souffler mes bougies ? Est-ce me mentir ? Est-ce me trahir ? Si tu m'inventes des lendemains qui chantent... Vois-tu le noir de ce tunnel ? Sais-tu l'espoir quand jaillit la lumière ? Ton souvenir ne cessera jamais.

Contre toute attente, il me sert contre lui. Je me laisse faire. La chaleur de son corps est apaisante et je me surprends à fermer les yeux. J'entends battre son cœur, plus fort ? Lui aussi doit entendre le mien et peut-être l'écouter. Ce dernier a accéléré le rythme face à cette étreinte. Bordel, la discrétion, il semble pas connaître. Un chuchotement tout près de mon oreille me fait sourire.


- ... Qu'est ce qui t'a poussé à en arriver là ?

Je reprends consistance subitement. Cependant, je ne lui fais sentir et reste immobile. Allez, dis-lui, sois sincère. A quoi bon mentir ? Cela ne me servira à rien de déblatérer des mensonges alors je cède et murmure à mon tour :

"Ma prof de primaire pensait que j'étais surdouée. Ma mère est morte lorsque j'avais cinq ans. Mon père et mon frère, à sa mort, ont changé les règles du jeu. J'ai été la victime de leurs viols répétés. Ça a continué jusqu'à ma majorité. Là, j'ai rencontré un dealer. Alex. - son prénom m'arrache une grimace - Je suis tombée bêtement amoureuse et me suis enrôlée dans son gang. Commence une vie oisive dépendante du vol, du sexe et de surtout de la drogue. Jusqu'à ce qu'il me donne une arme. Et je me suis spécialisée dans les meurtres prémédités. Le dernier a mal tourné. J'ai pu dire au revoir à personne. Et j'ai atterri là... dans tes bras, finalement."

C'est pas trop mal résumé. C'est bizarre comme une vie de vingt-et-un ans peut être écourtée en quelques phrases seulement. Je relève la tête et croise son regard. C'est alors que je lui retourne la question :

"...et toi ?"
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeMer 2 Avr - 16:18

Elle est dealeuse ?! Je n'aime pas les dealeurs, pour des raisons de jalousie et d'esrpit pratique. Par principe, je me dois de haïr ce qui on le pouvoir sur ma vie, sauf Pyth, lui c'est spécial. C'est trop gros, ce mur n'a pas de faiblesse. J'ai beau griffé dessus avec mes ongles, il ne se brise pas... Je reviens à la réalité, je réfléchit sur ce qu'elle m'a dit, violée, mort de sa mère, trahison, drogue, sexe... Une vie bien triste... Pourquoi les gens n'ont ils pas leur chance ? Que doivent ils faire ? ... Se pendre ? ben vas y abruti ! Pourquoi ne cours tu pas prendre ces draps, là, pour faire un beau noeud, ça dois bien pouvoir suporter 40 kilos de masse gigotante ça non ? Pourquoi ne cours tu pas te trancher les bras sur ces barreaux ? Trop de douleur, trop long, pas assez de courage. Ces méthodes me répugne parce que qu'elle sont douloureuses, mais j'en arriverait là un jour, comme elle, comme le type que j'ai croisé l'autre fois. Ouais, et ça sera douloureux, mais on contrôlera ça. On écoutera les bruits dans nos têtes, et on voudra les faire taire. La mort est toujours quelque chose de violent...

- Et toi ?

Hum... La vie de monsieur Moxie Flanagan n'a rien de palpitant, au mieux cela distrairait une mémé regardant TF1. Est ce que je me vois dans " c'est mon choix" ? ... Je ne crois pas... Hum. Choisissons bien nos mots, qu'est ce qui m'a marqué dans cette vie ? Je suis là pour une bonne raison non ? j'ai tué, accidentellement mais j'ai tué. Ce qui est con c'est que c''est tombé en pleine campagne présidentielle. Voila. Mais avant ? Il y avait plein de choses avant ! Je ne me limite pas à ça, ça serais faux. J'ai vecu plein de trucs avant, oui... J'étais en seconde, j'avais redoublé... Euh... J'avais des amis, je me piquait... Les mes derniers mois de liberté physoque, je les ai passé enchainé quand même. De toute façon j'ai toujours été sous pression, la société, mes désirs, mon peu d'ambitions, tout ça.
Puis j'était amoureux aussi, pourquoi je ne pense jamais à toi ? J'ai préféré te mettre sur un piedestal pour mieux te faire tomber ? Ou plutot te faire manger le radiateur ? J'évites avec prudence de pensée à elle, avoir tuer... ca me semble tellement incompatible avec ma personalité ! Comme on ne se fais pas un danwich jambon-pomme, les Moxie ne tue pas les femmes en les battant, c'est totalement incompatible ! je ne l'ai pas violé !

- ... Ben écoutes, euh... On vas dire accident conjugal pour ménager ma sensibilité ?

J'achève sur ça, ou je continue ? Puis pourquoi je la sers toujours contre moi, comme si j'avais peur qu'elle se casse si je la lache. Envie de parler, juste pour qu'elle ne parte pas, juste faire durer un instant d'humanité, ce genre de truc, c'est tellement fragile !

- ... Je viens de Paris, j'y suis né et j'en suis jamais sortit... Enfin...jusque là quoi, mais merde ! Je me comprend... J'ai eu une enfance plus heureuse que toi je pense... J'ai juste déconner tout seul comme un grand... Mais j'ai pas plein de regrets, c'est tombé comme ça, voila... Je n'ai pas eu le choix, pas de disposition particulière à finir à l'état de passoire ( Un truc troué de partout. )à moitié crevé. Parce que oui, je me piquais, mais c'était anecdotique ça... 'fin j'estime l'avoir bien chercher, j'ai creusé au plus profond de la merde pour chercher le fond, je l'ai pas trouvé, et maintenant je me nois étouffé sous des litres d'escrèment humains...

Je la sert un peu plus fort, ce n'est pas un bon résumé, mais c'est mon ressentie du moment, oui, c'est ma faute, pas de regret, juste un constat. J'ai besoin d'être rassurer, psychologie inversé, un truc de manipulateur, j'aimerai tellement qu'ellle me contredises, que je dit n'importe quoi, que c'est pas ma faute... Mais, ça serais trop facile, je peux crier à l'injustice, mais seul le vent m'entendra. De quoi ai je besoin ? Juste une présence...

- ... Je peux continuer à te faire un calin ?

Petite voix de souris terrorisé par un futur à multiples inconnue. Je veux pas mourir ! Je veux pas souffrir ! Je veux être heureux ! je veux carresser un chien ! ... Pardon, ce désir là est pas indispensable à ma survie... Quoique...

[ J'ai fait bref et merdique, désolé, je suis pas en grande forme. :S ]
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeSam 5 Avr - 19:51

[ Alors repose-toi et reviens en forme ;] ]

Moxie semble tergiverser, une énième fois. Je le laisse faire. M'interposer ne servirait à rien. De plus, je n'en ai ni l'envie ni le courage.

... Ben écoute, euh... On va dire accident conjugal pour ménager ma sensibilité ?

Va pour un sourire, peut-être de trop. Cette touche d'humour dont il use pour atténuer ses maux m'impressionne. J'aimerais avoir ce même talent. Cependant, être drôle n'a jamais été mon fort. Je ris plus souvent des blagues des autres. Est-ce à blâmer ? Je le sens hésiter. C'est étrange comme on peut trouver le bonheur, même dans les situations les plus sombres. Il suffit de se souvenir, d'allumer la lumière. Tu viens d'allumer la lumière, Moxie. Que ce soit une bonne ou une mauvaises chose, je m'en fous pas mal. Ce qui m'importe, c'est cette faible clarté qui envahit la pièce et qui a la prétention de redonner espoir.

- ... Je viens de Paris, j'y suis né et j'en suis jamais sorti... Enfin...jusque là quoi, mais merde ! Je me comprends... J'ai eu une enfance plus heureuse que toi je pense... J'ai juste déconné tout seul comme un grand... Mais j'ai pas plein de regrets, c'est tombé comme ça, voila... Je n'ai pas eu le choix, pas de disposition particulière à finir à l'état de passoire ( Un truc troué de partout. )à moitié crevé. Parce que oui, je me piquais, mais c'était anecdotique ça... 'fin j'estime l'avoir bien chercher, j'ai creusé au plus profond de la merde pour chercher le fond, je l'ai pas trouvé, et maintenant je me noie étouffé sous des litres d'excréments humains...

Je soupire. Paris, Paris, ville lumière, ville mondiale, internationale ! Quel paradoxe avec sa conclusion. Toute son existence est une antithèse à laquelle je ne peux que me plier et accepter vainement. Cependant, capituler ne me ressemble pas. Peut-être se fait-il du mal pour rien. En réalité, il doit dire cela pour qu'il n'y ait plus aucune réponse possible, seulement un acquiescement stupide. Mais je ne me réduirais pas à une simple écoute. Il me faut m'exprimer et poser mon opinion. Sur un ton désinvolte, je réplique :

"Qui te dit que c'est de ta faute ?"

Certes, je ne connais rien à sa vie. Je me trompe sans doute sur toute la ligne mais je n'y peux rien. Je suis comme ça. J'ai besoin de me faire des certitudes sur ce qui m'entoure, y compris les gens qui peuplent mon environnement. Alors, Moxie, pardonne-moi d'avance si je te range dans une catégorie qui ne te correspond pas. Je l'affinerais si j'en apprends plus sur toi, que ce soit physiquement ou mentalement, surtout psychiquement. Le fait qu'il ne m'ait pas rejeté est une bonne chose. Je me voyais mal avoir à justifier mes gestes. De plus, je n'ai jamais été douée pour les excuses alors je me serais ridiculisée avec brio. Sa question, presque implorante, ma déstabilise :

- ... Je peux continuer à te faire un câlin ?

Dans ma tête, l'interrogation ne se pose même pas. La réponse y est claire, limpide, évidente. C'est un oui. Immense, massif. Ne l'a-t-il pas saisi ? Je ne pense pas car son étreinte s'est resserrée sur ma frêle silhouette. Aurait-il soudainement peur de me 'perdre' ? Cette idée me laisse perplexe. Néanmoins, je relève la tête et plonge mes yeux verts dans les siens. C'est alors que, accompagnée d'un sourire sincère, je lui réponds tout doucement :

"Bien sur que tu peux..."

Arf, ma réponse est banale, dénuée de tout intérêt. Je me sens idiote et sans doute le suis-je. Mais qu'importe, j'assume. Une question me brûle les lèvres et finalement, je lui demande :

"Tu en as pour combien de temps ici ? Une vie ?"

Ca paraît long une vie mais au final, ce n'est rien. Rien du tout. Juste quelques milliers de jours, quelques milliards de secondes. Une perte de temps considérable. Mais sur quoi ? Car après la vie, qu'y a-t-il ? On vit, on meurt, et après ? Quel en est le but ? Question métaphysique à laquelle personne n'aura jamais de réponse. Car, aux dernières nouvelles, personne n'est jamais revenu d'entre les morts. A croire que le voyage doit être sympathique étant donné que personne ne se hasarde à revenir. J'ajoute alors :

"Si c'est une vie, alors tu devras me supporter pendant tout ce temps. Je te plains..."

Mon sourire s'agrandit tandis qu'une leur de malice brille dans mon regard. Sincèrement, je compatis à sa douleur. Je ne suis pas une fille facile, à prendre au sens propre comme au sens figuré. Ce n'est pas maintenant que ça va changer. Quoique, la prison change tellement les âmes, les corps et les esprits...
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeMar 8 Avr - 16:48

Oui, je peux continuer à la serrer contre moi, elle ne s'en offusque pas. Super ! Je crispe légèrement mes doigts dans son dos et place ma tête face à sa clavicule gauche, puis pousse un grand soupir, juste pour sentir l'air chaud de ma respiration contre mon visage. Je tiens une nana dans mes bras, la vie est super. Puis pas n'importe quel nana, celle là elle est belle et elle sens bon. Puis elle a une jolie voix, mais elle fait terriblement deplacé dans ce contexte, comme une jolie feuille d'érable rouge qui tombe accidentellement dans une poubelle. Et moi je fais la peau de bannanes à moitié décomposé dans l'histoire. Je sais, l'estime que je porte à moi même fait peur.

- Une vie, mais je crois que c'est une question de mois... J'aurai pas eu le temps de me lasser de toi, rassures toi ...

Voila, je vais mourir prochainement, j'en ai l'intuition. C'est plus qu'une intuition même, une certitude, une conviction intime. C'est assuré, je vais clasmer d'ici peu, et peut être plus tôt que je ne le pense. Peut être demain. Mais ce dont je suis sur, c'est que d'ici un an, mon cadavre sera fouré de vers obèses. Ils seront tellement bien dans mon corps qu'ils commenceront à sombrer dans la décadence, mon bide sera une boite à patouze. Puis les maladies mentales se develloperont, les troubles du comportement alimentaires, des depressions. Maman ver engueulera sa fille parce qu'elle aura avalé un de mes yeux en entier sans avoir faim et qu'elle se sera fait vomir après avec une brosse à dents. Putain ! J'aimerai être encore vivant pour voir ça ! Voir mon corps comme une megapole potentiel à quelque chose de malsain peut être... Une certaine fascination pour ma propre mort peut être. Enfin on s'en branle.
Je repense à ce qu'elle a dit, est ce de ma faute ? ... Ca dépend ou on se place, mais personellement je pense que oui. Je pensais n'être qu'ne résultante du destin, mais finalement, je pense que c'est ma faute...

- Puis... Je préfèrerai même que ce sois ma faute ce qui m'arrive finalement, j'aurai l'impression d'avoir contrôler quelque chose, et que ce sois pas les autres qui ai passé leurs vies à m'entuber sans que j'ai eu mon mot à dire !

J'aime bien mon avis, j'ai l'impression qu'il est vrai et justifié, que mon argumentation est bonne, c'est génial. Comme quand t'a eu une bonne note au bahut sans avoir rien foutu pour ça. Le pied. Je pousse un gros soupir dans son cou après avoir parler, effluve de senteurs pour ma gueule... Et puis...

'tain mais elle sens super bon...

C'est sur que comme ça, le visage dans son cou, je ne la vois pas, mais je sens son odeur. Une odeur tellement plus rassurante que celle des hommes... Ou d'un homme... Quelque fois je repense à son odeur, au milieu de la nuit de préférence, et ça me terrifie, mes souvenirs sont flous, imprécis... Mais elle, elle est réel, je la tiens dans mes bras, je sens l'odeur de sa peau, ses cheveux sur moi, et ça chasse tout le reste. Presque. Elle fait petite, fragile, fluette, même si elle est plus grande que moi, un peu, et ça me rassure. Elle ne me fera pas de mal, elle s'est interressé à moi, elle a suporter mon cynisme....

Pourquoi je me plains ? Pourquoi je me plains à longueur de journée ? Je veux pas mourir ! Y a d'autres trucs à faire avant... Je sais pas... Serrer une fille dans ses bras ?

Je décolle ma tête de la protection de son cou, et la regarde droit dans les yeux. Ils sont verts, comme moi. Couleur forêt au printemps, comme dirai quelqu'un dont je me souviens plus du nom... Surement moi en fait... Je sais, j'ai trop la classe en compliment à faire au fille. je détaille son visage, ses yeux, son nez, ses sourcils, ses lèvres... Tout ça a une structure et une esthetique ma foi fort interresantes. Je peux toucher ? ... J'écarte des mèches de cheveux de son visage, c'est jolie comme ça. Je fais ça lentement, parce que faut être gentil avec les filles, et puis j'ai peur de la souiller avec mes doigts... J'avance ma tête, et j'héiste, une demi seconde environ, un instant, juste un petit instant. Quoi ?! Tu ne vomits pas Moxie ? Tu ne pleures pas ? Mais que se passe t'il ?! ... Le monde aurait il moins de prise sur toi ?

Je pose mes lèvres sur les siennes. Je ferme les yeux. Suspens.

Ca fait combien de temps que je n'ai pas fait ça avec mon consentement ? ... On pénètre ma bouche, on pénètre mon corps... Ma langue pénètre ses lèvres, mes doigts se crispent dans son dos... Des mains sur moi, en moi.... Frissons. Des larmes sur mon visage... Les souvenirs ont une musicalité que seuls les gens ayant pas mal vécu peuvent aprecier.... De la douleur partout en moi... Je vais souffrir, je vais avoir mal... Tu vas me faire mal... Ton odeur est bonne, mais elle est trompeuse ! Tu me mens ! TU MENS ! Mes ongles deviennent des griffes, prètes à me défendre, même si je n'ai pu rien faire. Ma respiration est difficile. L'angoisse pure jus... Je vais mourir... Je vais mourir...

NON !!

Ce n'est pas pareil, c'est différent !

Mes doigts se détendent. Je me calme. Zen Moxie zen. Au pire tu risque une baffe pour ce que tu viens de faire. Au mieux tu sentiras sa langue dans ta bouche et ça sera bien.

... A la reflexion il y a encore mieux...
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeVen 11 Avr - 14:22

- Une vie, mais je crois que c'est une question de mois... J'aurai pas eu le temps de me lasser de toi, rassures-toi ...

En quoi cela devrait-il me rassurer ? Oh si, il y a une nuance dans sa phrase. Il n'aura pas le temps de se lasser et pas de supporter. Insinue-t-il ainsi qu'il m'aime déjà bien ? Je réfléchis, peut être trop intensément, mais j'ai besoin d'une réponse. Perplexe, je préfère baisser les yeux, cherchant désespérément quelque chose d'autre à observer. On ne peut dire que j'ai l'embarras du choix. Il n'y a absolument rien à détailler, à part le jeune homme qui me tient dans ses bras réconfortants à l'heure qu'il est. Je me demande d'ailleurs bien pourquoi je ne l'ai pas repoussé. Est-ce par amitié ? Une amitié naissante ? Ou par compassion ? Par dévotion ? Ou est-ce une banalisation de ce geste qu'est l'étreinte. Free Hugs comme dit la publicité, j'applique.

- Puis... Je préfèrerai même que ce sois ma faute ce qui m'arrive finalement, j'aurai l'impression d'avoir contrôler quelque chose, et que ce soit pas les autres qui aient passé leurs vies à m'entuber sans que j'ai eu mon mot à dire !

Je respecte ça. Avoir un semblant de prise sur sa propre existence, ça rassure. Et puis, il n'y a que nous à blâmer, les autres ne sont pas concernés. Les autres ne sont que spectateurs dans cette pièce de théâtre qu'est la Vie. Cette dernière a quelque peu tourné au Pathos, à la Tragédie, au Mélodrame. Avis aux amateurs. Pour ma part, la Comédie me plait plus mais ce n'est pas à moi de décider. Je ne suis pas le directeur de la pièce, je ne suis qu'actrice. Actrice de ma vie, j'y tiens un rôle et après ? Les paroles ne sont pas miennes, les gestes de même, les sentiments encore moins. Mais alors ne suis-je qu'un pantin ? Qui régit donc les fils qui m'entravent ?

J'ai glissé mes mains lentement derrière son dos, histoire d'avoir l'impression de le tenir moi aussi dans mes bras. Mais il a beaucoup plus d'emprise sur moi que j'en ai sur lui. Je ne l'avais pas remarqué mais il est plus petit que moi, seulement de quelques centimètres. En quoi cela devrait-il me gêner ? Son souffle me chatouille l'épaule gauche au niveau de la clavicule. C'est chaud et me surprend. Je suis persuadée que de mon côté, j'ai encore la peau froide. Il ne respire pas fort mais chacune de ses inspirations s'éternise. Et je me demande pourquoi. Cependant, j'oublie vite cette interrogation et lui glisse ironiquement :


"Tu ne vérifies pas que ton gardien est parti ?"

Mais ma question s'évapore avec une facilité déconcertante. Simplement parce qu'il écarte des mèches de cheveux rebelles de mon visage à la peau si pâle. Le geste m'étonne et j'en reste muette de stupeur. Son regard me transperce et je ne peux détacher mes yeux de ses prunelles vertes. Pas exactement le même vert que moi, en plus beau, plus éclatant, plus enivrant. Il faut que je me ressaisisse. Mais il m'empêche, son regard me scrute et me met un instant mal à l'aise. Que cherche-t-il en moi ? Que voit-il ? Trouve-t-il quelque chose d'intéressant sur moi à se mettre sous la dent ? En douter serait stupide mais c'est pourtant ce que je fais. Il s'approche, prédateur en proie à un intense débat intérieur dont je suis le sujet. Je déglutis difficilement mais imprime son visage, ses traits dans mon esprits. Je le scanne et parvient même à me dire que je le trouve beau. La franchise ne consiste pas à dire tout ce que l'on pense mais à penser tout ce que l'on dit... Oui, c'est même sincère, il est beau. Pourquoi le nier ?

Et je m'envole. Bien loin de toutes ces réflexions. Bien loin de ma cellule. Bien loin de cette putain de prison. Au-delà des nuages. Par-delà l'horizon. Je plane. Et tout ça pour quoi ?

Un baiser. Non. Plutôt ses lèvres sur les miennes. Posées là. Irrésistible tentation. Tout s'accélère d'un coup, sans que je demande quoi que ce soit. Je me laisse prendre à son jeu. Peut-être n'en est-ce pas un mais qu'importe. Je m'en fous. Et royalement de surcroit. J'ose. Sa langue vient chercher la mienne et j'accepte l'invitation. Je lui laisse choisir la danse. Il me laisse entrevoir la tension qui règne en lui lorsqu'il m'agrippe et m'enserre. Lâche-toi Moxie. Teste sur moi ce que tu n'as pas pu faire depuis tellement longtemps. Du main dans la main jusqu'à la caresse. J'accepte tout. Mes mains glissent sur son dos, passent doucement sur son torse. L'une arrête sa course sur ce dernier, tandis que l'autre la poursuit pour passer autour de son cou, au niveau de sa nuque.

J'en ai oublié son tee-shirt mouillé, ce F dans son dos, le cynisme dont il fait preuve. J'ai effacé ma mémoire, brouillé mes pensées, vidé mon esprit. Je me consacre à lui. Je me dévoue serait plus juste. Il me détient. Qu'il fasse ce qu'il veule de moi. Il a mon consentement. Je veux mettre du baume sur ce mal qui l'entrave. Oui, je veux nettoyer ses plaies, panser ses blessures, recoudre ses entailles. J'aimerais remettre un sourire sur ses lèvres auxquelles je goûte. Et même si je n'ai pas l'habitude de m'occuper ainsi des gens, là je ressens le besoin de m'exprimer, de m'extérioriser et donc de l'aider. J'ai du mal à me reconnaître mais cette facette de ma personne me plait bien. Qu'elle reste encore un peu. Ou alors je la réserve seulement lorsque je suis avec Moxie. Si l'on se revoit après.

Il s'est détendu et moi avec. Ma main, qui était sur sa nuque, pénètre dans ses cheveux. Je crois m'être collée encore plus à lui. Et peut-être même que ma langue n'a pu s'empêcher de prendre les devants. Manifeste-toi Moxie...
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeMer 16 Avr - 8:31

Plouf.

Je me suis jetter à l'eau, c'est cool certes, mais je sais pas nager ! Peut être n'ai je eu pas le choix, peut être que la vie m'a poussé à ça, mais merde, j'ai jamais su maitriser la brasse ! Puis l'eau c'est très incontrolable comme truc, ça envahie tout, ça pénètre partout. Je n'aime pas ça. Je n'aime pas cet élément insidieux, qui se coule partout, dans mon cerveau, dans le bas de mon ventre de façon abjecte. Mais j'ai aucun moyen de maitriser ça, vu que je sais pas nager. Vas y alors, pénètre en moi si tu veux, je n'ai aucun moyen de te rejeter de toute façon. Puis la mer est déchainée aujourdhui, un flux et reflux violent. Je peux pas lutter.

Je me noie.

Tu est très jolie, mais je suis effrayé. Tes mains sont agréables, mais ce qu'elle sugèrent le sont moins pour moi. Pourquoi ? Parce que manque de chances, parce que tout ne s'est pas déroulé selon nos plans, parce que j'ai séché les cours de natation. J'en sais rien moi putain ! Bon, Mox' mon petit, calme toi. Calme toi. Mes mains descendent millimètres par millimètres. [ casse-dédi à Jéo ! ] le long de son dos, enfin elle descendent pas très vite quoi. Qu'est ce que j'en fous ? J'suis pas très adroit pour ces choses là... Plutôt passif le petit, voir très passif même. Ma main droite passe dans sa chevelure, c'est si agréable à toucher, pendant que mon bras ensère le bas de ses reins. Je la plaque contre moi à ce niveau là pedant que je démontre mes talents de french kiss. Tu es très très jolie. Je ne veux pas te faire de mal, je te le jure. J'ai juste envie de... Mais la mer monte, et avec elle tout un tas de choses... Je suis cyclique comme mec.

Pyth.

MERDE ! MERDE MERDE ET RE-MERDE ! Putain j'y avait pas pensé ! Oh mon dieu, oh mon dieu ! Mes ongles se crispent sur sa hanche, ma langue se fait plus pressente, un besoin d'être rassurer. Mais, je vais te tuer Etoile, ou pire encore... Etoile, je ne m'apartiens pas, ce n'est pasm oi qui décide ce que je fais de mon corps, il me l'a dit, il me l'a graver. Le F me brule, me tiraille. Sadisme. La cicatrisation est lente et douloureuse, quand je bouge, la plaie me rappelle qu'elle existe, tout le temps. J'ai besoin de l'oublier un peu, s'il te plaît offre moi ça, offre moi juste ça. Je te mets en danger, et j'en suis désolé, mais ça ne s'arrêtera pas... Je décolle ma bouche de la sienne, et j'ouvre les yeux, un peu. Désolé désolé désolé...

"Et quand le jour arrivera
Je deviendrai le ciel
Et je deviendrai la mer
la mer va venir m'embrasser
Pour que j'aille à la maison
Rien ne pourra plus m'arrêter maintenant."


Oui, tu viendras et tu m'enlèvera à moi même, forcément, bien sur, evidemment. A moins que cette chanson symbolise la mort, mais ce sont desp ulsions de vie qui m'habite. Non, tu ne me feras pas de mal, d'autres s'en chargeront pour toi. Et on s'en fout. Ma tête viens de loger dans ton cou, près de ton oreille, pour chuchoter des choses, mais je ne dirai rien, parce qu'il n'y a rien a dire d'interressant. Putain où étais tu ? Mes mains explorent tes hanchent, c'est jolie ça aussi. Mais tout est beau en toi.

[ C'est court, mais je me rattraperait ! >.< ]
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeMer 23 Avr - 11:53

[Sorry pour l'attente, en plus c'est pas fameux.]

Abandonne-toi Moxie, et laisse derrière toi toutes ces pensées qui t'obsèdent, tous ces mots qui te brisent, toutes ces images qui t'effraient. J'aimerais être là pour te consoler, te réconforter pour que tu en ressortes plus fort. Tu hésites beaucoup trop à mon goût mais qu'importe, je veux te comprendre alors je te laisse faire, sans te brusquer. Tes mains restent douces bien que timides et j'aime cette sorte d'envie restreinte par une peur qui m'est encore inconnue. En effet, je dis 'encore' car je compte bien en savoir plus sur toi et ce qui t'entoure. Et même si cela ne te plait pas, je tâcherais de m'effacer tout en continuant à m'informer. J'ai toute une vie pour le faire. J'ai encore de la marge... à part si, non, laissons les éventualités de mauvaise augure de côté. Je crois bien que tu me plais. Mais ce n'est pas pareil que Bella, c'est un plaisir tout autre que je découvre là.

Tout d'un coup, tes ongles forcent ma peau et m'écorchent sans vraiment le vouloir. Je ne sais pas ce qu'il se passe mais en tout cas, tu t'accroches à moi fébrilement et je ne peux que répondre à cette étreinte désespérée. Qui finalement se finit rapidement sur un coup de tête de ta part. La respiration saccadée, je te regarde dans le blanc des yeux cherchant à discerner le pourquoi de ce retournement de situation. Mieux vaut que je reste maître de mes actes, c'est pourquoi je me contente de froncer les sourcils en signe d'incompréhension. Puis je baisse les yeux, comme déçue.

Je me détache de toi à contre-cœur et me recule. Pour bien marquer le coup, je te tourne le dos et contemple un instant les lits face à moi. Je ne trouve qu'une seule chose à dire, mais cela risque d'être dangereux. Si ça se trouve, tu vas même décider de partir mais je dois tenter une seconde approche. Un, deux, trois, je me lance :


"Montre-moi... le F..."

Je crois que je n'aurais pas du, j'en suis même persuadée à présent. Bordel Etoile, tu as tout fait foiré ! Je déglutis silencieusement et me ressaisis. Tu ne voudras jamais et j'aurais aisément pu le déduire toute seule avant de te le demander de cette manière si puérile. M'en vouloir ne résoudra rien et vu que je me suis moi aussi jetée à l'eau, autant nager maintenant. Alors je me tourne vers toi, te fixe et reprends :

"... S'il te plait."

Comment aggraver son cas en une leçon avec Etoile ! Leçons gratuites sans obligation d'achat. Tout cela est bien paradoxal et surtout complètement hors sujet mais je préfère changer de sujet, moi auteur, pour vous laisser le temps, lecteur, de vous remettre de vos émotions face à cet acte mûrement irréfléchi. Est-il possible que tu acceptes ? J'en doute fort mais qui ne tente rien n'a rien. En faite, j'aimerais disparaître, me faire plus petite qu'une souris ou encore m'enfoncer bien profondément dans le sol pour ne plus avoir tes yeux posés sur moi.

Cependant, tes mains me manquent mais je n'ose pas m'avancer de nouveau jusqu'à toi. C'est stupide, j'en ai conscience. La raison en est que je veux avant tout avoir ta réponse plutôt que d'oser autre chose qui pourrait te troubler un peu plus. Je détache mon regard du tien et arpente la pièce rapidement pour finalement revenir à toi, faute de matière à détailler.

***
Dans l'insouciance de nos actions, dans le péché de nos émois, dans la faiblesse de nos regards, dans notre vie un poison. Un poison déchirant nos abris, un poison consumant notre existence, celui qui nous ramène a notre insouciance, déchirant sans foi ni loi notre vie. Jamais cela n'aurait dû se faire. Jamais je n'aurais dû agir. Jamais je ne referais cette erreur car maintenant, c'est la fin de mon bonheur. Jamais plus je ne pourrais me regarder en face, regarder la personne bien que j'étais, pour voir la personne que je suis devenue, une âme en plus rejoint les déchus...

***
Je soupire et reviens à la réalité. La dure réalité. Mon monde est tellement meilleur que celui dans lequel je suis obligée d'évoluer. Cependant, il y a moyen de le rendre plus vivable. Encore faut-il trouver comment. Et ce n'est pas avec ce genre de demande que le monde va changer. Je jette un coup d'œil à la porte de ma cellule puis à Moxie. Il n'y a pas grand chose à parcourir pour s'enfuir. Hum, non, je ne compte pas déguerpir mais toi, tu pourrais le faire. Je ne sais d'ailleurs pas encore si j'entreprendrais de te rattraper s'il te prenait l'envie de prendre la poudre d'escampette.

Autant aller au cœur du problème. Et selon moi, c'est ce F qui lui fait de l'ombre. Après, je peux me tromper mais je garde néanmoins mes positions. Touché, certes, mais coulé aussi ?
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeLun 28 Avr - 9:55

Elle ne comprend pas, et moi non plus sois dit en passant, je n'ai jamais compris les mécanismes du désir et de la peur. Qu'est ce qui fait que l'on repousse, que l'on aime, que l'on rejette, que l'on envie, que l'on déteste, au delà des instincts basiques de survie, hein ? J'en sais foutre rien, il y a trop de choses qui me dépassent, comme la raison pour laquelle elle s'éloigne de moi, pour laquelle elle se retourne, et pour laquelle elle me demande ça, presque un ordre. Presque.

- Montre moi... Le F... S'il te plaît.

Voila, c'est ça qu'elle a dit. Pourquoi veux tu le voir jeune fille ? Je ne comprend pas. Comment peut on vouloir voir une telle chose ? Il y a M6 et zone interdite pour ça tu sais, et si tu captes pas ça chez toi, y a toujours les émissions de Delarue. Ah mais j'suis con, on a pas la télé ici ! Je la fixe, immobile, tendu, saisi. Pourquoi ? La télé te manques tant que ça ? C'est juste un peu de curiosité malsaine, ou c'est ... Plus ? Autre chose ? Mais quoi ? Je ne comprend pas, mais si tu as une raison pour me demander ça, c'est quelle doit être bonne. Je pousse un grognement et quitte ma position statique. Le T-shirt tombe. So sex Moxie. Je dévoile ainsi ma totale absence de musculature, et surtout mon excessive maigreur. Mais c'est tout, car je suis de face. Mais quand même, tu peux voir mes côtes se dessiner sous ma peau, les os qui pointent à mes épaules, mon sternum, le creux de mon estomac, ma peau d'un blanc malsain, et mes hanches excessivement marquées. Chouette hein ?
Docile à l'injonction, je me retourne. Mon dos, je ne sais pas à quoi il ressemble, peut être voit on ma mes vertèbres pointer sous ma peau, et quelques côtes. Mais surtout il y a le F qui zèbre mes omoplates, le milieu de mon dos. C'est cool. Ça aurai pu être mes initiales, comme Flanagan, mais en fait c'est «  de la Flaam ». C'est d'un con comme nom, ça dépare sur moi, je n'aime pas, un intrus incrusté sur mon propre corps. Ça pue la merde ce truc.

- Voilà...

Un constat posé avec une voix timide, je suis gêné, crispé, les choses échappent à mon contrôle. J'avais fait cette dure expérience à l'âge de deux ans, comme tout le monde, mais voilà, c'est dur. Je me retourne face à elle, un sourire timide sur le visage, comme si j'avais montré un stupide tatouage à une fille du bahut. Pas méchant le Moxie, juste con. Mais tu as eu ce que tu voulais non ? Je t'ai montré quelque chose qui est juste à moi. Peux tu en dire autant ?

- Maintenant c'est à toi de me montrer quelque chose.

C'est le jeu. C'est un jeu où l'on perd toujours, peu importe les règles, même moi je ne les connais pas. Mais voilà, j'ai placer mes pions, c'est à ton tour. Montres moi quelque chose qui n'appartient qu'à toi. Ou pas, je m'en branle sévère. Mais ne me laisse pas tout seul à me sentir con comme une brique à demi-nu dans le froid de la cellule. Je remonte un peu mon jeans trop grand, qui dévoilait un peu plus que je ne l'aurai voulu. Je maigris tellement vite... Pas anorexique non, juste très con. Juste que j'aime bien me sentir vide et faible. Trop. Je porte en moi quelque chose de trop lourd pour avoir envie d'en rajouter avec de la nourriture fadasse. C'est compréhensible non ? Un poids qui me tire vers le bas, le poids de ma propre honte et de mon dégout. Dégout de moi, dégout du reste. Trop, trop lourd. Je pèse cent tonnes mais en même temps je ne pèse rien. Le vide en moi à quelque chose d'angoissant, mais je ne ressens pas le besoin de le combler. Jamais, ma vie en dépendrait elle. Cèder à mon corps serait le dernier affront envers ma personne. Je contrôle ça. Et c'est tout ce que je possède. Juste ça.
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeMar 13 Mai - 14:42

[Bordel, j'me fais honte. Pour m'excuser, j'ai essayé d'écrire beaucoup ^__^]

Mon regard est fixé sur lui qui ne comprend pas pourquoi je lui fais une telle demande. Cela peut paraître étrange mais c'est le seul moyen pour vraiment saisir la situation et peut-être la tourner en mon avantage. Car j'ai besoin de sentir que c'est moi qui contrôle, là j'en ai besoin. Un grognement de sa part me fait sourire alors que je sais d'avance que j'ai gagné : il va me montrer. Sa protection tombe et le Tee-shirt par terre, je peux le voir torse nu. Les lèvres étirées par un vague sourire, je laisse mon regard intéressé s'aventurer sur son corps. Je n'ai même plus à le déshabiller des yeux, il l'a fait pour moi.

Bon, rien d'impressionnant. Un mec quoi, un mec interné dans la pire prison qui soit, un mec qui laisse la mort le gagner. Pourtant, je ne montre aucun signe de dégoût parce que son corps ne me révulse pas. J'ai vu pire, ou en tout cas, dans le même état. Certes, on discerne ses os. Il a aussi la peau d'une pâleur morbide. Niveau carrure, c'est un poids plume. Je l'admets, il repousserait plus d'une fille. Mais j'ai vu tant d'horreurs dans ma courte vie qu'il ne me dérange pas outre mesure. Il m'intrigue toujours autant. Et puis, il est de face alors que je veux voir le verso. Je n'ai pas besoin de le répéter, je sais pertinemment qu'il va se retourner. Parce qu'après tout, il n'a rien à perdre. Je me mets peut-être en danger mais je m'en contre-fiche. Ça doit être ça qui m'attire, le goût du risque et de l'imprudence.

Enfin, il semble obéir calmement. Mon sourire se fond entre mes lèvres entrouvertes et j'observe. Ses omoplates ressortent, sa peau est toujours aussi blanche mais qu'importe. Il y a ce F, sur tout le dos. La chair est encore rouge de part et autre de l'entaille. Ce n'est pas beau, c'est même laid. Horrible est un mot plus juste mais encore, il ne permet pas d'englober toute la dimension de cette marque qui lui défigure le dos. Je déglutis faiblement et accueille le "Voilà..." avec une moue dubitative. Oui, voilà. Je te la ferais oublier, Moxie, cette marque. Je ne sais ni quand ni comment mais je le ferais. Elle ne te bouffera pas, ne t'envahira pas, ne te gênera pas. Parce que j'aurais trouvé le moyen pour que tu l'oublies. Ça risque d'être dur, très dur même mais rien n'est impossible alors j'espère que j'y arriverais.

Je ne me suis même pas rendue compte qu'entre temps, il s'est retourné et me sourit mollement. Et ce sourire, bien que faible, me fait mal. Mes lèvres tremblent quelques secondes jusqu'à ce que je mordille ma lèvre inférieure pour calmer ces signes extérieurs d'anxiété. Assez fort pour que ça s'arrête. Cependant, mon regard est bien ancré dans le sien et ne le quitte même pas lorsqu'il me renvoie la balle :


- Maintenant c'est à toi de me montrer quelque chose.

Je reste étonnée, le temps de bien saisir le sens de sa requête. Il veut que je lui montre quelque chose mais quoi ? Quelque chose qui n’appartient qu’à moi, du même genre que ce F qui lui barre le dos ? Ou une connerie. Je n’ai pas d’idée sur le coup et tandis que je cherche, mon regard étudie chaque parcelle de son torse. Il n’y a rien de mauvais dans ce que je fais, il m’intéresse, il me plait c’est tout. Et s’il essaie de me dégoûter, je crois bien que c’est raté. Finalement, je sais quoi lui montrer. Comment ne pas y avoir pensé plus tôt ? Bella est la seule dans ces lieux à savoir l’histoire de cette marque. Car j’ai moi aussi la mienne, moins grosse mais sans doute tout autant douloureuse. Je me contente de hocher la tête pour lui faire comprendre que j’accepte le marché. C’est équitable après tout. Il me montre quelque chose, j’en fais autant. Simple mais idéal.

Mes doigts s’affairent sur les boutons de ma chemise qui finit au sol tout comme son Tee-shirt. J’ai un soutien-gorge classique, noir, tout ce qu’il y a de banal. J’ai la peau blanche, mais pas comme lui, la mienne est froide aussi. On distingue mes côtes de chaque côté, je ne suis pas bien imposante non plus. Je me rapproche de lui et me retourne. Sur mon omoplate droit, une marque. On dirait un tatouage, ça a la forme d’un serpent mais en réalité, c’est une marque au fer. Elle doit être moins moche à regarder mais je n’en sais trop rien à dire vrai. Je soupire et déclare :


"Voilà…"

Je demeure encore quelques secondes immobile et je me décide à bouger. Un tour sur moi-même et je suis de nouveau face à lui. Un maigre sourire et mes yeux se fixent aux siens, avec une certaine avidité. C’est drôle. Enfin, je veux dire, c’est étrange. Je suis persuadée que si quelqu’un rentrait dans la cellule de façon inopinée, il ne comprendrait pas. Ou verrait tout simplement le côté « matériel » de la chose. Je rapproche ma tête. Puis, très lentement et le plus doucement possible, mes lèvres se posent sur la peau de son cou. Un, deux, puis trois baisers fugitifs pour finalement lui glisser à l’oreille :

"Tu as autre chose à me montrer ?"

Oui, pendant qu’on y est. Histoire de combler le futur blanc, de s’occuper, de se divertir afin de briser la monotonie dont notre vie est victime. Ca fait du bien n’empêche. Car bizarrement, je ne me sens pas gênée. Alors que je devrais l’être étant donné que je suis, face à un homme, en soutien-gorge. Pourtant, c’est le cadet de mes soucis. Ne vous ai-je pas déjà dit que je suis étrange comme fille ? Si non, alors maintenant, vous êtes au courant. Dans tous les cas, je n’ai pas réellement conscience du moment présent, ni même des conséquences de mes actes et des siens. Il m’a montré le F, mais est-ce que celui qui lui a fait est d’accord ? Oh non, cela m’étonnerait beaucoup alors je suis dans la merde, la même que lui, peut-être pire. Je sais me défendre, je saurais le défendre. D’abord le protéger lui, pour moi on verra après. Mes lèvres s’étirent en une moue amusée alors que je rajoute :

"Quelque chose d’insolite…"

Autant marquer le coup de notre rencontre. Bonne ou mauvaise, à lui de juger. De mon côté, je la juge bonne mais mon opinion n’est pas vraiment utile ici. Seul le sien apparaît comme vital. Quoique, finalement, s’il n’est toujours pas parti, c’est qu’au fond il doit bien m’aimer ou alors il se sent tout simplement obligé de ne pas me laisser seule, une sorte de galanterie. Je préfère croire en ma première proposition bien que la seconde demeure plus plausible. Mes lèvres glissent sur l’os du bas de sa joue et viennent frôler les siennes. Dans un souffle, je murmure :

"Si tu as en réserve bien sûr…"

Je le fais languir, à croire que j’aime ça. C’est un peu flou tout ce que je fais. Sans doute enivrée par son odeur corporelle et le simple fait d’être près de lui, sur lui même. Je l’apprécie. J’aimerais qu’il en soit autant de son côté mais les sentiments sont éphémères et ne se contrôlent pas. Alors j’accepterais qu’il me repousse comme j’apprécierais qu’il joue le jeu et qu’il y prenne goût. Oui, surtout qu’il y prenne goût pour oublier, juste le temps passé en ma compagnie, seulement ce temps-là, si précieux soit-il.
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeLun 19 Mai - 17:35

[ Rp fait avec de la fièvre, mais sans inspiration, yeah ! .. Bon ok j'arrête de me descendre et je rajouterais juste ces mots pour une éventuelle réponse : Ellypse, c'est mon amie pour la vie ! ]

Finalement, elle a l'air aussi surprise devant ma requête que je l'ai été devant la sienne, mais, elle s'exécute quand même. Je la vois, elle, pas bien grosse, mais parfaite, enfin selon moi. Puis je vois la petite marque sur son épaule, un truc qui a grillé on dirait. Pourquoi c'est là ? Je ne sais pas pourquoi des petits connards finis lui ont brûlé la peau... Elle n'a pas pu se faire ça elle même, sinon elle ne m'aurait pas montré ça avec un air désolé, non ? Elle me demande une autre marque, je réfléchis, quoi d'autre ?

J'en ai une autre ouais, mais elle est dans la tête celle là tu vois... Difficile à montrer d'ailleurs, mais bon...

Ça me griffe l'intérieur du crânes avec ses ongles infectes, ça me manipule, ça me contrôle, et ça me fais mal. Mais passons outre tout cela, sa demande aurait pu m'ouvrir des moyens pour lui montrer ma bite, mais il n'en est rien, je suis mère Pudeur. Ou plutôt je suis Terrorisé, le huitième nain de blanche neige (Le plus petit aussi. ), j'ai toujours peur de faire mal quand je touche quelqu'un. Enfin, toucher, c'est la version soft hein. Enfin... le problème principal de l'instant étant : Je ne sais tout bêtement pas quoi dire ou faire, elle est là, elle est belle, elle est près de moi, et je la regarde avec des yeux de merlan fris. Le joueur pédale d'ailleurs dans la panurge depuis deux heures tiens, montre en main, mais ce n'est pas le plus important à la limite. Ça devrait être instinctif, évident, et pourtant ça ne l'est pas. Ça ne devrait pas être mûrement réfléchie, chacun de mes actes ne devrait pas me couter tant. Croyez vous que je fais ça avec aisance ? Croyez vous que ma main est venue se poser spontanément sur son épaule ? Croyez vous que je l'ai tiré, levé vers moi avec brutalité, comme poussé par un instinct de la baise exacerbé par l'odeur de sa peau en contact avec l'air ? Non, j'ai fais ça doucement, lentement même, je veux profiter de chaque instant, je ne veux pas la blesser, ou lui faire peur. C'est assez cul-cul, je sais, mais comprenez bien que je redécouvre tout cela, mais l'ai je seulement appris ? On ne découvre pas le sexe quand on est toxico, on le subit, on ne se souvient que de peu de choses, des « accidents » qui n'aurait jamais dû arriver. Pourquoi je me suis taper la grosse de quarante six ans moi la veille ? Voilà le genre de questions étranges auxquelles on doit trouver des réponses au matin, quand les effets sont partit et que seul une bande de cadavres morts dans leur vomit on survécu à la joyeuse petite fête que la poudre avait organisé pour eux. Tout était là, de la musique qui ne les stimulait plus, des trucs pour les mettre dans l'humeur qu'ils souhaitaient, du sexe pour qu'ils se sentent adultes, manquait plus que le bonheur, mais celui là, on ne l'a jamais trouvé... On a cherché pourtant, et partout où l'on pensait pouvoir le capturer, il n'était pas au rendez-vous. Quel enculé !
Je me raproche doucement, je l'enlace, et je l'embrasse. J'efleure ses lèvres avec ma langue, doucement. Pour gouter. Je m'inonde de son odeur, l'odeur de femme qu'elle dégage, aussi trouble sois son passé, on ne peut lui enlever ça, cette grâce qu'elle porte en elle. En fait, je ne tiens pas spécialement à connaître les horreurs qu'elle a vécu avant, si elle veut raconter, il faut que ça vienne d'elle, je ne continuerais pas le jeu, il est cruel, trop pour moi, et je n'en sais rien pour elle, je la connais si peu...
Puis je n'innove pas dans ma méthode d'aproche, dans ma manière d'agir, mais comment inventer dans une matière que l'on explore depuis tant de temps ? Je la pousse doucement vers son lit, et je l'assois, puis l'allonge, tout en découvrant sa peau avec mes doigts réchauffés par sa présence. Elle, elle n'a pas devellopé une forme de vie parasitaire, prenant mon energie et mon corps pour un macdo de sexe géant où l'on peut se servir à volonté et se gaver de ce qu'il me reste. Si peu... Ouais, je suis d'humeur pensante aujourd'hui, et je vous encules tous. Ton corps m'apelle jeune dame, n'oses pas me dire que tu est moche ou un truc comme ça, je t'arracherai les yeux sur place pour t'apprendre à voir. Ce n'est pas seulement ton corps qui est beau, c'est toi, c'est tes attitudes, ton odeur, la texture de ta peau, ton esprit, ton âme, tes sentiments à mon égard.

Je veux tout ça.

Puis ma main explore plus bas, toujours plus bas. J'y vais lentement, je ne veux pas qu'elle ai peur. Comment te sens tu dis moi ? Terrorisée, excitée, dégoutée ?

- Ca va ?

Je demande ça d'un air inquiet, et je cherche son regard avec mes yeux, rassures moi, je n'ai pas trop exageré hein ?
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeJeu 29 Mai - 18:43

[ Rp fait dans un certain état second, avec peu d'inspiration et une trop grande dose d'émotivité x) Bon ok, j'arrête de me rabaisser et hum, je rajouterais ces quelques mots : Que le monde est mal fait ! Oh et aussi, je suis partie du principe que j’étais allongée et toi toujours assis mais à côté de moi >__< ]

« J'en ai une autre ouais, mais elle est dans la tête celle là tu vois... Difficile à montrer d'ailleurs, mais bon... »

Un sourire amusé et je suis de nouveau conquise par cet humour noir dont toi seul a le secret. Ne t’inquiète pas, je crois aussi avoir cette chose dans la tête. Vois comme je lutte, vois comme je perds en sang et en eau. Et tout ça pour quoi ? Le soleil peut bien inonder le ciel, mes jours en enfer ne font qu’obscurcir mon être. Mais au moins, sais-tu dans quel état tu te trouves ? Et si je posais mes pieds sur tes terres, juste pour voir comment tu réagis face à ce débarquement de ma personne. Je m’impose et attends. Finalement, il te faut certes du temps et beaucoup de courage, mais tu viens à moi, peut-être par envie ou par curiosité. Alors je t’accueille comme je peux, répondant à ce léger baiser que tu m’offres. Profitant aussi de ta langue qui humidifie mes lèvres. Ce qui est beau dans tout ça, c’est que tu le fais avec tact et réserve. Cela paraît presque illogique. Un mec, un vrai, vous savez le genre con qui passe son temps à mater dès qu’on lui en donne la possibilité. Et bien, un mec m’aurait sans doute brutalisée et prise avec une rage dévastatrice pour enfin me plaquer au sol, baisser son jean, et bref, je vous passe les détails. Mais toi, non. Et tu ne peux pas savoir à quel point cette retenue me plait. Ca fait combien de temps que tu n’as pas partagé un peu de chaleur humaine ? Combien de temps que ton cœur n’a pas battu pour un sentiment heureux ? Combien de temps, enfin, que tu ne t’es pas dit que la vie valait la peine d’être vécue ?

Il y aussi tes bras qui m’encerclent et même si tu n’es pas baraqué, je me sens protégée et en confiance. C’est important de sentir que l’on peut compter sur quelqu’un. Alors sache que tu peux compter sur moi. Sans problème. Pour le moment, je ne fais plus rien, je n’agis plus. A toi de prendre quelque peu le contrôle. Pour une fois, dirige ta vie et profites-en. Fais ce qu’il te plait. Et si cela te plait d’être avec moi, alors reste et je saurais satisfaire tes envies. C’est pourquoi, lorsque je me sens poussée vers le lit, je ne peux que sourire face à cette initiative. Cette dernière peut paraître désuète, dérisoire et même carrément puérile mais en réalité, ce n’est rien d’autre qu’une preuve de courage sans pareil, qui mériterait d’être récompensée si l’on vivait dans un monde juste. Malheureusement pour nous, on vit sur la mauvaise planète et avant que le système judiciaire change, on sera déjà mort. En tout cas, je me retrouve allongée sur le mince matelas où j’ai tant de mal à trouver le sommeil chaque soir. Je ferme lentement les paupières, histoire de mieux suivre le parcours que tes doigts suivent sur ma peau. Tu ne me feras pas de mal, je le sais, et c’est pour ça que je te laisse le champ libre. Peut-être me jugera-t-on naïve mais qu’importe. Généralement, ça se sent quand une personne est hostile envers quelqu’un. Et là, avec toi, nulle trace de haine ne vient court-circuiter mes récepteurs. Ma tête appuyée sur ce qui devrait être un coussin, je réfléchis, à beaucoup de choses en même temps. C’est assez chaotique et flou, et ça ne m’aide en rien. D’ailleurs, je n’ai nul besoin d’aide, je sais déjà quoi faire. Mais tu m’interromps.


« Ca va ? »

Je rouvre rapidement les yeux et plante mon regard vert dans le tien. C’est quoi cette question au juste ? Tu as l’air réellement soucieux et je remballe vite mes remarques acerbes. Je prends le temps de me redresser sans te quitter des yeux pour finalement arriver à ta hauteur. Il faut que je te réponde, et dans quelques secondes, sinon tu vas croire que ça ne va pas, ce qui est faux. Mais avant de dire quoique ce soit, je m’empare doucement de tes lèvres. Ma langue passe sur les tiennes, puis de mes dents, je te mords légèrement la lèvre inférieure. Aux gestes, j’allie la parole :

« Je vais bien. »

Je l’embrasse à nouveau mais cette fois, je me blottis contre lui, tout en douceur. Mes mains se posent délicatement sur chacune de ses joues et, dans une lenteur à faire pâlir les ralentis de film, je l’entraîne avec moi sur le matelas. Nous voilà allongés. Je reste à côté de toi alors que de mes doigts, je te caresse la joue, effleure tes lèvres. Surtout ne pas se montrer brusque. Adopter une démarche souple. Se plier aux exigences muettes de l’autre. Et donc être à son écoute même si la communication est coupée. J’y arriverais. Je me le suis promis et je tiendrais cette promesse qui ne tient qu’à moi.

*As-tu déjà aimé, pour la beauté du geste ? As-tu déjà croqué, la pomme à pleine dents ? Pour la saveur du fruit, sa douceur et son zeste ? T'es-tu perdu souvent ? Oui j'ai déjà aimé, pour la beauté du geste. Mais la pomme était dure, je m'y suis cassé les dents. Ces passions immatures, ces amours indigestes m'ont écœurés souvent. Les amours qui durent, font les amants exsangues. Et leurs baisers trop mûrs, vous pourrissent la langue. Les amours passagères, ont de futiles fièvres. Et leurs baisers trop verts, nous écorchent les lèvres. Car à vouloir s'aimer pour la beauté du geste, le ver dans la pomme, nous glisse entre les dents. Il nous ronge le cœur, le cerveau et le reste ; nous vide lentement... Mais lorsqu’on ose aimer, pour la beauté du geste, ce ver dans la pomme, qui glisse entre les dents, nous embaume le cœur, le cerveau et nous laisse son parfum au dedans... Les amours passagères, font les futiles efforts. Leurs caresses éphémères, nous fatiguent le corps. Les amours qui durent, font les amants moins beaux. Leurs caresses à l'usure, ont raison de nos peaux...*

De ta joue, ma main glisse dans ton cou pour finalement se poser sur ton torse où elle descend, remonte sans trop savoir où aller. Mais mon esprit, lui le sait. Je crois qu’il a déjà tout prévu et ne m’en a encore rien dit, le cachottier ! Lentement, je me déplace et en évitant de te faire mal, je me positionne sur toi. J’essaie de me faire légère. Ma main revient assaillir ta joue alors que les yeux dans les tiens, je réplique :

« Et toi, ça va ? »

C’est pas grand chose mais je le laisse savourer. Je préfère faire ça par étape, petit à petit. Sans précipitations. Je veux qu’il comprenne que c’est lui qui est à l’honneur en ce moment. Je veux qu’il sache que je l’apprécie et que je m’inquiète pour lui. Je veux qu’il se dise qu’il se trouve bien en ma compagnie. Oui, je veux beaucoup de choses mais je préfère espérer plutôt que de me confronter à la dure réalité des faits. Alors que j’attends ta réponse, je t’embrasse à la commissure des lèvres et sourit légèrement.
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeDim 15 Juin - 14:04

[HRP : De l'inspi, mais pas mal de gêne, désolé de l'attente. >< ]

Attends, je te parle de reconquète là. Déconnons pas, c'est du sérieux, j'essaye de reprendre quelque chose que j'ai perdu.

- Voui.

Voyez vous, toute la difficulté réside dans le fait que je me vois comme un gros paquet de merde, donc toucher une nana... Brrrr, mais je vais la salir ! Ou pas. Ou dans le fond c'est totalement faux, ce préjugé que j'ai sur moi. Oui je suis petit, oui je suis maigre, oui je suis pas musclé. Mais dans le fond, peut être que ça ne déplait pas à certaine. J'ai déjà lu le désir dans les yeux des gens à mon égard, je pensais que ce types de regards détruisait, et ben en fait peut être pas.
Donc tu vois jusque là j'ai été tout mignon et tout romantique, c'est donc très romantiquement que je m'attaque à l'attache de son soutien gorge et c'est très mignonnement que ma bouche part de son cou pour descendre plus bas. Toujours plus bas, toujours plus loin. Mes doigts s'attaquent à l'attache de son jeans. Je suis obligé de branché mon cerveau sur autre chose pour pas me faire écraser par le poids des... Souvenirs ? J'agis presque en automatisme, c'est animal, je ne ressens pas grand chose sur le plan sentimental, mais physiquement, youhouhou ! C'est ma volonté que je saigne à blanc pour continuer à marcher, mais ça en vaut le coup, je le crois dans cette seconde là. Elle est magnifique, sa peau est blanche et propre, enfin voilà quoi... Il y a une expression pour ça en arabe, qui veut dire que la chair est bonne, un truc comme ça. En gros, ça veut dire qu'elle est belle et désirable. Je veux bien être amoureux quelques minutes si tu veux, pour te faire plaisir, faire semblant de ne pas avoir peur. Dormir en te tenant dans mes bras, même si ça t'as pas plus, question d'éthique tu vois. Donc, mes doigt se glissent sous tes sous-vêtements, ça devient interressant, ma respiration s'accèlère, je vois bien en fond sonore une chanson d'Eths là, parce ma présence devient plus pressante, ma bouche explore des partie de ton corps avec de plus en plus de violence. « Détruit moi », ça te dis ? La destruction, je trouve ça hyper bandant personnellement.

« J'encule mon père, j'encule ma mère, et j'encule, ma grand mèèèèère ! J'encule les étoiles, j'encule les cieux, j'encule les archanges les démons, et aussi, j'encuuuuule Diiiiiieu ! »

Minute intelligence, merci merci, n'aplaudissez pas voyons. Ma conscience et la partie cocernant la bite de mon cerveaux ont toujours été très bon public, merci de votre soutiens et de votre confiance, ça fait plaisir. Puissiez vous continuer à être toujours présent pour moi, vous et vos tares, vos maladresse. Toussa toussa.

« On s'ennuie un peu partout, la France a besoin d'un grand fou ! »

Merci Gogol premier, y en a qu'on de la référence ici bordel de chiottes ! Des pogos ! Des pogos ! Plein de pogos ! Mes doigts sentent des poils pubiens a la texture habituellle, mais c'est toujours ausis bandant. Allons voir encore plus bas...

Ca y est c'est partit.
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeLun 30 Juin - 12:43

[HRP] Enfin ma réponse, excuse-moi de l'attente -____-" [/HRP]

Ton souffle s'est accéléré, je l'entends et le sens le long de ma peau à chacun de tes baisers. Je pourrais avoir froid mais ce n'est pas le cas, je suis bien, très bien même et je me dis que ça doit sûrement être ta présence qui rend l'atmosphère si détendue. Cependant, je perçois toujours chez toi cette peur infime de l'autre qui te bloque et t'empêche d'en faire plus. Pourtant, tu as pris quelque peu les devants. D'abord mon soutien-gorge, ensuite mon jean et pour finir, tes doigts glissant le long de ma peau, au petit bonheur la chance. C'est agréable mais tellement symbolique.

S'en suit des caresses, des baisers, des jeux de langue et autres frivolités. Je réveille tes sens, un à un. D'abord la vue, ensuite le toucher, puis le goût. L'odorat vient se mêler habilement au tout alors que l'ouïe, bien qu'infime, se fait indiscrète et scabreuse. Mes doigts le long de ton sexe dans de multiples va-et-vients, puis mon bassin dans un balancement incessant jusqu'à la délivrance finale. Une vague de bien-être et d'épuisement qui signale que la chose est faite et qu'elle a marché. Voilà à quoi toute cette mascarade se résume, à trois fois rien. Mais cette chose insignifiante fait souvent toute la différence.

J'ai chaud mais je préfère rester collée contre toi et même si tes bras ne m'encerclent pas la taille, je suis heureuse. Au fond de moi, j'espère que tu as apprécié mais il reste un part d'incertitude. Ce pourcentage doit être grand mais qu'importe. Je n'ai pas le temps d'y réfléchir plus que déjà le sommeil m'emporte très loin dans le pays des songes. Ne me demandez pas combien de temps je suis restée endormie, je n'en ai pas la moindre idée. Le froid m'a réveillé et avant même d'ouvrir les yeux, je me glisse silencieusement sous le drap. Puis, finalement, mes paupières se soulèvent. Moi qui pensais que la lumière m'aveuglerait, je suis agréablement surprise. Le ciel est légèrement orangé. Des nuages pourpres y ont été peints par petites touches allongées, dans quelques instants il fera bientôt nuit. Je relève la tête de ton torse et te regarde. Tu as les yeux ouverts et je me demande seulement si tu t'es reposé. C'est avec un léger baiser sur les lèvres que je lui demande :


"Comment... tu vas ?"

J'ai une de ces envies de fumer, un truc de fou. J'ai toujours eu pour habitude de fumer après l'acte, et même avant d'ailleurs. Et je dois avouer que l'on ne ressent pas les mêmes choses. Disons que c'est plus intense sans drogue dans le sang, tu ressens plus les choses... en profondeur. Je pose ma tête contre l'oreiller et inspire profondément pour faire passer cette envie. Dans les jours qui suivent l’arrêt du tabac, l’envie de fumer peut devenir intense. Il faut savoir que cette envie ne dure que trois à quatre minutes. Pour éviter l’effet de manque, il ne faut pas hésiter pas à faire du sport, manger des fruits, boire un verre d’eau, sortir avec des amis, aller se promener. Il faut aussi éviter ce qui augmente l’envie de fumer comme boire du café, fréquenter des fumeurs, etc... C'est sur que c'est simple dans une prison. Sachant que l'apport nutritionnel est très varié, que le sport est pratiqué tous les jours, que les amis affluent de tout côté, que la visite des couloirs est très instructive, que les gardiens ne fument jamais. Bon, après, ya plein d'avantages lorsque tu arrêtes de fumer mais ça me pèse, ça me frustre. J'en dors mal la nuit, je fais des crises de temps à autre, je suis dépendante. Et merde, une clope, c'est rien.

T'es pas d'accord, Moxie ?
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeLun 30 Juin - 15:47

Disons que c'est pas le moment de philosopher sur la vie. Disons que je suis à peu près zen. Disons que j'ai pas peur que Pyth me tombe dessus. Disons que je suis bien. Disons que je suis content.

Disons que je baise.

Voilà, les mots pas soft et pas gentils, mais dans ces moments là, toute mes capacités intellectuelles se résume à « Grumpf han. », je sais, je suis un putain de mec qui pense. Vas et vient, grande contraction des muscles et au revoir mon cerveau. En fait, ça faisait quelques temps qu'il était décédé ( Depuis cet afflux de sang ailleurs... ), j'en avais déjà fait mon deuil. C'est ainsi que je suis lourdement retombé à coté d'Etoile, tout... Mort... Il faut savoir s'humilier parfois, et je maitrise cet art à la perfection, je crois.

- J'peux dormir ? Ca te dérange pas dis ... ?

Et oui, poliment, je demande si ça la dérange pas que je pionce, mais elle dort déjà... Rapide. Pourquoi j'ai demandé ? Je sais pas, l'habitude, j'ose même pas te prendre dans mes bras d'ailleurs... Je suis un très gros con... Bon, c'est pas vraiment un scoop en fait, mais voilà, je sais pas, j'ose plus prendre les gens dans mes bras, faire preuve de spontanéïté, ne pas avoir peur des choses inconnues. On m'a enlevé tout cela, mais t'as au moins su me redonner quelque chose un moment, merci beaucoup Etoile...

...
Un ange passe ?
...


J'me suis fais réveillé parce que... C'est tombé comme ça, voilà, il était temps que je me reveille, je me suis réveillé, c'tout. Petite seconde de reflexion pour me rappeller de une où j'étais et de deux ce que je foutais là, mais une fois que je m'en suis souvenu, ben j'étais pas trop mécontent. Ouais, j'suis bien là, mais je sais pertinemment que ça ne durera pas, n'est ce pas ? Je meurs toujours à la fin de mes histoires, et personne ne me sauve derrière, on m'accorde juste de temps en temps quelques minutes de répit... Je la regarde dormir, elle est très belle, j'ai de la chance. J'aurais pu faire l'amour au moins une fois dans ma vie à jeun, sans douleur ni regret. Parce que bien sur, je ne regrette pas, quelque part. Je lui touche timidement la joue, comme si je voulais me rassurer sur le fait qu'elle existe.

- Comment... Tu vas ?

Oh ! Elle s'est réveillée ! Je n'avais pas vu...

- Bah... Bien ? ... Et toi ? ... Comment tu vas ?

Voix un peu plaintive, un peu aïgue, j'ai déjà peur de ressortir dehors vois tu. Je sais que c'est bientôt fini pour moi, je pèse quarante kilos pour un mètre soixante deux, je n'en ai plus pour très longtemps. Tu peux pas savoir l'effort physique que ça m'a demandé, de te faire l'amour.... C'est con hein ? Passé un certain cap, certaines choses deviennent trop trop difficile pour que je les fasse, mon corps ne peut plus accepter grand chose, un coup de froid, une blessure, et ça en sera fini de moi. Tant mieux, j'ai plus grand chose qui m'attache ici, et contrairement à un suicide, on pourra pas me sauver. Les gens s'en foutent que je maigrisse, mais que j'ose me trancher les veines et ça sera l'apocalypse sur ma gueule.
Je sors mon paquet de clope en fouillant dans une poche de mon jeans tombé à coté du lit. Cigarettes, cigarettes, il m'en reste trois, durement économisées...

- T'en veux ? C'est un gardien qui me les a... « Donné. »

Pas la pein que tu saches pourquoi il me les a donné, mais juste un truc : Ce n'était pas parce que j'avais l'air gentil. Plutôt un genre de... récompense... C'est malsain hein ? Oh oui que ça l'est, et tu peux pas savoir à quel point. A t'on déjà casser ton esprit en morceaux ? Ben c'est exactement ça... J'ai mal. Je t'embrasse rapidement pour conjurer le mauvais sort.

Porte donc à ta bouche le fruit d'un viol.

- Marrant... C'la première fois que je... Pas drogué...

Et puis sois choquée aussi, parce que même si j'étais clean pendant mon viol, je considère pas ça comme du sexe, plutôt comme un genre de deal, un plaisir à sens unique.... J'ai pas les mots, j'ai jamais su parler...
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeJeu 3 Juil - 10:18

Ya des moments où je me dis que j'ai de la chance. Comme lorsqu'il sort miraculeusement un paquet de cigarettes de la poche de son jean. Le bonheur à l'état pur... Un sourire émerveillé me prend les lèvres et me les étire vers le haut. Et dire que j'en ai rêvé, c'est fou. C'est impensable de se dire qu'une clope pourrait changer le monde mais je pense que celle-là va bouleverser mon petit espace-temps. Oui, je suis quasiment sure qu'elle va tout modifier, momentanément certes. Quoique, le fait que ça soit toi qui me l'offre ôte ce côté furtif de la chose et y rajoute un peu d'unicité à cette minute silencieuse. J'vais pas non plus danser autour d'une clope et chanter des prières au dieu de la drogue, mais presque. En tout cas, lorsque tu me retournes maladroitement la question sur mon état, je souris et réponds dans un murmure :

"Bien aussi..."

Deux mots qui veulent tout dire. Une économie de lettres qui n'engendre pas un manque de sentiments divers derrière. Je saisis lentement un clope dans le paquet qu'il me tend et m’empare du briquet qui suit. La cigarette calée entre mes lèvres, je soupire et reste immobile. Mon doigt glisse sur la roulette du briquet et actionne le mécanisme : une flamme apparaît, vacillante. Il m’est impossible de ne pas admirer la flamme qui en résulte. Bleue à la base laissant place à un dégradé de rouge, orange et or : tout simplement fascinant. Mais ce n’est pas seulement ce mélange de couleurs chaudes et froides qui m’attire, c’est aussi son inaccessibilité. Le fait de ne pouvoir que la toucher des yeux, la désirer, elle, distante, lointaine, redoutée - l’ombre d’une seconde, j’ai la prétention de me comparer à cette flamme – et si vous avez le désir de la rendre accessible, à vos risques et périls, vous vous en mordrez les doigts ou plutôt vous vous les brûlerez… Dans mon regard se reflète cette flamme dansant sous les courants d’air de la pièce mal isolée mais résistant à ces attaques invisibles. Finalement, je rapproche le feu du bout de la cigarette et inspire. Ca fait combien de temps que la fumée ne m'a pas chatouillé la gorge et caressé les poumons ? Ca doit bien faire six mois que je me retiens parce que j'y suis tout simplement obligée. Conditionnée à ne plus fumer ni me droguer du jour au lendemain, sans consentement et je dois dire que c'est une sorte de délivrance. Une latte, puis deux, et une troisième. Cette odeur, ce goût, tout va mieux. Je me cale contre toi et murmure :

"Merci..."

Ma main passe distraitement sur ton torse tandis que tu m'expliques que c'est la première fois que tu fais l'amour à jeun et ça me fait sourire. Bizarrement, je crois que c'est aussi mon cas mais je n'en suis pas sûre. En dehors de la prison, ça se confirme. Mais ici, tu peux pas te droguer, à part si tu trouves le bon filon, c'est-à-dire si tu te mets sous la coupe d'un gardien. C'est pour ça que je me pose des questions sur Moxie. C'est étrange qu'il ait un paquet, très étrange. Et puis, il y a ce F dans son dos. Peut-être faut-il que je relie ces deux éléments entre eux. Ou peut-être pas. Mes doigts remontent jusqu'à tes lèvres et caressent ta joue. Je plante alors mon regard dans le tien et demande :

"Moxie, tu penses que l'on va se revoir ?..."
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeJeu 3 Juil - 12:00

Qu'est ce qu'on en retiens ?
C'est ça que je me pose tandis qu'Etoile tire sur la clope avec un bonheur non dissimulé. Elle retiendra quoi de moi mise à pas un peu de nicotine dans son cerveau ? Un bon souvenir, enfin je l'espère, j'ai jamais été trop doué en sexe, et les évênements de ces derniers mois n'ont evidemment rien arrangé... Enfin on est pas là pour chercher la performance non plus hein...

Quelque part c'est cruel de lui avoir offert cette cigarette, elle va en manquer plus tard, à cause de moi. Parce que j'en ai pas une réserve illimitée non plus, mais je connais le moyen de m'en fournir un peu, à la limite, je sais pas. Je devrais aller voir Pyth pour ça tu penses ? Si je lui disais à qui j'offre des clopes et pourquoi... Il la tuerait, et moi juste après... Ca serait dérangeant pour ma moral...

- Moxie, tu penses qu'on va se revoir ? ...

Petite question hésitante, ouais, pourquoi pas hein. Promis j'aporterais plein de cigarette, je te dois bien ça. Me donner un oublie et un soulagement, aussi court soit il (Hey, j'avais qu'à être plus endurant... ), ben ça, ça vaut toute les clopes tout le monde !

C'est pas bien de payer.

- Je sais pas, je pense ouais... Si tu veux, ça me ferais plaisir.

Je lui souris et je l'embrasse sur les lèvres, sans la langue. Se sentir désirable, même si c'est pas pour longtemps, ça aussi c'est un jolie cadeau, merci beaucoup mademoiselle... Je tire sur ma clope, et regarde le plafond. Ouais, y a des chances qu'on se revoit tu sais. Ne serais ce parce qu'on peu physiquement pas être à plus d'un kilomètre de distance l'un de l'autre, si l'envie nous prennais de se mettre chacun à un bout de la prison pour être un maximum éloigné de l'autre possible. Allez chiche vas y on le fait !

Prière pour trouver les grands espaces entre les parois d'une boîtes....

- Tu sais, je pense pas vivre longtemps.... Je fais trop n'importe quoi... Regarde ce que j'ai fait rien que pour avoir des clopes...

Et puis.... Le reste viendra... Je sens que je vais mourir, mais ça m'angoisse pas trop, pour l'instant, quelque part j'ai envie de vivre encore un p'tit peu tu sais ? Je l'embrasse encore, mais plus longuement cette fois, avec la langue. Puis je lui carresse doucement l'épaule. La tendresse, quelque chose Pyth ne m'a absolument pas donner. Toute ses caresses étaient faites dans un seul but : Me trouer le cul. Je sais, je pense beaucoup à lui, mais c'est normal dans le fond...

- Et si on se revoyait la semaine prochaine tiens ? A peu près à la même heure ? Si je viens pas, c'est que je suis mort ! Ahahahah !

Nan mais c'est une blague hein, je vais pas mourir en vrai tu sais. Puis j'oublierais pas, ça je te le promets ! Attends, comment j'pourrais oublier Etoile ? On oublie pas les jolies filles...

Nous avons quelque chose de coincé en travers de la gorge et nous voudrions le cracher c'est la moindre des choses....
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeVen 11 Juil - 7:42

Il y a toi, il y a moi et il y a cette clope. C'est bizarre, vous allez bien ensemble. Rien qu'avec une clope, j'ai de quoi tenir encore six mois. Mais passé ce délai, il m'en faudra une autre. Juste pour tenir le coup. Cependant, ce n'est pas pour les clopes que je te demande s'il y a une quelconque possibilité que l'on se revoit bientôt, mais c'est bien pour toi. Je pense que j'aurais un petit pincement au coeur en te voyant sortir de ma cellule et ce dernier ne s'estompera que si je te revois pas la suite. Alors j'espère que tu vas me répondre oui. D'ailleurs, mes yeux se plantent dans les tiens, plein de détresse. Hey Moxie, on peut s'aider à supporter ce fardeau de tous les jours. Je peux en porter plus qu'il n'en faut si ça peut t'aider. Et puis, je peux me faire insulter à ta place, prendre les coups à ta place, crever à ta place. Le principal, c'est que tu sois heureux, même si l'endroit s'y prête pas. J'ai simplement envie de te protéger, je crois que j'ai jamais eu l'occasion de le faire alors si tu me laissais me rattraper avec toi, ce serait génial. Tu verras, t'as rien à faire, juste à te confier et à me laisser faire ensuite. C'est pas dur.

- Je sais pas, je pense ouais... Si tu veux, ça me ferait plaisir.

Un sourire s'empare immédiatement de mes lèvres alors que mes yeux pétillent de joie. Ma main ne bouge plus sur ton torse mais j'apprécie une nouvelle fois le goût de tes lèvres. C'est con comme sentiment. Seulement fermer les yeux et s'accrocher au toucher pour se sentir mieux. Se retenir à une sensation éphémère pour mieux vivre. Je crois que ça en vaut la peine, qu'en dis-tu ? Et puis, si tu n'es pas convaincu, ferme à ton tour les yeux et focalise-toi sur mes lèvres qui pressent les tiennes avec un désir certain. Mais pas un désir malsain, non. Une véritable envie de toi. Saisiras-tu la différence ? Doucement, je rajoute tel un écho :

"Ca me ferait plaisir..."

Je ne le blâme pas, je ne cherche pas à l'amadouer pour mieux le casser. Au contraire. Alors je ne dirais rien sur sa remarque, je n'émettrais pas le moindre commentaire ni n'envisagerais la moindre critique. Je resterais muette comme une tombe. Ca reste dans mes compétences. J'espère au moins que ce que tu me dis là n'est que le résultat de ton humour cynique sur ta vie. Je camoufle mon absence de réponse en tirant sur ma clope, histoire de combler le vide par une vague de fumée. J'ai encore le droit à tes lèvres et je crois que je ne pourrais pas m'en passer.

- Et si on se revoyait la semaine prochaine tiens ? A peu près à la même heure ? Si je viens pas, c'est que je suis mort ! Ahahahah !

Un jour, je crois que je vais le tuer. C'est avec un regard blasé de la vie, genre qui n'exprime rien du tout, que je te regarde, interdite. Je m'accorde un sourire léger bien que cette phrase me reste au travers de la gorge. Et malgré moi, je prie intérieurement pour qu'il ne t'arrive rien durant cette semaine. Vu que je ne crois en rien, mes prières ne seront sûrement pas entendues mais qu'importe. Juste se donner l'illusion que l'on sert à quelque chose, ça peut faire du bien. Et puis, je ne vois pas pourquoi tu mourrais. C'est vrai, peut-être mourir d'une quelconque maladie. Mais personne ne voudrait te tuer ici. Je n'irais pas jusqu'à dire que tout le monde t'adore, oh non, mais au moins, que personne ne t'en veut personnellement. Je soupire et me remets à tracer des cercles sur ta peau. Finalement, je réponds :

"Tss... D'accord, je retiens pour la semaine prochaine. Promis, je serais là."

Je me rapproche de lui et m'empare de ses lèvres, très doucement. Un baiser, qu'est-ce que c'est ? Un contact volontaire rapproché, de durée variable, des lèvres sur une autre matière. D'une manière générale et familièrement parlant, un baiser désigne l'échange mutuel et désiré d'un contact labial, sans toutefois s'y restreindre. On peut aussi parler de baiser amoureux et dans ce cas, c'est une expression d'affection romantique ou de désir sexuel impliquant deux personnes s'embrassant sur les lèvres, et pouvant aussi impliquer une personne embrassant l'autre sur diverses parties de son corps. La langue est souvent utilisée dans le baiser amoureux. Mais le mot 'amoureux' a-t-il vraiment sa place ici ?

Deux individus s'embrassant échangent en moyenne quarante mille parasites, deux-cent cinquante types de bactéries, neuf milligrammes d'eau, zéro virgule sept grammes d'albumine, zéro virgule quarante-cing milligrammes de sel, zéro virgule sept-cent onze milligrammes de graisses, zéro virgule dix-huit grammes de matières organiques et dépensent quatre calories par minute. La fréquence cardiaque peut doubler. Un baiser sur la joue exige l'activation de douze muscles faciaux alors que le baiser amoureux en sollicite trente-quatre.

Amusée, je lui intime :


"Ton gardien a dû partir depuis le temps, tu ne crois pas ?"
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MessageSujet: Re: Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie]   Coeur qui s'ennuie, coeur qui s'écoeur [Pv Moxie] Icon_minitimeDim 13 Juil - 10:19

[Le dernier rp de Moxie, je crois...]

- Je crois oui...

Je crois aussi que je dois partir, il me semble... C'est à l'instinctif en fait. Tu embrasses bien Etoile. Dehors il fait froid. Tu sens bon. Des cheveux rouges ont caressé ma joue.

Oh...

Quand l'illusion se dissipe, elle coule lentement sur mes murs et laisse derrière elle du plâtre fissuré et défraichi, ce n'est pas beau à voir. Je ferme les yeux, je ne veux pas retourner dehors. Me parle pas du gardien, me parle pas de malheur, parle moi d'autres choses...

Mais ça ne marche pas...

- Je vais partir... je reviendrais, promis.

Un bisou, pour faire durer l'instant. Comprends tu ? Je ne vais pas te parler des déserts, ils sont bien trop nombreux. Alors un bisou, ça me paraît bien, ça convient. Je passe par dessus de ton corps pour ralier le sol froid. Adieu le lit. Adieu le chaud.
Pudique, j'enfile mon boxer et mon jeans assez rapidement. Puis y fait pas chaud en plus.

Ne regarde pas en arrière Moxie.

Une fois mes vêtement et ma dignitié retrouvés, je regarde Etoile. Je prend le temps de faire ça, même si le dehors m'appelle. Pourquoi est ce si impératif que je parte ? En tant que prisonnier, glander est comprsi dans le contrat, et pourtant... Je ne sais pas, j'ai peur de...

- Mon coloc' de cellule va s'inquièter...

J'dis ça avec un petit sourire du style «  c'est pas vraiment la raison mais il faut bien que j'en donne une... ». Vous voulez connaître la vrai ? Devinez là alors, parce que même moi, je ne la connais pas. Je sais pas... J'ai peur de tout gâcher, de me faire de nouveau anhilé par les « choses » qui me font si peur. Vous ne tenez pas à les connaître, vraiment pas. Si si, je vous assure. Ca fait un peu peur, ma vie, parfois. C'est gore, ça, y a pas à chipoter là dessus. Y a du sang, du cul, des tripes, c'est formidable.

Y a des Pyth, des Yoruichi, mais quelques fois, c'est quand même illuminé de quelques étoiles. Comme celle ci, qui est tombée du ciel un beau jour de ... Enfin d'un mois de l'année quoi. Du printemps on va dire. Oui, c'est jolie le printemps, ça te correspond bien, puis les petites fleurs tout ça. C'est poétique, c'est mignon, charmant, adorable. Ca tient chaud à l'intérieur du dedans du corps.

Tout ce que je ne suis pas.

J'ai pris la porte...

Savais tu à ce moment là que c'était la dernière fois que tu me voyais ? Que quiconque me voyais d'ailleurs ? Seuls quelques abrutis assisterons à ma dernière cabriole avant ma chute. Ils ne comprendront rien, toi seule à compris. Tu en es fière ? Tu as bien raison, comprendre l'imcompréhensible n'est pas donné à tous. «Elle a la Grâce en elle », j'ai toujours trouvé cette phrase jolie, et bah je te l'offre. Tu es jolie.

...

Et puis voilà...
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