Sadismus Jail
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 Shit... [Bella]

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Bella Hope
223022 L’inoffensive
Bella Hope


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MessageSujet: Re: Shit... [Bella]   Shit... [Bella] - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Avr - 21:00

Son sourcil s’arque, ce qui la rend d’autant plus belle, puis il céda sa place à un magnifique sourire bourré de chaleur. J’aime quand elle sourit ainsi, cela m’offre un magnifique spectacle qui est, son visage illuminé par un étirement de lèvres si douces et si savoureuses. Je ne pourrais plus me passer d’elle, de tout ce qu’elle m’offre, d’elle tout entière, sa personnalité, ses gestes, ses baisers, ses intentions. Non, impossible que je m’en passe.

Puis le silence, se fait un peu trop pesant à mon gout, mais Etoile, le rompit de sa voix douce, mais saccadée. Que lui arrive-t-il ?

"Bella... toi et moi... à la vie, à la mort... jusqu'à la fin... je te le jure..."

Ces dires…cette promesse. Tout ces mots me heurte, me soulage, m’envahisse d’une joie presque incontrôlable. Elle et moi, jusqu’à la fin…et encore plus fort : à la vie, à la mort. Tout ceci me submerge d’une grande émotion qui, si je ne me retenais pas, serait accueillit par des larmes de joies. La force de ces mots, la puissance de cette promesse, parait presque effrayante, mais pourtant si joyeuse. J’en conclue donc, que je suis importante pour elle, autant qu’elle l’est pour moi. Et cette preuve me fit battre le cœur, me rendit ivre de joie, comme si soudain, plus aucun problème n’existait, comme si tout était possible, merveilleux. J’eu l’impression d’être poussée des ailes.

« Je te retourne la promesse… »

Mais avant que je ne puisse terminer, elle s’approcha de moi et déposa un léger baiser qui devient un sourire, sur mes lèvres. Je ne pus empêcher mes lèvres de s’étirer à leur tour. La certitude, que le chemin se continuerait, me rend dans un état de joie incroyable. Je ne peux contrôler ce sourire, qui reste accrocher à mon visage, sans que je ne puisse l’effacer.

Puis elle s’écarte de mon étreinte, parcourant des yeux la pièce. Un éclair de frayeur m’envahit et me foudroya l’esprit. Va-t-elle…Partir ? Non, pas après ça, pas après cette promesse qui avait pris la valeur d’un diamant. Elle se dérobe de mes bras et revient presque aussitôt ma chemise à la main. Bordel Bella, reste zen. Un petit sourire en coin, je la laisse m’enfiler ma chemise. D’abord le bras droit, puis le bras gauche et elle revient se planter devant moi. Ce petit geste d’intention me rend bizarre, elle boutonne les boutons du vêtement, uns à uns, en commençant par le haut. Je la regarde faire, n’osant pas un interrompre la grâce de ses gestes. Les mots de tout à l’heure résonnent encore dans ma tête.

Elle s’attaque à mon col froissé, et le remit en ordre. Je souris, toujours, oui. Je ne peux que sourire à présent. Cette petite intention me met en émoie. Je suis touchée par sa douceur. Elle pouvait l’être autant que moi. Enfin, elle approche son visage de moi, me laissant l’espoir qu’elle allait à nouveau déposer ses lèvres qui me rendaient si folle, sur les miennes. Mais c’est avec surprise que je la sens dévier sur mon cou, à son tour. Lorsque ses lèvres tièdes entrèrent en contact avec celui-ci, je sentis un long frisson de plaisir me parcourir une nouvelle fois. Mon ventre se tord envahit d'une douce chaleur, mon cœur s’emballe, mes yeux se ferment automatiquement. Chaque parcelle de ma peau n’est pas épargner par ses baisers qui se font si doux à la saveur unique et cela me met dans un état second. Le cou étant une partie les plus sensibles de mon corps, j’étouffe un gémissement en la sentant me mordiller. Indescriptible, pétillant. Explosant ! Ma respiration s’accélère de nouveau, complètement soumise à un désir qui me rend dingue.

Mes mains effleurent chaque côté de ses hanches, remontent le long de sa silhouette, se crispent sur son tee-shirt sous le désir et l’extase de ses baisers…C’est si…Bon. Je souffle tentant de reprendre une bonne respiration, sentant mes jambes trembler. Et ces baisers si tendre et si merveilleux me rendent cinglées. Ma main gauche s’arrête au niveau de son épaule, ma main droite caressent ses cheveux, s’y perd sans pour autant faire mal ou de créer des nœuds.

Je ne sais pas ce qui me retient d’exploser, de me lâcher, de laisser ce désir intense m’envahir a part entière. Je la laisse mener le jeu, la dance…c’est si plaisant. Sa dernière morsure, ne pus m’empêcher de soupirer de plaisir. Puis elle s’arrête, glissant ses lèvres près de mon oreille avant de me murmurer :

"Quel est au juste le sentiment que tu ressens pour moi ...?"

Alors tout ce fige, tout se stop, le temps lui-même s’arrête. Je ne bouge plus, ma respiration saccadée brisant ce silence qui était quelques minutes plutôt, pesant. Elle a sue me déstabiliser en moins de cinq secondes. Le sentiment que je ressens pour elle ? Il est si évident, il s’impose en moi sans que je n’ai le temps de le demander, de le commander. Je tombe sous le charme d’une personne que très rarement, d’autant plus qu’Etoile est une fille, et que avant elle, il n’y a jamais eu d’autre qu’elle, et même après. Pour que je me laisse aller ainsi avec Etoile, pour que je sois si heureuse, si bien, si apaisée. Pour que j’aie cette envie de la garder auprès de moi le reste de ma vie, le reste de mon existence ici. Pour que je veuille tout savoir d’elle, accepter les moindres de ses défauts, me délecter de ses baisers et de ses caresses. Pour que je veuille tout d’elle, chaque chose, quoi que se soit…pour vouloir tout ça, et toute sa personne, alors pour moi, tout est clair et le sentiment que je ressens pour elle, est une évidence, qui c’est imposé ainsi, sans que rien ne puisse l’en empêcher.

Seulement, j’ai peur. Peur que cela la fasse fuir, peur qu’elle n’accepte pas, peur que pour elle, ce soit différent, peur de n’être rien à ses yeux…mais la phrase de tout à l’heure me donne la preuve, que quelque part, le sentiment qu’elle voue à mon égard, n’est pas anodin. Comment va-t-elle réagir au son de ma réponse ? Mal bien ? Une seule et unique façon de le savoir…dis le Bella, sa te brule les lèvres, sa te démanges. Dis lui tout ce que tu ressens…cette chose qui est si particulière.


« Ne prend pas peur mais… »


J’ai peur de m’emballer dans mes mots, de devenir trop lourde, trop soulante et surtout la faire fuir. Dans ces cas là, tu auras toi-même la réponse à ta question. Je ne veux pas paraître comme la fille trop fleur bleu, trop émotive et trop ridicule. Mais il faut dire ce qu’il en est, ce qui m’envahit depuis tout à l’heure. En aucun cas, je ne peux le nier. C’est au dessus de mes forces. Je me déchirerais en deux sinon…
Je pris une profonde inspiration, avant de l’obliger à me regarder. Elle veut une réponse et je vais la lui donner…laisse moi juste le temps de remettre en ordre mes idées, mes pensées. Je ne peux m’empêcher d’effleurer à nouveau ces lèvres avant de lui dire enfin, tout ce que mon cœur porte depuis tout à l’heure, tout ce que mon esprit divague et ce, sans aucune hésitation dans la voix, qui avait emprunté un ton doucereux et terriblement sincère :

« Etoile, je n’ai jamais été attirée par une seule fille depuis que je suis née. Et quand je te dis par aucune, je n’exagère rien…Mais là, ici, avec toi. Tout me parait si différent. Quelque chose de nouveau s’ouvre à moi…tu me rends complètement folle. Cinglée, dingue. Chaque chose que tu m’offre depuis tout à l’heure, chaque parole, chaque geste, tout cela est un pur délice. Tu es…l’exception, Mon Exception. »

Je marque une courte pose, plantant mon regard dans le sien, voulant lui faire comprendre à quel point ce que je ressens pour elle, est fort, intense, et loin d’être anodin.

« Comprend le bien, je ne me laisse que très rarement charmée, mais toi, tu m’a complètement conquise. En un rien de temps, tu es devenue pour moi indispensable – ma voix dérailla sous le coup de l’émotion-, pire qu’une drogue, ou plutôt mieux. Je veux tout de toi, tes défauts, tes qualités, tes manières, ta façon de penser, tout savoir de toi, passé et présent. Je ne peux pas aller contre tout ça. C’est beaucoup trop fort, et à la fois si étrange et mystérieux. Je sais d’hors et déjà que tu resteras l’exception, pour toujours. Et c’est ce qui te rend encore plus exceptionnelle à mes yeux. Bordel, ne me prend pas pour une folle, mais la je déraille complètement. Je n’ai pas l’habitude d’étaler des sentiments aussi fort ainsi, mais là, c’est différent et je veux te faire comprendre à quel point…je… -inspiration-…a quel point je t’aime. »

Soulagement, non encore mieux que soulagement, libération. Je me sens soudain beaucoup mieux, comme si une force voulant se libérer depuis le début, vagabondait à présent comme bon lui semble. Au fur et à mesure que mon cœur avait parlé, je l’ai senti s’alléger. Mais, toi Etoile…quel est ce sentiment que tu éprouve à mon égard ?

Ma main, à présent tremblante caresse avec douceur ses cheveux. Jamais, je n’aurais crus dire ça un jour à une fille…mais la ce n’est pas n’importe qu’elle fille, non, c’est Elle et seulement Elle, rien qu’Elle…

La peur m’envahit de nouveau, appréhendant sa réaction. Je n’ose pas bouger, ni l’embrasser. J’attends, juste…la peur au ventre.
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Etoile Archantaël
270508 Criminelle au visage d'ange
Etoile Archantaël


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MessageSujet: Re: Shit... [Bella]   Shit... [Bella] - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Avr - 12:46

[ Arf, désolée pour mon retard ! Que d'émotions !
http://wideo.nouvellestar.fr/video/iLyROoafYIx2.html ]


Je la regarde. Je ne me lasse pas de la regarder. Je l'observe. Comme je peux. Mais je la dévisage. Je la dénude de ce regard pétillant dont j'ai le secret. Dans le seul but d'examiner ses réactions. De savoir ce que ma question produit chez elle. Aurais-je à attendre longtemps ? Je ne pense pas. Bella est une fille émotive, un brin trop, mais c'est en parti ce qui me fait craquer. Elle m'apprécie. Je le lis dans son regard, dans ses gestes à mon égard, dans sa manière de me parler. Et tout cela me remplit d'un bonheur que je ne peux négliger, qui arrive en trop grande quantité pour que je le repousse entièrement, qui m'emprisonne et me libère.

Je rêve d'apesanteur, des heures, des heures de voltige...

Lorsqu'elle a fermé les yeux sous mes innombrables baisers, je me suis sentie importante. Presque indispensable. Aux yeux d'une personne. A tes yeux, Bella. Et tout cela n'est que paradoxe. Personne ne devrait me témoigner le moindre intérêt. Aucune once de sentiment ne devrait être éprouvé pour ma petite personne. Pas même une ombre d'indifférence. Et pourtant, elle balaye tous mes aprioris avec une facilité déconcertante.


« Ne prends pas peur mais… »

Vas-y Bella, lance-toi. Je n'attends que ça, que ta réponse. Fais le grand saut, lâche-toi. Balance-moi ces mots que tu as, là, enfoui au plus profond de toi, enraciné au plus profond de ton être. Même s'ils me brisent et m'assassinent. Même s'ils me tuent. Que l'on en finisse maintenant. Je n'en peux plus de cette attente. J'ai besoin de toi, le comprends-tu ? Alors n'hésite pas. S'il te plait.

« Etoile, je n’ai jamais été attirée par une seule fille depuis que je suis née. Et quand je te dis par aucune, je n’exagère rien…Mais là, ici, avec toi. Tout me parait si différent. Quelque chose de nouveau s’ouvre à moi…tu me rends complètement folle. Cinglée, dingue. Chaque chose que tu m’offres depuis tout à l’heure, chaque parole, chaque geste, tout cela est un pur délice. Tu es…l’exception, Mon Exception. »

Son Exception. Suis-je en plein rêve ? C'est tellement beau. Tellement invraisemblable. Trop parfait. Ma coquille se brise. Quelques failles se creusent. Infimes, certes, mais trop marquées à mon goût. Que se passe-t-il ?

« Comprends-le bien, je ne me laisse que très rarement charmée, mais toi, tu m’a complètement conquise. En un rien de temps, tu es devenue pour moi indispensable, pire qu’une drogue, ou plutôt mieux. Je veux tout de toi, tes défauts, tes qualités, tes manières, ta façon de penser, tout savoir de toi, passé et présent. Je ne peux pas aller contre tout ça. C’est beaucoup trop fort, et à la fois si étrange et mystérieux. Je sais d’ors et déjà que tu resteras l’exception, pour toujours. Et c’est ce qui te rend encore plus exceptionnelle à mes yeux. Bordel, ne me prend pas pour une folle, mais la je déraille complètement. Je n’ai pas l’habitude d’étaler des sentiments aussi forts ainsi, mais là, c’est différent et je veux te faire comprendre à quel point…je…à quel point je t’aime. »

Une brèche me scinde alors que ses mots se répercutent en moi. Ça tourne, frappe, cogne, effraie. Je dois me retenir, de toutes mes forces. Non, je ne cèderais pas aux larmes. Je ne me laisserais pas envahir par ces traitresses. C'est fort, tout ce qu'elle m'envoie. Je ne m'attendais pas à cette déferlante de sentiments. Et je perds pied. Je me noie dans ces vagues d'amour. Oh, elles ne me sont pas destinées, impossible. Oh ciel, pincez-moi. Oh ciel, je n'ai pas fait que boire la tasse. J'ai plongé littéralement. Ne passez pas par la case Départ, ne prenez pas 200 euros. Et moi, je dis quoi dans l'histoire. Que suis-je censée répondre ? Je ne peux me permettre de faire moins bien. Mais comment dépasser la perfection ?

Il est entré dans mon cœur une part de mon bonheur dont je connais la cause... C'est alors, que machinalement, je me mets à chanter. Cela m'arrive lorsque je ne trouve plus mes mots. Et ici, c'est le cas. C'est pourquoi, d'une voix douce et légèrement éraillée, je commence :


"Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s'oublier
Qui s'enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Moi je t'offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu'après ma mort
Pour couvrir ton corps
D'or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l'amour sera roi
Où l'amour sera loi
Où je serais tienne
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas"


Tout est chamboulé en moi. Je ne parviens plus à distinguer quoi que ce soit. C'est trop étrange, impossible à nommer. En tout cas, je subis seulement. A quoi bon réfléchir ? Je me laisse aller. Là, où les vagues me porteront. Jusqu'à ce que je m'échoue. Quelque part. Sur une île abandonnée. Avec peut-être toi à mes côtés. Mais je continue :

"Ne me quitte pas
Je t'inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leurs cœurs s'embraser
Je te raconterai
L'histoire de ce roi
Mort de n'avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

On a vu souvent
Rejaillir le feu
D'un ancien volcan
Qu'on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu'un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s'épousent-ils pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas"


Recherchant jour après jour, continuant de croire en l'amour, continuer d'espérer qu'un jour je puisse être aimée. J'ai regardé tristement dehors, voyant un large manteau de lumière. Je me suis alors demandée quel est ce décor puis je me suis réveillée à terre. Tout était blanc, comme un jour de neige perpétuelle mais soudainement, tout était devenu comme immortel. J'ai regardé ce monde fabuleux, où il n'existe aucune couleur sombre puis je me suis finalement dit que je suis heureuse à présent. Frappé d'un égoïsme profond, le monde n'attend que d'être découvert, même si toutes ces circonstances nous font nous morfondre, il existera toujours une personne qui gardera la porte de son cœur ouverte. Alors Bella, garde la porte de ton cœur ouverte. Pour moi, clandestine des sentiments, sans-abri des rêves, vagabond de la solitude. Ma voix se brise alors que je finis dans un murmure :

"Ne me quitte pas
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et à t'écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ton chien
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas..."


Cette dernière phrase amène les larmes que je ne peux plus contenir et qui se déversent maladroitement sur mes joues redevenues froides sous l'émotion trop poignante. Je pleure. C'est stupide. Puéril même mais je ne peux plus les arrêter. C'est trop tard. Voilà Bella, l'Etoile, la vraie, la détestable. Je me suis détachée d'elle. Un espace, bien que peu significatif, nous sépare et à mes yeux, il est immense. Cette coquille, qui me protégeait, a lâchement cédé. Cassée en deux, éclatée en une infinité de morceaux, éparpillée un peu partout. Et simplement irréparable, irremplaçable. Je suis nue, moralement. Plus de barrière, de frontière, de limite. Où est ma protection ? Je ne veux pas qu'elle voit ce que je suis vraiment. Non, je ne veux pas ! Et pourtant. J'ai peur de ce que je suis, c'est idiot mais tellement vrai. Mes paupières se ferment et les larmes n'en finissent pas de couler.
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Bella Hope
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MessageSujet: Re: Shit... [Bella]   Shit... [Bella] - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Avr - 17:04

[ En effet elle assure de trop =D]

Je la regarde, attendant la moindre réaction de sa part. Etoile frappe moi, déchire moi, fais moi mal, ou alors souris moi, dis moi ce que tu ressens à mon égard, qu’importe, mais fais quelque chose, je t’en conjure, mon cœur ne va pas le supporter plus longtemps…
Je me rends compte à quel point je l’aime, je n’arrive pas à y croire, en si peu de temps, tout est arrivée avec une vitesse incroyable, inimaginable. Les sentiments sont quelque chose de vraiment mystérieux. Insaisissable, incompréhensible, ils font mal, ils nous rendent joyeux, ils nous font pleurer, ils nous font sourire…
Alors pourquoi Etoile, as-tu l’air si…fragile d’un coup ? Ton visage n’exprime plus la malice, le bien être. Il est blême plus que de naturel, un peu hébété, comme si mes mots, mes phrases, mes sentiments en sont égard n’étaient qu’un rêve. Mon cœur s’emballe, j’ai envie de lui hurler, de lui murmurer que je l’aime. Quel est cette sensation pareil à de la lave volcanique qui m’envahit tout mon être, a part entière. Cette douceur mélangée à ce feu, cette envie d’exploser, de tout laisser sortir, tout ce que j’ai accumulée envers elle depuis qu’elle ma adresser ce regard.

Enfin, ces lèvres s’entrouvrent, je me tais, respirant par petites inspiration, ne voulant pas la déranger, la perturber….juste ne rien dire et écouter…

Alors, sa voix si douce, cette voix que j’aime tant, ressemblant à une berceuse, cette voix qui m’emporte, elle s’élève…chante même…

"Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s'oublier
Qui s'enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Moi je t'offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu'après ma mort
Pour couvrir ton corps
D'or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l'amour sera roi
Où l'amour sera loi
Où je serais tienne
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas"


Ma main sur son épaule se fige, mon corps entier ce crispe, emporter par la justesse de sa voix. Jamais je n’aurais crus qu’elle chantait si bien…s’en est merveilleux, magique, intense. Et ces mots… Ils me percutent, les uns après les autres, ne me laissant aucune seconde de répits pour me reprendre. Alors, voyant que cela ne servait à rien de résister, je me laisse toucher, par cette mélodie…


"Ne me quitte pas
Je t'inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leurs cœurs s'embraser
Je te raconterai
L'histoire de ce roi
Mort de n'avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas »


Est-ce ce qu’elle ressent pour moi ? Toute cette beauté trop parfaite pour moi ? Oui invente moi des mots insensé, ceux que moi seule comprendrait, invente moi les, que je te les dise à mon tour, que je te les chante, que nous nous inventions un monde qui nous est propre, ou rien ne pourrait entravé ce que je ressens pour toi. Invente-moi ces mots qui me rendront unique à tes yeux comme tu l’es aux miens.
Mon cœur, déjà c’est embraser à tes paroles, à ton contact, se consumant de cet amour qui m’emprisonne à toi, à mon plus grand bonheur. Raconte moi n’importe quelle histoire, je les aimerais toute tant qu’elle vienne de toi…

« On a vu souvent
Rejaillir le feu
D'un ancien volcan
Qu'on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu'un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s'épousent-ils pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas"


Nous sommes le rouge et le noir…elle et moi. Nous nous complétons, nous nous unissons.

"Ne me quitte pas
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et à t'écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ton chien
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas..."


Oh si parle-moi, pleure sur mon épaule. Je veux a jamais entendre ta voix résonner en moi, dans tout mon corps, comme le son du glas résonnant doucement dans le ciel. Je sourirais autant de fois que tu le veux, je rirais aussi, pour toi, pour ramener ce sourire qui fais tant chavirer mon cœur, deviens mon ombre, ma propre ombre, ne me quitte pas…je ne te quitterais pas, jamais. Je suis ancrée en toi, comme l’est un cœur au corps humain. Comme le sont deux amants, se laissant envahir par leur désir lors d’une nuit d’été.

La chanson se finit, la voix de Mon Etoile s’évanouit…Mes yeux fixent ses joues, soudainement envahit par des perles salées. Elle pleure…je l’ai vus pleurer toute à l’heure, sous la douche, mais là, ici, les larmes sont différentes. Plus importantes, plus abondante. Voilà l’Etoile…la vrai, c’elle que j’aime. Une vague, une rafle, un ouragan, une tornade, d’émotion me submerge, me perturbe. J’ai cette envie qui me presse, qui fait que tout m’échappe…Je reste un instant immobile, la laissant pleurer, avant de me rendre compte que je pleurais également, ne contrôlant rien. Tout s’évacue, j’ai devant moi, celle que j’ai tant espérer, celle que j’aime, celle que j’aimerais, celle que je veux connaître.

Elle a baissée les armes, ces larmes en sont la preuve formelle. Laisse toi aller, contre moi. Je suis là, je suis ton appuie, ton soutient, tout ce que tu veux.

Puis je pris son visage entre mes mains, l’embrassant avec une passion que je ne me connaissais pas. Mes larmes se mélangeant aux siennes, se mélangeant à nos lèvres, ce gout salé, qui m’envahit. Elle me possède. J’inhale une fois de plus sa peau, goutant à cette douceur, comme un fruit rare. Je me laisse aller, mener par mes pensées et mes sens.
Je retire mes lèvres des siennes, la voix tremblante :

« Jamais je ne te quitterais…Mon Etoile »

Je dépose un doux baiser sur son front avant de reprendre possession de ses lèvres. Ma langue joua avec la sienne, sans retenue. Est-ce qu’elle, elle était au moins d’accord ? Voulait-elle une nouvelle fois ce baiser autant que moi ? Cette chanson ma mise sans dessus dessous, elle ne peut s’imaginer a quel point je suis émue jusqu’à la moindre des cellules que je possède.
Mon corps entier vibre d’une sensation inconnue, que je découvre, que j’explore, que je pousse plus loin. Etoile, tu me mets dans un état insoupçonné jusqu’alors.
Mes mains caresse ses épaules, sa nuque, son cou, descendent le long de son dos, collant son corps contre le mien. Je me laisse trop emporter par tout ce que je ressens, je ne contrôle plus rien. Il faut que je reprenne les rênes…

Je me détache à contre cœur…je ne veux pas l’effrayer. Ma douceur se prolonge le long de mes membres pour venir lui en procurer. Je suis comme une porte qui à été fermer trop longtemps et qui aujourd’hui, a céder sous le poids des sentiments. Je sais que j’ai beaucoup à donner aux autres, mais en cette instant précis, je me rends compte que je possède bien plus que je ne l’aurais crus. J’ai l’impression que ma capacité à donner est infinie quand je suis dans Ses Bras. Etoile, tu es si parfaite à mes yeux. Même tes défauts, je les aime. Je t’aime toi en entière ou rien du tout.

Ma main vient caresser son visage, restant silencieuse. Du bout des doigts je dessine les contours de ses yeux si magnifiques, le contour de ses lèvres si douces…puis je finis par dire :

« Parle-moi un peu de toi… »

Oui parle moi, à l’infini je t’écouterais.
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Etoile Archantaël
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MessageSujet: Re: Shit... [Bella]   Shit... [Bella] - Page 2 Icon_minitimeMer 23 Avr - 14:48

[Désolée de l'attente et aussi, c'est pas géant n_n]

Sur tes joues des larmes, comme sur les miennes. Est-ce de la tristesse ? Non, je ne crois pas. Est-ce de la douleur ? Non, je ne crois pas. Est-ce du désespoir ? Non, je ne crois pas. Est-ce de la joie ? Oui, en parti. Est-ce mêlé à de l'amour ? Oui, je le crois bien.

Mais comment en être sûre ?

Ton baiser me le rappelle. Tes lèvres, une fois de plus, contre les miennes. Et moi, ne pouvant rien faire d'autre que de les accepter, leur laisser la place d'évoluer sur mon corps à volonté. C'est gratuit pour toi, tu en as de la chance. Tes lèvres sont douces et glissent sur les miennes plus facilement grâce aux larmes éparses. Les miennes tremblent contre les tiennes mais ce n'est pas le froid qui en est la cause. Loin de là.


« Jamais je ne te quitterais… Mon Etoile »

Je déglutis. Ces mots ont du poids et pèsent trop lourds pour passer inaperçus. Et pourtant ils m'apparaissent comme certains. Oui, tout ça, c'est le destin. Même si je n'y crois pas. Même si ce que je vis, en ce moment, me paraît totalement irréel. Même s'il y a tant de choses auxquelles je veux pallier. Tu es bel et bien là, face à moi, à me réclamer, à m'envier, à me faire rêver. Oui, fais-moi rêver. J'en veux plus, plus de toi.

Et tu réponds à cet appel silencieux par un baiser fougueux. Où tu y mêles une passion et un amour démesurés. Ma langue joue allègrement avec la tienne, dans une synchronisation parfaite. Je me suis de nouveau collée à toi. Tu m'attires comme un aimant. Je crois être le pôle négatif et toi, le positif. Je suis le noir, tu es le rouge. Autant se compléter. C'est tellement plus beau comme ça.

Comment t'aimer sans te le dire, comment me taire, vaut mieux mourir.
J'ai décidé de te l'écrire, de dessiner tous mes délires, de m'assouvir à tes plaisirs.
Tu es vague de la mer qui ondule de désir; bois d'ébène je me tords aux rivages de ton corps.
Tu es fleur de prunier aux plus beaux des vergers; je suis branche, je vais me casser sous tes charmes dévoilés.
Tu es blanche et parfumée, la plus belle des orchidées; je suis cœur emprisonné, je voudrais tant encore t'aimer.
Tu es femme tant rêvée, que pour toi je vais me damner, à d'autres bras je vais me donner et mourir pour que tu puisses aimer.
Je deviens volcan fumant, la lave crache et lèche ta terre, incandescente lumière s'étend, sève sanguinolente se perd; mon corps t'aime et s'enterre.
A trop t'aimer je t'empêche de respirer. Je te rends ta liberté, mon cœur va se vider. Bientôt je n'aurais même pas existé, mon âme ensorcelée finira par brûler dans l'enfer du verbe "Aimer" et tu m'auras peut-être oublié.

Un instant je ferme les yeux lorsque tu effleures de tes doigts de fée ma peau. Et vient une demande à laquelle je ne m'étais pas préparée.


« Parle-moi un peu de toi… »

Une moue réprobatrice s'installe sur mes lèvres alors que je rouvre les yeux pour y chercher un quelconque réconfort dans tes yeux. Et même si j'en trouve un, je me sens mal à l'aise. Je sais pourtant que je ne devrais pas, pas avec toi. Il faut donc que je me résigne et que je parle. Je ne servirai pas ma sauce insipide de paroles, non pas cette fois. Là, il faut vraiment que j'en parle. Et c'est gênant. Pour ça, je me pose sur le sol carrelé et accompagne Bella pour qu'elle s'assoit tout près de moi. Séchant les dernières marques de mes pleurs, je parviens à prononcer :

"Parler de moi n'est pas mon fort... Je dirais même que je déteste ça. Mais faisons une exception. Une de plus... pour la bonne cause."

Surtout se dire que ce n'est pas la mort. Après, ça devrait aller. Non, ça ne va pas du tout ! Tu vas tout savoir de moi, ces travers que je cache. Moi qui ne voulait te montrer que le 'bon' côté de ma personnalité si banale soit-elle. Je compte mentalement jusqu'à trois, comme une gamine, et déclare :

"Je suis née le trois décembre mille neuf cent quatre-vingt six. J'ai eu une enfance tout à fait magnifique jusqu'à mes cinq ans, où ma mère est morte d'un cancer. A partir de cette année, ma vie a totalement basculé. Cela ne se voit pas comme ça, mais je suis surdouée, ou tout du moins, c'est ce que ma prof' de primaire croyait, et c'est sans doute vrai. Mon père était un ivrogne invétéré et, alors que j'avais six ans et que ma prof' m'avait invité à passer un test de QI, il m'a violé... J'ai pourtant continué à vivre chez lui jusqu'à mes seize ans. Pendant tout ce temps, il a continué à me violer. Mon frère en a profité aussi... N'ayant pas d'amis, j'ai gardé tout ça pour moi, noyant parfois tout ce que je ressentais dans la drogue. Puis j'ai craqué et, lorsque j'ai rencontré Alex, un dealer, j'ai tout plaqué et me suis réfugiée dans son gang. Je suis bêtement tombée sous le charme. J'avais dix-huit ans et vols, sexe, drogue ont commencé à rythmer ma vie de jeune adulte. Hantée par ce que m'avait fait subir mon père, j'ai violé deux enfants... Finalement, Alex m'a confié une arme, un revolver et j'ai relevé le défi. Je me suis fait prendre par les flics alors que je venais de tuer un fameux haut fonctionnaire. Tout a été si vite. Ma peine, qui est la prison à vie, le sera moins..."

Mon regard est vague et distant, perdu entre les joints du carrelage du mur. Je crois avoir monopolisé la parole longtemps. Moi qui ne voulait pas parler au départ, c'est loupé. Je bats plusieurs fois des paupières et détourne la tête pour te regarder. Un faible sourire se dessine sur mes lèvres alors que tout ce que je viens de dire, tout ce qui compose ma vie, me dégoûte. Je soupire et retourne la demande :

"Parle-moi donc de toi... Cela doit être cent fois plus intéressant."

Mes doigts se sont égarés sur ta joue droite et dégagent doucement quelques mèches de cheveux cachant ton visage. Ce contact me rassure. Mais j'ai peur que tu me rejettes après ce que je viens de te dire. Une peur irrationnelle qui me broie les tripes et me retourne l'estomac. Un instant, je perds cet ébauche de sourire et, les lèvres entrouvertes, j'attends sa réaction.
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MessageSujet: Re: Shit... [Bella]   Shit... [Bella] - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 4:51

Première réaction face à mes mots. Elle exprime une moue réprobatrice. N’aime-t-elle pas parler d’elle ou ne voulait-elle pas ? Peu importe, je ne veux en rien la forcer pour quoi que se soit. A elle de décider…

Elle cherche mon regard, je plante le mien dans le sien, voulant la rassurer du mieux que je pouvais. Elle finit par s’asseoir sur le carrelage en m’attirant près d’elle pour que je puisse m’asseoir à mon tour. Je me rapproche un peu plus d’elle, de sa personne, de son corps, de son être. Etoile sèche les traces de ses dernières larmes puis me dit :

"Parler de moi n'est pas mon fort... Je dirais même que je déteste ça. Mais faisons une exception. Une de plus... pour la bonne cause."

Je pris ses deux mains dans les miennes, assise en tailleur. Je lui souris…Vas-y Etoile, je suis prête. Je la regarde, avec intention, fixant toute mes pensées sur Elle et seulement Elle. Voyant qu’elle avait du mal, à sortir les mots, à se lancer, je dépose un tendre baiser sur sa joue droite, en signe d’encouragement.
N’aie pas peur mon Etoile, je suis là, près de toi.
Ma curiosité est lancée. Enfin, elle parle…

"Je suis née le trois décembre mille neuf cent quatre-vingt six. J'ai eu une enfance tout à fait magnifique jusqu'à mes cinq ans, où ma mère est morte d'un cancer. A partir de cette année, ma vie a totalement basculé. Cela ne se voit pas comme ça, mais je suis surdouée, ou tout du moins, c'est ce que ma prof' de primaire croyait, et c'est sans doute vrai. Mon père était un ivrogne invétéré et, alors que j'avais six ans et que ma prof' m'avait invité à passer un test de QI, il m'a violé... J'ai pourtant continué à vivre chez lui jusqu'à mes seize ans. Pendant tout ce temps, il a continué à me violer. Mon frère en a profité aussi... N'ayant pas d'amis, j'ai gardé tout ça pour moi, noyant parfois tout ce que je ressentais dans la drogue. Puis j'ai craqué et, lorsque j'ai rencontré Alex, un dealer, j'ai tout plaqué et me suis réfugiée dans son gang. Je suis bêtement tombée sous le charme. J'avais dix-huit ans et vols, sexe, drogue ont commencé à rythmer ma vie de jeune adulte. Hantée par ce que m'avait fait subir mon père, j'ai violé deux enfants... Finalement, Alex m'a confié une arme, un revolver et j'ai relevé le défi. Je me suis fait prendre par les flics alors que je venais de tuer un fameux haut fonctionnaire. Tout a été si vite. Ma peine, qui est la prison à vie, le sera moins..."



Pas une seule fois je ne l’interromps. Essayant d’encaisser chacune de ses phrases, de ses mots. Le premier choc à été le décès de sa mère, le deuxième…ses viols répétitifs…le troisième la drogue et le gang et le quatrième : le viol de deux enfants.

Mon cerveau à besoin de quelques secondes pour assimiler toute ces choses et les traiter points par point…

La mort de sa mère, je la comprenais plus qu’elle ne pouvait l’imaginer. J’ai perdue la mienne…au même âge qu’Etoile. Je sais ce qu’est une absence maternelle, de vivre sans l’étreinte et l’amour qui lui est propre.
Puis vient ses viols…sujets qui me mettent hors de moi. D’ailleurs je sens que mes muscles se raidissent, que mon corps se tend et que mes mains se crispent sur celle d’Etoile. L’imaginer…subir, souffrir, se taire, pleurer, se débattre…Non s’en était trop, plus que je ne pouvais le supporter. La douleur me taillade le cœur, me le réduit en bouillie. De la savoir et de l’imaginer…Un long frisson me parcoure. La suite de son histoire ne m’a pas étonnée…drogue, gang. Comment peut-on faire pour s’en sortir sans amis ? La drogue avait été sa seule amie fidèle, jusqu’au bout…comment blâmer la perle qui se tiens assise devant moi ? Je ne peux pas…même le viol des deux enfants. Là, j’avoue que ce dernier point me retourne quelque peu. Je ne doute pas qu’elle s’en veut…qu’elle n’en est pas fière. Il suffisait de mesurer le son de sa voix pour le comprendre. Une pointe de dégout, de rejet…
C’est dans ses moments là, où la porte de mon cœur et de mes sentiments s’ouvrent à la volée. J’ai cette soudaine envie de la serrer contre moi, de la bercer, lui murmurer que je l’aime…
Etoile n’est pas toute blanche, comme chacun d’entre nous. Seulement, je n’ai pas à la juger pour ses actes précédents son arrivée ici. Pour moi, j’aime l’Etoile en face de moi et ce, à part entière. Avec son passé, son présent et son futur…C’est ainsi et pas autrement. Toutes ses révélations mon un peu mise sans dessus dessous.

Je ne cesse de la regarder et remarque que pendant quelque seconde qu’elle est loin de moi mentalement, perdue dans ses pensées. J’attends patiemment qu’elle revienne. Quand je repense à tout cela, j’en ai des crampes. Tant de douleur…Je regrette de ne pas l’avoir connue avant, pendant toute cette période de sa vie, là où elle a eu le p lus besoin d’aide. La vie est garce avec les mauvaise personne…nous n’y pouvons rien et nous nous devons de l’aimer quand même.

Elle revient enfin parmi nous, en clignant des yeux et détourne la tête pour me regarder. Je ne la rejetterais pas...je n’en ai pas envie. Je me le répète, je l’accepte telle qu’elle est. Tout cela est derrière elle, Etoile écrit une nouvelle histoire. Et je l’aiderais à la rédiger, du mieux que je peux. Quand je vois apparaître ce faible sourire sur son si beau visage, je me sens décomposer. Comment avait-on pu lui faire du mal ? Comment bon sang…
Je déglutis, ne pouvant réussir à lui rendre se sourire. Je sens une seule et unique larme rouler sur ma joue gauche. Je suis réellement une éponge, qui absorbe avec elle, les douleurs des autres…Ses douleurs à Elle.

"Parle-moi donc de toi... Cela doit être cent fois plus intéressant."

Et pourtant…ma vie est totalement banale. J’airais presque honte de la raconter en sachant ce qu’a vécue Etoile à côté. Sa main dégage de mèches égarées sur mon visage. Son contact est doux, je ne peux m’en passer, plus maintenant. Elle est devenue ma drogue…
Je pris cette main qui déblayait mon visage, la nouant avec la mienne. Son sourire à disparue soudain. De la peur traverse ses belles prunelles émeraude. Rassure toi ma belle, je n’ai pas peur de toi, je ne te repousserais pas, Oh non loin de là. Je peux plus me passer de toi. Pour lui faire comprendre, je me glisse derrière elle, la prenant dans mes bras. Elle, dos contre mon corps et moi, l’enlaçant par la taille, gardant ses mains jointes aux miennes.

« Je te l’ai dit…je resterais avec toi. » lui murmurais-je au creux de son oreille.

Je la serre un peu plus contre moi. Pur moment de plaisir et de plénitude. Je suis…si bien.

« Ma vie n’est pas très intéressante tu sais…mais je vais quand même t’en faire un bref résumé. »

Je blottis ma tête contre la sienne et commença d’un doux murmure :

« Je suis née un vingt-deux avril mille neuf cent quatre vingt neuf. Comme toi j’ai eu une enfance tout à fait normal…Et comme toi, à cinq ans, toute ma vie à basculer. Mes parents sont décédés dans un accident de voiture à cause d’un chauffeur ivre. Je ne me…souviens pas si…j’étais avec eux. J’ai quelque souvenir de cet accident mais sans plus…J’ai été adoptée. J’ai vécue dans une famille bien éduquée dira-t-on mais qui n’avait pas dans ses principes l’amour maternelle. J’ai rencontrée Kathleen peut de temps après. Je me suis liée d’amitié avec elle très vite, nous sommes devenus inséparable. Puis est entrée dans ma vie Une cousine…à laquelle je me suis aussi liés, comme une sœur de cœur. Elle est décédé il y a quelque année…elle c’est suicidée. Les années ont passées…et un soir, Kathleen m’a appelé. Je l’ai rejoins au lac et c’est ici que j’ai découvert le corps de son petit ami. Elle était en larme à côté, au bord de la crise d’hystérie. Elle m’a expliqué qu’ils c’étaient disputés pour une histoire de drogue…Tu commence à me connaître un peu...donc tu suppose que je n’ai pas pus la laisser ainsi. J’ai pris sur moi et me suis dénoncée à sa place. Meurtre et détention de Cocaïne, d’ailleurs un contenue assez important. Et me voilà ici…Maintenant ignorer de ma famille adoptive…Et de Kathleen… »

Je me tais enfin. MA voix n’avait été qu’un murmure. Kathleen et ma « famille » jouait le silence radio. Il fallait que je m’y fasse non ?

Je sers un peu plus Etoile contre moi, comme cherchant un quelconque réconfort, un quelconque moyen de reboucher le trou qui c’était creusé depuis tant de temps. Je ferme les yeux avant de reprendre :

« Je te l’avais dit…ma vie n’a rien d’intéressant. »

Je l’embrasse tendrement sur sa joue….attendant une réaction à mon tour.

[oui mon perso est née le même jour que moi x)]
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Etoile Archantaël
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MessageSujet: Re: Shit... [Bella]   Shit... [Bella] - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Avr - 16:37

Je crois que mon regard s'est fait assez insistant pour qu'elle réagisse. D'ailleurs, avant même que je réalise, ses bras m'entourent et je suis contre elle. Ma respiration se fait sereine et mes paupières se ferment. Mes mains se posent sur les siennes laissant mes doigts s'entremêler aux siens.

« Je te l’ai dit…je resterais avec toi. »

Facile à dire. Peut-être trop. Cependant, je ne devrais pas douter de sa parole. Ma conscience me pousse à y croire et pour une fois, je l'écoute. Je crois que de son côté, elle se sent bien aussi, même si je ne peux pas en être sûre. Néanmoins, la tension reprend sa place, indubitablement. Car c'est à son tour de parler. Je viens bientôt prendre connaissance de ta vie, avant que tu arrives ici. Et même si elle n'est pas plus intéressante que la mienne, je suis à l'écoute, avide de te comprendre et d'appréhender tes sentiments.

« Je suis née un vingt-deux avril mille neuf cent quatre vingt neuf. Comme toi j’ai eu une enfance tout à fait normale… Et comme toi, à cinq ans, toute ma vie a basculé. Mes parents sont décédés dans un accident de voiture à cause d’un chauffeur ivre. Je ne me…souviens pas si…j’étais avec eux. J’ai quelques souvenirs de cet accident mais sans plus…J’ai été adoptée. J’ai vécu dans une famille bien éduquée dira-t-on mais qui n’avait pas dans ses principes l’amour maternel. J’ai rencontré Kathleen peu de temps après. Je me suis liée d’amitié avec elle très vite, nous sommes devenues inséparables. Puis est entrée dans ma vie une cousine…à laquelle je me suis aussi liée, comme une sœur de cœur. Elle est décédée il y a quelques années…elle s’est suicidée. Les années ont passé…et un soir, Kathleen m’a appelé. Je l’ai rejoint au lac et c’est ici que j’ai découvert le corps de son petit ami. Elle était en larmes à côté, au bord de la crise d’hystérie. Elle m’a expliqué qu’ils s’étaient disputés pour une histoire de drogue…Tu commences à me connaître un peu...donc tu supposes que je n’ai pas pu la laisser ainsi. J’ai pris sur moi et me suis dénoncée à sa place. Meurtre et détention de cocaïne, d’ailleurs un contenu assez important. Et me voilà ici…Maintenant ignorée de ma famille adoptive…Et de Kathleen… »

Tiens, coïncidence qu'elle est perdue sa mère au même âge que moi. Serait-ce pour cela que nous nous entendons bien ? Pourtant, cela ne se voit pas. Ou tout du moins, je ne l'ai pas remarqué. Malgré cet indiscutable manque, elle parvient à donner de l'amour à tous ceux qu'elle croise, ça m'épate. Je ne peux me passer du contact entre les gens mais je ne sais pas comment leur montrer mes sentiments ni même leur communiquer un semblant de joie de vivre. C'est étrange comment chaque personne parvient à dévoiler ses émois. Chacun avec une technique bien différente, jamais la même, plus ou moins efficace selon l'individu.

Je parierais qu'elle était dans la voiture le jour de l'accident. Miraculée ? Je ne saurais le dire. Cependant, elle le mérite. Ses parents aussi devaient mais la vie est cruelle et privilégie souvent ceux qui en ont le moins besoin. L'adoption est une bonne chose... seulement lorsque l'on trouve la bonne famille. Et je me demande où est-ce qu'elle a pu puiser tout cet amour emmagasiné en elle alors que sa famille adoptive ne lui en a pas confiée. Honte à eux. J'aimerais lui donner tout ce que je possède, quitte à ne garder que du désespoir s'il le faut.

Intérieurement, je remercie Kathleen et sa cousine de me l'avoir gardée intacte. Je comprends mieux maintenant. Elle avait des appuis, des aides, pour supporter le quotidien, la monotonie du 'tous les jours', l'incessante machine du temps. Bref quelque chose, quelqu'un auquel s'accrocher pour ne pas tomber. Mais au final, ce trop plein de gentillesse lui a-t-il été bénéfique ? Non, pas le moins du monde, bien au contraire.

Pourquoi s'est-elle dénoncée à la place de son amie ? Comment a-t-elle pu choisir d'être inculpée à sa place ? Mes pensées dépassent mes mots et je me surprends à les énoncer tout haut :


"J'avoue que je ne comprends pas..."

Encore une fois, de quel droit devait-elle aller à Sadismus alors qu'elle est innocente ? Pourquoi en avait-elle décidé ainsi ? Qu'est-ce qu'il l'a poussée à agir de cette façon ? L'amitié ? Ah bin, c'était du propre. Mieux valait, dans ce cas, ne pas avoir d'amis. Comme ça, toutes sources de problème étaient réglées. Pour ma part, je n'ai eu besoin de personne pour me mettre dans la merde. Mais elle, elle avait eu le choix et elle avait compléter la mauvaise case.

"Tu n'aurais pas dû te dénoncer à sa place... Je suis sûre qu'elle s'en veut à présent et il y a de quoi."

Désolée Bella mais je me permets de donner mon avis sur un sujet qui ne me concerne pas. Ça me révolte, c'est tout. J'ai d'ailleurs rouvert les yeux. Je crois aussi m'être légèrement redressée. Conscience, reviens-moi. Je ne m'en rends pas compte mais je creuse plus profondément la plaie de ma protégée. Peut-être est-elle aussi béante que la mienne. Je n'arrange rien. Au contraire, j'ajoute une touche de cynisme à toute cette mascarade.

Ses lèvres sur mes joues m'affectent et me raidissent un peu plus. Bordel, Etoile, détends-toi. Je ramène mes jambes contre moi, me protégeant d'un ennemi invisible, et soupire. Puis finalement, je déclare :


"Kathleen t'a lâché... ce ne sera pas mon cas."

Et il n'en est pas question. Je me mords la lèvre inférieure en constatant qu'il y avait de forte chance que je la vexe par cet emploi de phrases crues. Je rajoute alors :

"Personne n'est venu te rendre visite depuis que tu es ici ?"

Pour ma part, c'est non. Pas une lettre, ni une visite, ni un coup de téléphone. Il n'y a plus personne sur cette terre pour se souvenir d'une quelconque Etoile Archantaël.

*Toutes mes condoléances.*

La ferme, foutue conscience. Dommage que tu ne sois pas morte avec. Quoique, tes brefs passages dans mon esprit m'amusent. Encore faut-il que tu ne débloques pas. Mon incarcération est encore trop fraîche pour que tu disjonctes maintenant mais dans six mois ou même un an, cela ne s'avéra sans doute pas vrai. Le jour où la folie me gagnera alors je saurais que je n'ai vraiment jamais eu ma place sur terre. C'est triste à dire mais véridique. Je vous rassure, je n'ai pas hâte d'être gâteuse. Il y encore beaucoup de choses à vivre, même si ma vie est cantonnée entre les quatre murs d'une prison.

*En espérant que la folie te gagne vite...*

Cette pensée me pèse et me taraude. Un instant, je me fige. Et si ça arrivait bien trop vite. Non, il ne faut pas que j'y pense. Ce n'est pas le moment, vraiment pas. J'expire profondément et me colle contre Bella. En seul réconfort, je tourne la tête et attrape ses lèvres.

Et tout s'envole...
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MessageSujet: Re: Shit... [Bella]   Shit... [Bella] - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Avr - 17:36

"J'avoue que je ne comprends pas..."

Etais-je sûr de comprendre moi-même ? Non, pas entièrement. Même peut-être pas du tout. Quand je repense à mon acte, parfois je me demande pourquoi je l’ai fais. Réponse première : je l’aimais, c’était ma meilleure amie. Mais quand on y réfléchit, une personne censée ne se serait dénoncée…jamais. Que ne ferions nous pas par amour hein.

"Tu n'aurais pas dû te dénoncer à sa place... Je suis sûre qu'elle s'en veut à présent et il y a de quoi."

Elle se redresse, mon cœur se déchire. Je n’aurais pas due hein ? Je n’aurais pas due…Quand je l’embrasse sur la joue, je la sens se raidir. Je me fige. Mon acte la répugnait ? Trouvait-elle idiot, crétin que je me sois dénoncée à sa place ? Il y a avait de quoi…et je ne lui en voudrais pas si elle aussi, me prend pour une fille faible, une sous-merde, pathétique. Oui Etoile…pourquoi reste-tu avec quelqu’un comme moi ? Je ne te mérite pas.

Je baisse les yeux, comme coupable. Je retire mes mains des siennes, pour les serrer contre moi. Une boule me bloque la gorge. Elle ramène ses jambes vers elle, comme pour se protéger. Je la regarde, sans rien dire, le cœur hurlant de douleur. Parler de mon acte, me fais mal oui. Moi qui étais si fière de ce que j’avais fait, me voilà le regrettant presque. Il n’était pas honorable, ni héroïque…juste stupide. Je n’assume pas ce que je suis…
Etoile soupire, je lève les yeux. Elle est dos à moi. Je l’observe, mes doigts jouant avec un bouton de ma chemise. C’est beaux cheveux longs retombent sur son dos. Elle est vraiment belle…J’ai l’irrésistible envie de passer mon doigts sur son dos, la touchée, la sentir. Son contact me manque déjà. J’ai envie de la sentir contre moi…

"Kathleen t'a lâché... ce ne sera pas mon cas."

Mon souffle s’arrête. Juste l’espace de quelque seconde. Dans ma tête, tout s’écroule, dans mon cœur, sa pleure…dans mon âme sa se déchire. « Kathleen t’a lâché… » Cette phrase résonne dans ma tête, un écho qui à chacune de ses répercutions, me taillade. La vérité est toujours dure à accepter. Ici par exemple. Je ravale mes larmes, déviant mon regard vers le mur d’à côté, plus loin de nous. Je constate que nous sommes encore seule…Et tant mieux. Je pourrais rester des heures en sa présence. Je voudrais que cet instant dur encore et encore.
Etoile me certifie qu’elle ne me lâchera pas…un faible sourire me vient. Elle et moi, à la vie à la mort. C’était bien ce qu’elle m’avait dit ? Oui à la vie à la mort…pour toujours et même après –enfin s’il y en a un. Je n’ose pas la touchée un instant, attendant qu’elle se détende un peu. Pourtant, l’envie se fait de plus en plus grande. Celle d’être contre elle, enfouir mon visage dans son cou, respirer à plein poumons sa douceur odeur qui m’envoute. Pourtant, je ne bouge pas. Respirant calmement, mon cœur serrer de douleur. Je ne laisserais rien paraître…

"Personne n'est venu te rendre visite depuis que tu es ici ?"

Hum…Pourquoi viendraient-ils de toute manière ? Que se soit ma famille adoptive ou Kathleen. Je n’existe plus, aux yeux du monde extérieure je suis morte, inexistante. Il n’y a plus de Bella Hope, elle est morte comprenez-vous ? Et pourtant, j’ai bien ce cœur qui bat aux creux de mes côtes, cette respiration qui alimente mon cœur d’oxygène. On me voit ici, j’existe aux yeux de certaines personnes…aux yeux d’Etoile.

« Non, personne…et c’est mieux ainsi. Pour eux, comme pour moi. »

Mensonge ! Menteuse Bella ! Pour Eux peut-être, mais pas pour toi. Mais à quoi ça servirait qu’ils viennent me rendre visite, si ce n’est qu’à me faire mal. Non, mieux valait tourner la page…oui faisons comme cela, tournons la page. Je pousse un faible soupire, mon regard revenant se fixé sur le dos d’Etoile. Je repense soudain à son tatouage. Ce joli serpent, ornant son omoplate. Je me demande pourquoi elle c’est fait tatouée. Car, quand je lui avais fait la remarque tout à l’heure, il m’a semblé que cela la dérangeait.
Je n’ai jamais pensée à me faire tatouer pour ma part…j’ai horreur de la douleur et je ne la supporte pas. La douleur peut-elle être une phobie ? Si c’était le cas, elle était la mienne. Pauvre petite idiote…

« Tu sais, si je n’avais pas pris sa place, jamais je n’aurais rencontré des personnes si formidable, comme Yoruichi…Mais aussi comme toi. Voyons le bon côté des choses…mon acte m’a permit de te trouver, et rien que pour ça…je ne le regrette pas. »

Il est vrai que quand nous regardons la bonne part des choses, si je n’étais pas venue à Sadismus, jamais je n’aurais pus rencontrer Yoruichi, Ethan, Carl…Etoile. La mienne, seule et unique. Ma source de lumière. Sous ce point de vue, je ne regrette pas d’être venue à la place de Kathleen…vraiment pas.

Etoile à l’air pensive, je me demande à quoi elle réfléchie. Elle a l’air si fragile ainsi. Ma petite fleur fragile et forte à la fois. Une fois de plus je la vois se figer. Que lui arrive-t-il d’un coup ? Puis, elle expire profondément, pour revenir ce coller à moi et ce, à ma plus grande joie. D’un coup, je me sentis un peu mieux, plus légère. D’un geste timide, je l’entoure de mes bras, la voulant pour moi et moi seule. Me voilà déjà possessive. Enfin pas possessive au point d’en faire des crises, juste…l’avoir contre moi tout simplement. J’ai envie de la découvrir. Dans tout les sens, j’ai encore tellement de chose à apprendre sur elle, à connaître. Elle m’intrigue.

Elle se tourne vers moi, et capture mes lèvres. Quelque peu surprise par ce geste, je repris vite sur moi. C’est là que je remarque que toutes mes questions, tout mon mal, mon tracas, ma douleur, mes pensées…absolument tout, s’envole, s’en va. Dans un autre coin de ma tête, laissant place à Etoile et moi, nos lèvres collées l’une à l’autre. Je sens une vague de chaleur m’envahir. Je ne me lasserais jamais de ses lèvres, ni de sa présence. Ce goût si exquis, si sucrés et épicés à la fois, dur et doux, froid et chaud. Ce contact qui révèle en moi une autre personne, que je ne me connaissais pas. Une autre Bella qui voudrait pousser les limites, ses propres limites, mais aussi voir, jusqu’à où Etoile était capable d’aller avec moi. Soudain, j’ai envie de voir, si vraiment, j’avais la même emprise sur elle, qu’Etoile avait sur moi. Voir si cette soumission était réciproque, vouloir se donner entièrement l’une à l’autre.

Je retire une première fois mes lèvres, je l’observe, un instant perdue dans mes pensées, un combat se livrant entre les deux parties de moi. De l’hésitation, de l’attente. J’ancre mon regard dans le sien, comme si je voulais l’empêcher de regarder ailleurs. Je reste figée dans ces yeux émeraude pendant quelques secondes. Je les scrute avec tendresse et douceur…puis mes gestes allant plus vite que ma pensée, je recolle mes lèvres contre les siennes, mais cette fois avec plus de chaleur et de fougue. Qu’est-ce qu’il se passe ? J’ai l’impression que mon corps ne répond plus à aucun appel de mon cerveau. C’est une vraie bataille que je livre avec mon Autre Moi. La Bella douce et réserver qui voudrait se contenir dans ses gestes et le reste, et la Bella moins fermée et plus audacieuse, qui veut aller plus loin, ce laisser aller pour la première fois de sa vie, ne réfléchissant plus à rien. La deuxième partie gagnait dangereusement quand mes mains remontèrent le long des cuisses d’Etoile. D’un geste souple, et rapide, mais m’obligeant à me détacher des lèvres de mon Exception, je me place à califourchon sur elle, sans pour autant m’appuyer de tout mon poids, l’obligeant à étendre ses jambes. Je la regarde un instant. Je ne sais pas ce qu’il me prend, mais je n’ai pas envie d’y réfléchir. Mon cœur bat à une vitesse ahurissante, mon souffle se fait court. Une drôle de chaleur m’envahit de toute part, comme si une flamme c’était allumé au creux de moi. Mon ventre se tord. De mes deux mains je prends le visage d’Etoile pour l’approcher du mien et l’embrasser à nouveau, ma langue s’immisçant pour rejoindre la sienne. Bordel…je deviens folle. Et si…merde et si elle ne veut pas !

Je n’arrive plus à me contrôlé, l’instant est trop bon, délicieux, magique. Mes mains descendent sur son cou, venant explorer ses frêles épaules, pour ensuite descendre sur sa taille, ses hanches, que j’explore d’un toucher doux et lent. Rien de brusque avec moi, que de la douceur. Mes lèvres fiévreuse, embrasse, sa joue, pour rejoindre son cou, où là, je m’amuse à le mordiller, y déposant parfois de tendre baisers. J’y reste un petit moment, ne pouvant me passer de ce gout si délicieux et de ce parfum si plaisant. Qui aurait cru que tout ce passerait ainsi, mais surtout…qui aurait crus que moi-même, je prendrais les devant ainsi, jouant avec le feu, me jetant dans le vide. Mais la chute est si douce…
Mes mains passèrent sous son tee-shirt d’uniforme, venant caresser, frôlé, son ventre que je sentis faire un soubresaut, sous mon contact.

Tout à l’heure, j’étais sous son emprise totale, elle aurait pus faire de moi tout ce qu’elle voulait. Pourtant elle ne l’avait pas fait, comme si il lui avait fallut mon autorisation. Etoile me vouait une sorte de « respect » que je n’aurais jamais crus connaître. J’étais soumis à part entière à son être…en était-il de même pour elle ? Puis je prends conscience, que peut-être n’était-elle pas d’accord avec moi, mes gestes, mes baisers, mon envie. Doucement, je ralentis mon allure finissant par m’arrêter totalement, un peu essoufflée. Puis ce serpent, ce tatouage me revient en mémoire sans le vouloir.

Je l’embrasse mais cette fois avec légèreté avant de lui demander d’une voix tremblante :

« D’où vient ce tatouage Etoile ? »

Cette question me permettrais de voir si vraiment…elle voulait ce que je voulais moi.
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Etoile Archantaël
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MessageSujet: Re: Shit... [Bella]   Shit... [Bella] - Page 2 Icon_minitimeLun 5 Mai - 15:37

[OMG ! Il faut que je me rattrape. Excuse-moi pour le temps d'attente =S]

Simplement parce qu'elle a accepté mes lèvres sur les siennes, je me sens rassurée. Oui, à présent, j'ai besoin de quelqu'un, d'une présence pour me dire que ma vie n'a pas été inutile, que mon combat n'a pas été vain, que mes sentiments n'ont pas été futiles. Que cette personne soit Bella est d'autant préférable. Il n'y a qu'elle qui peut avoir la prétention de me posséder. Elle est la seule à qui je vends mon âme au diable -si ce n'est pas déjà fait. Et je sais qu'elle est capable de prendre le dessus bien que pour le moment, ce soit moi qui mène la danse. Je ne suis pas particulièrement dominante, cependant, j'aime me sentir en position de force. Etre dominée ne me dérange pas outre mesure, mais cela dépend par qui. Je me dévoue à Bella, entièrement, corps et âme. Le Ciel n'a qu'à bien se tenir, je lui fais front. Jamais il ne récupérera cet ange qu'il m'a envoyé.

Ce baiser devient passionné et lorsque sa langue invite la mienne dans un slow, je réponds de manière fiévreuse, presque maladive. Bella, tu seras ma nicotine de rechange. C'est tout de même que de fumer. Surtout que depuis que je suis ici, ne pas en fumer une seule me ronge. Je pense être dépendante, que ce soit de la nicotine ou de l'héro. Remplaçons ce manque. Tu es ma nouvelle drogue. C'est bien plus que mélioratif, il faut que tu le saches.

Tout s'accélère. Je préfère me laisser guider car Bella a pris les rênes. Elle sur moi, ses jambes de part et d'autre de mon bassin. Et moi, qui la regarde, l'admire, la contemple avec une lueur dangereuse vacillant au fond des yeux. Elle m'est plaisante, attirante même, détonante que dis-je ! J'en perds mes mots et mon latin. Ses mains deviennent baladeuses. Qu'elle me touche, je suis à elle ! Je respire de plus en plus fort. Je gémis aussi sous ses baisers dans mon cou. Emporte-moi très loin d'ici. Jusque dans une autre galaxie. Je suis déjà à cent mille lieux de cette salle de bain. Ce qui est bien, c'est que tu m'accompagnes. Oh que ma fin serait belle si elle se passait comme ça. Tourbillon de saveurs, effluves de senteurs, déferlante de caresses. Et moi, je savoure, les yeux clos.

Tout ralentit. Aussi vite qu'elle était venue, elle s'en va. La descente est brutale. Bonjour le monde et ses réalités. Je peine pourtant à rouvrir les yeux. Je tarde tout autant à retrouver une respiration stable. Qui empire à sa question. Un tatouage, quel tatouage ? De quoi parles-tu Bella ? Je ne suis pas tatouée et je n'en ai jamais ni l'envie ni l'idée. Et puis pourquoi mes poses-tu cette question maintenant ? Reviens poser tes lèvres contre les miennes. Remmène-moi dans ton paradis. Une dernière fois. Oh, mais je sais à présent de quoi tu parles. Ça y est, j'ai fait le lien. Ce... serpent à l'épaule. Si tu savais Bella, oui, si tu savais. Je me redresse mais la garde sur mes jambes étendues, les bras en arrière pour nous soutenir. Encore un peu de réconfort dans un ultime baiser puis je viens planter mes yeux dans les siens. Je déglutis faiblement et déclare :


"Ce n'est pas un tatouage..."

Voilà tout le dilemne. Pour une foutue marque en forme de serpent. Oui, je fais un blocage pour ça et je l'assume. Et ne venez pas me rire au nez, je risquerais d'en venir aux mains. Bon, accouche Etoile, on va pas y passer le réveillon. Autant tout dire maintenant, comme ça, je serais débarrassée pour la suite. Quoique, je suis persuadée que Bella trouvera toujours quelque chose à me demander. Enfin, je reprends :

"...c'est une marque au fer rouge..."

Ha, comment tu te sens maintenant ? Mal. Ça ne t'a pas soulagé de cracher le morceau ? Au contraire. Tu ne te sens pas libérée d'un poids ? Aucunement. Alors on ne peut plus rien faire pour toi dans ce cas. Je le sais. Mon regard quitte le sien et je la pousse sur le côté. Quelques secondes plus tard, ma chemise est à terre et moi, le dos face à elle. De loin, on ne peut pas le savoir, mais de près, cela doit se voir. Je lâche dans un murmure :

"C'est cicatrisé depuis mais c'est profond..."

Je me mets sur le côté, perpendiculaire à Bella. La tête baissée, je revis la scène et grimace comme gagnée de nouveau par la douleur. Elle va me demander qui m'a fait ça et pourquoi. Alors j'anticipe et raconte :

"J'ai été stupide. Plus d'une fois dans ma courte vie. J'ai souvent dépassé les bornes. Là, j'ai voulu jouer au jeu du plus fort et j'ai perdu. Dans le gang où j'étais, il y avait un gars que je ne pouvais pas supporter. Rien que de le voir, il me répugnait. Il s'appelait Lucas. Un bourge. J'y suis allée trop fort avec lui, dans les insultes, les duels, les coups bas et il n'a pas apprécié. Un soir, alors qu'Alex n'était pas là, il m'a pris à part avec d'autres. J'ai vu le fer incandescent, je l'ai senti jusqu'au plus profond de ma chair. Il m'a marqué comme une bête... il a détruit la maigre protection que j'avais entrepris de recréer... il m'a réduit à l'état d'esclave... il m'a réduit à néant..."

Je me suis recroquevillée sur moi-même sans même m'en rendre compte. Réflexe naturel auquel je me suis habituée face à une peur, à une tristesse trop grande à affronter. Oui, j'exprime un rejet de tout sentiment. Parce que l'on m'en a toujours privé. Alors je ne sais pas très bien ce que c'est, une vague idée mais c'est trop flou. Impalpable même. Je me contente d'effleurer tout ça du bout des doigts, que je recule au moindre battement de cœur en trop. Pourtant, je n'ai pas oublié que Bella est près de moi, à mon écoute. Et heureusement d'ailleurs. Je plaque mon visage contre mes cuisses, ramenées contre ma poitrine, et enroule mes jambes de mes bras. Dans un soupir étriqué, je souffle :

"Oui... à néant..."
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MessageSujet: Re: Shit... [Bella]   Shit... [Bella] - Page 2 Icon_minitimeMar 6 Mai - 19:05

"Ce n'est pas un tatouage..."

Je la regarde un peu surprise. Si ce n’était pas un tatouage, qu’est-ce que c’était alors ? Ma curiosité balaya le désir qui m’avait consumé quelque seconde plutôt. Je la regarde sans rien dire, mes yeux plantés dans les siens toujours aussi beaux. J’attends la suite de ses dires, avec une légère impatience mêlée d’appréhension.

"...c'est une marque au fer rouge..."

Je me fige, me tétanise. J’ai eu d’un coup, la sensation que mes entrailles ont fait un tour sur eux même. Mon visage se crispe…une marque au fer rouge. L’horreur me saisit et me frappe. Comment cela était-il arriver. Mais surtout, c’est que jamais je n’aurais crus que cette marque que je croyais être auparavant un tatouage…n’ai pus se former de cette manière. Je déglutis avec difficulté, mon regard toujours sur Etoile. Ses yeux quittes le miens et elle me poussa sur le côté. Je me laisse faire, sans rien dire, m’assaillant en tailleur, mes gestes ressemblant à ceux d’un automate. Etoile défit sa chemise qui tomba à terre, puis elle se plaça dos à moi. Je ne vois pas très bien d’ici, mais en me rapprochant de bien plus près, c’est là que je saisis toute l’horreur. En effet ce n’était pas un tatouage mais bel et bien une cicatrice, qui formait un serpent, mais qui n’en était pas un. Des sueurs froides m’envahissent…

"C'est cicatrisé depuis mais c'est profond..."

Je n’en doute pas une seconde. Placée perpendiculaire à moi cette fois, je la regarde. Elle baisse la tête, grimace…la gorge nouée, je la regarde toujours sans rien dire, quelque peu effarée en me demande le pourquoi du comment. Bon sang…Je m’apprête à lui demander comment tout cela c’est produit, mais elle m’anticipa. A croire qu’elle commençait à me connaître par cœur.

"J'ai été stupide. Plus d'une fois dans ma courte vie. J'ai souvent dépassé les bornes. Là, j'ai voulu jouer au jeu du plus fort et j'ai perdu. Dans le gang où j'étais, il y avait un gars que je ne pouvais pas supporter. Rien que de le voir, il me répugnait. Il s'appelait Lucas. Un bourge. J'y suis allée trop fort avec lui, dans les insultes, les duels, les coups bas et il n'a pas apprécié. Un soir, alors qu'Alex n'était pas là, il m'a pris à part avec d'autres. J'ai vu le fer incandescent, je l'ai senti jusqu'au plus profond de ma chair. Il m'a marqué comme une bête... il a détruit la maigre protection que j'avais entrepris de recréer... il m'a réduit à l'état d'esclave... il m'a réduit à néant..."

J’écoute son récit, toujours assise en tailleur, complètement horrifiée. Au fur et à mesure de son histoire, elle c’était recroquevillée sur elle-même, passant ses bras autour de ses jambes. La tête contre ses cuisses je l’entends murmurer :

"Oui... à néant..."

S’en est trop pour moi. La douleur occupe l’espace, surplombe l’air. La tristesse m’envahit de part et d’autre de mon corps, me transperçant les os et le cœur, comme du métal chauffé à blanc. C’est avec les larmes aux yeux que je m’imagine la scène, essayant d’imaginer aussi sa douleur lorsque l’acte avait été accompli. J’en frissonne d’horreur et de rage. Comment avait-on pus…quoi qu’elle est fait. Comment pouvait-on faire du mal ainsi ? Quel plaisir retrouvait-on dans la douleur des autres, ou dans la sienne. Serrant les dents et les poings, je ne pus supporter plus longtemps le spectacle qui s’offrait à moi. C’était la deuxième fois que je voyais Etoile en moment de faiblesse, et c’était toujours une torture à mes yeux et à mon cœur. Respirant à fond je m’approcha d’elle avec une infime douceur. J’effleure du doigt cette cicatrice, qui lui rappellerait à vie ces actes. « Marquée comme une bête » Ces mots résonnèrent avec force dans ma tête. Comme une bête…pourtant mon Etoile tu es loin d’être cela, une simple bête. Il t’a réduit en néant…ces dires me perturbent et me blesse profondément. Etoile à eu, ce qu’on peut dire, une vie difficile après la mort de sa mère…Si j’en était capable j’effacerais d’un baiser toute ces douleurs qui l’a ronge, qui l’envahisse, qui l’a bouffe, même si elle ne laisse rien paraître. S'il avait réduite Etoile à néant, alors je serais l'Univers pour l'acceuillir.

Je dépose un léger baiser sur cette cicatrice qui me faisait prendre conscience à présent, de l’horreur que mon Exception ait vécue. Mais il me prouvait aussi à moi-même, et appuyait mes dires, lorsque j’affirmais que jamais, je ne la laisserais tomber…encore moins maintenant. Mon amour pour elle est grand, différent de ce que l’on peut connaître dans la vie banal. Ayant repris mon calme, je glisse à son oreille avant de me poster face à elle :

« Il t’a peut-être marqué…mais cela n’empêchera pas que maintenant, je suis à toi comme toi tu es à moi. Entre mes bras, tu renaîtras Etoile. Je te marque moi, de mon amour. »

Sur ces mots, je l’oblige à relever la tête, affichant un air d’excuse. Je m’en voulais d’avoir aborder ce sujet, surtout en passant un si luxueux moment quelque seconde avant. Dans ses yeux je vois cette détresse qui me donne tant envie de me battre pour elle et c’est cette fois, avec un timbre plus sur de moi que je dis :

« Même si cela doit me prendre du temps, je t’aiderais à te reconstruire, et à te relever comme il se le doit. Je serais toujours là avec toi. Je t’aiderais à rebâtir ce qu’il a détruit…»

Je souris, ma main glissant le long de ses cheveux, écartant quelques mèches de son visage. Si un jour on m’avait dit que je vivrais un tel moment, je me serais bien fichu de la poire de la personne me l’ayant dit.
Crois en moi Etoile, crois en moi, de tout ton être. Je ne te décevrais pas. Ecartant ses jambes avec douceur, pour que je puisse me glisser vers elle, j’observe son visage crispé et tendue par le ressassement de ces souvenirs si douloureux. De la voir ainsi me donnait l’impression que mon cœur se faisait percer de toute part. Je fronce les sourcils, puis lui sourit de nouveau. C’est la seule chose que je peux lui apporter. De la chaleur, bonne humeur, des sourires et bien sur de l’amour.
C’est là que je me rendis compte, qu’elle était vraiment torse nue. Je rougis légèrement face à ce doux spectacle. Son ventre plat, laissait paraître un peu la forme des côtes. Elle n’en était pas moins encore plus belle. Sa peau blanche comme les poupées de porcelaine, était douce au regard et encore plus au toucher. D’ailleurs je l’effleure de ma main, remontant avec mon doigt, le long de son ventre, de sa poitrine, pour finir sur sa bouche. A genoux entre ces jambes, je dépose un baiser sur son front avant de murmurer :

« Etoile, je t’aime…si tu savais.»

Je l’embrasse une nouvelle fois, c’est devenu un geste, une action presque indispensable. J’ai besoin de ce gout, de ce contact, de sa présence tout court. Mal positionné, je la pris par les aisselles pour lui faire comprendre de s’asseoir sur ses genoux. De cette manière, je la colle avec douceur contre moi. J’ai envie d’éponger tout ce mal qu’on lui à fait, cette douleur qu’on lui a fait subir…je veux absorber ces douleurs, pour que plus jamais elle n’ait mal.

Chaque contact avec elle m’emporte à dix milles lieux d’ici, dans un monde où seuls elle et moi, ainsi que le bonheur, était présent.

Emporte moi avec toi…
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MessageSujet: Re: Shit... [Bella]   Shit... [Bella] - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Mai - 16:54

[Chose promie, chose due =D]

Je ne me serais jamais cru capable d'avouer ce passage de ma vie et pourtant, je viens de le faire. A une inconnue. Qui semble me connaître comme si l'on s'était rencontré il y a bien longtemps. Je ne me comprends pas ou plus. Et ce baiser volatile sur cette marque, bien qu'il me fasse frissonner, ne m'aide en rien. Je suis perdue. Paumée dans un labyrinthe aux mille et une supercheries. Et cela me fait peur de perdre pied. C'est comme de respirer à pleins poumons alors que tu es sous l'eau. L'eau envahit peu à peu ces cavités jusqu'à empêcher l'air de circuler. Tu as beau te débattre, cela n'y changera rien car tu es condamné. Finalement, tu coules et dans un dernier effort, tu tentes une brasse ou deux. Là, je me noie. C'est pareil. Sauf que le raz-de-marée n'est qu'un flot de souvenirs détestables, de répliques acerbes, de sentiments incompréhensibles. Je crois avoir déjà abandonné la partie, nager relève de l'exploit et je suis loin du super héros.

« Il t’a peut-être marqué…mais cela n’empêchera pas que maintenant, je suis à toi comme toi tu es à moi. Entre mes bras, tu renaîtras Etoile. Je te marque moi, de mon amour. »

Tu ne peux pas savoir à quel point ça fait du bien de se sentir appréciée. Et puis, pas par n'importe qui. Non, par toi ! Et c’est peut-être con mais c’est le plus beau cadeau que tu peux me faire. Ca dépasse tout. Il n’y a plus rien de logique, c’est au-delà de l’entendement. Je laisse faire, je laisse venir. Ca va, ça vient, ça cogne dans ma poitrine. Les battements sont plus forts. Est-ce cela que l’on appelle ‘cœur’ ? Alors mon cœur t’appartient et si tu m’offres le tien, je ferais en sorte de ne jamais l’abîmer, je te le promets. Je le protégerais jusqu’à ma mort, je te le jure. Et personne, jamais, ne le brisera car le mien sera là pour encaisser les coups à la place du tien. Oui, le mien sera là, cœur secourable, seule utilité que je lui aurais trouvé. Mon cœur suivra le chemin du tien, s’imprégnera du rythme et tentera de l’imiter afin que nos deux cœurs battent à l’unisson. Pour toujours.

« Même si cela doit me prendre du temps, je t’aiderais à te reconstruire, et à te relever comme il se doit. Je serais toujours là avec toi. Je t’aiderais à rebâtir ce qu’il a détruit…»

Je me perds un instant dans ses yeux vairons, me noyant dans ce mélange harmonieux de couleurs. Les lèvres tremblantes, j’ai envie de te croire. Croire en quelqu’un, croire en toi, est-ce possible ? Ah que tes paroles sont belles ! ah que tes mots sont biens choisis ! ah que tes pauses me font perdre haleine ! Et ses doigts qui repoussent quelques mèches rebelles, et ses mains qui écartent mes jambes pour mieux me cerner… Tout cela me comble d’un sentiment indescriptible. Bordel, est-ce si dur que ça de mettre un mot sur chaque sentiment ? Je crois que ça s’appelle du bonheur dans ce cas. Ouais, du bonheur, c’est creux mais ça sonne tellement bien à l’oreille. Bonheur ! Une inspiration, suivie d’une expiration, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Avec toi, à mes côtés. Je te laisse me toucher. Fais à ta guise. Parcours mon corps de caresses, je ne saurais comment t’en empêcher. Je porte tout de même un soutien-gorge et ses doigts, bien qu’effleurant le tissu, me font l’effet d’un électrochoc. Ses joues, teintées de rouge, me font soudainement sourire. J’en viens à me demander si je ne suis pas fiévreuse. Ses lèvres sont si douces sur mon front blême.

« Etoile, je t’aime…si tu savais.»

Je pensais le savoir mais en réalité, je n’en sais rien. Non, je n’en ai même aucune idée. Le verbe « aime », que symbolise-t-il vraiment ? Que dois-je en conclure ? Oh, s’il te plait Bella, aide-moi. Ce n’est pas en restant immobile, lèvres entrouvertes, que je vais trouver une réponse. Mais peut-être qu’en plongeant bien mon regard dans le tien, peut-être que je trouverais seule la solution. Néanmoins, il me faudrait beaucoup d’énergie pour réfléchir sans succomber au baiser que tu me donnes à nouveau. Je ne suis plus qu’un pantomime, un automate, une marionnette à laquelle il manquerait des fils, un pantin désarticulé. Contre elle, je revis, je me ressource. Mes paupières se ferment d’elles-mêmes et je me laisse bercer. Dans un souffle, je lui intime :

"Sache que je… t’aime aussi, Bella."

Un jour, ça deviendra naturel. Mais pour le moment, l’hésitation est de mise. Une hésitation seulement verbale car j’ai envie de commettre une folie. Une de plus. Je rouvre rapidement les yeux et tourne la tête vers ma protégée. J’y vais ou pas ? J’ose ou pas ? Je saute ou pas ? Et si je me noyais… Mes lèvres s’emparent des siennes, tout doucement. Tout d’abord, goûter à ce nectar sans en gâcher la moindre goutte, puis s’imprégner de cette odeur enivrante qui m’emplit les narines et me brouille l’esprit. Ma langue force le passage et s’empare de la sienne dans un ballet endiablé. C’est rugueux mais agréable. Je peux sentir toutes les aspérités et pourtant, c’est fluide. Ma main glisse sur sa nuque, se cache dans ses cheveux. L’autre descend le long de son corps dessinant la courbe de sa poitrine. Lentement, je l’emporte avec moi sur le sol froid. On a inversé les rôles. C’est moi qui est à califourchon sur toi.

Ma bouche a quitté la tienne, en quête de nouveaux territoires. Elle descend dans ton cou mais ne s’y attarde que peu de temps. Je crois qu’elle a d’autres projets en tête. Mais pour cela, elle a besoin d’aide et ce sont mes mains qui obéissent en déboutonnant progressivement ta chemise. Au fur et à mesure, ma bouche gagne du terrain, acquiert des parcelles de peau, se repaisse de ce goût unique. Elle s’arrête, en chemin, sur ta poitrine pour la couvrir de baisers, sans aucune insistance. Puis elle continue son périple, dressant tes poils à son passage, jusqu’à faire le tour de ton nombril. Elle n’est pas lasse de ton parfum mais doit céder la place à un autre organe, tout aussi friand de sensations fortes. Ma langue vient caresser ta peau pour retourner à tes lèvres, parcourant ton corps de caresses plus intimes. La boucle est bouclée et je peux de nouveau t’embrasser avec avidité.

Je note et mémorise la moindre de tes réactions, le moindre de tes gestes. Tout ce qui pourrait me prouver que tu aimes, je l’attends, je le guette. Sans cesse à l’affût, traqueuse d’indices qui sauront me convaincre de continuer. Je suis capable de plus, j’en ai conscience. Mais toi, Bella, en es-tu capable ? Y as-tu déjà seulement réfléchi ? Je lâche ses lèvres, reprenant mon souffle. Pour ne pas trop lui imposer mon poids, je me redresse et me tiens, à la force de mes bras, au-dessus d’elle. Un sourire s’attaque à mes lèvres et désamorce toute tentative de tristesse de ma part. Je n’ai pas lieu d’être triste puisqu’elle est là, avec moi. Alors, je laisse mes lèvres s’étirer, plus grand que d’habitude.
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MessageSujet: Re: Shit... [Bella]   Shit... [Bella] - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Mai - 18:31

Elle ferme les yeux, je retiens mon souffle tendis qu’elle me murmure, avec une petite hésitation...

"Sache que je… t’aime aussi, Bella."

Parce que ces mots je les attendus, parce que ces mots je les ai voulus, parce que je ne les ai jamais entendue par amour, jamais avec ce ton là…Même avec mon ancien petit ami, je ne l’ai jamais entendu. Jamais…et là Badaboum. Ils tombent comme une plume sur mon cœur, le faisant vibrer et battre encore plus fort. Malgré l’hésitation, je sens ces mots sincères, et puis pourquoi Etoile me mentirait ? Aucune raison. Je suis si bien à ses côté, indescriptible et surtout unique. Toujours face à Toi, tu ouvres rapidement les yeux et tourna ta tête vers moi. Je te souris avec bonheur mais j’avoue avec une certaine envie qui me tord le ventre. L’instant, le moment, les mots, le toucher, font que je te veux pour moi, entière…

Enfin, tes lèvres s’emparent des miennes qui t’attendaient avec impatience, ne pouvant se passer plus longtemps de ce contact si doux, si fruiter, si exaltant. Je me sens porter loin d’ici, juste elle et son contact. Son gout est sucré, son odeur est enivrante, j’inspire le plus possible, pour en imprégné mon être dans sa totalité. Quelque peu surprise, je sens ta langue forcer le passage pour rejoindre la mienne. Une dance endiablée, fiévreuse commence. Je me laisser porter par ta cadence à cœur ouvert, sans broncher…au contraire. Je sens mon corps s’enflammer, mon estomac se tordre dans un plaisir inconnu. Mon cœur tape de plus en plus fort, exprimant toute la joie qu’il pouvait. Je sens ta main glisser sur ma nuque pour se mêler à ma chevelure. Ton autre main vient longer mon corps dessinant les courbes de ma poitrine. Se toucher me fit frissonner comme jamais, je veux tes mains partout à la fois, te sentir contre moi est un cadeau inestimable. Puis je me sens basculer doucement vers l’arrière jusqu’à sentir le sol froid. A terre, cette fois c’est toi qui me domine, et ce n’est pas pour me déplaire. Je préfère que se soit toi qui mène le jeu pour le moment…j’ai dis pour le moment ma chère.

Tes lèvres quittent les miennes, à mon plus grand regret…qui s’envola très vite en sentant ta bouche se balader dans mon cou, point très sensible de mon corps. Je laisse échapper un soupire de soulagement ressemblant à un gémissement. Je te sens progresser, déboutonnant avec lenteur ma chemise. Je ne t’en empêche pas, j’ai l’impression que tu es dans ma tête, que tu comprends ce que je veux…Tes lèvres viennent se poser sur ma peau au fur et à mesure, pour s’arrêter un temps sur ma poitrine. C’est ici que je sentis une explosion dans mon bas ventre. Mon souffle se fait plus rapide, je me cambre légèrement. C’est si doux…et luxurieux. Le plaisir à l’état pur. Je gémis réellement, Ton toucher me rend folle, m’embrouille l’esprit, me porte loin d’ici. Je sens mes poils se dresser sous les frissons et baiser que tu me procure et dont je ne peux me passer. Tu es à présent près de mon nombril où cette fois mon ventre agit par un soubresaut. Je sens ta langue jouer sur ma peau et te revoilà sur mes lèvres, me caressant cette fois, avec plus d’intimité qui cette fois, éveilla mes sens et me fit gémir de plus belle. Mes mains caressent ton dos, s’accroche à tes cheveux sans aucune violence, mon corps se cambre sous l’effet du bien être et du plaisir. Un rêve, je suis entrain de rêver. Jamais, non jamais je n’avais éprouvé un tel plaisir et encore, nous en étions qu’aux caresses, aux simples caresses qui pourtant me mettait sans dessous dessus. Même avec mon ex petit ami, je n’avais pas tant frissonner à son contact, tant apprécier que l’on me touche par plaisir, tant apprécier des lèvres contre les miennes…tant apprécier un corps contre le mien tout simplement. Avec Etoile, je redécouvre…elle me porte.

Je te sens te décoller un peu de moi. Mes yeux qui, sous l’effet du plaisir, c’était fermé, te regardent à nouveau. Tu souris…un sourire parfait. Un sourire qui me renverse, qui me rend folle. Mes deux mains posé sur tes épaules, je t’observe, la respiration saccadée, mon esprit entrain de chavirer. Elle se tient au dessus de moi, à la force de ses bras, toujours se sourire si désarçonnant accrocher à son visage d’Ange. Pourquoi c’était-elle arrêter ? J’étais si bien, contre elle, vivant…le bonheur. Celui que je n’avais jamais réellement connu en amour. C’est toi qui me le procure. Tes longs cheveux noirs, joue une sorte de rideaux autour de mon minois.

Un sourire plein de malice s’étale sur mon visage, mes yeux planter dans les siens. Je veux continuer, avec elle, aller loin. Tant que je suis avec toi, peut-importe. Je le veux…je te veux. D’un doigt, je passe sur son front, son nez sa bouche, son menton, son cou, sa poitrine où je m’y attarde un peu plus, pour enfin arriver a son ventre, et ce, sans réellement la toucher. Voulant lui donner l’impression de la toucher sans vraiment le faire, la faire languir. Tout cela, en laissant mon regard implanté dans le sien. L’instant est pour moi magique…jouer un peu, qu’en dis-tu mon Etoile ? Toujours sur le dos, toi au dessus de moi, de mes deux mains je passe sur ton dos où je viens m’attarder sur l’agrafe de ton soutien-gorge. Je le défais, laissant retomber ta poitrine que je comble de caresse aussi douce que possible, tandis que je me redressais juste assez pour mordiller ton cou, le lobe de ton oreille. La malice et l’envie me gagne de plus en plus. Sa peau est encore plus douce que je ne l’aurais crus, et celle-ci c’est réchauffée. La mienne n’est qu’un brasier qui c’était consumer à chacune de ces caresses.

« Alors comme ça…je ne suis pas très endurante ? Tu veux parier ? »

Tout ceci je te le murmure au creux de ton oreille avec un petit rire, te ramenant contre moi, mon corps en manque de toi. Tu es ma drogue, mon essentiel. Sentant ta poitrine contre ma peau, mon cœur s’emballe. Imagines-tu un seul instant l’effet incroyable que tu produis sur moi ? Encore plus terrible que tout à l’heure…

Avec plus d’habilité que je croyais mes mains parcourent son corps, ma langue jouant avec la sienne dans des baisers fiévreux, sulfureux, exprimant un certain désir, qui pour ma part, me consume a part entière. J’arrive à ton pantalon, que je déboutonne sans trop de difficulté. Ma main glisse sur le tissu de ton bas, tandis que l’autre caresse ta poitrine avec plus de conviction et de chaleur. Puis, après quelques petites secondes d’hésitation, je passe en dessous du tissus pour pénétrer dans ton entre ou quelques un de mes doigts viennent jouer avec ton point sensible. Je viens mordiller ton coup, tendis que je décris quelque cercle sur ton intimité, pour ensuite sortir, partir…juste pour t’éveiller un peu. Montre moi jusqu’où tu peux aller, je veux voir, je veux te sentir, vivre un long et langoureux moment de plaisir avec toi Etoile. Le fait de la toucher ainsi, me procure à moi aussi un certain plaisir. Le plaisir de faire plaisir à l’autre. Je n’arrive pas à saisir ce qu’il m’arrive. Tout ce que je sais, c’est que je suis bien et plus à l’aise que je ne l’aurais crus. Tu étais si douce avec moi…

J’ai envie d’embrasser chaque parcelle de ton corps, de te gouter comme toi tu le fais si bien, de me marquer et m’imprégner de toi.

Montre moi, jusqu’où tu es capable d’aller…je te suivrais sans hésitation et te montrerais à mon tour, ce que je suis capable de te procurer…
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Etoile Archantaël
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MessageSujet: Re: Shit... [Bella]   Shit... [Bella] - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Mai - 18:12

Tes gémissements me vrillent les tympans. C’est comme une bombe que tu venais de déclencher. Le compte à rebours est lancé. Et tiens-toi bien car je ne sais pas ce qu’il se passe lorsqu’il arrive à zéro. Juste un conseil, accroche-toi. Parce que je ne crois pas pouvoir me contrôler. Ou tout du moins, je ne sais pas quand est-ce que je n’aurais plus aucun pouvoir sur moi. Pour le moment, ça va, c’est gérable, bien que ça commence à bouillir en moi. Tu attises la flamme, tu l’entretiens, tu souffles quelques fois pour maintenir le feu qui s’empresse de grandir. Tu n’as pas besoin de grand chose. En vérité, tu n’es juste armée que de ton sourire, ton regard et tes caresses mais cela suffit grandement pour me consumer. Les flammes de ton désir lèchent mon cœur qui s’enflamme d’une passion réciproque. Je suis dans un enfer aux couleurs de paradis. Tout prend forme avec toi Bella. Même l’enfer, tu parviens à le rendre beau et agréable. Et tu le fais sans même t’en rendre compte, avec une ardeur peu commune. Je te suis amplement reconnaissante. Du temps, je n’en ai plus et c’est maintenant que je dois vivre et apprécier les moments passés en ta compagnie. Alors je profite de chaque seconde, infime délivrance.

D’un seul doigt, tu me fais esclave. Tu m’entraves de liens invisibles, tissés à l’improviste sur mon corps impatient. Je ne souhaite qu’une chose, que tu me prennes. J’en rêve même, je le veux. Tout mon corps te réclame. Mon cœur crie à l’unisson. Mon esprit est resté figé sur tes lèvres, subtilement étirées en un sourire dont je devine les intentions. Mes yeux se sont agrandis et j’attends simplement que tu continues. Mais tu ne me déçois pas, oh non, bien au contraire, tu combles mes attentes. Même au-delà, bien que c’était ce à quoi j’aspirais. Pour le cacher ? Je ferme quelques secondes les yeux sous tes doigts aguicheurs mais les rouvre bien vite lorsque le seul pan de tissu, qui cachait encore le haut de mon corps, tombe à terre dans un bruissement imperceptible. Ma bouche s’entrouvre de surprise. Tu m’étonnes Bella et j’aime ça. Continue ainsi, surtout ne cesse pas le jeu. Tu es capable d’arrêter la bombe, de couper le bon fil pour qu’elle ne saute pas, mais n’essaie pas. Car l’explosion aura peut-être du bon sur ma personne. J’ose l’espérer. Mais je n’ai pas le temps de réfléchir à tout ça car tu es là pour me rappeler à l’ordre. J’accepte que tu me fasses oublier pendant un moment tout ce qui me pèse et m’enfonce chaque jour un peu plus profondément dans le tas d’immondices que représente Sadismus. S’il te plait, ne cesse pas ces effleurements légers. Tes dents contre ma peau relâche mes nerfs tendus. Morsure venimeuse sur mon oreille et je frissonne. Touchée coulée. Tu m’as bien eu.


« Alors comme ça…je ne suis pas très endurante ? Tu veux parier ? »

Je ne te pensais pas joueuse mais ce côté-là de ta personnalité me plait tout autant. Je me plais à te découvrir peu à peu, sous tous les angles possibles, d’une manière ou d’une autre. Toutes les façons sont bonnes pour m’imprégner de toi. A bout de force, je me suis laissée retomber contre toi, sans te faire mal. Mes seins contre les tiens, c’est étrange mais cela me réconforte. Pression pleine de sous-entendus. Non, Bella n’est pas un jouet, elle ne le sera jamais. Ces enfants non plus n’en étaient pas, eux ont souffert par ma faute. Mais j’ai ton consentement. Je veux être sûre que tu es d’accord, que tu le fais en toute connaissance de cause, de ton plein gré. J’ai si peur de te briser, toi, innocente créature. Grandes sont mes fautes, tout autant que l’amour que tu me portes. Tu me l’offres sur un plateau d’argent. J’en soulève le couvercle et ça m’enveloppe d’une douceur incomparable. C’est enivrant. J’ai beau être sur toi, je n’en suis pas moins dominée. C’est pourquoi je ne me risquerais pas à parier. Je crois commencer à te connaître et je sais que tu en es capable. Mais tu es capable de tellement de choses, toutes les cartes sont entre tes mains. Tu n’as qu’à ordonner et je me plierais à tes volontés. Toutes sauf une seule : celle de te quitter.

Des baisers, encore, toujours, plus. Mélangeons nos salives, réunissons nos langues et dansons, infiniment, sans trêve. Je ne sais pas qui de nous mène la danse car je crois que tu es dans le même état second que moi. Cependant, je te laisse me guider. Prends les dessus, impose-toi. Je ne t’en empêcherais pas, tu verras, rien est impossible. Prouve-moi que tu es capable toi aussi de folies. Mais que… tes mains sur mon pantalon, le bouton qui saute et moi qui t’aide pour m’en débarrasser et l’envoyer plus loin. J’ai un instant cru que tu allais t’arrêter là. Mais heureusement, je crois mal. Ca cogne fort, ça résonne, ça vibre, saute, tremble, se fige. Tout ça à la fois. Ca va finir par disjoncter. Et c’est le cas. Je me cambre et échappe un gémissement. Tout ce cinéma pour quoi ? Pour quelques malheureux doigts qui n’ont pu s’empêcher de passer la barrière du tissu et s’immiscer dans mon royaume défendu. Pourtant on t’accueille avec joie et soulagement, on t’attendait je crois, ta visite était plus que nécessaire. Alors que tu m’abandonnes à mon triste sort, tu t’empares de nouveau de mon cou. Tandis que j’essaie de récupérer rapidement. Je viens mordre ma lèvre inférieure violemment, histoire de maîtriser mes ardeurs. Peine perdue, tu as mis le feu à mon cœur et maintenant, il se propage hectare par hectare sur ma peau, réduisant tout à néant. Reste simplement ce manque que seul ton contact peut combler.

Jouons ensemble. Ce n’est plus un jeu d’enfants. Le jeu du chat et de la souris est fini. Je n’ai pas trouvé de nom au jeu auquel nous jouons mais cela ne saurait tarder. Je crois bien que c’est à mon tour d’abattre mes cartes. A toi de juger si j’ai un bon jeu. Un as, il me semble, une reine aussi, celle de cœur. Je m’empare de ses lèvres très doucement. Ma main effleure son corps jusqu’à arriver à son ventre où je m’arrête quelques instants. Une fois le bouton défait, je fais glisser son pantalon le long de ses jambes élancées. Je remonte ma main sur sa cuisse gauche pour finalement dessiner au hasard des formes géométriques sur le tissu de son sous-vêtement. C’est alors que je lui souffle :


"- Petit garçon , tu cherches quoi dans l'herbe ?
- Chut !
- Ho... mais dis-moi , tu cherches quoi ?
- Chut enfin ! Je ne peux pas te le dire.
- Mais bien sur que si ! Je suis ton amie.
- Mais non , c'est un secret ; et puis tu vas lui faire peur , tais-toi.
- A qui ?
- A personne.
- Pourquoi tu ne veux rien me dire ?
- Parce que , tu n'y comprendras rien.
- Je peux essayer.
- Bon d'accord , tu ne le dis à personne hein ?! C'est notre secret ?
- Promis.
- Et ben... maman m'a dit que ça se trouvait partout, derrière chaque regard, derrière chaque sourire, derrière les arbres parfois et même dans la pluie.
- Et c'est quoi que tu cherches derrière tout ça ?
- Et ben... je cherche L'AMOUR.
- Je peux t'aider ? Ma maman à moi , elle dit qu'il faut être deux pour le trouver..."


Mes lèvres viennent récupérer les tiennes, amoureusement. Toi et moi. Ma main ôte lentement ton bas, qui rejoint ton pantalon. Toi et moi. Mes doigts caressent cette fente, fruit défendu. Toi et moi. J’enlève ta chemise, dégrafe ton soutien-gorge, tout ça dans un silence magistral. Toi et moi. Les doigts de ma main droite s’emparent de ta poitrine et en épousent harmonieusement la forme d’habiles caresses. Toi et moi. Ceux de ma main gauche, indiscrets, te pénètrent. Un seul ose. Quelques va-et-vients lents pour l’instant. Je ne veux en aucun cas te brusquer. J’abandonne tes lèvres et glisse les miennes le long de ton cou. Sauras-tu résister à tout ça ? Je te teste, t’évalue. J’en profite pour te mordiller quand l’envie me chante. C’est-à-dire très souvent. Oh, et puis, j’ai oublié le décompte. Mais j’y pense, ça y est, la bombe a explosé. C’est la case de non-retour. Un deuxième doigt te pénètre et accélère quelque peu la cadence. Cela reste lent. Je continue à t’étudier.

Tu es belle. Merveilleusement belle. Ton prénom te va à ravir. Tout est beau en toi. Puis-je dire que tu es à moi ? Que tu te donnes à moi ? Serait-ce prétentieux de déclarer que je te donne du plaisir ? Je ne te baise pas. Quel terme ignoble ! Parfaite incohérence dans ce jardin secret que nous cultivons ensemble et que nous gardons jalousement. Non. Je te fais l’amour. Pure et empli de grâce. Les va-et-vients se font plus rapides, plus profonds aussi…
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MessageSujet: Re: Shit... [Bella]   Shit... [Bella] - Page 2 Icon_minitimeMer 21 Mai - 19:29

Elle se cambre et gémit sous mon geste. Le son de sa voix joue le rôle d’une bombe dans mon cœur. Explosion total. Non retour. L’explosion ne me détruit pas, elle me construit, me pousse des ailes. Tu t’empare de mes lèvres avec douceur tendis qu’un mélange d’envie innombrable m’envahit. Une vague d’émotion, de plaisir s’empare de mon être. Je suis aux Anges, vivant le paradis extrême. Je sens ta main descendre le long de mon corps, je te sens meneuse, à toi de jouer, montre moi tes cartes. Je veux toutes les connaître, une par une sans exception. Tu déboutonne mon pantalon que j’aide à te faire glisser le long de mes jambes, et que j’éjecte plus loin. Le sol est glacial, mais mon corps est tellement brulant de désirs que je ne fais pas attention au contraste. Ta main remonte ma cuisse gauche pour s’arrêter sur le tissu de mon sous vêtement où tu y décris quelques dessins sans aucun sens. Un frisson, une envie brutale s’empare de moi. Tu me fais languir, terriblement languir. Ô que tu es joueuse mon Etoile, et ce, au-delà de mes ésperances. Ma respiration se fait rapide, à mesure que j’attends, mais lorsque d’une voix elle me souffle…tout s’arrête autour de moi :

"- Petit garçon , tu cherches quoi dans l'herbe ?
- Chut !
- Ho... mais dis-moi , tu cherches quoi ?
- Chut enfin ! Je ne peux pas te le dire.
- Mais bien sur que si ! Je suis ton amie.
- Mais non , c'est un secret ; et puis tu vas lui faire peur , tais-toi.
- A qui ?
- A personne.
- Pourquoi tu ne veux rien me dire ?
- Parce que , tu n'y comprendras rien.
- Je peux essayer.
- Bon d'accord , tu ne le dis à personne hein ?! C'est notre secret ?
- Promis.
- Et ben... maman m'a dit que ça se trouvait partout, derrière chaque regard, derrière chaque sourire, derrière les arbres parfois et même dans la pluie.
- Et c'est quoi que tu cherches derrière tout ça ?
- Et ben... je cherche L'AMOUR.
- Je peux t'aider ? Ma maman à moi , elle dit qu'il faut être deux pour le trouver..."


Les aiguilles du temps se sont figés, lui avec. Mon regard rivé dans le sien, la bouche entrouverte, mon intention n’avait été que pour elle et ces paroles. Incontrôlable, une larme se faufile sur ma joue, le cœur émue par ce dialogue qui m’inspirait tant d’Amour de ta part. Tout était dis…Toi et Moi, c’est tout ce qu’il nous faut. Tes lèvres viennent récupérer les miennes, me permettant de re-gouter pour la énième fois ce gout sucré, dont je ne me lasserais jamais. Tu fais glisser mon bas, qui vient rejoindre mon pantalon. Ensemble. A jamais, Toi et Moi. Unis, quoi qu’il arrive. D’une manière ou d’une autre. Que tu sois avec un ou une autre, tu seras à moi, je serais à toi. A vie. Marquée de toi.

Je te regarde et là, c’est un tourbillon de folie qui s’abat sur moi. Tes doigts s’immiscent sur mon intimité, me caressant avec douceur. Déclenchement d’un long frisson, un gémissement s’échappe de ma gorge sans que je ne puisse rien contrôler. Mes yeux se fermes, mon corps se tord de plaisir. Aide-moi Etoile, comble-moi. Je deviens folle sous tes caresses, je vais céder sous le poids de cette envie qui hurle à l’intérieur de moi. Libère moi, je veux exploser, me noyer en toi, être à toi, cœur enchainé à ton corps. A vie, avec toi, vivre avec toi. Je t’en pris, laisse moi te suivre. Je serais l’ombre de ta personne, le guide de tes pas, la lune de tes nuits, le soleil de tes jours, tout ce que tu veux, je le serais.
Tu m’enlève la chemise, dégrafe mon soutient gorge, tendis que je t’aide, me redressant légèrement pour me libérer de tout ces bouts de tissus qui entrave le plaisir que j’ai de sentir ta peau contre la mienne. Tu ne parle pas, exécute juste, et dieu sait que tu exécute merveilleusement bien. Seule ma forte respiration et mes gémissement se faisant de plus en plus fréquent et pressant, trouble ce silence. Et c’est lorsque ta main droite vient s’emparer de ma poitrine pour la combler de caresses, que les pétillements dans le bas de mon ventre, redoublent d’intensité. Et alors que je croyais que tu ne pourrais me pousser plus loin dans ma propre limite, tu me pénètre, d’un seul doigt, mais cela suffit amplement pour que mon corps se tendent et se cambre, bien que tu sois sur moi. Mon cœur va céder, je vais craquée, je ne peux plus résister. S’en ai finis de moi, tu as levée toi-même la barrière qui me retenait temps. Tes vas et vient me font exploser, ma voix vrille, part dans un grognement doux mais langoureux. Sous tes lèvres, je ne peux empêcher mes gémissements qui explosent dans ma gorge contre ma volonté. Je ne veux plus me retenir. Ta bouche abandonne la mienne pour rejoindre mon cou…

« Bordel…»

Ce juron m’échappe totalement, dans un seul souffle, preuve que je ne me contrôle plus, non je ne contrôle plus rien. Ni mon corps, ni mes mains dont l’une s’agrippe à tes épaules tendis que l’autre descend vers tes fesses. Ce juron s’échappe de ma bouche lorsque je sens qu’un deuxième doigt entre en moi. Tes vas et vient se font plus intense, rapide et profond. Continue, ne t’arrêtes pas, je veux que ce moment dure éternellement, que mon corps épouse pour toujours le tien. Je laisse mon esprit vagabondez comme un Etalon au galop dans la prairie, courir vers toi, à une allure époustouflante. Je suis ta cadence, épousant ton rythme, obligeant ton visage à revenir à mes lèvres que j’embrasse avec avidité. Tout est flou, je sens mes jambes en état de faiblesse tellement que le plaisir est intense. Je ne sais plus où donner de la tête, tu es partout à la fois sur moins caressant, pénétrant. Je me laisse envahir, le cœur au bord de l’explosion complète. Le cadenas tenant fermé la barrière est définitivement brisé depuis quelques instants.

Je sens, le plaisir, me gagné, monté dans ma gorge comme une petite boule de nerfs qui se faufile. Mes yeux se ferment, mon corps se tends de plus en plus, mes gémissement que je tente tant bien que mal d’étouffer s’accentue jusqu’à ce que…Un petit cri, petit mais tellement révélateur. Une vague de chaleur m’envahit, mon cœur à exploser dans mon être, dans ma gorge…tout à céder, je n’ai pas sus résister…Etoile de mes rêves, je t’aime tellement. Tu es tout ce que j’attends de mon âme sœur, tout ce que je désire…serais-tu cette âme ? Alors j’ai envie de hurler de joie, de le crier au monde entier. Etoile de mes nuits, tu éblouis mon âme, mon être…Me permets-tu d’abattre mon jeu ? Bien sur que tu me le permets…

T’embrassant une nouvelle fois, mordant avec légèreté au passage ta lèvre inférieure, je te fais basculer sur le dos, inversant les rôles. Du plaisir j’en ai à revendre, mais j’en ai aussi à te donner, comme toi tu l’as fait. Ma respiration encore rapide due à ces événements digne d’un luxe, je te murmure, au creux de ton oreille :

« Je serais La Lune de tes Nuits, le Soleil de tes jours, l’Ombre de tes pas, le Sang à ton corps, l’Esprit à ton intelligence, la Mort à ta vie, l’Ange de tes cieux…je serais tout ce que tu veux, tant que je suis avec toi, même l’enfer me paraitra merveilleux. »

Mes lèvres fiévreuses embrassent son front, son nez, pour en revenir à sa bouche, où ma langue danse une nouvelle fois avec la sienne. Mes mains de chaque côté de ta tête, je me relève, pour mieux te regarder. Rien à dire face à ton visage parfait, ton visage Angélique, tes yeux si verts qu’ils me font penser à l’étendue d’une prairie, une prairie dans laquelle j’aimerais m’étendre à tes côtés. Je suis entièrement nue, et je n’en tiens pas compte. Ma pudeur envolée en même temps que la crainte, plus rien ne compte mise a part toi et moi, nos corps et nos cœurs s’unissant secrètement, sans que rien ne vienne nous troubler. Je me repose sur toi, sans te blesser ou t’écraser non. Comme un papillon se pose sur une fleur fragile, Ma Fleur Eternelle. J’aime faire durée l’instant, pas comme avec lui, l’ancienne personne qui avait été le premier à me possédée. J’ai déjà couché plusieurs avec lui…mais avec Etoile, c’était la première fois que je faisais l’amour. Incomparable. Ma douceur et ma fragilité révélée en plein jour face à toutes ses barrières que tu as sue abaisser. Une larme roule le long de ma joue, tendis que je souris d’un bonheur inégalable.

Continuons le jeu veux-tu ? Je reprends possession de tes lèvres avec un peu plus de fougue. Tu as beau m’avoir fait exploser de toute part, mon désir n’en ai pas moins ravivé. Mes doigts gauche, viennent effleurer ton sein sans pour autant réellement le touchée, puis le prenant à pleine main, j’effectue de langoureuse caresse tendis que de mon autre main, soulevant par ailleurs un peu mon corps, j’effleure ton ventre, pour enfin arrivée à cette entre, que je convoite. Barrières baisser, je ne veux plus rien contrôlé, rien réfléchir. Je veux juste me laisser guider par mon amour et mon désir qui je sais, sont les meilleures cartes que je possède. Je caresse ce petit replie de peau, ultra-sensible au toucher. Je décris quelques cercles, embrassant, mordillant ton cou avec franchise, sans te faire le moindre mal. Je viens mordiller, jouer, avec le lobe de ton oreille. Je te veux, je t’ais, je t’aurais. Tu es la déesse que tous les grecs vénèrent. Mon Exception, ma Révélation.

Puis, avec la même délicatesse que tu as emprunté sur moi, je te pénètre que d’un seul doigt pour le moment, commençant un va et viens tendis que mes lèvres descendent sur ta poitrine, où ma langue viens jouer avec le bout de ses deux forme ovale si douce et fruités. Un tourbillon de saveur, c’est ce que m’offre ton corps. Mais bien que mes doigts accélèrent la cadence tendis qu’un deuxième vient rejoindre le premier, je veux t’offrir plus. Beaucoup plus. Je remonte à ton visage, plante mon regard dans le tien où je veux voir, ce même désir qui m’avait tant consumer quelque instant plutôt. Un léger baiser sur tes lèvres, un « je t’aime » tremblant mais si sincère, et ma bouche embrasse ta gorge, une nouvelle fois ta poitrine, ton ventre, ton nombril, où je joue autour avec ma langue, pour enfin arriver à ton propre territoire formellement interdit. Un baiser, puis deux…ma langue goutant à ce nectar qui m’était totalement inconnue, d’abord avec hésitation, puis jouant avec franchise, avec ce fruit défendu. Défendu mais tellement délicieux, a tel point que je sens mon ventre se tordre d’envie, il réclame, encore plus. Recoin intime mais chaleureux, doux et si plaisant à embrasser et bien encore.

Je me jette à corps perdue dans cet acte, tous ces gestes. Je peux tomber de haut, me faire couper les ailes, que l’on me déchire le cœur en mille morceaux, qu’importe tant que le voyage est si délicieux. J’immisce une nouvelle fois deux doigts, tandis que ma langue continue de jouer, suivant la cadence sans difficulté. Puis ma bouche remonte un peu, évaluant l’Etat de mon Ange. Jouons encore toi et moi…infiniment. Jusqu'a ce que nous n'en puissons plus.
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MessageSujet: Re: Shit... [Bella]   Shit... [Bella] - Page 2 Icon_minitimeMer 28 Mai - 17:40

« Bordel…»

Oh redis-moi ce juron encore une fois. Je veux m'en imprégner pour en comprendre tous les sens. Car j'ai encore besoin d'explications, de conseils, d'attention. Beaucoup trop sans aucun doute. Je sais que tu apprécies et mes doigts dans ton intimité se font plus pressants. Je visite ce lieu défendu. Tes lèvres contre les miennes me font frémir d'une envie que tu sembles partager. C'est un autre de ces sentiments inconnus que je découvre avec toi, et heureusement que tu es là, sinon je serais perdue. Déjà que je me perds dans cette passion où je me suis jetée corps et âme. Alors affronter ces battements de cœur... Quelques larmes au coin des yeux, je me demande ce que tu as mais reste muette. Cela vaut mieux. Je sais que tu aimes, tes gémissements, soupirs me le confirment. Chaque seconde est une poignée de terre que tu jettes dans le trou que je me suis creusée. Enterre-moi de ton amour.

Lave, ma mémoire sale dans son fleuve de boue. Du bout de ta langue nettoie-moi partout et ne laisse pas la moindre trace, de tout ce qui me lie et qui me lasse. Hélas, chasse, traque-là en moi, ce n'est qu'en moi qu'elle vit et lorsque tu la tiendras au bout de ton fusil, n'écoute pas si elle t'implore, tu sais qu'elle doit mourir d'une deuxième mort alors, tue-la encore. Pleure, je l'ai fait avant toi et ça ne sert à rien. A quoi bon les sanglots, inonder les coussins ? J'ai essayé, j'ai essayé. Mais j'ai le cœur sec et les yeux gonflés. Alors brûle, brûle quand tu t'enlises dans mon grand lit de glace. Mon lit comme une banquise qui fond quand tu m'enlaces. Plus rien n'est triste, plus rien n'est grave si j'ai ton corps comme un torrent de lave. Ma mémoire sale dans un fleuve de boue. Lave, lave, ma mémoire sale dans son fleuve de boue. Lave, lave...

Et encore t’embrasser pour faire taire ce chagrin qui me tenaille. Ta peau est si douce que je ne cesse de parcourir ton corps de mille et une caresses toutes plus insensées les unes que les autres. Ne crois pas que j’ai perdu la tête, c’est juste qu’il m’est étrange de ressentir ce que je ressens en ce moment. Ca ne peut être ce que ressentent les couples naissants et idiots. Non, il ne faut pas que ça soit ça. Ca commence par un ‘A’ et finit par un ‘R’. Un mot de cinq lettres qui veut tout et rien dire. Les amours qui durent, font les amants exsangues et leurs baisers trop mûrs, vous pourrissent la langue. Les amours passagères, ont de futiles fièvres et leurs baisers trop verts, vous écorchent les lèvres. C’est pourquoi je ne sais dans quel camp me positionner ni même si mon cœur conjugue le verbe ‘aimer’. Ce dont je suis sûre, c’est qu’il se passe quelque chose, que je ne peux freiner et qui nous touche toutes les deux. Je crois en avoir peur, le redouter avec effroi mais je l’attends avec tout autant d’impatience et de désinvolture.

Un cri et tu es à moi. Entièrement. Ce nectar si précieux coule doucement sur tes cuisses alors que je retire mes doigts et les porte à ma bouche pour goûter à ce parfum si attendu. Je n’ai pas le temps d’en faire plus car tu viens sur moi. Ce contact glacial avec le sol carrelé de la salle de bain me fait trembler. Et c’est en claquant des dents que je reprends tes lèvres et m’empare de ta langue. Effleure-moi, touche-moi.


« Je serais La Lune de tes Nuits, le Soleil de tes jours, l’Ombre de tes pas, le Sang à ton corps, l’Esprit à ton intelligence, la Mort à ta vie, l’Ange de tes cieux…je serais tout ce que tu veux, tant que je suis avec toi, même l’enfer me paraîtra merveilleux. »

Paroles incantatoires que je ne cesse de répéter. Les lettres entrouvertes, je capte le moindre de tes mots. Les yeux mi-clos, je laisse tes lèvres parcourir mon corps soumis. Continue, ne t’arrête pas. Eternellement. Mes mains se sont posées sur tes hanches alors qu’une fois de plus tu accapares ma bouche. Du bout des doigts, je t’imite et effleure doucement tes côtes qui l’on peut vaguement distinguer. Tout cela dans une lenteur exquise. J’ai beau vouloir me contrôler, mon corps fondu sous ton contact se cambre et mes yeux se ferment d’eux-mêmes pour profiter un maximum de cet instant magique. Sans le commander, mes jambes s’écartent pour te laisser plus de place. Aide-moi à m’abandonner. Prends-moi. Ma respiration s’accélère alors que tes doigts arrivent enfin sur mon jardin secret. Ta bouche contre mon oreille, mes mains immobiles dans ton dos, un de tes doigts en moi, mes ongles qui se crispent et se détendent. Ô Bella…

J’essaie d’entrouvrir les paupières mais je ne peux résister bien longtemps face à ses baisers furtifs sur les innombrables parties de mon corps. Quelques gémissements de bien-être me trahissent mais je ne peux faire autrement. Le moment est trop bon. Un deuxième doigt et je frissonne. Mes mains se meuvent sur ton ventre, tes seins pour finalement prendre place sur chacune de tes joues. Dans un effort vain, je me redresse pour te happer les lèvres et t’entraîne contre moi. Un désir peu commun me consume. On dit que les yeux sont le miroir de l’âme et je crois bien que pour une fois, c’est véridique. Je suis soumise. Je suis tienne. Tu peux le lire à travers ce regard amoureusement désespéré que je te lance. Mes lèvres forment le mot ‘je t’aime’ mais aucun son le formule. Puis tu repars dans un tourbillon de saveurs. Ce n’est que lorsque je sens tes lèvres contre mon antre que je rends compte à quel point tu m’as conquise. Je ne réagis que positivement quand tu es près de moi. Je ne peux rien te refuser. Ordonne, et j’obéirai. Ô Bella…

Quelques coups de langue hésitants et c’est tout mon corps qui s’embrase et se tord. Je tremble de partout, tel un pantin désarticulé. Je suis mouillée aussi. Trempée de sueur et de ce nectar que je libère. Je souffle, me mords les lèvres, en espérant ne pas en faire trop. J’ai tellement peur que tu m’échappes, que, comme une papillon, tu prennes ton envol et partes loin de moi sans même regarder derrière toi. Ca me tuerait, je crois. J’emploie ce verbe, ‘croire’, car je n’en suis pas certaine. D’ailleurs, je ne suis sûre de rien, même pas de moi. Un cri que j’étouffe en me mordant violemment un doigt signale que j’ai atteint ma limite. Je suis épuisée, vidée. Tant physiquement que moralement. De ton côté, tu sembles aller bien car tu te remets à la hauteur de mon visage. Bordel, pourquoi je tremble autant ? Je détache quelques cheveux de mon visage, collés par la sueur et laisse mes doigts vagabonder sur ton visage. Je n’ai plus de force mais je viens chercher tes lèvres dans un baiser langoureux et tellement délicieux. Dans un murmure à peine audible, je parviens à prononcer :


« Toi et moi… Bella… souviens-t-en… toi et moi… »

Je t’enlace et te garde sur moi. Mes paupières sont lourdes et j’ai dû abandonner ; à présent, elles sont closes. Ma respiration s’est calmée et se fait profonde. Au diable cette prison ! au diable ces prisonniers ! au diable cette terre ! Puisque tu m’aimes, la vie est belle et rien d’autre ne compte. J’aimerais sentir tes lèvres contre les miennes, c’en est insupportable tellement l’envie est tenace. Mais dans l’état comateux où je me trouve, aucune action m’est possible. C’est frustrant. Je tente un baiser mais ne fais que te toucher du bout des lèvres. C’en est fini de moi. Je ne suis plus, tu es moi. Fais de moi ce que tu veux. Piétine-moi si tu le désires. Mais je t’en supplie, ne me quitte pas. Pas ici, pas maintenant.

Un soupir qui en dit long et je rouvre les yeux avec difficulté. Intérieurement, je ne vais pas bien mais qu’importe. L’important est que Bella ne le remarque pas. Ce serait terrible et je ne veux répondre à aucune question. Et je tremble toujours, ça ne va pas, et je ne sais pas pourquoi. J’ai beau respirer profondément, ça ne passe pas, j’éprouve toujours une gêne, un malaise, aussi bien physique que mental. Ca m’entrave, me tire vers le bas, m’enlise. Et j’ai peur de ne pas pouvoir me relever. Je déglutis faiblement et passe ma langue sur mes lèvres pour les humidifier. Avec un mal fou, je me redresse et fais basculer Bella sur le côté pour échanger de nouveau les rôles : moi sur elle. J’ai la tête qui tourne, trop vite pour que je puisse le prendre à la légère mais je me renferme et cache ce mal qui m’envahit. Comme pour me rassurer, je pose mes lèvres tremblotantes sur les tiennes. Ca va aller, c’est ce qu’il faut que je me dise, ça va aller. Je tente un sourire et dans un souffle, murmure :


« Si quelqu’un venait à découvrir notre relation… tu dirais quoi ? Est-ce que tu continuerais à me voir ? Ou me fuirais-tu pour éviter les rumeurs ? Comptes-tu en parler à quelqu’un ? … Est-ce l’histoire d’une douche ? ou bien quelque chose de sérieux ? »

Toutes ces questions me donnent mal à la tête. Ca tambourine sur mes tempes. Fatiguée, je laisse ma tête se poser sur ta clavicule droite et ferme les yeux. Puis, je rajoute fébrilement :

« Pardonne toutes ces interrogations… N’y fais pas attention, je délire… »

Oui, ne prends pas en considération tout ce que je viens de te dire. La folie me guette et ma gagne déjà. Terrible et pourtant inévitable. Peut-être me croiras-tu en touchant mon front brûlant. Mais j’ai si froid. Ô Bella, enlace-moi pour que tu me transmettes ta chaleur naturelle. Je dépéris. J’agonise. Je me meurs. Et il n’y a que toi…
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MessageSujet: Re: Shit... [Bella]   Shit... [Bella] - Page 2 Icon_minitimeSam 31 Mai - 18:50

Quel plaisir ce fut de l’entendre crier de plaisir, de savoir qu’elle avait atteint la limite d’une excitation débordante. Je me remets à ta hauteur, te retrouvant trempée de sueur due à cet acte physique mais si plaisant. Ton corps à présent devenue chaud sous le mien est un réel délice à toucher, à embrassé. J’aimerais que tu sois contre moi pour l’éternité, que jamais nous ne soyons séparées. Tu enlève quelques mèches collées à ton visage pour venir ensuite de tes doigts, vagabonder sur mon visage qui s’agrandit avec un sourire. J’aime ta présence, ton touchée, ta voix et tes paroles si…belles et philosophiques. Tu viens chercher mes lèvres, où nos langues se mélangent. Un baiser langoureux et tendre, que je prends le temps d’apprécier. Mon cœur tambourine avec force contre ma poitrine, exprimant une joie et un bien être incontrôlable. C’est avec une oreille attentive que je t’entends murmurer :

« Toi et moi… Bella… souviens-t-en… toi et moi… »

Tu m’enlace, et je t’entour de mes bras, te serrant contre moi. Oh crois-moi bien Etoile, que je m’en souviendrais. Toi et moi, pour toujours. Je ne pourrais me résoudre à me séparer de toi. Maintenant que mon cœur est enchainé à ton être, il ne te quittera plus. Je te l’ai dis, je serais l’ombre de tes pas, comme je serais l’Ange de tes cieux. Toi et moi, unis sentimentalement et physiquement. Je me suis donnée à toi, à corps perdue, ivre de sensation et d’amour, que tu as sue me procurer mieux que personne. J’enfouie mon visage dans ton cou que j'embrasse tendrement, respirant à fond cet odeur si particulière que tu dégage, cette odeur dont je veux m’imprégner pour les nuits et journées, où je serais loin de toi.
Je te regarde à nouveau et remarque que tes yeux sont clos mais tu viens tout de même effleurer mes lèvres…Tu as l’air si faible d’un coup. D’une pâleur extrême, je te sens trembler sous mon corps. Aurais-tu froid ? Je me resserre un peu plus contre toi, tentant vainement de te réchauffer comme je le pouvais. Après un soupire, tu rouvre les yeux…et tu tremble toujours. Quelque chose cloche, ton visage n’exprime plus la béatitude de tout à l’heure. Aurais-je fais quelque chose qui ne fallait pas ? T’aurais-je poussé trop loin dans tes limites ? Je scrute ton regard, ces yeux dont je ne pourrais me passer, d’une beauté sensationnelle. Mon Etoile…que ce passe-t-il ? Avant que je ne puisse poser la moindre question, je me sens basculer doucement sur le dos, toi à nouveau sur moi. La froideur du carrelage me surprit, à tel point que mon corps se cambra légèrement. Un long frisson dur au sol glacé, me parcourue tout le long du corps. Mais…son visage devient encore plus pâle. Je ne la sens pas comme d’habitude, bizarre. Je m’inquiète…

Tes lèvres tremblantes sur les miennes, et le froid du sol est oubliée. Tout ce qui peut me perturber, m’énerver, me chagriner, je l’oublie avec toi. Mon échappatoire, ma porte de secours. Sans toi, rien n’est plus envisageable. Je pose une main sur ta joue, la caressant avec tendresse. Ton visage est brûlant, comme si tu avais de la fièvre. Peut-être faut-il à ton corps plus temps que je ne l’aurais crus pour se remettre de ses émotions. Mon autre main vient se balader sur ta colonne vertébrale, le reste de ton dos l’effleurant de douce caresse apaisante. Dans un souffle, je t’entends à nouveau murmurer, mon regard vairon ancré dans les deux points de prairie que je ne me lasserais jamais d’y plonger.

« Si quelqu’un venait à découvrir notre relation… tu dirais quoi ? Est-ce que tu continuerais à me voir ? Ou me fuirais-tu pour éviter les rumeurs ? Comptes-tu en parler à quelqu’un ? … Est-ce l’histoire d’une douche ? ou bien quelque chose de sérieux ? »

Surprise…stupeur, figée. Je ne m’attendais pas à toutes ces questions…mais surtout, ces propres questions en entrainaient d’autre chez moi. Que voulais-tu toi ? Pour moi, c’est une évidence, je n’ai pas besoin de me poser de questions, oh non. Je n’ai pas besoin de tout ça pour être sur de moi et de mon choix. Mes mains qui avaient arrêté leurs caresses sous l’effet de surprise, continuèrent leur chemin, alors que tu viens poser ton front sur ma clavicule.

« Pardonne toutes ces interrogations… N’y fais pas attention, je délire… »

Que t’arrive-t-il soudainement ? Ne pas faire attention à toute ces interrogations alors que moi-même je me les suis posées, est impossible. Seulement, je ne sais pas ce que tu veux toi…Je ne sais pas si tu préfèrerais me tourner le dos et m’oublier, ou au contraire vivre cette relation…comme un vrai couple. D’une main tremblante je caresse doucement ces cheveux, l’enlaçant tendrement, avant de murmurer à mon tour.

« Etoile…comment pourrais-je considérée tout ceci comme l’histoire d’une douche ? Je me suis donnée à toi comme jamais je ne l’ai fais avec une tierce personne. Je t’aime et ça, personne ne pourra le changer. Et les rumeurs…qu’importe. Jamais, Ô grand jamais je ne te fuirais pour ce genre de futilité. Je veux rester avec toi…et vivre encore des moments comme celui-là, pour longtemps. »

Je t’embrasse avec douceur près de ta tempe avant de resserrer mon étreinte. Avec toi, toujours rester auprès de toi. Que nous restions ensemble, aussi longtemps que le temps nous le permettra. Ton corps nu sur le mien est un délice et un moment de plénitude inégalable. Mes caresses se dirigent vers ton visage que j’oblige à relever doucement. Je veux que tu me regarde, que tu vois dans mes yeux à quel point je t’aime, que tu te rendes compte de l’exception que tu fais à mes yeux et à ma vie. Je n’ai jamais réellement été amoureuse, mais là…je crois que pour ma part, je peux me permettre de parler d’Amour. De quoi s’agirait-il sinon ?
Un léger baiser sur tes lèvres que je trouve brûlantes et toujours autant délicieuse, je finis par murmurer une nouvelle fois.

« Souviens-toi Etoile : toi et moi. Si quelqu’un venait à découvrir cette relation alors je répondrais : Je vous présente celle que l’on peut appeler… l’âme sœur. La mienne. Je ne suis jamais réellement tombée amoureuse, mais ici tout me dépasse et m’enivre. Je t’aime plus que je ne l’aurais crus, et l’idée que nous soyons séparées pour si peu m’est insupportable….Pour moi, je considère cette relation comme…Sérieuse. Seulement…tout dépend de toi : que veux-tu Etoile ? »

Ne me demande pas de partir, tout ce que tu veux mais sauf ça. Demande-moi de rester à tes côtés pour toujours et je le ferais. Tu m’es si précieuse, si importante, que l’idée d’une séparation est inconcevable. Mon cœur et mon esprit sont totalement…bien. A l’aise, en forme et amoureux.
Ni le ciel et les étoiles ne m’éloigneront de toi, je te donnerais tout ce que je possède, je le jure je serais là jusqu’à la tombe, je serais ton soutient quand tu tomberas.

Quelque chose ne tourne pas rond. Plus je te regarde, plus tu as l’air mal et fatiguée. Pourtant à te regarder comme ça, sans faire particulièrement attention, nous pourrions croire que tout va parfaitement bien , après avec fait l’amour avec la personne que l’on aime…seulement Etoile était encore plus pâle que d’origine et ces tremblements qui ne cessaient de la secouer alors que son corps ne montrait aucun signe épidermique d’un quelconque refroidissement. Bien au contraire, son front est brûlant. Je me relève, la prenant par les épaules, elle à genoux près de moi.

« Etoile…tu as l’air fatiguée d’un coup ? Quelque chose ne va pas ? »

Où alors…te rends tu compte que tout ceci est une grave erreur ? Soudain, la peur et l’effroi arrive au galop pour dévorer mon cœur. Non imbécile de conscience ! je l’ai sentis tout à l’heure sous ses étreintes et caresses, qu’elle était totalement consciente et en avait autant envie que moi. Je me sentais comme détendue, mais elle avait l’air si tendue justement. Je me levai et me dirigea rapidement vers les douches…qui était à mon plus grand bonheur chaude ! Sans hésitation, je viens à Etoile, pris sa main avec douceur pour la relever et l’entrainer avec moi, sous le jet puissant et chaleureux. Je ne sais pas de ce qu’elle a besoin, je suis un peu prise au dépourvue. Peut-être qu’une douche lui ferais du bien, je ne sais pas…
Etoile, mon cœur amoureux t’appartiens, fais-en ce que tu en veux, mais il est à toi.

Prenant son visage entre mes mains, je l’embrasse amoureusement avant de lui murmurer : « Je t’aime ». Je peux lui répéter autant de fois qu’elle le veut, tout le long de la nuit si elle le souhaite.

Jeune femme aux allures de diablesse, tu m’as pris dans tes filets et dans tes pièges…mon âme entière t’es offerte…consume là autant de fois que tu le désire.
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MessageSujet: Re: Shit... [Bella]   Shit... [Bella] - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Juin - 16:37

[ HS : Bon alors, c'est très nul, je m'en excuse. Heureusement, c'est la fin du topic /o/ Libre à toi d'y répondre. En espérant te voir dans un nouveau topic, je laisse place à ce gribouillis x) ]

Ce que je veux, bonne question. Je ne sais pas moi-même alors comment pourrais-je te répondre ? Il suffit de réfléchir mais là, j’y arrive pas. Ca tourne à vide. Dégraisse tout ça et peut-être que je pourrais envisager un semblant de réponse. Aussi, n’oublie pas de remettre en route cette mécanique à l’aide de tous ces mots merveilleux que tu sais tellement bien manipuler. Il faudra en même temps que tu soulages ce cœur qui me fait défaut par ses battements incessants. Et donne-m’en le mode d’emploi. Comment dois-je interpréter tous ces trémolos lorsque tes mains me parcourent, lorsque tes lèvres se pressent contre les miennes ou encore lorsque tu m’enlaces ? Tu parais connaître tous ces mystères alors enseigne-moi tes connaissances en la matière. Car oui, je semble mature et souvent on m’a trouvé plus âgée, mais en aucun cas je suis véritablement préparée à la vie qui s’offre à moi. Je crois même que je n’ai jamais su me gérer toute seule. J’ai sans cesse eu besoin de quelqu’un sur qui m’appuyer. Bella, acceptes-tu de te charger du poids inutile que je représente ?

« Etoile…tu as l’air fatiguée d’un coup ? Quelque chose ne va pas ? »

Et merde, tu l’as remarqué. Moi qui croyait être bonne pour jouer la comédie, c’est raté. Hum, mais moi je vais très bien. J’ai juste de la fièvre, un mal de tête pas possible, un mauvais goût dans la bouche, des frissons qui me hérissent les poils, une raideur au niveau de chaque muscle, un blocage au niveau de chaque articulation, un trouble de la vue,… Je m’arrêterais là car la suite n’en vaut pas la peine. Après tout, qui se fiche ne serait-ce qu’une seconde de mon état ? Oh mais Bella, tu as l’air inquiète. Serait-ce à cause de moi ? Je ne veux pas te causer de souci. Vois comme je souris. Certes, c’est une moue incertaine qui étire mes lèvres, mais il n’y a pas de grande différence entre les deux.

Haaa non, Bella ! Ne pars pas ! Ce n’est ni la peste, ni le choléra, ni aucune maladie contagieuse ! Je te le jure ! Ne t’en va pas, je t’en supplie ! Bella ! Pourquoi te diriges-tu vers les douches, tournes-tu le robinet, laisses-tu couler l’eau ? Pourquoi encore te saisis-tu de ma main, m’aide à me relever et me place sous l’eau ? Je ne comprends pas. Je ne comprends plus. Tes mains sur mes joues m’aideront, je crois, autant que tes lèvres que je tente de savourer avec le plus d’émerveillement possible. Qu’ouïs-je ? Tu m’aimes ? Mais moi aussi je t’aime, merde ! Moi aussi. Sauf que je n’arrive pas à le prononcer. J’espère que ça se soigne. On dit que la timidité est la prison du cœur alors j’attends que tu viennes me délivrer. Je n’y arriverais pas toute seule, je le sais. Mais avec toi, tout est possible, même l’impossible.

J’ai les yeux fermés. Mes narines se dilatent sous ces effluves enivrantes du parfum de ton corps. Cette volupté me fait du bien et je me calme progressivement. Les bras le long du corps, je me colle à toi au maximum. De mon nez, je parcours ton cou et y dépose quelques fois des baisers innocents. Mes lèvres suivent l’os du bas de ta joue droite, caressent ton menton pour finalement s’installer sur tes lèvres offertes. Je ne fais rien de plus. En aurais-je déjà trop fait ? C’est alors que dans un souffle, je murmure :


« Bella, je te quitte pour le moment. Mais mon absence, je l’espère, ne sera que de courte durée. J’ai des choses à régler avant que la nuit tombe et j’aimerais le faire rapidement. Je te promets que je ferais en sorte de te croiser dans les couloirs. Dis-moi seulement dans quelle cellule tu es. Je sais, c’est précipité. Je te dis ça comme ça mais je… Bon okay, je vais te parler sérieusement, parce que ça ne sert à rien que j’invente des histoires à coucher dehors. Tu me fais l’effet de… j’en trouve même pas mes mots. C’est incroyable ce que tu me procures. C’est indescriptible tellement c’est fort. J’ai jamais su le dire mais là, je ne peux pas l’éviter. Oui, je t’aime. Et pas qu’un peu. Tu me demandais ce que moi je voulais. Et bien, je te veux toi. Je veux que tu sois à moi et que réciproquement, je t’appartienne. Rien ni personne ne brisera ce sentiment qui fait qu’à présent, je vis pour toi. Voilà la raison de ma présence ici. J’y ai enfin trouvé un but. Tu es mon but. Je l’ai atteint. Ma raison de vivre. Parce que je sais que je n’aurai pas tenu toute seule. Je l’avoue, je me serais suicidée avant, j’en ai conscience. Certes, je n’aurais manqué à personne mais… Oh Bella, tout ça est compliqué. J’ai peur de tout. Bordel. Même pas capable d’assumer ses propres sentiments. Je suis adepte au grand n’importe quoi. Et pas qu’à ça d’ailleurs. C’est pourquoi ne t’inquiète pas pour moi, je vais bien. C’est juste que… je suis en manque. Bref, je vais pas m’étaler. Ca ne sert à rien. Je dois tout oublier, fixer mes pensées sur ta personne même si c’est dur, même si ça demande des efforts. Je les fournirais parce que c’est pour toi que je vis. Oui, pour toi, Bella… »

C’est sorti tout seul, j’ai du parler vite, sans m’en rendre compte. J’ai les yeux rivés au sol, un peu par honte. Voilà Etoile, tu viens de déballer ton sac, maintenant tu fais quoi ? Mon regard vient finalement se planter dans le tien. Ma bouche s’entrouvre et se referme. Que rajouter d’autre ? Je me tourne et arrête l’eau. Près des lavabos, il y a nos vêtements, nos serviettes. J’en saisis une et me sèche à la va-vite, j’en profite pour lancer l’autre à Bella. Plus lentement, je me rhabille : la culotte, le soutien-gorge, le pantalon et la chemise délavés. Je ne suis plus qu’une prisonnière, insignifiante aux yeux de tous. Sauf à tes yeux. Je t’observe encore quelques instants, je ne m’en lasse pas. Puis, je reprends :

« Je te protège de loin mais sache que je veille toujours sur toi. Je t’aime Bella… »

Un soupir et je suis déjà près de la porte. J’en pousse le battant, inspire profondément et me voilà dehors. C’est tout. C’était une agitation bien inutile, n’est-ce pas ? Je ne pleure pas, je n’abats pas mon poing contre un mur, je ne pique pas un crise de nerfs, je ne m’évanouis pas, je ne m’insulte pas. Non. Rien, je ne fais rien. Je suis on ne peut plus passive. Comme si je ne réalisais pas vraiment ce qui m’arrivait. Etait-ce un rêve ? C’est bien possible. Mon imagination me joue souvent des tours. J’en conclu donc que c’est mon esprit qui m’a montré ce que je désirais voir. Bella n’a donc jamais existé. C’est naturel. C’est l’image du désir que m’envoie mon subconscient, j’aurais du m’en douter. J’aurais dû y penser plus tôt. C’est évident. Bella n’existe pas.

Tandis que mes pensées divaguent, ma serviette dans les bras, je suis déjà bien loin des douches. Ce dont je ne me suis pas rendue compte, c’est que j’ai perdu ma broche. Cette dernière gît sur le carrelage, au milieu des affaires de Bella. Jeune fille imaginaire, prouve-moi que tu existes…
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