Non, pas de nourriture ... [Pv Bella]

128699 Nombre de messages : 3854 Age : 33 Date d'inscription : 11/02/2007

J’étais entré dans le réfectoire, parce que manger était devenu nécessaire en ce moment. J’avais passé plusieurs jours sans manger avec vraiment de convictions. J’avais toujours eu un peu faim mais quelque chose ne cessait de me nouer l’estomac, de façon assez convaincante pour m’empêcher de manger. Je savais ce qu’était cette chose, et j’avais fait le possible pour régler. Maintenant j’allais manger. Manger une tonne de chose parce que j’était vraiment affamé et que je n’avais jamais été aussi mince, c’était assez frappant. Je ne regardais personne. J’avais l’impression d’être un revenant. Je n’avais pas vu qui que ce soit durant près de deux semaines. J’étais resté dans ma cellule, sur mon lit. Même Clairval ne pouvait pas m’approcher, j’avais été invivable pour elle et pour moi. Je n’avais pas suivit la promesse que j’avais faite à Sybille d’être près d’elle et de la protéger. Ce que j’avais subi avec Thorkel en salle de torture m’avait vraiment affaibli mentalement. Mais j’allais mieux, surtout après ma visite en salle de torture. Ma claustrophobie avait diminué énormément. Je ne disais pas que c’était d’avantage supportable maintenant, mais j’avais moins peur de mourir lorsque je faisais ce genre de crise. C’était vraiment dangereux, j’avais l’impression qu’un jour je finirais tué par moi-même.
Je sentais les regards sur moi. Décidément, je devais toujours être reconnu dans cette prison. Et pourtant, moi je ne connaissais personne, je m’en fichais, qu’ils disent ce qu’il veulent à propos de moi, je savais que la majorité des choses qu’ils disaient était totalement faux, je n’étais pas un imbécile et je savais ce que je faisais, du moins parfois quand même, hein. Mais tout le monde cherchait à m’enmerder un peu plus à chaque jour. Mais je ne fis rien, je ne voulais rien faire d’agressif aujourd’hui. Bon je savais que j’avais déjà fait cette résolution, mais là c’était vraiment vrai pour une fois … Enfin disons que j’espérait vraiment que ce soit le cas. Je remplis mon plateau de tout ce que je pouvais mettre dessus, et j’allais m’installer à une place éloignée du réfectoire. Je n’avais pas tant que cela envi d’être si seul. Mais je ne voulais pas être avec une bande de dégénérer qui partait une nouvelle rumeur à tous les dix minutes sur quelqu’un. À la façon dont ils me regardaient, c’était assez pour savoir qu’ils parlaient de moi. En mai ou en bien, si je ne m’en fichais pas je serais en train de les regarder en ce moment. Mais je n’étais vraiment pas intéressé donc je finis par m’attaquer à mon assiette, chose bien plus intéressante que ce qui se déroulait dans la prison.
Mais comme à l’habitude, quelque chose m’empêcha de continuer de manger. Un groupe d’homme en attrapèrent un autre et durant une bataille ils le firent tomber sur ma table. Directement dans mon plateau, gâchant par la même occasion ma nourriture. Je ne pourrais pas en avoir d’autre aujourd’hui. Ok, j’étais énervé maintenant. Je me levais brusquement et au lieu d’attraper celui sur la table, je pris par le collet l’homme qui l’avait fait tomber et je le frappais fortement à la figure, lui brisant immédiatement le nez. Il se mit à hurler, et de ce fait j’eu sur les dos les autres hommes qui l’accompagnaient. Je me battis un moment, un moment qui me parus assez long en fait. Jusqu’à ce que la bagarre soit stoppée par un gardien. Il ne nous envoya pas en isolement, un élan de bonté aujourd’hui hein. Mais il fit partir les autres hommes, moi je retournais à ma table, fixant d’un air dépité mon plateau qui n’était plus mangeable. Je me passais lentement une main négligée sur le coté de ma tête pour me rendre compte que je saignais.

Bordel … Laissais-je échapper d’un air frustré.

Je sentis mon ventre me lancer un appel de la mort. J’avais tellement faim. Mais je ne pouvais vraiment pas espérer avoir encore de la nourriture. Ici la bataille c’était mon problème et ma responsabilité si je voulais manger. Car en fait, ils s’en fichaient tous de mon sort. Si je crevais et bien c’était tant pis. Je soupirais lourdement, fixant toujours mon plateau. Ne m’apercevant même pas que quelqu’un s’approchait de ma table. J’étais tellement bien perdu dans mes pensées, et je tentais d’ignorer mon ventre qui me hurlait sa faim.

Un autre jour de plus à Sadismus. On va dire que pour le moment je tiens le coup, bien qu’hier je fusse au bord de la crise de nerf…et que l’arrivée de cette fille au visage de garçon n’avait rien arrangé. Je pense énormément c’est dernier temps. Je me demande ce que font Ethan et aussi Yoruichi. D’ailleurs il faut que je la voie, ces blagues sur nos uniformes me manquent déjà. Je suis à table au fond de la salle, comme à mon habitude. Je mange ma purée, par petite bouchée, sans vraiment avoir faim.
Je vois un homme en chemise blanche entrée. Il a l’air d’un zombie. Le visage émincé et fatigué il avance prenant un plateau bien garnit. Il a l’air complètement affamé. Il s’assoit au fond de la salle à quelque mètre de moi. Je l’observe sans vraiment l’observer, car autre chose attire mon intention. Un groupe de prisonniers commence à s’échauffer et à s’énerver. Ils attrapèrent un autre homme et le balancèrent sur la table, où se trouve l’homme à la chemise blanche…ou plutôt dans son plateau. C’est la première fois que j’assiste à une bagarre depuis que je suis ici, et cela m’effraye quelque peu. Je le vois qui se lève soudain, très en colère et attrape l’homme qui avait balancé la victime sur la table. Il lui donna un violent coup de poings et un craquement sonore me fit frissonner jusqu’à la racine des cheveux. Aucun doute il venait de lui casser le nez. La bagarre continua sous mes yeux complètement horrifié. Elle finit par ce stoppé grâce à un gardien qui les sépare. Chacun part de son côté. Ils sont fous ici…
L’homme à la chemise blanche est retourné à sa table, dépité devant son plateau avec la nourriture qui n’était plus mangeable. Je regarde mon propre plateau…j’ai deux solutions : Un – je m’en vais et gaspille toute cette nourriture, car cette bagarre m’a complètement coupé l’appétit ou Deux – je lui emmène mon plateau pour qu’il puisse manger quelque chose, car à le voir aussi mince, j’ai l’impression qu’il n’a pas mangé depuis des jours. Je n’aime pas voir les gens mal…même si je ne le connais pas, tant pis. Je me lève et m’approche de sa table, je l’entendis murmurer un « bordel » d’un air frustré. Je me fais discrète et posa le plateau devant lui en disant :

« Tenez…je n’ai plus faim. Même si la nourriture n’est pas géniale, je préfère la donner à quelqu’un qui à faim, plutôt que de le gaspiller »

Je le regarde avec un sourire timide. Je n’aime pas voir les gens mal, quel qu’il soit. Je remarque qu’il saigne sur le côté de la tête. Il a du se prendre un sacrer coup…Tout d’abord il perd sa nourriture, ensuite il se bat. Rien de tel pour mettre les nerfs en vrac.

« Vous saignez…tenez. »

Je lui tendis un mouchoir propre que j’extirpa de ma poche en attendant une réaction de sa part.

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Je n’aurais pas dû me battre, c’était surtout un signe pour me dire que j’étais toujours aussi impulsif et bête que j’étais. Mais ça m’avait fait du bien … Même si je n’avais pas plus de quoi mangé, et que j’étais blessé en prime. J’avais fixé ce plateau qui n’était plus mangeable durant un bon moment. Qu’est-ce que j’avais à faire d’autre de toute façon? J’étais ici depuis plus de 2 ans, Deux saletés d’années à me faire chier. Je voulais tellement sortir d’ici. Mais ça, je n’avais jamais été pleurer mon désespoir sur l’épaule de qui que ce soit. Comme certainement la plupart des gens ici. Je n’aimais pas parler de moi, je n’étais pas un bavard, et lorsque je n’avais rien à rendre à personne je n’allais habituellement pas vers les autres. Mais j’étais capable d’établir une relation, et j’étais quelqu’un de digne de confiance. Je n’établissais justement pas de lien car j’étais quelqu’un de très franc, et lorsque je faisais une promesse, rare étaient les occasions qui pouvaient faire que je ne respectais pas ce que je disais. Mauvais acteur je n’avais pas pour habitude de mentir, de toute façon, j’étais un tueur, lorsque j’avais quelque chose à faire ou à dire, je n’avais pas d’hésitation à le faire. Par contre dire que j’éprouvais du plaisir à tuer était faux. Je ne disais pas que je n’étais pas un homme cruel, mais je n’avais pas le goût du meurtre dans le sang, je tuais car c’était ce que j’avais appris à faire toute ma vie. Un jour j’avais cru que je tuais parce que j’avais un but. Et lorsque ce but fut atteint, j’avais compris que le meurtre était ma vie. Jusqu’à ce que je trouve autre chose … J’avais trouvé cette autre chose, mais trop tard malheureusement. Alors tout cela pour dire que je n’étais certainement pas l’homme le plus méchant de cette prison, et pourtant j’avais une mauvaise réputation. Mais ça ce n’était que parce que tout le monde me cherchait des ennuis! Vis-à-vis quelqu’un qui me respectais j’étais généralement assez civilisé.
Je relevais les yeux vers la personne qui venait de me parler et de poser son plateau sur la table. Je ne voulais pas de la pitié de qui que ce soit. Si bien que je vins pour refuser. Mais le grognement de mon ventre, si fort, m’arracha même une douleur, la jeune femme l’avait même peut-être entendu! Je détestais devoir quelque chose, mais je crois que je devais vraiment manger là. J’avalais difficilement et je dis :

Vous avez vu ce qui c’est passé … Vous n’avez pas peur que je vous fasse subir le même sort que ce pauvre homme?

Car après le nez cassé, j’avais quand même mené la bataille, mais j’avais eu quelques problèmes lorsque d’autres personnes s’étaient ajoutées. Mais ils étaient bien plus amochés que moi. J’avais même un peu de leurs sangs sur mes vêtements, vraiment réjouissant … Non vraiment je devenais trop vieux pour toutes ses histoires … Trop vieux, j’étais quelqu’un dont la vieillesse m’effrayait vraiment, alors avoir ce genre de pensés en ce moment … Brr … Je sors de mes pensées rapidement, me concentrant sur la jeune femme qui venait de me donner son plateau. Non je n’allais pas refuser parce que j’avais vraiment trop faim. J’étais persuadé que même l’horrible nourriture de la prison allait être délicieuse aujourd’hui. J’attirais le plateau vers moi et je commençais à manger. Bon sang, c’était vraiment très bon … Le goût était infecte, mais sentir de la nourriture arriver comme ça, c’était une sensation vraiment fabuleuse. Je mange un peu et je relève finalement la tête vers la jeune femme. Je murmure un faible merci tout en faisant un signe de tête reconnaissant. C’est alors qu’elle me tend un mouchoir, disant que je saignais. Encore une hésitation de ma part, mais je prend finalement le mouchoir et je m’éponge un peu le côté de la tête. Je fais un petit sourire et je dis :

Vous savez, je vais vous devoir quelque chose maintenant … C’était un petit reproche, parce que je n’étais pas quelqu’un qui oubliait les services que l’ont me rendait. Mais ce n’était pas méchamment que j’avais dit cela. J’avais devant moi une jeune femme très jeune, alors si je pouvais l’aider pour quoi que ce soit, je le ferais. J’étais simplement surpris qu’elle ai eu le courage de venir me voir, j’étais quelqu’un qui pouvait être méchant et mon impulsivité n’aidais pas mon vilain caractère. Mais je n’étais pas cruel, c’était peut-être ce qui faisait toute la différence.

Quel âge as-tu … Demandais-je soudainement. J’étais toujours attristé de voir l’âge des personnes enfermées ici. Souvent très jeune, c’était quelque chose de difficile à accepter. Je n’arrivais pas à m’imaginer ce qu’elle avait bien pu faire pour être enfermée là.

Il refuse dans un premier temps mon plateau, mais en entendant son ventre crier famine, je le vis réfléchir à deux fois. Il finit par me dire :

-Vous avez vu ce qui c’est passé … Vous n’avez pas peur que je vous fasse subir le même sort que ce pauvre homme?

- Je pense que vous êtes bien trop affamé pour le moment, pour me sauter dessus et me casser le nez. Dis-je avec un sourire.

Il a vraiment l’air d’avoir faim. Peut-être n’a-t-il pas mangé depuis plusieurs jours. Je le regarde plus attentivement. Ses cheveux châtains retombent un peu sur ses yeux bleus. Il me murmure un faible merci en me faisant un signe de tête reconnaissant. Je lui souris en guise de réponse. Quand je lui ai tendu le mouchoir, j’ai vu qu’il hésitait encore une fois mais il finit par le prendre en me disant :

« Vous savez, je vais vous devoir quelque chose maintenant … »

Pour moi il ne me doit rien, je n’ai fais que lui redonner un plateau de nourriture. Bizarrement il ne m’effraie pas. Il y a des personnes qui peuvent vraiment laisser paraître qu’ils sont fous alliés, mais même si lui avait participé à ce combat qu’il avait plutôt bien menée, ça ne me suffisait pas pour ne pas l’approcher. Signe que je commençais a progresser sur ma peur maladive.

- Vous ne me devez rien Mr. J’ai juste donné une seconde chance à votre estomac de se nourrir.

Toujours avec un sourire. Je n’aurais pas supporté de le voir mourir de faim à sa table. Même si je ne le connaissais pas, je ne supportais pas de voir les gens souffrir.

- Quel âge as-tu ? Me demanda-t-il soudainement.

- 18 ans. Je suis arrivée ici il y a quelque jours….et vous ?

A peine dans la fleur de l’âge que je me retrouve ici. Je remarque que j’ai plus de facilité à aborder les gens. En faite je me demande si j’ai pas le don d’aborder que les gens biens… et d’attirer vers moi les gens pas bien dans leur tête.

Je me demande pourquoi il est ici. En tout cas il a l’air de bien savoir ce battre et je n’aimerais pas le contrarié vu comment il a amoché ces adversaire tout à l’heure. Cette prison comportait vraiment des personnes surprenantes.
[i]

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Je sui un peu fatigué et tout, mais je dois avouer que la compagnie de la jeune femme ne me déplait pas. Je suis d’un genre assez solitaire. Mais j’ai passé beaucoup de temps seul depuis un moment, alors un peu de compagnie ne peux pas me faire de mal. Et puis, elle vient d’être assez généreuse. Et ça je ne manquais pas de le remarquer. Les autres agissaient très peu en ma faveur, et au lieu d’aller aider les autres hommes elle était venue me voir moi. Je ne savais pas pourquoi à vrai dire, car à part avoir gâché ma nourriture, c’était moi qui s’étais jeté sur eux. Mais je n’avais pas pu me retenir, et ça m’avait beaucoup défoulé, c’était peut-être pour cette raison que j’étais capable d’être agréable avec elle. Je ris doucement lorsqu’elle s’adressa à moi, oui j’avais tellement faim et j’avais pratiquement terminé mon repas d’ailleurs, je ne voulais quand même pas prendre la chance de me le faire gâcher une nouvelle fois. Je levais les yeux vers elle, lui souriant simplement et je dis :

Tu as raisons, et puis, tu es jeune, je ne vais pas te frapper.

Il prenait le risque de l’offusquer, mais il ne frappait pas les gamines et à 18 ans, il considérait qu’elle était toujours une gamine. C’était peut-être la raison pour laquelle il avait cessé de la vouvoyer, par contre il ne la respectait pas moins pour ça. Elle lui était d’une grande aide et il l’appréciait. Il ne s’en prenait pas comme ça, à n’importe qui et pour rien. Il était un imbécile impulsif mais pas assez pour dire qu’il était un monstre violent. (bon petit passage au Il, désolé, je suis vraiment mélangée à fond ^^’) Je regardais mon plateau maintenant vide, oui j’avais terminé et j’étais loin d’être rassasié. Mais ça m’avait fait beaucoup de bien, énormément même. Elle dit qu’elle ne me devait rien. À son aise, mais moi je le croyais fermement, et je finirais bien par lui rendre un service pour ne plus rien lui devoir. Elle m’avait demandé mon âge. Je suis bien plus vieux qu’elle et en fait je n’ai pas vraiment de problème à lui dire. J’ai peut-être un peu peur de vieillir et si j’avais bien suivit les jours … car je les comptais depuis mon emprisonnement … Ce devait être bientôt une nouvelle année pour moi.

Si je compte bien, je devrais avoir 38 ans demain … Mais il y a peut-être quelques jours que j’ai oublié alors je n’en suis pas certain. J’ai perdu un peu le fil ces derniers temps.

38 ans, déjà, bon sang, je vieillissais alors que j’avais enfin obtenu tout ce que je désirais. Est-ce que je parviendrais un jour à sortir de cette fichue prison? Je commençais sérieusement à en douter. Je soupirais mais je n’avais pas perdu mon sourire. Il était rare que je souriais alors elle était un peu prévilegiée. J’avais l’air quand même plus jeune que mon âge, ça avait toujours été comme ça, même gamin j’avais l’air plus jeune. Mais certainement que la prison avait vieillit un peu mes traits, surtout cette année, j’avais vécu des choses très difficiles. Elle m’avait dit qu’elle était ici depuis quelques jours.

Je crois que j’arrive bientôt sur mes 3 ans d’enfermement … Dis-je d’une voix basse. Je ne voulais pas montrer que je n’arrivais plus à supporter. Mais elle voyait dans quel était j’étais. J’étais affamé, et le repas qu’elle m’avait donné n’était même pas suffisant pour combler ma faim. Je crois bien que j’allais finir par crever, et dire que je me croyais fort.
Je la regardais quelques instants, et je lui fit signe de s’asseoir si elle le voulait. Je ne lui ferait pas de mal, mais ça je crois qu’elle l’avait déjà comprit, j’avais envi de discuter un peu, c’était chose très rare, alors autant bien en profiter. Mais j’aimais bien discuter avec des personnes plus jeunes. Les femmes de mon âges étaient des nymphomanes, … ok je songeait surtout à une en particulier, et moi j’étais loin d’être quelqu’un de réellement poussé vers le sexe, j’aimais le faire, mais je n’agresserais personne pour une partie de jambe en l’air, et Bella était bien trop jeune.

Pourquoi es tu ici, tu es jeune … Enfin, j’aurais pu être enfermé à 18 ans aussi. , mais probablement que je ne serais pas venu dans cette prison, je ne sais pas …

Oui enfin je ne savais pas. J’avais déjà fait quelques petits meurtres à 18 ans pour faire mes preuves, mais ce ne fut que quelques années plus tard que j’étais réellement devenu un tueur, après avoir tué celui qui avait tué mes parents. Et pourtant ça ne m’avait pas satisfait, j’étais devenu un tueur à gage complet, et bien plus. Je ne disais pas que j’étais un homme bien. Mais je n’étais pas un monstre, je n’avais jamais torturé personne, je tuais habituellement rapidement et sans douleur, bref j’avais probablement déjà vécu ici tout ce que je ne ferais jamais vivre à mes victimes. J’attendais la réponse de la jeune femme, elle m’intriguait un peu.

Il me dit que je suis jeune et que c’est pour cette raison qu’il ne me frappera pas. Les hommes comme lui me font sourire. Ils me font penser à de gros nounours qui jouent les durs mais qui peuvent être aussi tendre qu’ils sont brutes.
Il eu finit son plateau en peu de temps, vraiment il devait être affamé pour avaler cette nourriture avec tant d’envie. Je ne sais pas ce qu’il lui est arrivé, mais il a l’air de ne pas avoir mangé pendant plusieurs jours vu son la pâleur de son visage. Je ne sais même pas si le plateau à réussit à rassasié son estomac.
Une fois qu’il eu finit sa bouche, il me répondit :

- Si je compte bien, je devrais avoir 38 ans demain … Mais il y a peut-être quelques jours que j’ai oublié alors je n’en suis pas certain. J’ai perdu un peu le fil ces derniers temps. Je crois que j’arrive bientôt sur mes 3 ans d’enfermement …

D’une manière ou d’une autre, c’est bientôt son anniversaire. Je me rends compte qu’il ne fait pas son âge, je lui aurais plutôt donné 30 ans. Perdre le fil du temps…c’est bête mais pour ne pas le perdre, je marque les dates sur un petit carnet que j’ai eu le droit d’emmener avec moi. Un carnet vide au départ…Mais il fallait que quelque chose de l’extérieur m’accompagne.
Cela fait trois ans qu’il est ici…trois années entières passé au sein de Sadismus. Une ombre apparut sur son visage. Je me de doutes qu’ici il n’a pas du vivre quelque chose de bien…seul les fous peuvent prendre plaisir à vivre ici. Et encore…
Je le regarde et dit dans un sourire :

- Et bien voilà, vous ne me devez rien. On va dire que ce plateau est un cadeau d’anniversaire en avance…même si ce n’est rien, on dit toujours que c’est le geste qui compte.

Oui un plateau repas c’est vraiment médiocre comme cadeau d’anniversaire…mais pour un affamé comme lui, c’est quelque chose de beau. Il me regarde et me fait signe de m’asseoir, ce que je fis sans hésiter. Je crois que la « crise » avec Yoruichi m’avait aidée sur un point, c’est que j’ai moins la trouille d’aller vers les inconnus. De plus cet homme n’a pas l’air dangereux, même si il s’emporte vite – j’en ai eu la preuve tout à l’heure – il reste quand même quelqu’un de gentil au premier abord.

- Pourquoi es tu ici, tu es jeune … Enfin, j’aurais pu être enfermé à 18 ans aussi. , mais probablement que je ne serais pas venu dans cette prison, je ne sais pas …

Encore cette inévitable question à laquelle je dois servir un inévitable mensonge. Je n’aime pas mentir et en plus je mens mal, mais dire ici : je suis ici alors que je suis innocente, on risque de me dire : oui bien sur ils disent tous ça ici. Mais bon…J’essaie d’avoir la plus crédible possible :

- Pour meurtre, un meurtre…et vous ?

Il m’a dit précédemment qu’il aurait pu y être enfermé lui aussi à l’âge de 18 ans. Je me demande pourquoi d’ailleurs. Peut-être avait-il tué et ce, depuis son plus jeune âge. Je me l’imaginais mal entrain de faire du mal à quelqu’un, du moins tuer quelqu’un, mais comme je l’ai toujours dis il faut se méfier de l’eau qui dort…quoi que tout à l’heure elle n’était pas trop endormie.

128699 Nombre de messages : 3854 Age : 33 Date d'inscription : 11/02/2007

Je ne peu m’empêcher de rire un peu lorsqu’elle me dit que je ne lui doit rien et que je peux prendre ce plateau comme cadeau d’anniversaire. Je crois que je vais vraiment apprécier la présence de cette gamine. Elle est tellement simple, cela me fait du bien. Je ne doute pas qu’elle a vécu des choses difficile, mais elle ne se plaint pas, elle ne fait que me parler simplement et moi j’aime ça. Elle dit que même si ce n’est rien, c’est le geste qui compte. J’approuve en hochant simplement un peu la tête. Elle a raison, et elle ne se rend peut-être pas compte à quel point ce genre de geste compte lorsque l’ont est emprisonné dans cette prison depuis aussi longtemps. Je ne supporte plus d’être ici, alors un peu de gentillesse et de savoir vivre, je ne vais jamais refuser ça. Elle me fait beaucoup de bien sans s’en rendre compte et elle ne demande rien en retour. Je ne vais rien lui donner en retour, je n’ai rien à lui donner de toute façon. Mais elle pourra toujours ce fier sur moi pour ce simple geste, elle s’est fait de moi un allié et peut-être un ami si les choses continues ainsi. Mais m’avoir comme allié ici, est une bonne chose, je suis fort, et même si je n’irais pas défendre n’importe qui, que quelqu’un s’en prenne à cette jeune femme, je ne le supporterait pas, car en plus d’être jeune, et probablement moins forte qu’un homme de ma taille, elle est gentille. Une des rares personnes agréables de cette prison.

Je ne te dois rien, c’est bon j’ai compris … Mais ne refuse pas mon aide si je peux un jour t’aider. Ici … tu apprendras à apprécier l’aide de ceux qui veulent bien t’en donner.

Je suis rarement celui qui va faire la leçon. Mais je ne veux pas qu’elle refuse l’aide que je pourrais certainement lui apporter un de ses jours. Je ne suis pas un monstre, mais je suis un tueur qui sait très bien se battre. J’ai eu des ennuis dans cette prison car je ne comprenais pas comment elle fonctionnait lorsque je suis arrivé et j’ai fais l’idiot, je me suis trouvé des ennuis, et ils me poursuivent maintenant. Actuellement, c’est plutôt calme de ce coté là. Les gardiens ce sont peut-être trouvé un autre souffre douleur, je n’en sais rien du tout. Mais j’ai été bénéficiaire d’un peu plus de calmes ces derniers temps. Et je dois dire que c’est terriblement agréable. Je lui ai posé une question. Oui car c’est bien ce que nous voulons tous savoir non? Pourquoi l’autre a été arrêté. Et lorsque je tombe sur une jeune femme de 18 ans je suis encore plus curieux, car je n’arrive pas à croire qu’elle puisse être envoyée à Sadismus. Et ce qu’elle m’apprend ne m’aide pas à la croire. Pour un seul meurtre? Elle aurait été envoyée ici? C’est impossible et ça je ne peux pas le croire, alors forcément elle me ment d’une manière ou d’une autre. Mais si elle ne veut pas me dire la vérité, libre à elle, elle est simplement plus douée que moi pour les mensonges, moi je n’ai jamais été capable de mentir. Étrange pour un tueur? Non pas tant que ça, j’ai tellement été redouté, que mentir n’a jamais fait partit de ma vie, voilà tout. Et maintenant que j’en aurais peut-être un peu besoins, les mensonges ne sortent jamais correctement de ma bouche, si j’ai habituellement une assez bonne répartie, lorsqu’il est temps de raconter des histoires, je bégaye, rougit ou bien je dis des choses totalement dénuées de sens. Mieux vaut que je dise la vérité.

Je suis un tueur à gage, alors j’ai tué beaucoup de personnes. Dis-je simplement, un peu plus sérieusement.

Je n’étais pas quelqu’un qui était fier de ses meurtres. Tué n’aurait jamais dû faire partit de ma vie. Mais c’était comme ça, j’avais commencé très jeune et arrêter, je n’avais jamais comprit comment me sortir de ce milieu là. J’aurais probablement été tué, et c’était ce que je savais le mieux faire. Je baissais un peu la tête et je la relevais ensuite vers la jeune femme. Je l’observais un moment et je vins pour parler. Mais quelque chose se passa. Je relevais les yeux vers trois hommes qui venaient d’arriver, se positionnant tous les trois derrière Bella. Je fronçais les sourcils, je n’aimais vraiment pas ça. C’était les hommes qui s’étaient battu contre moi tout à l’heure. Je cherchais du regard le gardien et je ne le vis pas. L’un d’eux me fit un sourire et dit :

« Bha disons qu’avec un peu d’argent … Ont peut acheter n’importe qui, connard.

Et puis il fit mine de vouloir attraper Bella. D’un geste vif je lui attrapait le bras et je le lui tordit affreusement … Ouf, je calculais mal ma force parfois. L’homme tomba par terre en hurlant, je venais probablement de le lui briser. Je me redressais rapidement et je poussais la jeune femme. Je tournais la tête vers elle et je dis : Fiche le camp maintenant! Trop tard. Un homme l’attrapa et lui plaça un couteau sous la gorge. Il me hurla d’arrêter de bouger. Je m’exécutais immédiatement. Moi qui voulait l’aider, je venais plutôt de mettre la jeune femme dans une affreuse position …

- Je ne te dois rien, c’est bon j’ai compris … Mais ne refuse pas mon aide si je peux un jour t’aider. Ici … tu apprendras à apprécier l’aide de ceux qui veulent bien t’en donner.

Ca il est certain que je ne cracherais pas devant une aide, venant de quelconque personne. Je crois qu’ici, il est impossible de vivre seul, sans avoir quelques affinités.

Mon mensonge a l’air de bien passé, même si j’ai l’impression qu’il ne me croit pas forcément. Je ne me vante pas mais il est vrai qu’à me regarder comme ça, je ne fais pas vraiment peur et qu’il est clair que je suis incapable de tuer. Mais bon, ça tout le monde n’est pas censé le savoir.
Je me demande ce que lui à put faire pour être ici. Je ne tarderais pas avoir la réponse, quand je sentis pas loin de nous, une présence plutôt mal saine. Mon intuition ne me trompa pas quand je vis qu’au loin se trouvait les trois hommes avec qui il c’était battus. Voyant qu’ils ne prêtaient aucune intention à nous, je me recentre sur la conversation avec lui. Il me répondit :

- Je suis un tueur à gage, alors j’ai tué beaucoup de personnes .Dit-il avec sérieux.

Cette révélation me fit froid dans le dos. Tueur à gage…son savoir au combat s’expliquait maintenant. De l’imaginer, tuant à froid, me fait bizarre. Il avait l’air si gentil que je n’arrivais pas à l’imaginer faire ça, mais bon. De plus, il n’a pas l’air fier de ce qu’il a fait, pas une fois il s’en vante. J’apprécie. C’est alors que je me souvins de lui, ou plutôt qu’on m’a parlé de lui. Si j’en crois une camarade de cellule, il s’appellerait Carl. Tueur à gage…il y en a peut-être plusieurs ici, qui sait, mais il correspondait bien au profil que l’on m’avait décrit.
Je le vois qu’il ouvre la bouche pour me dire quelque chose, quand quelque chose semble le stopper. Il regarde derrière moi, fronçant les sourcils. C’est alors qu’un violent frisson me parcouru l’échine. Je me retourne, reconnaissant les trois hommes de tout à l’heure. Sentant qu’ils n’étaient pas venus pour faire la causette, je cherche – tout comme Carl – la présence d’un gardien. Quand je n’en vis pas, je sentis des sueurs froides arrivées. La voix grave et répugnante de l’homme grogna à l’adresse de Carl :

- Bha disons qu’avec un peu d’argent … Ont peut acheter n’importe qui, connard.

Il avait acheté le gardien…Avant que je ne réagisse, Carl attrapa le bras d’un des hommes qui avaient voulus me saisir, et le tordit violement tirant un cri de rage de notre adversaire. Carl se redresse rapidement et me poussa en me criant :

- Fiche le camp maintenant!

Je ne me fis pas prier deux fois. Je me relève, le cœur cognant avec force contre ma cage thoracique quand je me sentis ramenée en arrière, plaquée contre un corps assez robuste. Je poussa un cri de terreur quand je sentis aussi une lame froide, terriblement froide sous ma gorge.

- Ne bouge plus !! hurla l’homme qui me tenait fermement à l’adresse de Carl.

Celui-ci s’exécuta…je sentis les larmes monter. Mon dieu…qu’allait-il se passer. Si Carl bougeait, l’autre me tuait…si il ne bougeait pas…je n’imagine pas le pire. Soit il me tuait aussi, soit il m’emmène avec lui et la…

-Carl...murmurais-je faiblement.

Je regarde autour de moi…aucun gardien. C’est alors que je repense à Ethan. C’était son jour de repos aujourd’hui, si seulement il était là bon sang. Aucun prisonnier ne se souciait particulièrement de la scène. On aurait dit que c’était tout à fait normal de se battre ici…et peut-être aussi tuer.
Je regarde Carl avec des yeux suppliants. Respire Bella, respire…je vais mourir. Je panique ça y est. Il faut faire quelque chose, je me sens mal, très mal. Je ferme les yeux, les larmes dégoulinantes sur mes joues sentant que la lame s’appuyait un peu plus fort sur ma gorge. Je sentis une légère douleur et un liquide chaud s’écouler. Du sang…il avait due légèrement m’entailler…il faut que je réagisse car si Carl bouge, je n’aurais même pas le temps de sentir la douleur ni quoi que se soit, que l’autre m’aura déjà tranché la gorge. L’homme qui me tenait me tenait moins fermement…allez Bella courage bon sang ! Profitant de ce moment d’inattention, je pris le bras qui me tenais la gorge et mordis de toute mes forces dedans, aussi fort que ma mâchoire le permettait. Un gout de sang envahissait ma bouche et je me sentis propulsé violement contre ce qui semblait être le mur. Une douleur lancinante me lançait dans la tête. J’ouvris les yeux, tout tournait autour de moi, je fus sonnée quelques secondes, sentant un filet de sang s’écouler sur mon œil gauche.

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Je devais vraiment trouver un moyen d’agir, sans mettre la vie de la jeune femme d’avantage en danger. J’avais fait une erreur en lui proposant de rester avec moi. Je ne pouvais pas l’aider, j’étais dangereux. Si l’ont ne pouvait pas m’atteindre l’on s’en prendrait à ceux autour de moi. C’était évident. Bien que je n’était pas du genre à perdre mon sang froid pour sauver une autre personne, ceux qui étaient autour de moi, les rares personnes avec qui je discutait et m’entendais relativement bien, je n’étais pas du genre à les abandonnés, surtout si c’était par ma faute si elles se retrouvaient dans ce genre de position. La pauvre Bella n’avait rien fait, et elle se retrouvait en danger. Si je n’avais pas cherché la bagarre tout à l’heure, rien de tout cela ne ce serait évidement produit. J’entends sa voix suppliante et je commence à paniquer, je ne bouge pas pour autant mais je sens mon cœur faire un bond douloureux dans ma poitrine.

Je ne fais que fixer Bella. Si je me sens mal pour une chose, c’est bien ça … Si il devait la tuer par ma faute, jamais je ne pourrais me le pardonner. Je ne connais pas beaucoup la jeune femme mais je sais que si quelqu’un ne mérite pas de mourir ici, c’est bien elle. Et puis soudainement, elle agit, elle agit de façon merveilleuse! Je n’aurais pas pu souhaiter meilleure diversion, je ne pouvais pas agir sans prendre le risque de la blesser. Et j’étais de l’autre coté de la table, l’homme avait bien le temps de la tuer avant que je ne traverse pour l’attraper. Elle le mord et il hurle. Il la repousse … Pauvre mec, il m’a bien mit en colère. Je lâche un hurlement de rage et je passe outre la table, j’attrape le mec et nous fais tomber tous les deux par terre. Je jette tout de même un regard aux deux autres hommes. Celui a qui j’avais tordu le bras était toujours tordu … il était en train de larmoyer par terre, Ok je devais y être allé un peu fort, mais c’était l’une des choses que je ne regrettais pas. L’autre, il est encore stupéfié et il ne bouge pas. Je m’occuperais de lui ensuite. Là sans prendre le temps de penser je frappe fortement celui qui venait de menacer Bella à la figure, sans me gêner tient, Jusqu’à ce qu’il ne bouge plus. Je ne crois pas l’avoir tué, je crois que je l’ai simplement bien assommé.

Ensuite, lorsque je vins pour me relever. Je reçois un dure coup derrière le dos … Trop tard, le pétrifié venait de se réveiller, probablement qu’il n’avait pas envi de subir le même sort que ses deux copains. Je tombe par terre près du comateux. Je tente de me relever mais je reçois un autre coup de chaise, ce qui m’arrache un gémissement. Ok, là je dois me relever. Je reçois un autre coup, et le prochain va m’assommer pour de bon, dans un hurlement de colère, je donne un coup de pied vers l’arrière, je parvins à frapper l’une de ses jambes, il s’écroule. C’est un beau tableau tout ça … J’ai la tête en sang, et le dos dans un sale état. Un mec peut-être mort à côté de moi, un à qui je venais de briser le bras, et l’autre ne devait pas avoir apprécié le craquement sonore de sa jambe.

Je me redresse lentement, et je cherche Bella des yeux. Elle est contre le mur, et elle ne semble pas très bien. Je n’aime pas ça. Je vins la rejoindre lentement. Je vois embrouillé, car je dois être assommé de manière assez convaincante. Je suis résistant par contre, je vais survivre.

Bon sang … Il faut que tu ailles à l’infirmerie … Dis-je d’une voix basse.

Je me laisse tomber en position assise, appuyé contre le mur. J’ai mal. C’est alors qu’un gardien, celui qui a été acheté, entre en compagnie d’une infirmière. Il a des remords celui-là? Il s’attarde aux personnes que j’avais amochées plus loin. Je l’interpelle et je dis d’une voix coupante de venir ici, qu’elle méritait des soins bien avant ces ordures. Elle s’exécuta et vint à la rencontre de Bella. Je la regardais travailler. Elle nettoya la blessure de la jeune femme et lui assura que tout irait bien, mais qu’elle voudrait la voir à l’infirmerie plus tard. J’avale difficilement tendit que l’infirmière retour se charger des hommes qui étaient bien plu amoché que moi. Je baisse les yeux vers Bella et je dis :

Désolé … Mais je crois qu’au lieu de te protéger, tu devrais plutôt ne pas rester avec moi.

Je me sens coupable, et des histoires comme celle là, j’en vis quotidiennement. Je ne veux pas mettre la jeune femme dans d’autres situations de ce genre. Mieux valait qu’elle ne reste pas avec moi. Je ferme les yeux quelques instants, je n’ai vraiment aucune envie qu’elle soit en danger. Et j’étais vraiment une source de danger potentielle.

Aussitôt que je fus balancé contre le mur, j’entendis un brouhaha. J’ouvris avec difficulté les yeux et vis que Carl se déchainait contre celui qui m’avait fait du mal. Mais je vis que l’autre homme s’approche de Carl une chaise à la main. Je voulus le prévenir mais aucun son ne sortie de ma bouche, tellement la peur me pétrifiait. L’ennemi frappa mon sauveur avec sa chaise…un coup, un deuxième et un troisième. C’est insupportable…et moi qui ne peut rien faire, la tête en sang, l’esprit qui tourne et tourne encore. A mon plus grand soulagement, Carl réagit à temps en lui donnant un bon coup de pied dans la jambe ce qui fit retentir un craquement sonore ainsi qu’un hurlement de la part de l’homme…puis ce fut le calme total.
Carl se relève doucement et s’approche de moi. Il a l’air vraiment mal en point. Trois coups de chaise sur le dos quand même…
.

Bon sang … Il faut que tu ailles à l’infirmerie …me dit-il doucement.

Il se laisse glisser contre le mur auprès de moi. Je le regarde et vois qu’il saigne encore à la tête…

- Tu en as plus besoin que moi, lui répondis-je faiblement avec un sourire crispé. Trois coups de chaises sur le dos, ça n’a pas du laisser ton dos indifférent.

Je vis qu’un gardien entra avec une infirmière…comme si cette bagarre avait été préméditée. Le gardien qui a été acheté s’attarde sur les trois hommes, quand je vis Carl l’interpeller disant que je méritais bien plus de soins que c’est…ordures. L’infirmière accourut vers moi, regardant ma plaie à la tête et au cou. Celle-ci n’avait pas besoin de soins particulier, elle nettoya le sang et la blessure. J’aurais juste une petite trace. En revanche la plaie au frond méritait un peu plus de soin. Elle la nettoya proprement, je regarde le moindre de ces gestes et tourne mon regard vers Carl qui avait l’air de s’inquiété. Je lui souris pour le rassurer. J’étais juste légèrement sonnée avec un léger bourdonnement dans les oreilles, rien de plus. L’infirmière me posa un petit carré blanc de bandage sur la plaie et me dit de repasser à l’infirmerie pour regarder ça de plus près. Puis elle s’en alla s’occuper des autres. Carl resta silencieux, il n’avait pas l’air d’aller fort. Il baisse les yeux vers moi et dit :

- Désolé … Mais je crois qu’au lieu de te protéger, tu devrais plutôt ne pas rester avec moi.

- Ne soit pas désolé. On ne pouvait pas le prévoir, c’est pas de ta faute si ce gardien est assez bête pour ce laisser soudoyer par des brutes de prisonniers. Et puis je suis bien avec toi, tu es gentil. Et on va dire qu’avec toi, les journées sont moins monotones.

Avec ces yeux inquiets, il me fit pensée à un grand frère voulant protéger sa petite sœur. Cette pensée, me fit rire intérieurement…en revanche, il y en a deux qui vont moins rire quand ils vont apprendre ce qui c’est passer. Je vais avoir le droit à une Yoruichi froide et ténébreuse voulant réduire en bouillit ces trois hommes et un Ethan furax voulant user de ces pouvoirs de gardien pour me venger.

Carl ferme les yeux quelques instants. Je le regarde, inquiète, puis lui dit :

- Carl…tu devrais aller à l’infirmerie. Au moins pour soigner ta blessure à la tête.

Je me relève…je vacille, me retenant au mur. La tête me tourne et me fait mal. J’attendis quelque secondes avant d’ouvrir les yeux et de tendre la main à Carl en disant :

- Aller viens, on va voir l’infirmière et l’interrompre dans son soin des…ordures ? c’est ça ?

Je ne veux pas qu’il se sente coupable de quoi que se soit. On peut dire que cette rencontre, est l’une des plus mouvementée que j’ai connues.

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Elle me dit que j’en aurais plus besoin d’elle de l’infirmerie. D’accord j’ai mal là. Je ne m’étais pas attendu aux coups de chaises, je croyais que le pauvre taré resterait un bon moment sans bouger. Ah il l’avait fait, mais pas assez longtemps, ou bien c’est moi qui n’avais pas été assez rapide. Mais je doutais qu’il m’ai brisé quoi que ce soit, ce serait plus douloureux c’était certain. Moi je suis mal, cette bagarre ne m’aurait pas déplu si j’avais été seul tout simplement. Mais ce n’était pas le cas et je ne voulais pas faire de mal à Bella, mais évidement elle était blessée, tout ce que je pouvais faire bon sang c’était de la merde. Elle tente de me « consoler » ce qui me fit un peu sourire. Elle était mignonne. Mais elle ne m’empêcherait pas de l’éviter. J’adore sa présence et tout, mais je ne mettrais pas une jeune femme en danger tout simplement parce que j’ai tendance à me battre facilement et à trouver les ennuis. Je secoue un peu la tête et je dis :

Il y a une différence entre monotone et dangereux … c’est dangereux là …

Elle me dit que je devrais aller à l’infirmerie pour soigner ma blessure à la tête. Ah oui, celle là, je l’avais oubliée, je crois que je suis un peu dans les vapes et que pour une fois je vais accepter de m’y rendre sans trop chialer, je n’ai pas envi de me taper une commotion cérébrale. Elle me tend la main. Je ferme les yeux quelques instants et je me relève avec un peu de son aide. Je gémis un peu, mon dos me fait souffrir, et je vacille également à cause de ma tête. Hola, je suis dans un sale état. Nous passons devant l’infirmière. Je ne dis rien mais elle nous suit, je crois qu’elle a comprit que j’étais blessé. Nous nous rendons à l’infirmerie peu de temps après. Je regarde Bella et je dis :

Écoute … Tu ne me connais même pas, tu ne sais pas tout ce que j’ai pu faire dans ma vie et ici … Des bagarres comme ça j’en ai fait des tas et il y en aura d’autre. Tu n’as pas à être mêlée à mes histoires. Dis-je catégoriquement.

Je ne voulais pas la mettre en danger, ce n’était pourtant pas bien compliqué. Je me fichais habituellement assez bien des autres. Mais pas à son âge, elle en avait déjà assez d’être ici, je n’avais pas besoin d’en ajouter une couche. Je baisse la tête et je lui adresse un mince sourire.

Hé … ça va toi?

Moi j’ai connu pire, alors j’ai mal un peu, mais je supporte. Je ne sais pas pour elle, elle ne semble pas avoir tant de blessures, mais si il a rarement été blessée dans sa vie, c’est pire, la douleur on s’habitue, mais il faut l’avoir connu souvent pour supporter. Moi je suis rendu à un stade ou la douleur ne me fait plus grand-chose, physiquement, c’est une autre histoire, je me suis tellement brisé la main ici, que maintenant je sais, et je sens qu’elle est plus faible. C’est quelque chose qui me déplait énormément. Mais la torture et tout cela, je suis devenu bien plus touché par la torture psychologique.

J’attends la réponse de Bella, je m’inquiète pour elle. Même si j’ai dit que je préférais que l’on ne se revoit plus, je l’apprécie bien, et je n’ai vraiment pas envi de ne plus la revoir …

Il y a une différence entre monotone et dangereux … c’est dangereux là …Me dit-il en secouant légèrement la tête.

Je ne dis rien…je penses que ce n’est pas la première fois que je serais confrontée à ce genre de choses, même si l’idée me déplait, il faut pas croire que je vivrais tranquille toute ma vie ici.
En l’aidant à se relever, je le vis grimacer de douleur. Il doit vraiment se sentir mal, vu les coups qu’il c’est prit. Il me fait mal au cœur et de le voir souffrir comme ça, me rend pas bien. Je déteste voir les gens souffrir et ce, depuis mon enfance, depuis que Eux, sont décédés. Il vacille légèrement, je le retins un peu, pour éviter qu’il ne tombe. Il m’inquiète, mais nous finissons par nous rendre à l’infirmerie. Il me regarde et dit :

- Écoute … Tu ne me connais même pas, tu ne sais pas tout ce que j’ai pu faire dans ma vie et ici … Des bagarres comme ça j’en ai fait des tas et il y en aura d’autre. Tu n’as pas à être mêlée à mes histoires.

Il est catégorique et dur. Je le regarde en souriant.

- Ce que tu as put faire ici ou ailleurs, je m’en fiche. Non que sa ne m’intéresse pas, ce n’est pas ça, c’est juste que je ne jugerais en rien tes actes et sa ne change pas que je t’apprécie quand même.

Je l’aime bien, il est gentil et il est agréable. Ne devrais-je plus le fréquenter parce qu’il se bat souvent ? Pour moi, ce n’est pas une raison suffisante. Je l’apprécie, un point c’est tout. Et puis, ce n’est pas comme si il m’avait importunée où s’il m’avait fait du mal. Ce qui c’était passé, personne n’aurait pus le prévoir.

Il baisse la tête et m’adresse un faible sourire. Il a l’air si triste et désarmé…j’ai du mal à croire que des gens comme lui, voulant protéger les autres, ou les défendre, on put tuer un jour. Lui, Yoruichi….Yoruichi, très chère amie, elle ce n’est pas la même histoire, ce n’était que justice…je me demande ce qu’elle fait, là, maintenant.
Je suis plongée dans mes réflexions lorsque la voix de Carl me tira de ma torpeur :

- Hé … ça va toi?

- Euh oui, mieux que toi je pense. J’ai juste un peu mal à la tête, ça tourne un peu mais rien de bien grave. Ne t’inquiète pas, tout va bien.

Oui, tout va bien. Quelle ironie, tout va mal ici bien sur, mais ce que je voulais dire c’est que ça allait. Sa aurait pue être pire, comme avoir la gorge tranchée. D’ailleurs j’ai encore un peu le goût du sang dans ma bouche après avoir mordus le bras de mon agresseur. Je me demande si je lui ai arrachée un bout de peau…cette pensée m’effraie et me dégoute.

Nous nous dirigeons vers l’infirmerie, un silence pesant autour de nous. Je sens la culpabilité le ronger. Je suis certaine qu’il regrette de m’avoir « mise en danger », même si pour moi, il n’y était pour pas grand-chose.

J’ai un peu mal au ventre, une légère nausée m’envahit. Surement due à l’après coup. Sur le coup je n’ai pas trop réalisé l’ampleur des dégâts, mais là, je me rends bien compte que nous avons joué nos vies. Si je n’avais pas réagis, il m’aurait tranché la gorge, si Carl n’avait pas réagit lui aussi, il serait mort la colonne vertébral et le crâne brisé.

- Il faut que tu sois prudent Carl…un jour il y en a un qui aura raison de toi. Se serait triste si quelqu’un comme toi disparaissait…Malgré ce que tu as pus faire, tu reste pour moi quelqu’un de bien.

Oui triste, je suis comme ça, une fille qui s'attache vite aux gens bien.

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Elle était bouchée à la fin. Je me passe nerveusement une main dans la figure. J’aimerais qu’elle arrête de dire ça. Pas qu’entendre quelqu’un me dire que je suis gentil, que je ne suis pas horrible ne soit pas déplaisant, mais c’était faux, j’étais un tueur, j’étais dangereux, et ici je voulais le rester, j’avais eu trop de mal pour devenir quelqu’un de bien ici, je deviendrais bon lorsque je serais avec ma femme et mes enfants, ici si je prenais le temps de m’attacher à Bella ou quelqu’un d’autre, je finirais par le payer, et elle aussi. Au fond c’était bien ce que je faisais, mais la façon dont je le faisais finissais toujours par faire de moi le gros vilain … Mais n’étais-ce pas ce que je voulais au départ … Rha, je ne savais plus du tout, je voulais simplement ne plus m’attirer d’ennuis, et surtout éviter de faire du mal à Bella, que ce soit moi-même ou avec mon don pour attirer les ennuis. J’avais une réputation de déjà toute faite, je ne pourrais jamais m’en sortir.

Ne me dit pas que tu t’en fiche, Bella, j’ai tué des gens de sang froid, des tas de gens, et je n’hésiterais même pas à le refaire … Je suis un tueur, tu crois que j’ai une morale à faire ce que je fais? Non pas le moindrement. Dis-je sèchement. Nous étions arrivés à l’infirmerie, il ne nous restait plus qu’à attendre l’infirmière. Lorsqu’elle aurait inspecté Bella, je demanderais à ce qu’elle parte, et qu’elle évite de me revoir, c’était chiant mais comme ça, elle disait que cela mettait un peu d’action dans sa vie, je n’étais pas le dernier des idiots, elle ne voulait pas de cet action. Elle était innocente dans ma vie, elle n’avait pas à prendre mes problèmes en plus des siens, j’étais assez bien placé pour parler lorsque je disais que vivre à Sadismus c’était loin d’être simple. Elle me précise que tout va bien, je suis content de l’entendre, mais je tiens toujours à cette petite rencontre avec l’infirmière. Et puis cette dernière arrive. Elle vint inspecter soigneusement Bella, mieux que tout à l’heure, puis précise qu’elle ne devait que se reposer un peu et que tout irait bien. Elle va à son bureau puisque je ne veux pas qu’elle s’occupe de moi immédiatement, j’ai encore quelques petites chose à dire à la jeune femme. Mais c’est elle qui parle en premier, elle me demande de faire attention, d’être prudent, que ce serait triste qu’ils aient raison de moi. Je baisse un peu la tête. Ils finiront par gagner, moi je vieillis, je suis moins fort, moins en forme, surtout mentalement je dois dire, je ne tiens plus en place, mes enfants grandissent tellement rapidement et je ne peux même pas être là, ça me rend fou, complètement malade.

Je ne suis pas quelqu’un de bien, si je n’avais pas attaqué ce mec tout à l’heure, rien de tout cela ne serait arrivé, tu ne comprend donc pas que les ennuis, c’est moi qui les apportent tous? Tu n’as rien à faire avec moi, je ne dis pas cela pour m’apitoyer sur mon sort, ce que je veux éviter c’est de t’attirer d’avantages d’ennuis, tu parviendras très bien à le faire toi-même, tu n’as pas besoin d’un imbécile impulsif pour t’en apporter. Dis-je plus gentiment.

Oui je considérais que j’étais quelqu’un de dangereux maintenant. Si un jour j’avais voulu venir en aide à Sybille, maintenant je crois que je ne le désirais plus. Peut-être valait-t-il mieux que je dégage, que je m’éclipse et que surtout je reste seul. Et pourtant je n’avais jamais été inquiet pour qui que ce soit, sauf Eddy. Mais je ne voulais pas apporter le malheur sur les autres, ça c’était certain. Et Bella, elle était encore jeune, elle pouvait s’en sortir ici, mais elle n’avait pas besoin de moi c’était certain. Je lui fait un mince sourire et je dis en posant doucement ma main sur son épaule :

Et puis? Qu’est-ce que ça change? Qu’est-ce que je pourrais bien t’apporter dit moi … À part des ennuis et t’enlever ta nourriture.

J’avais essayé de dire ça sur un ton léger, mais c’était une façon détournée de dire que je voulais qu’elle parte, qu’elle oublie cette rencontre. Cela prendrait peut-être quelques mois, car je crois les avoirs sérieusement amoché. Mais un homme désir toujours prendre revanche, les hommes que j’ai tabassé reviendront, et ils se souviendront de Bella. Ils savent maintenant qu’ils doivent lui faire du mal à elle si ils veulent me faire payer. Ce ne sera pas le cas pour tout le monde, mais il est évident que je refuserais que l’on touche à une gamine de 18 ans, et c’était mon coté paternel qui parlait maintenant, car avant d’apprendre que j’étais père, je n’aurais peut-être pas agit ainsi. Je détourne le regard et je fixe droit devant moi. L’infirmière nous observe, elle veut probablement venir m’examiner, mais moi je veux que Bella parte avant, et j’espère qu’elle le fera sans donner d’arguments, de toute façon que pourrait t’elle donc ajouter à ce que je viens de dire, elle n’est pas amoureuse de moi, elle n’a fait que me donner son plateau, je lui en étais très reconnaissant, mais la seule façon que j’ai trouvé pour l’aider, c’est de m’éclipser de sa vie hein. Parce que je suis dangereux.

- Ne me dit pas que tu t’en fiche, Bella, j’ai tué des gens de sang froid, des tas de gens, et je n’hésiterais même pas à le refaire … Je suis un tueur, tu crois que j’ai une morale à faire ce que je fais? Non pas le moindrement.
Clair et net…

-Je ne suis pas quelqu’un de bien, si je n’avais pas attaqué ce mec tout à l’heure, rien de tout cela ne serait arrivé, tu ne comprend donc pas que les ennuis, c’est moi qui les apportent tous? Tu n’as rien à faire avec moi, je ne dis pas cela pour m’apitoyer sur mon sort, ce que je veux éviter c’est de t’attirer d’avantages d’ennuis, tu parviendras très bien à le faire toi-même, tu n’as pas besoin d’un imbécile impulsif pour t’en apporter.

Il me dit cela avec plus de gentillesse. Mais malgré cela, ces mots me frappent. Je ne veux pas que ça ce finisse comme ça. J’ai l’impression de retrouver en lui, mon père défunt. Un fin sourire apparut sur son visage et me dit :

- Et puis? Qu’est-ce que ça change? Qu’est-ce que je pourrais bien t’apporter dit moi … À part des ennuis et t’enlever ta nourriture.

Je laisse un bref silence, je sais qu’il veut vraiment que tout cela cesse. Que plus jamais on se revoit. Je trouve ça vraiment dommage, et quelque part sa m’ennuie. Je l’appréciais…après quelques minutes, je me décide à répondre :

« Tout d’abord Carl, ce que tu a fais avant de venir ici ou même en étant ici, ne me concerne pas. Tu es un tueur ok, mais tu reste tout d’abord pour moi un allié. Voila ta réponse à ta question. Qu’est-ce que tu m’apportes ? Je ne sais pas trop, tout ce que je sais, c’est que je t’apprécie…après si tu ne veux plus que l’on se parle…je respecterais ta décision. Bien que tu sais autant que moi, qu’un jour où l’autre on serra amené à nous revoir. »

Voilà qui est dit. Je le regarde, droit dans les yeux. Je ne peux que me plier à ces dires. Dommage, j’aurais pus m’en faire peut-être un ami. Il détourne son regard, fixe quelque chose droit devant lui. Je suis déçue que sa se termine ainsi…on était bien partit pour s’entendre, mais bon comme je l’ai dit, nous serons inévitablement amenée à nous revoir…bon en espérant que se soit moins mouvementé quand même.

« Tu peux y aller Carl…l’infirmière t’attends. Je serais partis avant même qu’elle est finit de s’occuper de toi, je te le promets. »

Je lui souris, un sourire sincère mais avec une pointe de tristesse dans la voix.

« Même si c’était un peu violent, j’ai appréciée parler avec toi. Merci Carl »

Allez va, tu peux y aller. Promis, je ne te poserais plus problème question sécurité. Je le regarde avec insistance, lui faisant comprendre qu’il pouvait y aller. Je m’effacerais aussi vite que j’étais apparue.

[court et nul =x je suis désolée mais je n'ai pas eu trop le temps pardonne moi

]

128699 Nombre de messages : 3854 Age : 33 Date d'inscription : 11/02/2007

[Ouais … j’aurais quand même apprécié un peu de résistance quand même *triste* … Carl est un idiot …Mais bon ^^’ ]

Je l’observe un bon moment, elle me redit ce qu’elle m’a déjà dit. C’est vraiment malheureux et je me sens mal maintenant parce que j’ai l’impression que ce que je dis est tout aussi idiot que ma façon d’agir. Bon sang, je n’ai pas envi de ne plus la revoir moi, je ne savais tout simplement pas ce que je désirais réellement. Aider quelqu’un peut-être, me consacrer véritablement à quelqu’un d’autre pour éviter de songer à moi, à ma famille. Je crois que c’est ça en vérité ce que je veux vraiment. Mais jamais je n’oserais le dire, et qui comprendra réellement alors que moi j’étais incapable de me suivre moi-même? Je soupire, avec une véritable et bonne lassitude. J’avale difficilement lorsqu’elle me dit qu’elle m’apprécie et me voit comme un allier, elle est la première à me dire ça, à ne pas me repousser, je me rends compte que j’agis comme Sybille le fait, je trouve cela tellement désagréable ce qu’elle fait. Me repousser pour me protéger, mais Bella, elle n’avait que 18 ans, ce n’est pas la même chose, moi j’ai 38, ou je vais bientôt l’avoir je ne sais plus trop. Je suis capable de prendre mes propres décisions, quoi que c’est encore drôle ça. Mais elle dit que jour nous seront amené à nous revoir. J’hoche lentement la tête mais encore une fois je ne dis rien du tout, je n’ai pas envi de parler, je n’ai pas envi de dire quelque chose là-dessus. Car j’ai la satanée impression que je vais déblatérer des conneries comme d’habitude, comme la connerie de la chassée, pourquoi est-ce que j’avais fait ça hein?!
J’hésite à lui dire que ce n’est pas ce que je veux, qu’elle parte, mais encore une fois, je dois songer à sa sécurité. Mais qui me dit que je ne suis pas capable de la protéger moi? Je n’en sais rien, parce que j’ai essayé de protéger Sybille et que j’ai eu des ennuis et malgré ma promesse je n’ai jamais été là pour elle, je ne veux jamais refaire une promesse de ce genre …

Je suis un imbécile, c’est pour ça que je veux t’éloigner … Dis-je d’une voix basse en baissant la tête. Et puis là je fixe mes souliers un bon moment, je ne sais pas quoi faire d’autres, elle me dit que je peux aller voir l’infirmière maintenant, qu’ensuite elle partirait avant même qu’elle n’est terminé de m’inspecter. Je fronce les sourcils, je me dis courageux, je me dis fort, mais je ne suis même pas capable de conserver une amie, je suis incapable d’être un homme, et surtout parler m’est tellement difficile que je ne dis pas les bonnes choses. J’admire tellement Bella qui me dit déjà un peu plus ce qu’elle pense, mais elle devrait être en train de me traiter d’imbécile, je suis un idiot, le pire des idiots. Et puis soudainement je me lève brusquement. Je me fais mal au dos mais peut m’importe en ce moment. Je me tourne vers la jeune femme et je dis d’une voix sèche :

Tu fais ce que tu veux.

Et puis je m’en vais vers l’infirmière pour mettre un terme à cette conversation. Qu’est-ce que je viens de dire là? Comme si c’était de sa faute! Elle n’a rien fait du tout, c’est moi qui s’évertue à la chasser depuis tout à l’heure! Comme si je lui mettais tout sur le dos. Je me passe une main découragée dans la figure, mais je n’ose plus la regarder, la façon dont je viens d’agir, c’est tellement … Enfantin, complètement. Mais là je suis avec l’infirmière, cette dernière me parle, m’explique des trucs et moi je ne l’écoute même pas. Mais je ne regarde pas Bella car pour une rare fois dans ma vie, je me sens honteux de ce que je viens de lui dire.

[C’est court aussi, mais on peut dire que le rp est terminé si tu veux ^^’]

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