Sadismus Jail
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Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Passage pour oublier ...[Pv Alastor]

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Carl Hyde
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MessageSujet: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeMer 5 Mar - 10:34

Une sacrée loque … Voilà bien ce que j’étais devenu. Je devais me bouger. Je ne faisais plus rien a part passer mes journées dans ma cellule, ignorant même ma claustrophobie. J’avais toujours détesté rester là, et maintenant j’y passais bien le plus clair de mon temps. J’étais lamentable, j’étais mal dans cette pièce, mais je ne savais pas que faire d’autre, alors que j’aurais pu passer du temps avec Sybille, ou avec Maybeth à la limite. Mais je n’avais envi de voir personne. Je ne voulais pas que l’on me pose de questions. Car quand même, il était évident que ça ne tournait pas rond chez moi, je n’avais jamais été un grand bavard, mais Sybille s’était facilement rendue compte que je n’allait pas bien, et dans le cas de la psychologue, si je passais plus de temps avec elle, elle finirait par me faire cracher le morceau, et je n’avais pas envi de parler de ce que j’avais subi … Je fermais les yeux en songeant à cela. Je n’arrivais pas à croire que quelqu’un était finalement parvenu à me faire subir ça … Que je n’avais pas pu me défendre, et que ça m’étais arrivé à moi au final. Je pensais pratiquement à cette histoire à tous les jours, je n’étais pas traumatisé, j’étais simplement rabaissé, humilié, personne n’apprendrait jamais ce qui m’étais arrivé, à moins que Thorkel ai ouvert sa gueule, ou que quelqu’un le devine, ce qui pouvait bien arriver avec la gueule que je me faisais. Je devais surtout me replacer les idées en place. J’avais même peur de Thorkel … J’avais vraiment peur de lui moi? Cette idée me rendait probablement encore plus minable que le fait de m’être fait enculer par ce gardien. J’avais peur d’être enfermé à cause de ma claustrophobie. J’avais peur de ne jamais revoir Eddy et mes enfants ou d’apprendre qu’ils étaient morts. Mourir ne m’avait jamais fait peur avant d’apprendre que j’étais peur. Alors que me restait t’il maintenant si j’avais autant peur? C’était de la faiblesse pure et simple, et je devais au moins commencer par me débarrasser de l’une de ses dites faiblesses.
Je finis par sortir de mon lit. Pour faire quoi? Je l’ignorais encore, je devais l’avouer. Mais j’étais levé et c’était déjà un bon pas. Je me dirigeais vers mon lavabo et je commençais à me nettoyer un peu, j’avais besoin d’une douche, mais pour moi qui avais la propreté tatouée sur le cœur, c’était un bon pas vers la délivrance. J’avais les cheveux et la barbe trop longue mais les cheveux je ne pouvais par le faire moi-même. La barbe je l’entrepris, même si c’était difficile avec ses rasoirs qui ne coupaient pratiquement pas. Par mesure de sécurité. Bien que les gardiens se fichaient que l’on s’entretues. Mais c’était pour leurs protections à eux quand même. Après une bonne demi-heure, ma barbe était toujours apparente, mais moins longue quand même. Satisfait, je sortis finalement de ma cellule. La destination m’était encore inconnue. Même si je savais à peut près ou je devais aller pour me libérer l’esprit. Un endroit ou je n’étais pas allé depuis plusieurs mois. Et la dernière fois avait été très difficile pour mon corps et mon esprit, là je voulais en être débarrassé. Même si je ne savais pas de quelle façon j’allais m’y prendre …

Alors je me rendais dans la salle de torture. Je m’arrêtais devant le pas de la porte, Je pris une grande inspiration et j’entrais d’un air troublé. Lorsque je fut à l’intérieur. Je me retournais vers la porte, et je la refermais derrière moi. Aussitôt, une bouffée de chaleur m’envahis. La panique, comme à chaque fois que je me retrouvais enfermé dans une salle sans fenêtre. J’allumais immédiatement la lumière, pour m’aider un peu et j’allais m’appuyer contre une table, tentant rapidement de reprendre mon souffle. La colère s’empara de moi et je me mit à frapper fortement sur cette dite table, laissant échapper des hurlement de fureur et de douleur. Ma claustrophobie me rendais fou, malade, je ne croyais pas que ce serait aussi fort en revenant ici, mais visiblement je m’étais bien trompé. Je ne m’arrêtais de frapper que lorsque mes poings furent bien en sang, cette douleur me calma en me faisant reprendre mes esprits. Ma respiration s’était activée, mon torse se soulevait douloureusement. J’avais mal, mais cette douleur était pour mon bien, la seule manière d’ignorer un peu cette phobie stupide qui me serrait les tripes. Je me penchais un peu, puis je relevais les yeux vers l’endroit ou j’avais été attaché la dernière fois. Cette rencontre avec Thorkel qui c’était mal terminé. Ce qui m’avais un peu détruit … Un peu car j’étais fort et que je parviendrais à m’enlever cette histoire de l’esprit définitivement … Mais ce n’était pas encore fait. Je devais réussir avant. J’approchais lentement de cet endroit et je pris les chaînes dans mes mains. Je les fixais sans réaction apparente, comme en transe. Je les lâchais finalement et je reculais. J’avais besoin de me défouler, je crois que la seule manière pour moi de parvenir à quelque chose était de réellement évacuer cette colère en moi, et j’avais besoin de plus que de balancer quelques objets dans la pièce. Est-ce que j’avais déjà eu des désirs de vengeances? Pas à mon souvenir … Ah oui, j’en avais déjà eu. Et j’avais obtenu ce que je voulais. Là je voulais une chose. Tuer Thorkel. Le torturer? Non, ce n’était pas moi ça, je voulais simplement le tuer. Et croyez moi, cela me ferais un bien particulièrement intense. Par contre, pour le moment, je devais encore me faire à l’idée de devoir revoir cet homme. Alors je devais supporter l’idée de m’être fait violer, d’avoir vécu une chose que je n’aurais jamais voulu vivre. Et que je n’étais pas faible pour ça … J’étais dans l’endroit qui me rendait le plus faible dans cette prison avec la salle d’isolement. Ce n’était peut-être pas ici que je devais rester, car à première vue, je ne trouvais pas vraiment ce que je devais faire. Et je n’avais jamais été un fin psychologue, mes propres problèmes je ne les comprenais même pas.

Je décidai de repartir. Peut-être à la recherche de Thorkel? Je n’en savais rien. J’avais peut-être besoin de rencontrer quelqu’un d’autre avant. Sans avoir nécessairement l’envi de tuer tout le monde, je devais me remettre dans l’état d’esprit de cette prison, peut-être me battre de nouveau, avoir une discussion bien cinglante. Je ne savais pas, mais il devait arriver quelque chose pour que je me réveille un peu. Sur ce je me dirigeait vers la sortie de la salle. Tournant la tête vers les chaînes une dernière fois. Fronçant les sourcils à la vue de l’endroit qui m’avait retenu prisonnier.

Ont se reverra hein … Mais j’espère bien que ce ne sera pas moi qui sera attaché là la prochaine fois … Dis-je d’une voix basse mais sèche à mon intention. Je relevais la tête, mais sursauta lorsque les lumières s’éteignirent soudainement. J’arrêtais de bouger et j’écoutais. Mais je n’entendais que ma respiration, parce que ma claustrophobie me reprit d’un coup, m’empêchant de bien respirer et me procurant une mauvaise douleur à la poitrine. Mais je ne bougeais pas d’un poil … Attendant de savoir ce qui se passait. Ce n’était peut-être qu’une panne d’électricité en fait …
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeMer 5 Mar - 11:11

[et ça, c'est encore le preux Alastor... ^^]





"Haa ! Putain de bordel de merde d'enculeurs de mouche ! Bordel ! Sont pas foutu de faire une prison correcte dans ce patelin ? Quel est le con qui a fait sauter les plombs ??"

Des exclamations peu vertueuses ? Sans nul doute. Mais la colère m'envahissait également. Il fallait dire que j'avais tout de quoi pour être excusé. Je m'étais pris une porte en plein sur le nez alors que la lumière s'éteignait. Vous vous êtes cognés avec le nez cassé ? Non ? Et bien n'essayez pas. C'est plutôt douloureux.

Je recule d'un pas et je porte la main à ma torche. Matériel numéro quatre de la ceinture du parfait petit gardien après le flingue, le tonfa et les menottes. J'appuie sur le bouton on en espérant que les piles ne soient pas mortes. J'aurais l'air bête. Qu'au moins les trois kilos et demi de ferrailles avec lesquelle je me trimballe tout au long de mon service servent à quelque chose.

Non, ça marche. Pas de défaitisme précoce, mon petit Al. Les ténèbres s'éclaire faiblement dans l'ovale jaune de ma torche. Heureusement que la prison a été rénovée il y a quelques années. Si les murs avaient suintés d'humudité dans cette batisse où des criminels circulaient en liberté, je me serais cru dans un film d'horreur et je serais parti en courant. Une image de moi façon caricature, les bras en l'air, la bouche ouverte gueulant de frayeur me traverse l'esprit et mon sourire me revient.

Les plombs ne sont pas dans mon coin. Avec la mésaventure du premier après midi, je dois connaître les plans officiels de la prison mieux que personne. Je suis capable de le redessiner sur une feuille vierge. Réminiscence de mon passé d'étudiant en médecine et du bachotage obligatoire. Le type de garde à l'entrée a pour fonction d'aller remettre le disjoncteur en route. Ce n'est plus de mon ressort et décide d'aller voir quel était l'origine du tintamarre qui m'a amené ici.

Les sous-sols sont pourtant réservé au personnel et cela ressemblait à une lutte, des cris de rage. Qu'est ce qui a bien pu causer ce boucan ? D'où cela venait-il ? Un couloir en face de moi. Et quelques portes. Je sais que cela venait de là. Mais laquelle ? Bon bin tant que j'y suis, la lumière n'est toujours pas rétablie, je les fait une à une. Quoique... Je promène ma torche sur les portes et toutes sont fermées de l'extérieur par le loquet sauf une.

Un sourire pointe sur mon visage. Le ou les candidats face à moi sont des abrutis. Je passe ma torche dans la main gauche tandis que la droite vient saisir mon tonfa. J'ouvre la porte en grand, éblouissant les occupants de la lumière soudaine. Je vois la silhouette d'un prisonnier. Je promène ma torche rapidement autour. Il a l'air d'être seul.

"Les règles ici sont étonnament simples : toi pas aller sous sol. C'est pas compliqué pourtant ! Décline ton identité, que je sache à quel abruti fini j'ai affaire."

Je suis toujours à bonne distance de lui. Non pas que j'ai peur : je n'ai pas bougé mais pas mesure de sécurité. la coulter a été mon baptême du feu et j'en ai retenu une chose. Ne pas rester trop près des prisonniers. Une autre chose également. je reprends la parole :

"Je te laisse une chance de t'expliquer."

C'est tout simplement démocratique. Chaque personne a droit de s'expliquer. J'espère qu'il va trouver quelque chose de cohérent.
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Carl Hyde
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeMer 5 Mar - 12:54

Lorsque la porte s’ouvre et que la lumière m’aveugle, je ferme les yeux quelques instants. C’est qu’il fait vachement noir dans cette pièce. Ma respiration s’améliore d’un coup lorsque le gardien me délivre en faisant une ouverture. Je reprend mon respire durant un long moment. Mais je ne suis pas tiré d’affaire. C’est un gardien … Un foutu gardien qui est venu pour me chercher des poux, ça c’est certain. Même si ce n’est pas son intention de départ, il va finir par le faire parce que moi je suis un imbécile qui ne manque pas de se mettre sur ses grands chevaux à la moindre remarque désobligeante. Mais c’est exactement ce dont j’ai besoin, n’est-ce pas? Me mettre un peu en colère. Puisque ces derniers mois je n’ai pas eu d’humeur vraiment à moi, pas la moindre expression, ni colère ni joie. Là j’ai peut-être l’occasion de recouvrer ma véritable personnalité et je ne compte pas la laisser partir. De toute façon il ne manquera pas de se produire quelque chose puisque un, je n’ai pas de bonne raison pour être là, du moins, rien que je vais lui dire, et deux, j’ai tendance à être un peu emporté lorsqu’il est question de ma claustrophobie. Et je ne le cacherais même pas, c’est inscrit dans mon dossier, si il ne le sait pas en apprenant mon nom, il finira par le savoir de toute façon alors à quoi bon? Il me demande de dire mon nom. Mon nom ou mon matricule. Ce dernier est inscrit sur ma veste de prisonnier, qu’il ouvre un peu les yeux … Alors je vais lui dire mon nom, ça vaudra mieux.

Carl Hyde … Dis-je simplement. Oui je me tais là car ça vaut mieux. Mais j’aurais pu lui balancer d’autres trucs bien cinglants. Houlà, je pense avant de parler, je ne suis vraiment pas moi-même alors.

Je roule les yeux. Il veut une bonne raison. Je vais lui en donner une moi.

Je suis ici pour t’enmerder, voilà tout … Dis-je d’un air agressif.

Ouais, revoilà le bon vieux Carl que je connais. Toujours une bonne réplique à balancer en pleine gueule, bien vulgaire et agressif … Je ne suis pas très en forme côté répliques, mais ça fait tout de même du bien de dire ça. Je soupire et je fais un mince sourire en fixant le sol quelques instants, je m’approche mais je vois bien qu’il n’a pas envi d’approcher lui pour le moment. Peut-être signe qu’il ne cherche pas la bagarre. Tant mieux, pour le moment j’ai pas envi de me battre. Je reste ou je suis et je dis :

Tu ne me laisseras pas sortir j’imagine … Je n’ai pas le droit de venir ici, mais étrangement l’on me retient toujours plus longtemps par contre …

J’avais parlé avec un air assez agressif sur le visage. Oui c’était toujours la même chose. L’on me balançait que je n’avais pas le droit d’être ici, merci j’étais au courant. Mais on n’est des prisonniers non, les lois c’est pas tout à fait notre truc … Et ensuite nous étions bien évidement puni pour être venu ici. Oui je connaissais déjà la chanson, alors si il en avait une autre à ma chanter, c’était le moment car je risquais de perdre patience. J’en profite tout de même pour le détailler … Pas physiquement, son physique je m’en fiche, je suis assez fort et je le sais. Mais par contre ce battre contre un homme armé alors que je ne le suis pas, ce n’est pas trop mon truc, mais ne me laissez jamais avec un fusil, je ferais un carnage.

Tu veux que je te dises immédiatement comment je suis? Commençais-je d’un air ennuyé. Je suis impulsif, colérique, agressif, je suis claustrophobe alors cette pièce finit souvent par me rendre fou. Sinon, je reste généralement bien calme, et je tente de ne pas chercher les ennuis … Voilà tu dois bien me connaître. Je dois m’attendre à quoi avec toi? Des problèmes? Demandais-je sèchement. J’attends ensuite sa réponse, mais je m’avance un peu. J’aime bien être seul ici, ça me permet de combattre ma claustrophobie à mon rythme. Mais avec un autre, surtout quelqu’un qui ne me voulait pas du bien, c’était le contraire, je devenais énervé, et ce n’était généralement pas très bon pour l’autre personne ça. J’ai parlé beaucoup, même si ce n’est pas dans mes habitudes. Je m’en fiche, puisque j’en ai assez de répéter toujours les mêmes choses. Là je lui ai tout dit, il allait faire ce qu’il voulait, tout dépendait de lui.
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeMer 5 Mar - 14:54

"Hyde ? Le fameux Hyde ? ZE matricule cent vingt-huit six cent quatre vingt dix-neuf ?"

J'avais haussé un sourcil et je regardais alors le matricule. Oui, c'était bien ça. Il avait une sacrée réputation. Le gars qui attaque pour un oui ou un non et qui a été condamné aux salles d'isolement plutôt qu'à Sadismus tellement il passe de temps dedans. Les quelques connaissances que j'ai faites m'ont toutes averti par rapport à lui. Entre autres. Enfin, lui revenait dans pas mal de bouches tout de même... Méfiance donc était de rigueur. J'avais suffisament d'un nez qui me faisait mal. Certes je n'avais qu'un seul nez, mais tout de même !

Et là, il me lance un grand "je suis là pour t'emmerder". Je souris en hochant la tête doucement. Ridicule. Il doit vraiment être stupide sur les bords. Limite crétin dégénéré. Enfin bon. Je ne réplique rien maintenant et j'attends qu'il crache son venin. Et là, il commence à me raconter sa vie et tout le tremblement.

Je m'attendais à tout sauf à un tel accès de franchise. De surprise, je ne peux m'empêcher d'éclater de rire. Après avoir repris mon souffle, je m'explique alors :

"Et bin ! Gnothi seauton ! Connais toi toi-même. Avec toi, on peut dire que ce n'est pas rien. J'admire. Si, si ! Au moins, ça prouve que tu as suffisament d'intelligence pour réfléchir sur tes actes. Pour réfléchir tout cours, même. Tu comprendras donc, que ton "je suis là pour t'emmerder" ne me fais ni chaud ni froid. Les emmerdes que tu veux me donner, mon boulot à la base, c'est de les gérer.

Mais ce à quoi tu dois t'attendre avec moi, c'est très simple. Le truc, si tu veux que ça marche bien entre nous se résume à ceci : tu me fais pas chier, je te fais pas chier.

On peut même continuer plus loin l'adage si tu veux : tu me rends service, je te rends service. Ca c'était la version "tout se passe bien". Et je te préviens quand même, comme ça tu ne pourras pas dire que tu n'as pas été prévenu, la version "tout se passe mal" : tu me fais chier, je te ferais chier. Si tu me fous dans les emmerdes aussi d'ailleurs. Si tu restes aussi calme que tu le dis, il n'y aura pas de problème et on poura se refaire ensemble le remake de la petite maison dans la prairie."


A ces mots, je me mets à rire. Enfin, j'essaie plutôt de me retenir même si j'ai du mal. Je décide de lui expliquer sinon il risquerait de le prendre mal :

"Franchement d'ailleurs, je crois que je mourrais de rire à te voir dans une robe rose à fleur blanche et petit col. Ca irait bien avec ta barbe ! Tu trouves pas ?"

Je respire un grand coup. La lumière revient tout à coup. Pas trop tôt. Je vois derrière lui la pièce. Je ne peux m'empêcher de hausser un sourcil surpris. Tout est sens dessus dessous. Non :des instruments peu recommendables sont sens dessus dessous. Et ses poings sont en sang. Il n'est nul doute que c'est lui qui a mis la pièce dans cet état. Je fais mine de ne rien voir et reprend d'un ton neutre, en gardant le sourire que j'avais juste avant que la lumière ne revienne. Je ne suis pas sur qu'il avait vu mais un sourire s'entend aussi dans la voix.

"Bon, Carl. Blague à part, le choix t'appartient. Tu veux qu'elles soient comment les relations entre nous ? Neutres, amicale ou... pas bien du tout ?"

Je ne bouge pas ou presque : seul mouvement que je fais en attendant sa réponse est d'éteindre ma torche. Elle ne sert plus à rien maintenant. Je ne la range pas. J'attends son verdict.
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeMer 5 Mar - 15:21

J’écoute sans broncher. Je dois dire qu’il est tout de même assez intriguant, il parle beaucoup par contre, mais moi écouter ça ne me fait ni chaud ni froid, je préfère encore faire ça que de parler autant. Il semble me connaître. Étrange, moi je ne l’ai jamais rencontré, et je me suis pourtant tenu tranquille durant un bon moment. Faut croire que ma réputation est restée. Oui je suis un bagarreur, mais l’on me cherche. Je n’avais jamais été quelqu’un poussé à utiliser les poings dans ma vie ordinaire. J’avais une arme et je tuais. Ok, je dois avouer qu’à New York j’avais également une réputation, rares était ceux qui s’en prenaient à moi. Avec une arme, j’étais intuable. Mais ici, ma réputation agissait sur moi d’une autre façon. Les gens, prisonniers ou gardiens, avaient envies de se battre avec moi, simplement pour prouver quelque chose j’imagine, et moi je répondais à ce genre de chose. J’étais un idiot, je le savais. Mais l’impulsivité agissait rapidement sur mon esprit malheureusement. Et puis il éclate de rire. Je tourne un peu la tête. Qu’est-ce qu’il fait là, il se moque de moi? Je ne comprends pas vraiment en fait. Et puis il parle, et parle beaucoup. Bref tout son discourt veux probablement dire que si je ne cherchais pas les ennuis avec lui, alors je ne les trouverais pas. C’est peut-être une bonne chose. Et puis sa petite comparaison avec la maison dans la prairie. Je ne sais pas si elle m’amuse ou m’agace … Je passe une main sur mon menton. Oui, ma barbe est plutôt moche, j’avais toujours détesté en avoir une. Au lieu de me mettre en colère je répond plutôt :

Alors donne moi un bon rasoir, comme ça elle me fera peut-être mieux la robe …

Oui je suis capable d’être amusant, rare, mais ça m’arrive quand même. Et je dois avouer que l’image de me voir dans une robe ne manqua pas de m’amuser lorsque je me l’imagina alors je ne le pris pas mal. Par chance … Car j’étais tout de même toujours dans un drôle d’état. Je lui ai dit que j’étais claustrophobe et il n’a pas fait de cas, alors j’imagine que peut-être il me fichera la paix avec ça. Je ne ferais pas chier ce mec, la question est, « est-ce que les choses vont finir par dégénérer ? » Car des mots, c’est simple, mais ce peut être très agaçant. Et pour un homme aussi colérique que moi, parfois, lorsque les bon mots ne sont pas utilisés … Enfin, je travail énormément sur mon humeur depuis quelques temps. Il me demande comment je voulais qu’elles soient nos relations. Je reste silencieux. Moi je ne veux pas d’ennuis. Mais j’ai rapidement apprit dans cette prison que les gardiens étaient souvent en manque d’action. Je ne réponds pas immédiatement à sa question, mais je dis quelque chose pour lui donner une petite idée de ma position :

Est-ce que tu peux savoir ce que c’est d’être claustro dans une prison? Venir ici, c’est un peu la seule façon que j’ai de combattre et ensuite de supporter l’isolement … Dis-je d’une voix calme en le fixant dans les yeux. Mais bon, il doit s’en ficher. Les prisonniers n’avaient plus aucun droit. C’est bon, je le savais ça on me l’avait bien assez répété. Mais moi je devais passer ma vie ici, bien évidement, je ne tiendrais pas tout ce temps, soit je crèverais avant, soit je trouverais le moyen de ficher le camps. Mais je devais quand même trouver le moyen de rendre ma vie un peu plus supportable quand même.

Je ne veux pas d’ennuis, si tu veux savoir. Mais je veux rester ici encore un peu.

Oui, avant de sortir, lorsque la lumière s’est éteinte, je me suis immédiatement sentit complètement attaqué par ma claustrophobie. Alors je voulais recommencer, jusqu’à ce que je ne ressente plus rien. J’étais déjà parvenu à entrer ici en refermant la porte derrière moi. C’était un pas énorme pour mon esprit, je gagnais un peu plus contre ma phobie. Mais je ne savais pas si il comptait me laisser rester un peu, c’était généralement ça, ils ne voulaient pas nous laisser la moindre liberté, alors si il ne voulait rien savoir, ça risquait de m’énerver un peu. Et puis, il n’aimait peut-être pas le fait que je reste ici avec toutes sortes d’instruments de torture. Mais il ne savait pas que je ne tuais pas de cette façon, à moins d’y être sérieusement forcé. Même Thorkel, je trouverais un autre moyen de le tuer celui-là, une méthode qui ferait partit de mes principes quand même.
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeMer 5 Mar - 18:28

Sa remarque sur le rasoir... Que la robe lui irait peut-être mieux après un rasage. Tout mon visage se bouge en une moue qui est à la limite de l'éclat de rire et du tour malicieux. J'ai les lèvres pincées sur le côté, un sourcil relevé et l'autre en accent circonflexe inversé. J'ose ? J'ose pas ? Il faut dire qu'il me tente trop. En temps normal, jamais je n'aurais proposé ce que je vais faire mais il me tente trop. S'il tend le bâton pour se faire battre, hein ? Bin, je ne répond plus de rien :

"Chiche ! Un rasage égale un jour où tu te trimballe dans la prison en robe rose à petite fleurs blanche. Ca tient comme marché ?"

Je me marre en lançant ça. Je glousse à moitié en parlant. Sauf que le ton de mes paroles est aussi bien plaisantin que sérieux.

"Chiche, Hyde ?"

Il reste un instant silencieux. J'ignore s'il a relevé ma blague - mon défi - mais il semble réfléchir.

L'avantage indéniable dans une prison comme celle-ci, c'est qu'il n'y a aucun rendement à faire. Nous ne sommes pas soumis à un quota de contravention, de mise en cabane, de baffes ou autre. On a juste à les surveiller. Conséquence : on peut passer du temps sur certains cas. Monsieur Hyde en face de moi est un des cas de la maison, d'après mes collègues. Il s'était dit impulsif. S'il s'arrête un instant pour réfléchir, ce n'est certainement pas moi qui vais lui dire d'accélérer la manoeuvre. Aussi, j'attends un instant qu'il parle. J'en profite d'ailleurs pour ranger ma lampe à ma ceinture.

Puis il me pose une question -rhétorique sûrement, comment demander à un non-claustrophobe de s'imaginer leur tourments ? Je n'en ai aucune idée. Par contre sa dernière requête me gêne un peu. Je pousse un soupir audible. Ma main passe pour relever mes lunettes avant de disparaître dans mes cheveux.

"Je suis pas sûr de comprendre parfaitement. Quand tu dis "isolement" tu parles de la cabane ou de la prison en elle-même ? Parce que jusqu'ici, tu as l'air d'avoir survécu, non ? Même aux salles d'isolement... Il paraît que t'as passé pas mal de temps là bas..."

A la réflexion, c'est pourtant évident que ce soit cela. Mais je ne l'ai compris qu'une fois dit. Tant pis. Je m'avance d'un pas sur le côté dans la pièce. Mon intention n'est pas de m'avancer vers lui, je n'ai pas envie qu'il se sente menacé. Je me penche sur le côté et regarde derrière lui, la table, les chaînes, les menottes, des objets plus ou moins tranchants ou contondants. Dispersées, à terre, par endroit souillés par ses poings, par le sang qui a dû en gicler. Je pointe un index vers tout ce capharnaüm et demande :

"Et donc tu choisis pour t'habituer au moindre mal d'aller volontairement dans le pire ? C'est courageux, j'avoue. Mais dangereux. Ces machins ont pas l'air si rouillés, c'est donc qu'ils sont utilisés. Tu ne crains pas qu'ils soient utilisés sur toi ?"

Je pousse du bout du pied un truc dont je ne veux pas savoir l'utilité. Je me sens pas vraiment à l'aise dans un endroit pareil. Je déglutis difficilement, imaginant sans trop de peine les cris que doivent entendre les oreilles de ces murs de pierre. Je recule d'un pas, me retrouvant un peu à gauche de là où j'étais.

"Le seul problème qui me gêne, Hyde, pour te laisser ici... Bin, en fait, y'en a plusieurs. D'abord t'as pas le droit d'être ici comme tu dois déjà le savoir à mon avis. C'est une faute de ma part de te laisser là. Ensuite, c'est que... Tous ces trucs là..." Je désignais le reste de la pièce du menton avant de reprendre "Ca peut constituer une arme. Je veux bien être conciliant mais j'ai des limites... A moins que tu ne me trouves une solution alternative ou de bons arguments de poids, je crains qu'il ne va falloir que tu ne sortes d'ici. Parce que là, je peux pas vraiment même si je le voulais..."

Nouveau soupir, je regarde derrière lui. De toute façon, il est en plein dans mon champ de vision... S'il bouge, je le verrai.
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeMer 5 Mar - 20:02

J’hausse les sourcils en le regardant. Je baisse la tête en riant un peu. Ou bon d’accord, il me propose un rasage, mais en échange je dois porter une robe. C’est tentant, j’adorerais être bien rasé. Mais je ne suis pas comme ça malheureusement. Alors je ne réponds rien, mais il m’a quand même amusé alors c’est un bon début. Il me répond à propos de ma claustrophobie. Je secoue un peu la tête. Oui j’ai supporté l’isolement, la salle de torture, ma cellule … Mais il ne peut même pas se douter à quel point c’est une torture pour moi d’aller en isolement je peux même en mourir si j’y reste trop longtemps … Je finirais probablement par ne plus être capable de respirer. Mais je ne vais pas lui raconter comment je me sens en détail. Il parait que j’ai passé pas mal de temps là-bas. Oui effectivement, disons qu’à mon arrivé à Sadismus, j’étais dans un état … De choc, je me battais avec tout le monde, je cherchais les ennuis, bref je montrais bien à quel point je ne me laisserais pas faire ici. Mais maintenant ma situation a changé, j’ai changé … Bien des choses ont changés … Je ne veux pas revivre tout ce que j’ai vécu, alors je pourrais quand même me calmer un peu, même si c’est tellement difficile.

Oui mais ne m’en veux pas de vouloir supporter un peu mieux les pièces sans fenêtre de Sadismus … Dis-je d’une voix basse.

Il regarde les objets par terre et regarde mes mains, pour ces dernières je fais de même. Avec toute l’agitation je ne m’étais même pas rendu compte que j’étais blessé. Je m’étais encore bien abîmé les mains, ce n’était pas nouveau. Je soupirais et je les essuyais lentement sur mes vêtements de prisonnier pour chasser le sang. Oui je comprenais bien, mais de toute façon, si il me faisait partir, je reviendrais. Il évoqua le fait que ses « machins » devaient être utilisés souvent. Je ris amèrement.

Et bien … Même si j’avais été le seul à être torturé, ce dont je doute, ils seraient déjà utilisés bien assez souvent … Dis-je un peu sèchement. Oui j’étais souvent venu ici. Et une fois attaché, il était souvent difficile de se défendre. J’avais blessé bon nombre de gardiens, mais j’avais été bien plus dans un sale état qu’eux, mais ça c’était évident. Si celui que j’avais devant moi voulait me tuer il pouvait le faire très facilement. Je gardais les yeux sur les divers instruments de torture, il me demande une bonne raison, et là pour une fois je cherche. Et je trouve. J’ai l’impression de me retrouver dans la même situation que lorsque j’étais avec Thorkel. Mais là, je voulais me débarrasser de cette fichue claustrophobie une fois pour toute, et j’avais vraiment l’impression d’aujourd’hui c’était une bonne journée.

Tu ne veux pas que je touche à ses armes, et bien, tu as des menottes toi? Attache moi les mains, je ne pourrais pas faire grand-chose … Et en plus, ce que je ne disais pas, c’était que ça allait peut-être me permettre de ne pas me faire trop de mal. Car lorsque je souffrais trop, que ma phobie prenait le dessus, je revenais sur terre en me blessant d’avantage. Étrange, mais ça m’aidais énormément par contre. Je crois que c’est une bonne façon. Je soupirais et je Terminais en disant : Je veux simplement rester quelques minutes de plus, la porte et les lumières fermées, et … tenter de tenir le coups.

Je le fixais. Sans agressivité de ma part. Je ne savais pas ce que je faisais, je devais être en train de devenir fou. Je demandais à un gardien de me menotter les poignets. Je devais vraiment être suicidaire. Il ne lui restait plus qu’à accepter, et en prime il me verrait paniquer. Beau cadeau n’est-ce pas. Je voulais simplement essayer … Tenter de prendre le dessus et si je n’y parvenait pas, alors j’abandonnerais. Je ne savais pas. J’en avais simplement besoin.
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeJeu 6 Mar - 8:40

Ne m'en veux pas , a-t-il dit. Si je sursaute légèrement, ce n'est pas parce que je lui en veux mais parce que je me rends compte pour la première qu'il me tutoie. Mince ! J'ai laissé le tutoiement s'imposer à mon égard. J'ai fait une gaffe. Une de plus.

"Je ne t'en veux pas. C'est le naturel des êtres vivants de fuir ce qui leur fait mal. Simple question de survie. C'est un fait, il n'y a pas de jugement à accomplir dessus."

Point. C'est tout. Ma voix a été neutre mais ferme. Il n'a aucune contestation possible de mes dires. Il n'y aurait d'ailleurs rien à dire mais j'ai envie d'avoir le dernier mot, pour cette remarque là. Ce qui est stratégiquement idiot de ma part. Je n'assoie aucune autorité dessus. Un peu de confiance peut-être ? Peut-être. C'est vrai que les prisonniers ici ne doivent pas souvent être arrêtés fermement dans leurs excuses par des gardiens.

Puis il me laisse comprendre qu'il est un client assez régulier de ces salles. A t-il une carte de fidélité ? Je me demande s'ils ont été pousser le mépris jusque là. Il n'y a pas que la prison qui soit hérité des S.S. et du nazisme. Quelques moeurs également. C'est pourquoi je doute. Un tel cynisme serait fort probable. Je préfère néanmoins ne rien répondre. A quoi bon ? Que je le plaigne ? Ridicule. Et il ne doit pas vouloir de ma pitié, j'imagine.

Puis je le laisse encore parler et là, la machoire m'en tombe. Je rêve ? Un rire surpris et déstabilisé tombe de ma bouche entrouverte. Je la referme et avale ma salive. Je murmure pour moi-même d'une voix un peu sourde :

"C'est dingue..."

J'ai dû mal à réaliser qu'un prisonnier pourtant réputé difficile, qui m'avoue ostensiblement avoir passé du temps à l'isolement, à se faire torturer dans une prison où les règles sont si peu nombreuses, me demande à se faire menotter, à se placer sous une contrainte plus grande encore. Ce type est un masochiste refoulé. Je vois que ça comme explication. Si ça se trouve, sa phobie, il l'invente.

"Euuuuh.. Et bien... Disons queeee..."

Je cherche inconsciement à gagner du temps et à me reprendre. Qu'est ce que je dois faire, bordel ? C'est pas dans le manuel un cas comme ça. Attends, attends attends un instant Al. Il t'a dit : 'tu ne veux pas que je touceh à ces armes.' Qu'est ce que j'avais dit avant ? il y avait une deuxième condition. Une deuxième condition. Ah oui. Je me souviens. J'ai trouvé. Je me redresse, raffermi ma voix pour en reprendre une assurée :

"Oui. Pas bête. C'est un moyen valable. Cependant, il manque toujours une partie du problème. Tu n'as pas le droit d'être ici. Dis moi. Ta phobie, là. La psy doit être au courant. Elle peut pas signer une décharge ou un papelard quelconque ? Comme ça t'aurais plus à t'inquiéter s'il y a un gardien de l'autre côté de la porte, non ? Tu pourrais te concentrer tranquillement..."

Et, en fait, plus je dis ça, plus un doute me vient. S'il est vraiment claustrophobe, il vaut mieux ne pas qu'il guérisse et surmonte ses peurs. Ca devrait être plus facile à gérer pour nous. Enfin, je l'ignore. Peut-êter qu'il serait plus calme au contraire. Il faut moi aussi que j'aille causer à cette psy, de toute façon. Séance obligatoire pour le suivi du personnel à son entrée. ca pourrait être l'occasion.
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeJeu 6 Mar - 9:04

Il semble surprit. Je crois que c’est normal. Ce doit être la première fois qu’un prisonnier lui demande de se faire menotter. J’ai souvent de drôles de réactions, mais je ne suis pas un monstre. Je suis un tueur. Je n’aime pas tuer, ce n’est pas mon fantasme, je l’ai toujours fait parce que je devais le faire … Du moins au départ. À la fin j’ai continué parce que c’était tout ce que je savais faire … Tuer, j’avais tué toute ma vie, alors à quoi bon changer d’orientation à 25 ans? Je risquais plutôt de me faire tueur par mes employeurs. Non j’avais grimpé les échelons et j’étais resté ce que j’étais. Ne vous m’éprenez pas par contre. Je ne le regrette pas, et je n’ai pas de remords pour ce que j’ai fais, d’où là méchanceté de mon cas. Je suis simplement assez lucide pour me rendre compte de ce que je fais. Et de ce que j’ai toujours fais. J’ignore la première réplique, bien que j’aie entendu et compris, je n’aie rien à y répondre. Il était surprit mais il ne voulait toujours pas, je le fixais avec agacement. C’était le genre de chose que je ne pouvais pas cacher. Je ne lui demandais que cinq petites minutes, ensuite je partirais et il n’entendrait plus parler de moi. Depuis quand les gardiens étaient t’ils aussi à cheval sur les règlements de la prison?

Qu’elle me signe un papier ou une pancarte … Tu crois vraiment que ça va changer quelque chose?

Les gardiens s’en fichaient, la psy, la directrice, les règlements. Si quelqu’un me tombait dessus et que je lui montrait mon petit papier qui m’autorisais à venir ici, ce ne serait que plus amusant ou un défi de plus. Ce ne serait qu’un peu plus pire. Je soupire d’un air ennuyé, j’ai beau chercher une autre solution, je ne trouve pas. Je relève finalement les yeux vers lui. Et je dis :

De toute manière, je ne vais pas me battre avec toi pour rester, je reviendrais plus tard. Tu ne crois pas que c’est mieux que tu sois là pour me surveiller, et veiller à ce que je ne fasse pas de conneries? Comme m’emparer de l’un de ses objets?

Je lui fit un petit sourire. Oui hein, c’était une bonne idée, si je voulais m’en prendre à quelqu’un, c’était une bonne façon de faire avec ses objets là. Il y avait tellement de gardiens qui venaient ici avec des prisonniers que l’un d’entre eux finissaient toujours par oublier de verrouiller de nouveau la porte. J’avais eu de la chance, mais bon, moi ce n’était pas pour les armes que j’étais là, mais bien pour la grosseur, la noirceur et le sentiment d’enfermement de cette pièce. L’endroit rêvé pour un claustrophobe qui voulait travailler sa phobie comme moi. Je crois que j’avais accepté ce problème. En trois ans, ce n’est pas si mal n’est ce pas … Enfin, maintenant je voulais m’en débarrasser, et à tout prix. Aujourd’hui j’avais l’impression que je pouvais avancer un peu dans cette direction là, alors qu’il me laisse simplement un peu de temps.

Je m’approche de lui, sans être menaçant par contre. Je tends les poignets et je dis :

Je ne veux que cinq petites minutes … Rien de plus ou tu laisseras la lumière et la porte fermée. Qu’est-ce que tu risques vraiment, dit-moi?

J’avais quand même affaire à un gardien intéressant non? Il se préoccupait des règlements visiblement. Ce que rare d’entres eux faisaient réellement. Je ne savais pas si j’avais le genre d’homme à torturer, mais pour le moment j’avais l’impression qu’il me laisserait faire. Je devais simplement le convaincre de le faire. Je fis un petit sourire mauvais et je dis :

Tu ne te sentirais pas mal en apprenant qu’un tueur fou furieux a tué tout plein de gens … Simplement parce que tu ne m’as pas surveillé?

Bon, j’exagère. Je ne ferais jamais ça, et je crois que c’est évident dans ma voix et dans mon visage que je ne le ferais pas. Mais je veux le convaincre de me laisser rester encore un peu. Ensuite tout sera terminé et je partirais. Réussite ou pas. Mais je veux savoir ou j’en suis rendu avec ma claustrophobie. J’ai passé tellement de temps à supporter ma cellule que maintenant elle ne me dérange plus, est-ce que ce sera pareil pour les autres endroits? Je soupire. Je déteste parler et tenter de convaincre les gens ce n’est pas mon fort. Je n’ai jamais vraiment voulu quelque chose assez pour le demander à quelqu’un d’autre.
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeJeu 6 Mar - 10:38

D'accord, il essaie de me convaincre du bien-fondée de sa position et souligne l'inutilité de ma proposition. Il essaierait de me dire que je suis un con fini qu'il ne s'y prendrait pas mieux. Or, moi, j'ai horreur des abrutis et j'ai horreur qu'on me prenne pour un con ou qu'on m'insulte avec cela. Il ne l'a pas fait explicitement mais c'est ainsi que je le prend.

Ce qui fait que ma physionomie change, tout comme mon regard qui devient plus sombre que lorsqu'il n'y avait pas de lumière ici. Je respire un grand coup pour me calmer, là. J'essaie de reprendre un peu de calme et répond d'un voix glaciale :

" D'accord. Tu veux rester ici pour cinq minutes ? Tu vas rester ici pour cinq minutes."

Je fais demi-tour sans rien ajouter, ni un bruit ni un regard. Je lui tourne le dos sans crainte, laissant ses poignets là où ils sont et sors de la pièce à grand pas. Ce qui fait que je marche lentement mais m'éloigne rapidement. Arrivé dans le couloir, je me retourne rapidement sans le regarder, pousse la porte, ferme le loquet bruyamment et éteinds la lumière. Je met le chrono de ma montre en marche. Puis, en faisant claquer mes talons sur le sol, je marche jusqu'au bout du couloir et remonte bruyamment les escaliers. Arrivé en haut, j'ouvre la porte, compte cinq secondes, non, six, éteins la lumière du couloir, puis claque bruyamment la porte. Qu'il entende que je parte ! Qu'il croit qu'il est seul, enfermé, sans aucune échappatoire !

Je sais pas si c'est très thérapeutique, mais il avait qu'à pas me traiter d'abruti. Je suis très chatouilleux sur ce point là. De toute façon, je ne suis pas sorti encore, je suis toujours là et je vais voir quel est l'étendue de son contrôle sur lui-même. J'ai encore cinq minutes pour faire un trajet qui prend une demi-minute à tout casser.

Je me retourne, m'assoie tranquillement sur une marche dans le noir, enlève mes chaussures, sort un mouchoir de ma poche, sort ma lampe et j'etouffe la lumière qui en sort avec le tissu sombre. Il ne reste plus qu'un lueur sale et indétectable pour qui se trouve derrière une porte presque blindée. Je me relève et redescend vers la salle où nous étions. Arrivé là bas, sans un bruit ni aucun signe qui pourrait trahir ma présence, je remet mes chaussures tranquillement en écoutant les bruits qui sortent du purgatoire où il a insisté pour entrer...
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeJeu 6 Mar - 18:05

Je ne le parais pas comme cela à première vue, mais je suis quand même quelqu’un d’attentif et d’observateur. Je regardais son visage, et je vois immédiatement sont expression changer. Il est évident qu’il n’est pas très content. Bon d’accord, je ne crois pas en avoir mis tant que ça, mais il doit être susceptible, moi-même je commençais assez à l’être en ce moment et il fallait dire qu’habituellement il ne m’en fallais pas beaucoup pour péter les plombs. Mais je voulais obtenir quelque chose sans nécessairement utiliser la force, alors c’était peut-être pour cette raison que je m’étais tenu tranquille. Et puis là, il me répond, sèchement que je voulais rester ici? Très bien, alors j’allais y rester. Je baisse les mains car il n’a visiblement pas l’intention de m’attacher, et il recule en sortant finalement de la salle de torture. Je fronce les sourcils, mais je ne bouge pas. J’aurais peut-être dû bouger car ce qu’il fait par la suite, me serre immédiatement les tripes. Il ferme la porte et je l’entends se verrouiller. La lumière se ferme ce qui a pour résultat de couper ma respiration. Je l’entends s’éloigner, et ensuite il semblerait qu’il était partit.

Fait chier, merde! Dis-je d’une voix forte, probablement la seule chose que je serais capable de laisser sortir de ma bouche à par des hurlement par la suite.

Je m’approche rapidement de la porte. Je respire fortement, ma claustrophobie était bien là, et puisque j’avais bel et bien l’impression qu’il était partit en me laissant là, alors je paniquais, ma respiration était tellement difficile que j’en avait mal, je tentais de rester calme, j’y parvins peut-être durant une minute, et croyez moi, c’est déjà un résultat étonnant venant de moi. Mais ensuite je ne peux plus tenir. J’étais appuyé contre la porte, cherchant mon souffle, lorsque je me redresse finalement. Je hurle de fureur et de douleur, car croyez moi, c’est pire qu’une séance de torture, c’est à l’intérieur, il n’y a aucun moyen de voir le mal … Je me mets à frapper violement la porte de mes poings plusieurs fois jusqu’à ce que je ne sois plus capable, et j’ai une nouvelle fois les poings bien en sangs. Je recule, Je cherche un moyen de me sortir de là, mais comment? Je me pose les deux mains sur la tête, furieux de ne pas pouvoir arriver à penser correctement, et ne donnant que pour résultat de m’étendre dans la figure et dans les cheveux le sang que j’ai sur les mains.

Je n’en peu plus. Je retourne vers la porte, je m’appuis, le dos contre le mur près de celle-ci et je me laisse glisser contre lui. Je travaille fortement sur ma respiration, sur mon calme, mais le fait de croire que je suis enfermé ne m’aide pas du tout. Au contraire ça ne fait qu’augmenter ma colère, et donc mon stress par la même occasion. Je ne suis pas content de m’être fait avoir pas ce gardien, et si je finis par sortir d’ici, je ne me cacherais pas de lui montrer mon mécontentement … J’appuis ma tête contre le mur et je laisse échapper un gémissement de douleur, ma poitrine me compresse douloureusement, mais je vois une nette amélioration. Je me comporte de façon bien plus extrême lorsque je suis en isolement. Mais c’est toujours insupportable.
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeJeu 6 Mar - 19:16

Alors que je termine mon dernier lacet, le pseudo silence qui régnait à l'intérieur se rompt aussi brutalement qu'un vase en cristal qui tombe sur du marbre. Je hausse un sourcil, découvre mon poignet et regarde mon chrono. Une minute, douze secondes et vingt centièmes. C'est un début. Mais cela lui fait un peu moins de quatre minutes à tenir. Je m'adosse au mur du couloir et attend, écoutant avec plus ou moins de gêne les bruits de rage et de désespoir qui proviennent de l'autre côté de la porte.

C'est assez effrayant. Etrangement, cela me rapelle un épisode au cirque quand j'étais petit. Un lion dans la ménagerie qui ne cessait de rugir et de gronder contre les barreaux de sa cage. Ca me fait la même impression. Mais il a voulu cinq minutes. Qu'il assume. Le lion devait passer sa vie dans un espace plus petit que celui où il s'était volontairement enfermé là.

J'avais posé ma tête contre le mur mais là je la redresse pour regarder vers la provenance du bruit. Ou plutôt vers là ou le bruit ne provient plus. S'est-il calmé ? S'est-il épuisé ou assomé ? Je regarde de nouveau ma montre. Même pas deux minutes. Les forces d'un hommes peuvent vite le quitter lorsqu'il se trouve face à ses cauchemards. Je soupire et me lève.

Je m'approche de la porte et m'appuie dessus. Je n'ai toujours aucun bruit. Je suis surpris que mes semelles soient aussi silencieuses. Si j'avais su je ne me serai pas déchaussé comme un abruti. Le sol n'est pas très chaud et j'ai froid au pied du coup. L'avantage de ces vieilles portes, c'est qu'il y a toujours un judas. Je prend ma torche en main, enlève le mouchoir pour voir quelque chose. Je vérifie une dernière fois l'heure sur ma montre. Puis j'ouvre le volet dans un bruit si sonore que je sursaute moi-même. D'une voix calme, j'annonce :

"Ca fait à peine deux minutes trente. Vous n'êtes pas résistant mister Hyde. Il t'en reste encore la moitié. T'es satisfait de ton expérience, j'espère ? Pour la scène que tu m'as faite. T'as l'air plus calme, c'est déjà ça. Finalement devant de si gros efforts, je crois que je vais te laisser là cinq heures plutôt que cinq minutes..."

Mon ton s'est terminé de la même façon qu'avec l'histoire de la robe : mi-plaisantin mi-sérieux. Chiche. Je pose ma tête contre la porte, fermant les yeux, l'épaule gauche appuyée contre le bois inviolable de la porte, les bras croisés. Je me demande sa réaction. Va t-il me lancer une bordée d'injures, s'excuser, supplier ? Ou rester de marbre ?
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeJeu 6 Mar - 23:18

Je supporte, mais très mal, j’en étais conscient au départ, mais quand même … J’avais pensé que je serais peut-être capable de finalement surmonter. Ce qui n’était pas du tout le cas. Enfin, c’était mieux qu’avant, j’étais capable de me calmer alors qu’à l’habitude j’aurais probablement tout détruit sur mon passage, et j’en étais déjà venu à me briser la main à plusieurs reprises. Ce n’était pas très agréable d’avoir une main cassée dans une prison, surtout que je n’étais pas l’homme le plus discret au monde. Bon, là j’étais plus calme, mais j’avais cette impression terrible que mon torse allait finir par exploser, rien d’agréable du tout vous pouvez me croire.

Soudainement, une trappe sur la porte s’ouvre, me faisant ainsi sursauter. Je relève vivement la tête et déjà je sens mon corps se détendre un peu, il ne se rend pas compte qu’il donne l’impression à mon esprit que j’ai un peu plus d’air? Bien que je suis parfaitement conscient du fait qu’il ne manque pas d’air dans cette pièce, mon corps et mon esprit ne le croient pas eux. Je sens mon visage devenir rouge de colère d’un seul coup. Je le fixe et je dis :

Va te faire foutre bordel!! Tu n’avais pas à me faire croire que tu étais partit!!

Je suis furieux, mais je me calme, je prends une bonne respiration pendant que la trappe est ouverte et je lance :

Mais ferme la trappe et laisse moi mes deux minutes!

Je ferme les yeux quelques instants. Il ne doit pas m’aimer beaucoup, mais c’est difficile pour moi de supporter ça. Il ne peut pas comprendre ce que moi je dois vivre avec ma claustrophobie. Je suis un homme fort, orgueilleux et fier. Devoir être terrifié, sans savoir pourquoi lorsque je mets les pieds dans ce genre de pièce me rendait malade. J’étais quelqu’un de très extrémiste, et pour moi la seule façon de m’en sortir c’était de rester un peu ici. Qu’il me laisse ici cinq heure, je ne sais pas jusqu’à quel point ça m’affecterait, je ne serais pas content c’est certain, mais peut-être que je m’en sortirais. Mais je savais une chose. Les gardiens ne voulaient pas que je me débarrasse de ma claustrophobie, ce serait me donner une chance de plus et ça ils ne voulaient pas.

Non je ne suis pas résistant … mais je dois combattre ça … Dis-je d’une voix basse. Pratiquement inaudible alors peut-être qu’il n’avait même pas entendu ma remarque.

Même si la petite trappe était ouverte, j’avais de la difficulté à respirer. Alors autant bien en respirer pendant que ce n’était pas trop difficile. Je gardais les yeux fermés et je tentais de respirer calmement. De grandes respirations, difficile, mais je me rendais compte que je m’améliorais. Oui, j’espérais vraiment être capable de continuer. J’ouvris les yeux et je dis :

Ferme la trappe … S’il te plaît.

Oui car tout de même, j’étais quelqu’un de relativement poli. Lorsque j’étais calme et un minimum serein j’avais pour habitude de vouvoyer et d’utiliser les marques de politesses. Je me demandais même pourquoi je n’avais pas vouvoyé cet homme directement au départ. Peut-être parce que je n’admirais pas vraiment les gardiens pour tout ce que j’avais vécu. Steve m’avait fait vivre un enfer, Thorkel également. Je devais avoir eu peur qu’il m’arrive la même chose avec cet homme. Ce devait être une certaine manière pour me protéger, hein?
Je le fixais dans les yeux, ou du moins, ce que je pouvais voir à travers la trappe. J’espérais vraiment qu’il ne décide pas de me laisser ici plus longtemps que le temps qui me restaient. Mais j’espérais également qu’il me laisserait faire encore un peu, et qu’ensuite il me laisse partir. J’étais en sueur, j’avais chaud et mal, c’était indescriptible comment je pouvais me sentir …

Ne me laisse pas cinq heure ici … Dis-je d’une voix basse. Non je ne voulais pas rester plus longtemps ici, je ne savais pas si il se rendait compte dans quel état de faiblesse j’étais en ce moment …
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeVen 7 Mar - 7:09

Tant de venin, de mauvaises paroles que c'en est affligeant. dire que c'est grâce à moi qu'il est dans cette situation ! Bon, d'accord, je ne sais pas si je dois m'en sentir très fier surtout que cela signifie que j'autorise implicitement un prisonnier à rompre le réglement. Je met ces paroles sur le compte de la peur et de l'angoisse et referme la trappe. Cette fois-ci, je n'ai plus besoin de me cacher et je m'en vais allumer la lumière du couloir. Histoire d'économiser un peu les piles et que les collègues ne trouvent pas cela suspect si ils passent par là.

Je regarde mon chrono. Cette petite conversion à durée trente-deux secondes. Dieu, que ça passe vite ! Je rajouterais trente deux secondes. Il a voulu cinq minutes complètes, j'ai dit que je les lui donnerais. Au moins là dessus, je suis homme de parole. Je remonte l'escalier, ouvre la lumière et refait le chemin inverse en éteignant ma torche. Je me remémore notre conversation. Impulsif et colérique lorsqu'il se sentait opressé ? Calme sinon ? Est ce l'effet de sa phobie ou me ment-il ?

Je m'adosse au mur en face de la porte, ne faisant plus attention à lui, plongeant dans mes pensées. Que dois-je faire de lui ? La sonnerie de mon chrono finalement, m'interrompt. Il lui reste encore trente-deux secondes. Je regarde la porte. A-t-il entendu ? Mes épaules se haussent dans un mouvement d'indifférence. Qu'est ce que j'en ai à faire ? Qu'est ce que ça va changer pour moi ? Pour lui... Je ne sais pas. Un peu d'espoir de délivrance ou au contraire la peur que je ne vienne pas. Aucune idée.

Je refixe ma montre, regardant les chiffres défiler, un peu hypnotisé par la régularité du quartz. Tic, tac, tic, tac. Mon esprit scande aussi avec régularité. Cela a quelque chose d'apaisant. Trente deux secondes. Tic, tac. Je me lève et va ouvrir le judas, frappant deux coup sur la porte. Toc, toc, cette fois-ci.

"Ding, dong ! La cloche a sonné, tes cinq minutes sont passées. Sort tes mains par ici, Hyde."

J'attends qu'il sorte ses mains par le judas. Je suis en plein dans ma série d'onomatopée. Je sors les menottes de leur étui. Plop, le bruit du bouton pression. Chfou. La petite dépression que l'on entends lorsque le métal frotte contre le cuir lorsqu'on les saisit. Cruiiiic ! Celui fait lorsqu'on les ouvre. C'est une plus jolie musique que ses hurlements. Plus poétique, joyeux, quoique tout aussi morbide.

J'enserre une première main, puis saisit mon tonfa. J'enserre l'autre menotte avec mon tonfa par la grande longueur. Très serré. Le tonfa ne peut glisser, il ne peut s'en saisir et il ne peut pas s'éloigner de la porte non plus, mon bâton l'empêchant de rentrer ses mains à l'intérieur. Je recule d'un pas et ouvre la porte, il est obligé de la suivre, de sortir presque dans le couloir à cause de ses entraves.

J'allume la pièce avant d'entrer dedans laissant Hyde dans mon dos. Je laisse échapper un sifflement impressionné. Avant d'ajouter à haute voix, à son intention :

"Et bin ! Mazette ! Tu en as fait du sacré boulot ! Mais t'es pas sympa. C'est quand même moi qui vais ranger ton bordel. Pour la peine, tu me fais la conversation, pendant. C'est pas discutable. Bin tiens, commençons gaiement. Ca t'as servi tes cinq minutes ou pas ? Et sois loquace. J'ai pas envie de parler à une tombe."

Tout en disant ça, j'estime des yeux, tout le bazard qu'il a fait. Table renversé, instruments éparpillés, armoire ouverte et à terre. Une autre est encore fermée. Il va falloir que je range tout ça. Ca me dégoûte un peu mais mon devoir est également de garantir le bon état des locaux. Je prends un inspiration et me convainct :

"Sans la main de Dieu, la glaise n'est que glaise et les instruments n'ont aucune âme."

Ce ne sont que des morceaux de métal, froids et inanimés. Rien à craindre, tu n'es pas fautif, Al. Vas-y, fais ton devoir, fais ton boulot, gagne ton pain. Je me dirige tout d'abord vers la table, la remet en place et commence à rammasser les instruments dessus, espérant que Carl va suivre.
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeVen 7 Mar - 8:57

Il n’attend pas vraiment longtemps avant de repartir. Je ferme les yeux et je sens immédiatement la pression remonter lorsque la trappe se referme. Je me laisse tomber sur le dos par terre et je me concentre, ce n’est vraiment pas simple, je ne crois pas que ma guérison ira à aujourd’hui, vraiment pas … Mais je suis mieux, je supporte beaucoup plus ma claustrophobie. Je suis par terre, mon torse se soulève violement et douloureusement. Je suis au bord de la crise je crois bien, à la limite de me relever et de péter encore un plomb. Ce qui me calme, c’est lorsqu’il frappe sur ma porte, et qu’il ouvre de nouveau la petites trappe. Une pression terrible retombe, je peux enfin respirer presque normalement.
Il m’ordonne de me lever et de passer mes mains là. Je m’exécute, je sais bien qu’il veut me menotter, mais il vient de me rendre un grand service alors je ne vais par le faire chier avec ça. Par contre je n’apprécies par particulièrement qu’il me laisse là, je suis coincé à cause de sa matraque. Il ouvre la porte et là, c’est une sorte de bouffée d’énergie et d’air qui s’empare de moi. C’est particulièrement plaisant. Par contre je suis toujours énormément affaibli. Je suis épuisé par tous les efforts que mon corps a fournit.

Je dois suivre la porte qui s’ouvre et le gardien entre dans la salle. Il siffle et dit que j’ai fait un beau boulot, en somme c’est le bordel. Je tourne la tête. Ouais, ce n’est pas particulièrement bien rangé. Mais je ne lui ai pas demandé de faire le ménage et je ne vois pas pourquoi il se sent obligé de le faire ou de me laisser attacher. Si vraiment j’avais voulu lui faire du mal, je ne l’aurais pas déjà fait plutôt que d’attendre d’être attaché? Et puis s’est quand même moi qui lui avait proposé de me menotter … Et il me demande de lui parler. Que je dise quoi? Je reprend d’abord ma respiration, chose pas nécessairement simple, on dirait que je viens de me fumer un paquet de cigarette, une clope après l’autre sans arrêter durant plusieurs heures … Bon j’ai jamais fait ça mais je me dis que pour un fumeur occasionnel comme moi ce serait probablement semblable.

Tu as peur que je m’en prenne à toi … ? Je l’aurais déjà fait non? Et puis, je ne vois pas pourquoi tu ne me force pas plutôt à ramasser …

Il m’amuse toujours un peu plus. J’assume ce que j’ai fais ici, alors pourquoi il ne se charge pas plutôt de me laisser ramasser? Il pointe sa jolie arme sur moi et il ne risquera pas de me passer de drôles d’idées par la tête. Enfin, soit il n’a pas songé à cette façon de faire, soit il n’aime pas les armes, ou bien il veut s’amuser à tout ramasser. Je soupire et je dis :

Oui ça m’a aidé si tu veux savoir … Je ne me suis rien cassé, alors oui je trouve que c’est mieux …

Il doit être surprit, mais j’ai tellement l’habitude de pousser mes douleurs à l’extrême lorsque je suis en pleine crise que je finis parfois par me briser quelque chose. Je n’ai pas l’habitude de parler beaucoup, mais il veut que je parle, alors il va constater que je suis quelqu’un de quand même curieux. J’aime savoir à qui je m’adresse, je retourne la tête pour regarder devant moi, car ma position est déplaisante.

Alors? Tu connais mon nom et je ne sais pas le tient … À qui j’ai affaire?

Si il me disait son nom la prochaine question serait si il était un fana de torture hein?, moi je commençais sérieusement à en avoir assez de tomber sur des débiles qui n’avaient qu’un seul fantasme et c’était de détruire les prisonniers de cette prison. Nous étions ici à vie, ce n’était pas une punition assez douloureuse? D’autant plus que maintenant je voulais quitter cet endroit le plus rapidement possible, j’avais une vie qui m’attendais, quelque chose que j’avais toujours voulu obtenir, et maintenant j’étais si près de l’avoir et si loin en même temps. Je soupirais, je n’aimais pas songer à cela, maintenant le fait de penser que j’avais une femme et des enfants qui m’attendaient me faisais plus de mal que de bien …

Qu’est-ce que tu fiches dans cette prison … Demandais-je finalement. Je ne savais pas si il aimait se faire poser des questions. Mais moi j’avais l’impression de lui devoir un petit quelque chose, alors je ferais un peu ce qu’il voudrait … Bien que tout dépendait de ce qu’il voulait réellement. Je m’appuis un peu contre la porte, je suis tellement épuisé, simplement cinq petites minutes m’ont mises dans cet état. Mais c’est un effort considérable, j’ai vraiment l’impression que je pourrais un jour être débarassé de cette fichue phobie. J’attends les réponses ou les réactions du gardien. Je ne sais pas vraiment ce qu’il fait puisque je ne le regarde plus.
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeVen 7 Mar - 10:22

Mince, il y en a du matériel, ici ! Ma curiosité d'universitaire et de scientifique reprend le dessus. Je passe dans cet état d'esprit où le corps humain n'est rien de plus qu'une machine vivante avec ses ratés et ses défauts. Etat d'esprit que je me suis forgé en tant que médecin. Je contemple les instruments sur la table, me demandant à quoi ils peuvent servir de part leur forme. Exercice interressant. Celui-là, facile : écarteur. Je le pose sur la table. D'autres me sont plus étranges. Je ne suis habitué qu'au matériel pour faire les dissections voire quelques opérations. Beaucoup de ces objets n'ont pas vraiment le même champ d'application.

Je pose tout cela pendant qu'enfin, il se remet à parler. Je me dirige vers l'armoire, la redresse et l'ouvre pour pouvoir y ranger tout ce qui est nécessaire dedans. Je lui répond à mon tour :

"Hyde, tu m'as annoncé de but en blanc que tu étais impulsif et colérique. Je ne te connais pas assez pour te faire confiance. Et si je ne t'oblige pas à tout ramasser... C'est simplement pour ça, regarde."

Je marche vers lui, me penche pour ramasser l'un des derniers objets que je n'ai pas encore ramassé. Un scalpel. Je montre mes mains, le tenant en évidence dans la droite. Puis, petit tour de passe passe, plus de scalpel dans les mains. Je me rapproche de lui :

"Tu comprend pourquoi je ne veux pas que tu ramasses ? Une lame, ça disparaît si facilement... Et le moment venu, hop !"

Le scalpel surgit de ma main gauche à quelques centimètres de son visage. Mon bras est encore plié, je pourrais le détendre et lui trancher la gorge sans aucun problème. En fait, j'ai arrêté mon geste, j'avais dans le feu de l'action commencé à le détendre. Je ne le fais pas mais le mouvement est évident. Je hausse les épaules, le sourire toujours aux lèvres, fais demi tour et va ranger l'instrument à une place que je lui désigne. Je remercie un instant mes années de service dans la police et le contact de la rue et des indics.

Je me demande soudain ce qu'il y a dans la seconde armoire. Elle doit être fixée, elle, pour qu'elle ait résistée à sa violence. D'ailleurs, elle est enfoncée à certains endroits. Est ce lui ou un autre ? Je me retourne à la remarque suivante :

"Rien cassé ? Et bin ! Je savais que mister Hyde était bien plus puissant que le docteur Jekyll mais à ce point là... Ou plutôt à ce "poing" là... et d'ailleurs", ajoutais-je en lui tendant l'index, "si cette petite expérience t'aide à rester dans le stade docteur Jekyll, je suis prêt à recommencer, Carl."

Finalement, j'ouvre l'armoire. Je recule d'un pas devant la lumière rougeatre et la chaleur qui s'en émane. J'y crois pas ! Un vivarium* ! Je m'approche, me penche un peu. Un serpent fixe quelque chose avec attention. Je suis son regard. Des souris. J'y crois pas. Quels timbrés ! Ils jouent avec des animaux pour torturer des prisonniers ? Ou alors, il y a des zoophiles insoupçonnés dans les parages ?

"C'est dément..."

Et dire que j'avais toujours rêvé d'avoir un NAC ! J'aurais jamais pu penser que c'est ici que j'aurais pu m'en occuper d'un. D'une main ferme, je plonge la main dans la cage aux souris, en prend deux et les jette dans la cage du serpent. Pendant, ce temps, j'aperçois un peu de grain et je nourris les rongueurs. L'autre derrière me sort de mes pensées en me demandant mon nom.

"Alastor. Quand on sera en privé. En public, il vaudra mieux montrer un peu plus de respect."

Je me relève et décide de ranger tout cela au plus vite. Je ne prend pas la peine de fermer l'armoire où les animaux sont visibles. Je saisis tout ce qu'il y a sur la table sans plus y faire trop attention et les pose dans la première armoire.

Je ne peux m'empêcher de retourner vers le serpent. Il est calme, il digère. Je ne peux pas m'en empêcher. J'ouvre le vivarium et le prend tranquillement. Evidemment, l'autre me demande ce que je fais ici. Je me retourne et le dévisage alors que le reptile commence à s'enrouler autour de moi. Il s'appuie au final contre la porte. Il a pas l'air en forme. Il a beau avoir de la volonté, je ne pense pas qu'il résisterait cinq minutes supplémentaire. Je me demande ce que je dois répondre à cette question. Je ne sais même pas si j'ai envie de lui dire la vérité.

"Je suis ici pour plusieurs raisons... Je pense que tu peux déduire facilement la principale d'entre elles. Une autre..."

Un sourire malicieux vient sur mes lèvres. J'ai envie de le taquiner :

"J'ai toujours eu envie de voir un gros costaud barbu se balader dans une prison en costume de fille d'une petite maison dans la prairie. Et ma proposition "un rasage, un jour" tient encore et tiendra toujours."

Mes épaules se haussent de rire. Un rasage, un jour. On dirait un slogan de pub. Franchement, ca me ferait vraiment marrer de le voir déambuler comme cela. Quant au reste des raisons, les vraies raisons, je ne les lui dit pas. Ce n'est pas ses oignons. Je caresse le serpent. C'est sec et lisse. Je le remet dans son vivarium. Les prisonniers ici sont de plusieurs espèces, gardien, détenus, serpents et souris. Nous sommes tous prisonniers. Et pas seulement des murs de Sadismus. Mon nez recommence à me faire mal. Je sens le pansement en travers de celui-ci. Bon. Je ferme le placard, jette un dernier coup d'oeil sur la pièce et me dirige vers Carl.

"Au fait, tu me devras quelque chose. Une dette, une faveur ou une punition. Tu n'étais pas autorisé à venir ici non accompagné. Il n'y a pas de problème pour les cinq minutes où j'étais derrière la porte mais il y en a pour avant. Tu me dois quelque chose à moins que ne veuille tester maintenant l'efficacité de ton entraînement en salle d'isolement."

terminais-je toujours sur ce même ton qui, je le préssentais, allait finir par me caractériser : un ton mi-sérieux, mi-joueur. Chiche, Carl, chiche.







*Spécial dédicace ! XD
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeVen 7 Mar - 20:14

Ok je ne suis pas en grande forme, mais là je n’aime pas vraiment être dans cet état et si je reste calme c’est bien parce que ce mec m’a aidé. Oui je considère que c’est de l’aide car il aurait très bien pu me torturer plutôt que de me laisser rester ici encore un peu plus longtemps. Il m’avait permit de combattre un peu plus ma claustrophobie et je lui en étais reconnaissant. Bien sûre il avait empiré ma situation en faisant mine de foutre le camp, mais je passais outre ce détail pour le moment. Je commence à être un peu mal dans cette position mais je ne me plains pas, ce n’est pas du tout mon genre de me plaindre pour si peu.
C’est alors qu’il décide de m’expliquer pourquoi il ne me détachera pas, et s’approche de moi, je tourne la tête vers lui et rapidement j’ai un scalpel sous la gorge, ce qui me laisse échapper un petit grognement. Mais il ne s’avance pas plus sur le sujet. Ok, j’ai comprit qu’il ne me fait pas confiance. C’est normal, je suis un prisonnier, je suis un tueur et j’ai tué des gens. Je lui ai moi-même dit que j’étais impulsif. Mais pas de cette façon. Je ne crois pas avoir déjà tué un homme à main nue. J’ai toujours tué avec un fusil, sans douleur … Enfin la douleur je ne sais pas vraiment, mais ça na probablement jamais été bien long, je n’ai jamais laissé personne agoniser. Pas que je sois meilleur qu’un autre, je n’ai tout simplement rien a gagner en tuant aussi agressivement. Je ne suis pas un tortionnaire, et je ne le serais jamais.

D’accord, je vois. Mais crois le ou non, je ne t’aurais pas attaqué de cette façon … J’aurais largement préféré te subtiliser ton arme … Dis-je avec un mince sourire.

Oui car si il avait lu mon dossier il aurait comprit que j’étais un tueur à gage. Enfin, je ne savais pas si ça précisait que je tuais avec un fusil, mais aucun tueur avec qui je travaillais ne tuait à mains nues. Il n’y avait que Sarah que j’avais tuée sans fusil. Bien parce qu’elle m’avait volé le mien … Je soupirais. Par contre je n’avais pas à lui décrire en détail comment j’étais, premièrement je n’en avais absolument aucune envie, et de toute façon il ne me croirait pas. Et puis j’étais quelqu’un de méchant, c’était indéniable. Mais pas de cette façon … Pas de la même façon que la plupart du monde je crois. J’étais quelqu’un qui avait du cœur, même si je ne voulais pas me l’avouer …
Ensuite il me fait une belle remarque sur le dr. Jeckyll. Et bien, c’est le deuxième à me faire une comparaison comme celle-là. Je ne connais pas vraiment ce Dr. Jeckyll mais je dois avouer que j’aimerais bien savoir à qui je ressemble autant. J’ai rien de casser. C’est vrai que c’est surprenant, je dois bien avoir frappé dans tout ce qu’il y avait dans cette pièce. Peut-être que le fait de ne pas me battre durant un moment ma un peu renforcé, j’avais les mains dans un sale état voilà quelques mois …

Bien disons que tu ne m’as pas vu dans une crise de claustrophobie aussi dangereuse que j’ai déjà eu … Je crois que je pourrais tuer quelqu’un … Ou me faire beaucoup de mal à moi-même. C’est quand même préférable quand je me fais souffrir que je m’en prenne à un autre, mais parfois j’ai du mal à me contrôler … Dis-je d’une voix calme.

Oui mais ça, ce n’est que dans mes crises de claustrophobies. Car en vrai je me contrôle. Je peu user des poings assez facilement, mais l’on doit m’énerver et je ne tuerais personne, je sais quand même bien juger de ma force et je ne vais pas fracasser le crâne de quelqu’un simplement en le frappant. Je n’étais pas un monstre moi … Je bouge encore un peu, j’en ai assez d’être dans cette position. Il va bientôt arrêter de s’amuser avec tout ce qu’il trouve dans cette salle ou non? Je tourne la tête lorsqu’il lâche un « c’est dément » Et je le vois sortir ce serpent que j’ai déjà eu sur le corps d’ailleurs … Je ne suis pas effrayé par la vue de ses animaux. Mais je suis l’une de ses personnes qui préfère largement regarder plutôt que toucher. Oui être touché. L’avoir qui se ballade partout sur mon corps m’avais effrayé. Pythagoras c’était bien amusé à mes dépends avec cet animal … Mais bon, je n’allais pas lui dire que j’avais déjà expérimenté cette forme de torture. Car il était bien là pour la torture ce serpent. Comme tout ce qui se trouvait ici d’ailleurs …

Il me répond finalement à une de mes question. Il me donne son nom. Alastor. Mais précise que nous devrons être un peu plus respectueux. Je comprends que c’est à mon égard ça et je ne réponds rien du tout. Je ne suis pas quelqu’un d’impoli ou de personnel. Je ne vais pas arriver dans les couloirs et l’appeler par son prénom. Je ne vais probablement même pas lui parler du tout. Si je le recroisais.

Je m’amuse à sa remarque. J’avais déjà songé à sa proposition malgré moi, et je ne vais pas m’abaisser à faire ça pour un simple rasage … Mais si il est capable de m’obtenir régulièrement un rasage, alors peut-être que … Enfin non, je n’ai peut-être pas peur du ridicule. Mais pas de cette façon. Je suis quelqu’un de terriblement gêné. Me promener de cette façon, même si je me fiche de l’opinion des autres serait très difficile pour moi. Je ne serais même pas capable de tenir un discours en public. Une autre chose qui est très contradictoire avec ma façon d’être. J’ai l’air très sûr de moi-même, confiant, alors que ce n’est peut-être pas totalement ça …
La proposition est tentante … Mais je ne vais pas faire ça pour un simple rasage, désolé de te décevoir … Par contre je le ferais pour autre chose …

Je me tais, et je ne m’aventure pas sur le sujet. La dernière fois que j’ai dit que j’avais une famille. Steve m’avait fait des tas de menaces, me disant qu’il allait les tuer, me faisant passer les pires moments de ma vie puisque je ne savais pas, je n’avais aucun moyen de savoir si il disait vrai. C’était une situation horrible. Mais qui lui avait valu une bonne mort quand même … Un couteau dans la gorge. Pas du tout ma manière de tuer, mais c’était le seul moyen que j’avais eu, et je n’avais pas hésité une seule seconde.
Et puis il me parle du fait que j’avais une dette envers lui. Je ferme les yeux. C’est le genre de chose que je détestais, devoir quelque chose à quelqu’un. C’est pour cela que je me réservais de faire des promesses, de demander quelque chose. Mais là, j’avais fait une requête et il me l’avait accordé. D’une façon un peu chiante, mais quand même. Et j’en étais parfaitement conscient. Et je n’étais pas du genre à ignorer ma conscience.

Je le crois aussi … Tant que tu n’exige pas de moi de me balader en robe, je n’ai aucun problème.

Il y avait le mot punition qui me chicotais. Mais bon, j’étais quelqu’un de fort, alors si il ne tentait pas de me tuer, je n’avais pas vraiment de problème. Il me parla de l’isolement. Bof, j’y étais allé tellement souvent en isolement, bien évidement, la répétition ne faisait pas que je supportais mieux l’isolement, mais c’était un peu … plate.

Qu’est-ce que tu veux? Car à moins que tu ais une idée en particulier, je n’ai pas grand-chose à te donner, n’est-ce pas … Dis-je en riant un peu. Je n’avais jamais autant rien eu à moi. Alors peut importait ce qu’il désirait vraiment … Il n’avait peut-être aucune idée de ce qu’il voulait en fait. Je terminais en disant : Merci … de m’avoir laisser rester un peu … Je sais bien que vous ne désirez pas du tout que je combattes cette fichue phobie … J’avais parlé d’une voix basse. J’étais content d’avoir fait ça, c’était certainement pour cette raison que j’étais relativement de bonne humeur. Surtout en sachant que de plus être claustrophobe constituait un plus pour moi, et que les gardiens de cette prison ne voulaient pas nécessairement que mon état s'améliore, mais celui là m'avait laisser faire, alors il ne devait pas être si mauvais ...
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeDim 9 Mar - 18:34

Je souriais à sa dernière remarque et lui posais une main sur l'épaule. Bon ce n'était pas trop dur vu qu'il ne pouvait pas bouger mais bon. Je lui répondit :

"Voyons Carl ! Je te l'ai déjà dit. Si cela t'aide à rester en Carl Jeckyll, je suis prêt à recommencer l'expérience. C'est si jamais tu es calme que je suis d'accord pour que tu te débarrasses de ta phobie. De toute façon, si jamais tu réussis à la maîtriser un tant soit peu et que tu te révèle être un véritable emmerdeur, il ne me sera pas bien compliqué de te la faire retrouver, ta phobie. C'est même plus simple qu'à la faire disparaître. Enfin !"

J'enlève ma main de son épaule après l'avoir serré un peu. Mon ton avait été amical. Je n'avais vraiment envie de faire ami-ami avec lui, mieux ne valait pas trop s'attacher aux prisonniers mais si un peu de compassion pouvait le rendre calme et me foutre la paix alors c'était bien.

Je passe de l'autre côté de la porte, sort la clé de ma poche et commence à lui enlever les menottes et à récupérer mon tonfa tout en revenant sur ses paroles précédentes :

"A vrai dire, Carl, je n'ai pas d'idées non plus pour le moment. Je le garde sous le coude et lorsque j'aurais besoin de quelque chose, ca resservira. Si tu m'énerves suffisament, je pourrais également le ressortir pour prolonger la peine. Je pense qu'on verra au moment opportun."

Je range mes menottes dans leur étui. Mon regard se pose sur mon arme. Je me souviens de ses paroles. Ainsi, monsieur Hyde préfère les armes à feu ? Je saurais m'en souvenir. Comme le fait qu'à moins de six mètres, mon entraînement a été suffisant pour contrer une arme pointée sur moi. Enfin... Pointée... Tant que le doigt n'était pas en train de presser la gachette. Je recule d'un pas et reprends :

"Allez, Carl, on ressort. J'en ai assez pour aujourd'hui."

J'attends qu'il passe devant avant de me mettre à bouger à mon tour. Je regarde son uniforme gris. Je em demande ce que ça donne vu de derrière, alors que nous allons monter les escaliers. Il avait bien précisé qu'avoir une dette ne le dérangeait pas tant que je ne l'obligeai pas à se mettre en robe. J'en déduit qu'il doit être l'archétype du Mâle viril et limite machiste. J'avoue qu'il me tente. Ceux ayant une personnalité un peu comme celle-ci m'ont toujours fasciné. Ce petit je-ne-sais-quoi qu'il y avait chez eux, qu'il y avait aussi chez John, m'avait toujours fasciné. Quoiqu'aux dires de certains je la possédais aussi. Selon d'autres non.

Je regardais toujours Carl, rien sur mon visage n'avait laissé transparaître mes pensées. Tout du moins je n'avais bougé aucun muscle volontairement, avec un peu de chance, je devais toujours arborer une expression sympathique et plus ou moins amicale. Mais lui... Pouvais-je le faire mien ? Cela me faisait penser à l'autre abruti qui confondait la torture et le SM. J'avais là la preuve que cela n'avait rien à voir : je ne me voyais torturer personne pourtant, lui, je le voyais bien en faire mon soumis. Enfin, en faire... Avec un peu de tact, d'habileté et beaucoup de chance : je doutais qu'il ne soit volontaire au départ. Ce qui augmentait largement le niveau de difficulté. Quoique... Nous avions déjà commencé en fait.

"Tu m'as dit que tu porterais peut-être une robe en échange d'autre chose qu'un rasage. Je ne connais pas cette chose. Son prix vaut peut-être plus à mes yeux qu'un port de robe. Lorsqu'il te sentira l'envie d'avoir cette chose, dis la moi, j'en verrai ensuite le prix. Ca te va ?"

Question presque rhétorique. Je ne voyais pas vraiment comment il aurait pu dire autre chose que oui. Mais bon... Il fallait s'attendre à tout.
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeLun 10 Mar - 0:11

Je devais avouer que j’étais assez surpris de le sentir poser sa main sur mon épaule. Je ne dis rien, mais je suis incertain si je trouve agréable ou pas. Enfin je veux dire que je ne suis pas attiré par lui, au contraire, les mecs moi ça ne me branche pas du tout. Mais je dois dire qu’avec toutes les mauvaises rencontre que l’on peut faire dans cette prison, je n’aime pas vraiment la proximité, d’autant plus que je suis un peu en mauvaise position pour me défendre là hein. Mais il me parle d’un ton amical, et ne me laisse pas croire qu’il pourrait devenir agressif, je ne déteste pas alors, je ne dis pas que je veux m’en faire un ami, mais un allier, ou quelqu’un qui ne me déteste pas dans cette fichue prison, je n’allais quand même pas dire non, hein?! Je ne dis rien immédiatement à ce qu’il vient de me dire. Je pense surtout. Non je ne crois pas être quelqu’un de méprisable. Je peux le devenir, c’est certain. Je suis surtout dangereux lorsque quelque chose me tient vraiment à cœur. Mais c’est extrême, je suis extrémiste. Tient, ce cher Steve qui était mort, il avait menacé ma famille, m’avait laissé dans l’incertitude durant des mois durant, et il était mort maintenant … Dans ces cas là je pouvais réellement devenir quelqu’un de dangereux. Mais sinon j’étais quelqu’un de calme, de peu rancunier, je n’enmerdais personne pour rien et je ne tuais personne pour rien également. J’étais simplement très extrémiste …

Il n’y a rien à dire … C’est certain que sans ma claustrophobie, je suis beaucoup plus calme.

Oui c’était simplement ça. Cette phobie me rendait fou, J’avais failli mourir plus d’une fois en isolement, seulement à cause de moi. Et cette mort là ne m’enchantait pas du tout. C’était une sorte de suicide non? Si je me causais assez de mal ou de blessures pour en crever. Enfin, j’étais sur la voie de la guérison non, alors mieux valais ne pas songer à cela. Il me lâcha pour passer de l’autre côté de la porte et détacha mes menottes. Lorsqu’il eu enlevé la matraque je sortit mes mains, sans agressivité. J’étais déjà épuisé par ma séance de torture mentale, et je n’avais aucune raison, mais absolument aucune pour m’énerver en ce moment. Il propose enfin de partir. J’hoche doucement la tête.

Bonne idée. Dis-je simplement, car bien que je n’étais pas quelqu’un de peureux, je pouvais quand même éviter de courir après les ennuis non? Je n’ai pas peur de la salle de torture, mais je n’aime pas m’y trouver, et pourtant je commence à la connaître de fond en comble. Tient en parlant de ça, quelque chose me revient à l’esprit, sa réaction lorsqu’il entendu mon nom. Je ne suis pas quelqu’un de bien curieux habituellement, puisque je finis toujours par apprendre ce que je veux par moi-même, mais là ça m’intrigue, il y a plus d’un an et demi au moins que j’ai tué Steve… Et ce gardien là doit être un nouveau car sinon je ne l’ai jamais vu. Alors qu’est-ce qui court encore sur moi? Je n’ai pas été si récalcitrant au cours des derniers mois, enfin … Je suis même resté très silencieux. J’avais des ennuis lorsque je sortais de ma cellule. Hors, J’avais passé beaucoup de temps dans cette dernière. Je grimpe les escaliers, et lorsque je vins pour poser ma question, il prend plutôt à parole … Disons qu’il a vraiment envi de me voir me balader dans une robe rose hein … Je soupire, je ne sais pas si je dois le dire, mais bon, maintenant ce doit également être écrit dans mon dossier, n’est-ce pas? Maybeth le savait, et elle était très à cheval sur les règlements.

J’ai une famille … J’ai le droit à un appel, parfois … Même si l’on ne me le permet pas toujours … Les visites, c’est si j’ai de la chance … Ça doit faire plus d’un an que je ne les aies pas vu … Je ne veux pas que les voir, je veux les toucher … Embrasser ma femme et mes enfants … Je ne suis pas du genre à tenir un pari stupide, mais si c’était possible d’obtenir ça … Je me promènerais dans toutes les robes roses que tu veux … Dis-je d’une voix basse.

Ce gardien, il vient de découvrir une facette de moi que je ne dévoile pas très souvent. Cet amour que je porte à ma femme … Ou plutôt futur femme puisque nous n’étions que fiancés. Elle gardait espoir que je trouverais le moyen de sortir d’ici. Et moi aussi je devais l’avouer, même si parfois je commençais à douter. Je ne devais pas, pour elle et pour eux. Mes enfants. Je ne leur avais encore jamais touché. Mais lorsque je parlais à Eddy, je leurs parlaient aussi. Enfin, à Yahn, parce que Lillie était bien trop timide pour me parler. Ma famille, c’est vraiment la seule chose à laquelle je tiens. Je ne savais pas que j’étais père, Eddy avait accouché peu de temps après mon emprisonnement à Sadismus. C’était ce que j’avais toujours voulu, mais partir … trouver un moyen de sortir de cette prison, était bien plus difficile que je le pensais au départ. Aux dernières nouvelles, Eddy m’attendais toujours … J’étais las de la faire attendre … Mais bien trop égoïste pour la laisser partir, et puis, elle ne voulait pas. Ce n’était pas comme si je ne lui avait jamais dit d’arrêter de m’attendre, même si c’était à contre cœur … J’avalle difficilement et je sens une boule d’émotion me compresser la poitrine, D’accord, c’est le moment de songer à autre chose là. Alors je lui pose la question que je voulais lui poser au départ.

Pourquoi me connais tu? Je veux dire … J’ai bien remarqué ta réaction lorsque j’ai prononcé mon nom … Qu’est-ce qui ce dit à mon sujet?

Je voulais savoir le fond de l’histoire, ce qui circulait sur moi. J’étais agressif, c’était vrai, mais habituellement j’avais agis agressivement parce que l’on m’avait bien cherché. J’avais tué un gardien, oui, mais ça personne ne connaissait le fond de l’histoire. Cette ordure m’avait tellement stressé avec ma famille, et au final avait tenté de m’enculer. Qu’il aille plutôt se faire foutre en enfer celui là. Dieu que j’avais détesté cet homme. Et rien que cette pensée me fit serrer les poings. Je n’étais pas comme Alastor moi, lorsque quelque chose me rendait heureux ou me déplaisait, l’on pouvait le lire sur moi comme dans un livre. Mon visage, mon corps, je n’étais pas un menteur, ni un bon comédien.
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MessageSujet: Re: Passage pour oublier ...[Pv Alastor]   Passage pour oublier ...[Pv Alastor] Icon_minitimeJeu 13 Mar - 17:06

[mdr un bon comédien ? Et dire que j'avais justement mis "volontairement" pour te laisser choisir. ^^]


Il monte les escaliers. Dieu ! Que ces uniformes ne sont pas seyants ! Je me demanderai ce que dirai une chanteuse ou une star habituée aux granes marques et aux chihuahuas si jamais elle venait à se faire emprisonner ici. Bon, peut-être que ce que je vois est moche car il n'y a peut-être pas de jolies choses à voir... Après tout, si le contenu est laid même le plus flatteur des contenants ne peut cacher cela. Or ici, le contenant est lui-même moche. Pourquoi ont-il choisi une forme aussi lâche ?

Je monte les dernières marches en me questionnant sur le patron des uniformes. A qui ont-ils demandé de le dessiner ? Je comprend certains gardiens qui laissent les prisonniers aller et venir dans les vêtements dans lesquels ils sont arrivés. Je me demande si je ne vais pas finir par faire cela moi aussi... Non ! Al ! Il faut suivre les réglements. Bon... Est ce que j'ai fait est très réglementaire ? Non, pas vraiment, je dois l'avouer...

Il me répond soudain m'interrompant dans mes pensées. Je relève la tête et écoute. Sa famille ? Une femme et des enfants ? Je ne pense pas que beaucoup de prisonniers ici en ait autant. Ou alors, ils les ont tués, violés, torturés... Super gai. Et là, j'en vois un devant moi qui a l'air de les aimer. Autant ce me fait chaud au coeur autant ca me met mal à l'aise. Il ferait mieux de les oublier. Il n'y a pas ici d'endroit pour les prisonniers pour qu'ils passent quelques uns de leurs permissions en famille. Dans d'autres prison ça existe, pas ici. Il n'a aucune chance d'accomplir tout ce qu'il voudrait. Sauf peut-être le coup de fil.

"C'est noté."

Une voix froide, détachée et indifférente. Je suis surpris de moi-même. Est ce ma façon à moi de ne pas montrer ce que je pense ? Je soupire. Je n'ai pas envie de lui donner d'espoir. Je ne sais pas, je dois réfléchir. Néanmoins si j'en reste là...

Finalement après quelques instants de silence, il reparle, me demande les rumeurs sur lui. A l'air faché qu'il a, j'hausse un sourcil surpris et lui pose innocemment :

"Quoi ? Tu sais pas ce que tu as fait ? Ce sont tes actes qui se disent à ton sujet. Et comment je te connais... Une fois qu'on ai rentré sur une liste noire, on ne peut pas en ressortir, tu sais... Après qu'une enflure de connard de parodie de bouffeur de merde m'ait explosé le nez,"

Je pose les doigts sur mon pansement, par réflèxe, depuis que je l'ai, il me gêne et j'ai mal. Je le touche assez souvent et me fait encore plus mal au lieu de soulager la douleur.

"je me suis renseigné sur les prisonniers dangereux auprès des autres gardiens. Tu as souvent été cité. D'autre aussi bien sur mais toi aussi..."

Je n'ajoute rien. Tout le reste est superflu. Je lui fait un salut de la main, lui tourne le dos et m'en vais de mon côté. Jen'ai rien d'autre à lui dire. Mais lui... Il ne cessera de penser à moi. A cette proposition que je lui ai faite, à ce désir qu'il m'a soumis et auquel je n'ai rien répondu si ce n'était que je l'avais pris en compte. Nous nous retrouverons de toute façon...
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