Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| Torture, viol ou les deux ? | |
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Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
Nombre de messages : 891 Age : 41 Localisation : Quelque part dans les couloirs Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Torture, viol ou les deux ? Dim 5 Aoû - 4:45 | |
| Véxé n'est pas exactement le mot en fait. Je suis juste partagé entre l'envie de me montrer civilisé et l'envie de le frapper à mort... Je soupire alors qu'il me suit - ou plutôt, me précède - jusqu'au couloir des prisonniers. Je l'arrête devant sa cellule et je l'y fait entrer sans ménagement. Je m'appuie contre le montant de la porte et le regarde longuement. Stephen m'a dit de ne pas trop le malmener... la raison pour laquelle il est là n'est pas forcément un crime à mes yeux... il est "l'un des miens", non ? Je soupire. Cet homme m'énerve.
Je ne me suis jamais demandé ce qu'avaient fait les prisonniers pour être ici, je les torturais quand même. Je ne me suis jamais interrogé sur leur vie, sur leur passé ni même sur leur sang... Le simple fait que je prenne en compte cette information que Stephen m'a donnée est un traitement de faveur et je n'aime pas cette idée... Je comprends son acte mais ce n'est pas à moi de juger. Désormais il est un prisonnier que ce soit juste ou non à mes yeux. Et moi, je suis un gardien. Le reste, le passé, ce qui l'a fait arriver ici, tout ça n'a plus d'importance.
"Ecoute Anastasiah, il va falloir perdre tes habitudes de nobles. A chaque fois que tu agiras avec douceur, avec cérémonie, avec un vocabulaire soutenu... A chaque fois que tu utiliseras une formulation complexe ou simplement un mot de plus de trois syllables, ça sera prit comme une insulte. A chaque fois que quelque chose dans ton attitude marquera ton rang ou ton indifférence, ça sera prit comme une insulte. Et à chaque fois que tu insulteras l'égo des gens ici, détenus ou gardiens, ça se finira par des coups... ou pire... Fait attention à toi, Anastasiah."
Je suis étrangement calme d'un coup. Je ne sais même pas pourquoi... | |
| | | Anastasiah H. Von Stern 704704 Blanche Colombe
Nombre de messages : 404 Age : 44 Localisation : N'importe où, pourvu qu'y règne une douce paix. Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Re: Torture, viol ou les deux ? Dim 5 Aoû - 17:20 | |
| Je n'ai jamais remis en question, refusé, renié, ou répudié ma condition de détenu. Je suis conscient de m'être placé en dehors de la loi de mon pays en faisant justice de mes mains... Il est donc juste que je sois traité comme tel. N'est-ce pas ? De toute les façons... Il n'y a plus rien pour moi, dehors. Mes nouveaux Anges m'attendent, ici, mais plus là-bas... Mais je sens bien que ce n'est pas l'impression que je donne. Je ne comprends vraiment pas. Cet homme et moi ne parlons pas le même langage... Et j'avoue que je m'en veux un peu. Moi qui n'aime que le calme et la douceur, me voilà à l'origine de fluctuations débordantes.
Je suis encore tout à fait plongé dans ces réfléxions lorsque le De La Flaam me pousse dans une cellule. Je n'oppose aucune résistance, et entre sans faire d'histoire. C'est donc ici que je dormirai. Là ou ailleurs... Peu m'en chaut. Je touche doucement la croix blanche qui pend à mon cou, me signe, lève les yeux vers se plafond qui masque le ciel. Mais pour voir mes Anges, je n'ai besoin ni du bleu célèste, ni de la blancheur des nuages. D'ailleurs... Je ressens agréablement ce silence, cette pièce encore vide, prête à vivre. Voici une des choses que j'aurais aimé à capturer de mon objectif. Mais je saurai m'en passer... Tant que j'aurai mes yeux.
Je me retourne légèrement, m'intrigue un peu de le voir m'observer de la sorte. Je me demande à quoi il pense. J'espère que je n'ai pas engendré quelque violent sentiment dans son esprit.
"...Fait attention à toi, Anastasiah."
J'avise calmement un uniforme de détenu, posé sur un des lits de la cellule. Je détache le premier cran de mon bracelet de force, silencieux. Menace, ou conseil ? Vraiment, je ne sais pas percevoir cet homme-là. Et je doute qu'il désire que j'apprenne à le faire. Néanmoins, je retiens ses paroles. Peut-être sont-ce des pistes, qui m'éviteront de créer violence et tourments de par le futur.
Je réfléchis. Je me questionne. Le deuxième cran de l'épais bracelet blanc saute. Une seule chose me gêne véritablement dans l'énumération de ce que je devrais consentir à abandonner... Vais-je réussir ? Vais-je réussir à ne pas faire un nouveau faux-pas ? Je ne sais.
Je détache le troisième cran, abandonne la pièce de cuir sur le lit. Je n'ai aucun mal à me séparer de ces affaires. Elles ne conviennent plus à ma condition. J'en change. J'entreprends d'ôter ma chemise déchirée, ma peau blanche frissonnant à peine dans l'air ambiant. Je me saisis du haut de l'uniforme, le passe. D'un mouvement, j'extrais mes cheveux du col. Je commence à fermer le premier boutton.
J'ai peut-être compris. Mais pour la douceur, je ne peux rien faire.
Je ne pouvais pas me taire. Je ne peux changer ce que je suis. Bien sûr, la politesse, le verbe, toutes ces sortes de choses, je peux bien m'en passer. Mais ne me demandez pas d'être ce que je ne suis pas. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
Nombre de messages : 891 Age : 41 Localisation : Quelque part dans les couloirs Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: Torture, viol ou les deux ? Lun 6 Aoû - 18:41 | |
| Je l'observe avec délice alors qu'il retire ses vêtements... Un simple bracelet en cuir et une chemise déchiré... Mais il le fit tellement lentement que c'en est sensuel... Comment peut-il faire une telle chose sans s'en rendre compte... Parce qu'il est évident qu'il ne s'en rend pas compte... Puis il enfile le haut de l'uniforme. Cette couleur sale tranche avec le blanc qu'il portait avant. Il a gardé le croix qu'il portant au cou aussi. C'est amusant, tiens, on ne dit jamais aux détenus qu'ils ont le droit de garder leurs vêtements d'arrivée... Pourtant, s'il n'avait pas le droit on les leur enlèverait... Et pourtant ils mettent (presque) tous l'uniforme... Oui, amusant qu'à chaque nouvelle arrivée j'ai le droit à une strip tease... Ses paroles me sortent de mes pensées et de ma contemplation. Elles me font sourire. C'est déjà beaucoup mieux.
"Tant que tu as conscience que la douceur, ici, est considéré comme une faiblesse... Je ne peux rien faire pour toi, Anastasiah..."
Je remarque que j'ai encore prononcé son nom... Je l'aime bien en fait... Je plonge mon regard dans le sien, il est si calme. Je reprends alors la parole:
"Je n'ai plus rien à te dire il me semble... Le réfectoire est dans l'aile commune... l'infirmerie aussi."
Il en aura certainement besoin... Je m'avance vers lui et prends son visage dans ma main. Je le regarde et pose mes lèvres sur les siennes sans même y penser. Puis je murmure à son oreille:
"Tu aurais été chez nous, au Luxembourg, tu n'aurais pas été condamné... Le Duc comprend ton geste, il dit qu'il aurait fait la même chose pour moi..."
Peu de gens connaissent la vraie relaction que j'ai avec mon oncle et j'ignore bien pourquoi je le lui ai dit... Je recule sans quitter ses yeux, puis je me détourne pour rejoindre le couloir...
[Tu peux dire que je pars, mais je ne suis pas encore sortit... Ca dépend de ta réponse en fait ^^] | |
| | | Anastasiah H. Von Stern 704704 Blanche Colombe
Nombre de messages : 404 Age : 44 Localisation : N'importe où, pourvu qu'y règne une douce paix. Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Re: Torture, viol ou les deux ? Dim 12 Aoû - 12:11 | |
| [on verra bien, pasque je suis incapable de savoir comment va réagir Pyth XD]
J'ai peut-être commis une erreur en contredisant Pythagoras d'aussi franche manière. Il m'en coûtera peut-être. Néanmoins, je ne regrette d'aucune façon cette incartade. Ne pas exprimer fidèlement mon sentiment eût été des plus humiliant, des plus soumis, des plus abject. Non vraiment, je ne suis pas prêt à abandonner ce qui fait de moi…la personne que je suis. Autant cracher sur ma vie, renier mes actes et leurs causes. Eva n'aurait jamais voulu d'un tel comportement. Et je resterai l'homme qu'elle aima un jour.
"Tant que tu as conscience que la douceur, ici, est considéré comme une faiblesse... Je ne peux rien faire pour toi, Anastasiah..."
Je garde le silence. Il n'y a rien d'utile à ajouter. Une faiblesse… Peut-être. Mais je le souffrirai, ce vice, quitte à en pâtir. On ne bâtit pas une vie sur une crainte, ou bien sur une menace. J'achève de boutonner ma nouvelle chemise, tire doucement sur les manches. Rugosité. J'ose à penser que son ton a légèrement changé. Moins menaçant, moins violent. J'en suis heureux. Je n'aime pas engendrer de conflits par trop blessants. Mon nom sonne étrangement dans sa bouche. Un instant, mes doigts se crispent sur l'étoffe grossière. La dernière personne à avoir usé de mon nom de telle manière était ma tendre Eva. Eva… Je me détends. Mon Ange est au ciel, bien mieux que n'importe où. C'est de la joie, une tendre et chère joie qui m'étreint à son doux souvenir. J'entreprends de me défaire de ma ceinture. Je ne suis pas pudique. Croyez-moi… J'ai couvert en tant que photographe bon nombre de théâtres d'opérations militaires, et, en ce monde, la seule chose de véritablement obscène, c'est la guerre. La guerre, et la violence.
Mon geste est néanmoins stoppé par sa voix. Il m'explique encore certains détails de cette vie. Je crois qu'il s'apprête à partir. Peut-être ne le reverrai-je pas. Je dois bien avouer que je suis légèrement intrigué par la présence d'un De La Flaam en de tels lieux. Peut-être cherche-t-il une forme de liberté parmi les détenus. Drôle de paradoxe.
Mais je suis brutalement arraché de mes réflexions par son action nouvelle. Le contact de sa main sur mon visage. Mon naturel calme m'évite la peine de sursauter. Je m'apprête à chercher dans son regard une réponse à ce geste troublant…mais m'en voit privé par une action plus étonnante encore. Je mets un certain temps à comprendre qu'il vient de m'embrasser… Cette fois, mes sens sont purement déroutés. Je me raidis. Je ne sais trop que penser, moi qui n'ai jamais approché que des femmes. Plus encore, la question n'est pas là. Lui qui semblait lors m'en vouloir de violente façon, le voilà qui s'adoucit jusqu'à m'offrir un baiser. Peut-être dois-je considérer cela comme une amélioration. Mais certainement comprendrez-vous mon trouble. Sa voix murmure alors au creux de mon oreille quelques paroles qui ravivent ma curiosité.
"Tu aurais été chez nous, au Luxembourg, tu n'aurais pas été condamné... Le Duc comprend ton geste, il dit qu'il aurait fait la même chose pour moi..."
Je ne pense plus à ses menaces passées. Je suis bien trop ébranlé pour me les rappeler en cet instant, même si je n'en laisse rien paraître… Enfin, presque rien. Sous le choc, je ne fais plus attention à mon vocabulaire. Ma langue maternelle me revient naturellement, balayant l'acquis de l'habitude. C'est donc en allemand que je lui réponds, alors même qu'il s'apprête à sortir.
J'ignore comment le Duc prit connaissance de mes actions… Mais je lui suis gré de sa compréhension. Je suis heureux de savoir qu'il est homme à savoir préserver la liberté des siens…
Presque malgré moi, je laisse planer une note interrogative peu ambiguë sur mes derniers mots. J'ai dit ce que je pensais, mais suis toujours piqué à propos de cet homme qui me fait face. Il semble proche du Duc du Luxembourg. Mais n'hésite pas à s'exiler ici. Cet acte m'intrigue au plus au point, sans compter le fait que le Duc fut au courant de mes agissements, mais je n'en rajoute pas plus. J'ai déjà assez parlé. Je m'assied sur le lit, entreprends de délacer mes chaussures. Le voile blanc de ma chevelure glisse devant mon visage baissé. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
Nombre de messages : 891 Age : 41 Localisation : Quelque part dans les couloirs Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: Torture, viol ou les deux ? Jeu 16 Aoû - 10:20 | |
| Sa voix s'élève à nouveau dans la pièce. C'est en allemand qu'il me parle. Je m'arrête, l'écoute et souris sans pour autant me retourner. N'est-ce pas étrange que dans cette prison, situé en Allemagne, les gens parlent français et parfois anglais mais rarement allemand ? Bien sûr, ayant été élevé au sein de la noble européenne, je maîtrise parfaitement cette langue. Il faut avouer que peu de personnes en Europe parlent le luxembourgeois mais que cette langue est un habile mélange entre le français, l'allemand et le néerlandais. Je prends alors la parole sans me tourner et lui réponds dans la langue qu'il a employée: l'allemand.
"Tout ce sait au sein de l'aristocratie, Anastasiah... Tout... Toujours... Surtout parmis les familles qui ont le plus de pouvoir. Si tu étais amené à parler de moi à ta famille, elle te dirait que, j'ai beau être son neveu, les relations que j'entretiens avec le Grand Duc sont loin d'être platoniques..."
Je me tourne de nouveau vers lui. Il est assis sur le lit et son visage m'est caché. J'hésite entre partir sur ces mots et rester pour le faire mien... Je suis ici parce que Stephen ne me suffisait plus et qu'il m'étouffait, pourtant je pense encore constemment à lui... Ce qui ne m'empèche pas de désirer d'autres hommes... Mais celui là, je ne veux pas le prendre de force. Etrangement, je ne veux pas l'abîmer. Je le regarde longuement avant de me décider. C'est toujours en allemand que je lui fais ma proposition:
"Anastasiah, je peux t'offrir ma protection au sein de cette prison... Mais la veux-tu ? Et surtout, serais tu prêt à me la payer comme je le souhaite..." Je marque une pose avant de conclure d'une voix extrêmement douce: "Avec ton corps..."
Je pense que dorénavant, je lui parlerais toujours en allemand... De toutes façons, c'est absolument pareil pour moi de lui parler en français ou en allemand... Je le regarde presque tendrement alors que j'attends sa réponse... Comment va-t-il me repousser ? | |
| | | Anastasiah H. Von Stern 704704 Blanche Colombe
Nombre de messages : 404 Age : 44 Localisation : N'importe où, pourvu qu'y règne une douce paix. Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Re: Torture, viol ou les deux ? Sam 18 Aoû - 10:14 | |
| L'aristocratie. Que ce mot sonne étrangement, en ce lieu… Après tout, sommes-nous si nobles, en dehors de nos milieux, de nos terres, de nos familles ? Mais je reconnais humblement mon ignorance quant aux relations dont il fait allusion. M'étant ces dernières années bien plus adonné à la photographie qu'aux mondanités… Je ne suis plus très au fait de toutes ces choses. Ainsi l'écoutai-je avec la plus grande des attentions. Inutile de causer une nouvelle perturbation en jouant une fausse note.
Ainsi donc, cet homme serait le protégé du Duc. Et plus encore, d'après ses dires. Grand bien lui fasse. Mais il ne m'a pas révélé les motivations de sa présence en de tels lieux. Il est des ambitions de vie qui eussent pu être plus à même de convenir au proche d'un tel homme. Ce De La Flaam doit avoir un parcours bien singulier.
Un silence léger s'installe entre nous. Je préfère ne pas relever le visage, sentant que mon interlocuteur ne souhaite pas d'interruption. J'avoue me questionner sur ses intentions. Je ne le chasse pas… Mais que fait-il encore dans cette cellule ? En quelques gestes délicats, je finis d'ôter mes chaussures, mes chaussettes. Je frémis à peine en sentant le contact froid du sol sur la plante de mes pieds.
"Anastasiah…"
Cette fois, je ne peux m'empêcher de me redresser, et de planter mon regard dans le sien. La façon qu'il peut avoir de prononcer mon nom m'a, depuis le début, laissé perplexe. Mais, cette fois-ci… Je sens que quelque chose d'autre se joue.
"…je peux t'offrir ma protection au sein de cette prison... Mais la veux-tu ? Et surtout, serais tu prêt à me la payer comme je le souhaite..."
J'aurais dû m'en douter… Mes doigts se crispent légèrement sur la couverture. Je soutiens son regard d'un air légèrement interrogateur… Histoire qu'il achève sa phrase. Même si je pense pouvoir me douter de ses…volontés.
"Avec ton corps..."
L'espace d'un instant, je sens mon corps se raidir, mû par une appréhension réflexe. Mais mon naturel calme reprend le dessus, comme d'habitude. Mon visage adopte à nouveau son éternelle douceur posée. Je choisis soigneusement mes mots… Ma voix s'élève à nouveau, dans les tons les plus délicats possibles.
Douceur n'est pas soumission…
Je passe lentement la main dans ma chevelure blanche, cherchant un façon à la fois ferme et polie d'exprimer mon refus. Sa proposition était formulée avec un tact infini. Je me dois de faire de même.
Je me dois d'exprimer mon refus, au mépris de la reconnaissance dont je puis disposer à votre égard de m'accorder cette proposition…
Je cille doucement, marquant la transition entre ma réponse, et mes explications. Ma voix est la plus posée possible… Mais, bien malgré moi, je ne peux empêcher mon regard bleu sombre de prendre soudainement une lueur d'une dureté peu habituelle.
Ma fierté m'interdit plusieurs choses.
Mais j'arrive bien vite à chasser cette expression peu avenante. Je secoue légèrement la tête, esquissant l'ombre d'un sourire.
Je ne désire pas me prostituer par lâcheté. De plus, l'idée même que l'on me protège me déplaît. Je ne serais plus un homme, si j'acceptais de me cacher derrière un autre… Et je ne peux souffrir de voir l'acte que vous me demandez en contrepartie transformé en vulgaire monnaie.
J'ouvre doucement mes mains, comme en un signe d'impuissance. La dernière raison est peut-être la moindre, mais elle mérite d'être énoncée clairement.
Enfin, je sais que je ne pourrai jamais vous offrir ce que vous désirez de moi… Jamais je n'ai touché d'homme.
Sur les derniers mots, ma voix baisse, puis s'éteint doucement. J'attends en silence sa réponse, dissimulant mon appréhension sous un masque d'une neutralité absolue. Le seul mouvement que je m'autorise consiste à chasser de mon front une mèche inopportune. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
Nombre de messages : 891 Age : 41 Localisation : Quelque part dans les couloirs Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: Torture, viol ou les deux ? Sam 18 Aoû - 13:15 | |
| [je suis amoureuse de tes persos ^^ je les aime !! *grand sourire après avoir lu la réponse*]
"Douceur n'est pas soumission…"
Un sourire étire mes lèvres alors qu'il commence à parler. Ces simples mots résument ce qu'il va me dire et j'aime sa manière d'exprimer sa pensée. Je le regarde, souriant toujours, alors qu'il me parle. Mon sourire n'est ni mauvais, ni menacant, ni même moqueur, non, il est juste satisfait. J'aime sa manière d'être franc avec moi tout en enrobant ses mots de douceur. J'ai conscience que cela ne lui suffira pas toujours et je suis certain que lui aussi le sait. Je soutiens son regard tout au long de son discours sans dire un mot et quand il a finit, j'acquiesce lentement. Mon visage redevient neutre malgré le sourire qui est toujours présent et je prends alors la parole. En allemand, toujours:
"Ta visginité n'est en rien un problème à mes yeux, mais tes arguments ont assez de valeur pour que je les respecte, Anastasiah. Je dois avouer que j'aurais bien aimé voir ton visage au moment de la libération, mais puisque cela te semble impossible à accepter, je ne souhaite pas insister."
Les paroles de Stephen me revienne et j'ai un petit rire discret avant de reprendre:
"Je dirais au Duc qu'il avait tord de s'inquieter pour ton sort, mais... si jamais tu changes d'avis, ma proposition tiendra toujours... Quoi que tu veuilles en échange de ton corps, si je peux te le fournir, tu l'auras..."
Je me redresse du mur où j'étais appuyé et me tourne vers la porte, prêt à partir cette fois. Néanmoins, avant de m'engager dans le couloir, je lui lance une dernière offre comme si elle était des plus anodines:
"... Même un appareil photo..." | |
| | | Anastasiah H. Von Stern 704704 Blanche Colombe
Nombre de messages : 404 Age : 44 Localisation : N'importe où, pourvu qu'y règne une douce paix. Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Re: Torture, viol ou les deux ? Mar 21 Aoû - 4:15 | |
| [HRP : c'est aussi un plaisir de jouer avec toi... mais tu viens aussi de traumatiser Any -_- XD]
Doucement, la tension qui gouvernait mes mains s'envole. Mon pouls retrouve un rythme tout à fait raisonnable… Je me détends. Evidemment, je fais en sorte que toutes ces expressions physiologiques restent le plus discrètes possibles. Il en va de ma crédibilité. Je dois bel et bien reconnaître la profondeur de mon soulagement… Et c'est ce simple sourire d'une tranquille neutralité qui met un terme à mon appréhension.
Ses dires confirment mes suppositions, et achèvent de m'ôter un poids qui menaça ma sérénité… et mon intégrité. Il ne me forcera pas. Il n'insistera pas. Ce n'est pas tant la peur de me voir pris de force, dans la violence, et l'humiliation… Mais la crainte de m'emporter, de répondre au feu, par le feu. Je m'en sais capable, lorsque l'on me pousse dans mes derniers retranchements. Et j'abhorre ce trait de caractère aussi sûrement que la violence d'un tiers.
Bien que sa remarque sur ma..."virginité" me mette sensiblement mal à l'aise, je suis heureux de constater qu'il est homme à entendre le genre d'arguments que je lui exposai. J'analyse avec attention sa nouvelle allusion au Duc. Tout cela m'intrigue. Certes, les événements de ces dernières années semblent s'être ébruitées dans le milieu de la haute noblesse. Mais je ne parviens toujours pas à comprendre pourquoi, et comment un homme d'une aussi grande envergure que le Duc du Luxembourg en est venu à s'y intéresser… Mais je garderai mes interrogations. Pour le moment.
"…si jamais tu changes d'avis, ma proposition tiendra toujours... Quoi que tu veuilles en échange de ton corps, si je peux te le fournir, tu l'auras..."
Je ne réponds pas. Il n'y a rien à ajouter… Je me suis déjà exprimé sur ce point. Ce serait là une insulte pour moi, et pour lui, que de revenir sur ceci. Avec lenteur, il s'apprête à sortir de la cellule. Mon regard reste fixé dans son dos, pensif. La vivacité de cette teinte…celle de sa chevelure… tranche étonnamment avec la palette de couleurs de ce décors. Un contraste que j'aurais aimé saisir… Je détourne le visage, troublé. Il faut que j'arrête de penser ainsi… J'ai dû abandonner tout ce qui faisait ma vie d'avant… Ainsi que chacune de mes possessions personnelles. Je suis un détenu… En conséquence n'ai-je plus le droit de posséder quoi que ce soit. Même pas… "... Même un appareil photo..."
Silence. Mon regard se fige, je ne cille plus… Ma respiration se suspend. Un ange passe. Comment a-t-il su. Comment a-t-il…deviné. La seule chose. La seule chose que je pouvais désirer… La seule chose qui pouvait me trahir, moi, et mes principes… Je secoue péniblement la tête, glisse mes doigts dans ma chevelure… Un soupir nerveux m'échappe, entre le frisson, et le sifflement de douleur… Attendez… Non. Je… Mais c'est toute ma vie… Toute ma vie… Non. C'est à peine si je me suis aperçu que je l'avais prononcé, ce mot, cette halte, ce rappel. Attendez... Il m'a échappé… Il s'est enfui de mes lèvres, rapide, spontané… Ma conscience n'a pas eu le temps de le réprimer… Une nouvelle fois, j'esquisse un mouvement négatif, yeux clos, et prends ma tête entre mes mains. Non. Le lit grince lorsque je me recule, jusqu'à toucher ce mur froid de mon dos. Doucement, je place mon visage sur mes genoux, en une position légèrement…prostrée. Qu'il s'en aille. Avant que je ne faiblisse. Avant que je ne cède. | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
Nombre de messages : 891 Age : 41 Localisation : Quelque part dans les couloirs Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: Torture, viol ou les deux ? Mar 21 Aoû - 6:24 | |
| "Attendez..."
Ce n'est rien, à peine un murmure, un souffle... Je m'arrête mais il ne dit plus rien alors je me tourne. D'après la biographie dans son dossier, ce gars à tout quitté pour la photo mais... je ne pensais pas tomber aussi juste... Je m'avance jusqu'à lui et m'assoit sur le bord du lit. Je passe ma main dans ses cheveux et murmure:
"Gardez les yeux fermés, Anastasiah. Je ne vous ferais pas de mal, je vous l'assure... Gardez les yeux fermés et imaginez..."
Je m'installe contre lui et déboutonne doucement sa chemise pour que mes doigts puissent frôler sa peau pâle.
"Je ne pourrais pas vous donner un grand choix du matériel, mais un numérique de petite taille et de bonne qualité devrait être le plus simple à dissimulé des détenus et autres gardiens. Il serait à vous, rien qu'à vous. Votre appareil. Je vous fournirais une carte mémoire suffisemment grosse pour que vous puissiez laisser s'exprimer votre passion."
Lentement, alors que je parle, je le fais étendre sur le lit pour que mes caresses soient plus faciles à donner sur son corps partiellement dénudé. Je pose doucement mes doigts sur ses yeux pour qu'il les garde fermé et m'attarde sur son visage un instant avant de retourner m'occuper de son torse.
"Je vais vous sembler un peu terre à terre peut être, mais il ne suffit malheureusement pas que vous ayez un appareil photo pour prendre des photos... Un numérique à besoin d'être rechargé... Et il n'y a pas de prise éléctriques dans cette aile. Par contre, il y en a de notre côté. Je pourrais conserver votre chargeur à l'abris des vols des prisonniers, Anastasiah..."
Je murmure son nom avec sensualité alors que mes doigts s'attardent sur l'un de ses tétons. A-t-il conscience qu'il devra défendre lui même son bien ? Oui, certainement... Et je pense qu'il en est capable. Il n'a pas cédé pour ma protection, mais il céde pour un objet matériel... C'est étrange... Je passe délicatement mes mains sur ses cuisses mais je n'ote pas son pantalon, je ne veux pas le forcer, je veux juste le caresser, lui montrer de la douceur...
"L'avantage de prendre un appareil numérique... Ce sont ces toutes petites imprimantes qui vont avec. Elle aussi, votre imprimante, je la garderais dans ma chambre. Il y aura toujours du papier et de l'encre.
Bien sûr il est évident que je veux l'attirer dans mon lit. Mais jamais je ne le prendrais contre son gré ou avec cette violence qu'il n'aime pas. Je veux que mes caresses le lui prouvent. Ma douceur en cet instant alors que je remonte, éfleurant à peine son entre jambe, pour redessiner son visage sous mes doigts...
"En une nuit, votre appareil serait rechargé et vos photos seraient imprimées..."
Je me baisse lentement et pose sensuellement mes lèvres sur les siennes. Je ne lui demande pas de répondre à mon baiser, juste de me laisser caresser ses lèvres de ma langue comme je le fais. Je me penche ensuite vers son oreille et murmure:
"Gardez les yeux fermés, Anastasiah, je ne vous demande pas une réponse tout de suite, juste d'y penser. Je n'ai aucune envie de vous violenter, soyez-en certain. Je vais partir, quitter la pièce. Nous nous recroiserons surement... Je loge dans la chambre 10."
Je me redresse, le regarde et me lève... | |
| | | Anastasiah H. Von Stern 704704 Blanche Colombe
Nombre de messages : 404 Age : 44 Localisation : N'importe où, pourvu qu'y règne une douce paix. Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Re: Torture, viol ou les deux ? Mar 28 Aoû - 16:17 | |
| Ce n'était rien. Une pensée volatile. Une volonté inavouée… Un réflexe, un souffle, un murmure… proféré par des lèvres honteuses de s'êtres seulement pressenties pécheresses. Défaillance d'une âme, vol inavoué à un inconscient pourtant si lucide… Un fantôme de désir. De ceux dont on voudrait ignorer la présence… l'implacable, l'indicible présence… Car j'ai beau lutter, me débattre, secouer la tête en fermant les yeux comme un enfant… Je l'ai dit... Je l'ai dit. Dieu ! Que je ne voudrais l'avoir oublié, ce mot !
Mais je ne peux rien ignorer. Je ne peux, je ne veux. Car lui, le voilà qui appelle à nouveau mon nom, qui me tire de cet état second, et me dit, me hurle, la vérité, cette vérité. Il m'assure qu'il ne me blessera pas. Mais c'est trop tard. Car je sens sa main dans mes cheveux, sa voix au creux de mon oreille, l'incongrue douceur dont il use pour m'aborder. Et moi, je me ferme. Et moi, j'essaie d'ignorer. Ce que j'ai dit, ce que j'ai fait. Impossible.
Mon pouls s'emballe lorsque je sens ses mains libérer mon torse du carcan d'étoffes qu le protègent encore… Ses mains d'homme. Je réprime tant bien que mal un frisson des plus désagréables… Je ne supporterait pas qu'il pense que j'y trouve du…plaisir. Ses doigts tracent sur mon corps des cercles entreprenants… marquent ma peau blanche de sursauts de… dégoût…? Ou bien de surprise…
"…Votre appareil…"
A ces mots… A cette évocation… Mes lèvres se soulèvent, découvrant mes dents en un sursaut de sentiment mêlés… orgueil, honte, dégoût… Mais je me refuse la moindre réaction violente. Et même… pourrais-je seulement me mouvoir ? Malgré mes efforts, malgré mes réflexions tourmentées… je demeure, immobile, les yeux clos, ne sachant trop ce que l'on me fait, où l'on me mène, et ce que je veux… ce que je veux… Ce que je veux ? C'est…
"…laisser s'exprimer votre passion…."
Ses mains appuient doucement sur mes épaules, me forcent sans brutalité –mais avec une fermeté qui ne souffre pas d'attente- à m'étendre. Je sens mes cheveux se répandrent autour de mon visage, auréole blanche, mais non sainte… Me sentirais-je souillé ? Etrange… La fraîcheur de ses doigts sur mes paupières me souffle le contraire. Il parle. Encore. Comme pour me faire oublier ses effleurements, ses caresses… Sa voix murmure à mon oreille…pour que ma peau s'habitue aux murmures de ses doigts… Je ne veux pas. Je ne veux pas me perdre. Mes mains se serrent sur les couvertures, mon front se contracte. Je voudrais le repousser. Je voudrais le chasser de mon corps, le chasser de ma peau… Mais ces mots continuent…continuent… s'infiltrent, maltraitant les barrières de mon orgueil.
"…Anastasiah..."
Je sursaute. Cette façon de prononcer mon nom… Il semble désirer le faire sien. Et ces syllabes semblent m'appartenir un peu moins. Je… Choc. Ma main se tend, se referme sur son poignet. Réflexe. Il est allé trop loin en s'autorisant ce geste-là. C'est le genre de caresse que je ne recevait que d'Eva… Il ne s'est portant pas aventuré au-dessous de ma ceinture… Mais c'en est trop… trop… Je détourne le visage, et prononce, presque sans m'en rendre compte, le nom de ma sœur… Ma sœur. Mon… mon Ange. … Seigneur. Comment…? Comment ai-je pu oublier… oublier mon œuvre, oublier mes rêves, ma raison de vivre… mes promesses ? Vanité. J'ai un devoir… Mon Ange, ta mémoire… Mon doux, mon si cher Ange… je te dois la vie, je te dois l'éternité… je te la dois, et je te l'offrirai… Je suis un Von Stern. Je suis un homme. Et mes principes sont immuables. Comment ai-je pu oublier… que nos rêves, nos devoirs, passaient avant notre orgueil ? Je me contracte… mais plus de dégoût. Je m'en veux de m'être laissé allé à une si vile faiblesse… Eva… Mes Anges… Pardonnez-moi. Je poursuivrai mon œuvre. Et je n'ai besoin pour cela que d'une unique chose. Que cet homme peut me fournir.
Un instant, mes yeux s'ouvrent… Brutalement, sans mesure, totalement… Je viens de percevoir véritablement ses dernières caresses. Et je ne sais plus ce qu'elles m'évoquent. Mais…lorsqu'il prononce le mot "nuit"… je déchante. Un doute vague me prend… je ne veux pas… je ne supporterais pas… de devenir une distraction… "régulière". Mes paupières se referment lorsque ses doigts s'égarent sur mon visage. Seulement alors, je me rends compte qu'il ne m'a pas encore forcé…
Et lorsque ses lèvres se posent sur les miennes… je reste froid, immobile. Je ne me tends plus, mais ne réponds par pour autant à ses avances. Il me demande de réfléchir… de lui donner ma réponse lorsque je le voudrai… Mon Dieu. Pour qui me prend-il ? Pour un faible, un lâche ? Un vulgaire intellectuel, trop apeuré pour prendre de fermes décisions ? J'inspire lentement. Je suis en train de… de m'énerver. Et je ne supporte pas ce genre de réaction.
Le contact se rompt. Je ne sens plus la chaleur de son corps se mêler à la mienne. Ignorant sa demande –son ordre- j'ouvre les yeux, me redresse, et me lève. Je prends bien soin de mesurer mes gestes, de ne laisser transparaître ni peur, ni colère. D'une main, j'écarte quelques mèches désordonnées de mon visage, puis tire un peu sur ma chemise ouverte… Puis carre les épaules, écarte légèrement les jambes en une position volontaire, et retrouve un port de tête fier…noble. Je réfléchis un instant… et prends la parole, d'une voix des plus douces… mais veillant à y imposer des nuances fermes, volontaires. Je veux qu'il comprenne… que je ne suis pas… vaincu.
Pythagoras.
Ce n'est ni un appel, encore moins une supplication. C'est une affirmation, calme, posée, comme si j'énonçais un fait en prononçant son nom…
Quoi qu'il puisse se passer, je désirerais que vous n'oubliiez pas que je suis un homme. Un homme adulte. Conscient de ses actes…
Malgré moi, mon ton se voile d'une nuance durcie… presque violente… sursaut d'orgueil, cri du cœur…
…et de ses devoirs. Je vous demanderais donc… de ne plus me traiter comme vous venez de le faire… Comme un enfant, j'entends. Je suis conscient de ce que vous voulez, et de ce que je veux.
Je me rends compte que mes paroles ne sont pas explicites. Pas suffisamment. Mais… il faut qu'i sache ma décision. Je n'ai pas pour habitude de reculer lâchement l'échéance de mes vérités. Mes paupières s'abaissent, s'élèvent à nouveau. J'expire lentement… et prononce quelques mots… quelques utiles mots… d'une voix si froide –même sans jamais être agressive, ou blessante- qu'elle ne ressemble pas à la mienne… si peu… J'en reste moi-même surpris.
Quand, et combien de fois ? | |
| | | Pythagoras de la Flaam 3046 Aristo Sadique
Nombre de messages : 891 Age : 41 Localisation : Quelque part dans les couloirs Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: Torture, viol ou les deux ? Mar 28 Aoû - 18:41 | |
| [j'adore ta réponse ^^ par contre, j'ai toujours l'impression de faire des posts mignatures à coté des tiens...]
Il se redresse presque aussitôt. Quelle rapidité, je ne l'aurais pas pensé aussi prompt. Mais ce qui est le plus surprennant c'est qu'il entamme une forme de... négociation. J'en sourirais volontier mais ça serait lui manque de respect... ce qu'il me reproche justement. Je le regarde attentivement, attendant qu'il termine son discours par cette phrase des plus perturbante. Nous ne nous sommes pas compris il me semble. Je laisse le silence envahir la pièce puis je le rompt d'une voix assez ferme bien que toujours douce.
"Il n'était pas dans mes intentions de vous traiter comme un enfant, Ansatasiah, je cherchais à vous convaincre et il semble que j'y sois plus ou moins arrivé, bien qu'il y ait encore un mal entendu."
Je marque une pause. Je vais devoir lui exposer ce mal entendu avant de répondre à sa question... Et je sens que je vais en devenir risible...
"L'echange n'est un prétext à mes yeux. Je ne veux pas de votre corps froid et fermé. Je ne veux pas d'une poupée qui se soumet contre son grè. Non, je veux... un homme..." j'insiste sur ce mot "... conscentant et appréciant ce que nous ferons. Je ne veux pas une pute mais un amant Anastasiah."
Comment va-t-il prendre mes mots, je l'ignore et je commence à m'en moquer. Ce que j'ai dit et partiellement faux. Je sais que je l'aurais et bien que je préfèrerais l'avoir conscentant, le réduire à néant - lui qui me résister - me satisferai aussi, mais pas de la même manière. Je m'éloigne de lui et avant de passer la porte, je le regarde longuement:
"J'aurais tout ce dont je vous ai parlé dans trois jours. Je vous le ferais savoir. Vous viendrez le chercher quand vous vous en sentirez prêt. Ensuire... Ca sera vous qui déterminerez le rythme de nos rencontre. Si vous gérez bien la baterie, avec les cartes mémoire que je vous donnerez, vous devriez pouvoir tenir trois semaines je pense. Je ne vous imposerez pas de visite, Anastasiah, je ne vous forcerez pas, je vous l'ai dis."
Mon regard semble dur, mais je pense ce que je dis. Je crois que je serais capable de ne même pas le pénétrer la première fois. Je voudrais qu'il me fasse confiance même si notre relation est... malsaine. Je le fixe longuement puis je me tourne pour quitter le pièce. Je dois appeler le Duc au plus vite si je veux tenir ma parole. | |
| | | Anastasiah H. Von Stern 704704 Blanche Colombe
Nombre de messages : 404 Age : 44 Localisation : N'importe où, pourvu qu'y règne une douce paix. Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Re: Torture, viol ou les deux ? Ven 31 Aoû - 15:39 | |
| [huh, tu connais ma réponse à cette impression ^^]
Il est étrange de voir à quel point ces mots, ces simples paroles, si crues s'échappant de mes lèvres blanches, si violentes formulées par ma voix douce et paisible, si obscènes émanant de ma personne, me libèrent. Lorsque ces sordides interrogations claquent dans l'air… je me sens soulagé, comme libéré d'un poids tant gênant que dangereux pour mon âme. Etrange. Peut-être ce sentiment soudain de sécurité n'est-il dû qu'au fait que je n'aurai plus à formuler ces mots-là…
"…et il semble que j'y sois plus ou moins arrivé, bien qu'il y ait encore un mal entendu."
Si "convaincre" est bien le mot qui corresponde à cette situation. Je cille doucement, tentant de redonner à ma physionomie sa sérénité coutumière. Je dois avouer que ses derniers mots me laissent dans un état relativement confus. Un malentendu ? Mon regard bleu, agité d'une curiosité nouvelle, l'interroge en silence. Après une courte pause, il reprend…je l'écoute. Attentivement.
"L'échange n'est un prétexte à mes yeux. Je ne veux pas de votre corps froid et fermé. Je ne veux pas d'une poupée qui se soumet contre son gré. Non, je veux... un homme..."
Mais j'ai beau me concentrer, et retourner ses paroles dans mon esprit… Ma confusion est à son comble. Je ne le suis plus, et ne sais toujours pas ce qu'il désire véritablement. Il dit ne pas vouloir d'un automate. Mais il exige presque –car je ne suis plus exactement d'en avoir le choix- d'assouvir ses désirs sur mon corps. Il dit désirer un homme, mais c'est cette volonté même qui m'échappe… Non vraiment… Je suis perdu. Mon visage se penche doucement sur le côté, mes sourcils se contractent légèrement, plongé que je suis dans une vague confusion. Mue par l'habitude, ma main se lève pour venir chasser de mon front quelques mèches vagabondes…
"... consentant et appréciant ce que nous ferons. Je ne veux pas une pute mais un amant Anastasiah."
Mon geste se fige, laissant mes doigts mollement ouverts tout contre ma mâchoire. C'est ainsi que se manifeste ma surprise. Mais bien vite, je reprends mes esprits. Ma main retombe, et je me remets à respirer. Un…amant ? Mais… il ne semble pas avoir compris que je ne suis pas… que je ne peux pas lui donner… lui, un homme, et moi aussi… Non. Il le sait très bien… et moi, je me cherche des excuses. Mes ongles s'enfonces doucement dans la peau tendre de mes paumes, tandis que mon regard se perd à mes pieds.
"…Anastasiah, je ne vous forcerai pas, je vous l'ai dit."
Un peu vite, je relève le visage, incrédule. Vraiment ? Mais… il est déjà trop tard. L'appareil… Il savait, il savait tout cela. Il avait prévu ma réaction… Et c'est moi-même qui me suis enchaîné à lui. Mon passé, ma vie. Et puis… cette façon de prononcer mon nom… J'ai un frisson… que je réfrène bien vite. Qu'est-ce donc que cela ? Non, vraiment… La seule chose qui me satisfasse encore, c'est que ce ne sera pas lui qui viendra me chercher, selon ses envies, ses lubies… Enfin, c'est ce qu'il me dit.
Pendant quelques longues secondes, Pythagoras me vrille d'un regard que je ne puis déchiffrer. Je le soutiens pourtant, prenant bien soin de fixer à mes traits doux une expression de profonde paix intérieure, de sérénité absolue… Même si ce n'est pas exactement le cas. Puis il se tourne, fais mine de s'en aller. Un instant, j'ai envie de le retenir, de le ramener, et de le faire parler encore. Mais non. Mon geste se ravise, et je reste silencieux. Je sais que ce réflexe vient du fait… que j'aie peur. Peur de devoir aller le trouver, lui, seul, dans trois jours.
Lentement, méfiant, presque, je me détourne, vrillant de mon regard sombre les pierres du mur qui me font face. Trois jours. | |
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