Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| ManiC [finirai demain] | |
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ManiC 716838 Perdant et Muet
Nombre de messages : 15 Age : 35 Localisation : Sadismus, derrière le barbelé Date d'inscription : 04/08/2007
| Sujet: ManiC [finirai demain] Sam 4 Aoû - 0:51 | |
| C'est pas complet, il maque des lignes par endroit etc... bref ... comme il est tard, je ferai le reste demain ...
Dossier médical
Nom- Mon nom de famille est relégué au fond d'un tiroir, de ce fait que je n'ai jamais considéré ces gens comme ma famille. Mais comme on fouille dans mes dossiers, ça ravive le passé… Vigneron. Prénom- Mani. Surnom- ManiC. Un agréable surnom me venant de mes nombreuses manies et de mes tics. Je me suis débarrassé d'eux pour la plupart, mais le surnom est resté. Sexe- masculin Âge- je tombe tout juste sur mes 18 ans Traits physiques- Je ne suis pas quelqu'un d'imposant, pas du tout en fait. Je me situe entre un garçon petit et un garçon de taille moyennement petite. En clair, je suis plus chétif que presque tout le monde. Ma masse musculaire quant à elle, est tout simplement inexistante. Je n'ai jamais éprouvé le besoin de m'entrainer et on le remarque tout de suite quand on me voit. J'ai des yeux bruns, presque noirs, sans éclat particulier, en forme d'amande, ce qui est tout à fait banal pour un japonais. D'ailleurs, je vous laisserai deviner la couleur de mes cheveux lisses et droits. Je prends rarement la peine de les coiffer. Je préfère confier cette tâche au vent ou à mon oreiller. Toutefois, si j'ai à rencontrer quelqu'un d'important, je ne crache pas sur un petit coup de peigne. Je porte des vêtements amples tout à fait ordinaires. Je n'aime pas trop me démarquer des autres par mon apparence. Je pourrais vous écrire que j'ai une cicatrice laissée par une balle sur l'épaule gauche, que j'ai un grain de beauté sur une omoplate et que je n'ai aucun piercing ou tatouage extravagant, mais à quoi cela servirait-il ? Et, franchement, est-ce que ça vous intéresse vraiment de savoir que j'ai le pied plat et qu'à cause de ça j'ai du mal à courir, que je fais de l'asthme et que je ne peux pas bouger mon bras gauche autant que je le voudrais ou encore que j'ai les mots "oui" et "non" tatoués dans les paumes des mains ? Taille- 1m60 Poids- 45 kilos Maladie ou handicap physique- Mon bras gauche, suite à une blessure par balle, est plutôt limité dans les mouvements.
Dossier psychologique
Qualités- Je suis quelqu'un d'extrêmement réfléchit, qui privilégie son cerveau à ses muscles, et de beaucoup. Je ne suis jamais en colère, parce que je suis calme et posé. Je suis aussi très serviable, et quand je m'attache à quelqu'un, je ne le lâche plus d'une semelle. Défauts- Je suis quelqu'un d'assez nerveux au fond de moi-même. Quand les choses se corsent, je perds de ma superbe très facilement. Parfois on me dit que je suis collant. Je suis aussi plutôt lent à la détente. Quand j'ai une idée, elle est bonne, mais elle a été tournée et retournée dans ma tête, souvent pendant des heures, parfois des jours. Aime- J'ai très à cœur le silence et le respect d'autrui, ce que les autres semblent souvent oublier quand il est question de moi. N'aime pas- Je n'aime pas - je déteste plutôt - tout ce qui a attrait aux armes à feu. Je ne suis pas fan de la violence, mais les armes à feu me terrorisent plus que toutes les autres. Comportement avec les gens- Je suis très renfermé sur moi-même et je cherche à éviter le plus possible le contact humain. De toute façon je ne souris jamais alors rares sont ceux qui ont envie de venir me voir. Je ne vais vers les autres que si j'ai quelque chose à leur demander. Et encore j'évite, parce qu'on se moque de moi quand je le fais. Alors je préfère m'organiser tout seul avec mes problèmes. Mais quand on vient me voir et qu'on ne me prend pas pour un taré, je me montre poli et courtois. Maladie ou handicap mental- Je ne parle pas. Enfin, je ne l'ai pas fait depuis des années, parce que j'en suis incapable. Valeurs- le silence et le respect des autres Tics- Je me ronge les pouces, j'en ai toujours un à la bouche. On me traite de bébé parce qu'on pense, en n'y regardant pas très attentivement, que je suce mon pouce. Passé- Par où commencer ? Il n'y a pas grand-chose à écrire. J'ai eu une vie des plus pathétiques. Je ne parlerai pas de mes parents. De un ils n'en valent pas la peine, et de deux, je ne les ai jamais considérés comme tels. Ma génitrice n'a jamais prit la peine de s'occuper de moi plus que nécessaire, et mon géniteur ne m'a jamais parlé ni touché, avant ce fameux jour où il m'a tiré dessus. J'avais huit ans quand c'est arrivé. Je n'ai jamais su pourquoi il avait fait ça et je ne veux pas plus le savoir aujourd'hui. Il s'est pointé devant moi, il a tiré. C'est tout ce qui compte. Toujours est-il que je ne lui en ai jamais voulu pour ce qu'il m'a fait. Mais force m'est d'avouer que ce simple coup de feu a bouleversé le cours de ma vie. Quelques semaines plus tard, j'ai commencé à perdre mes mots. Ça a commencé avec le mot fusil. J'ai voulu le dire, mais le mot refusait de se laisser prononcer. Alors je l'ai simplement remplacé par l'expression arme à feu. Ça ne me semblait pas bien grave à ce moment-là. Jusqu'à ce que je perde aussi ces trois mots. J'en suis venu, après un temps, à devoir dire bang quand je voulais parler de cela, jusqu'à ce que bang disparaisse à son tour de mon vocabulaire. À une vitesse effarante, j'ai du perdre le trois quart du dictionnaire. Après un an, je ne parlais plus du tout, c'est dire comment j'ai découvert à quel point tous les mots étaient inter reliés entre eux. À l'école, on a commencé à se moquer de moi, et les professeurs me punissaient, croyant que je me moquais d'eux en m'obstinant à ne pas leur répondre. Vous n'avez pas idée de ce que ça peut vous faire au fond de vous quand vous perdez la capacité de parler. À dix ans, j'ai trouvé le moyen de m'exprimer quand j'en avais besoin. Tous les matins, j'allais m'acheter un cahier ligné, dans lequel je répondais aux gens, ou leur posais des questions. Souvent, j'ai utilisé toutes les pages avant midi. Alors je me contente de feuilleter les pages et d'indiquer ce qui convient le mieux à la conversation que je mène. Des fois, je ne trouve pas, et ça me met en colère. Le plus frustrant, c'était de devoir gaspiller chaque jour deux pages à cause de deux mots totalement idiots. Oui. Non. Mais à quinze ans, j'ai trouvé la solution. Dans ma main droite, je me suis fait tatouer le mot oui, et dans la gauche, non. Alors quand je veux dire l'un des deux, je n'ai qu'à lever la main correspondante, ce qui est un peu plus dur avec la gauche puisque j'ai du mal avec la mobilité de ce bras. Bien sûr, s'exprimer seulement en écrivant, ce n'est pas très pratique. Ça me limite énormément dans ce dont je veux discuter. C'est pour ça que je me réfugie dans les livres depuis longtemps. Eux répondent à toutes les questions que je n'ai pas besoin de leur poser. J'aime regarder toutes les formes d'art possible. La beauté est pour moi la forme d'expression la plus fascinante, et c'est sacré. Ce qui est beau ne doit pas être abimé. La raison de ma présence ici – Vous devez vous demandez ce qu'un garçon comme moi fait en prison. Eh bien je me le demande aussi. J'ai écrit un peu plus haut que je m'attachais facilement aux gens qui m'inspiraient confiance, mais seulement ceux-là. Quand j'étais un jeune adolescent, quand tout le monde se moquait de moi, quelqu'un m'est venu en aide. Enfin, des fois je me demandais si sécher les cours était vraiment un secours... mais passons. Ce garçon, plus vieux que moi, m'a prit sous son aile, me trouvant sympathique. C'est quand j'ai eu quinze ans qu'il a commencé à me présenter à ses amis. Et des amis, il en avait. Toute une bande, une bande de rue. J'ai eu un peu de mal à m'y faire au début, mais tout le monde était sympa avec moi, un peu trop, et j'aurais du me méfier. Jesse, mon ami et leur chef, m'emmenait partout avec lui. J'appréciais son respcet pour mes peurs. Dès qu'une bagarre éclatait, il me disait de fermer les yeux et de boucher mes oreilles, pour que je n'entende ni ne voie les effets des armes. Juste pour ça, il se méritait tout mon respect. Mais c'est dans l'une de ces bagarres que le drame se présenta. Je me tenais accroupi dans mon coin, les yeux fermés, les mains sur les oreilles. Je n'entendais rien, absolument rien. À un moment, j'ai retiré mes mains. Silence le plus total. Je me suis relevé, m'attendant à voir Jesse se diriger vers moi pour me dire que tout était fini, mais je le trouvai étendu par terre, un trou dans la tête. J'ai eu un haut-le-coeur et je suis allé près de lui, j'ai serré sa main, replacé ses vêtements, fermé ses yeux vitreux. Quand les policiers arrivèrent, j'étais toujours prêt du corps. L'arme n'a jamais été trouvée, mais peu importait. Leur bon sens leur disait que j'étais coupable de ce crime odieux contre mon meilleur ami.
Dossier criminel
Crime(s) commit(ts)- C'est apparemment un crime de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. On m'accuse d'avoir tué le chef de ma bande, alors qu'il s'agissait de mon meilleur ami, mon seul ami. Matricule- 716838 Rang- Perdant et Muet Personnage sur l'avatar- un certain Kiyoshi … mais c'Est un personnage inventé … | |
| | | Maybeth 9130 Psycho logue/tique
Nombre de messages : 6312 Age : 34 Localisation : En boule sous mon bureau en train d'égrener un chapelet... Date d'inscription : 17/11/2006
| Sujet: Re: ManiC [finirai demain] Sam 4 Aoû - 14:46 | |
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| | | | ManiC [finirai demain] | |
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