Perdue au mauvais endroit [PV Kleden]

Je m’avança discrètement dans les couloirs de l’aile du personnel. Je n’avais pas le droit d’être là, je le savais très bien. Mais je m’ennuyais. Cet endroit était tellement ennuyant. Je voulais le découvrir un peu plus en profondeur. Au début, je n’avais pas cru que je pourrais accéder à cette aile. J’avais cru que la sécurité serait beaucoup plus renforcée, surtout avec ce que nous avons dit Ocelot. Mais contrairement à ce qu’il prétendait, ce fut un jeu d’enfant. La porte n’était même pas verrouillée. Quel oubli intéressant!

Maintenant que je me trouvais dans cette aile, je me disais que je pourrais bien aller rendre visite à Yuuri. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vu. Il finirait pas m’oublier, ce n’était pas bien ça. Le problème était évidemment que j’ignorais où était sa chambre et s’il la partageait avec quelqu’un d’autre.

Je tourna un autre coin en réalisant que je ne pourrais bien évidemment pas retrouver la sortie par moi-même. Il y avait beaucoup trop de couloirs dans un si petit endroit. Ce ne serait même pas surprenant que je sois en train de tourner en rond.

Allons, Allons ... J’étais donc perdu? Ma magnificence ne pouvait pas s’être égaré, Disons que j’avais seulement voulu prendre un chemin plus long. Je souris à cette pensée, Ah, c’était vraiment plus classe comme ça. Je marchais en sifflotant un air macabre que j’appréciais particulièrement. Je trouvais que ça me donnait un air encore plus intelligent et profond ... Que je ne l’étais déjà bien évidement. J’époustais doucement cet affreux habit de prisonnier. Si je devais être affreux, autant bien le faire proprement.

Je tournais un coin. Tombant face à face avec une autre personne. Une jolie personne en passant. Elle ne m’arrivait pas à la cheville, mais son petit air de garçon manqué effarouché m’intéressait. Je savais du premier coup d’œil si je risquais de m’amuser avec quelqu’un. Et elle, elle avait quelque chose qui devrait m’appartenir ... Elle

-Allons ... Ne me dites pas que vous seriez ... Égarée ... Demandais-je d’une voix basse. Une voix que j’utilisais souvent avant de m’amuser, plus en profondeur.

Je m’avançais un peu. Malgré mon allure frêle, j’étais fort. Trop fort pour la menace que je représentais. J’avançais jusqu’à ce qu’elle soit appuyée contre le mur et je poursuivis sur le même ton bas, sensuel :

-Ce serai dommage, de ne pas avoir de punition, n’est-ce pas?

J’attendis sa réaction. J’aimais connaître l’attitude des gens avant de les soumettre, de faire ce que je voulais avec eux. Et elle était intéressante, je le sentais, simplement à son regard, à ce qu’elle dégageait. Je ne savais pas si elle pouvait sentir ce que moi je dégageais, mais ce ne pouvais être que de l’excitation, devant la nouvelle « amie » que je venais de me faire à l’instant.

Je tourna un autre coin et tomba face à face avec quelqu'un. Hé merde! Je me doutais bien qu'à force de tourner en rond de la sorte, je finirais par tomber sur un gardien. Les problèmes que j'allais trouver en ce moment! Avec un peu de chance, ce ne serait que la salle d'isolement. Cela ne me faisait pas peur de rester une semaine à l'ombre.

À chaque pas que l'homme faisait dans ma direction, je reculais. Ses petites manies de gardien débile! Il ne me faisait pas peur, mais je ne voulais pas m'attirer plus d'ennuis que j'en avais déjà. Et visiblement, il était plus grand que moi et sûrement plus fort. Même que... Hé... C'est un habit de prisonnier. Qu'est-ce qu'il faisait là lui? C'était interdit d'être dans cette aile de la prison.

-Ce serai dommage, de ne pas avoir de punition, n’est-ce pas?

J'haussa un sourcil avant de le repousser brusquement. Je me décolla du mur et le contourna sans le laisser du regard.

-T'es pas bien! Ça va pas de faire des peurs pareilles aux gens, j'ai cru que tu étais un gardien!

Je soupira et glissa ma main dans mes cheveux avant de m'éloigner de lui. S'il arrivait de par là, c'était que la sortie devait s'y trouver. Je n'avais plus envie de voir Yuuri, je voulais retourner à ma cellule. Non, aller manger, oui, me nourrir! J'avais faim! Il n'y avait que ça à faire dans cet endroit, manger.

J'en oubliais déjà l'autre imbécile qui m'avait fait peur pendant un instant et je me dirigea dans la direction d'où il venait.

Tient, tient. Amusant. Elle m’aurait craint si j’avais été un gardien? C’était malheureux qu’elle n’ai pas peur de moi simplement parce que j’étais un prisonnier. Vraiment, elle devrait faire beaucoup plus attention aux gens qu’elle rencontrait. Car si j’avais été un gardien, mon comportement n’aurait certainement pas changé. Hmm l’idée d’être un garde dans cette prison me plaisait bien, mais à quoi bon? Je m’amusais déjà très bien en étant prisonnier. Je ne pouvais pas demander mieux. Non, vraiment pas ... Quoi que, Si?

Je repris mon avancée, mais vers l’endroit où la jeune femme se dirigeait. Je n’avais pas besoin d’avancer rapidement pour la rattrapée. J’avais de grandes jambes. Et elle de petite, alors vous comprendrez ce que cela fait? Je peux ainsi rapidement la rejoindre sans me fatiguer. J’adore mon corps.

-Vous savez, cet endroit est un immense labyrinthe ... Je doute que vous trouviez la sortie par là. Où peut-être bien le bureau de la directrice, qui sait?

Je ris doucement, un petit rire simple. Je me plaçais devant elle, posant une main un peu au dessus de sa poitrine, et juste en dessous de son cou, la stoppant de cette façon. Rien de bien brutal, je n’étais pas méchant au début, seulement lorsque la passion me prenais d’assaut.

Je la plaquais de nouveau au mur. Mais cette fois-çi, c’était un avertissement. Je tenais ses deux poignets fermement de sorte à ce qu’elle ne se dégage pas. Et croyez moi, j’avais de la force dans les bras. Je roulais les yeux et je fis de petit bruit avec ma bouche, vous savez ceux que l’on fait lorsqu’une personne vient de faite quelque chose de mal.

- Hmm ... Je suis désolé, mais te laisser partir de cette façon est malheureusement une entreprise vaine. Dis-je d’un ton sec.

Je serrais un peu plus ses poignets, lui faire mal était effectivement l’un de mes buts. Mais je commençais toujours lentement, pour que la douleur soit graduelle. J’approchais mon visage, et je dis près de ses lèvres.

-Je dois te punir ... Clairval.

Comment je connaissais son nom? Mais j’étais quelqu’un de bien renseigné. Et c’était bien pour cela qu’elle m’intéressait. Mais maintenant je voulais qu’elle me connaisse également. Que mon nom reste encré dans sa mémoire, et que je n’ai pas à lui rappeler. Si elle en était incapable, et bien je la tuerais, voilà tout.

Je l’embrassais, lentement, mais pour éviter qu’elle se dégage je lui mordis la lèvre. Assez fort pour sentir son sang dans ma bouche, mais pas assez pour la faire hurler de douleur. Elle devait simplement bien me sentir dans sa bouche. Et je ne la laissais pas. Je tenais toujours fortement ses poignet, et j’étais assez collé contre elle pour ne pas recevoir de coups de jambes.

Je sentis l'homme se mettre en marche derrière moi. Non, pitié! Je n'allais pas devoir endurer une plaie vivante qui avait que pour simple but de me déranger et m'énerver. Enfin, même ici, nous avions encore le contrôle de nos corps. S'il voulait me suivre, c'était sa décision.

Rapidement, un peu trop rapidement à mon goût, il fut à côté de moi en train de me déblatérer un tas de trucs étranges. La sortie ne se trouvait pas dans cette direction. Bon, évidemment, je devais tomber sur quelqu'un qui était aussi égaré que moi.

-Cela ne m'effraie pas de tomber sur le bureau de la directrice, on a des affinités elle et moi!

Sans être complètement vrai, je ne dirais pas que ce que je disais était faux. Après tout, l'accueil qu'elle m'avait fait dans la cour de cette même prison était tout sauf dénué d'intérêt. Elle m'intéressait, m'intriguait plutôt, et je me faisais un plaisir de croire que l'inverse était également vrai. Ce n'est tout de même pas tout les jours que l'on tombait sur ce genre de femme forte.

La suite des événements se déroula rapidement. L'homme se plaça devant moi et posa sa main sur la base de mon cou pour m'arrêter. Je n'insista pas et m'arrêta. Il voulait peut-être m'avertir qu'il y avait des gardiens dans cette direction. Ce serait vraiment gentil de sa part, bien qu'il aurait pu le faire bien avant que je décide de partir par là.

Soudain, il me plaqua sur le mur et agrippa mes poignets. Je tenta de me débattre, mais il me tenait vraiment très près du mur, m'empêchant de bouger les pieds, et il n'y allait pas non plus de main morte sur mes poignets.

Je ne comprenais pas ce qu'il me disait. Pourquoi n'avait-il pas le droit de me laisser partir? Est-ce qu'il réalisait que tout ce qu'il disait ne faisait absolument aucun sens? Il resserra un peu plus sa prise sur mes poignets et je fis une petite grimace de douleur. S'il voulait jouer, ce n'était pas un jeu qui m'amusait, et très loin de là!

-Je dois te punir ... Clairval.

J'arrêta de me débattre à ce moment. Il connaissait mon nom? Je ne connaissais pas le sien pourtant. Je ne l'avais même jamais rencontré. J'ouvris la bouche pour répliquer, et il en profita pour m'embrasser. Ooooooooo-k, j'étais tombé sur un type qui fantasmait sur moi. Il n'était pas si laid, mais j'avais promis à Yuuri de ne plus faire de bêtises avec les autres. Et j'avais dans l'intention de respecter ma parole.

Il continua de m'embrasser, tout en mordant ma lèvre, pour s'assurer que je ne puisse pas détourner la tête. Le salaud! C'était douloureux! Je sentais le goût métallique du sang qui envahissait ma bouche et descendait jusqu'à ma gorge.

J'analysa rapidement la situation. Je n'avais pas beaucoup d'options possibles en ce moment. Je ne pouvais pas du tout bouger. Et si je le faisais, je risquais de me faire blesser encore plus. Je fis donc ce que j'étais la meilleure pour faire... Je répondis à son baiser. Avec un peu de chance, cela le destabiliserait assez pour me permettre de me défendre un minimum.

Des affinités avec la directrice? C’était une petite blagueuse celle là, si en plus de me faire plaisir elle pouvait me divertir, je ne demandais que ça. J’adorais sentir son sang dans ma bouche, elle ne pouvait même pas savoir à quel point j’appréciais lorsque l’autre personne éprouvais du plaisir. Mais ce que j’aimais par-dessus tout, c’était la souffrance, et maintenant, je voulais qu’elle souffre.

J’entre mes ongles dans ses poignets. Elle comprend peut-être que si elle tente de me faire du mal, je serais plus violent rapidement. Mais que si elle garde son calme, comme actuellement, je n’irais que graduellement. Qu’est-ce qui était mieux? Pour elle, je ne pourrais pas dire, mais pour moi ... Je n’aimais pas souffrir. Déjà que cette sale pétasse de Sybille m’avais déjà fait une cicatrice sur le coté de la tête en me frappant dans les douches. Oh, rien de bien apparent. Mais moi je le sais, je suis défiguré, c’est bien assez. Et jamais je ne supporterais d’être laid.

Hmm Je le sens, elle m’embrasse, elle prend du plaisir, tant mieux. Voyons comment je peux mélanger souffrance et plaisir avec elle ... J’entre plus profondément mes ongles dans sa peau et je la colle encore plus contre le mur. Elle ne peut pas bouger. Je mordille un peu plus sa lèvre et je la mords plus fort. Un autre avertissement.

Je décolle ma bouche de contre la sienne. Je la regarde tendrement, mais une seule chose trahi mes pensées, mes yeux, ils sont tellement pétillant de haine que ce doit en être terrifiant. À t’elle un peu peur? Je l’espère. Si ce n’est pas le cas. Elle aura peur. Elles ont toutes très peur.

-Tu me touches, tu ose toucher à mon visage, blesser n’importe qu’elle partie de mon corps. Et je t’arrache tout ce que je peux arracher, c’est clair?

Je n’avais pas parlé d’un ton agressif, très calme, bien posé. Mais je crois que si elle était le moindrement intelligente, elle comprenait que mieux valait ne pas me mettre en colère. Hmm, oui c’était mieux ainsi, que je reste calme et serein. Qu’elle ne commette pas les mêmes erreurs que cette jolie Sybille, car celle là, je compte bien en terminer avec sa vie. Si Clairval ne me fait pas de mal, elle restera bien en vie. Du moins, je l’espère.

-Laisse toi faire, tu verras, je suis doux. Dis-je d’une voix douce.

J’enfonçais mon genou dans sa cuisse, douloureusement. Je ne faisais pas grand-chose pour l’instant, du moins, rien qui ne laissait de séquelles, qu’elle reste gentille, et si heureusement pour elle je ne m’emballe pas trop, elle n’aura pas vraiment de marques. Mais évidement, je ne peux rien promettre. Mais je suis imprévisible, un tempérament fougueux et merveilleux comme le mien ... J’aime me comparer à un bel étalon sauvage, indomptable ...

Je ne pus réprimer un petit gémissement de douleur dans sa bouche lorsqu’il entra ses ongles dans mes poignets. Il y allait un peu fort là. Moi qui m’attendait à ce qu’il me laisse les poignets et qu’il ne devienne qu’un peu plus entreprenant. Je voyais mon plan échoué lamentablement.

Il me poussa un peu plus contre le mur, entrant encore plus profondément ses ongles dans mes poignets. Je sentais une petite coulisse de sang glisser le long de mon bras droit. Il me mordit à nouveau la lèvre, plus fortement que les autres fois. Il était certain qu’à la fin de notre «entretien», j’aurais la lèvre très enflée et en mauvais état.

Il arrêta alors de m’embrasser et je le vis reculer doucement la tête, sans pour autant décoller son corps du mien ou relâcher mes poignets. Si je n’aurais pas vu ses yeux, j’aurais presque cru qu’il était amoureux de moi. L’expression sur son visage semblait en dire beaucoup, mais ses yeux en disaient encore plus long. J’étais tombée sur un putain de psychopathe dangereux qui ne me laisserait que lorsqu’il trouverait que je l’ai suffisamment satisfait. Et il croyait vraiment que je lui ferais la vie facile?

C’est à ce moment qu’il me menaça. Sa voix n’avait rien de bien menaçant, au contraire. Il était presque gentil. En temps normal, si quelqu’un nous parle sur ce ton, on ne s’attend pas à ce que ces mots sortent de sa bouche. Alors, il était imbu de sa personne? Détail intéressant. Évidemment, je ne doutais même pas que je risquais beaucoup en le contredisant, mais je n’allais pas non plus me laisser faire. Je ne voulais PAS être sa petite poupée gonflable.

-Laisse toi faire, tu verras, je suis doux

Oula, j’y aurais presque cru à ça. Sauf qu’avec un coup comme il venait de me donner dans la cuisse… Disons simplement que j’y croyais moins. Ma jambe ne voulut plus me supporter pendant quelques instants. C’était extrêmement douloureux. N’étant pas très grosse, je n’avais pour ainsi dire que la peau et les os, tout les coups que je recevais atteignaient très directement leurs cibles. C’était presque «heureux» qu’il me tienne si fortement entre lui et le mur. Je ne pouvais pas tomber par terre.

Je baissa la tête un instant, ne voulant pas croiser son regard. Puis, je l’attaqua. Mes bras et mes jambes n’étaient pas sous mon contrôle. Alors, je pris la dernière chose que j’avais, ma tête. J’avança ma bouche rapidement vers son oreille, dans l’intention de la mordre, mais elle était trop loin. Je me rabattis sur sa joue. Je la mordis violemment avant de reculer vivement la tête pour lui asséner un coup de tête sur le nez. Je m’étais un peu sonnée avec la manœuvre, mais j’étais encore opérationnelle. Je n’attendais juste qu’il me lâche un peu. Je pouvais voir du sang coulé de son nez, et les marques de mes dents très visibles sur sa joue. J’avais mordu fort, assez pour voir des traces de sang. Est-ce que c’était son sang à lui et le sang de mes lèvres, ça je l’ignorais par contre.

Tout allait bien, non? Du moins pour moi, mais elle on s’en fiche, Je Suis important ici, pas elle. C’est une erreur, une grossière erreur, je suis capable de prendre des coups, mais que l’on s’attaque de la sorte à mon visage, non, je suis incapable de l’accepter. Maintenant j’ai envi de la faire souffrir. De faire en sorte qu’elle me supplie d’arrêter. Non, je ne veux plus qu’elle m’aime, je veux qu’elle crève!

Rapidement, sans qu’elle ne puisse l’arrêter bien sûre. Je lui donne un coup de coude dans la figure, fort, très fort, elle en tombe par terre. Il ne faut pas me mettre en colère. Jamais! Je me penche, de douleur, Si elle m’a brisé le nez cette salope, je vais ... Je vais lui faire tellement mal ...

Je suis énervé, toujours excité, car maintenant tout ce qui importe c’est la souffrance que je vais lui infliger. Elle demandera grâce, car sinon je ne m’appelle pas Kleden Bacher. Et je suis bien certain de mon nom. Je me penche au dessus d’elle. Mes yeux lancent des éclairs. Je suis furieux, et je veux qu’elle le sache. Je la frappe de nouveau au visage. Je pose l’un de mes pieds sur son poignet droit et je m’appuis bien dessus.

-Non, Clairval, tu as fais le mauvais choix, Crois moi Terminais-je d’un ton sec en lui donnant un coup de pied dans les côtes.

Lorsque je me dis qu’elle était assez faible, je me penchais près d’elle. J’aggripais fortement ses cheveux et j’attirais sa tête vers moi, durant ce temps je déboutonnais lentement sa chemise de prisonnier. Lorsque sa poitrine fut dévoilée je me débarrassais rapidement et sans douceur de son soutien-gorge, hmm mais c’était qu’elle cachait de belles choses sous cette chemise hideuse. Comme moi d’ailleurs, mais moi c’était mon pantalon qui privais le monde de ce que j’avais de plus beau.

J’observais longuement sa poitrine, et lorsque je l’eu admirée sous toutes ses coutures, je relevais la tête vers le visage de la jeune femme. Je la tenait toujours fermement par les cheveux et de mon autre main j’essuyais un peu de sang qui coulais près de son œil.

-Deux choix se présentent à toi. Tu me laisses faire, tu es gentille, et tu t’en sors. Souffrante, car ce que tu viens de me faire est inacceptable. Dis-je d’un ton sifflant.

J’approchais mon visage du sien. Prenant bien soin de bien tenir ses cheveux pour en pas qu’elle me morde. Une autre morsure sur mon si beau visage, non, elle en mourrait. Je poursuivis en disant à proximité :

-Tu t’énerves, me blesse à nouveau, et je te tuerais, sauvagement, l’on recouvrera ton cadavre en petit morceau ...

Je fis passer lentement et sensuellement mes doigts sur sa poitrine, dans son coup, entre ses seins jusqu’à descendre vers son ventre. Je souriais. Je devais avoir un air horriblement effrayant, car mes sourires n’étaient que bien rarement plaisant. Surtout lorsque quelqu’un devait pratiquement de me défigurer.

-Alors? Tu seras gentille j’imagine ... ? Demandais-je d’une voix douce.

Je tournais un peu la tête sur le côté, attendant sa réponse qui ferait mieux de me plaire, car sincèrement, je me plairais bien à saigner cette jolie petite poitrine d’amour. De l’autre main, dans des gestes lents et détachés, je lui déboutonnais son pantalon, et j’entreprenais de le descendre lentement, tout en attendant une réponse de sa part, bien sûre ...

Je ne m’attendais pas du tout à cela. Je savais que le coup que je lui avais envoyé sur le nez devait l’avoir blessé. Je m’attendais à ce qu’il relâche sa poigne sur mes poignets, qu’il recule de quelques pas. Mais, il ne réagissait pas comme il le devrait. Un autre que lui aurait réagit de cette façon. Non, il décida plutôt de me donner un violent coup de coude dans le visage. Merde! Je m’écroule au sol, encore plus sonné. Il abusait de son trente centimètres de plus que moi là! C’était un combat déloyal! Bon, depuis quand un combat doit être loyal, je l’ignore. Moi-même, je n’ai jamais été loyale au combat. Mais je gagnais à l’époque.

J’ouvre les yeux au moment où je vois son poing arrivé à toute vitesse et frapper mon visage. Directement dans l’œil. Le con! Je n’ai même pas le temps de gémir de douleur qu’il appuie son pied contre mon poignet. Et fortement en plus. J’ai l’impression qu’il va broyer tout les os qu’il s’y trouve. Je crois même que cela aurait fait moins mal s’il me l’aurait coupé carrément. Je ne veux PAS savoir la différence entre les deux. Je préfère encore garder tous mes membres en place.

Il parle, mais je ne l’écoute pas. Je m’en fous de ce qu’il raconte. Mon cerveau ne tente que de trouver des failles à exploiter. Je suis douée là-dedans habituellement. C’était ma grande force du temps que j’étais dans l’armée. Du temps que je bossais pour Benny aussi. Mes pensées furent coupées au minimum lorsque je reçus un coup dans les côtes, coupant ma respiration. Je n’eus pas le temps de la reprendre qu’il m’attrapa par les cheveux en tirant violemment. ÇA, c’était douloureux. Si seulement j’avais gardé les cheveux courts.

Je sentis un courant d’air sur ma peau et je frissonna. J’ouvris les yeux, que j’avais fermés inconsciemment un peu plus tôt. Je n’avais plus de chemise, plus de soutien-gorge. Il me matait sans se cacher. Au point où on en était rendu…

Lorsqu’il glissa sa main sur mon corps, je ne pus me contrôler. J’avais des frissons, la chaire de poule. J’aimais habituellement ce sentiment, mais il me semblait tellement dégoûtant en ce moment. J’écoutais ce qu’il me disait qu’une oreille discrète. Je pencha la tête vers l’arrière, regardant le couloir derrière moi. J’avais tellement envie que quelqu’un arrive à cet instant. Je m’en foutais des conséquences. Je ne voulais pas être touchée par ce type.

-Va chier!... Je ne… te… laisserais pas… faire.

Je réalisa alors que c’était moi qui venait de parler. Je ne m’en était pas rendu compte. Mais j’avais eu raison de le dire. Je redressa la tête et le regarda dans les yeux. Il s’attendait peut-être à ce que je le supplie? Non, rien de ce genre n’allait jamais sortir de ma bouche pour lui.

J’eu un regard désolé. Non, ce n’était pas tout à fait ce que je voulais entendre. Elle ne comprenait donc pas? Ce n’était pas si difficile, un peu de gentillesse et les choses se dérouleraient tellement mieux pour elle. Mais non, elle devait jouée les tigresses effarouchées. C’était malheureux, car après la rencontre que j’avais eu avec Sybille, torturer quelqu’un était dans mes cordes je crois bien.

Je continuais de faire passer mes doigts sur sa poitrine, si douce ... Je terminais de me débarrasser de ses pantalons hideux de prisonnier qui me gênais, ce n’était pas pratique de violer quelqu’un avec tout ses vêtements. Je devrais peut-être me trouver un assistant? Quelqu’un qui se chargerait des vêtements de mes nouveaux amis Hmm c’était certainement une idée que je pourrais développer prochainement. Mais pour l’instant, une jeune femme attendant par terre que je lui donne du plaisir, et je n’allais certainement pas la faire attendre.

-Tu crois? Tu penses être assez forte pour m’en empêcher? Réveille toi un peu, Je suis supérieur. Tu ne peux rien contre moi. Et ici, personne ne viendra te chercher. Dis-je d’une voix doucereuse.

Je fis un sourire méchant, un sourire qui dévoilait toutes mes dents. J’approchais à nouveau mon visage du sien et je lui murmurais :

-C’est terminé pour toi, tu n’avais qu’à être plus gentille.

Je fis glisser ma main plus rapidement vers le bas de son corps, sans douceur, je n’avais plus envi d’être doux, de lui procurer du plaisir. Pour le moment il n’y avait que moi qui comptais réellement. Je fis glisser mes doigts entre ses cuisses et d’un coup, sans prévenir je fis entrer mes doigts à l’intérieur de son corps. Je changeais de position pour être maintenant au dessus d’elle, je lui tenais toujours les cheveux de mon autre main et je dis :

-Tu bouges et je t’arrache tous tes cheveux ...

Je n’avais même pas parlé d’un ton agressif. Seulement un gentil petit avertissement. J’étais quelqu’un de bien au fond. Je secouais la tête à cette pensée. Non, Kleden, tu es quelqu’un de merveilleux. Et elle, elle ne mérite même pas tes petites attentions. C’était vrai, déjà que je commençais avec mes doigts pour la préparer à recevoir quelqu’un de plus gros ...

Je faisais de bons mouvements de va-et-vient. Elle serait l’une des privilégiés à me recevoir en elle. C’était un peu frustrant de savoir qu’elle n’appréciait pas. Cette idée me mis immédiatement en colère et je la frappais une nouvelle fois à la figure avec ma main qui lui tenait les cheveux.

-Dit moi que tu veux me sentir à l’intérieur de toi Clairval. Commençais d’une voix douce.

J’approchais mon visage, perdant patience et je dis :

-DIT LE! Hurlais-je pratiquement.

Je la frappais une nouvelle fois à la figure. Elle allait me le dire. Sinon ... Sinon, je trouverait comment la faire souffrir comme elle n’avait jamais souffert. Et pour ça, je savais pertinemment que j’étais très bon. Je fis aller mes doigts plus rapidement, aller Clairval, réponds, car sinon, tu perdras beaucoup de ton joli sang ...

Je ne parvins pas arracher mon regard du sien. Je voulais voir ses yeux. Je voulais tenter de deviner ce qu’il pensait, de prévoir les gestes qu’il poserait. Il était hors de question que je me laisse avoir. Il pouvait bien avoir mon corps s’il voulait, mais il n’aurait pas mon esprit. Il n’allait pas m’achever aussi facilement que cela. Il ne m’effrayait pas. Non… Il ne m’effrayait pas… Alors, pourquoi est-ce que je tentais de m’en convaincre?

Je me mordis l’intérieur de la joue lorsque je sentis ses doigts pénétrés en moi. C’était difficile de rester concentrée, surtout qu’il tirait très fortement sur mes cheveux. Je savais que j’étais facilement excitable. Du moins, que mon corps l’était, pas ma tête. Je me dégoûtais de sentir mon corps réagir, alors que je ne ressentais que du dégoût. Une envie de vomir me brûlait la gorge.

Il grimpa sur moi, sans pour autant arrêter son mouvement de main. Le salaud. Il allait souffrir. Lorsque tout cela serait terminé, il souffrirait. Si ce n’était pas de ma main, ce serait de celle de quelqu’un d’autre. Mon regard resta ancré au sien, toujours impassible. Cela devenait de plus en plus difficile de rester stoïque, ou tout simplement en colère. Je détestais cette sensation de me sentir complètement nue, aussi bien physiquement que psychologiquement. Je me retins de fermer les yeux et resta concentrée sur le fait que cet homme ne pouvait PAS m’effrayer.

L’homme me frappa alors. Il semblait s’enrager contre je-ne-sais-quoi. Il s’attendait peut-être que je lui en demande plus, que je gémisse de plaisir? Les seuls gémissements que je permettrais d’entendre seraient ceux qu’il ferait lorsque je réussirais à le blesser encore.

MERDE! Je ne pouvais pas me laisser violer aussi facilement que cela? J’avais tué des gens pour moins que ça, j’étais une tueuse bon sang! Quelle piètre tueuse j’étais une fois que mon arme m’était ôtée.

Il approcha son visage de moi. J’eus le réflexe de reculer le mien, sans résultat. Je ne fis que me frapper un peu plus l’arrière de la tête contre le ciment froid. Il me demanda alors de prononcer des mots inimaginables à prononcer dans cette situation. Non… Non… Non… Je ne voulais pas le sentir en moi. Je ne voulais même pas qu’il y pense. Il se montra un peu plus agressif et insistant en me frappant de nouveau. Il voulait que je le lui dise.

Un léger sourire parcourut mes lèvres ensanglantées. Depuis quand Hortense Clairval faisait-elle ce qu’on lui demandait de faire?

-Je… veux… que tu crèves… Que ton sang… s’écoule de ton corps… goutte à goutte. Et je veux être là pour te voir crever.

Je lui cracha au visage, dans les yeux, un mélange de salive et de sang avant de rire. Je ferma ensuite les yeux, prête à recevoir ma «punition».

Je fermais les yeux. À première vue je n’eu aucune réaction. Mais c’était tout autre. Recevoir cette souillure dans mon visage, j’avais tellement envi d’en terminer maintenant, de l’achever. Mai je devais me retenir, c’était pour mon propre plaisir que je faisais cela, et si je ne m’amusais plus ... Non, ça devait ce terminer comme MOI je l’entendais. Elle ne prendrait pas le dessus. Jamais!

J’enlevais mes doigts et je détachais lentement mes pantalons. Je ne disais rien, je ne la regardais même pas. Elle payerait chèrement ce qu’elle venait de me faire. Avec son corps, et avec son sang. Ça je pouvais le jurer. Et d’un coup je la pénétrais. Je fis instantanément quelques mouvements de va et vient avant de chasser ce qu’elle m’avait craché au visage. Je pris une grande inspiration et je dis en l’attrapant de nouveau par les cheveux :

-Non Clairval. Tu te trompes, c’est TON sang qui va couler ... C’est TOI qui va crever!

Je continuais mes mouvement de va et vient, laissant tomber un peu ma tête vers l’arrière. Maintenant c’était bon. Ce genre de relation j’adorais. Il ne manquait que la souffrance, elle ne souffrait pas assez, je voulais la faire mourir de douleur! Je penchais mon visage vers son ventre, la léchant doucement ... Je faisais ensuite monter ma bouche vers ses seins, les lui mordillant doucement au début et ensuite plus fortement. C’était une partie sensible chez la femme, chez l’homme également, mais pour l’instant, ce n’était pas elle qui me mordait les mamelons. Et disons que je préférais cette situation à l’inverse. Lorsque je sentis assez son corps se raidir sous la douleur et son sang dans ma bouche je relevais la tête.

-Alors Clairval? Commençais-je en donnant des coups de bassin de plus en plus insistant.

J’attrapais ses mains dans les miennes, les broyant toutes les deux. Je sentis celle sur laquelle j’avais marché émettre un craquement sinistre. Hmm, j’avais oublié qu’elle devait être plus fragile. Tant pis, elle ne serait que plus faible. Je continuais de la serrer, même si je l’avais brisée et je dis d’une voix douce :

-Est-ce que tu as mal? Dis moi ...

Un sourire ce forma sur mes lèvres. Elle ne pouvait plus rien contre moi, elle ne pourrait jamais rien contre moi, et j’adorais cette sensation. J’étais le plus fort, qu’elle s’entre ça dans la tête!
Je soulevais un peu mon bassin et je donnais un autre coup, plus fort, pour la pénétrer plus loin. Hmm Pour moi c’était tellement agréable, mais je doutais qu’elle soit habituée à ce genre de rapport ... Et son corps également non? Je commençais à respirer plus rapidement, c’était tellement bon et j’accélérais le mouvement. Fortement et rapidement. J’aimais la douleur et le sexe, c’était un mélange tellement ... Enivrant, je ne comprenais pas ceux qui n’aimaient pas.

-Répond moi Clairval! Dis-je d’un ton fort.

Je la fixais dans les yeux, et d’un coup je la frappais fortement à la tête. Je voulais qu’elle me donne de meilleures réponses. En la tuant je ne les obtiendrait pas, alors je la laisserait en vie, et lorsque j’aurais terminé et que je n’avais pas reçu les réponses que je voulais, alors je reviendrais la voir, elle n’en aura jamais finit avec moi. Jamais. Personne n’oubliais mon nom ... Kleden Bacher!

La «punition» ne fut pas longue à attendre. Rapidement, il avait baissé son pantalon et il me pénétra durement. Je me mordis la lèvre pour éviter un gémissement de douleur. J'aimais les relations torrides, mais pas aussi sauvage.

Je laissa mes yeux fermés, tentant de m'imaginer autre chose, que j'étais avec quelqu'un d'autre, Yuuri par exemple, que tout ceci était prévu, que c'était plaisant. Mais j'avais du mal à m'imaginer la scène. Lorsqu'il commença à me mordre les mamelons, je sentis à nouveau du sang dans ma bouche car je mordais trop profondéement ma lèvre.

-Alors Clairval?

J'ouvris les yeux, risquant son regard. Alors quoi? Il voulait quoi là encore? Il n'en avait pas assez de me souiller de la sorte? Il voulait que je lui dises que j'aimais ça.

Il attrapa mes mains et les serra fortement dans les siennes. Un craquement sinistre se fit entendre de la main qu'il avait piétiné plus tôt. Un cri de douleur, que je tentais tant bien que mal de dissimuler, s'échappa de mes lèvres. Je referma les yeux, mais des larmes de douleur s'en écoulaient déjà.

Je sentais sa cadence accélérée, je me sentais de plus en plus faible. Je sentais que je perdais le peu de contrôle que j'avais toujours.

-Est-ce que tu as mal? Dis moi ...

Ma respiration était difficile. J'avais mal, partout. Mon corps n'était plus qu'un terrain de jeu pour maniaque, mon esprit ne tenait qu'à un fil. Je n'avais même plus l'espoir de m'en sortir vivante, que quelqu'un vienne me sauver. C'était mon orgueil qui me tenait en ce moment. Je ne voulais pas lui laisser croire qu'il avait une quelconque emprise sur moi.

Il me frappa de nouveau au visage. Du sang se mit à s'écouler de mon nez. Il n'était pas cassé, heureusement, mais en piteux état. Il insistait. Il voulait que j'ai mal, que je le lui dise, que je le supplie d'arrêter...

-Je ne sens... absolument rien, murmurais-je difficilement.

Rien? Rien du tout, non … Elle voulait faire la forte, mais elle ne l’était pas, aucunes d’eux ne l’étaient, et si je m’amusais à l’intérieur de son joli petit crâne avant de le lui fracasser à nouveau sur le sol? Amusante idée en perspective je trouve. Je ne m’étais jamais réellement adonné à la torture psychologique. Et bien, il y avait un début à tout, et pauvre … Pauvre petite Clairval, elle était mon premier cobaye. Dommage …Pour elle!

-Qui voudra de ton petit corps, une fois mutilé et violé?

J’approchais ma bouche de son visage, je passais l’une de mes mains doucement dans ses cheveux, mais également en un signe singulier qui signifiait de ne surtout pas faire un geste, j’espérais qu’elle comprenait que si elle osait me faire du mal à moi, elle ne survivrait pas, alors que j’avais la bonne intention de la laissée en vie.

-Et qui viendra te chercher? Qui pense à toi? Qui est ce qui remarquera ton absence?

Je pris un air pensif. Pauvre Clairval …

-Hmm … Laisse moi penser. Je dirais personne, non?

Je donnais un autre coup de bassin, j’allais bientôt me vider, je le sentais, alors, autant bien terminer en beauté. Je voulais ressentir pleinement mon membre dans son corps, sentir son sang souiller mes mains, je voulais, entendre sa souffrance! Après un autre coup de bassin de plus en plus violent et un autre, j’accélérais la cadence et j’attrapais sa tête pour la frappée une nouvelle fois sur le sol. Ensuite, alors que je sentais ma fin proche, j’attrapais ses deux mains et je serrais, le plus fort que je le pouvais. Je laissais échapper un gémissement de plaisir et puis j’arrêtais graduellement.

Je restais longuement, appuyé sur la jeune femme, serrant toujours aussi fortement ses pauvres mains maintenant broyées. Ensuite je la lâchaient et je me levais lentement, remis mes vêtements, et oups … Ce devait être le fait de me remettre debout aussi rapidement, n’était-ce pas son pied que je venait d’accroché, ou plutôt d’écraser? Hm, tant pis.

-Que faire de toi Clairval? Demandais-je d’une voix douce en attachant mon pantalon.

Je me penchais doucement vers elle et je déposais un baiser sur sa bouche. Je me relevais ensuite en faisant un sourire sadique et je poursuivis en disant :

-Tu es très chaude …

Je lui donnait un petit coup dans les côtes, et puis un autre, pour éviter qu’elle soit dans le chemin et récupérée trop rapidement. Je vins pour partir mais je dis en me retournant :

-Je suis Kleden Bacher, N’oublie pas mon nom … Sinon je pourrais te retrouver bien rapidement.

Je ris doucement et je partis en direction de ma cellule. J’étais épuisé, mais tellement serein après cette petite séance avec la douce Clairval. Hmm elle était bien meilleure que Sybille.

Je ne pouvais plus fermer les yeux, je n'arrivais pas à ôter mon regard de lui. Il était tellement... J'avais je n'avais rencontré un homme comme lui. J'ignorais même que quelqu'un d'aussi méchant pouvait être toujours en vie. Il avait de la chance que je n'ai pas d'arme avec moi...

Je divague merde... Pourquoi je pense à cela... Je ne suis pas en situation de penser à cela. Je... J'écoute avec peine ce qu'il me dit. J'avais mal... partout, même si je lui disais le contraire. Je n'aimais pas imaginé ce à quoi je ressemblais en ce moment... Mutilé et violé... Il ne me restait pas grand chose avant de mettre les pieds dans cette prison, il ne me restait plus rien maintenant.

Il me broyait à nouveau les mains, se relâchant en moi finalement. Je n'arrivais même plus à émettre de gémissement de douleur, je ne ressentais presque plus rien, mon corps s'était mis au neutre, mon esprit tentait de se détacher de la douleur.

Il se rhabilla, prenant bien soin de m'écraser le pied. C'était douloureux, tellement douloureux que je le sentais encore. Il se pencha vers moi et m'embrassa. Je n'avais même plus l'énergie de tenter de le repousser.

-Tu es très chaude …

"Va chier"... Je ne pouvais même pas le dire à voix haute. Je n'étais pas chaude... Oui, je l'étais... Mais... Pas avec lui. Il n'avait pas le droit... J'avais l'impression d'être ce que je ne voulais jamais devenir... Une espèce de prostituée, qu'on baisait sans amour, sans tendresse...

Kleden Bacher... Non.. Je ne voulais pas me souvenir de son nom... Je le regardais partir. Ma vue était embrouillée. Je tenta de bouger, ne m'arrachant qu'un faible gémissement. Ma chemise semblait en lambeau, mon pantalon était trop loin pour que je l'atteigne. Je n'avais plus le choix.. J'allais rester là... Et me laisser mourir... Ça ne servirait à rien de lutter de toute façon.

Je ferma les yeux et me sentit partir. J'avais sommeil, j'étais épuisée, j'avais mal. Mon seul regret... J'aurais préféré ne pas mourir comme cela...

J’étais sortit de ma cellule. Je ne savais même pas pourquoi. Je dormais, mais mon sommeil était agité, bref J’étais bien incapable de dormir correctement alors j’avais décidé de sortir. J’espérais simplement que ce n’était pas bientôt l’heure de fermer les portes … Enfin, tout au pire j’irais dormir dans la bibliothèque. Je ne sais pas, j’avais une mauvaise impression. Mais je ne saurais dire quoi … Clairval, elle n’était pas revenue depuis longtemps non? Je roulais les yeux à cette pensée, elle c’était tout simplement trouvée un mec et était partie le baiser durant des heures … Et puis, elle était capable de se débrouiller, depuis quand est-ce que je m’inquiétais pour elle, surtout lorsqu’il n’y avait rien à s’inquiéter,

Mais pourquoi est-ce que j’avais cette impression de malaise? Que quelque chose n’allait pas? J’étais fou, tout simplement, ce devait être ça. Je soupirais et j’avançais. Il n’y avait personne, même les gardiens semblaient inexistants, c’était étrange, peut-être qu’il se passait quelque chose …

Plus j’avançais, plus je songeais au fait que je n’avais même pas visité cette prison, je ne connaissais que le sous-sol, et quelques pièces, sinon, rien du tout. Il y avait des tonnes de couloirs, et peut-être une possibilité d’évasion à quelque part? Qui sait. J’avançais lentement, débouchant dans un endroit que je ne connaissais pas, j’avançais jusqu’à ce que je tombe sur une affiche qui disait que c’était l’aile des gardiens. Hmm je n’avais pas à tête ici, et je n’avais pas du tout envi d’avoir des ennuis. J’avançais tout de même un peu, prennent un embranchement différent, me disant que de toute façon je déboucherais bien à quelque part. Et bien oui, j’avais raison, mais au lieu de déboucher à quelque part, c’était plutôt sur quelqu’un …

Je fronçais les sourcils, m’approchant lentement, tombant sur une Clairval, nue, et ensanglantée. Je restais figé quelques instants. Jamais je ne m’aurais attendu à tomber sur un tel spectacle je crois … Et … Et sa me foutait en colère! Quoi, elle avait baisé quelqu’un et elle était tombée sur un violent? Qu’elle surprise dans une prison!!!

-Et la je dois t’aider hein! Grondais-je

Je me penchais lentement, lui replaçant ses pantalons. Ensuite je ne savais pas quoi faire, son pied formait un angle étrange, et plus je remontais les yeux, plus je voyais des marques, sur ses seins également, Ses mains étaient dans un sale état, et je ne parlais pas de ses lèvres et de sa tête qui était ensanglantés. Je me passais une main dans la figure. Je pris ma chemise et je recouvrais sa poitrine, J’hésitais un peu puis je pris mon chandail pour lui éponger un peu la tête, pour voir où en était la blessure, j’avais peur de la bouger, d’empirer son état. Mais je constatais que de la laissée là ce n’était pas mieux, et sa blessure à la tête n’était pas assez ouverte pour que j’empire son état.

Je passais doucement ma main sur sa joue et je dis d’une voix basse :

-…Aller … Ont va retourner dans la cellule, qu’est-ce que tu en dis?

Je la fixait d’un air inquiet, incapable d’être furieux pour l’instant, elle faisait … Non, pitié n’était pas le mot, elle faisait mal à voir … Qui était le salopard qui lui avait fait ça, je savais qu’elle pouvait être chiante, mais là …

-Alors … tu es tombée sur quelqu’un de plus violent que moi? Dis-je en souriant maladroitement.

Je continuais d’éponger le derrière de sa tête, Attendant une réaction, espérant qu’elle me dise quelque chose, même si c’était pour me signifier qu’elle ne voulait pas me voir, alors je saurais qu’il lui restait un minimum de force et je n’aurais pas peur qu’elle me crève dans les bras …

J'étais en train de m'endormir... Non, de mourir. Oui... La perspective de quitter cet endroit, cette prison, même par la mort, était rassurante. Moi qui souhaitait tellement partir d'ici.

Je sentis alors une main sur ma joue. Je frémis un peu, inconsciemment. Non, pourquoi il était revenu celui-là! Qu'il me laisse mourir en paix! Je m'en foutais qu'il envisageait de s'amuser de nouveau avec moi un jour. Je n'aurais pas la force de le supporter de nouveau.

Mais, ce n'était pas sa voix. Je tenta de faire un petit sourire, mais je ne sentis qu'un léger spasme dans ma joue. Je n'avais même plus la force de sourire.

-Veux pas mourir dans ce couloir...

J'avais à peine murmurer. Cela ressemblait plus à un souffle ce qui venait de sortir de ma bouche. J'ignorais même s'il avait entendu. Je l'espérais, bien que je me doutais qu'il n'allait pas me laisser là. Carl avait plus de coeur que cela, même s'il ne voulait pas le montrer. Je n'avais pas d'espoir réel de m'en sortir vivante, mais si je pouvais au moins mourir confortablement dans un lit...

-Me laisse pas ici...

Cette fois, j'avais parlé un peu plus fort, un murmure digne de ce nom! J'étais complètement revenue sur terre là. Je souffrais, plus que jamais. Je n'avais jamais été aussi meurtrie de ma vie.

Je grognais, j'étais méchant? Oui je l'étais, mais pas au point de laisser crever l'unique semblant d'amie que je pouvais avoir ... Elle était idiote? Elle croyait vraiment que je ferait ça? Et bien j'étais content, alors l'impression que je voulais donner, faisait un bon résultat.

Je passais doucement ma main dans son cou et l'autre bras en dessous de ses fesses pour la soulever lentement, évitant de lui faire du mal. Je finis par dire, dans un souffle:

-Tu ne vas pas mourir ... Tu as été violée, battue, mais est-ce que Clairval crèverait pour ça?

Je regardais fixement devant moi. Dire ce genre de choses ne me ressemblait pas, mais j'avais peur pour elle, ce que j'avais ressentis plus tôt, c'était ça? J'avais eu peur qu'il lui arrive quelque chose et j'étais sortit de ma cellule.

-Je ne sais même pas pourquoi je suis sortis ... Pourquoi je suis aller dans l'aile des gardiens ...

Et je ne savais pas pourquoi je lui disait cela. Peut-être pour me convaincre que ce n'était pas parce que je m'inquiétais pour elle ... Et bien c'était une tentative bien désespérée, car je savais pertinament que j'étais sortit parce que j'avais l'impression qu'il lui arrivait quelque chose.

-Ne dit pas de bêtises, et arrête de te plaindre, je vais te soigner, et tout ira bien , idiote . Dis-je en fronçant les sourcils.

Oui elle était idiote, stupide de ne pas m'écouter, imbécile de faire confiance à tout les hommes qu'elle croisait, car donner son corps ainsi à tout le monde, etait effectivement faire confiance à n'importe qui, et voilà ce qui arrivait ...

Je ne retins pas le gémissement qui parcourus mes lèvres lorsqu'il me leva du sol. C'était douloureux. Cependant, je devais bien avouer que c'était beaucoup plus confortable de mourir dans ses bras. Je laissa mes yeux fermés, je ne voulais pas le regarder, mais maintenant. Je ne m'en sentais pas capable. Mais je l'écoutais par contre. Mon corps était très attentif à chacun de ses mouvements. Chacun de ses pas m'étaient douloureux, mais je n'allais pas me plaindre...

-Tu ne comprends pas, murmurais-je lorsqu'il me dit que je ne pouvais pas crever pour ça.

Il aurait voulu crever pour cela lui! Je ne pouvais pas avoir été violée... Avoir donné du plaisir à un homme... De cette façon... Pas lorsque j'avais promis en plus de ne plus coucher avec personne... J'aurais dit tenté de résister plus, jusqu'à en mourir au pire. Mais l'empêcher d'agir.

Je resta ensuite silencieuse, bercée par ses douces paroles où il me traîtait d'idiote, où il me disait que j'allais m'en sortir... Surtout celles où il me disait plus ou moins clairement qu'il me cherchait et qu'il m'avait trouvé là. Va chier Kleden Bacher, c'est-à-dire nom que je dois oublier, quelqu'un est venu pour moi, quelqu'un est venu... C'était une pensée réconfortante... Elle ne pesait pas beaucoup dans la balance, mais cela faisait du bien.

J'appuya ma tête contre son épaule, un peu plus confortablement. C'était toujours douloureux dans mon cou, sur ma tête. J'avais tellement sommeil...

-Tu mens mal...