Un grand tournant

Dans le fourgon qui m'emmenait dans ce qui se trouverait être ma nouvelle maison dans pas très longtemps. Je repensais sans cesse au visage de cette femme qui m'avait dénoncée. Je me promet de la tuer cette garce. Me dénoncer moi, après la haine que j'ai envers cette race qui ce croit supérieur en tout? Pouaaah, elle ne sait pas à qui elle a à faire. Tant mieux d'ailleur sera plus drôle de la tuer. Il me faudrat la faire souffrir tant que je le peux. Enfin pour le moment je ne suis pas sorti de cette prison. Pourquoi m'emener dans un endroit rempli d'homme d'ailleur? Ils n'ont donc pas peur? C'est étrange quand même, au tribunal ils étaient tous tétanisé sur leur chaise en entendant ce que j'avais fais. Et au début sans savoir ils me plaignaient tous, me croyant innocente. Franchement... Ils me font plus que pitié, et je les plainds vraiment d'être des hommes et de ne se soucier que d'eux-mêmes. Enfin c'est leur problème.

Le fourgon freine d'un coup sec. J'ai à peine le temps de me rattrapper avec ma main qui est attaché avec la paire de menotte à la barre derrière moi pour m'éviter de me lever. Heureusement sinon c'était sur ce gardien immonde, qui me donne envie de vomir depuis le début du voyage que je serais tombée. Mais ce coup de frein, veut-il dire que nous déjà arriver? Et bien ce voyage fut moins long que je ne le croyais. Enfin tant mieux plus vite je verrais cette nouvelle demeure, plus vite je saurais si je peux me venger de cette femme, et reprendre le train de vie que j'ai mené jusqu'ici. Même si j'en doute, car vu le petit sourirs satisfait que les juges, policiers, assemblés, affichaient ils s'agiraient plutôt d'un malheur de se retrouver la bas.

La porte arrière s'ouvre, je suis éblouis par la lumière qui s'engouffre d'un coup. Un des gardiens s'approche sort une autre paire de menottes, me les passe et enlève les autre.
"-Hey debout, te voilà chez toi. Alors ça te plait? dit-il avec un rire gras.
-Oui ça me plait beaucoup. Tu veux peut-etre m'accompagner? Je te ferais la visite..."

Un des gardiens me poussa avant que je ne finisse ma phrase, pour que je sorte. Qu'ils sont lourds ces gardiens. C'est marrant comment ils ont peur des criminelles, violeurs, pédophiles et autres. Je ne sais pas comment ça se passe pour les autres, mais nous empêcher de parler, nous attacher, la main sur la matraque au cas d'un mouvement trop brusque de ma part. Pfffff quels mauviettes. Tout juste s'il font pas dans leur froque. Ca me fait rire. Au moins les animaux sont plus intelligents.

Ouaaaaaah voilà donc ces portes, et bien en effet il va être dur de s'avader. Enfin, rien est impossible. Je réussirais ou peut-être pas. On verra bien. Les murs aussi sont immenses, on dirait presque des murs de châteaux. Tiens un gardien c'est avancé seul vers la grande porte. Il communiquait par interphone apparemment. Mince je ne peux entendre ce qu'ils se disent. Tant pis c'est pas grave. Tiens le voilà qui revient, avec un sourire aux lèvres. Il dit quelque chose à ses collègues à l'oreille et se mettent tous à rigoler. Et recommence à patienter. Je reste immobile, j'ai envie de voir comment ils acceuillent les nouveaux détenus.

Assise dans mon bureau je songeais; adossée à ma chaise, les pieds sur la table, les bras repliés derrière la nuque. J'essaye de me concentrer sur ma respiration et sur le calme qui reigne pour le moment dans cette pièce pour tenter de faire passer un mal de tête qui torture mon crâne depuis quelques heures déjà. Je commençais enfin à me calmer quand l'interphone me fit sortir de ma méditation brusquement. M'accoudant au bureau ma main droite se pose sur mon front, quel bruit stressant ! De l'autre je décroche afin de savoir ce que l'on me veux dans un moment aussi paisible. Un nouveau détenu venait d'arriver, les gardiens me déclinaient son identité quand mon regard se posa sur le dossier portant le nom de la nouvelle arrivante. Après avoir raccrochée le combiné je me levais lentement pour ne point brusquer mon crâne déjà bien entamé, prenant le dossier d'une main et ma matraque de l'autre je sortis dans les couloirs de ma prison pour aller cueillir la future détenue. Au passage le bruit de la matraque contre les barreaux de chaque cellules apaisa quelque peu mes mots de tête. Me voici dehors, face aux grandes portes d'entrée que j'ordonne d'ouvrir d'un seul regard. Les yeux plongés sur le dossier ouvert de ma nouvelle pensionnaire les gardes qui la retenaient la firent avancer vers moi à quelques mètres de distance. Après quelques minutes de relecture de son dossier je le referma soudain brusquement pour regarder en chair et en os la criminelle qui était décrite sur ces lignes. Alors que je la toisais de haut en bas j'entendis les gardes ricaner en regardant également la prisonnière.

" Et bien voilà quelques temps déjà que j'attendais cette personne derrière mes barreaux messieurs, Liriou Yuna est enfin parmis nous !"

Connaissant l'ironie et le véritable esprit qui m'était propre ils rièrent de plus belle, comme Nett n'était pas là ils savaient que je ne me generai guère pour faire ce qui était en tant normal adoucie par ma soeur.

Les gardes avaient commer perçut mes intentions ils s'éloignèrent un peu, je m'avançais alors doucement vers elle, lentement pour que mon mal de tête ne s'accentue guère plus.
Posant mon regard dans le sien j'y lu de la peur....Etais ce mon attitude qui prodiguait cela ? Mes mots ? Ou encore mon regard sadique haineux envers tous ces êtres qui violaient et tuaient tout sur leur passage ? Hum plutôt la dernière option. Je mavançais donc vers elle, un sourire en coin, je la surplomba de ma hauteur, si ce n'était physique cela était psychique car j'ai apprit à savoir regarder depuis une hauteur intelligible.

" Comment en êtes vous arrivée ici ?"

Ma voix froide et mesquine demanda cela tandis que ma main montrait le dossier, l'autre tenait fermement ma matraque tandis que tous mes reflexes étaient prêts à s'emparer du fouet attaché en ceinture autour de ma taille. Comment cette personne était devenue ce que l'on me décrivait dans les dossiers ? Oui, des fois cela marrivait de vouloir savoir la raison de la chose mais ces raisons ne changeraient jamais rien à mes sentences.

*Elle s'étaient donc avancé ainsi, pour me faire peur, pour voir ma réaction. Et enfin me poser cette malheureuse question? J'avais du mal à le croire. C'est étrange elle a pas fini. Mais dois-je seulement y répondre à cette question? Ne serait-ce pas un piège? Vu son regard je ne pense pas.*

-Pourquoi suis-je devenue ainsi? Je pourrai rejeter la faute sur mon père, mais je pense que nous sommes toujours maitre de ce que l'on fait. Mais les humains peut-être moins que les animaux. J'ai donc voulu les protéger contre ces être malfaisants que sont les humains. Je dirai donc finalement merci à mon père. Et je ne veux pas rejeter la faute sur quelqu'un, car tout ce que j'ai fait, j'aurais pu arrêter quand je le voulais, mais ça me plaisait de tuer.

*J'ai comme l'impression que mon opinion sur les humains ne lui fasse pas vraiment plaisir, mais je lui ai répondu pourquoi j'étais devenue comme ça, et c'est ce qu'elle voulait savoir. Je ne pouvais pas lui mentir, cela ne m'aurait servit à rien, et je suis sûre qu'elle aurait remarqué si je ne lui avais pas dis la vérité. De toute façon je ne comprends pas pourquoi elle me demande ça, puisque de toute façon son regard ne dégage que haine de la haine envers moi. Cela ne doit pas servir à grand chose de discuter avec elle, car quand elle a une idée rien ne doit pouvoir la faire changer, ça en donne presque des frissons. Je n'avais pas encore pris le temps de regarder autour de moi, mais son regard m'oppressait trop il me fallait détournée les yeux. Et autour de moi qu'estce que je vois? Bah rien, du moins rien qui pourrait valoir le coup d'être retenu, une prison, une route, rien de bien pationnant. Ca y'est les gardes étaient définitivement partis. J'avais peur, mais surtout je ne devais pas le montrer car elle en profiterait, il me fallait avoir l'air sur de moi.*

Ma tête s'inclina sur le côté avec un sourire dont la signification était peu perceptible.

" Les êtres malfaisans....l'humain en a toujours été un en voulant dompter la nature alors qu'il n'en est pas moins animal. Comme dirait Rousseau : l'homme à la base est un être bon, lz culture le rend mauvais, l'envie de pouvoir....Tout ceci est tentant. Ce qui nous qualifie d'homme est notre refoulement des pulsions animales, apparemment les votres ne sont plus retenues et pourtant vous avez l'air quelque peu cultivée. Pour ce qui est du fait que l'on est maitre de soi j'en doute, il fut prouvé par Feud que l'humain n'est jamais totalement maitre de soi à cause de son inconscient. Interessant n'est ce pas?"

Alors que je parlais sans émotion si ce n'est une froideur indéniable dans la voix je tournais autour d'elle, doucement ,calmement quand enfin je pris place derrière elle en murmurant à son oreille

" Vous qui aimez tant les animaux vous pourrez en rencontre plein dans les cellules, car ici la culture ne sert à rien, seul la pulsion de vie peut vous aidez contres les autres animaux que sont les détenus. Maintenant c'est moi qui est maitresse de vos geste et cette pulsion de vie que tous ces rats ont et que vous aurez, je pourrai l'arrêter dès que je le souhaite"

Un garde s'était avancé sous un signe imperceptible que je lui envoya alors que je lui parlai tout bas. Un rire mesquin retentit alors que je la poussait d'un geste brusque de ma matraque entre les mains de mon employé , en faisait ce geste tout en riant j'ajoutais avant de disparaitre:

" Bienvenu à Sadismus mademoiselle !! Les gardes vont vous guider vers votre terrier !"