Entre avec Sybille dans les bras ...

J’entrais dans ma cellule et je posais Sybille sur mon lit le plus doucement que je pouvais. Je reculais ensuite vivement, me penchant vers ma jambe. Bordel, elle s’était remise à saigner. Je soufflais quelques instants et je me rendis vers le lit de Clairval, cherchant quelques instants avant de finalement trouver les bandages et le désinfectant.

Je revins vers Sybille et je dis en entreprennent doucement de soigner ses blessures :

-Tu es enceinte depuis combien de temps?

Si c’était vraiment tout récent il y avait moins de danger, mais plus l’enfant était développé plus le risque de le prendre était présent. (Je précise que je dis n’importe quoi ... j’en sais rien moi^^’) Je gardais les yeux sur ses blessures. Lorsque je pensais à quelque chose. Je relevais la tête vers elle et je dis en la fixant :

-Je peux? Voir ton ventre?

J’avais déjà vu un docteur faire ça, je voulais lui toucher, voir si elle souffrait, si le moindre mouvement avec son ventre lui était douloureux, ce ne serait pas bon signe ...

Je fronçais les sourcils. Trois mois. Je ne savais pas si ça pouvait être dangereux ... Si elle m’avait dit 6 ou 7 mois l’à j’aurais eu encore plus peur ... Mais là je n’en savais rien ... Et merde, sa me faisais chier de ne pas savoir.
Lorsqu’elle remonta un peu sa chemise, je mis doucement une main sur son ventre, je ne comptais pas lui faire mal, mais si les pressions que j’exercerais la ferait souffrir, je m’inquiéterais un peu plus.

-Je ne vais pas te blesser, n’y blesser l’enfant ... Mais si ce que je fais te fait mal, dit le moi.

Je la fixait dans les yeux, elle devait me le dire si sa lui faisait mal, car je n’aurais pas besoin d’appuyer beaucoup pour le savoir. Lentement j’exerçais une petite pression avec mes mains sur le ventre, à divers endroit. Je ne savais pas pourquoi je m’inquiétais autant, pourquoi j’avais pratiquement autant peur qu’elle, qu’elle ne le perde. J’aimais les enfants, c’était tout moi ça, cruel, mais lorsqu’il y avait un enfant en jeu, je perdais toute ma crédibilité de tueur. Et pourtant, j’en avais tué des gamins ...

-Alors, ça te fait mal? Dis-je en posant mes yeux sur elle.

J’attendis sa réponse, ne m’inquiétant plus pour ma jambe, malgré le fait qu’elle ce soit mise à saigner plutôt abondamment avec l’effort que j’avais fais pour soulever Sybille et l’apporter jusqu’à ma cellule.

Je continuais de toucher doucement son ventre. Je fronçais les sourcils en voyant un grand bleu près des cotes. Mais ce n’était peut-être pas de maintenant. J’y touchais lentement et elle y réagit vraiment. Je relevais vivement la tête vers elle et je dis :

-Ce sont tes cotes, c’est évident qu’elles sont brisées. ...

Je restais silencieux quelques instants et je dis :

-Ce n’est pas le bébé, ce sont tes cotes.

J’avais parlé d’un air assuré. Je ne voulais pas lui faire de mal alors que j’étais vraiment incertain. Si il n’avait pas touché au ventre, le bébé n’aurait rien. Mais le bleu était vraiment gros ...
Je me relevais et je pris le bandage et j’entrepris de lui bander comme il faut la main. Assez serrez pour qu’elle ne le bouge pas, puisqu’elle aurait eu besoin d’un plâtre et non d’un simple bandage. Mais bon, elle aurait eu besoin de beaucoup de choses maintenant.

-Écoute, j’ai les cotes cassées moi aussi, sa ne t’empêche pas de vivre ... Mais plus tu bougera plus se sera long à guérir et plus se sera douloureux. Dis-je d’une voix calme. Je fis une pause et je poursuivis en disant :

-Et pour le bébé ... Comment va tu faire pour le cacher jusqu’à ton accouchement? Demandais-je d’une voix neutre.

J’attendis sa réponse. Je voulais savoir si elle avait un plan. Car elle devait tout de même bouger, manger, sortir de sa cellule. Et au moindre instant ou elle sortira, elle courra le risque qu’un gardien voit son ventre et qu’il la force à avorter.

Tu, tu en es sûr? Me demanda t’elle.

Je ne répondis rien. Évidement que je n’en n’étais absolument pas certain. Mais je n’avais aucune envie de l’inquiéter et sa ne servait à rien puisqu’elle n’irait pas à l’infirmerie de toute façon. Je terminais son bandage et lorsqu’elle me demanda pourquoi je faisais ça. Je restais silencieux. Pourquoi est-ce que je faisais ça?

Je relevais la tête vers elle et je dis d’un air toujours Calme.

-Je n’en sais rien.

Je n’étais pas gentil, alors pourquoi est-ce que je faisais ça? Je n’en savais rien. J’avais l’impression qu’en prison j’étais devenu beaucoup plus amical avec les autres prisonniers, moi qui détestais les femmes auparavant, je n’avais plus vraiment d’animosité envers elles maintenant.
Je soupirais et je m’installais sur le lit près d’elle. Je relevais un bout de mon pantalon droit et je regardais ma blessure, elle n’était pas très jolie, mais maintenant je n’avais plus envi d’aller à l’infirmerie, je désinfectais lentement la blessure et je fis un bandage. Je pensais toujours à la question qu’elle m’avait posé, je dis finalement en poursuivant mon bandage :

-Parce que lorsque j’ai envi d’aider quelqu’un je le fais. Si je n’en n’ai pas envi, je ne le fais pas.

C’était vrai. J’étais comme ça. J’avais déjà aidé des gens dans ma vie ... Rarement. Mais je pouvais le faire. Je relevais les yeux vers elle et je dis :

-Et puis ... J’aimerais bien assister à ton accouchement Dis-je en faisant un petit sourire.

Je baissais la tête. Ma femme avait accouché pendant que j’étais en prison ... Je n’avais pas pu éprouvé la joie d’être avec elle durant sa grossesse, ni d’être près d’elle lorsqu’elle accouchait, et c’était quelque chose qui me manquait horriblement. Et si je tennais le coup en prison, c'était certainement parce qu'elle m'avait apris que j'avais des enfants.

Je fis un petit sourire à sa remarque. Non, effectivement je n’avais pas aidé beaucoup de monde. Mais j’étais un tueur, ce n’était pas à moi que sa revenait ce genre de choses, et en prison, je ne tuais plus, et puis de toute façon, si je parvenais à sortir je ne tuerais plus. J’avais une famille, et je m’étais promis que lorsque j’aurais ça, je ne tuerais plus jamais.

-Enfin ... Elle à quoi ma tête? Dis-je en gardant les yeux sur ma jambe.

J’avais parlé d’un petit ton amusé, rien de bien extravagant, surtout lorsque je songeais que c’était la première fois que je blaguais depuis mon arrivée, et sûrement depuis longtemps avant.
Lorsque je terminais mon bandage je restais silencieux, cherchant des solution. Pour le moment elle pourrait encore sortir librement, mais lorsque son ventre serait trop gros ... Et elle est enceinte, elle devrait déjà manger au moins 3 fois par jour, et elle ne pourrait même pas se rendre elle-même. Je voulais bien passer mon tour, mais je ne pourrais pas le faire éternellement.

Je me passais la main dans les cheveux. Je sentais que j’allais me faire détester si en plus je devais voler la nourriture des autres. Enfin, je m’en fichais que l’ont me déteste, mais si je me faisais attraper par un gardien et que je terminais au trou, nous n’étions pas plus avancé, Sybille devait manger, et à tout les jours.

-Nous allons devoir trouver le moyen pour que tu manges ... Déjà qu nous avons des risques que ton enfant soit faible, nous ne devons pas l’affaiblir d’avantage. Dis-je d’une voix basse.

Je soupirais et je dis :

-Pendant que ton ventre est assez petit, tu viendras avec moi, et ensuite, tu ne sortiras plus de ta cellule, alors je trouverais un moyen par moi-même.

Je fis une pause et je dis, en la regardant :

-Qui est-ce qui t’a fait ça?

J,espérais simplement que ce n’était pas un gardien, car si c’était le cas, nous étions mal barré, si c’était un prisonnier et qu’il s’approchait à nouveau, je m’occuperais personnellement de son cas.

Je souris à ses deux remarques, celle sur ma tête et sur la nourriture. En effet, je n’étais pas quelqu’un qui semblait bien amical, mais c’était ce que je voulais, que l’ont me fiche la paix, je ne voulais pas d’amis, et de toute façon, avec la tête que je tirais personne ne voulait l’être, et c’était très bien comme ça.
La nourriture, infecte était bien léger comme mot.

-Je crois que c’est le pire sacrifice ... Dis-je en gardant mon sourire.

Je ne fis rien lorsqu’elle me prit la main. Ho si je rougis un peu, mais j’étais comme ça, le moindre contact de ce genre me faisais rougir. Je ne saurais dire pourquoi, et je ne comptais pas coucher avec Sybille.
Je restais silencieux. Et lorsqu’elle me dit le nom, je songeais longuement, cherchant à savoir si je le connaissais, mais ce nom ne me disait rien du tout.

-Si je m’arrangeais pour le trouver ... Et m’assurer qu’il ne te touche plus ...

Je fis une pause, voyant qu’elle aurait peut-être peur je dis :

-Enfin, pas obligé de savoir que je viens pour toi, je peux simplement lui briser les deux jambes, ... les menaces ne m’ont jamais beaucoup attiré ...

Je fis un petit sourire, je préférais largement agir. Et si il revenait voir Sybille je ne me gênerait pas pour le rendre infirme, si je ne le tuait pas.

Je laissais échapper un soupire et je dis :

- Les cellules vont bientôt se refermer, tu veux que je te porte à ta cellule?

Je ne jetais même pas un regard à ma blessure, sachant pertinemment que ce serait douloureux qui je la portait à nouveau, mais je m’en fichais un peu. Je jetais un regard au lit de Clairval, il n’avait pas été défait depuis longtemps à ce que je pouvais voir.

-Ou bien tu restes ici, j’ai l’impression que l’une de mes compagnes de chambre c’est trouvé un autre endroit pour dormir.

Peut-être que pour une fois les tendances nymphomanes de Clairval me servirait ...

j'haussais les sourcils. Elle s'inquietait vraiment pour moi? Enfin, je ne risquait rien et je n'avais absolument pas peur de me battre, encore moins contre un prisonnier. Je ris un peu sarcastiquement à l'une de ses remarque, concernant le temps de ma peine.

-Je ne risque pas de sortir d'ici parce que l'ont me fait sortir. J'ai tué un gardien, c'est le pourquoi de mes blessures.

Je rejetais un regard à ma jambe et je poursuivit en disant:

-Et pour ce qui est de ce Kleden ... Si je le croise, il va mourir.

J'avais parlé d'un air sincère, je n'avais rien contre cet homme là. Je n'avais jamais tué personne parce qu'ils faisaient peur à quelqu'un d'autre, non, je tuais quelqu'un si j'en avais envi, point final. Et pour l'instant, pour une raison que j'igonrais, j'avais envi de le tuer.

Je levais la tête vers Sybille. Je compris alors pourquoi je n'avais aucun mal à rester avec elle. Elle me faisait songer à Eddy, ma femme , sa manière de dire les choses, d'agir comme elle le faisait, de penser qu'elle m'importunais . Et c'était quelque chose que je détestais. j'avais toujours agi comme bon me semble, dans mes paroles et dans mes gestes, si je ne voulais pas qu'elle reste ici, je ne lui proposerait pas.

-Écoute, si je te propose quelque chose, c'est que sa ne me dérenge pas, je ne dirais pas quelque chose qui m'importunerait, c'est peut-être egoiste mais je suis comme ça.

Je me levais, boitant un peu et j'allais m'installer sur le lit de Clairval. Je me couchais sur le dos, soupirant de soulagement, j'avais l'impression que je n'étais pas venu ici depuis longtemps.

-Et puis, j'ai envi de t'aider toi et l'autre personne qui t'accompagne.

Je tournais la tête vers elle. Je croyais que de me changer les idées et faire autre chose, me permettrais peut-être de ne plus m'attirer trop d'ennuis.

Je ne bougeais pas. Je n’étais pas habitué de me faire remercier, c’était une chose qui ne m’étais arrivé que très rarement, je tuais des gens et ce n’était certainement pas les personnes que je tuais qui allaient me remercier de les avoirs tués.

Je restais surpris à sa question, le nom du gardien que j’avais tué … Comment s’appelait t’il déjà? Je restais silencieux un long instant … Cherchant son nom, disons qu’en le tuant j’avais espéré oublier toutes les menaces qu’il m’avait fait, et tout ce qu’il m’avait fait subir, l’humiliation jusqu’à la peur.

-Steve … Steve son nom je crois Dis-je d’une voix basse.

Le tuer, c’était la meilleure chose que j’avais fait dans cette fichue prison, J’étais maintenant libéré d’un énorme poids.

Je fixais le plafond lorsque Sybille me remerciais encore une fois, Je dis d’une voix très basse :

-De rien …

Je ne savais pas quoi dire de plus. J’étais fatigué, mais je ne dormais que très peu, ma claustrophobie finissait par se faire ressenti dans ma cellule et aussitôt qu’ils ouvraient les portes je sortais d’ici. Oar contre j’étais incapable de m’endormir, cette fille m’intriguait, pourquoi était t’elle ici?

-Pourquoi est-tu en prison?

(je ne sais plus si je te l’ai déjà demandé …)

Je ne compris pas trop ce qu’elle voulait dire, pourquoi me remercier pour la mort de Steve? Enfin, je compris en partit qu’il devait lui avait fait du mal … Il en avait fait à tout le monde, Sybille n’était pas à exclure.

Meurtres …

Elle ne dit rien de plus. Elle ne voulait pas en parler. Je n’étais pas du genre à insister et pas du tout. Moi-même il n’y avait rien de plus à dire que j’étais un tueur. Par contre sa semblait l’avoir secoué, j’imagine qu’elle n’avait aucune envie d’en parler.

Je finis par fermer les yeux et puis finalement m’endormir. Le lendemain je me réveillais assez tôt si bien qu’elle dormait toujours. Les portes des cellules étaient déjà ouvertes, tout dépendait du gardien, si il était matinal nous pouvions sortir plus tôt (idée idiote XD)
Je sortis de la cellule et je me rendis au réfectoire, il n’y avait que quelques personnes. Je pris ce qui me semblait le plus potable et je revins ensuite à la cellule. Pour l’instant Sybille devait rester calme, reposer ses côtes et laisser son ventre se reposer.

Je déposais l’assiette sur la petite table dans la cellule. Je venais de me passer de repas pour la journée … Mais bon je n’avais pas si faim de toute façon. Je soupirais et je regardais le lit de Clairval. Mais où était-elle? J’haussais les sourcils à cette pensée. Elle devait certainement coucher avec quelqu’un d’autre, faisant ainsi le plaisir de tout les pervers de cette prison.

Je me plaçais près du lavabo et j’entrepris d’enlever mon bandage. Ma main me faisait souffrir mais je devais la nettoyer régulièrement, sinon elle s’infectait, ma blessure était assez grave, mais je savais que si je retournais voir l’infirmière elle me ferait un plâtre et ne me laisserait pas ce bandage, et je ne voulais pas de plâtre.

Je remis mon bandage lorsqu'elle se réveilla. Je la regardait lorsqu'elle me demanda si j'avais faim et je répondis simplement:

-Non.

Bon, c'était faux, j'avais evidement faim. Mais je m'en fichais un peu. Je terminais mon bandage, lorsqu'elle se mit à hurler, se pliant en deux de douleur. Je relevais des yeux effrayer sur elle. Je ne savais pas quoi faire.

Je m'approchais rapidement, m'acroupillant près d'elle. Je dis d'un air perdu:

-Sybille???

J'attendais qu'elle dise quelque chose ... Cette douleur n'était certainement pas normale. Mais je ne m'y connaissais absolument pas en bébé, acouchement etc ... J'avais quelques notions pour soigner les gens, mais sinon , je n'étais pas docteur.

-Parle moi ...

Bordel ... J'espérais que nous n'aurions pas à aller à l'infirmerie ... Car si elle finissait par être en danger, il faudrait y aller ...

(dsl ... c'est court mais je dois partir >.<)

Je la fixais d’un air inquiet. J’étais totalement impuissant face à ce qui lui arrivait. Lorsqu’elle disait mon nom, j’avais l’impression que je devais faire quelque chose pour l’aider, et que malheureusement je ne trouvais rien. Je soupirais lourdement lorsqu’elle se calma. Je ne pouvais rien faire et ça me frustrait énormément.

-Merde Sybille ... Il faut trouver ce qui t’arrive ... Dis-je d’un air découragé.

Je savais qu’elle ne tiendrait pas le coup si sa recommençais, et certainement que l’enfant, où qu’elle-même avait quelque chose, c’était peut-être minime ou très grave ... Nous devions le trouver. Je me passais nerveusement la main dans les cheveux et je dis :

-...Mange ... Tu es enceinte, tu mange pour deux maintenant ...

Je baissais la tête ... Bordel, un seul repas par jour ne serait pas suffisant ... Ce n’était déjà pas grand-chose pour une seule personne, alors pour deux ... Et son appétit grandirait énormément dans les prochaines semaines. Je devais trouver un moyen de lui fournir plus de nourriture.

Je fronçais les sourcils en songeant à quelqu’un. Ralph, ce gardien ... Un profiteur ... Si je lui donnait de l’argent, j’étais persuadé qu’il ferait n’importe quoi, et dans le silence. Il pouvait certainement nous obtenir de la nourriture, et sans poser trop de questions.
Mais bon, ce n’était pas ma solution préférée, même si c’était la seule pour l’instant. Je le détestais et malheureusement, je doutais qu’il me porte vraiment dans son cœur.

Je m’installais sur le lit, la fixant d’un air découragé. Je perdais toute mon agressivité dans cette situation. Ça me frappais moi-même d’être aussi conciliant et gentil. Mais bon, je n’allais pas m’en plaindre.

Je restais silencieux un long instant, j’aurais préféré trouver une autre solution, mais il n’y en avait pas des tonnes dans cette prison et c’était bien le but. Je la regardait encore quelques instants et je fis un mince sourire pour la rassurée.

-Et bien ... Disons que lorsque j’aurais trop faim ... J’utiliserais cette solution. Dis-je d’une voix basse.

Parce que je préférais vraiment éviter de devoir quelque chose à un gardien. Il en profiterait ... Il me ferait chier, il serait toujours derrière moi à surveiller mes moindres mouvements. Mais je savais qu’il ne dirait rien.

Je repoussais l’assiette vers elle et je dis :

-Oui je suis certain.

Évidement que je l’étais. Mais n’empêche que j’avais faim. Je trouverais le moyen de manger avant de demander de l’aide à Ralph. C’était simplement plus tard, lorsque Sybille aurait besoin de plus qu’un seul repas par jour que j’aurais besoin de l’aide du gardien.
Je me relevais finalement et je m’éloignais un peu d’elle pour la laisser manger. Elle ne devait pas être inquiète pour moi, déjà qu’elle l’était énormément pour l’enfant.

-Le stress n’est pas une bonne chose pour ton bébé. Alors apprend à te détendre un peu.

Je parlais toujours d’une façon un peu sèche. Mais bon ce n’était pas un ordre mais un conseil. Je savais très bien qu’elle aurait beaucoup de difficulté à se calmer. Mais j’étais bien capable de me débrouiller. Je le faisais depuis un an maintenant, alors j’étais capable de continuer.

Je fronçais les sourcils. Je lui avait dit de ne pas se lever ... Je restais silencieux, par contre je comprennais qu'elle soit incapable de rester couchée plus longtemps, moi je ne l'aurais pas suporté. Je dis d'une voix basse:

-Ne fait pas forcer tes côtes ...

C'était ma seule recomendation, pour le reste, et bien elle était adulte et capable de se débrouiller, je ne serais pas toujours derrière elle pour la proteger, même que je le serais rarement. Je préférais que l'ont ne me vois pas trop avec elle, puisque j'étais devenu le souffre douleur des gardiens, je n'avais pas envi qu'elle le devienne simplement pour s'être un peu tennue avec moi.

Je secouais negativement la tête à sa question. Depuis la mort de Steve j'avais pris beaucoup de temps avant de retourner à la laverie. Mais maintenant je pouvais y retourner allègrement. Je soupirais. Moi aussi je devrais me trouver quelque chose à faire. Mais j'en avais assez, c'était inmancable, je rencontrais un gardien et à la moindre chose que je disais, je me retrouvais à me battre avec lui ou autre ...

J'haussais les sourcils, pour le moment mes blessures pouvaient finalement guerir alors je resterais encore ici durant un moment.
Je me laissais à nouveau tomber sur mon lit, fixant le plafond.