Surveillance de cour

9876 Nombre de messages : 140 Age : 36 Date d'inscription : 18/02/2007

Aujourd'hui il fait plustot beau et chaud... Le soleil est au rendez vous et comme je mis attendait j'ai recu l'odre de surveiller la cour...
Ce n'est pas le pir des postes à occuper, au moins je peux fumer comme je le veux...

Je pousse la porte afin de sortie dans la cour ou il y a deja pas mal de prisonnier qui sont venu respirer... Je m'avance, et je vais dire à mon collègue qu'il peut partir, je suis là, je dois le remplacer...
Je vais m'assoire sur les gradins qui sont sur les coté du terrain de basket. De la je peux tout surveiller et je ne peux pas etre atteinte par des prisonnier trop violent...
Je sors une cigarette et l'allume... Avale la première bouffé et soupire en la recrachant...

Une fois de plus je suis dehors, un livre à la main, assise contre le mur, là-bas, près du grand chêne... Il fait beau, il fait chaud, comme les journées précédentes... Un jour d'été, ensoleillé, à peine venteux, comme tous les autres... Pourquoi rester enfermé alors qu'il fait si beau dehors ? Nous avions toute notre vie pour rester dans notre cellule, alors à quoi bon... Et puis, j'étais bien dehors, surtout ici. C'était un coin tranquille, personne n'était encore venu me déranger... Les loubards allaient fumer dans un coin plus discret, et les autres préféraient rester au soleil, près de l'entrée, ou à l'écart, là où les gardiens ne risquaient pas de les voir.

Passant une main dans mes cheveux roux, je soupirais, et je fermais les yeux, délaissant ma lecture pendant quelques instants, laissant le soleil réchauffer ma peau. Foutue prison... Parfois, je me demande ce qui m'empêche encore de mettre fin à mes jours... Une seule chose, une seule personne... L'amour, Ludwig... Frequement, je me demandais avec angoisse si il m'aimait vraiment, si il n'allait pas se lasser de moi, si tout cela n'était pas plus qu'un jeu pour lui... Je ne le supporterais pas... Crispant les poings, je laissais une larme rouler sur ma joue avant de reprendre ma lecture, tournant les pages de mon roman dans un geste régulier. De temps à autre, je tatais mes côtes, tentant de faire disparaitre la douleur qui me vrillait le corps par moments. L'enfoiré... Lui par contre, ne m'avait pas loupé...

9876 Nombre de messages : 140 Age : 36 Date d'inscription : 18/02/2007

Jetant un coup d'oeil circulaire à la cour de la prison, je vis les groupes qui s'étaient formé par affinité, ou par ressemblance de crime... Dans un coin pres des murs, les violeurs, qui restaient dans l'ombre, il n'était jamais bien vu dans la prison...
Un groupe de femme s'était regroupé près des grilles, certaine assise à terre, d'autre allongé au sol, profitant du soleil... Qu'avaient elles d'autre à faire apres tout? A les voir ainsi j'aurai pu parier que toute étaient d'enciennes prostitué...
Il y avait tout de meme quelques solitaire, dont une jeune femme rousse assise pres du chene... Je l'avais deja remerqué plusieurs fois, toujours plongé dans des livres... Je n'avais pas acces à tout le dossier des prisonnier, et je n'avais pas eut l'acation de lire le sien et je me pris au jeu de lui assimilé un crime, pourquoi était elle ici?

Et oui, moi non plus je n'avais pas vraiment grand chose à faire ici... Je me suis levé et je me suis dirigée vers elle, ma clpe toujours à la main...
Je suis resté à bonne distance tout de meme, je n'aime pas que les prisonnière est peur ou se sente opressée...

Toujours plongée dans mon roman, je ne remarquais pas tout de suite la gardienne qui s'était levée et qui se dirigeait lentement vers moi, l'air intrigué. Finalement, au bout d'un moment, lassée par ma lecture, je refermais mon livre et me redressais légèrement, avant d'observer le reste de la cour.

Tiens, pourquoi me regardait-elle ? Immobile, je me contentais de poser mes yeux émeraude sur la gardienne, que j'observais un peu du même air qu'elle. Etonné, curieux, comme si je ne l'avais jamais vue auparavant, comme si je me demandais ce qu'elle faisait ici. La première chose était bien évidement fausse, à vrai dire je l'avais souvent vue ici, surveillant la cour, sa clope à la main, immobile, silencieuse, jusqu'à ce que quelqu'un vienne prendre la relève. Par contre, j'ignorais ce qu'elle faisait ici. Pourquoi une femme comme elle était devenue gardienne dans cet enfer ? Elle était plutot belle dans son genre, qu'est ce qui lui avait prit ? Immobile et silencieuse, je me contentais de rester là, l'observant toujours, pas méchament, même pas d'un air de défi, juste.. curieusement..

9876 Nombre de messages : 140 Age : 36 Date d'inscription : 18/02/2007

Elle m'a remarqué mais je ne voix pas de peur ou de colère dans son regard vert. Au contraire, on dirait de la curiosité... La situation est assez amusante... Comme deux felin qui s'observe et s'apprivose peu à peu... Est ce qu'elle se pose les meme question que moi mais à mon sujet?
En réalité je ne sais pas comment l'aborder... La dialogue entre détenus et gardiens est assez mal vu par la directrice et puis les deux roles ne vont pas trop ensemble...

J'écrase ma clope en me baissant et je vais jeter le mégot à la poubelle qui n'est pas bien loin, puis je jet de nouveau un cou d'oeil à la prisonnière... Elle me regard toujours... Comment pourrai je allée la voir? Mais peut etre que ça sera elle qui viendra... Enfin cela ferai mieux vis à vis du reglement... Je ne suis pas convincu de gardé mon post si je commence à me poser des questions sur chaque femme de cette prison....

De mon côté, je ne sais pas vraiment non plus comment l'aborder. J'ignore si elle se le demande aussi, ou si elle est simplement entrain de me regarder et de se dire que je n'ai que mérité la place où je suis, que je suis une saloperie d'assassin, que...

Crispant les poings, je fermais les yeux, détachant mon regard des prunelles de la gardienne et je levais la tête, fixant le ciel d'azur. Quelques nuages s'y étiraient paresseusement, taches blanches cotonneuses dans cette imensité bleutée, et parfois, les silhouettes furtives des oiseaux qui pépiaient joyeusement dans les arbres s'y dessinaient, jouant et volant au gré du vent. Comme j'aurais voulu pouvoir m'envoler moi aussi, partir d'ici... Loin, très loin, et ne plus jamais revenir...

9876 Nombre de messages : 140 Age : 36 Date d'inscription : 18/02/2007

Elle a détournée les yeux... C'est toujours etrange de voir des prisonnier passif, plus d'un d'entre ux aurait deja sauté sur moi pour les simple regard échangé... Que se passe t il dans sa tete?
Je marche un peu dans la cour et je rallume une cigarette, puis je me dirige vers elle d'un pas lent mais décidé.
Arriver au pied de l'arbre, je dis d'une voix calme et naturelle c'est à dire froide:

"-quel est ton matricule?"

Autant commencé dans les regles, bien que je sache deja son matricule... Il vau mieux que je commence en faisait style je suis ennerver plutot que je suis la pour parler avec toi tu m'intrigues...
Mes yeux rouges se posent sur elle et j'attends qu'elle me repond...

Tiens, finalement elle s'est décidée... Comme étonnée de l'entendre m'adresser la parole, je baisse la tête, posant mes yeux vert sur elle, et un léger frémissement me parcoure. De loin, je croiais à une illusion d'optique, dûe au soleil, mais non, ses yeux sont bels et bien rouges... Curieux... Je restais silencieuse pendant un court instant, la détaillant rapidement, avant de tirer sur un bout de ma chemise, où l'on pouvait y lire mon matricule :

- 240293... Lâchais-je d'une voix éteinte, avant de me replonger dans la contemplation du paysage.

Je n'avais jamais vraiment compris ce que cela pouvait leur faire... A quoi bon avoir un matricule ? Cela servait juste à nous ôter la dernière part d'humanité qui subsistait en nous... Notre nom... Comme si nous n'étions plus que des bêtes, des jouets..

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