Sadismus Jail
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Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 A gauche a droite...et toujours pas de clope

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Kévin Mé
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MessageSujet: A gauche a droite...et toujours pas de clope   A gauche a droite...et toujours pas de clope Icon_minitimeLun 23 Avr - 9:28

Je marche les mains dans les poches, rasant un peu les murs pour ne pas me faire remarquer. j'ai comme l'impression que depuis que j'ai déscendu ces foutue escalier les gens ont l'air encore plus fous et sombres que a l'étage du dessus.

Un mec tombe a mes pieds, le visage salement amoché et je me dit que je vais faire demi tour sauf que...


"merde. D'ou je vient ?"

Je m'adosse contre le mur, me masse les tempes. A gauch a droite...je sais plus, je suis en manque et sa m'empéche de réfléchir. Puis se mec a mes pieds est totalement inconscient, il pourra surement pas m'aider.

Dépité je me descide a continuer d'avancer sauf que ce coup si je ne rase plus les murs, je suis en mode énerver, a droit a gauche, peu m'importe, il me faut une clope !!!

Pourquoi dans les série qui se passe en prison tout les prisonnier on tant de facilité a se procurer des cigarette ? Ici j'ai l'impression que même le pq est une denré rare. Sauf que sa se fume pas le pq.

Un mec passe devant moi, je l'attrape par la manche et l'air hagard je demande


"comment on peu avoir des clopes ici ?"

Il me regarde apeuré et j'ai soudain l'impression d'étre un monstre. Désagréable sensation. je le lache et il s'enfuit en courant, disparaissant dans une des nombreuse porte qui orne ces couloirs moisis. Je me laisse glissé contre le mur au papier peint verdatre et me prend la téte entre les mains

"merde, comment je vais faire...pour retrouver mon chemin, et surtout pour ne pas péter une durite."

Et la seulement je commence a comprendre l'enfer dans lequel je suis. Je tourne ma téte a gauche, a droite, et toujours pas de clope en vue.

"je donnerai tout pour du tabac."

>Un soupir me parcoure, je ne pense pas que l'on m'est entendu.
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Sybille Hawkins
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MessageSujet: Re: A gauche a droite...et toujours pas de clope   A gauche a droite...et toujours pas de clope Icon_minitimeLun 23 Avr - 9:46

Une fois de plus je me retrouve au sous-sol, à errer dans les couloirs humides et sombres et à l'ambiance glauque. A croire que ma semaine passée au trou ne m'a pas suffisament dégoutée de cet endroit. C'est sûrement vrai d'ailleurs... Poussant un soupir, je laisse glisser mes doigts le long du mur de pierre glacé tout en continuant de marcher, droit devant moi, le regard perdu dans le vide. Une chose m'intrigue cependant... J'ai l'impression que les gardiens se font de plus en plus nombreux ici à Sadismus, et que, vu l'air éffaré d'un des détenus qui passe devant moi en courant, sans se soucier de moi, ils sont aussi de plus en plus fous et sadiques. Rien de bon... Un frémissement s'empare de moi et je me mords la lèvre, repensant à ce qui aurait pu m'arriver la semaine dernière lorsque j'avais croisé le chemin de ce gardien fou dans les couloirs.

Secouant la tête, je continue mon chemin, et je m'arrête soudainement, figée d'horreur. Je sais que je viens d'atteindre la salle de torture et, même si je ne le savais pas, à entendre les cris horribles qui en sortent, je l'aurais deviné toute seule... Glacée d'effroi, je recule vivement, avant de m'enfuir en courant, mes cheveux roux flottant dans mon dos. Au détour d'un croisement, j'arrête finalement ma course, les cris n'étant plus que de faibles échos derrière moi, et je reprends mon souffle. Puis, doucement, je me relève, et je pose mes yeux émeraude sur les murs autour de moi. Où suis-je déjà...? Ah oui... Si mes souvenirs sont exacts, c'est à droite qu'il faut tourner...

Je continue ainsi pendant une ou deux minutes, silhouette solitaire dans les couloirs glacés, lorsque, soudain, mon regard se pose sur la forme d'un homme, assis contre le mur, la tête entre les mains. Qu'a-t-il donc ? Personellement, je ne m'en soucie guère, et, reculant lentement, silencieuse, je retiens mon souffle, cherchant discrètement une autre sortie du regard. Déjà que je n'avais rien à faire ici, alors je n'avais pas non plus envie de tomber sur un homme, qui plus est peut-être un gardien... Je venais de sortir du trou, ce n'était pas pour y revenir tout de suite après !
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Kévin Mé
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MessageSujet: Re: A gauche a droite...et toujours pas de clope   A gauche a droite...et toujours pas de clope Icon_minitimeLun 23 Avr - 10:43

Cela faisais plusieurs minutes que je me tenait la téte ainsi, a écouter d'une oreille distraite les bruits de pas, le gouttements régulier et entétant des gouttes d'eau suhintant des murs pourries et tombant sur les dalles usé.

J'avait réussi a reprendre mon calme mais lorsque je regardait mes mains elle tremblaient comme jamais. Je me sentait a fleur de peau et la moindre remarqua m'aurai peut être mit complétement hors de moi.

Je tenter de me levait pour me rassoir aussitot. Aprés la colére iraisonné venait la faiblesse physique. il me fallait une dose de nicotine ou je risquait de tomber dans les vapes et je sentait que la,dans cette prison, je me serais peut être réveiller avec mal a certaine partit de mon anatomie...je frissonait rien qu'a cette idée.

J'émerge donc a peine des pensé qui taraude mon esprit lorsqu'un éclair rouge me fait lever la téte. Et je voit une femme, svelte et élancé qui commence a faire demi tour. Avec un regard un peu hagard je la regard partir sur de son chemin...sur de son chemin ? Non mais qu'elle con !

Je me lêve vivement et avec un ton plein d'espoir je l'apelle, l'idée me traversant vaguement que se soit une prisonnière psychopate qui pourrait me violer...enfin elle est plutot mignonne. Je secoue la tête et demande avec un ton neutre, le plus gentil que je puisse avoir avec un manque tel de clope:


"Est ce que vous...tu...enfin. Ya-il moyen de sortir de ses dédale pour regagner l'étage supérieur ? Si il vous plait.'

Ma politesse me semble décalé dans un tel lieu mais bon. Au pire elle me balancera une tonne de juron. Ou une lame. Rah foutue pessimisme, a la regarder elle a l'air d"avoir peur de moi et pas de vouloir me bouffer tout crut.

"j'avoue que le fait d'étre pomé ici ne me rassure pas."

Et une fois remonté je lui demanderai...une cigarette. Je tousse, je croit que l'humidité m'enrhume.
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MessageSujet: Re: A gauche a droite...et toujours pas de clope   A gauche a droite...et toujours pas de clope Icon_minitimeMar 24 Avr - 15:00

Zut, repérée... Lâchant un soupir inaudible, je baissais les épaules avant de relever la tête, fixant le jeune homme de mon regard émeraude. Il avait l'air... étrange, bizarre... Comme si il n'avait pas mangé ni bu depuis plusieurs jours, il semblait si faible ! Et en même temps si énervé... Pas franchement rassurée, je reste silencieuse quelques secondes, ne sachant que faire. A vrai dire, sa politesse m'étonne, déjà le fait qu'un homme, un détenu, puisse l'être, de plus avec une femme ! Enfin bon, il y avait des fous partout... Ressassant sa question dans mon esprit, je hochais doucement la tête, fermant les paupières avant de les rouvrir, mon regard toujours posé sur lui. Si il y avait un moyen de sortir d'ici ? Bien sûr...

- Evidemment... Lâchais-je d'un ton taquin, pas vraiment méchamment, sinon, comment seriez-vous arrivé jusque ici ?

Etouffant un léger rire à sa deuxième phrase, je tournais la tête, les yeux brillants, lui faisant signe de me suivre :

- Suivez-moi...

Pourquoi l'aidais-je ? Aucune idée, je devais l'avouer... Mais il semblait si... démuni, si désarmé... Bien que je sois complètement impuissante face à un homme en pleine possession de ses moyens, je pensais que le neutraliser en cas de problèmes ne devrait pas être une tâche trop ardue... Continuant mon chemin à travers les couloirs, je cheminais rapidement à travers le dédale de souterrains avant d'arriver finalement au pied d'un escalier. Lâchant un léger soupir de satisfaction, j'entrepris de monter les marches, tout en jettant un léger coup d'oeil derrière moi, pour m'assurer que le détenu me suivait toujours.
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Kévin Mé
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MessageSujet: Re: A gauche a droite...et toujours pas de clope   A gauche a droite...et toujours pas de clope Icon_minitimeMer 25 Avr - 5:41

Marrant malgré le fait que je doit ressembler a un malade avec un teint pale et des cernes de fantomes, elle a l'air peu rassurer. Pourtant mon apparence ne doit pas étre du genre a faire peur a se moment, plutot de genre a attiré la pitié.

Je la regarde réfléchir, un petit peu angoissé par cet instant de flottement ou le seul mouvement est celui de ses paupiére et le seul son audible celui de ma respiration saccader par le stress...Et pendant ces quelques secondes je me dit que:

- elle va me sauter dessus et me bouffer
- me sauter dessus et me violer avant de me bouffer
- inversement, me bouffer et me violer
- ma'arracher les yeux...

Puis elle me répond et le soulagement allége ma poitrine. Si elle se fout de moi c'est que elle a encore un peu de raison, donc au pire elle se contentera de me trucider dans un coin. AU moin je garderai ma vertu.

Chercha quoi répondre j'ouvre la bouche puis la referme. Finalement je me contente d'hausser les épaule et de lacher


"ouaip vu comme sa."

Mais en réalité cette phrase annodine qui avait pour but de m'enquiquiner me fait fortement réfléchir. Je suis entré dans cette prison...donc il ya un moyen d'en sortit !

Elle rit, un rire léger et crispé, retenue, mais frai malgré tout. je retient bien se son, j'ai l'impression que je n'entendrai plus de tel rire avant bien longtemps.

Puis elle me somme de la suivre, je n'est pas vraiment le choix a vrai dire. J'ai un peu de mal a la suivre, tout ces couloirs se ressemble, tous aussi moisis, pourris, humides, pleins de fous, de taches brunes me rappellant étrangement du sang, et de plus mes jambres tremble, ma téte résonne, mes tempes battent la mesure. Mais je suis et finalement on arrive devant des escaliers qui me semblent presque une bénédiction.

Essouflé je m'assied sur la premiére marche, frissone sous le contact froid du marbre. Je léve mes yeux bleus vers elle et entre deux saccade de souffle je lache


"merci beaucoup. Je faisait a gauche a droit, alors que c'était a droite a gauche...et tout sa pour des clopes."

Petite demande subliminal dans cette phrase, avec un peu de chance elle sortira un paquet m'en proposera une...qui ne tente rien n'a rien.

Finalement je décide de me présenter avec dans l'idée que les gens bien prés a aider les autres ne coure pas les couloir de se coin. J lui tend une main amicale et dit


" je m'apelle Kévin."
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MessageSujet: Re: A gauche a droite...et toujours pas de clope   A gauche a droite...et toujours pas de clope Icon_minitimeMer 25 Avr - 6:11

Etrange comme cette simple marche à travers les couloirs a l'air de le fatiguer. Il semble encore plus épuisé qu'avant, et sa respiration légèrement haletante commence à m'inquiéter. Il est si pâle, j'avais l'impression qu'il va défaillir d'un moment à l'autre. Redescendant d'une marche, je me postais à côté de lui, croisant les bras, lui jettant un regard intrigué et légèrement inquiet :

- Euh, est-ce que ça va ? Demandais-je doucement d'un ton hésitant, me mordant légèrement la lèvre. Il ne manquerait plus qu'il s'évanouisse ou fasse une quelconque crise, sinon je sentais que cette histoire allait encore me retomber dessus... Mais la phrase qu'il lâche m'éclaire soudainement, et un sourire amer vint orner mon visage. Il fumait.. C'était donc ça... A vrai dire, je savais ce que le jeune homme devait ressentir, puisque j'avais moi-même expérimenté la cigarette lors de mes 4 ans passés au centre de redressement durant ma jeunesse. Et pas que la nicotine d'ailleurs... Mais apparament j'avais réussis à me libérer des drogues, puisque, bien que mon amnésie m'ai effacé les deux dernières années de ma vie, je ne ressentais plus aucune addiction envers le tabac ou toutes autres saloperies que j'ai pu m'injecter pour oublier.

Secouant la tête, je fermais à nouveau les paupières avant de les rouvrir, fixant le détenu de mes yeux émeraude :


- Désolée, sur ce sujet là, je crains ne rien pouvoir faire pour vous...

M'asseyant sur l'une des marches de marbre froid, légèrement à l'écart de l'homme, je continuais de le fixer, gardant mon regard posé sur lui, imperturbable, prête à fuir, ou au pire, à me défendre, au moindre signe d'aggressivité. Lorsqu'il me tendit la main, je sursautais légèrement et j'observais cette main tendue, avant de reposer les yeux vers lui, hésitante.

- Sybille...

Bien que je ne lui ai pas rendu sa poignée de main, il savait au moins mon nom. Il pouvait s'estimer heureux que je ne l'ai déjà pas envoyé promener, chose que j'aurais normalement faite en présence d'un homme. Mais il m'intriguait, et puis, il n'avait pas l'air si dangereux que ça... Enfin, pour le moment...
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Kévin Mé
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MessageSujet: Re: A gauche a droite...et toujours pas de clope   A gauche a droite...et toujours pas de clope Icon_minitimeMer 25 Avr - 7:17

"on fait aller."

Me contentai-je de répondre. Elle m'avait aider mais j'allait quand méme pas lui dire clairement que je suis en manque de nicotine, que j'ai peur qu'elle me tranche la gorge, que je ne veut qu'une chose c'est me casser de cette prison et que j'ai une dalle pas possible aussi au passage.

Elle me fixe de son regard vers et je détourne le regard, le sien est perturbant, j'ai l'impression qu'elle sonde mon ame ou un truc du genre, bref pas forcément rassurant son regard, méme si cette couleur profonde est magnifique, le genre d'yeux qui me ferait me retourner dans la rue si ont été dans d'autre circonstance, mais la pour le coup je préfére éviter de le croisé.

Elle m'avoue ne pas pouvoirs m'aider sur le sujet de la cigarette et mes épaules s'affaissent, je doit avoir l'air déséspéré mais je répond malgré tout:


" Pas grave, je survivrai."

Doit bien y avoir des foutus clope dans cette barraque, dus je tabasser un gardien...

Je note qu'elle sursaute lorsque je lui tend ma main et retient qu'ici les gens sont peut ètre du genre méfiant n'avoir de contact avec personne et que ma politesse pourrai étre trés mal placée.

Malgré mon état je regarde mes mains et avec une pointe d'humour je dit


"effectivement elles sont sales, vaut mieux pas les toucher."

Elle me dit son prénom et je le retient facilement.

"jolie prénom. Saviez vous que les Sibille étaient censer étre des prophetesse inspirées par les arts ?"

La mythologie n'étant pas trop mon fort il est possible que je me trompe, mais il me semble que les sybilles c'est cela, de belles femmes et des devins, comme les Pithie mais sans le coté grandiloquent.

"en tout cas c'est un joli prénom."

Si elle me le dit malgré qu'elle ne m'est pas sérrée la main c'est qu'elle ne me détéste pas et je me dit qu'avoir des amis ici pourra m'étre utile et agréable

"sa fait longtemps que vous étes entre ces murs ?"
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MessageSujet: Re: A gauche a droite...et toujours pas de clope   A gauche a droite...et toujours pas de clope Icon_minitimeMer 25 Avr - 7:49

Pas grave qu'il me dit... Il n'a pas l'air très convaincu, l'on dirait presque qu'il est à deux doigts de se pendre. Retenant un rire, je toussais nerveusement, simulant une quinte de toux. Je savais que le manque de nicotine pouvait devenir dangereux et mettre une personne dans un réel état de stress et d'énervement, et cette dernière pouvait devenir violente pour rien...

Par contre, sa réponse suivante me refroidit, et, baissant les yeux, je détournais la tête, posant mon regard sur le mur. Ce n'était pas à cause de ça, non, mais comment pouvait-il le savoir ? De toutes manières, il ne le saurait jamais... Personne ne savait... A part Ludwig, du moins je le pensais, puisqu'il avait lu mon rapport il y avait quelques jours. Il devait donc se douter que mon comportement était lié à mon passé. Le visage sombre, je me mordis légèrement la lèvre, tentant de refouler mes souvenirs, tandis qu'un frisson me parcourait l'échine. Tentant de sourire à son commentaire, j'esquissais un sourire triste, reposant mes yeux émeraude sur lui, tout en secouant doucement mes mèches rousses :


- Ma mère s'apellait Cassandre... Répondis-je dans un souffle, les yeux brillants, comme si cette simple réponse expliquait tout. Détournant une nouvelle fois la tête, j'entourais mes genoux de mes bras avant d'y poser la tête, fixant le mur de pierre d'un regard vague, tentant d'oublier, de faire le vide dans mon esprit. Sa question suivante me fait soupirer, et, fermant les yeux, j'inspirais profondément. Pourquoi fallait-il toujours que l'on me pose les questions qui font mal, qui me rapellent des souvenirs que j'essayais vainement d'oublier ? Je restais silencieuse un long moment, avant de lâcher d'une voix éteinte :

- Environ un mois je crois... A force de rester enfermé, l'on a l'impression que le temps s'écoule différement...

Rouvrant les yeux, je tournais de nouveau la tête vers le jeune homme, arquant un sourcil, tout en remarquant :

- Vous venez d'arriver ou je me trompe ? Je ne crois pas vous avoir déjà vu ici...
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Kévin Mé
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MessageSujet: Re: A gauche a droite...et toujours pas de clope   A gauche a droite...et toujours pas de clope Icon_minitimeMer 25 Avr - 8:01

Bon apparament ma vaine tentative d'humour a plus soulever une tristesse profonde qu'une vague de rire joyeux. Sa réplique suivant m'amméne a réfléchir et je me tait lachant simplement un "oh" neutre. Je ne suis pas psy mais je me doute que le fai qu'elle refuse de me toucher et le fait que sa mére s'appelait Cassandra sont liés étroitement, dans un lieu pareil le passé semble rongé les gens plus surement que le temps qui passe, peut étre parceque le présent n'a pas de sens et que l'ont a pas d'avenir, alors il ne reste que le passé pour réfléchir, pour nous conssumé de l'intérieur.

Je secoue légérement la téte, le manque de nicotine commence a me faire délirer, vaut mieux pas que je parle elle me prendrai pour un fou, pour un prophéte pour...chut, on se tait mes pensé !

Comme elle je fixe le mur en face de moi, mais non pas pour réfléchir, bien au contraire pour ne plus le faire. je détail les fissures, chaques dalle je l'observe profondément, j'occupe mon esprit a tenter d'assimiler chacune de ces taches d'humidité a un animal, mais bientot le bestiaire se met a tourner, a danser. Je ferme les yeux et me frotte l'arréte du nez assez vivement tandis que les paroles de la jeune femme rousse arrive a mes oreille comme si j'entendait a travers du coton.

J'essai de lui répondre mais au début aucun son ne sort de ma gorge asséché, pateuse, je tousse vivement avant de reprendre avec une voix fatiguée et lasse


"je suis arrivé se matin a 10 heure je croit, j'ai déja l'épaule endolorie par un coup de matraque, je suis en manque complet, j'ai l'impression que toute les femmes en veulent a ma peau, sauf toi pour l'instant, et les hommes eu voudrai me rejoindre dans mon lit. Et je serais prés a tuer un gardien si il avait des clopes, et déja je pense a m'évader."

Je me tait, parler me reconduit a mes délire et je risque de dire des choses que je regrétterai. Du coin de l'oeil, entre mes paupiére a demi fermé, je l'observe et admire son courage, elle semble si fragile et fréle et pourtant cela fait un moi qu'elle survit a cette enfer, et en plus elle traine dans ces sous sol moisie...

dieux que j'ai envie d'une clope !
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MessageSujet: Re: A gauche a droite...et toujours pas de clope   A gauche a droite...et toujours pas de clope Icon_minitimeMer 25 Avr - 13:27

Effectivement, j'avais eu raison. Mais tout de même, je ne m'attendais pas à ce qu'il vienne d'arriver, enfin le jour même ! Un triste sourire s'afficha sur mon visage à la suite de ses paroles. Il devait sûrement se demander ce que je faisais ici. Après tout, je n'avais rien d'une violeuse, d'une psychopathe ou d'une tueuse en série, enfin, je l'espérais. Tripotant nerveusement une mèche de mes cheveux roux, je posais à nouveau mon regard sur le jeune homme et croisait son regard admiratif, qui m'arracha un sourire amer :

- N'ayez crainte, je ne suis effectivement pas du genre à me jeter sur le premier homme ou la première femme que je vois, que ce soit pour coucher avec ou pour les tuer. Mais cessez de me regarder de la sorte, je ne suis pas la seule à survivre ici... Dire que certains y sont depuis plus longtemps encore...

Un soupir s'échappa de mes lèvres, et, appuyant mes coudes sur mes genoux, je posais ma tête dans le creux de mes mains, fixant une fois de plus le mur de pierre, sans vraiment le voir :

- J'étais un peu comme vous en fait... En rage, désespérée, j'ignorais totalement pourquoi j'étais ici, et cela me rendait folle... Après, cela passe, avec le temps... Ajoutais-je d'un air songeur.

Je me gardais bien de lui dire pourquoi. Avec un peu de chance, il ne poserait pas de questions, je n'avais nullement envie d'inventer un prétexte, et encore moins de dévoiler ma relation avec Ludwig, qui était un gardien de plus. Me mordillant nerveusement la lèvre, je reposais ensuite mes yeux sur Kevin, le détaillant rapidement du regard. Mis à part son addiction à la nicotine, il semblait être normal, du moins je ne le voyais pas en tueur en série ou en violeur sadique. Que pouvait-il donc avoir fait ? Trafic de drogue peut-être... A vrai dire je n'en avais aucune idée, et je ne préférais pas poser la question, sachant que cela pouvait se révéler une chose désagréable pour certains.
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MessageSujet: Re: A gauche a droite...et toujours pas de clope   A gauche a droite...et toujours pas de clope Icon_minitimeMer 25 Avr - 14:27

"me voila rassurer, au moin une personne dont je pourrait ne pas me méfier sans craint de me retrouver je ne sais ou sans savoir comment, et je préfére ne pas imaginer dans quelle situation. J'ai remarqué tout ces mecs tatoué qui me regardait comme si j'était un jouet...dingue, y'a presque de quoi vous rendre homophobe."

Mais je ne le suis pas, j'ai cotoyé suffisament de personnes homoexuel pour savoir que se sont des gens comme tout le monde. Je me demande si ce ne serais pas ses murs qui réveillent les pires moeurs de ces gens qui y sont enfermé.

Géner je détourne mon regard, je n'aime pas trop étre pris en flagrant délit de dévisagement, je sais que cela est impolie, mais j'avoue que j'apprécie regarder le visages des gens, surtout leurs yeux, c'est le portail de l'âme, et les siens me dise que si elle est blasée, voir un peu traumatisé, elle a encore presque toute sa raison, et j'avoue ne pas arriver a voir ce qu'elle a fait de mal pour se retrouver ici. Mais bon je reste assez diplomate pour ne pas lui demander et je m'excuse


"je voulait pas étre impolie. J'éspére qu'il ya effectivement d'autres personnes saines d'esprit, capable de jugement autre que par la violence et le sexe...et j'éspére aussi trouver des amateurs de tabac. Même la pipe me paraitrai agréable...euh...enfin....la pipe a fumer...je m'enterre la non ?"

Pas besoin de sa réponse pour le savoir. Je met tait, décidement je ne controle plus mes mots quand j'ai besoin de la déesse nicotine.

"je sais pas si j'ai envie d'attendre. Si jamais je trouve une faille pôur me barrer je le fait. Et toi, si tu avait l'occasion de fuir, tu le fairai ?"

Merde, je la tutoie. Bah tanpis, je m'en suis pas rendu compte, je me rend compte que d'une chose, je veut fumer, je veut boire, et veut rentrer chez moi et tuer les enfoiré qui m'on envoyé ici. Les faires souffrir autant que je souffre.

Oula, je redevient violent. je serra la machoire en m'en féler les dents et je gratte nerveusement les espaces entre les dalles des marches.


"comme tu la dit, si on entre on peut sortir, et je compte bien sortir de cette prison, par la grande ou la petite porte. Si je peut le faire avec d'autres pourquoi pâs, mais je pourrait le faire seul. Et si je me loupe je créve, mais si je reste je finirai pas crever aussi."
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MessageSujet: Re: A gauche a droite...et toujours pas de clope   A gauche a droite...et toujours pas de clope Icon_minitimeJeu 26 Avr - 7:22

A l'évocation des homosexuels, je serais violement les poings, me mordant violement la lèvre. Non pas que j'avais quelquechose contre eux, au contraire, mais contre l'un d'entre eux en particulier. L'histoire de Ludwig et Alec m'était restée en travers de la gorge et je n'avais toujours pas réussis à la digérer.

- Je vous comprends... Soufflais-je, les yeux brillants, tentant de me calmer. Inspirant profondément, je fermais les yeux, et hochais la tête à la suite de ses propos, un sourire crispé aux lèvres :

- Ce n'est pas grave... Effectivement, il y en a, mais il sont rares...

Bien qu'il ai tué un gardien, cet homme, comment s'appellait-il déjà ? Ah oui, je l'ignorais... Un léger rire s'échappa de mes lèvres, et je souriais. A vrai dire, bien que bizarre, il était plutôt sympathique. Et cette fille là, dont j'ignorais aussi le nom. Ma compagne de cellule était aussi gentille. Et Ludwig... Bon, lui était un cas à part, et je doutais qu'il se comporte de la même façons avec Kevin qu'avec moi.

Riant nerveusement à sa remarque, je me mordis légèrement les lèvres avant de prendre un air songeur :


- Pour ce qui est des fumeurs, je vous avoue que je n'en ai pas la moindre idée, mais je pense bien que vous noe soyez pas le seul à apprécier la pipe et les clopes... Soufflais-je d'un malicieux avec un ton plein de sous-entendus.

Remarquant sa nervosité, je le fixais de mon regard émeraude, sur mes gardes. Il semblait de plus en plus angoissé, stressé, comme si le manque de nicotine semblait être de plus en plus dur à supporter.


- Vous avez raison, mais je doute que resortir d'ici soit aussi facile que pour y entrer... Fis-je avec une grimace. Plusieurs personnes ont déjà essayé, et je peux vous dire qu'ils l'ont regretté...

L'air nostalgique, je tournais ma tête vers le mur, fixant les taches d'humidité qui s'y étalaient, soufflant d'une petite voix :

- Nous sommes prisonniers, à jamais... De plus, Sadismus se trouve sur une île, même si vous parveniez à vous échapper, vous n'iriez pas bien loin...
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MessageSujet: Re: A gauche a droite...et toujours pas de clope   A gauche a droite...et toujours pas de clope Icon_minitimeJeu 26 Avr - 7:38

Je remarque qu'elle sert les poings. Bon, l'homosexualité semble étre un autre sujet a éviter en sa présence, et je me fait une petite idée de plus sur la personnalité de la demoiselle. Si elle ne dit rien elle est rongé par ce qui lui arrive, passé comme présent, et dés que l'on aborde quelque chose qui la touche de prés, elle le ressent fort. Une grande sensible peut-être ?

Elle me dit que d'autres personnes saines d'esprit vive ici, rares, mais elles éxistent et une lueur d'espoir née en moi. Peut ètre que si j'arrivait a trouver suffisament d'autre alors nous pourrions imaginer un plan d'évasion....puis ce qu'ellle me dit brise en grande partit mes espoirs. Une ile...une putain d'ile. Mais pourtant...


"c'est peut ètre une ile, mais je suis arrivé ici en fourgeon, avec des roues, pas un moment d'arrét, donc pas de bateau, je sais que le véhicule n'avait rien d'amphibie. ALors sa veut dire qu'il ya un pont quelque part...enfin au pire je sais nager."

Dingue, malgré mon état de stress avancé j'arrive encore a faire de l'humour. Mais je n'y met pas le ton, ma voix doit étre lasse et fatigué. Avec plus d'engoument, un ton enflammé proche de la rage j'ajoute

"on peut toujours étre libre, c'est le droit de l'homme. Je ne finirai pas ma vie ici, j'ai encore trop de chose a faire a l'éxtérieur, je veut fondé une famille, écrire un livre. Si il le faut je partirai de se pays, mais je doit m'évader."

Je suis convaincut a présent, je trouverai comment sortir d'ici, même si je doit mettre deux décénie, un demi siécle, j'éprouverai le plaisir de la libérté, je reverai le lac prés de chez moi

"tu ne réve pas de sortir ? Aprés tout, nous n'avion rien a perdre ? On reste ici, on créve dans la misére ou dans d'autres conditions que je préfére ignorer. Alors que si on tente de fuir on n'aura une chance, même minime, de retrouver la libérté . Sa ne te tente pas de sentir un vent frais venant de la mer ? Ou une ballade dans une forêt ? Même une biére fraiche dans un bar me paraitrai une bénédiction."

Etrangement ces pensé m'apaise et mon font légérement oublié mon manque, je tremble moin, ma vue ce fait plus nette. je croit que j'ai trouver une parade a la nicotine, il faut que je m'implique a fond dans quelque chose. Et se seras mon évasion, mais mieux encore, aider le plus de gens biens a sortir de ses murs, je doit en convaincre le maximum:

"un jour Sadismus ne seras plus qu'un souvenirs. Tu serais préte a cela ?"
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Sybille Hawkins
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MessageSujet: Re: A gauche a droite...et toujours pas de clope   A gauche a droite...et toujours pas de clope Icon_minitimeJeu 26 Avr - 7:51

Il semble si sûr de lui, si convaincu... Le désir, la rage de vivre, l'envie de se sentir libre... Oui, j'ai ressentis tout ça aussi lorsque je suis arrivée ici, et, au fur et à mesure des évènement, mes sentiments se sont tassés, pour faire place à la résignation et à la nostalgie, à la douleur et au désespoir :

- Que de belles paroles... Lâchais-je d'un ton amer, un sourire triste sur le visage. A vrai dire, je ne savais pas du tout si ce fichu pont existait ou pas, lorsque je m'étais éveillée, le fourgon était presque à l'entrée de Sadismus. Foutu amnésie...

Rageuse, je donnais un grand coup sur les dalles de marbre, et la douleur qui traversa mon poing serré me fit momentanément oublier ma détresse. Massant doucement ma main endolorie, je fermais les yeux, essayant de refouler les paroles du jeune homme qui m'assaillaient. Peut-être que lui avait quelqu'un qui l'attendait, des choses à vivre encore là-bas... Mais moi, plus rien ni personne ne me reliaient encore à ma vie passée. Au contraire, j'étais liée ici, à Sadismus, par la présence de Ludwig. Comment pourrais-je partir d'ici et le laisser, sans rien lui dire, et tout oublier ?


- Plus rien ne me retiens là-bas... Murmurais-je d'une voix presque inaudible, alors à quoi bon tenter l'impossible pour quelquechose qui n'en vaux pas la peine...

Au pire, il allait me prendre pour une folle. Mais la vie était réellement si difficile ici ? Comparé à l'endroit où j'avais du passer quatre ans de ma vie, Sadismus m'aparaissait presque comme un camp de vacances. Cependant, ses paroles suivantes insinuèrent peu à peu le doute en moi, qui se répandit lentement dans mon esprit comme le venin d'un serpent, comme un poison. Non, je, je ne devais pas, je ne pouvais pas...

Le visage crispé, je me relevais soudainement, et je me mis à hurler, les poings serrés, tremblante :


- Tais-toi ! Tu ne sais pas ce que tu dis ! On ne peux pas s'évader tu m'entends, c'est impossible ! Nous sommes prisonniers ici, à jamais, jamais on ne pourra sortir, plus jamais ! Et si l'on y arrivait, tout le monde sera à notre recherche et tôt ou tard, l'on nous ramènera ici, et ce sera pire encore ! C'est ça que tu veux ? Retrouver la liberté pour t'en voir priver tout de suite après, encore plus cruellement ?!
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MessageSujet: Re: A gauche a droite...et toujours pas de clope   A gauche a droite...et toujours pas de clope Icon_minitimeJeu 26 Avr - 10:56

Je remarque son ton et je me dit que si je reste trop longtemps moi aussi je finirai résigné a crever entre les murs d'une prison, mais je ne veut pas risquer ma peau a chaque couloir, je ne veut pas mourrir sans laisser de décendance, je suis fils unique, si je meur sans enfant mon nom s'éteindra avec moi. Je ne veut pas étre qu'une signature sur un registre.

"si les parole sont belles les actes serons plus durs."

Je me tait lorsqu'elle martirise le sol de marbre. Je ne comptait pas l'énèrver, je voulait juste lui dire que si elle arrive a trouver en elle le courage, le besoin ou l'envie, quelquechose, qui lui donne assez de force pour brisé ses chaines de résignation qui l'entrave, je voulait juste lui dire que dans cette prison quelqu'un est prés a tout tenter pour s'échapper. je ne pensais pas que cela la mettrait en proi a de telles réactions.

Elle me dit avec amertume et d'une voix faible que plus rien ne la retient. J'acquiesse


"moi non plus. Disons que je n'est que vingt ans, que ma vie n'était que le brouillon, et étre ici m'empéche de commencer le véritable roman. Mais si je fuit et que je surivie cela faire une superbe introduction."

Lorsque je parle de ce que l'on pourrait faire dehors j'ai l'impression que les roles s'inverse, que c'est elle qui est en manque et donc en état de stress, et moi dans un état normal. Je la regarde de ma position assise, comme sa elle me surplombe de plusieurs téte, mais je ne me démonte pas. J'écoute attentivement ses cris, tentant des les comprendre malgré le flot rapide des mots. Puis mes yeux bleux plonge pour la premiére fois dans les siens sans ciller, sans se détourner. Je supose que mon ton est un peu froid, mais il doit étre aussi sincére:

"Ce que je veut c'est ne pas mourrir résigné. Tu est ici depuis plus longtemps que moi, peut ètre est tu attaché a ses lieux. Mais moi, je déteste tout ces murs, je déteste étre surveillé. Alors oui, peut ètre, surement même, me retrouveron-t-il, si j'arrive a franchir les murs. Mais si je revoit l'éxtérieur et que je revient je n'aurais cesse de tenter de fuir, et si il ne veulent pas que je fuit, il devrons me tuer."

Puis je me lêve et me retourne prés a partir. Une dernière chose me traverse l'esprit et je lui fait alors de nouveau face, debout cette fois, toujours mon regard subitement calme et éveillé plongé dans le siens en colére, une fleuve de sentiment teinté d'émeraude:

"et toi, ce que tu veut, tu le sais ? Tu veut vraiment finir ta vie ici ?"

Ma question est sérieuse, mon ton n'a rien de sarcastique. Si c'est ce qu'elle veut je ne l'ennuirai plus avec mes projets fous...
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Sybille Hawkins
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MessageSujet: Re: A gauche a droite...et toujours pas de clope   A gauche a droite...et toujours pas de clope Icon_minitimeJeu 26 Avr - 11:26

Malgré mon énervement, il reste calme, étrangement serein, comme si ce que je venais de dire ne l'avait pas atteint, comme si j'avais parlé sur un ton normal, paisible, comme si j'étais toujours assise près de lui, sur les marches de marbre glacé. Pendant l'espace d'un instant, j'avais cru que son manque de nicotine et son énervement allaient le pousser à riposter, et j'avais presque espéré qu'il m'attaquerait, j'aurais alors eu une bonne raison de le frapper, de passer la rage et la détresse qui hurlaient en moi. Mais que pouvais-je faire contre autant de calme ? Hurler, le frapper ? J'allais finir par alerter un gardien, et je n'avais aucune envie de finir au trou. Soutenant le regard bleuté du jeune homme, je soufflais, la voix tremblante, comme si l'émotion m'empêchait de parler correctement :

- Tu ne sais rien de moi, rien, rien du tout... Tu as envie de vivre, d'avoir un avenir ? Je comprends, moi j'ai déjà trop vécu, je veux juste oublier le passé, aucun futur ne m'attends, que ce soit ici ou là-bas, alors à quoi bon...

Le regardant se lever et s'en aller, je me laissais tomber sur l'escalier de pierre et j'enfouis mon visage dans les mains, ravalant des larmes d'amertume. Comment pouvais-je le lui expliquer sans me trahir ? Il ne comprenait pas, il ne comprendrait pas... Je mourrais d'envie de partir d'ici, une seule chose me retenait réellement... ou plutôt une seule personne...

- Vous ne comprenez pas... Murmurais-je, ôtant mes mains de mon visage, les yeux fermés, les poings tremblants, je ne peux pas partir, je dois rester ici...

Etrange comme, une fois ma colère passée, je repassais du tutoyement au vouvoyement. L'émotion sans doute... Mais je ne pouvais pas, j'aurais l'impression de trahir Ludwig. Et à quoi bon vivre sans lui ? J'avais déjà perdu suffisament de personnes pour ne pas devoir le quitter. Je ne le supporterais pas. Qu'il parte si lui le désirait, moi je resterais ici...

- Partez si vous le désirez, enfouiez-vous si vous le pouvez, mais moi je reste ici... Déclarais-je finalement, les yeux rivés sur le mur. Qu'il parte, qu'il parte... Je me sentais trembler de plus en plus violement, et je sentais mes convictions disparaître peu à peu. En fait, au plus profond de moi-même, je mourrais d'envie de quitter cet endroit, de partir. Je le voulais depuis le premier jour, surtout que je me savais innocente. Quoi de plus frustrant, de plus rageant, de plus désespérant de se retrouver enfermée alors que l'on savait que l'on n'était pas coupable ? Mais je ne pouvais pas, je ne devais pas... Qu'il parte, immédiatement, je savais que l'attrait de la liberté était le plus fort chez moi, et que, bien que mon amour pour Ludwig soit plus fort que tout, je savais que si l'occasion se présentait, je m'échapperais, quelque soit la manière...

Me mordant violement la lèvre, je serrais les poings et j'entourais mes genoux de mes bras, les repliant contre moi.


- Laissez-moi...
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MessageSujet: Re: A gauche a droite...et toujours pas de clope   A gauche a droite...et toujours pas de clope Icon_minitimeJeu 26 Avr - 12:45

"non je ne sais rien de toi. Mais nous avons un point commun, une chose qui unit tout les prisonnier de ces lieux, nous sommes enfermés ici."

Je la regardait toujours. Elle semblait hors d'elle et j'avoue que pendant un moment je faillie baisser les yeux. Mais j'été convaincue de ce que je voulait. Elle pouvait bien frapper, tenter de me tuer, je resterai sur mon idée, je ne veut pas vivre dans cette échantillon de l'enfer, je ne veut pas étre une ombre qui subit la bétise de ce qui on voulu garder cette horreur d'un passé immonde, je ne veut pas étre un cobaye qui pourrai ammener a reproduire des monstruosité.

"c'est étrange, tu dit avoir déja trops vécue, mais tu ne me semble pas si veille. Le passé est vraiment une chose regretable."

J'ai murmurrer, presque souffler, la seconde partit de ma phrase, je la dit autant pour moi que pour elle. je déteste ces cicatrices que laisse le passé, que se soit l'Histoire, ou les histoires de chacun. J'aimerai que la société, que les gens, puisse tiré les lecons, sans ressasser, puisse aller de l'avant. C'est ce que je compte faire.

Effectivement je ne comprend pas, mais je n'est pas a juger, je n'est pas a dire que ces choix sont mauvais, car au moin elle pourra vivre alors que moi je risquerai ma peau si je tente de fuir.


"D'accord."

Je n'est rien de plus a dire, je réspécte son choix. J'ignore tout de elle, peut ètre qu'ici elle a trouver ce qu'elle n'avait trouver nul part ailleur. Mais moi je n'est trouver ma vie nul part, alors je ne veut pas tenter ma chance des ces couloirs ou rode la mort.

Lorsqu'elle me dit de la laisser j'acquiesse. Mais avant


"merci pour m'avoir indiquer la sortit."

Je commence a monter les marches, le bruit de mes pas se mélent au rythme des gouttes de plus dans une étrange mélodie. Arrivé sur la derniére marche je m'arréte et dit d'une voix forte pour étre sur qu'elle m'entende elle qui est encore en bas, repliée sur elle même alors que je suis déja arrivé en haut.

"je suis en cellule S si jamais vous avez besoin de moi. Je n'est pas grand chose a offrir, mais bon, on ne sais jamais."

Avant de partir je jette une dernier cout d'oeil en sa direction. Puis je regarde de chaque coté du couloir si un gardien n'arrive pas...quoi que, si il avait des clopes je ne dirai pas non...enfin bref.

Je m'élance et disparait, ni vu ni connue, ne laissan aucune trace de moi dans ces étranges sous sol, rien d'autre que les pensés chaotiques qui la hantent.
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