Sadismus Jail
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 Maybe en colère... possible? (libre)

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AuteurMessage
Maybeth
9130 Psycho logue/tique
Maybeth


Féminin
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Localisation : En boule sous mon bureau en train d'égrener un chapelet...
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MessageSujet: Maybe en colère... possible? (libre)   Maybe en colère... possible? (libre) Icon_minitimeLun 16 Avr - 19:48

Je ferme les yeux, ronge mon crayons, pousse un soupire, fait craquer mes doigts et grimace de dégoût. Je classe mes papiers, me lève par sept fois pour retourner m'asseoir en soupirant sur le lit d'Alberic. Pas question que je touche au mien. Jefferson est parti depuis trente sept minutes et douze secondes et je n'ai toujours pas réussi à faire ralentir mon rythme cardiaque. Je sens son odeur partout, sur mes vêtements, dans mes cheveux, sur mon lit et dans l'air ambiant. Je suis certaine qu'il sait ce que ça me fait et qu'en ce moment il est fier de son coup, fier de savoir que sa soeur ne fait que penser à lui, fier de savoir que sa pauvre soeur ne sait plus quoi faire de sa pauvre et pathétique carcasse. Oui. Pathétique. Et je suis d'accord avec lui. Je suis ridiculement pathétique. En ce moment, des sentiments que je n'ai jamais ressentis et que mes années d'études en psychologie me permettent d'évaluer comme étant de la colère. Moi? En colère? J'essaie de me calmer un peu, de penser à autre chose. Mais ça revient toujours dans ma tête, en gros néon lumineux et clignotant. Calme-toi Maybeth. Je t'en prie calme-toi. La colère n'est pas bonne pour ta santé. Contente-toi de la peur, c'est déjà assez rochant sur ta vie, pas besoin d'être frustrée en plus. Zen... Zen Maybeth... J'emmerde les maîtres zen qui ne savent pas de quoi ils parlent!

Je me lève brusquement. Je n'aime pas que mes mouvements soient aussi saccadés, mais c'est hors de mon contrôle. Dans un mouvement sec, j'arrache les draps qui recouvrent mon lit et les lance de l'autre côté de la pièce avec un cri rageur, qui m'effraie moi-même. - remarque, je ne suis pas dure à effrayer - Je regarde le matelas avec mépris et m'arme d'une fiole de parfum... Euh... Je suis prête à endurer mon odeur multiplié 1101 fois juste pour enlever celle de Jefferson? Je repose le parfum et me tourne et me retourne sur moi-même, ne sachant pas trop quoi faire. Je regarde mes draps qui forment un tas à mes pieds. Je pourrais commencer par les laver. Il fera nuit dans quelques heures. Si je n'ai pas envie de passer la nuit debout, il faudrait peut-être que j'y aille.

J'attrape l'amas de tissus à bout de bras et le roule en boule pour qu'il soit moins énorme et plus transportable. L'odeur forte de mon frère attaque mes délicates narines et je plisse le nez. Ce n'est pas qu'il sent mauvais... C'est juste qu'il sent lui. D'une démarche décidée - oui je sais, c'est rare - je franchis la porte de ma chambre et le couloir des prisonniers. Mes sourcils sont froncés d'une manière assez inhabituelle mais j'ai beau me forcer à les détendre, ils s'arquent tout de suite après. Je n'aime pas cet état d'esprit. Je le déteste presque autant que je peux détester mon frère. Non c'est ridicule. Ça n'arrive même pas à l'ombre de l'ongle d'orteil de la haine que j'éprouve pour lui. Plusieurs regards se tournent sur moi à mesure que je marche, mais je n'y porte que peu d'attention, pour une des rares fois de ma vie.

Ce n'est pas long avant que j'atteigne la salle de lavage. La porte claque sur mon passage, je pousse un juron en trébuchant sur un panier que quelqu'un a laissé trainer et je donne un coup de pied dedans pour me défouler, ce qui ne fonctionne pas vraiment, et qui ne doit pas m'aller très bien, du point de vue de ceux qui me côtoient tous les jours. Heureusement il n'y personne, enfin personne que je puisse voir, mais je n'ai pas le temps de penser à cela. Je dois faire au moins trois brassées de lavage pour que mes couvertures arrêtent de sentir le mâle à plein nez. J'ouvre une machine au fond complètement et y jette mon lavage. Je referme la porte avec colère, mais celle-ci ne veut pas se fermer et me cogne durement sur le genou.

-Tu vas te fermer salope!? je crie à tue-tête.

Après plusieurs tentatives, elle me résiste toujours. C'est ça. Jefferson a raison Maybeth. T'es même pas capable de t'imposer à une foutue porte de merde! Je dois me calmer. La colère me tord les entrailles, me tiraille de manière désagréable. Je n'ai pas l'habitude de ressentir ça. Je respire trois grands coups et essaie avec douceur de fermer la porte. Vous me direz que je n'ai qu'à changer de machine. Mais NON! C'est celle-là qui me provoque, qui me nargue en me jetant au nez que je ne suis qu'une larve, un insecte qui ne mérite même pas de vivre, comme le dit si bien mon cher grand frère. En pensant à lui et au regard qu'il m'a lancé en sortant de ma chambre, aux mots qu'il a prononcés, je donne un grand coup de pied dans la porte, qui me boude toujours.

Je pousse un hurlement de colère ressemblant à un râle monstrueux et frappe la machine du plat de la main avant de m'appuyer dessus. Sans avoir de contrôle sur ce que je fais, des sanglots bruyants viennent me secouer les épaules. Je… pleure… Je crie. Qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour que tout aille mal dans cette foutue journée?
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Kira Sou
Invité




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MessageSujet: Re: Maybe en colère... possible? (libre)   Maybe en colère... possible? (libre) Icon_minitimeMar 17 Avr - 19:55

Les yeux plissés, le regard hagard, je manque de venir m'éccraser contre la pierre froide qui constitue la majorité sinon la totalité des murs de Sadismus. J'ai sommeil... Enormément... J'avais toujours gardé comme habitude de faire des nuits de blanches; dormir me frustrait, surtout sur dans ces moment là j'était souvent en proie à de violentes crises de nerfs dûes à je-ne-sais-pas-quoi où des cauchemar stressant. Etant à moitié insomniaque, je préférais déambuler sans but à travers le lieu dans lequel j'étais présente.

Il ne fait certes guère nuit, mais je ressent une fatigue épouvantable. Je n'avais fait que deux ou trois petits sommes à l'improviste dans des lieux certainement non-appropriés depuis mon arrivée à Sadismus, ce qui pouvait expliquer le fait. Je tenais généralement plusieurs jours sans dormir, et cela sans en subir des sequelles tel que des cernes. Non, j'avais un corps résistant à ce niveau-là. J'en oublie presque pour quelle raison je vagabonde à travers les couloirs... La laverie. Mon uniforme de colégienne à la main, je cherche désespérément un repère, une marque distinctive, un panneau même, qui pourrait m'indiquer la direction vers ce lieu. Je peste pour moi-même; décidément c'est un vrai labyrinthe...

Je finis pourtant par arrêter ma marche. Je tend l'oreille, attentive au bruit récemment entendu. Clap... Clap... Clap clap clap clap... Oui, des bruits de pas. Un pas pressé d'ailleurs. Je ne peux pas me paumer plus, alors je décide à n'en faire qu'à ma tête comme toujours et essaye de me rapprocher de l'endroit où semble mener le propriétaire de ces pas. Hélas, la fatigue prenant le dessus, je ralentis rapidement considérablement et un silence de mort survient à nouveau. C'est bien ma veine tiens... Manifestement découragée, je décide tout de même de continuer un peu, histoire de voir où je me peux bien me situer. Je commence à avoir comme l'impression que le couloir se fait plus étroit. Aurais-je finalement aboutis à quelque chose? Un claquement de porte sec et net me redonne un peu courage; peut-être la même personne que tout à l'heure? M'enfin, je prend conscience qu'il doit y avoir des pièces pas bien loin. Je passe ainsi devant une porte devant laquelle je ne me serais probablement jamais arrêtée si je n'étais pas revenue sur mes pas en remarquant un panier de linge sale bloquer légèrement cette dernière. Bingo! A part les douches, je en vois pas ce que cela peut-être... Et comme j'ai dépassé l'aile des prisonniers depuis longtemps...

Mon pied s'apprête à donner un gros coup de pied dans le bac pour forcer l'ouverture de la porte lorsque j'entend des semblant de coups de pied suivis d'un


-Tu vas te fermer salope!?

Bon... Rien de très grave à priori étant donné que ça ne m'étonnerait pas que l'individu s'adresse à l'une des machines à laver... Je suppose -enfin, je suis sûre- qu'au timbre de voix franchement hostile de la personne il s'agit d'une femme. Ca ne m'étonnerait pas que ce soit la même que tout à l'heure, d'ailleurs. J'hésite sérieusement à entrer; est-ce un gardien ou un détenue? Bof, après tout... Qu'est-ce qui pourrait bien se passer dans une fichue laverie?
Ainsi je ne me gène pas pour entrer complètement; que celle qui se trouve déjà dans la pièce soit une détenue impulsive m'importait peu. Tout de même un tantinet curieuse, je jette un coup d'oeil discret à cette dernière. Arf!... Je manque pendant une seconde de culbuter suite à "l'apparition". J'ai réellement pensé que je cotayais un zombie... Cheveux blancs, teint blanc... avec des draps blancs en main et dans une pièce toute de blanc immaculée...
Son doux visage est défiguré par la colère; elle enchaîne les coups de pied sur la pauvre machine qui lui résiste. Je n'ose pas m'imposer, de peur d'être la nouvelle cible de cette colère, et me dirige juste vers une autre machine à laver plus en retrait.
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