- Etrange rencontre..

La cloche qui marquait le début de la journée, et donc, la sortie des cellules et le rendez-vous vers le réfectoire venait de sonner il y avait environ une dizaine de minutes. Minutes durant lesquelles je m'étais rhabillée en hâte et Ludwig s'était lavé avant d'enfiler ses habits. Puis nous nous étions dit aurevoir avant de nous séparer, lui filant ouvrir les cellules et le reste de son job de gardien, à vrai dire je ne savais pas vraiment, et moi me mêlant discrètement à la foule des détenus qui sortaient petit à petit de leurs cellules pour aller manger.

A vrai dire, je mourrais de faim, je n'avais rien mangé depuis hier, préférant sauter mon petit déjeuner et mon dîner pour m'esquiver avec Ludwig. Par contre, je ne l'avais pas vu à midi, et j'ignorais totalement ce qu'il avait fait, car je ne l'avais pas non plus croisé au réfectoire. Sûrement une affaire à régler...

Haussant les épaules, j'allais m'assoir à une table libre et me laissais tomber sur l'une des chaises, prenant ma tête entre mes mains. Quelle journée... A vrai dire, la veille avait été riche en émotions, que ce soit le matin ou le soir... Finalement, qui aurait pensé que je m'amuserais autant ici ? C'était tout de même mieux qu'au pensionnat... Posant mon regard pensif sur l'assemblée, je portais ma fourchette à ma bouche, l'air songeur, tout en cherchant un visage familier parmis les tables du personnel...

Enfin sorti du trou où j'ai finalement passé la nuit, je me dirige vers le refectoire... Pas que j'ai une passion particulière pour cette purée brunatre, mais juste que je ne peux pas ignorer mon estomac plus longtemps.

J'entre dans la pièce et jette un regard circulaire sur les tables. Gleb n'est pas là, domage. Je me souviens de notre rencontre, c'était ici... Il était seul à sa table, apeuré...

Alors que je marche mon plateau à la main pour être servi, mes yeux se promennent autours de moi et sont attirés par la longue chevelure d'un femme. Je l'observe attentivement. Elle tourne la tête et ses cheveux volent autour d'elle. Je suis figé, incapable de détourner mon regard de se spectacle. Sans m'en rendre compte, je suis déjà en train de réflechir à quelle quantité de couleurs primaires il me faudrait pour rendre sa teinte à la perfection.

Je secoue la tête. Il n'y a pas de peinture ici ! Neanmoins, après avoir été servi, je me dirige vers sa table et désigne la place en face d'elle.

"Il y a quelqu'un ?"

Plongée dans mes pensées, je n'avais point vu le jeune homme qui entra dans le réfectoire, semblant chercher quelqu'un des yeux, ni la façon dont il détailla mes cheveux roux, et je fus tirée de celle-ci par la question de ce dernier, ce qui me fit lever mes yeux émeraude vers lui. Une nouvelle rencontre ? En tout cas, je n'étais pas très enchantée de celle-ci car, bien que ma relation avec Ludwig fasse exception à la règle, car c'était différent, je ne portais pas vraiment les représentants de la gent masculine dans mon coeur... Enfin, à ma place, je pense que vous auriez réagit pareil. Secouant négativement la tête, je gardais mon regard planté dans celui de l'homme, n'osant cependant l'inviter à s'assoir. Peut-être qu'il s'en irait ?

Silencieuse, j'attendais sa réaction, immobile, et je passai mon temps en l'observant, bien que je sache que cela n'était pas l'une des choses les plus polies. Après tout, on était dans une prison, au diable les bonnes manières... De longs cheveux d'une couleur étrange, d'un noir bleuté, comme l'aile d'un corbeau, presque violet parfois, des yeux d'une couleur violette que je n'avais encore jamais vue jusque ici...

Ses yeux ! Mon dieu ! Je n'avais pas vu avant qu'elle les lève sur moi à quel point ils étaient beau ! Un vert presque pur... Peut être un peu plus de jaune que de bleu... Ils brillaient aussi... Comment rendre un tel éclat sur une toile ?

Elle secoua la tête négativement et ses cheveux roux, mélange habile de rouge et d'une touche de jaune, volèrent autour de son visage. Sans réflechir, je pose mon plateau et m'assoie face à elle. Je la dévisage toujours sans me rendre compte de mon impolitesse. Je suppose que les yeux doivent briller... Sa peau est très pâle mais tout de même rose... Combien de bleu ? Combien de rouge ? Combien de jaune ? Combien de blanc ?

Ma fourchette tourne dans mon assiette, je ne pense à rien d'autre qu'à comment poser cette beauté sur une toile... Elle va certainement me trouver étrange, mais je ne m'en préoccupe pas... en fait, mon esprit a quitté Sadismus et est retourné à la fac d'art... Je suis devant ma toile et je mélange mes couleurs...

Qu'avait-il donc à me dévisager de la sorte ? Certes, je savais que mes cheveux roux attiraient souvent l'attention, ce qui m'avait valu maintes compliments ou au contraire, de nombreuses moqueries, mais de la à rester planté là et me regarder d'un air béat... Gênée par le regard insistant du jeune homme, je baissais la tête, et un rideau roux vint barrer mon visage, dissimulant mon regard à celui de l'inconnu.

A vrai dire, je ne m'étais jamais considérée comme " belle ", et encore moins comme digne d'attention. Enfin, quand on avait passé son enfance et la plupart de sa vie à se faire rabaisser, battre et violer, il y avait de quoi. Me mordant la lèvre, je tournais légèrement la tête, essayant de jeter un regard discret sur le reste du réfectoire, tentant de repérer les cheveux d'un blond si particulier de Ludwig. Personne...

Lâchant un léger soupir, je reposais mon regard sur mon assiette, qui ne faisait pas vraiment envie, avant de relever les yeux vers le détenu, ne sachant que dire pour engager la conversation. En même temps, il me mettait tellement mal à l'aise que je ne savais pas quoi dire, et avec nervosité je me mis à me mordiller la lèvre, cherchant vainement un sujet de conversation.

Elle baisse les yeux, semble chercher quelque chose ou quelqu'un dans la salle puis me regarde à nouveau... Je lis de l'inquietude dans ses yeux verts, alors j'essaie de lui exprimer le fond de ma pensée:

"On t'a déjà peinte ? Je suis... enfin, j'étais peintre et je trouve que tu serais superbe sur une toile blanche..."

Je me tais un instant et murmure presque pour moi:

"Mais bon, c'est pas à Sadismus que je trouverais le materiel necessaire..."

Enfin, je me rends compte de mon impolitesse et me présente enfin:

"Alec, et toi ?"

(dsl, c'est court... "quelqu'un" me harcele par MP...)

[ Serait-ce le même " quelqu'un " que moi ? xD Pas grave ^^ ]

Surprise par la question de l'homme, une lueur de perplexité brilla quelques instants dans mes yeux émeraude, avant de disparaître, laissant place à de la méfiance. A vrai dire, je n'étais pas totalement convaincue de la véracité de ses propos, nous étions quand même dans une prison non ? Qu'est-ce que un peintre ficherait ici à Sadismus ? Pas franchement rassurée, je secouais à nouveau la tête dans un geste négatif, avant de hausser un sourcil à sa remarque, qui sembla quand même être plus pour lui-même que pour moi. Bah, il pouvait toujours essayer de demander à un membre du personnel de lui en procurer, mais j'en doutais.

Rejettant en arrière mes cheveux roux, je le saluais d'un léger signe de tête, méfiance et nervosité luisant toujours dans mes yeux aux reflets mordorés, avant de souffler d'une voix douce :

- Sybille...

(oui, c'est le même...)

Sybille... J'aime bien. Je lui souris et me détache enfin de son visage pour regarder le massacre que je viens de faire sur mon repas. Avec une grimace de dégout, j'en mets une fourchetté dans ma bouche.

Après avec dégluti difficilement, je m'adresse à nouveau à elle:

"Désolé, je dois te parraître bizarre. Tu ne voulais peut-être pas de compagnie. Vu que j'ai passé la nuit au trou, je suis en manque de contact humain, mais ce n'est pas forcément ton cas... Je n'y ai même pas réflechis... Tu préfères que je te laisse ?"

Je continue à la dévisager malgré moi, je l'imagine tellement bien en nymphe ou ange au centre d'une scène lumineuse et heureuse...

"C'est étrange, moi qui ne regarde jamais les femmes... Si seulement j'étais dehors..."

Cette remarque n'était qu'un murmure, je ne suis même pas sûr qu'elle l'ai entendue... Je reporte mon attention sur la bouilli qui me sert de repas.

( je compatis sincèrement à ta douleur xD )

Esquissant un sourire amusé à la grimace de dégout de l'homme, je repoussais mon assiette avant de me reculer légèrement sur ma chaise, croisant une jambe pour me mettre plus à l'aise. Infect, dire qu'ils osaient apeller ça de la nourriture... Parcourant une nouvelle fois la salle de mon regard émeraude, je ne décelais toujours pas la présence de Ludwig et je me retournais donc à nouveau vers Alec, un air intrigué sur le visage :

- Au trou ? Demandais-je, étonné, qu'as-tu fais ?

Remarquant que je ne lui avais pas répondu, je me mordillais légèrement la lèvre, avant de soupirer et de secouer négativement la tête, baissant les yeux :

- Tu peux rester si tu veux...

Après tout, du moment qu'il ne tentait rien.. Je ne vois pas pourquoi je devrais me priver d'un peu de compagnie humaine. Mais qu'il tentait seulement de me toucher... Et qu'il arrête de me dévisager de la sorte, il allait finir ma me mettre définitivement mal à l'aise. Rabattant une mèche de cheveux roux en arrière, je relevais soudainement la tête, croyant avoir entendu le jeune homme murmurer quelquechose :

- Pardon ? Demandais-je doucement, intriguée.

Elle pose des questions m'autorise à rester... C'est un bon point... Puis elle me demande de repeter ce que j'ai murmuré... Bah, pourquoi le lui cacher, c'est courrant ici...

"Je disais que ça fesait bien longtemps que je n'avais pas regardé une femme... Elles ne m'interressent pas particulièrement et je n'en connais pas qui me donne autant envie de les peindre que toi... Malheureusement, je ne pourrais pas le faire..."

Croit-elle que je suis en train de lui faire des avances ? Je n'ai jamais été doué avec les nana de toutes façons... Trop souvent pris pour l'une d'elles, je les ai pas mal fuis...

"Un gardien a passé sa colère sur moi, c'est tout... C'est des enfoirés ces mecs, ils prenent plaisir à nous tabasser. J'en ai encore des marques... Enfin bon, je l'ai un peu cherché aussi... Et puis c'était un bon coup."

Je me tais presque aussitôt... Oups, je ne devais pas en parler... Enfin, je m'en fous de lui finalement...

"Désolé, je voulais pas dire ça..."

La réponse d'Alec me laisse sans voix pendant quelques secondes. Je ne l'imaginais pas aussi franc, aussi direct. Mais, curieusement, bien que ses paroles puissent porter à confusion, il n'a pas l'air d'avoir des intentions... comment dire... malsaines disons. Sentant mes joues s'empourprer légèrement, je détournais les yeux, ne sachant que dire, tout en me mordant la lèvre. Tout en continuant de chercher Ludwig des yeux, j'écoutais d'une oreille distraite les explications du détenu, et, soudainement, l'une de ses phrases me fit sursauter, et je me tournais vers lui.

Je savais que les gardiens aimaient frapper, voir coucher avec les détenues - après tout, moi-même avait une relation avec l'un d'entre eux -, mais de là à ce que j'entende dire d'un détenu qu'il avait couché avec un gardien et que cela lui avait plu... Enfin bon, chacun ses goûts... Ne préférant pas savoir qui était " l'heureux élu ", je secouais légèrement la tête, murmurant un " Pas grave... " dans un souffle.

( Désolée, pas d'inspi -_-' )

Elle semble vraiment ailleurs, écoutant à moitié ce que je dis et... cherchant quelqu'un. Je me force à manger un peu, ça a beau être dégueulasse, je dois tout de même me nourrir...

Un certaint temps passe et je la vois repeter son manège, elle se tourne vers l'entrée et laisse son regard errer sur la salle puis elle rebaisse la tête.

"Tu attends quelqu'un ? Dans dix minutes, tous les détenus seront ici, tu ne vas plus attendre longtemps. Par contre, peut-être veux-tu que je libère la place face à toi..."

Mon ton est aimable, je ne peux que comprendre une relation entre détenus vu que moi-même je suis très proche de Gleb... Je l'entends encore me dire qu'il m'aime... Peut-être aurais-je du culpabiliser, comme Ludwig, de coucher avec un autre si peu de temps après...

Ca, il fallait y penser avant, était-ce de mon problème si il trompait celui qu'il aimait ? Si seulement je savais... Si je n'avais eu que le moindre soupçon à propos de cette affaire, le dénomné Alec se serait déjà prit un coup magistral dans sa jolie figure. Mais, comme je n'en savais rien, je me contentais de tourner finalement la tête vers lui, esquissant un léger sourire :

- Non non, tu peux rester...

Si il le voulait bien entendu... Car, bien que sa compagnie ne me dérange pas, je n'allais pas me mettre à pleurer non plus si il s'en allait. Après tout, c'était un détenu comme un autre...

(s'il te plait, évite de lire dans les pensée d'Alec, vu que tu es en pov Sybille, tu ne sais rien de ce qu'il ses passé et encore moins ce que je pense... enfin, ce n'est que ma vision des choses... Ah oui, autre chose: c'est un rp au présent !! *a poussé sa gueulante*)

Elle ne réponds pas à ma question mais peu importe... En fait, elle semble faire peu de cas de ma présence. Je suis pris de l'envie de refaire ce que j'ai fait avec Gleb la première fois que je l'ai vu: dessiner sur le seul support présent, la purée ! Mais je doute que ça lui plaise... N'empèche que...

"Dis, tu connais pas un moyen de se procurer des choses de l'extérieur ? Serieux, j'aimerai trop avoir des couleurs, mais je n'ai pas encore trouvé la bonne personne à qui demander..."

Au moment où je lève les yeux, je remarque mon amant d'un soir qui entre dans le réfectoire.

(Lulu, attend la réponse de Sybille avant de poster, elle ne t'a pas encore remarqué... Sybille, tu ne l'as pas encore remarqué !! Donc on prend l'ordre: Sybille, Ludwig, Alec pour poster.)

( Disons que je savais pas trop quoi écrire =P Pis je lis pas dans ses pensées, nuance, c'est mon avis en tant que narratrice omnisciente xD * indigestion de français * Bon pour le présent, je vais faire un effort >< )

( va pour l'ordre et le " je l'ai pas encore remarqué xD " )

La question du jeune homme me fit relever les yeux, et je le fixe, silencieuse, pendant quelques instants, un air songeur sur le visage, tandis que je me mordille de nouveau la lèvre. Peut-être que Ludwig pourrait m'aider... Les gardiens avaient droit à quitter la prison pendant leurs jours de congé, non ? A vrai dire, je ne le savais pas vraiment...

Je rabaisse lentement mes yeux vers lui, car, toute plongée dans mes pensées que je l'étais, mon regard avait lentement glissé, malgré moi, vers l'une des rares fenêtres du réfectoire où l'on pouvait apercevoir la petite cour du dehors. Toujours cette envie de vivre, de liberté...

- Peut-être que... Je ne te promets rien, mais je peux toujours essayer... Souffle-je, un léger sourire sur le visage.

Toute occupée à ma conversation avec Alec, je ne remarque donc pas la silhouette si particulière de Ludwig qui s'avance lentement dans la cantine..

Invité

J'arrive un peu tard dans le refectoire je dois dire... J'étais d'abord passé dans l'aile des employers pour me chercher un café, au moins quelque chose qui était ici comestible, puisque même nous les employés de cette prison, nous avions droit a cette immonde bouillie que l'on servait ici aux prisonniers...

Je passe devant tout les prisonniers qui font la queue péniblement, la salle est comble, presque plus de places. Je ne prend qu'une pomme, hors de question que mes lèvres touchent a cette infame bouillie...

Je cherche alors du regard une place libre, et sybille, ca serait encore mieux. Avec un sourire, je remarque ses cheveux roux dans l'assistance, de plus, la table a la quelle elle est, est presque vide, elle est juste avec une autre personne. Je me dirige donc vers elle, mais sans la regarder, puisque je suis en train de m'amuser avec ma pomme... Je la lance pour la ratraper a plusieurs reprises.

Puis, je lève enfin le nez, cette silhouette, ces cheveux, ce n'est quand même pas... Ouuuuh, c'est mauvais ca, très mauvais, je le sens mal, très mal... Je reste alors planté sur place, faisant mine de n'avoir rien vu, et de chercher une place, heureusement, Sybille ne m'a pas vu...

"Peut-être que... Je ne te promets rien, mais je peux toujours essayer..."

Oubliant totalement le gardien qui vient d'arriver je retourne toute mon attention sur elle. Mes yeux brillent comme si j'étais un petit enfant à qui on offre un chocolat...

"Serieux ?"

J'ai parlé un peu fort, je tente de me calmer... Et me force à parler bas.

"Tu es sérieuse ? Tu connais un moyen de faire entrer des choses de l'extérieur ? J'ai entendu parlé d'un gardien facilement corruptible, mais il faut de l'argent et je n'en ai pas... C'est pas de lui que tu parles quand même ?"

Du coin de l'oeil, je vois Ludwig s'approcher de moi. Il en a pas assez de m'emmerder lui ? Il est nonchalant et joue avec une pomme. D'un coup il se fige et manque de faire tomber son fruit. Je camouffle mon sourire. Puis son regard balaie la salle. Je retourne mon attention à mon père noël et la dévisage trépignant d'impatience... Un vrai gosse !

Je tente de reprendre ma respiration...

"Je veux dire... waow ! Ca serait génial ! Dis, si tu arrives à obtenir des couleurs - crayons ou peinture - tu me permettrais de te peindre ? Oh, désolé, c'est peut-être déplacé... J'en oublie où nous sommes..."

( petit papa noël... xD )

En voyant l'air émerveillé du jeune homme, je laisse échapper un sourire amusé, et je hoche doucement la tête, mes yeux émeraude pétillant d'une lueur malicieuse :

- Je ne garantis rien, mais, éventuellement... Pour le gardien, je ne sais pas, mais pour l'argent, je ne crois pas en avoir besoin... Ajoute-je, retenant un éclat de rire. Pour ça, oh que non ! J'ignore si Alec parle de Ludwig ou d'un autre, en tout cas, je pense que cela ne devrait pas poser de problèmes pour Ludwig.

Suivant le regard d'Alec, qui semble soudain amusé, je tourne la tête à mon tour et je me mords la lèvre en voyant Ludwig, retenant un éclat de joie. Dissimulant mon émoi, je tente de lui adresser un sourire discret, mais il a l'air gêné, embarrassé, comme si quelquechose le tracassait. Que se passait-il donc ?

Intriguée, je le devisageais longuement, mes yeux émeraude luisant d'une lueur intriguée, quand la voix d'Alec retentit à nouveau. Tournant la tête dans un geste las, je souris faiblement :

- Peut-être... Je doute pouvoir faire un bon modèle, mais peut-être, un jour...

Invité

Oui bon bah trop tard, je suis cuit, quelle idée aussi de rester debout sas bouger en plein miieu de cette foule de résidu de la société qui sont tous assis...

Je fais alors comme si je venais de l'apercevoire, lui adressant un petit sourire, puis, je me dirigeais vers sa table, et pas conséquant, cette d'Alec, qu'il décroche les machiores celui la, et je m'occuperais personnelement de lui...

Je m'assois alors a coté de sybille, comme si de rien n'était, puis, pour jouer clui qui veut jouer le gardien discret (double rôle quoi u_u), je la regarde a peine, croquant dans ma pomme a pleine bouche, enfin quelque chose ici qui soit mangeable, de toute facon, un fruit est un fruit.

Je me garde bien de jeter le moindre regard à Alec, qui lui semble s'amuser de la situation.

Alors là, je ne comprends plus rien... Y a pas une table pour les gardiens ? Si ! Alors pourquoi vient-il me faire chier jusqu'ici... Je fronce les sourcils puis me tourne de nouveau vers Sybille en l'ignorant et là... Elle semble ravie de sa présence ! Ne me dites pas que... c'est elle ! Je jette un regard à amusé à Ludwig... Puis murmure à Sybille de manière à ce qu'il m'entende:

"Tu me tiendras au courrant, Sybille, ça me ferait vraiment plaisir. Au fait, je suis dans la cellule B quand je dors pas au trou."

Je me tourne alors résolument vers Ludwig et lui demande sans aucune discrétion:

"Bien dormi, agent Helies ?"

Je ne pense pas pour autant qu'elle comprenne ce qu'il s'est passé entre lui et moi... mais s'il commet la bourde de me faire remarquer que c'est lui qui m'a envoyé au trou cette nuit, il est mort... Et rien ne peut l'empecher de le faire... surtout pas son orgueil !

Ah, finalement, il se décide enfin... Ravie de sa présence, je reste cependant discrète et me contente de lui adresser un sourire en coin, tout en tournant nerveusement ma fourchette dans ma purée brunâtre. Intriguée par l'air plus qu'amusé de Alec, je hoche légèrement la tête, me mordillant nerveusement la lèvre : cacherait-il quelquechose ?

- D'accord... Souffle-je, avant de poser mon regard sur la fenêtre qui laisse échapper un rayon de lumière, tentant de calmer mon coeur battant. Malgré tout, je peux empêcher ce dernier de glisser sur Ludwig, que je me remis à dévorer des yeux. Ses yeux, ses cheveux blonds... Mon dieu qu'il était beau... Complètement absorbée par ma contemplation, je sursaute en entendant à nouveau les paroles d'Alec, que j'interprêtais d'une autre manière : était-il au courant de quoi que ce soit ? Si oui, cela risquait de me mettre dans une situation assez... Délicate...

Plus que nerveuse, j'inspire légèrement, posant tour à tour mon regard sur Alec puis sur Ludwig, consciente qu'il se passait quelquechose que j'ignorais...

Invité

Relevant les yeux, je garde en apparence mon calme, mais interieurement, je bouillone, je sens que cet enfoiré va finire par me mettre dans de beaux draps...

Je sers les dents, puis, je lance a Alec sur un ton agressif

-Fous moi la paix... Merdeux.

Je réalise alors que quelqu'un l'a sortit du trou, c'est moi qui l'y avait mit, il n'est pas normal qu'il en soit sorti, un de mes collègues aurait il été trop indulgent ? Moi je ne le serais pas, qu'il ouvre encore son bec, et il retournerait directement la bas, je réussirais bien a inventer une raison pour l'y envoyer.

Alors, sans le savoir, je commets une erreur monumentale, en lui disant :

-Si tu veux pas retourner au trou, ferme la... Je suis fatigué, et pas d'humeur a entendre ta voix de fillette...

Syille l'admire comme s'il était un dieu... si elle savait ! Nous nous mesurons du regard et il m'insulte à nouveau... Je lui souris, provocateur... Nous avons déjà parlé de ma notion du "merdeux" et il s'en souvient certainement... Puis il me menace de me renvoyer au trou.

Aussitôt, je cache mon sourire, reprennant un visage sérieux. Si Sybille a compris, il ne faut pas qu'elle se rende compte à quel point je suis heureux qu'elle ai compris... Je ne peux néanmoins pas me retenir de lui répondre d'un ton condescendant:

"Je ne suis pas une fille agent Helies, vous devriez le savoir..."

(il fait beau, je vais à la plage... à plus tard... *se demande qui Sybille va frapper en premier, Alec ou Ludwig ?)

( Tva à la plaaaaaaage ? OO Jte haiiiiiiis xD Je sais pas, j'hésite =P )

Toute plongée dans mes pensées et ma contemplation, la voix de Ludwig, plus aussitôt celle d'Alec, m'arrachent brutalement de mon monde, me ramenant à la dure réalité. Stupéfaite, ébahie, incrédule même, je les regarde tour à tour, mon visage exprimant une douleur et une stupéfaction sans bornes. Dites moi que ce n'est pas vrai...

Le visage crispé, je me mords la lèvre jusqu'au sang, serrant les poings jusqu'à m'en enfoncer les ongles dans les paumes. C'est faux, il doit y avoir une erreur... Il se moque de moi, j'en suis sûre... Oui, c'est ce fichu détenu qui a tout manigancé ! Cependant, en voyant l'air d'Alec, je ne peux m'empêcher de douter, et, tremblante, je me tourne vers Ludwig, le visage blême, ne pouvant le croire, le suppliant du regard de nier ce qu'il avait insinué.

Invité

A vrai dire, il est vrai que j'ai compris l'allusion d'Alec, mais je suis loin d'être au courant que Sybille ai elle aussi pu le comprendre, aussi, voyant ce regard sur moi, je tourne la tête vers elle, et j'arce un sourcil, l'air de rien.

Puis, haussant des épaule, je les regarde tout les deux, un par un, plusieurs fois, je comprend bien la petite mine amusée d'Alec, enfin, c'est ce que je pense, mais je ne comprend pas cette étrange mine qu'a Sybille, elle ne peut être au courant de rien, d'ailleurs, cela ne me vient même pas à l'esprit.

-Quoi... Mais quoi ? Pourquoi vous me regardez comme ca ?

L'innocence à l'état pure, je suis d'ailleurs assez habitué a ce genre de comédie, j'ai eu plus d'une fois le besoin de la faire, et jusqu'ici ca... N'a jamais marché...

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