- Délinquante récidiviste [ Ludwig ]

Le soleil venait de se coucher sur le pays, plongeant Sadismus et ses environs dans la noirceur la plus totale. A l'intérieur de celle-ci, le couvre-feu venait de sonner, signe que les détenus devaient regagner leurs cellules, certains sans se faire prier, d'autre s'y faisant délicatement envoyer par ces chers et tendres gardiens.

Mais, attendez. Quelque chose me parait bizarre... Pas vous ? Mais si, regardez, là... Cette silhouette souple et féline qui se faufile à travers les couloirs, se plaquant contre un mur, immobile, en entendant le pas d'un gardien résonner dans le corridor, avant de reprendre sa marche, son corps fin projetant une ombre tremblante à la lueur des lampes sur les murs.

Cette silhouette, cette ombre, c'était évidement moi. Je n'avais pas résisté à la tentation d'être de sortie cette nuit et d'aller explorer un peu mieux cet endroit que je ne connaissais qu'à peine. Et quoi de mieux et de plus tentant que de visiter l'aile des employés, endroit interdit des prisonniers, en s'aidant de la complicité de la nuit ?

C'était donc avec silence et souplesse que je me faufilais parmis les couloirs, refermant avec délicatesse les portes pour les empêcher de grincer. Théoriquement, je n'avais pas le droit d'être là, couvre-feu ou non. Mais, alors que j'hésitais, me demandant si je ne devais pas rebrousser chemin, le souvenir de la nuit dernière, ainsi que du jeune gardien blond - comment s'apellait-il déjà ? Ah oui, Ludwig... - me revint en tête, et, instinctivement, je souris, avant de reprendre mon exploration. Tout à coup, un bruit de pas retentit dans le couloir, et le grincement de la porte que je venais de refermer me fit sursauter. Et merde... Regardant autour de moi, le coeur battant, je réalisais que j'étais prise au piège. Ah non, là, une porte ! Sans savoir où elle menait, et espérant que l'endroit où j'attérirais était vide, je l'ouvrais vivement avant de la refermer et de regarder autour de moi, haletante. Apparament, c'était un bureau d'un des gardiens, car autour de moi se trouvaient un lit, un bureau d'un bois si foncé qu'il en paraissait presque noir, une armoire et diverses autres choses que je n'identifiait pas sur le champs.

Invité

Ou était mon colloc aujourd'hui ? Je n'en savais pas grand chose, en toutcas, c'était étrange, d'habitude, a cette heure, il était rentré, alors que la, il n'y avait personne...

J'étais tranquillement sur mon lit, en train de lire les bienveillantes. Je ne m'étais pas inscrit aux heures sup aujourd'hui, j'étais fatiguée, je n'avais pas dormis la nuit dernière. Aussi, j'étais en "Pyjama", c'est a dire simplement en Boxer, au dessus de mes couettes. J'aimais bien avoir froid avant de dormire, je ne savais pas trop pourquoi, ca avait toujours été comme cela.

J'étais seul, cela ne faisait pas de mal, et je savourais ce moment...

Moment qui pri fin assez rapidement en fait, car quelque était entré dans ma chambre. Je ne levais pas le nez de mon livre, et je dis :

-Mika, a la boure... J'ose pas imaginer ce que t'étais en train de faire encore... Evite de laisser la porte ouverte, ca fait des courants d'air, fait pas chaud ici et... Mika, tu me répond quand je parle quand même ?

Finalement, je baissais le livre, pour voir que cette personne était tou sauf mon collocataire. D'un air amusé, je posais le livre sur ma table de nuit, et je me redressais.

-Quand c'est pas l'un qui vient, c'est l'autre... Alors, je te manquais trop c'est ca ?

Dis je avec un ton narquoi. Je n'étais pas vraiment très couvert, mais cela ne me dérangeait pas, j'étais tout sauf pudique, alors bon...

Encore sous le choc de cette fuite risquée, je n'avais jeté qu'un bref coup d'oeil dans la pièce, ne remarquant donc pas la présence, pourtant flagrante, du jeune gardien aux cheveux blonds. Mais je ne tardais pas à le remarquer lorsque sa voix résonna dans la pièce, calme et sereine, comme si il parlait à son...Son colocataire ? Attendez, il y avait erreur là... Posant mes yeux émeraudes sur le jeune homme, je me rendais compte qu'il n'avait pas levé les yeux du livre qu'il tenait à la main et que, chose troublante, l'interessé était simplement vêtu d'un boxer noir, dénudant son torse, certes, pas aussi musclé que certains homes que j'avais cotoyé, mais assez pour faire briller une lueur d'envie dans mon regard. me reprenant soudain, je réalisais ce qu'il venait de me dire. Où était son colocataire ? Aucune idée... En tout cas, je ne le savais pas, et je n'avais aucune envie de le savoir...

Tentant de calmer mon coeur qui battait la chamade, je repris doucement mon souffle avant de me redresser, lui adressant un léger sourire tout en rejettant une mèche de cheveux roux en arrière :

- Peux-être bien que oui... Si bien que vous m'avez empêché de dormir la nuit derrière... Ajoutais-je d'un ton faussement geignant, une moue boudeuse sur le visage, tandis que je tournais légèrement la tête, les yeux pétillants.

Invité

Elle me dévorait presque du regard. Je n'allais pas m'en pleindre, je dois dire que j'adorais cela. Mais bon, tout de même, la question était que faisait elle ici ? Et comment avait elle réussit a échaper aux gardes, au couvre feu etc... Il y avait pourtant un bon nombre de gens qui veillaient a ce que les détenus aillent dans leur cellule en temps, et en heure.

Je frissonais, elle n'avais toujours pas fermé la porte, et je commencais a avoir froid. Mais ce n'est pas pour autant que je me metais sous mes couettes, je restais la sans faire le moindre mouvement.

-Je sais bien que je suis indispenssable... Mais je peux savoir comment t'as fais pour venire ici ? Jeune demoiselle...

Je rajoutais mes derniers mots en afrandissant un peu plus mon sourire. Elle n'aimait pas que je l'appelle comme cela, et bien il ne fallait pas me le dire, car c'était le meilleur moyen pour que je continue.

-C'est moi qui vous ai empéché de dormire ? Mais vous en redemandez très chèr, ce n'est pas moi qui débarque dans votre chambre sans y etre invité, moi, j'en avais le droit.

Simple question d'habilité et de discrétion... A vrai dire, il lui avait été assez aisé d'éviter ces abrutis de gardiens, surtout que ces derniers n'étaient franchement pas ce que l'on pouvait qualifier de méticuleux, se contentant de passer rapidement dans les couloirs et de jeter un coup d'oeil dans les cellules, sans vraiment prendre le temps d'en compter les occupants.

A sa question, j'haussais un sourcil tout en souriant malicieusement, un éclat indescriptible dans le regard en entendant le " jeune demoiselle ". Décidement, il avait décidé de l'embêter avec ça, et jusqu'à la fin ! Je finissais même par me demander si il avait vraiment retenu mon nom...

- J'ai claqué des doigts et pouf, je me suis retrouvée ici... Répondis-je d'un ton narquois, un léger sourire sur le visage. A son avis ? Il n'y avait pas 36 manières de s'échapper, non...? Remarquant son frisson, je jetais un coup d'oeil à la porte que j'avais laissée entrouverte avant d'esquisser un sourire et de me diriger d'un pas nonchalant vers le jeune gardien, restant quand même à une distance raisonnable de ce dernier. Aussi amusant soit-il, il fallait avouer que je ne savais pas grand chose de lui et que je ne connaissais sûrement qu'une facette de sa personnalité. Et un homme restait un homme...

Affichant un air songeur à sa seconde question, je restais silencieuse pendant quelques secondes, un doigt sur les lèvres, le regarde levé vers le plafond, avant de lâcher d'un ton désinvolte :

- A vrai dire, j'avoue que cette visite était imprévue... Même si je ne regrette finalement pas le détour... Ajoutais-je d'une voix malicieuse, posant à nouveau mon regard sur le jeune gardien.

Invité

Il faudra que mes collègues et moi même soyons plus vigilents, elle ne semblait pas avoir fournit le moindre effort pour arriver jusqu'ici, donc, notre service de surveillance laissait a désirer, et il fallait changer cela au plus vite, a moins de vouloir avoir des tueurs en sériequi se promènent dans les couloirs pendant que l'on dort....

Je ne savais même pas ce qu'elle avait fait, j'avais pourtant prévu d'aller lire son dossier, mais je n'avais pa trouvé le temps de le faire. Mais je devrais y penser, car si je la voyait de facon aussi régulière, je préférais en savoir un peu plus sur elle et son passé... On ne savait jamais... Je n'étais pas du genre a avoir une confiance aveugle dans les gens.

-A ce que je vois, il va falloir que je t'accompagne en cellule... Je n'ai pas l'intention que tu restes dans ma chambre toute la nuit, parce que justement j'en ai une a ratraper de nuit... Et je bosse moi, alorsque quand on y pense... tu as la grande vie ici, non ? Des repas tout près... Une chambre nettoyée etc...

Le hasard était quand même assez étrange dans ce cas la, a croire que nous étions comdamnés a parler toute les nuits pour passer le temps, et moi, a etre fatiguée un peu plus chaque jour... Ah, j'allais encore avoir besoin d'anti cernes, je le présentais...

-Ah oui, et pourquoi donc ?

Dans deux minutes ça allait être de ma faute.. Halalah... Je n'étais pourtant pas responsable de la négligence de ces idiots, pas plus que de ce qui m'avait fait envoyer en prison. Enfin, c'est ce que je pensais, vu que je l'ignorais... A cette pensée, je me mordis violement la lèvre et serrais les poings, sentant la frustration, le désespoir et l'impuissance m'envahir, et une goutte de sang roula doucement le long de mon menton, laissant une marque écarlate sur ma peau blanche.

A sa remarque, j'esquissais un sourire forcé et, le regard triste, je lâchais d'un ton moqueur :

- A qui la faute... J'étais très bien dans ma cellule, je ne dérangeais personne, je ne dormais pas, certes, mais je ne faisais rien de mal...

C'était vrai quoi...Bientôt il finirait par dire que c'était moi qui l'avait appellé et enfermé dans ma cellule, l'obligeant à y passer le reste de sa ronde ! Non mais et puis quoi encore ?

Replacant une mèche de cheveux derrière mon oreille, je haussais les épaules à sa question, tandis que je sentais mes joue s'empourprer légèrement, ce qui me fit détourner la tête. Aïe... Trouver une excuse bidon, et vite. Quelle idiote, ya des jours où je devrais fermer la bouche...

Invité

Je vis une goutte de sang rouller sur son menton, puis deux, puis trois... Mais pourquoi ? Etait ce car elle se mordait la lèvre ? Se la mordait elle si fort alors ? Mais... Pourquoi faisait elle cela ? Elle nous pétait un cable ou quoi... Je la dévisageais avec un drole d'air, avais je dis ou fais quelque chose qui la mette dans cet état ?

Je ne faisais pas vraiment attention a ce qu'elle disait, je me redressais, pour ensuite me lever. Puis, d'un pas lent, mais pas hésitant, je m'approchais d'elle, pour venir lui essuyer le sang qui coulait le long de son menton. Cela faisait une trace rouge sur ma peau pâle, mais cela partirait bien quand je me laverais les mains...

Puis, je la vis rougire, était ce a cause de ma question, ou bien était ce parce que je me tenai juste a coté d'elle, alors que j'étais en sous vetements... Ou peut etre un mélange des deux.

-Et bien... D'ou vous vient ce teint si étrangement rouge ?

Si c'était à cause de lui ? Non non... J'étais juste indignée devant tant d'injustice et désespérée par la situation dans laquelle je m'étais retrouvée voilà quelques jours, ne sachant même pas pourquoi je m'étais retrouvée ici. Avouez qu'il y avait de quoi être frustré, surtout lorsque l'on a perdu deux ans de souvenirs...

Plongée dans mes réflexions, je n'entendis pas le jeune gardien se relever, et c'est avec stupeur que je sentis soudain son doigt essuyer doucement les perles sanglantes qui coulaient sur mon menton, me faisant sursauter et faire un bond en arrière. Désorientée et alarmée je le regardais, le coeur battant, méfiance et angoisse luisant dans mon regard, comme une biche aux abois, prête à fuir au moindre danger. Simple reflexe... Après tant d'années de souffrances passées à se faire violer, qui n'aurait pas été effrayée en sentant la main d'un homme que l'on connaissait à peine sur son visage ?

Déglutissant péniblement, je secouais la tête, feignant de ne pas comprendre de quoi il voulait parler, passant un doigt sur ma lèvre nférieure pour essuyer le sang qui coulait avant de le lui montrer d'un air innocent :

- Ceci ? C'est du sang mon cher...

Invité

Bien sur, elle se moquait un peu de moi quelque part... Elle savait bien que je ne parlais pas de son sang, mais de la teinte que ses joues avaient maintenant prisent...

J'affichais une mine amusée, puis, je lui passais la main sur la joue, avant de lui dire sur un ton que j'exagérait volontairement, et qui était vexé :

-Ne vous poquez donc pas de moi.... je parle de la couleur de vos joues...

Mais je voyais qu'elle était mal a l'aise, aussi, je m'écartais d'elle, pour retourner sur mon lit. J'étais fatigué, mes yeux se fermaient presque, pourtant, je n'étais pas encore couché... Il fallait que je la ramène dans sa cellule, et que je fasse un rapport et que... Ah, rien que d'y penser, j'en étais épuisé... Je me laissais tomber la tête sur mon oreiller.

-Je te mets donc tellement mal à l'aise ?

Ignorant sa remarque sur mes joues, je haussais les épaules et je posais mon regard sur le jeune gardien qui s'était laissé tombé sur son lit, l'ari visiblement exténué. La nuit dernière l'avait donc tellement fatigué ? Dire qu'ils n'avaient fait que parler... A cette pensée, j'esquissais un léger sourire avant de répondre à sa question d'un ton désinvolte :

- Oui et non...

Ma réponse ne lui convenait pas ? Tant pis. Je n'avais nullement envie de m'attarder sur ce point, et encore moins de lui révéler une partie de mon passé. Ni à lui, ni à un autre, personne. Fin de la discussion.

M'appuyant sur son bureau, j'essuyais d'une main la traînée de sang qui s'attardait toujours sur mon menton tandis que je posais mon regard émeraude sur le gardien toujours allongé sur les couvertures. La certaine distance qui nous séparait m'avait quelques peu rassurée et d'une voix légèrement moqueuse, je lui lançais, les yeux pétillants :
- Cela t'as donc tellement épuisé de me parler pendant une petite demie-heure...?

Invité

Elle n'avait pas répondu a ma première question, c'était la deuxième fois qu'elle évitait le sujet... je devinais bien que je pourais faire ce que je voudrai, je n'aurais de sa part aucune réponse la dessus.

Aussi, je préférais ne pas insister, si cela ne servait a rien, cela se servait a rien, et puis c'était tout... De toute facon, je devinais que c'était surement en partie a cause de ma tenue, mais bon...

Ce n'étais en fait pas vraiment elle qui m'avait tant fatigué la nuit dernière, mais j'avais du courire pendant quelque temps a la poursuite d'une personne qui était en pleine tentative d'évasion, cela m'avais d'ailleurs défoulé. J'étais une personne la plus part du temps violente, il fallait le savoir.

-Ce ? Non, pas du tout, mais j'ai eu quelques ennuis avec un autre détenu par la suite...

Je marquais une pose, mais qu'étais je en train de faire ? Elle était en pleine infraction, et je ne disais rien de rien ! J'étais même en train de discuter gentiement avec elle. Je baissais le regard.

Sage initiative. Je n'avais effectivement aucune envie de répondre à sa question, car je savais bien que si j'avouais que c'était la gêne qui faisait rougir mes joues, je ne serais plus tranquille de la soirée. Et puis, il avait eut l'occasion de goûter à mon obstination la nuit dernière, et continuer à insister se serait révélé stupide.

Soupirante, j'arcquais un sourcil à la remarque du jeune gardien. Tiens donc, une évasion ? Je n'avais pourtant rien entendu cette nuit là... Il fallait dire que, à peine le jeune homme partit, j'étais allée me coucher et n'avait pas pas tardé à sombrer dans un profond sommeil. Curieuse, je demandais d'une voix interessée, les yeux luisant de curiosité :

- Ah bon ? Quoi comme ennuis...?

Le silence soudain de Ludwig me laissa perplexe. Il semblait contrarié et en proie au doute, comme si il ne savait quelle attitude adopter. Qu'avait-il donc ?

Invité

Je ne savais pas trop si je devais lui dire ce qui s'était passé... J'ésitais quelques secondes, puis, je relevais la tete.

Au final... Quest ce que cela pouvait bien faire et a qui qu'elle soit au courant... en revanche, si mes supérieurs étaient au courant de ce que moi je faisais, je risquais gros.

-Une tentative d'évasion... Rien de bien méchant...

Enfin, pour moi, parce ce que de son coté... Il avait recu pas mal de coups, de ma part. Cette personne était maintenant a l'infirmerie, je ne savais pas trop ce qui lui était arrivé.

Mais j'avais quand même quelques traces de coups, principalement sur mon torse, on voyait quelques endrois qui étaient bleuis. J'avais aussi saigné après un vilain coup dans la machoire, mais cela ne se voyait a présent plus.

A sa réponse, je haussais les sourcils, sceptique.

- Rien de bien méchant hein...? Fis-je d'une voix légèrement ironique, posant à nouveau mon regard sur le torse de l'homme, mais ce fut cette fois pour compter les bleus qui s'étalaient sur celui-ci. Bon, il était vrai que comparé à ce que je ou d'autres personnes avaient pu vivre, ce n'était rien... Mais bon...

Lâchant doucement le bureau contre lequel j'étais toujours appuyée, je me dirigeais lentement d'un pas hésitant vers le lit du jeune homme, avant de s'assoir dessus, mes yeux posés sur le gardien. Un moment, je restais silencieuse, mon visage posé sur mes deux mains, mes coudes appuyés sur mes genoux, l'air songeuse, ne sachant que dire. Puis, lentement, je me redressais, rejettant en arrière une mèche de cheveux flamboyants, avant de lâcher d'un ton faussement désinteressé, posant la question qui me taraudait l'esprit depuis tout à l'heure :

- Pourquoi est-ce que tu ne me dénonces pas...?

Invité

Pour une fois, c'était elle qui se raprochait, et non moi qui venait vers elle. Elle s'assit sur le bord de mon lit, je la regardais faire en silence. J'avais croisé les bras derrière ma tête, et j'altèrnais entre le plafond et la jeune fille, je les regardais tantot l'un, tantot l'autre.

Je ne rajoutais rien rapport a la nuit dernière, mais j'avais bien vu qu'elle avait remarquer les bleus que j'avais sur le torse, dans la "tenue" que je portais, comment ne pas le remarquer en même temps...

Ensuite, elle posa la question a la quelle je n'avais pas envie de répondre, puisque je ne connaissais pas du tout la réponse... Je soupirais, puis, je tournais le regard vers elle, avant de lui dire :

-Tu veux que je te dise ? Je n'en ai pas la moindre idée... Et toi, pourquoi est ce que tu accèpte de parler comme cela avec ton boureau ?

Pourquoi j'avais fait ça ? A vrai dire, je n'en avais aucune idée. Mais disons que, pour le moment du moins, je lui accordais un peu de ma confiance, vu qu'il ne m'avait toujours pas dénoncée. Enfin, pour l'instant...

Levant à mon tour les yeux au plafond, je levais les jambes avant de les replier vers moi, serrant mes genoux que j'entourais de mes bras contre ma poitrine, comme pour me protéger d'un danger invisible, tandis qu'un léger soupir s'échappait de mes lèvres.

Tournant doucement la tête vers le gardien, je plongeais mes yeux dans ceux du jeune homme tout en lâchant d'une voix douce :

- Bourreau ? Pourquoi dis-tu cela...?

C'était vrai... Il ne lui avait pourtant rien fait... Bon, leur rencontre n'avait pas été ce que l'on pouvait appeller " chaleureuse ", mais il ne lui avait pas tapé dessus ou parlé sur un ton assez... rude, pas comme l'autre abruti qui l'avait accueuillie à l'entrée de la prison.

Sortant de mes pensées, je souriais faiblement, rejettant mes cheveux en arrière, avant de lui répondre à mon tour :

- Je dois te l'avouer que je l'ignore...

Invité

Personne ne lui avait donc parlé de moi, du moins pas encore... J'étais nouveau, mais les rares personnes que j'avais déja recontré me haissaient déja, c'était mon but d'ailleurs... J'avais toujours été concidéré comme violent, injuste, et abusif. J'en tais conciant, je n'en avais pas honte.

-Tu ne connais rien de moi, crois moi...

D'ailleurs, il était fort probable qu'après, quand elleme connaitrait mieuxn elle ne me juge plus de la même facon, mais j'avais toujours été comme cela, et je n'allais pas changer de si tot.

Nous étions tout les deux dans le même cas donc, on ne savait pas pourquoi on "copinait" avec l'autre, mais pourtant on le faisait. Et pour une des rares fois dans ma vie, je commencais a avoir honte de ce que j'étais, un être aussi violent... Après tout, elle venait de me prouver que certains détenus n'étaient pas de si mauvais bougres...

Je baissais le regard, et restais silencieux.

Il avait raison... Je ne connaissais rien de lui... Et pourtant, quelles que soient les rumeurs qui couraient sur lui, et la façon dont il se comportaient avec les autres, cela ne changeait pas l'opinion que j'avais de lui. Avec moi, il était différent. Et c'était cela qui comptait...

Doucement, un léger sourire s'afficha sur mes lèvres et je relevais la tête, les yeux brillants de tristesse, voir même de larmes.

- Il en est de même pour toi, et, crois-moi, je crois que cela vaux mieux... Soufflais-je d'une voix faible, avant de fermer les yeux, laissant les images du passé m'envahir, me faisant trembler violement. Malgrès tout ce que je pouvais dire contre ma défense, j'avais tué. Deux fois. Ce n'était certes pas ça qui m'avait envoyé ici, sinon j'y aurais été depuis longtemps... Mais je commencais à croire que, finalement, cet endroit n'était pas si horrible que ce que je m'y attendais... J'avais vécu pire, bien pire...

Déglutissant péniblement, je ravalais mes larmes et ouvris à nouveau les yeux, tournant mon regard vers le jeune gardien, avant de me pencher légèrement vers lui, murmurant doucement :

- Peut-être que j'ignore tout de toi, mais le peu que je connais suffit à me faire penser que tu n'es sûrement pas celui que tu crois être...

Invité

Je réfléchissais intérieurement. M'en voulais je vraiment en fin de compte ? Non, je ne pense pas, je m'aimais trop comme j'étais pour réellement m'en vouloir... Et puis quand j'y réfléchissais bien, pourquoi me soucier de l'opinion de cette fille ? Oui, j'essayais de m'en convaincre en tout cas.

Mais cela finit par m'énnerver, je serrais les poings, et je finis par donner un coup assez violent dans le matelat, malgrès les paroles de la jeune femme.

Mais je redressais enfin la tête vers elle, elle avait le dont de me mettre mal a l'aise, et je n'aimais pas du tout cela. Personne n'arrvait jamais a me mettre mal a l'aise !

-Si, je suis bien celui que je pense être, et le pire, c'est que je me plain ainsi, je n'en ai pas honte, et je n'ai pas l'intention de changer.

Je la regardais alors, mais qu'avait elle fait elle, pour se retrouver ici ? Elle semblait tellement innofencive ! On avait l'impression qu'elle était incapable de faire du mal a une mouche.

-Mais toi, qu'est ce que tu fous ici ?

Le coup que le jeune homme donna soudainement dans son oreiller, faisant trembler le lit, me fit sursauter. Le coeur battant, je me tournais vers lui, se demandant ce qu'il avait. Il semblait troublé, énervé, perplexe, perdu... Etait-ce donc à cause de moi qu'il se mettait dans un tel état ?

Mal à l'aise, je mordis nerveusement ma lèvre inférieure, écoutant attentivement les paroles du jeune gardien. Allons donc, c'était bien des pensées d'homme ça.. Trop fiers pour renoncer à leurs opinions, et encore moins de reconnaître leurs méprises.

Souriant légèrement, je haussais les épaules avant de détourner la tête, lâchant d'un ton désinvolte, reprenant mon vouvoyement :

- C'est vous qui le dites...

Cependant, ma réponse n'avait pas l'air de l'avoir calmé, et, brusquement je me tournais vers lui, devenant livide en entendant la suite de ses paroles. Pas cette question.. Les yeux emplis de désespoir, je déglutis, retenant vainement mes larmes, avant de murmurer d'une voix brisée :

- Je, je ne sais pas...

Quelques secondes passèrent, secondes pendant lesquelles je demeurais silencieuse, tremblante, tentant de retenir le chagrin, la rancoeur, l'amertume, l'incompréhension, la rage et le désespoir qui grandissaient en moi depuis mon arrivée à Sadismus. Mais, soudain, je craquais, et j'éclatais en sanglot, m'écriant d'une voix saccadée par mes sanglots :

- Je ne sais pas ! Je ne me souviens de rien, rien ! 2 ans de ma vie, effaçés, partis en fumée ! Ils m'ont envoyée ici, sans même daigné me dire pourquoi, comme si j'étais la pire des choses sur Terre ! Je ne sais pas, je ne sais plus... Je me souviens de rien, juste des flashs, des images, des sons...

Bouleversée, je me tus, le visage brouillés de larmes, tentant de me calmer, réalisant soudainement que je m'étais laissée aller et confier à, premièrement, un homme, deuxièmement, que je connaissais à peine, et, troisièmement, un gardien ! Mais cela m'avait soulagée, et, malgrès moi, je ne regrettais pas d'avoir enfin pu me confier à quelqu'un...

Invité

Ma question semble tellement la troubler... Elle est pale, elle ne dit plus un mot... A part un petit je ne sais pas, puis, le silence total... Mais qu'est ce qu'elle peut bien avoir fait pour être ainsi... Le coup du je ne sais pas est assez facil, je suis loin de me douter qu'elle dit vrai en fait...

Mais soudain, elle éclate en sanglots, je reste désemparé devant cela. Aurait elle fait une chose si affreuse qu'elle n'en supporte même pas l'idée ? Je me raproche d'elle, et je lui pose une main sur l'épaule. Puis, je lui dis sur une voic douce, une voix que je n'ai que très rarement :

-Chut... c'est finit, calme toi...

Elle ne se souvient plus ? Amnésique ? Ca serait un peu facil, mais vu son état, autant ne pas la contrarier. Lui metant un doigt sous le menton, je lui relève le visage, je la regarde droit dans les yeux, et je lui dis toujours avec cette voix calme, qui est d'ailleurs presque réconfortante :

-Si tu dis vrai... Tu veux vraiment le savoir ? Car mio je le peux... Si tu le veux vraiment, je peux savoir pourquoi tu es ici...

[ Suis pire qu'une fraudeuse xD ]

Sous le choc, je ne le vis pas se rapprocher, et, soudainement, je sentis sa main sur mon épaule, ce qui me fit frissonner. mais, curieusement, pour la première fois, je ne me dégageais pas et me laissais faire, trop occupée à tenter de me calmer. La voix étrangement douce qu jeune homme qui résonnait ensuite à mes oreilles calma lentement mes sanglots, et, comme intriguée de l'entendre parler sur un ton aussi doux, je tournais doucement la tête vers lui. Mais l'étincelle qui luisait dans ses yeux me fit comprendre qu'il restait sceptique sur ce que je disais. En temps normal, cela m'aurait énervée, voir même enragée, mais là, je n'avais plus l'envie ni même la force de me battre... Qu'il ne me croit pas, si cela lui faisait plaisir...

Tout à coup, je sentis son index effleurer doucement mon menton avant de me relever lentement le visage. Les yeux brillants, je le regardais, sans trop oser croire à ce qu'il me disait. Etait-ce possible ? Le coeur battant, je murmurais d'une voix anxieuse :

- C'est vrai...?

Mais avais-je vraiment envie de le savoir...? Savoir quelle horreur j'avais bien pû commettre, quel crime j'avais fais pour avoir été digne d'être envoyée ici... ? A cette pensée, je frémis, et, exténuée, je posais doucement ma tête sur l'épaule de Ludwig, sans vraiment trop savoir ce que je faisais. Fermant les yeux, j'inspirais profondément, le coeur battant, tentant de calmer l'émotion qui montait en moi en sentant la peau nue du jeune homme contre mon corps...

Invité

[je te croyais au lit miss :p, c'est pour ca que je ne répondais plus...]

Pour toute réponse, je hochais la tête. Elle semblait s'être un peu calmée, mais les larmes continuaient quand même de couler sur ses joues.

Mais j'avais bien précisé dans ma question, "si tu as vraiment envie de le savoir". Personnellement, j'en avais fais des choses pas vantables dans ma vie, mais contrairement a certaines personne, cela ne me dérangeait pas du tout, alors que pour certain... IOls n'arrivaient pas a assumer leurs actes, et cela poussait souvent au suicide.

-Mais fais pas la connerie de dire que tu veux le savoir, alors que tu ne veux pas... Réfléchi.

Elle vint poser sa tete sur mon épaule. Elle servait souvent de "posoir" pour les tetes de gens qui pleuraient quand j'y réfléchissais bien. Je passais la main derrière la tête de la jeune femme, pui je lui dis :

-Tu devrais peut etre dormire un peu...

[ Pas grave ^^ ]

La phrase du jeune gardien me laissa muette. C'était vrai... En avais-je vraiment envie ? Envie de savoir ce qui s'était passé, ce que j'avais éventuellement commis ? Un frisson me parcourus la peau, tandis que mes pensées virevoltaient dans mon esprit, fouillis indescriptible qui me donnait presque mal à la tête. Au bout d'un long moment de silence et de réfléxion, je hochais doucement la tête. Oui, je le voulais...

Lorsqu'il passa sa main derrière ma tête, effleurant doucement ma nuque puis mes cheveux, un frisson me parcouru, et je luttais pour ne pas me retirer. Du calme... Il était différent, lui au moins ne me voulait pas de mal... Du moins je le croiais... A sa suggestion, je relevais doucement les yeux vers Ludwig, perplexe. Dormir ? Et c'était repartit... Un léger sourire vint se poser sur mes lèvres, tandis que je secouais négativement la tête :

- Pas envie... Murmurais-je du bout des lèvres.

Non. Bouleversée, sous le choc, mais pas fatiguée. De toutes façons, je savais pertinement que je ne fermerais pas l'oeil de la nuit. Trop angoissée, trop curieuse et apeurée à la fois de savoir ce que j'avais bien pus faire...

» Ludwig Helies
» Surveillance? (PV Ludwig)
» - Escapade nocturne [ Ludwig ]
» Angoisse matinale [Ludwig]
» Rendez-vous nocturne [Ludwig]