du couloir aux douches (Bose)

=> Couloir

J’étais donc entré dans la salle de bain avec Böse qui ne me mit pas dehors et m’adossais au mur me permettant ainsi de lui parler si je souhaitais mais aussi la regarder, pas spécialement pour la mater, non, le corps nue d’une femme n’est pas ce qui m’intéresse, mais simplement que j’aime voir dans les yeux quand il parle. Puis la d’un coup, une petite idée, oui, une tentative a double tranchant, ne sachant toujours pas qui était cette femme, ni son nom, mais je veux tenter ce nouveau jeu aussi, voir si elle est si douée en froideur qu’en intimité… De plus même si elle gifle ou griffe, ce n’est pas grave, car la douleur peut aussi être un plaisir… Alors avant qu’elle commence a se déshabiller ou quoi que ce soit d’autre, je me décolle du mur et avance vers elle, d’un pas léger et calme, toujours ce visage froid et neutre, ce regard vide.

« Je suis sur qu’ici vous devez manquer de vrais hommes, qui aiment leur métier, cette ambiance si délicieuse… et je vais vous avouer, le sang sur vous, donne un certain charme des plus vampiriques… Comme si nous étions dans le donjon de Vlad Teppes de Valachie… »

Vlad Teppes était un homme qui avait fait subir le supplice du pal à des milliers de personnes, mais il avait aussi fait frire des gens, bouiller, écarteler, décapiter, découper,… C’est de cet ancien prince qu’est née le Mythe de Dracula…

Enfin cours d’histoire fini, je viens près d’elle, posant sans gêne la main sous son menton, lui relevant la tête un peu pour bien la regarder dans les yeux, sans ciller une seule fois, sans montrer la moindre hésitation, sans même montrer une seule émotion pour l’instant.

« Avant d’aller s’amuser tous deux à cette salle ou la torture vit dans chaque mur, chose qui me fait frémir d’impatience… on pourrait aussi s’amuser un peu ici… faire connaissance de façon plus intime… »

Je m’enfous des conséquences de mes actes, agissant ainsi, lui proposant en quelque sorte un préliminaire charnel avant un plaisir de souffrance, deux étapes intéressantes, mais surtout pouvant me permettre de me rapprocher d’une femme qui a vue d’œil a déjà une chose qui m’intéresse, les clefs de la salle des tortures, alors j’imagine qu’elle a d’autres accès particuliers. Et puis, je dois avouer que… Non je n’avoue rien.

Tandis que je marchais dans les couloirs j'entendais Enguerrand me suivre, au moins je pouvais me laisser imaginer qu'il était impatient de commencer certaines tortures fort alléchante.
Lorsque je prénètre dans la salle de bain je ne prend même pas la peine de lui fermer la porte au nez, s'il croit que j'ai une faille et bien je lui montrerai que même à nue je n'en ai guère face à lui. Comme d'habitude il s'adossa au mur, regard vide, visage figé, alors que je prenais place sous la douche il bougea. Exploit ! je ricane intérieurement, je n'ai pas le temps de me détacher les cheveux qu'il s'adressa à moi de façon différente des dernières fois.
Je lève légèrement les yeux vers lui écoutant ce qu'il avait à dire, manquer de vrais hommes? Cela peut être vrai, mais niveau torture pour le moment personne ne m'égalait et je comptais bien que cela ne ce produise jamais. Allure vampirique ? Je souris amusée et sadique, même si je n'avais pas les canines démesurément longues je me défendais pas mal lorsque j'étais enfant et que je mordais !! Enguerrand dévia sa conversation sur Vlad, le comte Dracula, homme de pouvoir ayant empallé maintes personnes et ayant accompli bien d'autres supplices encore.

" J'ai toujours vouée un grand respect envers la comtesse Erzebeth Bathory......"

Cette femme se baignait dans le sang de jeunee filles vierges pour rester jeune eternellement, femme ayant inventée également de nombreux supplices tout comme la vierge de fer, bel automate un jour il faudrait que je m'en procure une.
Je me détache enfin les cheveux, il faut dire que leur longueur importante et leur belle épaisseur nécessitait plusieurs stratèges pour les attacher correctement, je ne peux d'ailleurs rester sans quelques mèches me tombant sur le visage. A ce moment il pose sa main sous mon menton et me relève le visage pour plonger son regard dans le mien, je le soutien, froide, impassible, attendant ce qu''il va dire ou faire.
Une fois qu'il eut fini sa phrase j'ai un petit sourire coquin.

" Sachez que la torture vit dans tous les murs de Sadismus, surtout là où je me trouve."

J'arque un sourcil un peu provoquant mais dans le sens du jeu, je pose une main sur ma hanche là où se trouve ma matraque et mes clés, je préfère prévenir que guérir, ou plutot frapper et ne pas guérir. De l'autre j'active le jet d'eau qui ruisselle d'un coup sur nous. Je ne cille pas malgré l'eau gelée pour l'instant, je ne cligne même pas des yeux; ma voix devient un peu plus suave et aguicheuse.

" Et que proposez vous comme jeu ?"

Sa voix reste froide, le jeu et la provocation reste également, non pas pour me déplaire je dois dire. J'ignore comment pouvait se nommer ce genre de situation, aucun mot ne me vient mes les sentiments y sont. La concurrance certaine, le jeu, le défi, l'amusement.
Et le fait que nos cultures se rejoignent apparemment selon lui ne me donne envie que de me prendre plus au jeu. Ma voix devenue suave n'est pas là pour faire du charme simple et bête, il y avait des enjeux derrière nos gestes, des émotions absentes ou bloquées.
La deuxième phrase qu'il prononca fut similaire à quelques unes qu'il m'avait déjà balancé, pensait il cette fois me mettre en rogne ? Me faire sortir de mes gongs ? Me toucher voir même me blesser ? Il me teste autant que je le fais, situation dangereuse pour nous deux mais excitante pour moi je ne compte pas tomber, ni la première, ni la deuxième, jamais.

" Sommes nous condamnés à toujours se suivre dans la même pièce alors ?"

Question oratoire, ne demandant aucunes réponses. S'il voulait me faire passer l'idée qu'il prendrait ma place je lui signe clairement que je serai toujours là et pas en dessous de lui : chacun ses méthodes, il peut être bons sur certains points mais je peux l'être sur d'autres.
En tout cas s'il voulait jouer comme moi il n'avait aucun point fort sur la comédie: sa voix restait froide et dure.
la luxure était un péché auquel je n'avai cédé depuis quelques temps, il fut une époque, lorsque j'avais fuie mon père ma vie fut emplie de petites débauches, ne souhaitant jamais me trouver au sein d'une relation sérieuse. Peut être l'angoisse de me caser avec un homme qui deviendra aussi pourri que mon père l'était de son vivant ? Mais j'ai comblé cette luxure par la torture dès le jour où j'ai excécutée de mes mains le géniteur violeur me rendant la vie folle et dure.
Il s'adressa une nouvelle fois à moi, ayant posé sa main sur ma hanche il m'attira vers lui, ma main libre se posa sur son bras, encore pleine de sang s'écoulant doucement à la suite de l'eau commençant à se réchauffer. Je la resserre sur sa chair, doucement, y mettant un peu les ongles j'avoue et répond cette fois posée, calme.

" Cela vous apporterais quoi de savoir le nom de cette personne ?"

[Désolé c'est bof a cause de l'interruption telephone je me suis un peu perdu]

Il se produisait quelque chose en ce moment entre elle et moi, une soif de compétition accompagnée d’une envie de tester l’autre, avec une pointe de curiosité sur l’arme que va être utilisée a chaque passe… J’entends par arme, les mots, ou gestes qui vont venir pour tenter de déstabiliser l’autre. Elle savait, oui, au fond d’elle, elle savait que jouer sur les charmes bêtement ne servirait à rien et c’est surement pour cela qu’elle rentrait dans ce jeu avec tant de grandeur… rentrant a chaque fois plus profondément dans le jeun au point que cela pourrait devenir dangereux… Elle trouvait ca excitant pour elle ? Et bien, qu’elle soit rassurée, ce l’était tout autant pour moi… Comment décrire un jeu de domination alors qu’aucun des deux ne veut tomber, qu’aucun des deux ne se laissera tomber…

Quand elle vint dire qu’ils étaient condamnés a se suivre dans la même pièce, je compris très bien que quoi qu’il arrive, elle se considérera première ou plutôt qu’elle ne sera jamais deuxième… Bien sur tout cela était de l’analyse personnelle de la situation, mais je compte bien la surprendre, lui montrer que je serai plus doué qu’elle ne peut imaginer… Même si au fond de moi, quelque chose me dit qu’elle pourrait bien m’apprendre des choses sur l’art de la punition et de la souffrance, comme je pourrai lui en apporter aussi…

« Attention, je pourrai me plaire à rester dans la même pièce que vous… »

Dis je pour répondre à ces mots, une réponse qui voulait simplement dire que pour lui ce serait pas une condamnation, mais aussi pour dire que je serai surement trouver beaucoup de plaisir à un jeu de concurrence, forcer à faire a chaque fois mieux, à s’améliorer, ce qui la pousserait elle dans la même voix.
Pour ce qui était de la luxure, de mon coté je m’y adonnais facilement, mais plus pour éviter de penser aux sentiments, vu que la seule personne que j’ai aimé était morte… et je porte d’ailleurs nos alliances à une chaine en or… Mais je dois avouer que c’était souvent du plaisir charnel sans lendemain, de peur de m’attacher à un être… Mais quand je parle de luxure envers Böse, je parle aucunement de viol, pour la simple et bonne raison que Böse n’a rien d’une victime, non au contraire, son comportement qui doit surement apporter l’irrespect de beaucoup de monde, fait que je la respect… presque la voyant d’égal à égal… j’ai bien dis PRESQUE…

Je ne porte pas attention pour l’instant a l’ongle qu’elle enfonça un peu dans mon bras en le resserrant, tenant toujours Böse contre moi, et la poussant deux pas en arrière tout en restant contre elle pour être mieux placé sous l’eau devenant de plus en plus chaude. Elle ne se présenta toujours pas, non au contraire elle venait répondre par une nouvelle question… Qu’est ce que cela m’apportera, et bien simplement connaitre le nom de cette femme qui arrive a me faire de l’effet… ou aussi cela m’aidera a la retrouver dans cette bâtisse… Mais je n’allais pas dire ca, non… Alors je viens doucement me rapprocher de son visage, ma joue venant frôler celle de cette femme pour que mes lèvres arrivent juste à la hauteur de son oreille, venir y murmurer une réponse, un murmure froid laissant un souffle chaud passer sur sa peau.

« Parce que sinon, je serai obligé de vous donner un sobriquet ridicule pour m’adresser à vous… ce serait dommage non ? A moins que vous voulez me cacher qui vous êtes… de peur de ma réaction…»

Et il resta dans cette position serrant un peu plus Böse contre lui et venant de continuer de parler au creux de son oreille.

« Avez-vous peur ? »

Il me fit sourire, il pourrait se plaire à être dans la même pièce que moi ? Et bien je crois que si c'était le cas nous serions tout deux en transe tellement nous torturerions du monde. L'esprit de concurrance, la rage de montrer sa puissance, vouloir montrer de quoi chacun est capable....hum quel futur ! Cela mettrait au moins un peu de piment dans un quotidien morne.

" Je dois dire que pour le moment être dans la même pièce que vous a un coté plaisant..."

A peine avais je fini ma phrase qu'il me serra un peu plus contre lui en nous déplacant un peu plus sous le jet d'eau devenant légèrement chaud et agréable. J'adore cette sensation, l'eau ruissellante le long des cheveux, de la peau, des jambes, sur le visage : une caresse douce et agréable. Lorsque je me retrouvais sous cette sensation mes pensées pouvaient enfin s'envoler ailleurs que dans la prison, mon corps se relacher, mon esprit s'apaiser.
En guise de réponse à ma question il me ressera un peu plus contre lui, frolant sa joue contre la mienne pour venir me murmurer d'un souffle chaud contrastant avec la froideur de sa voix à l'oreille.
Me cacher ? Moi ?! Et en quoi aurais je peur de sa réaction ? Je n'ai pas un nom faisant rire les enfants ou suscitant la moquerie, enfin celui ou celle qui oserait n'aurait plus de cordes vocales pour dire à nouveau un mot.
Il me demanda franchement si j'avais peur. Ai-je eu peur un jour ? Je me demande...de la rage oui, de la peine oui, de la haine oui, des regret oui, de la peur ? Pas en ce qui me concerne, en ce qui concerne Nett oui, j'ai peur qu'il lui arrive quelque chose chaque jours de ma vie et compte bien que ce moment n'arrive jamais. Mais moi je n'ai jamais eu peur de quelqu'un, de mourire, d'avoir mal....C'est étrange de se rendre compte de la dureté de son esprit et de son surmoi.
En guise de réponse je lui mords légèrement le cou, un peu fort je dois avouer mais avec une certaine douceur et un amusement certain. Il m'offrait sa chair sur un plateau d'or, je ne me gène guère de plus ceci est ma réponse face à sa question sur la peur. Non je n'ai pas peur de toi, j'ai envie de te tester et de " gouter" au sens propre et figuré ce que tu prétends pouvoir m'apporter.
A mon tour après ce petit geste adorable ( c'est un bien grand mot) je susure à mon tour à son oreille.

" Böse...."

Le fait qu’il puisse y prendre goût m’amuserait bien, à vrai dire j’avais attentivement lu son dossier. Fort intéressant, et le fait qu’il soit de huit ans mon aîné me dit qu’il pourrait bien prétendre me concurrencer… je dis bien prétendre ! Qu’on essaye de me concurrencer n’est pas gênant mais croire que l’on peut me doubler c’est être un illuminé. Certes il avait des années de vie en plus derrière lui et donc sûrement beaucoup de pratique mais moi depuis que je suis à Sadismus personne ne peut me dire que je ne me suis pas assez mise à la pratique de tortures. A Peu d’années de pratique mais beaucoup d’heure à la suite ça rattrape forcément.

« En tout cas vous avez bon goût »

Je souris, amusée, non réellement il avait bon goût au sens propre. Depuis notre rencontre j’avais pu le connaître par la vue, l’ouïe, le toucher, et maintenant les autres sens. J’aime beaucoup les sens, ils nous font percevoir ce que la raison et la réflexion ne peut interpréter. De plus le petit soupir qu’il émit lorsque je l’avais mordillée poussa un peu ma réflexion, ayant lu son dossier y compris médicale comme celui de tous mes employés, je connais son passé et son état de santé. J’essai de m’imaginer le manque de sentiments et de sensations…..Bon pour le manque de sentiments je vois ce que cela donne à peu près mais comment fait il pour ne pas sentir le sang couler sur ses doigts sans avoir de frissons de plaisirs ? Pour sentir craquer les os de ses victimes sous ses mains sans ressentir les vibrations jusqu’à sa colonne vertébrale ? Pour que les cris des détenus qu’il torture ne résonnent pas à son oreille comme les mots doux que vous susurre une personne aimée ? La joie de se sentir supérieur ? J’ai une seule réponse à l’esprit : l’imagination, le modèle d’autrui. Ne dit –on pas que l’on se reflète dans l’autre ? Ce que je lis dans le regard des autres n’a jamais été positif, mais dans celui d’Alberic je ne lis rien, au moins je peux être moi-même ou encore une inconnue.
Il me murmure un « enchanté » qui pourrait résonner comme sincère si je me laisse guider par ce que je ressens. Mais bon, je ressens tellement peu de choses en ce moment, j’ai été déçue par la faible endurance de mon précédant détenu. Il s’éloigne un peu de moi pour ôter sa chemise maintenant trempée à souhait, remarques moi ce n’est pas mieux, mais je ne bronches pas tout de même, laissant l’eau couler le longs de mes bras enlevant le sang, également sur mes cheveux. Je profite seulement pour enlever ma ceinture bien lourde par les clés nombreuses, la matraque et de temps en temps quelques outils en plus. Tandis que je la pose loin de moi je déroule le fouet de ma taille pour le déposer aux cotés de ma ceinture. Je n’aime pas que mes armes soient mal entretenues et il faut qu’elles soient toujours prêtes à l’emploi.

« Et quels points voulez vous me montrer en premier ? »

Je n’avais pas bougée de ma place lorsqu’il me reprit contre lui, le regardant toujours de la même façon, un sourire à la signification imperceptible sur mes lèvres noires.

Il m'invita à le goûter dès que je le souhaitais, il me provoque ? Je ne me génerai pas pour le mordre et la prochaine fois jusqu'au sang s'il croit que je le ferai jamais il risque d'être surprit le garçon !! Alors qu'il me répondait cela je pose mes mains sur mes hanches avec un petit sourire satisfait, j'y compte bien en avoir le droit, ici j'ai tous les droits. Et dans mon enceinte Enguerrand, tu es à moi et pas le contraire, tout le monde est mien, j'ai le pouvoir sur tous et toutes.
Puis le fait qu'il soit atteinds d'ataraxie me plait je dois avouer, je pourrai voir jusqu'à quel point il ne sens pas la douleur, pouvant peut être me déchainer un peu sans qu'il s'évanouisse comme les autres. A cette idée je me mordille la lèvre inférieure sans m'en rendre compte assez violement. Lorsque j'ai des idées perverses soit il me faut un détenu sous la main soit je me fais violence sans le vouloir. La lèvre un peu en sang je dois avouer je continu à m'imaginer des sentences en me mordillant encore accentuant l'ouverture.
Il posa les mains sur mon chemisier commençant à le déboutonner, gardant mes mains sur les hanches, immobile je continue à le fixer me mordillant toujours la lèvre inférieur. Mauvaise habitude dont je devrai me débarasser, il faudrait....faudrait. A sa réponse à ma question j'hausse quelques secondes les sourcils

" Bonne déduction, vous avez trouvé cela tout seul ?"

Lui avait tenté de m'envoyer des piques pour voir si elles m'atteingnaient, moi aussi je sais jouer. L'air taquin je garde ma mauvaise manie en le fixant. Sa derniière phrase m'intrigua, savoir jusqu'où il était capable d'aller et ce qu'il avait derrière la tête. J'aime tester et dézcouvrir petit à petit ce que les gens pensent. A jouer à un jeu dangereux autant se mettre en danger. J'écarte un peu les bras en signe de non opposition voir même d'offrande.

" Je vous en prie, que souhaitez vous faire pour vous occuper ?"

Une pointe d'humour ? Ou simplement la preuve que cela ne le touche pas ? Un peu des deux j'espère, ce serait un peu plus amusant. Son regard se posa sur mes lèvres que j'étais en train de lacérer avec mes dents, le sang lui ferait il de l'effet ? En tout cas celui que j'avais déposé sur son visage s'était dissipé, dommage cela lui donnait une allure attirante....que dis je ? Reprends toi Böse voyons, sinon tu vas le couvrir de sang sans modération ce serait abuser.....quoique....
Il vient m'enlever le chemisier encore ensanglanté, le faisant glisser le long de mes bras, apparemment il a comprit que je me mettais à jouer aussi dangereusement car il s'attend pas pour me mettre aussi torse nu que lui. Il vient cueillir avec sa langue le sang sur mes lèvres, je ne cille pas avouant que cela m'étonne un peu venant de lui.
Le sang doit vraiment lui faire de l'effet, s'il en veut je lui en donnerai; lorsqu'il me dit que j'ai bon goût je souris, ouvrant ainsi un peu plus mon entaille et approche mon visage du sien.

" Ravie que cela vous plaise"

D'un geste lent je viens lui mordre la lèvre, sensuellement, mêlant force et douceur. Il pouvait réagir par un recul, s'il le fesait je ne pourrai m'empêcher de rire face à ce manque de prise de risque face aux jeu. Par contre s'il ne refusait pas la suite des évènement risquaient d'être différents.....

Il me rapprocha un peu plus de lui, ses deux mains sur mes hanches me collant à lui, lorsqu'il fit ce geste mes mains se posèrent sur son torse ruissellant d'eau. Fixant son regard, immobile il prononça mon prénom qui devient un souffle face au geste qu'il esquissa. Capturant mes lèvres il joua avec l'entaille de mes lèvres, goûtant le sang qui en ruisselait tel un vampire profitant de la moindre goutte de sang pouvant apparaitre.
Sil voulait du sang je pourrai lui en offrir, pas seulement du mien, saigner des détenus devant lui de sang froid avec un air de défi.Ou le saigner lui....hum ne penses pas à cette solution....arg trop tard. Lorsqu'il descend ses mains plus bas mes doigts se referment un peu sur eux même plantant mes ongles dans sa chair comme si un petit tigre avait joué sur son torse y laissant la trace de ses griffes.
Il ne va pas plus loin jouant autour mais n'allant pas franchement accomplir ce qu'il envisageait apparemment, me demandant si cela allait trop loin pour moi, amusée je détache en deux temps trois mouvement sa ceinture que je fais claquer dans le vide, laissant la matraque de côté et passant la lanière de cuir autour de sa nuque je rapproche son visage du mien comme si c'était une simple cravate avec laquelle je jouais, je lui répond dans un souffle chaud par une voix froide

" Je ne vous offrirais pas ce privilège, je ne m'abaisserai jamais, ni face à vous ni face au monde."

Je relève un peu le visage comme avec dédain, l'air fier. Je gardais mes mains sur chaques extremitées de la ceinture, attendant sa réaction face à la mienne

le souffle de ses mots caressaient mon visage et me faisait sourire, un non retour, ou simplement un aller simple pour les Enfers les plus ardents où nous serions tout deux tortionnaires en compétition, glissant leur art sur les corps déchiquetés, lacérés des condamnés.
Oh ça oui, j'irai même jusqu'en enfer pour te prouver que je ne suis pas plus faible que toi bien qu'ici du soi pris dans les flammes de mon propre enfer et il n'en sortirait pas seul vainqueur.
Je suis ravie de constater qu'il me suit sans se dégonfler, au contraire il ose encore plus et ce n'est pas pour me déplaire. Alors qu'il fait glisser le short je ne me gêne pas pour détacher son pantalon à lui qui glisse à ses chevilles. D'un geste de la jambe j'enlève ce qu'il vient de m'oter ainsi que mes chaussures rarement attachées.
Je sens ses mains glisser sur mon corps et j'en ai des frissons, devrait il s'en vanter ? Certes un peu mais moi j'avais quelque chose que lui n'aura jamais : des sensations comme la douleur. Et j'adore celles qu'il me procure, sa morsure vient accélerer mon souffle le temps d'un soupire, le dernièr geste qu'il esquisse, je le ressere fort, mains dans son dos à la limite de la lacération....limite oui : je lui garde pour plus tard

D'un geste brusque mais retenu il me plaqua dos au mur, coincée entre son corps chaud et le mur froid, dommage qu'il se soit retenu....A ce geste l'une de mes jambes se lève pour venir au niveau de sa hanche, limite et si j'osais? Maintenant que tu me tiens, toi je vais pas te lâcher si toi tu me lâches compte pas à ce que ce soit réciproque.
Ainsi mon genoux relevé vers sa hanche j'entoure le bas de ma jambe autour de la sienne, d'abord doucement puis je fini d'un cou sec, relation cause à effet, je l'oblige à se plaquer un peu plus contre mon corps violemment. S'il s'éloignait ma jambe ainsi mise contre la sienns je le retiendrais, l'obligeant à se pencher pour éviter de tomber. Et si tu te penches, j'y verrai comme une forme de soumission mon mignon, mais tu dis que tu iras au bout, je t'attend toute entière.
Il dépose un baiser dans mon cou pour venir ensuite me mordiller, ce qu'il me souffle me fait sourire

" Si je suis un joyaux je suis brut, et si vous tentez de me polir pour me rendre lisse et douce vous faites fausse route. J'aime...ce qui est brut"

Je tourne un peu le visage vers le sien pour venir embrasser son cou et mordiller sa machoire, ses gestes me donnent chaud et accélèrent mon coeur, j'adore cette sensation tout comme la frustration surtout lorsque je la comble ensuite....

" Je n'aime pas ce qui est doux " Cela veut il dire que je ne dois user d'aucune douceur à votre égard mon cher ? Que je reste bestiale, pleine de rebondissements et de piques de défence ? Hum possible, après tout pourquoi pas.....
N'empêche la peau douce qu'il possédait pour un homme me plaisait à moi, tout comme ses gestes. Mêlant douceur et violence il arrivait à me faire de l'effet le bougre. Et en plus il se mets à tirer sur mon...hey il me l'a cassé !! Je le regarde à ce moment là tandis qu'il me propose de m'en racheter un, un petit air de défi dans les yeux je souris.

" Vous allez payer pour cet affront : Ce sera une guepière que vous me rembourserez !"

Je réponds à sa provocation en jouant les outrées alors qu'en fait j'ai aimée de geste et entendre le claquement de l'élastique, d'ailleurs il m'avait légèrement fouetté la jambe le coquin. A peine ai je fini ma phrase qu'il me vole de nouveau un baiser qui se transforme en fougue,limite bestialité.
Oh je ne le cesserai pas dans son élan, cela me plait, je sens son corps se serrer fort contre le mien coincé entre le mur et lui, il a de la force et de l'instinct mêlé de tact. J'avoue il a du talent, mais mon beau vas y montres moi de quoi tu es capable que je saches ce que tu réserves je suis toute à toi.

Son souffle chaud me donne des frissons, cette chaleur me fait plus d'effet que celle qui s'accentue dans l'eau qui ruisselle sur nos deux corps trempés et brûlants déjà. Il me répondit pour la guêpière, jugeant que celle ci serait bien vite déchirée ce à quoi je réponds immédiatement dans un souffle

« Il vous faudra trouver quelque chose pour vous faire pardonner alors »

D’un petit air de défi naît dans mon regard et sur mes lèvres qu’il capture d’un geste, avec fougue, force et passion. Je laisse échapper un petit « mhmm » de plaisir, je n’aime pas vraiment les hommes qui se laissent toujours faire attendant que ce soit sa partenaire qui fasse tout : j’aime les hommes entreprenants. Déjà rare ceux sont qui osent me tenir tête et ceux qui réussissent avaient réussit à partager quelques moments avec mon corps mais bien vite leur entêtement à me tenir tête s’envolait. Quoi ?! Ils pensaient que après une nuit folle j’allai devenir toute tendre, câline attendant un geste de son amant ? Bien souvent ils étaient surpris lorsque je les viraient de mon appartement ou quand je me rhabillais en leur disant adieu. Je ne suis pas un taureau qui se transforme en agneau après qu’on l’ait caressé dans le sens du poil. Au contraire j’adore être une furie demandant toujours l’extrême, « Sed non satiata » comme l’illustre ce titre d’un des poèmes de Baudelaire : mais jamais rassasiée….
Et là j’avais entre les mains, enfin plutôt les jambes dans ce cas là, un homme qui me donnait beaucoup sans que j’ai exigée quoi que ce soit, et ceci est plaisant j’avoue que l’on m’offre instinctivement ce que je n’ai besoin de formuler. Moi qui pensait qu’une personne comme lui n’existait que dans mon imagination voilà que j’avais tords, enfin je n’ai jamais tords disons que la vie m’a bien surprise. Ses mains expertes parcourent mon corps d’une façon qui m’est agréable, avec force mêlé de douceur et de petites surprises qui me font gémir doucement de plaisir, je ne peux même pas m’empêcher de sourire lorsqu’il me mords de la sorte. Oui j’aime ça et j’ai envie de voir jusqu’où il est capable d’aller, s’il réussit à arriver au bout, là où j’ai toujours été insatisfaite par les autres et surtout……Après cet évènement sera-t-il toujours le même ? Dois je m’attendre à être déçue par un changement de comportement ou dois-je me réjouir d’une amplification de ce genre de jeu entre nous ?
Questions dont j’attends une réponse dans un futur proche, en attendant l’une de mes mains glisse vers son intimité, à travers le tissu je caresse tantôt avec une force agréable tantôt de la douceur digne des caresses d’une plume ce qui n’est pas encore révélé à mes yeux comme moi je l’étais aux siens.

Oh je ne te ferai jamais ce plaisir mon cher....Il serait simple que je ne porte rien certes mais ce serait moins amusant. Je n'allais pas, même après ce moment dont j'ignore la fin, changer et venir à lui comme un petit toutou qui a fait ce qu'il a conseillé autrement dit arriver limite quasiment nue à lui.
Bien au contraire si nous devions nous retrouver à nouveau dans ce genre de situation je ne manquerai pas d'être vêtue de portes jarretelles difficiles à enlever, de multiples ceintures comme il m'arrive de porter, des lacets et des crochets nombreux resserrent bustiers contre mon corps. S'il voulait s'amuser là il aura l'embarra du choix.
Ce qui est formel c'est que je n'allais pas me soumettre à lui pour faire ce que bon lui semble lorsqu'il en a envie. Tu es têtu ? Moi aussi et pas qu'un peu !!
Ses caresses variaient de force en douceur, voulait il me surprendre ? Et bien un peu je dois dire car déjà pour être aussi dur que moi il en faut beaucoup. Ses mains devinrent comme des plumes, de la soie comme si ces matières douces et frissonnantes glissaient sur ma peau, descendant de ma poitrine à bien plus bas .avant de cesser quelques instants, l'instant d'une phrase....
Quelques secondes après ces mots il planta ses dents dans mon cou, je sens la peau se fendre, la chair se rompre et le sang remonter jusqu'à l'ouverture qu'il avait provoqué. Me mordant d’abord la lèvre inférieur je bascule mon visage en arrière offrant ainsi à ce vampire mon cou dans son intégralité. Ce geste fut aussi provoqué, surtout, par une montée de plaisir et d'adrénaline que j'en ferme les yeux pour apprécier cette sensation, mon souffle s'est accéléré en à peine quelques secondes, j'ai légèrement gémi avant de serrer les dents tout comme ma jambe et mes mains se resserrent sur lui.
Haletante je réussi à dire dans un souffle et la voix amusé, certes nous nous étions envoyés quelques provocations mais si cela continu comme cela je n'aurai plus de souffle pour répondre

" Oh oui six et demi sur dix, avec cette note vous faites un bon petit tortionnaire mais ma note est nettement supérieure à la votre."

Il était probable qu'il ne pensait guère à ce sujet, j'ignore auquel il pensait peut être le saurais je un moment mais là je suis occupée à tenter de reprendre mon souffle et à calmer les battements de mon coeur. Dans mon cou ça me lance, j'aime cette sensation à fleur de peau mêlant et plaisir et douleur.