Un nouveau Gardien.... Soyeux heureux

Une journée comme les autres, un peu de soleil dehors, une petite brise fraiche, tout s’annonce normal, calme et surement comme d’habitude sans grand intérêt…. Enfin qui sait, peut être que cette prison va m’apporter quelque chose de nouveau….

Je venais d’arriver il y a peu par le bus, bien en avance, habillé normalement dans un costume gris anthracite léger, chemise blanche les premiers boutons de la chemise ouverte, en haut comme en bras, la chemise hors du pantalon, une chaine en bronze autour du coup et un bracelet de cuir sous la chemise et le veston du costume, j’avais bien sur prit mon sac avec, quelques petites affaires pour mes futurs quartiers, et comme j’avais de l’avance à ce moment la, je m’étais installé tranquillement à quelques pas de la porte pour fumer, une cigarette, deux cigarette, et ainsi de suite, pendant plus d’une heure, juste fumer et regarder devant moi dans le vide en me demandant bien ce que serait l’intérieur de ces lieux, toujours en gardant une clope au bec, recrachant la fumée par le nez après chaque bouffée.

Enfin, après un petit moment je décide enfin de prendre mon sac, et d’avancer vers la grande porte tranquillement, mais la je suis en retard, a force d’avoir attendu bêtement devant à rien faire, mais bon, ca arrive, et une fois arrivé à la porte, la première de mes réactions est de regarder un peu partout, comme étudiant les lieux….

Dans ce genre de cas, je préfère simplement rester silencieux, m’adosser au mur près de la porte et donner deux petits coup à celle-ci, toquant sur ce métal froid comme pour faire « toc toc je suis la… » Mais sans être impatient, s’en foutant presque en faite, restant la maintenant à attendre que quelqu’un vienne me faire visiter mon nouveau lieu de travail et me montrer mes quartiers ou je vais m’installer tranquillement et je commencerai très vite ensuite à travailler, ou en tout cas à faire un tour pour voir tous ceux qui logent ici, les détenus, et se faire une idée rapide de leur comportement.

Enfin bref, tout cela juste pour dire que je suis la, tranquillement, occupé à attendre avec du retard, devant cette porte de fer, les cheveux tombant dans le dos, une partie passant devant la moitié gauche du visage et tombant sur le torse, une cigarette au coin droit de mes lèvres, occupée à se consumer et regardant dans le vide.

Cela pouvait paraitre bête pour certains, mais même si cela ce voit pas, je suis quand même impatient de commencer à travailler, car quelque part j’espère que les détenus seront instables, seront des personnes mouvementées car ainsi je pourrai me soulager en les corrigeant comme il se doit.

--->salle d'isolement

Sortie de mes sous sols, pensive un gardien est venu me trouver. A peine avais je laissée Neylen libre de prendre ses congés on venait dejà me trouver. Je fronce les sourcils pour laisser entrevoir mon mécontentement, je n'aimais guère être dérangée lorsque je réfléchissais à un supplice futur que mes mains allaient diriger. Je m'adoucie lorsque celui ci m'informe un peu tremblant qu'il fallait accueillir quelqu'un devant Sadismus, bien sur si cela avait été un détenu je n'aurai pas été plus calme au contraire je l'aurai envoyée le chercher et au pas de course. Non, c'était un nouvel employé qui se présentait à mes portes.
Souriant j'hoche la tête pour lui faire signe de prendre congé et me dirige vers l'extérieur en songeant de nouveau à ce que je réserverai à la détenu ayant sequestrée Neylen.
J'arrive devant les portes sans trop m'en aperçevoir, l'habitude surement, et fais signe aux gardiens de m'ouvrir. Les grandes portes s'ouvrent lentement, mains derrière le dos, droite, regard fixe j'aperçois enfin le nouvel arrivant.

" Alberic Enguerrand je suppose ?"

Dis je de ma voix sans émotions, calme mais ferme. Je pose mon regard gris dans le sien attendant une réponse qui j'imagine sera positive.

J'arque un sourcil sans expression avant de sourire de façon franchement sadique, j'adore sa façon de faire mais je le méprise en même temps. Lui il n'est pas comme les autres et j'apprécie. Il retient certains mots dans sa première réponse et je n'en suis que plus satisfaite. Son regard à l'air aussi vide et dur que le mien, stoïque il s'avance un peu et me tutoie. J'adore ce gars, enfin quelqu'un qui parait interessant si ce n'est que pour jouer avec lui.
Certes mes jouxjoux favoris sont les détenus par mon droit de mort sur eux,cela est indéniable mais jouer avec d'autre surtout de trempe différente me plait. Mais voyons il me pose un question : qui suis je ? Tu en a rien à foutre de qui je suis, voilà ce que j'aurai aimé lui répondre, le ton de sa voix le montrait bien. Non tu n'en a rien à faire et puis cela t'apporterai quoi ? Savoir si c'est moi qui te dirige ? Oh mais je vais te laisser le plaisir de découvrir qui domine !!
Je croise les bras sur ma poitrine et incline légèrement la tête sur le côté

" Qu'importe ?"

Un des gardiens me tends une pochette et repart aussitôt, je l'ouvre pour vérifier que les plans des lieux, les instructions, les rêgles sont bien là et lui tends, toujours aussi strict dans mes gestes
" Voici l'officiel, l'officieux est selon votre bon vouloir du moment qu'il s'adresse aux détenus. "

Le sadisme, la torture, l'harcèlement moral et physique....hum rien qu'à cette idée je jubile intérieurement.

" Des questions ?"

Ho, elle rentrerait dans un jeu dangereux a vouloir jouer avec moi, car c’est peut être pas elle qui dominerait la situation… Enfin, elle décida de pas me répondre sur qui elle était, plutôt juste lâcher une réflexion. Mais c’est vrai qu’importe, patronne, collègue, ou autre, c’est juste une femme qui travail ici… Mes affaires sont les pauvres détenus qui sont ici.
Bref, je ne la quitte pas des yeux, ne baissant surement pas le regard devant elle bien au contraire, attendant simplement sans me donner la peine de répondre au qu’importe, a quoi bon répondre, juste des mots en l’air, une perte de temps, je préfère attendre la suite, voyant un gardien apporter une pochette comprenant plusieurs papiers comme des dossiers qu’elle tend vers moi ensuite venant expliquer ce que c’est, mais ce qui m’intéresse était la suite…

L’officieux est selon mon bon vouloir, et bien ma belle, la tu me fais plaisir, mais que tu le précises ou pas, ca l’aurait quand même été… Je reste silencieux prenant la pochette dans la main fermement, et la tenant, simplement, tout en avançant cette fois pour passer les portes et passer à coté de cette femme, sans parler au début, sauf quand elle vint demander si j’ai des questions, ou la je marque un court arrêt…

J’ai plein de questions, mais quelque soit la réponse, je fais quand même qu’a ma tête, alors pas de temps à perte en parole inutile, haussant simplement les épaules en venant lâcher un petit mot d’un ton sec et assez froid.

« Non… »

J’attend juste quelques secondes voir si elle a quelque chose a rajouter… mais je tourne quand même la tête pour la regarder droit dans les yeux, la fixant tout simplement, le regard ne disant rien, pourtant les traits de mon visage laisse deviner le sadisme qui se trouve pour l’instant en moi et qui ne demande qu’a ressortir.

[désolé c'est un peu bof, je dois m'habituer au "Je", car je me reprend trop souvent en ecrivant du coup]

Aucun de nous ne cillait, et cela à vrai dire me faisait plaisir. Plus tot dans la journée je soupirai sur le fait que les détenus me craignent autant et que les gardiens pour la plupart ressentaient aussi un peu cette crainte. L'image de tortionnaire était encrée dans ma peau, certes cela était vrai en quelque sortes même si je préfère dire que je suis seulement celle qui fait appliquer une justice. Maintenant face à moi quelqu'un me tenait tête et avec le même détachement dont je faisais preuve si souvent.
Il prit les documents aussi fermement que je les tenais, hum...j'adore ce début de petit jeu, je pense qu'il doit être difficile à dominer mais je vais me faire un plaisir de jouer sur ce terrain ci, après il faut voir si cela peut être un jeu pour lui. Cela m'importe peu, je joue si je le souhaite.
Il s'avance est passe à côté de moi, je reste de glace, le regard toujours fixé devant moi là où il y a quelque minutes je le regardais dans les yeux. Il se stoppe à ma hauteur et me donne une réponse négative, froidement négative. Ce ton amplifie mon regard de perversité et de sadisme, oh sa façon de faire me motivait et éveillait en moi mes pulsions vengeresses....d'ailleurs j'ai des idées qui me viennent sur le futur traitement de la détenue qui avait enfermée Neylen.
Je sens son regard se poser sur moi, je tourne alors mon visage vers le sien pour le soutenir, ce regard vide au milieu d'un visage qui en dit long sur les pulsions que lui attend d'assouvir. Contrairement à lui c'est mon regard et mon sourire qui en dit long sur mon esprit plus que tordu, pervers, sadique, persécuteur, vengeur, tortionnaire....et tant de synonymes ! Le reste de mes traits, mon attitude son absents de toutes émotions.
Ainsi côte à côte le regard plongé dans celui de l'autre j'attend qu'il continue à avancer, à moins qu'il veuille que je baisse les yeux avant ? Oh mais mon mignon tu peux attendre encore longtemps ! Je ne m'avoue jamais vaincue, ne comptes pas à ce que je me rabaisse face à toi.

( hrp: Il n'y a pas de mal, je suis passée par ici )

Et maintenant ce petit sourire amusé au coin de ses lèvres, s’il veut me tester et bien qu’il ne s’en prive pas j’en ferai de même de toute façon. Je m’amusais de ces gestes et même de ses absences de gestes. Comme nous étions condamnés à vivre vingt quatre heures sur vingt quatre à Sadismus un petit jeu ne serai pas de refus, tout est si morne sinon, sauf quand je m’acharne sur les détenus. Pour une fois qu’il se passait quelque chose d’intéressant avec les gardiens, un qui me tenait tête ! Quel plaisir ! Et apparemment il ne s’avouerait pas vaincu….heureusement, s’il avait baissé les yeux lors de ce doux silence installé j’aurai été gravement déçue. Mais il n’en fut rien, il soutenait mon regard tout comme je le faisais.
Il se contenta de reprendre son chemin, calme, tranquillement, me visage le suivit légèrement, je pu discerner du coin de l’œil son geste de la main, un sourire digne d’être vampirique apparut sur mon visage.
Quelle belle rencontre, le fait qu’il se soit détaché du regard de cette façon si plaisante et non défaitiste m’amusait. Lorsque je pose mon regard sur un gardien sans le vouloir je le vis frémir, hum je n’avais pas modifié le regard qui soutenait celui du nouveau gardien et il me signifia que c’était ceci qui l’avait surpris. Je ne souris que de plus belle.
Faisant tourner la matraque entre mes doigts je fais lentement demi tour alors que les portes se referment dans mon dos, après cette rencontre j’allais à celle de la détenu à qui je réservai une petite punition. Je pris la direction des bâtiments mais une opposée à celle du nouveau gardien, de toute façon cela ne m’étonnerai pas qu’on se croise de nouveau et peut être même rapidement

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