Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| You said I tasted famous, so I drew you a heart. | |
| | Auteur | Message |
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Charity Raven 4525 Happiness in Slavery
Nombre de messages : 1006 Age : 51 Localisation : Vous ètes ici. Date d'inscription : 23/04/2008
| Sujet: You said I tasted famous, so I drew you a heart. Jeu 22 Mai - 8:58 | |
| J'ai le droit à une petite concession de sa part, elle me dit ce que je sais déjà, c'est à dire qu'elle s'est faite virer de chez les keufs pour violence... Je connais pas trop les détails, mais je sais que ça a un vague rapport avec son divorce. Oui, je sais tout ça, je suis surpuissant ahahahaha !
- Bon tu m'montres ma chambre ? En esperant que j'sois pas avec toi !
Petite remarque qui fait toujours plaisir... Enfin là c'pas ça qui m'choque, c'est plutôt son attitude, elle transpire le... Je sais pas quoi, regret ? Amertume ? Elle me tourne le dos, mais elle reste digne malgré tout. Elle a toujours été comme ça, assez courageuse, pleine de pudeur quand elle a mal, c'est surement de là que vient son petit coté casse couilles, on a jamais l'impression qu'elle souffre.... Euh... Oubliez ce que je viens de dire... Bon allez Charity à trois tu répètes à toute vitesse : « Ma petite soeur est une peste complètement conne. » ... Mais quand même ! Bon, passons. Je sais pas trop quoi lui dire moi... Lui déclarer que je l'aime bien dans le fond, qu'elle n'a pas tout raté puisque qu'elle à au moins mon admiration ? Non, trop dur à dire... Alors j'lui fais un calin, je la prend par l'épaule et je la sers contre moi, très fort. Me demandez pas pourquoi, j'fais ça au felling, c'pas réfléchie comme acte tu vois. C'est tellement... Rare... J'éprouve de la compassion pour ma petite soeur ! ... Je sais pas, de toute façon généralement je m'en fous comme d'une brique, mais là... Ben je sais pas, j'me ramolis, et si je répète encore une fois « je sais pas », je m'arrache la tête à coup de hache. Cette répétition est surement dûe au fait que j'ai jamais rien compris à rien. Alors bon, une fois de plus où j'sais pas comment m'expliquer, je vais pas en faire un caca nerveux. Caliiiiiiiiin ! Ou peut être j'éprouve un embryon de sentiment parce que sa souffrance (j'y vais en terme fort moi pfiouuuu ! ) fait écho à la mienne. Nous avons vécu la même chose, presque, et la seule différence est que moi j'ai six ans de plus dans les dents, et que la crise de la quarantaine aproche. ( Je la sent venir putain ! Ow vi vas y fais moi mal ! Frappe moi frappe moi ! ) Enfin, je repense à elle, oui elle, celle là même, celle qui ne m'aime plus. Blonde, petite, coquette, un peu ronde, joyeuse, maternelle, enthousiaste. Tout ces adjectifs lui conviennent parfaitement, sans pour autant expliquer qui elle était. Bordel mais elle était tellement plus que ça ! Ele était tellement... Meilleure... Quoi ? J'embellie les choses ? Et ? Voilà, ma mémoire a gardé un souvenir magnifique, le drame. Comme si je ne pouvais pas dire les choses tel qu'elles sont : C'était une pute, elle a pas été correct avec moi, je la regrette, j'aurais voulu passer ma vie avec elle.
C'est triste hein ?
Le brame du Charity solitaire, ça a quelque chose de pathétique mais c'est en même temps formidable. Formidable de connerie. Le sujet a bien été exploité par les chanteuses de variété chié par la société du spectacle, pas la peine que j'en rajoute, c'est bon, ta gueule.
Ouais mais quand même...
Je tire Faith vers sa chambre après avoir abrégé mon court, froid et inamical calin. Jamais été doué pour ces choses là. Cela ne se reproduira plus, qu'on se le dise. J'ai bien envie de rajouter un truc du style « ouais t'as vu j'suis pire que toi de ce coté là. » mais ça serais m'enfoncer dans l'horreur le plus absolu, pas envie, la flemme là. Enfin elle me connait, on a tout les deux été à nos mariage respectif et on a pu contempler le regroupement de niaiserie et de bonheur qui sied à ce genre de manifestation. « T'as vu j'suis heureux alors j'le prouve devant Dieu et l'Etat ! », perso je trouve que c'est un peu ça, comme tu montrerais un dessin à la maîtresse, tu Lui montre que t'as trouvé le bonheur, alors que si ça se trouve, Il en a strictement rien à foutre. Pauvre de Lui... Alors elle est dans quel chambre elle ? Je regarde, la... Douze.
Pareil que la mienne.
Bon, je ravale ma salive et je me prépare psychologiquement à gérer le destastre. Peut être va t'elle se mettre à gueuler devant cet affront à sa personne, parce qu'elle me deteste et qu'elle peut pas me voir en peinture, alors me voir dormir... J't'en parle même pas. Bon, allez, j'lui annonce, j'me fend la gueule devant sa réaction, puis je pars pleurer dans un coin, parce que personne ne m'aime. Trop bien la vie !
- Euh... Faith... Je t'annonce qu'on est dans la même piaule... T'as vu, c'est même écrit sur la porte, là. Vague signe du bras, alors que j'ai les yeux fixé sur le papier. Euh... Tu vas m'assassiner là ? Je la regarde droit dans les yeux.
Elle a les yeux marrons, j'avais jamais remarqué tiens... Puis j'me dis que j'ai tellement de truc à lui dire, et que j'me suis arrêter bêtement au bout de deux phrases, en fait, sur une conne question qui ne mérite même pas d'exister tellement elle est bête. Je suis bête moi aussi, normal que ça vienne de moi, mais ça me troue un peu le cul quand même.
Quand même. | |
| | | Faith Raven 6314 Et Ensuite?
Nombre de messages : 291 Age : 45 Localisation : Là ou tu n'iras pas chercher. Date d'inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: You said I tasted famous, so I drew you a heart. Jeu 22 Mai - 15:19 | |
| Ne laissons rien passer sur notre visage Faith. Mais au fond, j'aurais bien aimé être avec lui. Me regardez pas comme ca. C'est tout de même mon grand-frère, malgré mes 29 ans, j'ia b'soin de protection quand même. Rappelez-vous : Faith, Sadismus, Prison Dangereuse. Ca y'est, c'est de nouveau dans votre tête? D'accord, c'est vrai, je sais me defendre toute seule. Et Bin quand même! Me cassez pas les bonbons merde!
Bref, je disais que la maintenant j'aurais bien aimé lui dire un truc genre : Tu sais Charity, je regrette la nana qui t'as rendut heureux, je regrette qu'on ne se revoit que maintenant. Ah et j'aurais aussi sortit un truc genre : Je regrette que tu sois plus con qu'moi. Ecoutez, Faith reste Faith. Tandis que je suis dans mes pensées -genre que j'devient sensible- je sens un bras, puis une pression. Je tourne la tête m'appretant a répliquer mais j'me tais. Vaux mieux dans ces cas la. Mon frère me fais un calin. J'ouvre la bouche pour l'envoyer vouler, mais la referme. Je suis telleent surprise que je ne sais aps par quel instinct, mais ma main vient se poser sur la sienne un moment. Et j'apprécies. Et me rends compte que je connais presque pas mon frère. Qui es-tu Charity? Mais le moment « j'fais un calin parce que... j'ai pas a me justifier! » cesse. Et Mon frère m'emmène vers ma chambre.
On passe par je sais pas quoi, trop rapidment poru que mon cerveau retienne. Y'a déjà trop de choses dedans. Et oui l'intelligence m'habite, prenez en conscience, c'est pas chez tout le monde. Puis on s'arrête, j'entends mon frère faire des petits bruits agaçants et me parler, presque ne begayant. Quoi?
Stop, on appuie sur Pause un instant. Je vais DORMIR dans la MÊME CHAMBRE que Charity qui s'avère être mon FRANGIN. Ah ah. C'est une blague? Elle est de mauvais goût, je vous l'assure. Même si je sais qu'au fond, j'préfère être avec lui qu'avec un taré. Mais même! J'vais devoir supporter sa tête dès le matin rooooh. Je ferais payer celui ou celle qui a osé me mettre la. Nan mais, mon frère quoi! Ils ont crut que NOUS les RAVEN on s'aimait a la folie au point de cohabiter dans une prison qui va nous rendre...probablement fous? Ah Ah AH.
Quoi, t'assassiner? Regard dans regard, je ne réponds qu'après un petit instant. Le temps que ma surprise s'échappe.
« Ca dépend si tu veux vivres longtemps ou pas. »
Juste comme ca uh... j'déteste qu'on se regarde dans les yeux comme ca. On dit que le regard ne ment pas ou encore que l'âme se reflète dans les yeux. Ca me trouble, et si c'était vrai? Je tourne la tête, non c'est décidé, je deteste qu'on se regarde fixement. Oui, parce que, voyez-vous je ne sais même pas moi-même ce que me syeux reflètent. J'entre dans la chambre et observe. C'est gris, terne, froid. Mais ca f'ra l'affaire. Je souris.
Mais aufait, qu'as tu lut dans mes yeux Charity?
Je me dirige vers le lit qui n'est pas fait, c'est a dire que les draps sont dessus et non pas deja mis dessus. P'tin les flemmards.Je pose mes valises et souris de plus belle. Je me jette a moitiée dessus en riant. C'est comme un nouveau chez moi, alors sympathisons avec la nouveauté. Avec la Prison? Je ne sais pas. J'observe mon frère, toujours cette allure de blasé d'la vie. Bin, ca m'étonne pas. La seule fois que je l'ai vut réellement sourire, c'est a son mariage. Pathétique hin?
Bon, on fait quoiii?! Je veux dire, a part se jeter encore et encore sur le lit? | |
| | | Charity Raven 4525 Happiness in Slavery
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| Sujet: Re: You said I tasted famous, so I drew you a heart. Dim 25 Mai - 14:57 | |
| On se regarde comme ça, un moment, dans les yeux. Je pence un peu la tête sur le coté, en signe de compréhension. Compréhension de quoi ? Ben j'en sais rien moi ! J'ai une gueule à être doué pour les mots moi ? Voilà c'est ma soeur, on s'est jamais rien dit de constructif de notre vie, je lui ai fait un calin, elle est pas contente parce qu'on dort dans la même chambre parce qu'à ses yeux je ne suis qu'un sale con abruti par l'alcool et... L'alcool. Et à mes yeux elle n'est qu'ne petite conne superficiel que l'on devrait piquer sans réfléchir. C'est beau l'amour fraternel.
- Ca dépend si tu veux vivre longtemps ou pas.
Ouuuuuh.... Je baisse la tête piteusement, avant de me rappeller que c'est ma petite soeur, et qu'elle est aussi dangeureuse pour moi qu'une chiure de mouche. Et aussi salissant, j'en suis sur. Bondieu mais c'est une fille quoi ! Elle va laisser des trucs trainer partout ! Mon regard s'égard sur mon « coin » où s'entasse pèle-mèle des fringues plus ou moins propres acheté plus ou moins à Emmaüs, des paquets de clope vides et des bouteilles vides. Ce dernier point me gêne particulièrement, mais c'est un peu tard pour ranger. Petit point de regret devant l'absence d'articles normaux tel que des livres ou ce genre de chose ? Oui peut être... Ou pas finalement, la culture, ça coute cher, un poche ça coute sept euros, ça dure quelques heures. Un paquet de clopes, c'est quatre cinq euros, ça me fait un ou deux jours. Le choix est vite fait, enfin pour moi hein, ça passerait par la tête de personne de s'amuser à fumer, comme ça, en foutant rien. Elle saute sur le lit.
- T'as pas peur de le casser avec ton poids ?
Nan désolé, c'était méchant, vieux reflexe à la con. J'ai la vanne facile, surtout envers elle. C'est malsain parce que ça m'amuse. J'aurais pas dû, désolé, pardon. Si tu veux, je me roule dans la fange pour tes beaux yeux en disant que mes paquets de clope vides et mes vannes, c'est tout ce qu'il me reste. Mais c'pas tellement mon genre en fait.
- Hum... Désolé... Reflexe...
Tout ça dit sur un petit ton plaintif. Désolé de ma maladresse, désolé d'être con comme une brique. J'en fais pas exprès pourtant, je te jures. J'ai envie de fuir pour échapper à son regard, il n'avait pas à être là, près de moi. ( Bizarrement j'ai envie de fuir avec une crevette dans les bras et de faire des en même temps que je cours. Prenon ça pour des visions envoyés par le divin et ne nous attardons pas dessus. ) Enfin bref, j'ai envie de sortir de la pièce, de préférence très vite. Déjà d'une parce que ma petite soeur, la femme la plus casse couilles parmis les casses couilles que je connaisse est dans la pièce, et de deux parce que j'aime pas trop rester dans ma chambre plus que necessaire habituellement. Pourquoi ? Une question de vécu, et donc je sais pas quoi foutre dans une maison moi... Fut elle composé uniquement d'un lit et ferait elle neuf mètres carré, là n'est pas la question. Je détourne mon esprit de certaines pensée morbides et de certains souvenirs qu'il m'est facheux d'évoquer ( Mais qui m'assaillent quelques fois par surprise. ), et je lui pose cette question conne, mais necessaire :
- Euh... t'as vu papa et maman réçamment ? | |
| | | Faith Raven 6314 Et Ensuite?
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| Sujet: Re: You said I tasted famous, so I drew you a heart. Lun 26 Mai - 15:18 | |
| Merci Frangin pour ta réplique, a mon tour maintenant.
« C'est l'hôpital qui s'fout d'la Charité. » Et Toc. Notez bien l'insistance sur « Charité », merci aureoir, à jamais. Je fixe mon frère, bin je sais pas il a quelque chose d'étrange. Il reste en dehors de la chambre. Dès qu'il tourne la tête vers moi, je tourne a mon tour la mienne pour eviter que nos regards s'expriment de trop l'un dans l'autre. En passant je vois que Charity n'a pas perdu les « bonnes » habitudes : Bouteilles, clopes, bordel. C'est du Charity tout craché quoi. Enfin bon, stoppons nos jeux d'enfants. J'me lève et prend mes valises, les apporte près de l'armoire à coté de mon lit et l'ouvre. J'balance finalement mes trois.quatre sacs sur le lit et ouvre la première. Fringues. Toutes plus noires les unes que les autres. Sauf peut-être LE T-shirt. Oui, c'est un T-shirt qui LUI a appartenu, il est bleu, et trop grand pour moi. Il me sert de chemise de nuit maintenant. Bah, le sortir me fait sourire. Puis il s'estompe et Le T-shirt atterit sur mon oreiller avec légèreté.Puis j'entends un « désolé », puis un « réflexe » plaintif.
« C'est bon, j'm'en fous. J'commence a avoir l'habitude mon Vieux. » Et Re Toc. Il semble gêné d'être la. Tant pis moi non. Hop, deuxième valise, encore des fringues. C'est fascinant le nombre de fringues que j'ai toujours dans la même teinte de couleur. Quoi qu'il en soit, je ne pense pas porter quelque chose de cette couleur la. Vous savez ce truc la entre le violet et le rouge. Mais ouiiii, c'est ca. Le Rose. Horriblité de la vie, erreur cosmique, mocheté innomable. Qui a trouvé cette nuance de « couleur » qui je le tue. Enfin que je le sortes de sa tombe et le frappe amoureusement une dizaine de fois sur son crane avec ma Batte. Voila, mon frère me sort encore de mes pensées avec cette même question que tous les frères et soeurs se posent quand ils se retrouvent : T'as vu les parents dernièrement?
« Nan, j'les ai pas vut depuis... »...L'enterrement de Hope. Je n'insiste pas sur la fin, il comprendra, j'suis sure. J'pense, je suis même sûre qu'il a été très touché par la mort de Hope; j'l'ai jamais vut autant fumer avant ce jour la, son enterrement. Bref, evitons ce sujet.
« Et toi? » Ah j'vous ai aps dit, j'attaque ma troisième valise. Ouaip, et la c'est les affaires personelles. Je sors ma trousse de toilette, puis celle de maquillage [presque uniquement constituée de noir], puis brosse... Et tout au fond, un cadre. Il est noir et epais. Et a l'intérieur, je me vois, souriante aux cotés de celui que j'ai aimer – n'insistez pas sur le sujet- et que je n'aimes plus, non.
Hin, que tu ne l'aimes plus Faith? Hin que tu l'as oublié?
Non, je ne me mens pas a moi-même, que croyez-vous? Je n'oserais, pas, je ne suis pas menteuse. N'empêche, les larmes me montent a la gorge alors je pose le cadre sur le truc qui me sers de table de chevet. Je retournes a mon armoire pour terminer les finitions, mais ce regard de bonheur qui s'affiche dans le cadre m'obsède. Alors je reviens a lui et renverse le cadre sur la photo. Regard vers le frangin. Pas de questions? C'est parfait, laisse moi terminer mes affaires, que je fasse echapper cette humeur de tristesse un moment.
« Que devient le bon vieux Charity? » | |
| | | Charity Raven 4525 Happiness in Slavery
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| Sujet: Re: You said I tasted famous, so I drew you a heart. Mer 28 Mai - 2:47 | |
| Passons outre les remarques méchantes, les « vieux » et autres.... Note que ça a pas la moindre importance, la façon dont tu me vois, à mes yeux hein, c'est pas comme si ça me touchais. J'ai que trente cinq ans, donc toute la vie devant moi et euh... OUI JE SUIS VIEUX ET JE VOUS ENCULE TOUS ! Je sors une clope en la regardant déballer ses affaires avec des yeux de veaux morts, silencieux. La fumée et le cendres sur le sol te dérange ? Vas te faire mettre. Enfin pas trop, t'es ma soeur quand même, un peu de décence bon sang. Toujours son look de gothique de quatorze ans, mais à vingt neuf ça commence à faire tâche je trouve. ( Dit il avec sa plus belle veste en cuir sur le dos. ) Puis là je vois des sous-vêtements et soudain, par le miracle du saint esprit, une tâche sur le plafond me fascine. Moi ? Gêné ? Oui un peu, les trucs de filles, je tiens pas tellement à les voir sur ma soeur. Et là m'assaille la vision de ma soeur en train de... Brrrr, arg... Couic. C'est malsain l'esprit humain, le pire c'est que... Non bon on s'en fout. Je rougis. Je zappe presque sa réplique concernant nos parents plus ou moins cané depuis l'âge de vingt ans, quand ils se sont mariés. Je sur pratiquement sur qu'ils ont fait des manif' contre l'IVG quand c'etait d'actualité. Bande de cons. Le pire c'est que je suis sur que ça m'a influencé quelque part, je sais pas où, mais j'en suis sur.
-Et toi ?
-Ah bah pas depuis le...
Boule dans la gorge, zouic, incapable de finir la phrase. C'est là que je pige plus en profondeur la réplique précédente de ma soeur. « Depuis le », tellement révélateur. Je change l'appuie de mon corps sur mon pied droit et je me mets à tripoter nerveusement l'aliance que je porte à l'anulaire gauche, à la faire tourner autour de la peau. Des fois comme ça je la remet, c'est tout ce que j'ai gardé de cette époque. Je repense à ma grande soeur, bordel, pourquoi elle a fait ça dans mon dos ? Pourquoi elle m'a pas parlé, pourquoi elle a rien dit ? Pourquoi j'ai rien vu ? En fait, si, j'ai vu, mais t'es trop pris avec ta propre merde pour t'occuper de celle de ta soeur hein ? J'allais la voir souvent, mais pas assez aparament. Puis qu'est ce que je faisais quand j'allais chez elle ? Je lui parlais de mes petits tracas de con, c'est tout. Hope, pourquoi t'y a plus cru ? Je regarde ma petite soeur, comment a t'elle vécu ça ? Elle jouais à la game boy à l'enterrement parce qu'elle s'en foutait ou qu'elle ne voulait pas voir ça ? Ce coté détaché cache t'il une réelle peine ou est elle tout simplement conne et insensible ? Pour m'occuper l'esprit, je regarde Faith deballer son kit à conne avec un regard un peu vide, je vois surgir ce qui ressemble à une pochette et une brosse, puis un cadre avec une photo dedans, et ça m'etonnerais que ce sois moi dessus. Parce qu'elle sourit. Elle ne fait pas ce genre de grimace heureuse avec moi, plutôt une moue d'intense lassitude. Je reconnais son ex-mari à coté d'elle, pas tellement connu le gars, j'étais là au mariage evidemment, mais j'étais trop occupé à boire la moitié de ce qui se trouvait là et à repeindre les chiottes avec mon vomit ( Bouh ma soeur se marie c'est trop moche la vie ! ) que j'ai même pas eu le temps de faire la causette. Mais vu qu'elle a divorcé, ça devait pas être un mec bien.
Ah non, elle s'est fait plaqué, nuance.
Pourquoi avoir gardé un tel reliquat de bonheur passé ? C'est complètement con, c'est masochiste même. Typiquement féminin ce genre d'insulte à sa sensibilité ? Mieux vaux oublier les choses, c'est tellement plus pratique. Je jette un regard vers la fenêtre sur le coté, la lumière m'agresse et je plisse un peu les yeux pour en suporter la brulure. Je ne lui poserais pas de question.
-Que devient le bon vieux Charity ?
Mais elle, elle ne se gêne pas. Vilaine. Je lui jette un regard de profonde lassitude. Ce que je devient ? Pas grand chose, si peu. Pas beaucoup évolué en ces quelques mois je pense. M'a t'elle ramassé à la petite cuillière après mon divorce comme beaucoup de gens de mon entourage après mon divorce ? Je ne sais plus, c'est assez flou pour moi cette époque, mais l'essentiel ai que j'y ai survécu. D'autres n'ont pas eu cette chance. Une autre même. J'aime bien cette image « ramasser quelquu'un à la petite cuillère. », je trouve qu'elle colle bien, t'arrive avec une bonne dose de compassion et de patience, et tu ramasses les morceaux, avec des couverts.
- Bah, il est pareil que la dernière fois le « vieux » Charity. Egal à lui même, il correspond toujours à l'image impérissable qu'il t'as laissé à ton mariage, c'est à dire à un mec qui picole comme un trou tout seul comme un con en fumant clope sur clope et en monologant sur sa vie de merde et sur ses problèmes fiancés... Euh... Financier, laspus.
Révélateur.
Oui, l'alcool me rend bavard et à moitié depressif, mais c'est pas grave, je suis pas le seul, et dans ces cas là, je suis souvent incompréhensible. Je jettais ma cigarette au loin quand soudain, là, je sens une pression sur ma jambe droite, c'est le chat qui s'frotte à mes bottes. Oh il est là ! Je le prend dans mes bras avec moult roucoulements affectueux et gratouille derrière les oreilles. Quand on est arrivé, il s'était pisser dessus dans sa caisse et j'avais dû le laver ( Mes avant-bras on pas fini de cicatriser d'ailleurs. ). Depuis il me faisait la gueule, mais là il a visiblement enterrer la hache de guerre puisque il me ronronne dans les bras. J'aime ce chat. Mais mon attention retourne vers Faith tandis que Minet entreprend de me labourer ( affectueusement. ) l'épaule avec ses griffes.
- Et toi ?
J'demande ça poliment, j'm'informe tu vois. Parce que en fait, ça m'interresse, un peu tu vois. Mais ça, faut pas le dire. | |
| | | Faith Raven 6314 Et Ensuite?
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| Sujet: Re: You said I tasted famous, so I drew you a heart. Jeu 29 Mai - 14:47 | |
| « Ah bah pas depuis le... »
The end, fin, no comment. On a très bien comprit le truc. Alors, a présent, que dire sur l'enterrement de Hope. Enfait, sans ne rien montrer, j'ai reussit a me faufiler avec ma game boy. Je suppose -je suis même sûre- que tous en me voyant ainsiont dut se dire « elle s'en fout, mais c'est Faith ». ouais,ouais je sais. Nan mais c'est aps comme si j'm'en foutais enfait, le truc c'est que, j'ai pas réalisé sa mort encore. Ouais, et c'est normal en même temps, l'idée que ma grande soeur ai fait une overdose medicamenteuse volontairement...non. Ca n'existe pas dans mon esprit. Alors disons que ca ne m'a pas affecté pour la simple et bonne raison que si un matin je me levais et l'appelais pour lui raconter des trucs de fille, c'est que je crois encore qu'elle attends son Moxie chez elle. Mais c'est tout moi ca. Et voila, ma dernière valise est ouverte et il ne reste que quelques vêtements dedans. Pendant ce temps, l'autre membre de ma famille ici présent qui est censé être mon frère, ma raconte qu'il reste le même. Ah j'veux bien te croire mon cher. Ca s'voit, tu as toujours ta tête de l'ennuyé invétéré. Mais on t'aime comme ca écoute.
Oh, effacez moi la dernière phrase.
« Je t'ai vut plus heureux a ton mariage j'te f'rais dire. »
Que dire que dire! Ah oui! J'ai finit ma valise, je m'adosse a l'armoire et le regarde. Même pas dans les yeux, et nah! Je ferme mes yeux et chantonne bas un truc du genre « I want to stay in love with my sorrooooooow » de..euh... Je sais plus quel groupe,j'l'avais entendu une fois. Belle chanson, j'ai craqué mais, je n'ai jamais regardé le titre, ni le groupe ou chanteur. J'ai a présent, quelque peu les boules. Puis la j'entends des ronrons. Je me redresse comme un piquet -décidement moi et mes piquets! - et ouvre les yeux comme des pizzas. C'est QUOI ca?!
Enfin non je sais ce que c'est : une boule de poil de plusieurs couleurs qui se balade sur quatre pattes et qui demit à longueur de journée parce que y'a plus de bouffe dans la gamelle ou qui vient pisser sur otn lit parce uqe sa litière n'est pas propre. C'est donc un Chat. Oui un chat. Je HAIS les chats! Surtout CELUI-LA!
« Et toi? »
Je le foudroie du regard. Il l'a pas tué encore son chat?! Putiin! Ah, non! Pas de ca dans ma chambre!
« Moi?! MOI?! »
Je hausse le ton. Et vois le chat monter dans les bras de son maitre. La je reste sans voix. Il le caline. COMMENT peux-t-on caliner ce..cette créature immonde! C'est pas gracieux! C'est pas gentil! C'est pas toujours affectif! C'est Rien! Ca te baille à la gueule et s'endors sur tes genoux en te foutant pleins de poils partout! C'est desastreux! Ca devrait pas exister merde!
« Je n'irais pas bien tant que ton...Truc la! Ne sortira pas de la. Je REFUSE de dormir dans cette chambre alors que ce...TRUC! Est passé sur mon lit! S'il reste, je le tue! »
J'reste plaqué contre l'armoire ne esperant que cette boule de poil part, puis finalement elle s'en va. Je soupire de soulagement. Hallellujiah! Je me restitue un calme complet, souris et oublie ce truc affreux qui m'ets apparu quelques minutes plus tôt. Je decide de répondre serieusement à sa question.
« Je suis pas devenue grand chose depuis le div...l'enterrement de Hope tu sais? J'suis toujours la même, la meilleure encore et toujours! »
Histoire de faire passer L'ENORME bavure que j'viens d'effectuer, je rajoute une phrase de victoire. Et en même temps souhaite qu'il n'accroche que sur la fin et qu'on se remette à s'disputer, qu'il relève « l'incident ». Un jour peut-être faudra-t-il que l'on parle. Peut-être, et j'n'espère pas que cela arrive bientôt.
Ecoutez,je me vois mal pleurer dans le sbras de mon frère et lui expliquer les causes de mon divorce. De toute facon ca ne risque pas d'arriver n'est-ce-pas? | |
| | | Charity Raven 4525 Happiness in Slavery
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| Sujet: Re: You said I tasted famous, so I drew you a heart. Ven 30 Mai - 12:22 | |
| J'ai laissé filer une de ses répliques, elle m'a frôlé sans me toucher, façon je traverse ma vie en scaphandre pour ne pas me faire mal. Ça commence toujours comme ça, par un refus de tout vivre à fond. Je sers Minet dans mes bras, mais dans le fond, cette présence n'est plus si réchauffante. Fou comme ta vie peu se vider d'un coup, avec une seule petite réplique. Oui, effectivement, ce jour là, j'étais très heureux oui, j'officialisai mon bonheur devant toute l'humanité, devant Dieu, devant la paperasse. J'étais heureux, c'était écrit sur un tas de trucs, ça se reflétais dans les yeux des gens. Tu as gouté à cette joie là n'est ce pas ? Comment oses tu critiquer ? ... Nan, tu critiques même pas, tu fais un constat. Et tu as bien raison, j'étais vraiment le roi des abrutis. Si les cons volaient, j'aurais été le plus grand chef d'escadrille que le monde n'as jamais connu. Le monde ?! L'univers même ! Soyons ambitieux foutre de cul ! Je m'en suis donné les moyens, j'ai tout misé à fond sur mon couple, sans voir à quel point il était boiteux. J'ai joué au naïf, et j'ai gagné haut la main. J'me suis fait entuber sans vaseline avec les compliment du chef en prime. Bordel comme j'étais con ! Tellement la honte que j'ai envie de m'enterrer dans un trou très profond, juste pour pas que ça se voit pas trop. Cette confiance niaiseuse que j'avais accordé à la vie, à l'amour, à mon ex sont d'un ridicule navrant. Puis toutes ces questions que je me suis posé après, valait elles aussi leur pesant de cacahouètes. J'étais chiant ? J'avais pas de conversation ? J'étais pas un bon coup ?
Naaaan, j'étais juste une putain de lopette.
Et ouais, parce que je me payait le luxe d'être romantique, gentil et attentionné, toutes ces conneries. Faire dix bornes à pied pour voir sa chérie, c'est mignon à quatorze ans, ça l'est moins avec la vingtaine bien tassé. C'est plus ça qu'elle cherche les filles, le sexe version bisounours ça n'amuse qu'un temps. J'avais qu'à être son meilleur pote, ça aurait plus marché je pense entre nous. Moi j'étais tout l'inverse du mec méprisant, manipulateur, méchant, attirant. Je portais les courses, je souriais, j'étais tout gentil et tout mignon alors que dans le fond j'me faisait sur-exploité pire qu'un gamin du tiers monde, parce que moi en plus j'me faisait exploité des sentiments, ce qui est encore plus vicieux.
Le pire c'est que j'en étais super heureux.
Bon... Passons... Occupons nous plutôt du pétage de plomb fraternel à propos Poupoune le Chat. Petite créature avec laquelle je suis capable de gagatiser sur son petit nez trop choupi minou mignon pendant une bonne demi heure sans m'apercevoir à quel point j'ai l'air con. Qu'est ce qui va pas ma grande ?
- Je n'irais pas bien tant que ton...Truc la! Ne sortira pas de la. Je REFUSE de dormir dans cette chambre alors que ce...TRUC! Est passé sur mon lit! S'il reste, je le tue!
Bhéééé ç'vas pas la tête ! Le pire, c'est que, j'en suis sur, elle est capable de buter mon chat c'te conne. M'en fiche, il court plus vite qu'elle, et toc !
Mais laisse Minet tranquille s'pèce de neuneu ! Je tire la langue. Il est plus beau que toi d'abord ! Puis LUI il ne risque pas de toute dégueulasser avec des tampax usagés !
Okay, c'était vraiment très très con comme remarquer, mais n'empêche, ce genre d'accessoire féminin m'a toujours profondément troublé, peut être parce que je n'ai été informé de leur existence trop tard. J'ai même pas cru que les femmes pouvaient saigner pendant cinq jours sans mourir quand on me l'a dit. ( Mes parents voulaient pas que j'assiste aux cours d'éducation sexuelle. ) Imaginez ma perplexité devant l'apparition de ma propre puberté d'ailleurs... Enfin, passons, c'était une remarque conne, une de plus. Le chat saute de mes bras en me labourant à coups de griffes les avant-bras, une fois de plus. Les grands cris de ma sœur l'ont effrayé sans doute, pauvre bête. Dix ans qu'il est sur cette terre le chat, et toujours vivant ! Yes ! J'le sais son annif', j'lui ai offert du paté de foie pour l'occasion... Avec une bougie... J'me souviens quand je l'ai eu, il était petit comme une chaussette roulé en boule, j'l'ai nourris au biberon et tout ! J'l'avais trouvé à la SPA, un jour de grosse déprime. Je m'étais dit que je meilleur moyen de pas me foutre en l'air c'était de me dire qu'une petite bête allais crever de faim si je partais. Puis bon, avec le temps on s'attache tout ça tout ça... Je crois que j'aurais pas autant gagatisé sur mon gamin si j'en avais eu un. Ou pas. J'ai plus prononcé de fois dans ma vie le mot « minou » que mon propre prénom. Désolant ? Sans doute, mais terriblement réconfortant. Mais en plus mon chat c'était pas un fils de pute, je suis sur qu'il m'aime bien, ne serais ce parce que j'lui aiiai jamais donné un coup de pied de ma vie, que j'l'ai jamais castré ( Brrr quelle horreur ! ), et que j'dormais avec. Je dors toujours avec d'ailleurs, ça ne dérange personne vu que je dors seul. Comprenez donc que mon regard sois plein d'affection avec un petit soupir style « Comme ils grandissent vite ! » tandis que je regardais mi-minou mi-minet mi-mignon sortir de la pièce en galopant avec ses petites pa-pates couvert de petits poi-poils tout doux. ( Bizarres comme la connerie fait doubler les syllabes. ) Enfin j'adore ce chat, chaque fois que je déprime (Comme maintenant. ), il est là, à me changer le moral avec ses conneries de chat. ( « Oooooooh t'as chié sur mon lit ! C'est trop mignon t'as fais ta crotte ! Je vais nettoyer en te gratouillant derrière les oreilles Ô grand pacha ! » )
Je suis pas devenue grand chose depuis le div... l'enterrement de Hope tu sais ? J'suis toujours la même, la meilleure encore et toujours !
Je tourne la tête vers elle après avoir quitté minou tout chou des yeux. Ton maquillage est beau Faith, mais il cache mal tes cicatrices, saches le. Tes phrases disent de choses choquantes, d'une, le mot divorce est mal dissimulé, de deux, tu as dis son prénom. Comme ça, t'as sortie les deux mots qu'ils fallait pas, surtout pas. Mais pourtant, j'ai peur pour toi, je suis inquiet. Je devrais être là aussi pour toi, pas seulement pour les morts et pour mon chat. Tu es là, bien vivante, tu respires, tu prend de la place, avec ta douleur et tes tas de trucs tellement humains. Je parle à mon ex, je parle à Hope, mais pas à toi. J'suis un putain d'exorciste qu'arrive pas à se soigner lui même, un putain d'archéologue, je creuse je creuse, et je suis content de trouver des petits bouts d'os de de leur ex-personnalité que je peux chérir et exposer dans mon antre de l'horreur, alors que la même bête vivante m'attends en dehors de mon trou. Navrant hein ? Pourquoi j'ai gardé cette bague, cette photo, ce cahier ? Pourquoi tout au fond de mon sac il y a une tasse qui ne serviras plus jamais ? Pourquoi j'ai un jeu d'échec alors que je connais pas les règles ? Je ne les sors jamais, personnes ne les a vu, je ne souhaites pas les avoir sous mes yeux. Je veux juste qu'ils soient là, c'est tout. Dis moi, Faith, quand tu seras morte, je pourrais avoir ta trousse à maquillage ?
Non, autant en profiter maintenant.
Mais je sais pas quoi dire.
....
Tu as les même yeux qu'elle.
- Oui, je vois ça, tu rayonnes de bonne santé, tu dégages le bonheur par tout tes orifices naturels. Tu te sens si bien d'avoir divorcé que tu en as gardé une photo pour narguer ce pauvre mec, que tu as largué bien sur, de ton bonheur insupportable parce que intense et continuel.
Le premier qui pleure à gagné. On parie combien que je te lamine comme une merde ?
- Si ça se trouve, il pelure silencieusement sans le noir en pensant à toi dans sa petite chambre triste, et tu ne le vois même pas. Tu t'en fous d'ailleurs, t'es contente d'avoir cassé du mec, ahahaha la pauvre petite merde, tu peux te foutre de sa gueule avec ton nouvel amant en pensant à lui.
De qui je parle ? De moi, de toi ?
Tu peux ?! Un devoir même ! Bordel Faith tu te rends compte ? Ça fait bien dix ans qu'on s'envoie plus de carte de vœux et on dort dans la même piaule en Allemagne ! C'est pas complètement absurde ?! HOPE, ELLE, ELLE M'AVAIS OFFERT LE COLLIER A UN NOËL, TOI, T'AS DONNE UN COUP DE PIED A MON CHAT !
Puis, façon adolescente prise en flagrant-délie de je sais pas quoi, je me suis enfuis en me cachant le visage. Je ne dormirais pas ici ce soir, je suis intimement convaincu qu'après une bonne bouteille, un endroit genre la laverie ou une benne à ordure vide serait tout à fait accueillant. Pourquoi j'ai pété un cable ? Je sais pas, il le fallait. J'ai eu besoin.
Là je me barre en courant avec cette seule pensée : Te fous pas en l'air, te fous pas en l'air....
[ Ouaaaaaah, mon premier rp de plus d'une page openoffice depuis longtemps ! ] | |
| | | Faith Raven 6314 Et Ensuite?
Nombre de messages : 291 Age : 45 Localisation : Là ou tu n'iras pas chercher. Date d'inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: You said I tasted famous, so I drew you a heart. Ven 30 Mai - 16:17 | |
| Son chat pars. Je disais quoi deja? Ah oui : as-t-il remarqué ma putin d'bavure? Je n'sais pas, en tout cas, j'ai appris une chose: sa boule de poil s'appellerait aparemment Minet. Degeulasse bon dieu. Oh, depuis quand Dieu est bon? Depuis quand? Expliquez! Est-ce-que Dieu m'a aidée a me relever quand j'ai eu l'audace de croire en lui un temps? Quand Marc est, ai-je eu un soutien moral autre que celui de cette putin de « psychologue » au tribunal? En réalité elle «était la juste pour savoir si je pouvais assumer le gosse que je portais? Ah, oui, j'vous l'ai pas dit? J'ai perdu le gosse de Marc. Enfin,normal que j'vous l'ai pas dit, j'l'ai jamais dit a personne. J'suis même venue en anonyme a l'hopital. Pourquoi j'en parle aussi facilement? Pour les mêmes raisons que Hope mes chers. Hope et Bébé sont en moi, et ne sortent pas. Non, ils sont la, vivants et ils respirent. Vous savez, seul Marc le savait, mes parents jamais ils ont sut. Mon frère, impensable, ma soeur pareil. Non, juste Marc et Moi. C'était suffisant vut la suite des évènements. Fausse couche les amis, bin vous savez, quand on vient de péter un cable et qu'on s'est recue coups sur coups partout, le bébé il disparait.
« Oui, je vois ça, tu rayonnes de bonne santé, tu dégages le bonheur par tout tes orifices naturels. Tu te sens si bien d'avoir divorcé que tu en as gardé une photo pour narguer ce pauvre mec, que tu as largué bien sur, de ton bonheur insupportable parce que intense et continuel. »
j'ouvres de grands yeux. Tu vas trop loin Charity. Oh, j'oubliais, tu ne sais rien. Parce que la seule phrase d'explication que j'ai put tous vous fournir c'est « Put ensemble », oui c'est pour ca que t'sais rien. D'accord, la je t'offre d'oublier cette phrase. En toute réponse, je t'envoie un bon regard tueur. Comme je les aime; A la moi. Si ca se trouve il pleure silencieusement? Tout seul?
Je pâlit d'un coup. Charity, arrête! Arrête j't'en prie! Ou Ouvre les yeux! Ne vois-tu pas que tu parles de moi? Ne vois-tu donc pas que la personne pleurant dans son coin un amour perdu...c'est moi?Il m'a echappé et toi, tu me ris au nez. Taistoi! Tais-toi! Tu me ridiculises, tu m'enfonces, tu me décris telle que je suis réellement? C'est ca? Je suis CA? C'est moi qui ai détruit Marc? C'ets moi qui l'ia poussé a divorcer? Et si c'était vrai? Et si j'avais enchainé erreurs sur erreurs, le provocant au divorce, a la separation. Et si j'étais la cause de mon malheur maintenant?Si c'était réellement moi qui avait été le valet de coeur?
Il continue, il me parle de nous deux. Oui, je sias bien Charity, que nous ne nous sommes pas vus depuis longtemps, que nous n'avons presque rien noués. Que te dire? Oui faith, que lui dire? Arriveras-tu un jour a lui dire enfin dans les yeux que tu l'aime? Qu'il te manque,que tu...regrette? Arriveras-tu seulement un jour a lui exposer ta vie, tes secrets. Je n'y arriverais pas. Et je doute qu'il ait grandement envie que celle qui lui a casser les bonbons toute sa jeunesse lui dise...tout ca. Je n'ose aps imahiner. Il me rirait au nez en allant se prendre une bouteille. Ou en fumant une clope, il me lancerait des regards. Plusieurs fois dans la journée, il me répéterait mes paroles. Et moi? Et bin je f'rais comme d'habitude, je serais moi. Dans toute ma splendeur, et je peux vous dire qu'elle est grande ma splendeur.
Mon frère se barre en courant alors que les larmes me montent a la gorge. Que lui arrive-t-il? D'abord il m'engueule, et je ne dis rien. Ensuite, que faire? Je sors précipitamment de la chambre et observe longuement la silhouette de mon frère s'eloigner rapidement -trop rapidement- de moi. Ses maisn sont sur son visage...Il pleure? Je ne sias pas quoi faire, alors je m'élace a sa poursuite, et finalement arirve a sa hauteur.Je lui attrappe l'épaule, le retourne vers moi, lui enlève se smaisn et le gifle.
« IDIOT! C'est lui qui m'a quitté! »
j'm'ettouffe légèrement avec deux trois larme sqiu me coulent sur les joues, ma voix part dans les aigue pour se briser. Que dire d'autre? J'ai déjà dit un mot de trop. Je le regarde. Que faire? Que faire ?! Presque violemment,je l'enlace. Ne me demande plus rien Charity. C'est deja de trop.
[SURPRIIIIIIIIIIIIIISE ... T_T xD] | |
| | | Charity Raven 4525 Happiness in Slavery
Nombre de messages : 1006 Age : 51 Localisation : Vous ètes ici. Date d'inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: You said I tasted famous, so I drew you a heart. Sam 31 Mai - 10:12 | |
| Ca y est, j'ai gagné, trop fort hein ? J'essaye de me concentrer, calme toi Cha', calme toi ! Je regarde une tâche sur le mur entre mes doigts, fiiiiouuuuu, zeeeeeeen ! Ma respiration se calme un peu, j'essaye de retenir les gros sanglots, puis j'y repense, et ça marche plus. Meeeeeerde ! J'allume deux cigarettes, que je fume en même temps à deux mains. Pour me calmer, rien de tel qu'une bonne dose de nicotine, mais ça non plus ça marche pas fort. Vous avez déjà vu quelqu'un faire semblant de pas pleurer alors qu'il est en train de se pisser dessus par les yeux ? C'est pitoyable hein ? Ces yeux rouges, ces sanglots qu'il essaye de retenir desespérément ? Ben c'est moi là. Puis je vois une petite forme courir vers moi, me prendre bien en face et me foutre une gifle mémorable.
- IDIOT ! C'est lui m'a quitté !
Comme si je ne le savais pas déjà. Non, en fait, je ne le savait pas, mais je m'en doutais. Tu crois sincèrement que mon monologue s'adressait spécialement à toi ? Puis tu m'enlaces avec une force qui plaque mon dos contre le mur derrière moi. Tu pleures. Mens pas je le vois, mais n'empêche je reste là avec mes deux clopes dans la bouche et mes bras autour de toi qui n'osent pas te serrer. Ne t'ai je pas fait un calin à un moment, si ? Quelle folie m'avait pris alors ? Comment j'avais fait, comment j'avais plus faire preuve d'amour envers toi ? Ce geste m'aparait aussi lointain maintenant de mes capacités qu'un double flip. Et puis aprécierais tu ce genre de geste ? ... Je pense que oui, je pense que tu l'aimerais bien. Sinon pourquoi je sentirais mes os craquer sous la pression de tes bras ? Mais pourtant j'y arrive pas, je retire les deux clopes de ma bouche, la fumée comme ça, ça pique.
- Nan mais arr... Arr... Arrêtes, on va fi... Finir par nous v... Voir...
Puis j'enfile mon uniforme de con et je lui fais un sourire pas très convainquant. Faisons comme avant, Hope n'est jamais morte dans nos coeurs, elle ne m'a jamais quitté, je ferais comme si, Marc est toujours avec toi, promis je ferais semblant d'y croire, et retournons dans nos boîtes à cons, séparés. C'est plus simple pour moi, plus facile pour se cacher dans un placard pour pleurer quand tu n'es pas là. Je préfère presque quand les gens passent sans me voir, ou sans voir l'aura de detresse que je dégage, c'est plus confortable. Tu vois, on se fait à tout, on peut baisser les bras devant tout, même devant sa propre vie, tout laisser couler, se laisser vivre. On peut perdre sa petite soeur, on peut perdre la grande aussi, on peut perdre son boulot, on peut perdre sa copine, on peut perdre son logement, on peut perdre sa thunes, on peut perdre ses amis, on peut perdre ses convictions. On peut consacrer sa vie à la détruire.
Par contre je peux pas te faire un calin.
Pourtant je crois que tu en aurais besoin, d'une présence réconfortante et tout ça, d'avoir l'impression que ta vie a une réelle valeur aux yeux de quelqu'un, que tu peux même réconforter quelqu'un. Parce que j'en aurais besoin moi aussi, ces larmes qui coulent niaisement sur ma gueule le prouve, j'ai plus envie qu'elle soit là, j'aime pas pleurer en public, ni tout seul en fait. Comme le temps coule tout doucement quand on se sent con !
Je mets mes bras autour de toi et je serre, très fort. Je pose ma tête sur ton épaule, je lache mes clopes. Voilà c'est fait. Free Hugh, je ne te ferais même pas payer, même si je suis la créature la plus avare du monde, tu vois, pour toi, tout est gratuit. Ca prouve que je t'aime ? Ou en faut il plus, il faut que je te le dises aussi ?! J'ai déjà l'impression d'avoir sauté un gouffre énorme, de plusieurs années de mépris indifférent, m'en demande pas trop non plus. Je suis conscient de l'immense effort qu'a dû te demander le fait de courir vers moi, crois moi. Moi je t'aurais regardé partir en me traitant intérieurement de petit con abruti, tu es très courageuse. J'le dis j'le pense. Tu me crois ?
- Je veux plas que tu pl.. Pleure !
Déjà que j'essaye de pas trop chialer moi même.
- J'suis désolé, promis.Petite pause. Pourquoi il est partit ?
Moi aussi je voudrais comprendre. | |
| | | Faith Raven 6314 Et Ensuite?
Nombre de messages : 291 Age : 45 Localisation : Là ou tu n'iras pas chercher. Date d'inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: You said I tasted famous, so I drew you a heart. Dim 1 Juin - 14:51 | |
| « - Nan mais arr... Arr... Arrêtes, on va fi... Finir par nous v... Voir... »
Tais-toi sombre idiot. Quelle importance. Ne crois-tu pas que les gens ne t'ont pas vut en courant comme un dingue? Ne crois-tu aps aussi qu'ils m'ont vut te rattrapper? Oh, Charity, ne me mens pas. Je sais qui je suis tout de même. Se faire « caliner » par ta petite soeur. C'est aps un rêve ca, n'est-ce-pas Charity? Un cauchemard surement. Mais au fond, c'est ce qui me plait : Le cauchemard. Oui, t'as pas de faux espoirs la-bas. On t'annonce la couleur immediatement. Allons, allons, regarde moi ce sourire de merde. T'es pas convaincant, chéri. Et ca prouve que les paroles qui tu as prononcées tout a l'heure ne m'étais pas eulement adressée, j'ai tort? Non, j'ai jamais tort ahah, de retour Faith? Puis, je sais pas il a l'air de debattre intérieurement pour une cause que je ne connais pas. Ah si peut-être qu'il reflechit a comment trouver l'argent qu'il aura besoin pour payer la reparation de ma veste. Merci pour les cendres frangin, je considères ca comme une preuve d'amour. Mes larmes se sont arretées. Pourquoi? Je ne puis le dire. Seulement, tu me troubles de nouveau et puis ette fois-ci c'est toi qui me fais un calin. Tu poses ta petite tête de gros con sur mon épaule. Je souris. Sourire freedent,baby. Ahah.
« Je veux pas que tu pl...Pleure! »
Oh, c'est touchant. Tellement, que encore une fois je porte mes mains a ton dos. Hallellujiah, mes frères, c'est très gentil. Je m'extirpe de ton étreinte, et te souris. A la Faith. FAITHATTITTUDE YEAH! Je toussote. Ca m'a echappé. Mais dites donc, c'ets que j'suis contente moi! J'me sius enifn retrouvée?! Magnifique, je suis la. Je pose mes mains sur mon visage, pas de larmes! Anfin, pas avant que Charity me pose la question crucial : Pourquoi est-il partit?
Que dire frangin. Mon visage se décompose. Je la ressens encore, une nouvelle fois cette putin d'boule a la gorge. Les larmes de tristesses, celels de haine ou de colère mélangées qui n'attendent que de sortir. Celles que j'avais refoulées depuis 5 ans, celles qui ne s'associe qu'avec un unique melange de sentiment qui me parvient quand on parle de Marc. Mais merde Faith, pourquoi penses-tu toujours a lui la nuit? Pourquoi tu n'arrives pas a dormir de peur de rêver de lui? Pouruqoi te rends-tu malade a cause de lui? Oh j't'en prie, la sequance emotions c'est finit! AVOUES-LE TOI!
« Je..non....mais. »
Jai du mal a parler, tu veux lui dire Faith? Tu veux? C'est ca? Non, je ne veux pas, je ne sais pas si il me comprendrait. Et surtout, comment lui dire? Avec quels mots? Quelle voix? Tu vas lui dire quoi,aller cherche, ca peut-être? : Charity, il m'a quittée et je ne sais toujours pas pourquoi, tout ce que je sais c'est qu'il m'a ôté la vie, tu comprends?
« Je n'sais pas. »
Ma voix se brise, me coeur loupe un battement, si ce n'est plus. Je n'ai toujours pas la notion du temps, je ne l'aurais plus. Mes jambes imitent le mouvement qu'ont fais celles de Charity : Je fuis.Et je cours ou elles me guident, c'est a dire vers nullepart. Désolée Charity, peut-être qu'un jour tu sauras. Peut-être qu'un jour tu comprendras, et toi aussi tu me diras pour celle qui t'as rendut heureux un jour. En attendant, excuse ma fuite, pardonne mes larmes, et si seulement tu savais ce que je ressens encore pour Marc, pardonne mes sentiments.
Et ne me suis pas. | |
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| | | | You said I tasted famous, so I drew you a heart. | |
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