visite surprise mais attendue.

Il est tard ou de bonne heure comme on veut. Je rentre dans ma chambre, je sens bon le savon, après mettre « relaxé » dans la salle de musculation. Je dépose mes affaires dans un coin, je verrais ça plus tard. Mes yeux font le tour de la pièce, ce n’est pas génial, mais je l’ai arrangé comme je pouvais, mettant de la déco ici et là. Il y a même des voiles de soie sur les murs pour égailler ce coté lugubre, triste. Je n’avais pas envi d’un endroit sans âme, j’aurais forcément dépéri. Je m’assoie sur mon lit et entreprend de retirer mes rangers. Je me mets à l’aise en enlevant mon habit mais gardant ma chemise blanche ouverte. Maintenant allongé confortablement, je déboutonne mon pantalon, glisse une main à l’intérieur, juste comme ça. Mon autre main vient se placer derrière ma tête, on ne pourrait pas être plus détendu et pourtant je n’aurais pas de quoi tellement je suis frustré.

Tout c’est passé si vite, seulement il ne sait rien passé. J’étais tranquillement dans la salle de musculation à faire des exercices quand il entra. Un grand brun, beau comme un dieu et si perdu. J’ai voulu succombé à ces charmes, voulu qu’il soit à moi, là, à même le sol. Dieu que j’enrage, mais je n’ai pas dit mon dernier mot, il ne peut en être autrement. Je ne suis jamais resté sur ma faim, mais son visage sourit devant mes yeux. Il n’arrête pas de me hanter, ce n’est pas normal. Il m’a fait de l’effet certes, je ne pensais pas que se fut à ce point.

On s’est embrassé, touché … Mais rien d’autre. Il a fallu qu’un pauvre connard entre dans la pièce pour faire des pompes. Le con … Il pouvait en faire dans sa piaule. Bon bref, j’ai bien l’intention de le revoir, la prison est ce qu’elle est, c’est plus commode que dans une grande ville. J’aimerais lui parler de ce qu’il sait passer entre nous, et ce que l’on n’a pas pu découvrir ensemble.

Et s’il ne voulait plus me rencontrer ? … S’il pensait en ce moment que c’était une erreur entre nous ? Non je ne veux pas y penser, je me dis même qu’il m’écoutera qu’il le veuille ou non.
Je soupire, un soupire incertain, un soupire de doute. Ma main quitte le derrière de la tête et je cache mon visage avec mon bras. Je dois dormir un peu, je ne travaille pas aujourd’hui alors je vais rattraper cette nuit blanche. Ça va être dur avec ce visage qui m'obsède l’esprit, maintenant que mes yeux sont dans le noir c’est pire … Bon sang Samuel, fous moi la paix !

C’est impossible, je n’y arriverais pas … Pourquoi s’acharner à vouloir quelque qui ne viendra jamais. Le sommeil et moi ça fait deux aujourd’hui, ce n’est plus la peine d’essayer, c’est vain. J’en connais la cause, je ne nierais pas ce fait. Je retire ce bras qui m’aide à être dans le noir, je pensais qu’avec ça je pourrais sombrer. Et non, je sombre oui mais dans un égarement le plus frustrant. C’est comme si je me refaisais le même film, et qu’il n’y ait jamais de fin. J’ai l’impression de courir après une chimère.

Je m’assoie, d’un coup de reins, sur mon lit. J’ai décidé de ne pas rester ici à ne rien faire, ce n’est pas comme cela que je vais me l’ôter de la tête. Retourner dans la salle de musculation est une idée à bannir. Je préfère encore reste là. Pourquoi je n’irais pas me promener sur la plage, je n’y ai encore jamais mis les pieds depuis mon arrivée à Sadismus. Le calme ne me fera revenir inéluctablement vers lui, je ne peux donc y aller. Dommage que je ne sois pas en service, je me serais défoulé un peu. C’est un divertissement comme un autre, pour moi bien entendu.

D’un geste leste, mes pieds rejoignent le sol, je me lève de mon lit. Je passe par la salle de bain, j’ai un besoin urgent de me rafraichir. J’en profite pour me regarder dans la glace, soudain je me tire la langue dans le miroir, grimace pour moi-même. Je ne suis qu’un idiot, pourquoi cette soirée me pèse autant ? Pourquoi Samuel me fait autant languir ? J’ai tout ce qu’il me faut sous la main et pourtant c’est lui que je perçois sans arrêt dans mes pensées. J’en peux plus, le seul moyen de stopper ça c’est d’aller directement le voir. Peut être qu’il ne voudra pas me parler mais je ne vais pas rester là à ronger mon frein. Qu’il écoute au moins et on verra plus tard.

Précipitamment je ressors de la salle d’eau, ma décision est prise et j’y vais de ce pas. Mes rangers m’attendent pour être mises mais je n’en ai pas le temps. J’entends des coups frapper à ma porte, qui peut bien me demander. Encore en chaussettes je me dirige vers ma porte et l’ouvre à toute volée, un peu énervé par cette interruption. Mon cœur manque un battement, je ne m’attendais pas à lui, vainement espéré certes mais là c’est une surprise … Et de taille.
Samuel Lucius Hook est la devant moi, une léger sourire flotte sur ses lèvres. Mais je sens une gêne sur son visage, un doute m’assaille. Est-ce par rapport à cette nuit ? J’arrive à ouvrir la bouche, je ne sais pas encore comment cela va se passer. Un sourire étire mes lèvres à mon tour pour répondre au sien.

-Heu … Salut ! Est-ce que tu veux entrer ?

Encore indécis sur ce qu’il me veut je me décale en ouvrant la porte en grand. Je me doute qu’il attend que l’on discute ensemble, mais pas dans le couloir. Nous avons le droit à un peu d’intimité tout de même. Je jette un coup d’œil autour de moi, ça va, ma chambre est en bonne état à part le lit. Mes habits son défait mais ça passe pour quelqu’un qui vient de se lever. J’attends qu’il entre dans la pièce avant de la refermer sur lui, c’est maintenant ou jamais d’avoir des réponses à mes questions.

Je suis là, devant la porte…et j’attends avec ma gêne qui me ronge l’esprit. Je ne sais pas comment il va réagir. Je ne sais pas à quoi il va penser à me voir. J’essais bien d’être calme, mais je suis trop embarrassé pour brouillé ma nervosité. Quelle chiotte! Pourquoi suis-je si gêner en ce moment ?

Après quelques longues secondes, la porte ouvrit. J’essais d’afficher un grand sourire serein…mais ma gêne prend la relève. Mon cœur s’arrête d’un coup sec et je me gratte ma cuisse avec le bout de mon index. L’autre main, elle, passe en frôlant ma nuque.

Là…je le vois avec ses yeux de couleurs différentes, un peu surpris par ma présence. Un petit silence se fut entre nous et l’atmosphère fut dense. On dirait que le temps s’arrêtait…juste pour nous deux. Je vois que cette nuit…le moment nous a fait une marque profonde dans nos pensés.

-Heu … Salut ! Est-ce que tu veux entrer ?

Me dit-il en m’adressant un sourire à son tour.Je lui fis un signe de tête tout en lui redonnant un sourire tendre.

Je reste pendants quelques instants devant la porte, tout en le regardant avec un air sérieux. Puis, j’entre doucement tout en marchant droit sans regarder par terre. Il fermis la porte après que j’aille passé l’entre de sa petite demeure. Je pris une grande respiration…mais mon regard se posa sur le lit immédiatement dès le premier vu. Je rougis tout de suite en pensant à une scène…osée. Nous deux sur un lit…

Samuel ? Ça ne va pas la tête ? Tu est traumatisé ou quoi? Calme toi…et pense à ta mission. Tu dois savoir quelque chose.

- Thorkel ?, dis-je avec un ton doux et neutre en détournant mon regard vers Thorkel. Je suis désolé de t’avoir… déranger. Je voulais juste savoir …juste…

Je fus muet et sans mots. Je ne savais pas quoi dire…et je sens que ma gorge se noue pour m’empêcher de parler.

- Je…suis…Je suis désolé pour ce nouveau gardien qui est entré.

Dis-je avec un ton tendre tout en baissant ma tête légèrement par politesse.

- Cela ne fait qu’une semaine qu’il est en service dans cette prison…

Il hésite, son hésitation me fait plaisir. Bizarre mais c’est ainsi, je crois qu’il est gêné, ma présence ? Ce qu’il s’est passé il n’y a que quelques heures ? C’est possible, mais pour moi ce c’est bien plus positif. Quand il entre enfin, son trouble ne fait aucun doute. Je me décale pour fermer la porte j’en profite, longuement pour l’étudier de long, en large et en travers. J’ai toujours se sentiment au fond de moi, il est plus vivace en sa présence. Je ne me suis pas trompé, Samuel a un certain effet sur ma petite personne.
Je m’approche de lui, il tente maladroitement de me dire ce pourquoi il est venu me voir. Je sais que c’est à propos de nous, dans la salle de musculation. Patiemment j’attends que les mots sortent de sa bouche, pourquoi est-ce si difficile pour lui. Je pourrais le faire sans attendre parce que je veux la vérité et ne rien lui cacher non plus.

- Je…suis…Je suis désolé pour ce nouveau gardien qui est entré.

Je reste des nus, je me prévoyais pas ces paroles, c’est comme s’il m’avouait que si l’autre n’était pas entré on aurait pu … Pu … Merde ! J’en viens à haïr cet intrus, ce petit merdeux de nouveau gardien. Sur le coup de l’étonnement, je frappe mon front du plat de la main. Je me sens tout chamboulé, les mots qu’il avait prononcés passe et repasse dans ma tête. J’ai beau me dire que j’avais mal compris mais mon coté immoral et libidineux me dit le contraire sans pudeur.
Je fais le tour de Samuel et me place en face de lui. Levant la tête pour bien admirer son visage rougit par ce moment, je place une main sur joue, en une douce caresse.

-Que viens-tu de me dire ? Penses-tu que s’il n’était pas entré dans la salle, cela aurait été différent entre nous ? Qu’il aurait pu y avoir quelque chose de plus intime ?

Ma vois est douce, comme elle n’avait été depuis bien longtemps, mais elle est ferme aussi. Je veux qu’il me dise ce qu’évoquent exactement ses pensées. Il a l’air si confus qu’il en devient encore plus séduisant. C’est si facile de tomber sous son charme, il est gracile tout en étant viril, une bombe ne m’aurait pas fait autant d’effet.
Ma main le quitte, juste pour lui prendre la main. Ainsi je le conduis jusqu’à mon lit et le fait assoir résolument aidé de mon autre main. Puis je prends place à coté de lui. J’en profite pour me coller près de son corps et je recommence avec mes doigts qui glissent sur son torse.

-Dis moi Samuel, qu’est-ce qu’il se serait passé ? Parce que moi, j’en ai une petite idée bien précise.


Ma main remonte sur son menton que je prends entre mes doigts et le force à me regarder. M’approchant encore plus de lui, je lève mon visage vers le sien et capture ses lèvres dans un baiser léger. Ma langue essaie de participer à l’échange en caressant sa bouche. Je la taquine quelque instant avant de me reculer. Je le regarde dans les yeux, et je parle d’une façon qui ne demande qu’une réponse sincère.

-Qu’est-ce que tu me veux Samuel !

Je sais que je ne regarde pas Thorkel pour voir son visage, mais quelque chose m’en empêche. La gêne…sûrement. J’ai remarqué que je suis un peu sensible avec certain sujet. En fait, j’ai une grande partie en moi qui est sensible. Jerefray, mon tuteur de combat, me l’avait toujours dit. Il m’a même dit que cela…peu me nuire tôt ou tard …sauf que c’est aussi une bonne qualité pour être une bonne personne. En plus, je ne peux changer ce côté, mais je peux bien le cacher. Le camp m’a bien entraîné pour cela…

Thorkel vient près de moi pour prendre mon visage du bout de ses doigts. Je le regarde, un peu déboussolé, puis je contemple son regard qui est étrange. Il me caresse la joue avec tant de douceur que je ferme les yeux pour admirer le contact chaleureux que cela me rapporte à mon coeur. On dirait que d’un geste…mon embrassement se dissipe peu a peu.

-Que viens-tu de me dire ? Penses-tu que s’il n’était pas entré dans la salle, cela aurait été différent entre nous ? Qu’il aurait pu y avoir quelque chose de plus intime ?

Sur mon visage, on voit beaucoup de confusion qui se forme. Sa voix est si douce…comme une voix maternelle. Elle m’emporte et m’enchante. Je baise ma tête et me colle à sa main. Je fléchi presque à ses gestes. Je ne sais pas quoi dire….en fait...je reste muet tout en ne sachant pas quoi répondre. Oui, sans ce nouveau gardien, nous aurions pu aller jusqu’à échanger des plaisirs acharnés…comme deux bêtes sauvages qui cherchent à dominer le sentiments du plaisir des vices.


Ensuite, il me prit la main tout en me poussant tranquillement sur le lit. Il se mit à côté de moi sans hésiter avec un air si emporté que je comprends pas en même temps. Je sais que…moi et lui…nous finirons ensemble…blottis un contre l’autre. Il me flatte le torse avec des gestes sensuelles et doux …ce qui me fait calmer ma gêne. On dirait que j’embarque dans ses mouvements et bientôt je cèderais.

-Dis moi Samuel, qu’est-ce qu’il se serait passé ? Parce que moi, j’en ai une petite idée bien précise.

Je pense qu’il a la même idée que moi…c’est certain. J’ai remarqué que nous avions un point en commun : Le plaisir des vices. Oui, moi Samuel innocent comme tout fléchi sur les vices du sexe. Dans mon camp de concentration, il m’ont bourrer la tête et m’ont même obliger de violer une femme pour montrer si je suis un homme. Alors que moi je ne voulais pas, mon côté sensible m’en empêchait. Mais maintenant, ce côté ce dissipe peu à peu d’année en année tout en restant bien gardé.

Je ne sais pas pourquoi, mais je regarde droit devant avec la tête baissé. On dirait que si je regarde ce être qui me désir, je vais succomber. Mais ce moment ne durera pas…il empoigne mon menton pour bien me regarder en face. Je lève mon regard vers le sien, perdu et confus avec tant d’innocence. Il m’embrasse ne me taquinant, moi je le suis petite à petit comme en jouant à un jeu délicat.

-Qu’est-ce que tu me veux Samuel !

Cette phrase a changé mon expression du visage. Je pense qu’en partis…je suis venu pour lui, mais aussi pour le plaisir. Je veux m’aventurer dans le sexe interdit entre homme et cela m’accroche. Je suis curieux et puis je n’ai pas détesté la tendresse de cet homme dans la salle de musculation. En fait, étrangement, j’en demandais encore. Je me rappel qu’est-ce que Jerefray m’avait dit une bonne fois…cela m’a fait resté confus parce qu’il avait raison dans un sens. ‘’Quand on atteint le corps, on atteint aussi le cœur’’. Pour moi, je me dis que c’est vrai…parce que cela marche avec ma personne.

Je lui sourie tout en le prenant contre moi. Je l’entoure de mes bras pour le coller contre ma chaleur corporelle. Je lui pris la nuque et je l’ai gentiment déposé contre le lit avec un geste gracieux et fin.

- Toi…et le plaisir

Je me faufile dans son coup pour déposer quelque baiser attendrit et lent. En même temps, je pris mes menottes avec une intension voulue.

- Que dirais-tu de succomber dans une pratique spéciale, dis-je avec un sourire mesquin tout lui présentant les menottes. On dit que c’est une technique de plaisir qui mène dans un autre monde… tu vois ce que je veux en venir …

Je lui envoie un clin d’œil avec un sourire serein. Je penche ma tête pour voler ses lèvres contre les miennes. Ensuite, je me dirige vers son oreille pour lui murmurer son nom avec une voix provocante.

- Thorkel ?

Son sourire me réchauffe, mon corps sent un changement chez lui. C’est au moment ou il me prend dans ses bras que j’ai cette certitude, nous allons ne faire qu’un. Dans quelle condition, cela reste un mystère et il va vite se lever. Sa main sur mon cou me donne des frissons d’impatience, il me couche sur mon lit. Est-ce moi qui va être sa proie, je n’en ai pas l’habitude, cependant pour Samuel je serais prêt.

- Toi…et le plaisir

L’étonnement doit se montrer sur mon visage, ces mots sont exactement les même que ma pensée, c’est exactement ce que je désire de lui. Nous avons été faits pour nous rencontrer, c’est le destin qui nous a mis en contact l’un, l’autre. Je ne doute plus, je le veux, que se soit lui ou moi cela m’a plus d’importance. Je le regarde s’approcher de moi, sa bouche dépose des baisers là ou il faut. Je suis très sensible à cet endroit, je gémis de plaisir en fermant les yeux de bonheur. Je savoure, goute chaque moment avant de passer à quelque chose de plus intense, plus profond.

Mais n’est-ce pas un cliquetis de menottes que j’entends ?

J’ouvre les yeux, deux fers se balancent devant eux, comme un pendule. Un large sourire étire mes lèvres. Il veut jouer à ça ! Mon regard quitte les futurs ustensiles pour fixer celui de Samuel … Il est sérieux là ?

- Que dirais-tu de succomber dans une pratique spéciale. On dit que c’est une technique de plaisir qui mène dans un autre monde… tu vois ce que je veux en venir …

Oh oui je vois très bien ce qu’il veut, cette idée me convient et m’inspire. Avec Samuel, se sera encore meilleur, j’ai hâte d’assouvir mes fantasmes avec lui, comme j’en rêvais il y a quelque instant. Tout devient réel, dés à présent, je lui renvoie son sourire. Ses lèvres enflamment les miennes, je réponds favorablement à sa demande. Quand il susurre mon prénom à mon oreille, des frissons se rependent dans tout mon être. Pendant ce temps ma main c’est emparée des menottes qui n’attendent plus que ma perversité. Samuel la veux je vais me faire une joie de lui montrer tout mon potentiel, je suis fin prêt.

Mes bras viennent entourer son corps puis d’un coup de rein j’inverse nos rôles. Je me place à dessus de lui, son torse est dur comme je me l’imaginais. Directement je m’attaque à ses vêtements, retirant sans préambule, pas facile, son arme me gêne, et il y a trop de bouton. Malgré tout sa veste n’est qu’un mauvais souvenir. Je commence à déboutonner sa chemise blanche, je m’arrête pourtant pour le planter mes yeux droit sur les siens

-Tu ne m’en veux pas au moins de ne pas perdre de temps ? J’estime que nous en avons assez perdu comme ça. Et je te promets que personne ne viendra nous déranger … Je ne reculerais pas non plus, c’est trop tard.

Du fait, les boutons se défont sous mes doigts experts. J’entrevois déjà son corps, je ne peux m’empêcher de déposer mes lèvres dessus. Il me l’offre et j’en prends le plus grand soin, son parfum est si généreux. Une fois j’ai terminé ma corvée, la chemise rejoins la veste dans un geste rageur, elle m’en aura fait voir, elle me répugne de m’en avoir fait perdre mon temps. Et là, j’ai un corps sublime, magnifique au delà de toutes mes espérances, un corps qui m’appartient à moi seul, comment ne pas jubiler à cet instant.

Je ne m’égare pas plus que de raison, je m’empare des ses menottes, attache un de ses poignets avec et tend son bras pour que je puisse l’attacher à un barreau de mon lit. Mais je n’en ai pas fini, il manque encore un instrument pour parfaire mon envi. Je me redresse et va droit vers ma table de chevet. C’est à cet endroit de je range mes propres menottes. Une fois en main, je fais de même avec son autre poignet, puis je m’installe confortablement sur le bassin de mon futur amant. Croisant les bras sur ma poitrine, je juge de l’effet. Samuel est si beau dans cette position que je sens déjà une érection pointer son nez, si je peux m’exprimer ainsi.

-J’espère que cette posture n’est pas trop désagréable parce que tu risque d’y rester un moment. J’ai bien l’intention de profiter de toi un maximum. Ne me dis pas que tu regrette maintenant ta proposition. Je ne voudrais pas me vexer … Que je te laisse là, pour assouvir les moindre de mes désirs, et vices … Samuel tu es vraiment éblouissant ainsi.

Je commence à retirer mes vêtements devant lui. Lentement mes habits rejoignent les siens, je crois que je suis en train de faire mon premier strip tease de ma vie, comme quoi, j’ai encore de l’audace à revendre. Quand j’ôte ma chemise mes doigts caressent lentement ma poitrine, mes ados, mon ventre. Mais qu’est ce qu’il se passe en moi ? Juste que je veux partager ce moment luxurieux avec lui.

Je vois son sourire grand et je pense qu’il a bien compris ma demande. Oui, peut-être que quelqu’un pourrait dire que cela n’est pas moi et que je suis trop innocent pour le faire, mais la personne se trompe. Elle me connaît que sur le dessus…pas en dessous. J’ai lu dans un livre de mon ancienne tutrice les plaisirs du sado-masochiste. En lisant cela, je fus éblouit par toutes ses choses et ses sentiments de dominances … de dominés qui se passait. Tout deux jouaient un rôle important…tout deux se faisaient confiance…tout deux étaient en amour fou …tout deux jouissaient des plaisirs interdits. Moi, qui n’étais qu’un enfant, je ne pouvais pas beaucoup les comprendre. Aujourd’hui je vais vivre leur histoire petit à petit tout en les comprenant avec mon corps et Thorkel. Peut-être que j’ai poussé un peu la corde, sauf qu’il a répliqué avec joie…ce qui veut dire que nous sommes faite l’autre pour l’autre. On ne se connaît point, mais on dirait que cela fait des années que nous nous connaissions. Je trouve cela étrange…mais excitant.

Ses baisers m’engouffrent et son corps m’attire. Je n’ai jamais ressentit cela de ma vie, même pas avec une femme. Je suis tellement embarqué que je me demande bien sur mes désirs personnels. Je veux dire que…une femme ne me fait pas autant d’effet alors que Thorkel…il me rend en extase. Cela veux peut-être dire que je suis fait pour être avec un homme…ce qui ne me dérange pas. Je trouve cela même amusant. J’adore tout ce qui est différent des autres. Thorkel a peut-être vécu d’autre aventure, mais moi non…Je peux dire que je suis prêt…mais pas près. Cela viendra en chemin. Je vais suivre mon instinct et mes pulsions…sans trop les laisser aller. Je veux tout de même les contrôler…pour ne pas faire mal à cet homme qui me hante…qui est mon contraire.

Maintenant, nous inversions les rôles. Je me laisser aller…et dominer. Je veux l’étudier…pour voir si je suis bien en dominer que dominant…sinon nous pouvions inverser les rôles une fois de temps en temps….pour durer le plaisir. Il s’attaque à mes vêtements, ce qui me fait rire. Oui…je le sens un peu se promener en essayant de détacher mes vilains boutons de mon veston. Ensuite, il me regarde en s’attaquant à ma chemise. Je lui sourie avec un air tendre et joues un peu rosées. Il plante directement son regard dans le mien et moi de même.

-Tu ne m’en veux pas au moins de ne pas perdre de temps ? J’estime que nous en avons assez perdu comme ça. Et je te promets que personne ne viendra nous déranger … Je ne reculerais pas non plus, c’est trop tard.

Je lui réponds en hochant la tête de côté que non en riant. Cela ne me dérange pas…plus que c’est long...plus que c’est bon. Enfin…plus qu’on fait attendre, plus le désir augmente.

Quand il déposa ses doux baisers sur mon torse, je ne puis m’empêcher de délecter le moment tout en fermant les yeux. Je frémis, ma gorge émie des petits sons doux en gémissant. Ma tête réagit ses doux gestes tout en bougeant de côté. Je sens qu’il arrache ma veste, mais je n’ai même pas sourcillé. Ses mains délectent mon corps tout en me donnant des pulsions étranges.

Là, Thorkel, cet ange posséder par les vices, pris des menottes et m’attache. Ce que j’attends le plus. Je suis heureux et bestiale. J’aime et j’adore. Je le vois sur moi…je le sens sur mon bassin, je le sens près de moi.

-J’espère que cette posture n’est pas trop désagréable parce que tu risque d’y rester un moment. J’ai bien l’intention de profiter de toi un maximum. Ne me dis pas que tu regrettes maintenant ta proposition. Je ne voudrais pas me vexer … Que je te laisse là, pour assouvir les moindre de mes désirs, et vices … Samuel tu es vraiment éblouissant ainsi.

Un sourire vicieux s’empare de moi. Pourquoi je dirai non à ce que j’ai tant attendu. Mon rythme cardiaque augment et je suis presque en extase devant lui. Je le vois se déshabiller….avec tant de beauté. Ses mains parcours son corps si délectable…sculpté dans de l’or…juste pour moi. On dirait que mon l’appel…je fléchit presque à cette scène que je vois. C’est comme si un orgasme continuel me parcours sans arrêt. Je suis si content…je pense que je suis fait pour cela.

Je le regarde avec un regard innocent et emporté Je semble être sensible et bestiale dans mon visage. J’ai un sourire pervers et des yeux perdus. Je ne savais pas qu’il me donnait autant d’effet sur moi…je sens une pulsions animal s’emparer de ma personne.

- Crois-tu vraiment que je vais dire non à ce moment délectable, soufflais-je avec douceur. Profite de moi et moi je profiterai du moment. Jamais je ne regretterai et puis…pourquoi dire non à une telle beauté qui est vôtre ?

J’essais de m’avancer un peu en courbant mon corps d’en avant. J’ai les bras attacher par des menottes qui sont parfaitement misent. Je lève mon regard vers le sien. Je le veux…je le veux vraiment.

- Libère moi avec ta grâce…libère moi avec ta beauté et ta force. Thorkel…

« - Libère moi avec ta grâce…libère moi avec ta beauté et ta force. Thorkel… »

Je n’en revenais pas, il est capable de me toucher avec ces simples mots, mais des mots qui enflamment. J’abandonne un moment les caresses de mon corps pour venir le flatter. Mes doigts caressent de nouveau son torse viril, j’en ai des frissons qui me parcourent, tellement il est sexy dans cette position contrainte. Le haut de son corps est avancé vers moi, il me regarde avec un désir non frein. Je ne vais pas le décevoir, et lui accorder ces requêtes. J’ai tellement envi de lui que je crois que j’accepterais tout de lui. Peu importe la demande, même les pires choses qui pourraient sortir de son esprit, la réponse serait toujours « oui ».

Je m’avance vers lui, j’ai décidé de mettre en attente mes mains, elles resteront près de lui mais sans le toucher. Le plaisir doit se consumer à petit feu, rien de presse. Je prends possession de ses belles lèvres, je les goutte un moment avant de les mordiller, mais pas au point de le faire saigner. Malgré me dires, j’ai beaucoup de mal à faire taire mon impatience, j’ai tellement envi de le toucher. Ian m’avait déjà fait cet effet mais avec Samuel, il y a quelque chose en plus. Des sentiments que j’avais enfoui au plus profond de moi, pensant ne jamais retrouver une personne avec qui les partager. Mais à présent je crois l’avoir entre mes mains, enchainé à mon lit et voulant les même désirs que moi. Oh bon sang, je viens de bruler mes dernières réserves de self-control, rien qu’en imaginant Samuel soumis à mes moindre vices.

Ma langue continue de lui adresser mes faims, elle glisse le long de sa bouche avant de se faufiler dans son intérieur. A présent elle peut tournoyer avec sa consœur, celle de mon partenaire n’est un une fainéante, elle me procure beaucoup de plaisir. Après quelques minutes je me redresse, le toise avec un sourire insatiable. Mes doigts entrent en contact avec sa ceinture, ils tremblent, jamais auparavant je n’ai été si fébrile, c’est comme une première fois. Elle s’ouvre enfin, puis je fais glisser sa fermeture éclaire, j’ai un peu de mal car Samuel est dans le même état que moi. Dieu que cet homme est bien fait de sa personne, c’est un si délicieux présage pour la suite que ma langue ne peut s’empêcher de venir humidifier mes lèvres d’enthousiasme. Samuel répond parfaitement à mes attentes, il est fait pour moi et mon plaisir de la chair, je crois bien que l’on se complète.

Je me soulève pour lui retirer ce carcan de tissu qui me dérange, autant tout les ôter. Je délasse ses chaussures sans le quitter de mes yeux décidés ou la convoitise s’y mélange. Je lui envoie un sourire confiant aussi, je ne voudrais pas l’effrayer, c’est nouveau pour mon amant. Maintenant dépouillé de ses rangers ainsi que son pantalon, je me place entre ses jambes repliées. Moi, je suis à genoux, mais debout, j’avance comme cela entre elles. J’en profite pour caresser ses jambes, jusqu’au niveau de l’élastique de son boxer. La bosse, que je peux contempler à présent, est le signe que j’attendais, mais pas autant que cela. Ce que j’avais entraperçu n’est rien comparable à cette vision définitive. Je me penche sur cette bénédiction, puis je prends son érection à travers le tissu fin. Pour le moment c’est un peu frustrant mais je sais que la suite ne sera que meilleur, alors pourquoi sauter les étapes. Mes dents s’attaque à son sexe de bas en haut, sans aller jusqu’à lui faire mal, juste qu’il sente bien mes soins. Pendant ce temps mes mains vont enfin pouvoir le toucher, elles passent lentement sur son torse pour capturer ses petits bouts de chair, dont je me fais une joie de les pincer. Mes doigts roulent, pressent, puis caressent ses mamelons, un vrai délice. Quand je relève la tête, je cesse toute activité sur lui, et croyez bien que cela me coute. Seulement je veux voir sa première expression, savoir s’il aime.

-J’espère que tu te sens bien … Que tu apprécie car ce n’est que le début d’une longue série. Je veux prendre mon temps.

Je reviens vers lui et ravit ses lèvres, pour un baiser qui n’en a que le nom. En fait il est sensuel au départ, puis torride, nos langues jouent seules, nos dents s’entrechoquent, trop pressées. Mes mains étreignent ses épaules, coulent sur les muscles de ses bras, mais ma bouche, elle, continue son office. Elle a délaissée la sienne pour s’attaquer à son menton puis son cou. Mon corps à chaud, mon bassin se pose sur les sien, on ne peut plus cacher nos turgescences, pourquoi faire d’ailleurs, c’était bien notre but. Je fais bouger mes hanches pour l’attiser encore plus, moi-même je sens que mon boxer s’humidifie un peu, je me demande ce qu’il en est pour lui.

Pour l’instant je ne sais plus ou donner de la tête, tellement que je veux goutter à chaque parcelle de sa peau, mais par quel bout commencer ? Je vais donc descendre sur ces pectoraux, là ou quelque instant plus tôt mes doigts agiles agissaient. Je les caresses en enfonçant mes ongles, je vais même retirer de son bassin, parce qu’un moment j’aurais trop peur que les rôles s’inversent, bien que je ne suis pas contre, pour la première fois de ma vie.

Je me place sur le coté, je suis plus à l’aise pour jouir de lui. Cette fois je l’ai pour moi, je regarde son corps qui bientôt m’appartenir dans touts les sens du terme.je me penche et mords son flan, comme pour lui faire une marque d’appartenance, car c’est ainsi que je le vois. Je pose ensuite mon front sur son ventre, je me sens tout à faire défait, sensible, incertain sur moi, mais je sais ce que je veux de lui.


-Oh Mon Dieu Samuel j’ai mal … J’ai mal de te vouloir à ce point … Je te veux tellement que je ne suis même plus sûr de moi. Je n’ai plus de patience … Tout ce que je désire, est de te posséder avec violence, que tu sois à moi, rien qu’à moi … Je n’ai plus le choix, c’est maintenant que je te veux … Pardonne-moi, je suis si faible avec toi …