Rencontre [Pv Bella]

Il y a encore quelques minutes de cela, je regardai mon gardien partir et je découvris ma chambre. Je me suis affalé sur mon lit, mais vu que je ne comptais pas rester là sans rien faire, je décidai de partir explorer la prison. Mon envie me poussa d’aller en premier dans la bibliothèque. Et oui la petite Yoruichi adore lire …

J’étais devant la porte en bois, les autres détenus se baladaient dans les couloirs. Je poussai la porte et découvris une volé de livres parfaitement alignés sur les étagères en bois. Il n’y avait personne …

‘’ Eh bien, si personne ne traine ici tant mieux, je pourrai lire en paix ‘’

Au milieu de la pièce se dressait une grande table en bois, je parcourais les étagères, ne sachant pas quoi lire. Je m’arrêtai devant un livre de psychologie intitulé ‘’ Comment se remettre sur le droit chemin ?’’
C’est quoi ça pour un livre ? Me demandais-je, même à l’école les livres étaient plus complexe. Il faudrait que je pense à demander un livre qui en vaut la peine au gardien …

- Ah bàh voilà, enfin trouver.

Heureusement qu’il n’y avait personne, je me serai fait passer pour une conne à parler toute seule.

J’entendis la porte de la bibliothèque claquer, je me dis que c’était surement le vent … Avec mon livre entre les mains, je me dirigeais vers les tables, au tournant d’une étagère, je sursautai. Devant moi se tenais une jeune fille pas plus âgée que moi.

- Evite de me faire ce genre de frayeur à l’avenir si tu ne veux pas finir étouffée dans ton lit !

La pauvre petite brunette, sur le coup je me rendis compte que j’avais été un peu (voir beaucoup) froide avec elle. Et non je ne pensais pas ce que je disais, enfin au moins la prochaine fois, elle fera attention. Je la laissais en plan pour venir m’assoir à une de table retirer dans le fond de la bibliothèque. Je m’appuyai contre le mur, les jambes ramené vers moi et je lu mon livre, en lançant quelques regards à cette fille. Elle me faisait penser au célèbre chien ‘’ Hatchiko ’’, le gentil toutou…

J’errais sans but dans les couloirs. Je ne voulais plus rester dans ma cellule. Il y fait trop froid…oui c’est vrai que ici aussi il fait froid, en gros il fait froid partout dans cette prison. Depuis mon arrivée, je n’ai pratiquement pas bougée de ma cellule…la peur, oui la peur de rencontrer quelqu’un et de mal finir. Mais il faut que je me fasse une raison, je ne pourrais pas me cacher éternellement. J’ai entendu parler d’une bibliothèque, c’est d’ailleurs là que je me dirige. J’aime la lecture et j’ai toujours trouvée qu’une bibliothèque était un endroit rassurant. Je ne sais pas si celle de la prison c’est le cas mais sa ne me coûte rien d’y aller. Je grelotte, m’entourant de mes propres bras. C’est dingue…la peur ne m’avait pas quittée depuis que je suis entrée dans Sadismus. Je n’ai parlée à personne depuis mon arrivé…sauf à ce gardien que j’appréciais tant.
J’arrive enfin à la grande porte en bois. J’entre doucement…CLAC ! Je sursaute violement le cœur battant la chamade…Ce n’était que la lourde porte qui avait claquée. Décidément j’ai vraiment peur pour pas grand-chose…une vrai lavette. Je me dirige vers les étagères. Au virage je fis un bond en arrière. Cette fois j’ai vraiment frôlée la crise cardiaque. Devant moi, se tenait une femme aux longs cheveux bruns. Elle devait avoir à peu près le même âge que moi. Elle me lança un regard qui fit descendre la température de la pièce en disant d’un ton tout aussi glacial :

- Evite de me faire ce genre de frayeur à l’avenir si tu ne veux pas finir étouffée dans ton lit !

Je reste totalement figé. Bon dieu…mais c’est qui cette fille. Je ne répondis pas et la regarda partir, elle me laissa complètement en plan. Genre « je ne suis pas aimable » elle se place bien…Les larmes me montèrent aux yeux. Ah non Bella ! C’est bon ne pleure pas. Ce n’est pas parce qu’elle t’a renvoyée bouler comme une moins que rien qu’il faut que tu pleure. Je la vis s’appuyer contre le mur les jambes ramenées vers elle. Elle entama son livre qui semblait être un livre de psycho…
Je continue de la fixer. Je vois qu’elle me lance quelque regard vite fais. Avec son corps svelte et musclé elle me faisait penser à un chat redoutable. Chacun de ces gestes étaient gracieux. Je me demande si je n’ai pas eu tord de quitter ma cellule… Je lui murmure un faible :

-Désolée.

Je me retourne intimidée et penaud me dirigeant vers la table en prenant un livre complètement au hasard. Il ressemble à un livre de science-fiction. Peut importe, tant que cela m’aide à oublier ma peur…
Cette fille m’intriguait quelque peu. C’était la première personne, en dehors du gardien, à m’avoir adressé la parole. Bon, pas d’une façon très douce, mais bon… Je lui lance un regard en coin en espérant qu’elle ne me verrait pas…Grillée… Bravo Bella, toujours aussi douée. Avec ta super discrétion, si elle n’a pas remarquée que tu l’observais tu pourras te dire que tu a un minimum de chance. Mais c’est plus fort que moi. Pour une fois, depuis que je suis arrivée, je pense à quelque chose, autre que ma peur.

Je n’étais pas du tout plongée dans mon livre à vrai dire. D’ailleurs, je l’avais déjà lu des dizaines de fois. La jeune femme était assise un peu plus loin, très loin même. A croire qu’elle avait peur de tout, quelques secondes avant je l’avais entendu murmurer son petit et faible ‘’ Désolé ’’. Du coin de l’œil j’avais bien sûr remarquée qu’elle m’observait, manque de chance pour elle, j’ai horreur de ça. Du coup je me suis levée, elle était sur mon chemin, j’ai bien cru qu’elle allait partir en courant quand elle comprit que je ne faisais que passer pour aller changer mon livre.

‘’ Tiens, ‘’ L’âme des morts’’, jamais lu celui la, voyons de quoi il en retourne‘

Je pris ce nouveau livre et repassa une deuxième fois à coté d’elle.

- Décidément un rien te fait peur.

Elle avait encore sursautée quand elle entendit ma voix, qui n’avait rien de glaciale cette fois-ci. Je la vis tourner ses yeux vers moi. C’est moi ou cette nana tremble ? Bon aller Yoruichi, rattrape toi. Et je commençais à lui poser une série de question. Bien que je n’en n’aie rien à faire … C’est juste histoire de la calmer un peu.

- Ca fait longtemps que tu es ici ?

Elle me parlait, moi j’étais debout face à elle entrain de lire le résumé de mon livre. Elle devait s’imaginer que je ne l’écoutais pas, mais ce n’était pas le cas. Cette fille, je l’écoutais avec grande intention.

- Hmm okay ….

Je regardais l’heure sur l’horloge au dessus de la porte de la bibliothèque, dans une demi-heure, il sera midi. J’avais encore le temps de lire quelques pages de ce livre très intéressant. Je lui fis un clin d’œil et retourna à ma place pour pouvoir lire tranquillement, après tout, dans une bibliothèque, nous sommes censé lire et non discuter. Elle fût un peu calmée, jusqu’au moment ou je la vis une nouvelle fois sursauter à cause d’un bruit. Ca devait surement être des rats ou je n’sais quoi. Dans le fond de la bibliothèque, il y avait une fenêtre qui donnait vers l’extérieure, une envie me força à aller observer ce nouveau monde. Cette fenêtre donnait sur la cours, où je vis plusieurs détenus et un peu plus loin la forêt. Je me demandais si on pouvait s’y rendre même en présence d’un gardien, enfin. Ca m’étonnerait. Je me tournai et remarqua une seconde fois que cette fille me regardait.

‘’ Mais enfin, elle a des attirances envers les filles ou quoi ?!’’

Cette idée me glaça le sang, cette fille n’avait rien d’une homo … Juste d’une peureuse maladive. J’en avais plus qu’assez qu’elle me regarde, du coup, j’ai été me rassoir à ma place et la fixa longuement, je la gênais, je le sentais. Elle devint rouge écrevisse, j’en ris. Cette fille avait quelque chose, je le voyais dans ses yeux. Elle pouvait être un bon partie dans mes connaissances ici, mais je ne sais pas si j’en ferais une ‘’amie’’. Midi sonnait, je me levai et me dirigea vers la porte, mais elle ne bougea pas.

- Tu comptes faire grève de la faim, lui lancais-je.

Elle avait l’air idiote avec son regard interrogateur. Okay j’avais pigée, elle n’avait pas comprit…

- Viens, on va manger !

J’avais à peine passée la porte qu’elle courut vers moi. Elle me faisait rire cette fille.

- C’est quoi ton nom ?

Quand je la vis ce levée je sentis mon cœur s’accélérer…elle n’allait pas me tuer dans mon lit mais là maintenant. Je m’apprêtais à me sauver en courant quand je vis que tout simplement, elle passait pour changer de bouquin. Je battais tout les records de la frayeur et le stress. Je la vois chercher pour enfin choisir un livre qui, par son titre, paraissait la satisfaire. Elle repassa derrière moi, en étant sur qu’elle allait m’ignorer, mais encore une fois j’eu tord. Quand elle m’adressa la parole je sursauta légèrement :

- Décidément un rien te fait peur.

Qui ne l’aurait pas remarqué…Je me tourne vers elle. Elle m’effraye quelque peu, mais c’est surtout cette ambiance, cette prison en elle-même qui me met sur le qui-vive. Surtout que nous étions seules dans cette bibliothèque...qui sait ce qu’elle peut me faire, là, maintenant…Peut-être m’égorger, me torturer. Rien qu’à cette pensée je sentis des sueurs froides me couler le long de la colonne vertébrale. Elle m’adressa à nouveau la parole :

- Ca fait longtemps que tu es ici ?

- Je…murmurais-je d’une voix faiblarde (Bella donne toi un peu plus de contenance, pense à ce que le gardien ta conseillé !) Je suis ici depuis une semaine.
Ma parole elle n’en a rien à faire de ce que je lui dis. Au moment où je réponds à sa question je la vois qui lit le résumé de son livre…

- Hmm okay ….

Elle s’en fiche j’ai l’impression…en même temps ça ne m’étonne pas. Je suis inintéressante. Sauf pour ceux qui veulent torturer une personne qui ne sait pas ce défendre. Je la vois qui regarde l’horloge. Je fais de même : il est 11h30. Dans une demi-heure, le réfectoire servira le plat du midi…mais je n’ai pas vraiment faim. Ce lieu me coupait l’appétit. Elle se tourna vers moi, me fis un clin d’œil et retourne à sa place pour lire son livre qu’elle tient en main. Tout redevient calme tout un coup…Je plonge dans une réflexion sur moi-même. Ok je ne regrette rien de ma décision pour avoir atterrît ici…Mais je ne savais pas que l’on allait m’envoyer dans ce lieux lugubre. Il faut que je me fasse une raison et que j’arrête de m’apitoyer sur mon sort. Une chose est sur c’est que, quelque part je resterais la même Bella, mais il faut que je change quelque point sur mon comportement ou plutôt la manière dont je me montre devant les prisonniers. Je dois arrêter de montrer ma peur, mon stress…Un petit bruit qui me fit sursauté me montra la preuve que ce n’est pas gagné d’avance…Quand je reprends mes esprits, je vois que la prisonnière qui m’intrigue tant est maintenant postée devant la fenêtre, à contempler l’extérieur. Quand elle se retourna, je fus prise encore une fois en flagrant délits entrain de l’observer. C’est plus fort que moi, elle m’intrigue vraiment. Elle se donnait des contenances de femme forte, mais pourtant, je ne peux m’empêcher de me dire qu’elle aussi à peur quelque part…
Elle alla se rasseoir et là, elle décide de me fixer sans ciller…Ah non je t’en pris j’ai horreur de ça. Voilà qu’est-ce que je fais maintenant ? Je la regarde ?....Non elle va me prendre pour une fille en manque alors que j’étais plutôt une peureuse maladive. Je me sens rougir jusqu’à la racine des cheveux…EN ce qui concerne de me donner un peu plus de contenance…je suis mal partit.
Midi sonne enfin…je la vois se lever et se diriger vers la porte. Je ne bouge pas, je n’ai pas faim…j’ai juste peur, pour changer…

-Tu comptes faire grève de la faim ? me lança-t-elle
Je me retourne vers elle, quelque peu surprise.

- Viens, on va manger !

Alors là, cette fille est imprévisible. Tantôt froide, tantôt intéressée, elle est vraiment mystérieuse. Voilà ce qui m’intrigue chez elle. C’est tout ce mystère qui l’entoure…peut-être avais-je enfin en face de moi, quelqu’un à qui parler dans cette prison. Car être cloitrée dans un mutisme une semaine entière, me rendait folle, moi qui aime tant partager avec mon entourage. En même temps Bella, t’es en prison…

- J’arrive…dis-je avec un demie sourire.

Elle est beaucoup plus abordable que tout à l’heure même si elle garde une étrange distance.

- C’est quoi ton nom ? me demanda-t-elle

-Bella, Bella Hope. Répondis-je presque aussitôt. Et toi ?
Je me sentais, d’un coup, un peu plus légère. Cela faisait du bien d’être en contact avec quelqu’un qui prêtait un minimum d’intention sur vous.

- Tu es nouvelle ? Lui demandais-je.

Je marchais à ses côtés et même si nous ne connaissions pas et qu’elle me paraissait effrayante, je n’avais plus se sentiment de solitude. Merci de tes conseils, mon gardien d’or.