Invitation dans ma chambre. [Pv Stjepan]

J'entrais dans ma chambre pour ranger quelques détails de ma vie personnelle. Je n'ai pas encore vu ma colloc mais aujourd'hui pour dormir elle se démerde moi j'accueille mon beau bosniaque.

Lui, mon bosniaque qui m'a fait l'amour comme jamais aucun homme ne me l'a fait après SA mort. Il a su accepter mon amour et mon passé. Cependant je ne veux pas le choquer alors je range.

J'ai personalisé ma chambre avec mes souvenirs. Des photos de moi au Reichtag, dans les jeunesses hitlériennes. Je les enlèves et les ranges dans la boite "Souvenirs". Je suis d'un naturel organisé et j'aime tout ranger dans des boites.

Je tombe sur une photo datant du début de la guerre. Je venais juste d'avoir mon diplôme d'infirmière. Je souris d'un air nostalgique. Tant de souvenirs, j'étais à peine sortie que j'avais du travail...Ma famille était si fière. On avait fait une grande fête. Jusque là j'ignorai ce que j'allais faire dans mon travail...Je pensais sauver des gens mais en fait...

Je m'allonge sur mon lit, mes docs appuyées sur la rembarde de mon lit pour regarder la photo. Je la range et décide de faire une surprise à Stjepan. Je retire mes vêtements et mets un de mes ensembles coquins. Guêpière noire avec culotte, porte jartelle avec bas et gants de dentelle noire. J'espère que ça va lui plaire. Je m'allonge et l'attends.

Je l’avais vu s’éloigner, et j’étais resté planté là à la regarder s’éloigner, médusé. Et exactement une seconde après, mon téléphone sonnait. Pas besoin de demander c’est qui. Ca ne peut être que ma mère. Je m’éloignais donc vers ma chambre, téléphone coincée entre la joue et l’épaule, cherchant dans mes poches mes clefs. Une fois trouvées, je rentrai dans ma chambre, déposais mes affaires et les rangeais avec ma maniaquerie habituelle. Vous pliez votre linge sale, vous ? Ben moi, oui. Ma mère ne me lâchait plus. Et moi non plus je ne la lâchais pas, posant des questions sur toute la famille, la vie sans moi et tout ça. Je finis par enfiler un t-shirt et une paire de baskets (en plus d’avoir oublié de mettre un caleçon, j’oublie de mettre des chaussettes... Ai-je ma tête au moins ?)

Peu importe. Je reste naturel, t-shirt jaune à motifs vert gazon, c’est tout moi ça. Tu prends deux couleurs que personne ne mettrait, mais qui vont super bien sur toi. Le vert s’accorde avec mes cheveux, donc c’est merveilleux, nah ? Sans avoir quitté mon téléphone, je sors de ma chambre, ferme la porte, ne me doutant pas de ce qui m’attends, pour me diriger vers celle de Maria… Je toque, puis pousse la porte, hoquette, la referme, salue ma mère, puis repasse timidement ma tête dans l’embrasure de la porte, un sourire aux lèvres. Non, franchement, je ne m’attendais pas à voir Maria avec des dessous aussi affolants pour mes hormones.

« Excuse moi, mais je n’ai pas de tenue aussi sexy que la tienne, ni de bouquet de roses à t’apporter… On manque de fleuriste par ici, tu ne trouves pas ? »

J’ose à peine rentrer. Je me contente de la regarder, de détailler sa lingerie, avant de me glisser entièrement par l’embrasure de la pièce et de refermer doucement la porte derrière moi. Je siffle d’admiration, ôte mes baskets puis m’avance, et lui tends une main, accompagnée de quelque mots.

« Lève toi et tourne sur toi-même, que j’observe cette merveilleuse parure sur ton corps avant de te l’ôter… »

A mon avis, on ne va pas dormir comme des enfants, cette nuit. Je n’arrête pas de faire « wouhwouhwouh » tant je la trouve magnifique, avec ses longs cheveux, ses courbes parfaites, son magnifique ensemble…

J'entends des pas s'approcher de ma porte et reconnais la voix de Stjepan qui parle avec sa mère. Comme c'est mignon qu'il soit aussi attaché à sa famille...
Il ouvre la porte, je souris et le regarde ressortir. Beuh ! Qu'est-ce qu'il fout ?! Je me relève à demi et le voit entrer à nouveau en sifflant. Apparrament ça lui plait...

"Excuse moi, mais je n'ai pas de tenue aussi sexy que la tienne, ni de bouquet de roses à t'apporter...On manque de fleuriste par ici, tu ne trouves pas ?"

Je ris et le regarde avec un air charmeur.

-T'as pas besoin de ça pour passer ton examen de BEP...Bisoux et papouilles...

Je lui souris et l'observe me dévorer du regard quand il me tends la main. Mon sourire s'agrandit et je prends sa main pour me lever le plus gracieusement du monde. Je tourne sur moi-même comme une ballerine et rit.

-Viens là je t'attends...

Je l'attire alors contre moi et l'embrasse.

Bisous et papouilles ? Oh c’est trop chou, j’en rougis et rit. Elle se lève à mon invitation, gracieuse et agile, puis tourne sur elle-même. Délice de lingerie ! Je me plait de sentir la matière dont elle est faite sous mes doigts, deuxième peau bien charmante d’une parfaite femme… La féminité. A-t-on inventé quelque chose de plus beau ? Elle m’attire vers elle, je la prends dans mes bras, elle m’embrasse et je continue le baiser dans son cou, prolongeant le plus que je peux cet échange de chaleur corporelle, glissant mes doigts le long de sa guêpière pour les déposer sur ses hanches.

« Créature de rêve, c’est avec plaisir que je vais m’endormir à vos côtés… »

De nouveau un long baiser passionné, mes bras enserrent ses épaules comme si j’avais peur qu’elle ne s’en aille, joli rêve que je ne voudrais laisser s’envoler pour rien au monde. J’embrasse le bout de son nez, perds mon regard dans le sien, puis lui demande, innocemment quelques éclaircissements.

« Comment ça s’enlève ça ? Avec mes grosses pattes je ne suis pas sûr d’y arriver… »

Mes mains se placent sous sa poitrine, de sorte à la soutenir, caressant le tissu soyeux qui les recouvre.

Je souris en sentant ses doigts se promener sur mes dessous. Apparemment ils ont du succès...Je l'embrasse pour le remercier de m'appeller créature de rêve. Je me sens telle une nymphe entre ses bras.

Il me dévore de baiser et me pose une question qui me fait rire. Ah l'embarras des dessous compliqués ! Un véritable enfer pour les hommes ! C'est beau à regarder mais les enlever c'est une autre affaire !

Je me tourne et soulève mes cheveux pour lui montrer la fermeture à agraphes qui se trouve dans le dos. Je souris et lui dis :

-Ca te va comme réponse ?

J'attends qu'il vienne me retirer ce bazar car c'est beau mais ma poitrine est un peu à l'étroit là-dedans ! J'ai grossi depuis mes 17 ans ! J'y peux rien !

Elle lève ses cheveux, dévoile la serrure du coffre qui renferme le joyau auquel j’aspire. A peine ceci dévoilé que je l’embrasse, lui mettant par la même occasion la main aux fesses, avant de la remonter, parcourant les agrafes de ce magnifique vêtement, alors que je la léchouille dans le cou, ma deuxième main viens rejoindre la première, pour l’aider à ôter ce qui camoufle le corps de ma sirène… Comment a-t-elle pu enfiler ça toute seule ? Oh, qu’importe les questions futiles. J’y vais lentement, m’arrête au dessous de ses omoplates, ayant juste desserré de ce fait sa poitrine, puis je la fais basculer vers le lit. C’est bon, je suis excité, et j’en ai tout les symptômes. Mes mains glissent sur ses hanches, jouent avec sa culotte, caressent ses bas, alors que j’embrasse son décolleté, penché au dessus d’elle. Avec moi, elle ne va pas avoir froid ! [> : D]

Je finis par me remettre à ma besogne, glissant mes mains dans son dos, la redressant, de sorte à qu’elle soit assise sur le lit pour que je puisse continuer à tout défaire. Je le fait, et la voilà sans rien en haut… La guêpière tombe par terre, chose à présent insignifiante. Je ne peux m’empêcher de la regarder, appréciateur. Je ne la touche plus, me contente de la regarder. A elle de venir, à présent…

Dos à lui, j'attendais sa réaction. Je sens alors une main sur mes fesses, une main chaude douce grande et virile. Cette coquine remonte le long des agraphes et une langue brulante vient taquiner mon cou. Je gémis, le cou ayant toujours été une zone très sensible de mon être.

Il me fait basculer sur le lit et je sens son excitation gagner tout mon être.Ses mains glissent comme enduites de savon et jouent avec ma culotte. Quelles coquines que ses mains ! Je souris et le vois embrasser mon décolter. J'ai l'impression d'être une fleur dont il hûme le parfum c'est boulversant...

Il me redresse et je me retrouve assise à creuser le dos pour lui faciliter la tâche. Il commence à retirer cet étau qui commençait à me faire suffoquer. Ma poitrine libérée de la compression qu'elle subissait dans le vêtement semble avoir triplé de volume, j'en soupire de soulagement.

Je me retrouve alors à demie-nue et regarde la guêpière par terre pendant que le "jury" fait sa note sur mon corps qu'il connait presque par coeur. Je me demande si il pourrait en suivre les courbes les yeux fermés...Je souris à cette idée et sors mon ruban de nuit noir. Je l'utilise pour attacher mes cheveux la nuit. Il est juste assez large pour qu'il ne puisse pas tricher...

Je me faufile derrière lui en caressant son épaule et là, ô splendeur j'aime son dos ! Je crois que je vais le faire poser pour une de mes peintures un de ces quatres...Je fais passer le ruban devant ses yeux et fais un noeud assez serré mais qui ne lui provoquera pas de maux de tête. Je souris, je me sens un peu sadique mais je n'en ai que faire ce jeu va être très drôle...Je me blottis contre son dos et mordille son oreille soufflant d'un souffle brulant dessus, y mettant des coups de langue rapides. Je vais dévorer ma proie. Stjepan tu es à moi...

La voilà qui sors un ruban, souriant malicieusement ? Je devine directement ce qu’elle veut faire, et ne me déroberai pas. Toute nouveauté qui pimentera ma vie sera la bienvenue… Je la laisse faire ne faisant aucun geste, souriant alors que me voilà privé de ma vue. Un nœud derrière ma tête, et me voilà aveugle. Elle s’est glissée derrière moi, légère et agile. J’ôte mon t-shirt pour pouvoir mieux frôler sa peau, faisant attention a ne pas faire de mouvements brusques ou amples. Les yeux fermés, c’est difficile de savoir ce qu’on fait. Je sens sa poitrine sur mon dos, sa langue sur ma peau. Je rejette la tête en arrière, soupire et mes mains partent en arrière, caressant ce qui semble être ses cuisses, remontant le long de ses flancs, ne pouvant aller plus haut vu la pose dans laquelle je suis.

J’ai envie de la serrer contre moi. Sentir l’odeur de ses cheveux, sa peau douce contre la mienne. Je finis par me tourner, ne tenant plus, cherchant avec mes lèvres les siennes. J’effleure tout d’abord son épaule, dévie sur les courbes de sa poitrine, remonte dans son cou pour enfin atteindre ce que je désire. Sa bouche. Je l’embrasse longuement à en perdre haleine, alors que mes mains glissent sur ses formes que je discerne en les effleurant. Ici c’est sa hanche, là le creux de son dos. Quoi que je tâtonne parfois, mes gestes sont plus rustres que quand ma vue est entière. Je suis plus sensible à ses mouvements ainsi, je ne peut que sentir et non voir… Alors j’écoute, sens et goûte. Je la serre dans mes bras, ayant envie de douceur et de calme, puis un faux mouvement me fait atterrir sur le sol, elle au dessus de moi… Je laisse échapper un petit cri de stupeur, si aigu que l’on penserait que c’est Maria qui en est l’auteur et non moi avec ma voix de loup… Ca y est, je ne sais plus où sont ses bras, ses cuisses… Et je me suis fait mal au coccyx, mais cela passera.

« La chute, ouïe… Comment je suis tombé ? »

Je ne comprends pas, un de mes pieds est surélevé, sûrement sur le matelas, alors qu’un de mes genoux repose sur ma poitrine… Tout est très cafouillis, et je me sens comme tortue renversée, n’arrivant plus à me relever, m’empêtrant toujours un peu plus à chacun de mes mouvements. Je ris de ma situation peu commune, cherchant le corps de Maria, la douceur de ses cheveux et la tiédeur de sa peau. Ma douce, secours moi !

Il n'esquisse pas un mouvement quand je lui attache le ruban. Je le laisse froler ma peau et me rends compte que je ne suis pas très maline...Quelle idée de se mettre derrière lui ! C'est sur qu'il peut pas me toucher comme ça !

Je le vois se retourner et souris. Viens mon amour je t'attends... Ses mains se promenant sur mon corps m'arrache des soupirs. Me poussent dans le désir doucement. Je suis bien là...

Je ne sais pas comment nous faisons notre compte mais nous tombons ensemble sur le sol.

-Attention !

Je ris en m'écrasant sur lui. Il est abasourdit et a perdu ses repères. Je l'aide à se relever et retombe sur le lit avec lui.

-Ce n'est rien. Une maladresse...

Je souris et roule avec lui pour me retrouver sur lui. Je suis contente. Je laisse ma langue caresser ses lèvres pour ensuite descendre jusqu'à son pantalon. Hmm sa peau est salée ! J'attrape le bouton entre mes lèvres et en un mouvement très adroit retire le bouton laissant le pantalon entreouvert. Je le retire en glissant mes mains le long de ses cuisses puis remonte vers son visage.

-Tu n'es pas plus à l'aise comme ça ?

Je souris et me frotte de façon discrète contre lui en déposant un baiser sur ses lèvres. La nuit va être longue...

La chute a été douloureuse, mais les baisers de Maria suffisent à me rendre d’aplomb. Douceur candide. On roule un instant tous les deux sur le sol, si froid et moi si chaud que j’en ai des frissons. Je sens le poids de l’allemande sur moi, j’entends ses paroles et lui réponds par un sourire à chaque fois. Une maladresse qui se finit en une chance… Ses lèvres parcourent mon corps, j’en gémis et j’en rougis. Yeux bandés je ne peux la voir, je ne fais que tâtonner, je ne fais que me cambrer sous ses caresses puis clac, un bouton part. Et un deuxième. Puis tous. Le silence est pesant, et lui permets de mieux se concentrer sur les gestes de Maria. Le tissu de son pantalon glisse le long de ses jambes, deux mains douces que je sais blanches et si petites par rapport aux miennes remontent jusqu’à mon visage, un frisson me parcours l’échine alors que je sens un léger frottement contre moi. Celui de sa peau… Je ne me lasse pas de ce contact et quand ses lèves se posent sur les miennes, je me redresse légèrement, passant un bras autour d’elle pour la serrer contre moi, et en profite pour répondre à sa question, en un murmure près de son oreille.

« Oh oui, je mieux comme ça… »

De l’autre main j’enlève le bandeau qui cachait mes yeux, profitant de notre proximité pour embrasser son visage de mes lèvres qui n’ont pas encore fini de se délecter du fruit que cette demoiselle est, me servant du ruban qui était sur mes yeux pour caresser sa peau ma bouche descend son cou, puis je me redresse encore, me trouvant assis sur le sol, elle a dessus de moi. Un clin d’œil à son attention, puis je reprends la parole, mes yeux ne pouvant se détacher des siens.

« A moi de jouer… »

Le ruban change de propriétaire, et tout souriant je le mets sur ses yeux et le noue délicatement, évitant de piéger quelques-uns de ses beaux cheveux avec. Un léger baiser sur ses lèvres, alors que je laisse gambader mes mains vers l’intérieur de ses cuisses, sans toutefois aller jusqu’au bout…

Il détache le ruban et j'arrive à voir ses magnifiques yeux absynthe qui me font tant rêver. Je souris doucement. Ah Stjepan...Je crois que je t'aime. Il s'approche de moi et après une douce étreinte m'attache le ruban autour des yeux.

Je me retrouve dans un monde de noirceur mais une noirceur excitante. J'aime cette ambiance. Mais je suis un peu triste de ne plus pouvoir regarder mon Stjepan. Je sens ses lèvres sur les miennes, douces messagères d'amour. Ses mains se promènent sur mes cuisses mais ne vont jamais jusqu'au bout. Je grimace.

"Amour...Ce n'est pas très gentil de me torturer autant..."

Je le cherche à tatons retirant ses mains pour mieux me guider. Je me hisse sur mes genoux et avance à genoux vers lui. Je me retrouve dans ses bras souriante comme une enfant qui a retrouvé son ours en peluche. Je l'aime...Je cherche ses lèvres du bout des miennes et au bout de quelques baisers sur sa peau salée et chaude je les trouves charnues et agréables. Je l'embrasse le mordillant un peu pour savourer ses lèvres comme il se doit.

(Pardon si c'est court Stjepan je me remets doucement dans le bain)

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