Sadismus Jail
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 Brigitte Francoeur

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Brigitte Francoeur
321781 † La veuve noire †
Brigitte Francoeur


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MessageSujet: Brigitte Francoeur   Brigitte Francoeur Icon_minitimeMer 28 Fév - 8:59

Dossier médical

Nom & Prénom- Je me prénomme Brigitte, et il en a toujours été ainsi. Mais j'ai plusieurs noms de famille. Fontaine, Donovan, Beauchemin, Cauvin et plusieurs autres. Mais mon nom, celui de ma naissance, et celui que j'ai reprit après mon dernier mariage est Francoeur.

Sexe- Croyez-vous qu'un corps d'homme peut se cacher sous ma grâce naturelle?

Âge- Je suis assez jeune, et ce malgré mes nombreux mariages. Croyez-le ou non, mais j'ai seulement 32 ans.

Traits physiques- Je n'aime pas trop parler de mon physique actuel. Il est ingrat, et si peu représentatif de ce que j'étais avant. Mais comme j'aime bien me remémorer les années où j'étais la plus belle, la plus merveilleuse et la plus gracieuse des dames, je veux bien vous parler de ce qui se cachait sous les grandes robes noires que je porte maintenant en permanence. J'avais la peau la plus parfaite que l'on peu s'imaginer. Blanche, satinée, douce comme la peau des poupons et fraîche comme celle des jeunes donzelles. Mon teint délicat était rendu encore plus clair par ma souple chevelure noire comme l'ébène. Je ne perdais jamais une occasion de me mettre en valeur. Tout y passait. Je faisais toujours remonter mon opulente poitrine avec des bustiers avantageux, je nouais mes cheveux avec des rubans rouges. Mes lèvres étaient d'ailleurs toujours peintes avec cette belle couleur, éclatante, passionnée. Elles le sont encore puisque ma bouche est toujours aussi pulpeuse, pleine et sensuelle qu'autrefois. Mes yeux, d'un brun ambré éclatant, n'ont rien perdu de leur vivacité et de leur beauté. Malheureusement, je les dévoile rarement aujourd'hui. Pendant une longue période de ma vie, j'ai adoré porter des vêtements clairs. Le blanc m'allait à merveille, mettait en valeur mes cheveux. Ai-je déjà précisé leur douceur? Et ils sentaient bon. Oh ils sentent toujours très bon, puisque je passe un temps fou à les peigner, les laver et les soigner. Mais les choses ont changées. Depuis peu par contre, j'ai changé. Certes mes courbes délicates et gracieuses sont restées les mêmes, ma grâce n'a jamais été altérée. Mais un incident affreux me force aujourd'hui à porter le voile en permanence. Autrefois je le portais par respect des traditions, mais maintenant, je me voile la face, et une grande partie du corps. Mes vêtements sont toujours sombres, amples, mais gracieux et féminins. Je n'ai aucun attrait pour les pantalons, ni pour les vêtements trop classiques. On m'a toujours montré à me montrer d'un chic étonnant. Normal que ça reste malgré tout ce qui m'est arrivé.

Taille- Je suis grande et élancé, ne l'ai-je pas assez précisé? Je mesure 1m78, très précisément, 1m83 avec mes chaussures à talons.

Poids- Ça ne se fait pas demander le poids d'une dame, aussi légère soit-elle.

Maladie ou handicap physique- Je suis brûlée au 3e degré sur toute la partie droite de mon corps. Mais je n'aime ni le montrer, ni en parler.

Autres- J'ai oublié de préciser que j'étais une grande amatrice de bijoux de toutes sortes, tant qu'ils ont de la classe, et aussi que mes ongles sont toujours parfaits, peints en rouges eux aussi. Je porte toujours des vêtements avec de nombreux voiles. D'ailleurs, mon visage est constamment voilé, à la manière d'une veuve, et gare à celui qui essaie de voir mon visage. Surtout le côté droit. J'ai estimé que ce détail pouvait intéresser quelques personnes.

Dossier psychologique

Qualités- Je possède une intelligence vive. Je suis rusée et je sais exactement ce dont j'ai besoin pour parvenir à mes fins, quelles qu'elles soient. J'ai une capacité d'analyse étonnante, et un sens de l'esthétique très prononcé. J'ai d'excellentes manières, je suis polie, calme et je ne place jamais un mot au dessus de l'autre. Je sais m'adapter à bien des situations contraignantes, sauf à la pauvreté. Je suis capable de transformer l'endroit le moins accueillant en mon chez moi, un endroit paisible et chaleureux. Je suis une parfaite maitresse de maison et, si je puis me permettre, une excellente amante. Je sais ce que les gens aiment et j'ai un don pour la conversation. Les hommes me mangent dans la main et je suis capable de me dépêtrer des pires situations, même si cela doit me prendre un long moment.

Défauts- Comment mes défauts? Vous voulez dire ce qui n'est pas parfait chez moi? Outre mon physique ravagé et habiletés pas trop légales, je ne vois vraiment pas ce que je pourrais donner comme exemples. Eh bien allons-y avec ce que je connais. Je suis légèrement mythomane. Je n'aime pas parler de certains évènements de ma vie, et j'aime inventer des histoires. Je suis une conteuse née, ça me vient de ma mère, qui était originaire d'Irlande. Malheureusement, j'utilise ce don à mauvais escient. Enfin c'est ce qu'on dit, parce que moi je n'y vois rien de mal. Mes mensonges sont bien tissés, et ne me retombent dessus qu'en de rares occasions. De toutes façons, rusée comme je suis, je parviens souvent à faire avaler n'importe quoi à mes interlocuteurs, parfois rien qu'en leur faisant des moues suggestives. Bien sûr, cette époque est révolue. Avec la catastrophe qui a ravagé mon visage, je crois que mes moues feraient même peur à un sanglier sauvage. Outre ma légère tendance à la mythomanie, j'ai aussi une tendance au complot. Je suis assez solitaire, sauf lorsque mon instinct me souffle de me créer des liens avec les gens.

Aime- J'entretiens un amour inconditionnel envers tout ce qui est empreint de beauté. Sauf les femmes, mais ça n'a pas sa place ici. Je trouve qu'il y a rien de plus beau qu'un coucher de soleil. Qu'on le soupçonne ou non, je suis une grande adepte de la lecture. Je peux me plonger dans un roman et n'en ressortir que plusieurs heures plus tard. Quand je tiens un livre dans mes mains, je retiens mon souffle, prends le temps de vivre chaque instant privilégié qui m'est donné. J'aime aussi beaucoup la musique. J'ai l'oreille fine, et je peux reconnaître n'importe quelle mélodie avec seulement quelques notes. Bien sûr, ça n'est le cas qu'avec la musique de bon goût, c'est-à-dire celle qui possède une mélodie. Parce que de nos jours, avec tout ce qui se fait, il n’y a pas grand-chose que je sois susceptible d'appeler musique. Je préfère de loin me réfugier dans les grands classiques. J'ai un faible pour le film Cinéma Paradiso. La scène où le cinéma prend feu m'a toujours donné des palpitations jusqu'aux tréfonds de mon âme de jeune femme. Chaque fois que j'en ai l'occasion, je regarde ce film, encore et encore. Quand je suis seule et que mes pensées vagabondent, je revois cette scène. Je l'aime un peu moins qu'avant maintenant, mais soit. Elle me chavire autant, mais plus pour les mêmes raisons. Vous verrez bien.

N'aime pas- S'il y a bien une chose que je déteste, ce sont les choses dérangeantes, les imprévus. Ma vie a toujours été réglée comme une horloge et je ne supporte en aucun cas qu'on vienne bousculer mes projets. Ça me fait toujours entrer dans une colère profonde, que je refoule bien souvent au fond de mon être meurtri. Je suis maniaque de l'ordre. Aussi, si mes choses ne sont pas à l'endroit exact où je les ai laissées, je deviens vite irritable. Je n'aime pas que les choses traînent, la puanteur et les choses non soignées. J'entretiens une haine profonde envers les belles femmes. Certes j'ai été très belle, magnifique je dirais. Mais maintenant que mon atout principal est partit en fumée au sens propre du terme, je jalouse maladivement les femmes qui me rappellent ce que j'ai été avant. Je n'ai qu'une envie, leur lacérer le visage de mes ongles pointus, leur arracher les yeux et leur casser leurs dents. Ou mieux, mettre le feu à leurs vêtements pour qu'à leur tour elles se fanent, flétrissent et ressentent la même chose que moi. Bien sûr je me retiens de le faire. La bienséance me l'interdit, mais ce n'est pas l'envie qui me manque. Je n'aime pas le feu. Ne vous demandez pas pourquoi. Il m'a ravi ce que j'avais de plus précieux, normal que je lui en veuille, même si ses rougeurs incandescentes et dangereuses me fascinent toujours autant qu'autrefois. Disons que maintenant, je m'en tiens un peu moins près. Je préfère l'admirer à distance, là où il ne risque pas de me faire du mal, à nouveau.

Comportement avec les gens- Pragmatique est le mot. J'évalue à l'avance tout ce que je vais dire, comment je vais agir. Ça me demande un grand contrôle de moi-même, mais j'y arrive sans peine. Disons que mes dons de conteuse m'aident beaucoup à entretenir des relations de surface. Comme je me sens menacée par les belles femmes, j'évite de me tenir avec elles. C'est compréhensible il me semble. Les hommes me lassent. J'en ai connu tellement qu'ils me semblent tous les mêmes quand je les regarde. Tout aussi pathétiques les uns que les autres. Mais c'est avec eux que j'ai le plus de facilité à créer des liens. Ils me mangent littéralement dans la main. Avec le personnel de la prison, et bien nous verrons comment ils me traiteront et j'aviserai par la suite la manière adéquate de les traiter. C'est donnant donnant. Logique.

Maladie ou handicap mental- Les gens aiment à me qualifier de pyromanes, enfin, ceux qui connaissent mon passé tortueux. Mais moi je préfère employer l'expression admiratrice des flammes. Elles sont belles, on ne peut pas me reprocher de les idolâtrer. Non? Je suis aussi mythomane, mais ce n'est pas une maladie. C'est un don. Nuance!

Valeurs- L'ordre et la rigueur. Ce sont deux choses très importantes pour moi. C'est dans la famille depuis très longtemps, ça et le respect de l'honneur. Tout le monde y a droit. Je ne salis pas le vôtre si vous ne salissez pas le mien. Je prône aussi la justice.

Tics- J'ai tendance à toujours vérifier que tout soit parfait. Je scrute tout pour déceler la moindre faille.
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Brigitte Francoeur
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MessageSujet: Re: Brigitte Francoeur   Brigitte Francoeur Icon_minitimeMer 28 Fév - 9:00

Passé- Mon histoire commence une fraîche après midi de printemps. Pourquoi au printemps alors que l'automne est tout aussi paisible, coloré et frais? Parce que j'aime cette période de naissance et je trouvais que ça s'accordait bien avec le début d'une histoire, plutôt que l'automne qu'on associe souvent à la fin. Alors donc, au même moment où quelques bourgeons chétifs laissaient voir leurs jolies teintes verdoyantes, une femme donnait naissance à son enfant, un petit poupon rose tellement adorable que la brave dame en pleurait de bonheur. Elle appela l'enfant Brigitte, signifiant la force, en l'honneur de ste-Brigitte. La petite porterait le nom de son père, comme dans le bon vieux temps, Francoeur.

L'enfant grandit, entourée des attentions de ses parents. Déjà à huit ans, l'enfant que j'étais était consciente de sa grande beauté. On lui accordait énormément d'attention, on la gâtait. Mais Brigitte n'était pas une gamine difficile. Elle acceptait les cadeaux qu'on lui faisait, mais ne laissait pas pour autant de côté ses leçons et apprentissages. Ce que les gens avaient à lui apprendre, elle l'apprenait avec une grande rapidité, engloutissant livre sur livre. Très jeune, elle avait une très grande culture générale, ce dont je suis assez fière ma foi. Avec ses longs cheveux noirs et ondulés, son petit nez joliment retroussé, sa bouche en cœur et ses yeux brillant de 1000 éclats, il était dur de résister au charme déjà bien grand de cet enfant.

Entre ses cours de musiques, ses cours d'histoire, ses cours de langues, ses cours de mathématiques et tous les autre cours de bienséance, elle prenait le temps qui lui restait pour vaquer à ses occupations préférées. Soit se terrer dans la grande bibliothèque et lire tout ce qui lui tombait sous la main, faire tourner des vieux vinyles sur tourne-disques (déjà une antiquité à l'époque, mais je l'aimais tellement) et bien sûr, traîner dehors, s'étendre dans l'herbe verte et siffler avec les oiseaux.

Au cours de ses apprentissages, elle apprit à devenir une parfaite dame d'intérieur, une parfaite ménagère et une future mère exemplaire. À 13 ans, elle berçait déjà l'ambition d'être confiée à un mari digne de ce nom, qui lui donnerait deux gosses adorables, aux cheveux aussi que les siens, qu'elle nommerait Alexis et Raphael. C'était d'ailleurs ce que ses parents prévoyaient pour elle.

Je me dois ici d'expliquer quelque chose au lecteur. En lisant cela, vous pourriez croire que j'ai cinquante ans pour avoir été élevée dans de telles valeurs. Non. Je le répète, je n'en ai que 33. Oh j'avais dit 32 il me semble. Non? Enfin quoi qu'il en soit, mes parents étaient restés très près des valeurs d'antan. Ils vivaient légèrement en retrait du reste de la société, non loin de la banlieue parisienne, dans une grande villa près d'un ruisseau où j'aimais passer toutes mes journées. Malgré leur rigueur et leur sévérité, mes parents n'en étaient pas moins bons avec moi. Tout cela, ils le faisaient pour mon bien, bien entendu.
Soit belle et tais-toi. Prépare les repas. Ne laisse rien traîner derrière toi. Sois prête avant qu'il rentre à la maison. S'il te demande quelque chose, fais le sans hésiter. Tu es sa femme, tu te dois de lui faire honneur. Jamais ton époux ne devra regretter de t'avoir choisie toi et pas une autre. Le manuel de la parfaite épouse était imprimé dans ma tête dès mes 16 ans. Je le connaissais par cœur et était prête à l'appliquer dès que l'occasion se présenterait.

Et l'occasion vint. La jolie Brigitte fut présentée à un jeune homme prometteur, Jonathan Fontaine, qui venait du compté où son père avait grandit. Il connaissait des gens, avait beaucoup de relations dans le monde. Brigitte et lui tombèrent éperdument amoureux l'un de l'autre. Deux moins plus tard, le mariage était célébré dans les règles de l'art. Grande robe, des centaines d'invités et un banquet grandiose. Tous les soirs, la jeune femme préparait le repas de son homme qui, heureux de ses attentions soignées, la récompensait grandement par son amour.

Mais le jour fatal vint. Mon rêve blanc prit fin. Ce fut la première fois que le feu fit sa véritable entrée dans ma vie. Il avait commencé à la cuisine, pendant que je préparais le repas de mon chéri. Il était arrivé un peu plus tôt que d'habitude alors je lui ai proposé de s'asseoir à table et d'attendre. Je suis sortie un moment, pour aller chercher des pommes de terre à la cave. Quand je suis remontée, après quelques minutes, il régnait une chaleur étouffante à l'étage. J'ai crié le nom de Jonathan, mais il ne m'a pas répondu. J'ai voulu retourner à la cuisine, mais une barrière de flammes m'en empêcha. Toute la cuisine était incendiée, et le feu se répandait rapidement. Apeurée, je suis sortie dehors pour me mettre à l'abri. Je suis montée sur la colline derrière la maison, et de là, j'ai regardé notre demeure partir en fumée, et avec lui, mes rêves de mariage heureux.

Mais quand les policiers et les pompiers sont arrivés, ils ont trouvé une jeune Brigitte endormie dans l'herbe fraîche. Le feu continuait de crépiter non loin de là. Après quelques témoignages difficiles, elle fut renvoyée chez ses parents, où ceux-ci tâchèrent de la consoler. Notre héroïne porta pendant sept semaines la tenue de deuil, robe noire et voile, s'interdit tout plaisir, pour honorer son défunt mari.

Un an plus tard, âgée de 21 ans, Brigitte rencontra un autre homme; Mike Donovan. D'origine anglaise, il avait été dur de le faire accepter par ses parents, qui je le rappelle, vivaient dans les anciennes traditions. Ils avaient encore dans le cœur leur rivalité avec les anglais. Mais elle réussit, à force de flatteries, à convaincre ses parents de la laisser l'épouser. Après tout, il était parfait pour elle. Dans ses temps libres, il composait de jolis rondos, s'adonnait à la peinture. Peu de temps après, ils emménageaient ensemble dans un petit cottage près d'un grand lac.

Mais il devait bien avoir une ombre à ce tableau si parfait. Mike n'était pas aussi parfait qu'il en avait l'air. Il buvait énormément, ce qu'il m'avait caché au début de notre relation. Quelques mois à peine après notre mariage, je le retrouvai mort dans la cave, entouré de dizaines de bouteilles vides. Cette vision me choqua à un point tel que sa mort ne me fit absolument rien. Froide, j'appelai la police. Sans aucune émotion, je leur décrivis la situation. On vint rapidement chercher le corps, et je retournai pour une deuxième fois chez mes parents.

Encore une fois, j'observai les traditions du deuil. Les gens n'en revenaient pas dehors. 21 ans et déjà deux fois veuve. Eh oui. Des rumeurs blessantes commencèrent à courir sur mon compte. On me compara à une mangeuse d'hommes. Et à cause de cette rumeur non fondée, je dus attendre deux ans avant de me trouver un autre époux.

Il s'appelait Carl Beauchemin, était beau comme un ange. Un écrivain. L'homme parfait, encore une fois. Il aimait énormément sa douce Brigitte et la couvrait de 1001 attentions. Elle, elle restait la femme de maison qu'elle avait toujours été. Docile, soumise et aimante, serviable, chic et digne. Carl mourut après deux mois d'union. On a dit que c'était un empoisonnement alimentaire. Dire qu'on a osé critiquer ma somptueuse cuisine. Je n'en suis toujours pas remise.

Plusieurs autres hommes se sont succédé dans ma vie. Tous m'ont quitté d'une manière que j'ose à peine me rappeler. Plusieurs incendies ont fait rage dans ma vie. C'était fascinant comme le feu s'acharnait contre moi. Mais je continuais de le trouver si beau, si apaisant.

Le jour vint où la si douce et mielleuse Brigitte que j'étais rencontra un homme qui lui parut d'abord bien aimant. Elle avait alors 31 ans, et a célébré son 9e mariage. Déjà neuf. Elle se sentait vieille, même si elle ne l'était pas. Cette homme, Richard Cauvin, l'avait achetée avec ses nombreux cadeaux, ses bijoux hors de prix qu'elle apprit bien vite à aimer. Elle resta aveuglée par cette bonté et cette générosité pendant six mois. Puis il découvrit le pot aux roses. Richard ne lui était pas fidèle. Il avait plusieurs maitresses. D'abord, la femme ne sut pas quoi penser. Après tout, son mari avait tous les droits. Mais cette révélation lui faisait du mal. Elle décida d'en discuter avec lui. Aussitôt, il entra dans une colère folle, se mit à frapper la belle Brigitte. Dans cette lutte, les bougies qu'il y avait sur la table se renversèrent et mirent le feu à la nappe. Ce fut toute la maison qui brûla. L'homme mourut.

Je réussis à m'en sortir de justesse, mais non sans en souffrir grandement. Effectivement, en sauvant ma vie, j'avais toutefois laissé derrière moi la moitié de mon corps. La partie droite de mon corps était brûlée vive, laissant intacte mon nez, mes yeux et ma bouche. Non content de m'avoir volé ma confiance, cet homme m'avait aussi volé ma beauté. J'étais horriblement contente qu'il pourrisse dans le brasier que je laissais derrière moi.

Depuis ce jour, je n'ai plus jamais vu le feu de la même manière, certes il est toujours aussi beau à regarder, une merveille pour les yeux. Mais il me fait peur. S'il je m'en trouve trop proche, je frémis, je veux partir le plus vite possible.

Après les quelques mois que j'ai passés à l'hôpital pour soigner mon corps ravagé par les flammes, la police vint me voir et me posa plusieurs questions, auxquelles je répondis poliment, cachée derrière mon voile noir, qui ne me servait plus pour le deuil, mais bien pour cacher mes horribles cicatrices. Malgré tout ce que j'ai pu leur dire, ils m'ont affirmé que les circonstances et les preuves jouaient contre moi. Je fus jugée. On me condamna injustement à la prison à vie.

Rapport de police - Brigitte Francoeur a versé de nombreux témoignages quant aux morts de ses nombreux maris. Bien qu'elle se soit entêtée à nous entretenir de sa vie soignée, de ses parents aimants, nous découvrîmes plusieurs choses assez particulières. Brigitte était une jeune orpheline ayant passé ses 16 premières années en institution. Élevée chez les religieuses, elle était, comme elle nous l'avait dit, devenue très pieuse, serviable. Son premier mariage, avec un certain Jonas Fontaine, avait été un véritable désastre. L'homme n'avait rien du mari rêvé dont l'accusée parlait. Il était acariâtre et mauvais, et selon les dires, battait souvent sa femme. L'incendie aurait débuté dans la cuisine et d'après la position de l'homme, il semblerait qu'il ait été assommé avant de brûler avec toute la maison, inconscient dès le départ. La vie de Brigitte n'avait rien à voir avec l'histoire qu'elle nous a contée. Même les noms de ses maris, malgré des similitudes légères, n'étaient pas ceux qu'elle nous a dit. Elle avait, comme nous l'avions tous su, empoisonné l'un de ses maris, mit le feu à plusieurs de ses foyers. Le seul dont l'origine de la mort reste incertaine est le mari trouvé saoul dans la cave. Il ne portait aucune trace d'empoisonnement ou de coups. Le dernier ménage de Brigitte était par contre bien réel. Richard Cauvin avait effectivement eu plusieurs maitresses. Il y avait effectivement traces de batailles dans la cuisine, mais quant à savoir si les chandelles avaient été renversées accidentellement ou volontairement, ça reste et restera à jamais un mystère. Quant à l'âge de Brigitte Francoeur, il est certain qu'elle n'ait pas seulement 32 ans. Nous avons réussi à trouver trace d'elle beaucoup plus tôt que ce qu'elle affirmait. Les recherches ont été longues et ardues. Nous ne connaissons pas sa véritable date de naissance, mais elle aurait plus ou moins 43 ans aujourd'hui, bien qu'elle paraisse très jeune encore.

Dossier criminel

Crime(s) commit(ts)- J'ai été reconnue coupable du meurtre de tout mes maris, même ceux qui sont morts sans mon aide. C'est à se demander ce que font les experts derrière leur table d'autopsie. Les crimes par le feu prédominent. Mais j'use beaucoup des faiblesses des gens pour les tuer.

Matricule- 321781

Rang- † La veuve noire †

No. de cellule-

Gang désiré – Comme si je pouvais me mêler à quelque chose d'aussi vulgaire qu'un "gang".

Personnage sur l'avatar- personne de ma connaissance.
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Jade Jacob
295817 Serial killer
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MessageSujet: Re: Brigitte Francoeur   Brigitte Francoeur Icon_minitimeMer 28 Fév - 17:19

chouette des nouveaux membres
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Rika Pat
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MessageSujet: Re: Brigitte Francoeur   Brigitte Francoeur Icon_minitimeDim 4 Mar - 16:29

Très jolie fiche bienvenue! 38
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MessageSujet: Re: Brigitte Francoeur   Brigitte Francoeur Icon_minitime

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