Sadismus Jail
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Sadismus Jail

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 Trop peur, trop mal ...

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Moxie Flanagan
454215 Mister self destruct
Moxie Flanagan


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MessageSujet: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeLun 11 Fév - 15:59

J'était bêtement là en train de fumer ma clope, et là y a l'autre folle qui arrive. Avec un regars ... Bizarre. Elle est changée, changée en quelque chose que je ne veux pas connaitre, un produit "made in passé " embellie par son imagination malade sans doute. D'ailleurs en parlant d'imagination malade, la mienne vois un grand type au cheveux rouge. Je me replie, instinctivement. Elle ressemble trop à Pyth, beaucoup trop. Elle se raproche de moi, je lache ma clope, je tente de ramper pour sauver ma vie. Ceci est un magnifique exemple de geste inutile. Elle m'attrape sans dificultés aucune. Elle me porte comme Pyth me portais, à ce moment là ... Je tente de penser à autre chose. Je ne veux plus y repenser, et revivre ça, encore et encore. Puis j'ai peur du vide putain ! Pourquoi elle est si grande merde ! hein ?

" Je vais t'emmener dans la chambre Mycky ... Je vais t'y emmener.

Sa voix est aussi bizarre que ses actions, pourquoi elle me porte, pourquoi elle m'appelle Mycky ? Elle est totalement ailleurs, elle n'est pas avec moi, son regard est vide. Je ne veux pas savoir où elle est...
Je tente de me dégager d'elle alors qu'on monte des escaliers, même si je risque de tomber par terre. ( c'est qu'y a de la hauteur ! ) Sa place n'est pas dans une prison mais dans un asile, elle a besoin d'aide c'te nana. Mais putain, ça l'empèche pas d'avoir la poigne forte ! Enfin bref, j'arrive à me glisser suffisament pour ...
" Mycky" ( Je vais l'appeller ainsi, vaux mieux ça que Maxime hein ... ) arrive à dégager un bras et me fout une baffe. Puis elle n'y vas pas de main morte. j'ai la joue en feu, c'est Pyth qui vas pas être content ...
Et on continue de monter, où m'emmène t'elle ? Dans sa chambre ? Pour quoi foutre ? Je temble de peur moi, la peur de l'inconnue.


- Laisse moi ...

Si j'avais pu me preserver ... J'aurai tout recommencé loin d'ici ... Si j'avais pu ... Tout aurai été différent...
On aproche d'un couloir assez "propre" par raport au reste de la prison, quel est cet endroit ? De ma place, logé contre ses bras, ( Comme je doit être petit pour qu'elle me porte comme ça ... ) je ne vois pas grand chose. Des portes ouvertes, des lits dedans, plutôt luxueux par raport au cellules. Les chambres des gardiens et du personel en général ? Probablement, bon elle m'emmène dans sa chambre, ok.

Je hurle.

Bizarrement beaucoup de chambres sont vides, une ou deux de remplie. Il y a des numéros ... 23, 22, 21 ... ect... Et elle continue de me porter, totalement vide. Elle ne peux pas me faire taire, ses bras sont occupés. Puis on passe devant une chambre avec son nom, pourquoi elle ne s'arrète pas ? Elle a le regard vide, rien n'indique qu'elle reconnait l'endroit. Pourquoi ?
Mais enfin elle s'arrète, je lit les noms...

Pythagoras de la Flaam.

Je ne sais plus après, comment la porte s'est elle ouverte ? L'ai je défoncée en tombant des bras de Myckaëlla ? ( J'ai lu son nom sur la porte.) Je saigne à la tête parce que je me suis débatu ? Ou je me suis pris la clanche de la porte en pleine tête ? Elle m'a donner un coup de pied ? Je ne sais plus, tout ce que je sais c'est que je suis à moitié vautré dans l'ouverture, un peu sonné je dois dire.
Là dessus elle m'attrape violament par le T-shirt et me met en position vertical avec une force que je n'aurait pas cru deviner chez elle. Je suis incapable de me tenir debout là tout de suite maintenant ...


- Laaa...laaaache moiiiiiii !

Ma voix est chevrotante, désagréable à mon oreille, mais disons que j'y peux un peu rien ... Trop peur, trop mal.

- 'Rrète d'faire la conne...

Elle me regarde d'un oeil vitreux, style "j'suis bourré". Pourquoi elle me parle au féminin ? Encore son jeux de rôles glauque ou les femmes deviennent des alcooliques violent. Le sang m'aveugle, tout ce sang dans mes yeux.... Je panique, je re-bouge, je me débat en somme. Vas t'en, lache moi, je ne connais pas la chose qui t'habite, et je tiens à continuer comme ça. Je porte mes mains à sa gorge...

Faire cesser la douleur, et vite.


[ HRP : J'ai demander à Mycky avant de la faire jouer ^^ ]
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Pythagoras de la Flaam
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeDim 17 Fév - 12:37

Jour de repos… C'est agréable un jour de repos. Surtout quand ça se passe comme ça. Jéopardy… Je te trouverai, bonhomme… Je te trouverai et on recommencera. Tu t'es débattu, tu m'as griffé, tu as tenté de prendre le contrôle, de me blesser… Tu aimes ma manière de jouer. Je ne te laisserai plus filer. Je te le promets. Je suis étendu sur mon lit, douché et rhabillé, pensif. La journée approche de la fin. Demain je bosse. Enfin bon, dans une prison on n'est jamais vraiment en vacances.

J'ai envie de voir Stephen.

Je souris. Il me manque réellement. Malgré tout ce que je trouve ici de bien plus excitant que la vie qu'il m'offre, je ne peux m'empêcher de penser à lui. Je ferme les yeux et revois son visage. Je me laisse aller à cette nostalgie quand j'entends un cri. D'un bond, je suis debout. Je connais cette voix… Mais que fait Moxie dans le couloir des gardiens ? Je n'ai pas le temps de bouger plus qu'un choc ouvre ma porte et je le vois dans l'embrasure. Pas longtemps, une ombre se penche sur lui et le redresse. Il se débat. Il crie. J'ouvre brusquement la porte. Qui ose toucher à Moxie ? Il est devant moi, le visage ensanglanté, le regard perdu, voilé, la souffrance se lit sur son visage. Sans douceur je l'attire vers moi et mon regard se pose sur la personne qui l'accompagne.

Myckaëlla.

Je ne la connais pas intimement, mais je sais qu'elle est pas mal formée en torture, elle aussi. Je me détourne, portant presque le prisonnier pour l'étendre sur mon lit. Il ne tient pas debout. C'est à ce moment que je remarque l'énorme tâche de sang au niveau de l'entre-jambe. Un juron m'échappe alors que j'ouvre d'un geste ferme son pantalon. Et là, je me fige. Une coupure ensanglanté traverse son bas ventre, un peu au dessus des poils pubiens. Je reste un instant incapable de réagir.

"Bordel ! Myckaëlla ! Qu'est-ce que tu lui as fait ? T'es folle ! T'es tarée !! Qu'est-ce qui t'a pris putain !"

J'ai crié. D'un coup, c'est sorti. La panique se lit dans ma voix. Je me lève brusquement, ouvre le robinet d'eau et mets un linge sous le jet pendant que je sors une trousse de secours. J'ai toujours ça dans mes affaires, heureusement. Je reviens précipitamment vers lui. Sans un regard à la gardienne. Elle n'a pas intérêt à intervenir sinon j'oublierai qu'elle est une gardienne le temps de la défigurer. J'éponge le sang avec ma serviette mouillée. Je ne l'ai pas trop déshabillé, je sais qu'il ne l'aurait pas supporté et puis je n'ai pas besoin de plus, le champ es assez grand. J'ai remonté son t-shirt. Ma voix se fait plus douce alors que je lui glisse un linge propre dans les mains.

"Je n'ai pas d'anesthésiant, Moxie, mords ça pendant que je recouds. Ne bouges pas. Ca va faire mal, mais j'ai pas le choix."

Je pose doucement mes lèvres sur les siennes, passe le linge humide sur son visage pour m'assurer que la plaie de son front n'est que superficielle. C'est le cas. Parfait. J'attrapa fil et aiguille et asperge la plaie de désinfectant dans m'occuper que je suis ne train d'en foutre partout. J'ai l'air paniqué, certains de mes gestes semblent aléatoires, peu sûrs, mais dès l'instant où je plante l'aiguille, c'est comme si je me transformais. Je deviens professionnel, précis, efficace. Je reste indifférent aux gémissements de Moxie. Mais surtout, je remarque un détail. Myckaëlla est une spécialiste de la torture. Moxie est un dépressif… La plaie n'est pas nette, on voit bien qu'elle a été faite avec n'importe quoi et en plusieurs fois… Le doute s'instaure en moi. Je finis et panse le tout puis je désinfecte son front sans un mot. Je ne regarde pas ses yeux. Mon visage est devenu dur. Et c'est une voix froide qui s'adresse à lui quand j'ai terminé :

"Ne bouge pas de là, Moxie."

Je me lève et me tourne vers elle. Je m'avance vers elle et me glisse dans l'embrasure de la porte. Etonnement, elle n'est pas rentrée [HJ : si ça te va pas, j'édite ^^]. Je l'observe et d'un ton toujours aussi glacial, je m'adresse à elle.

"Que lui as-tu fait Myckaëlla ? Que s'est-il passé ? Qu'as-tu fait pour qu'il te parle de moi ? Parce qu'il t'a parlé de moi, non ? Tu ne l'aurais pas amené ici, sinon."

Mon regard est perçant, menaçant. Je veux savoir. J'ai bien compris qu'il s'était blessé seul. Mais elle avait forcément fait quelque chose avant. Et je dois savoir quoi. Je veux savoir quoi. Je sonde son regard sans aucun scrupule, sans aucune pitié. J'aurai ma réponse.
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Myckaëlla McSower
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeDim 17 Fév - 13:44

Rah,elle hurle.Sa voix stridente m'éclate la tête.Dès que je l'ai relevée,elle porte ses mains a ma gorge.Comment ose-t-elle se rebeller contre son père?Elle n'a jamais fait ca.Je la vois encore hier dans mes bras en train de me supplier d'arreter.Arreter quoi?Elle a brisé le cadre ou il y'avait la photo de sa mère,il a bien fallut qu'elle paie non?Très bien.Nous sommes d'accord.Bon,il serait temps qu'elle arrête,la ca comence a m'enerver.De plus,les quelques bières que j'ai prises tout a l'heure m'ont un petit peu tourmenté l'esprit [Un petit peu cretins me regardez pas comme ca!]

Enfin quelqu'un la retire de mes mains [et surtout libère mon cou de ses toutes petites mains blanches] et l'éloigne de moi.Quoi?! J'ai remplit mon devoir de père,je l'ai corrigée comme il le fallait et j'allais la remontée dans sa chambre jusqu'au lendemain.C'n'est ps suffisant?Desfois je me dit que je suis trop juste pour cette petite qui me cause tant de torts.Elle ne tient pas en place!

"Bordel ! Myckaëlla ! Qu'est-ce que tu lui as fait ? T'es folle ! T'es tarée !! Qu'est-ce qui t'a pris putain !"

Tiens,mais ne serait-ce pas sa grande soeur qui me parle ainsi?Avril,voyons,on ne parle pas comme ca a son père!Des gros mots,des grots mots! DANS LA BOUCHE DE MA TENDRE PETITE?!CA! Je suis sur,très sur,que c'est cette petite garce de Myckaëlla qui lui a appris touts ces grots mots.Vous vous imaginez vous?! Cette petite...Oui,cette petite sainte que sa mère a mise au monde et que Dieu preserve comme un ange parmis les débris d ema vie.Ma femme morte,une petite complêtement invivable.Il ne me reste qu'elle.Alors,je ne tolererais pas qu'elle devienne aussi sotte que sa soeur,ca non!

Elle dit quelque chose a sa soeur,puis commence a la soigner.Je m'exclame,tout en gardant un ton protecteur envers mon coeur...

« Avril,laisse...Laisse...Elle a pas b'soin d'et' soignée...P'b'soin... »

je suis toujours a la porte de la chambre de Mycky.Je n'ai pas bougé de la,regardant une soeur prendre soin de sa crapule,idiote et tellement chiante de petite soeur.Puis,elle me regarde.Ses cheveux blonds raides virevoltent,ses yeux marrons me transpercent.Puis,ce petit bout d'chou de 12 ans s'avance vers moi.Mais ses traits sont enervés.Ses yeux expriment une froideur!Oh,je n'avais jamais vu ca...a part peut-être dans le regard de sa mère qund je rev'nais tard le soir bourré a mort.

"Que lui as-tu fait Myckaëlla ? Que s'est-il passé ? Qu'as-tu fait pour qu'il te parle de moi ? Parce qu'il t'a parlé de moi, non ? Tu ne l'aurais pas amené ici, sinon."

Je la regarde bizarrement.Pourquoi m'appelle-t-elle par ce nom qu deshonore notre famille,celui de sa stupide soeur,Myckaëlla?Elle me parle avec une froideur,bon sang,mais c'est qu'elle a changé depuis ce matin!Elle est devenue aussi rebelle que sa soeur!BORDEL!Je le savais bien,je le savais bien.On aurait du tuer Myckaëlla quand elle n'etait même encore que dans le ventre de ma Défunte Epouse!J'en etais sûr!

« M'appelle p'comme ca!'Vril... »

Je lève ma main et la fais tomber sechement sur sa joue.Cela fait plus de deux ans que je n'avais pas osé lever ma main sur sa joue.Mais je pense que,comme tout bon père,je suis bien obligé de la remettre a sa place quand il le faut!Je la pousse et m'approche de Mycky.Je lui arrache un soufflet.

« T'proches pus d'ta soeur!! Enfant du Diable! Idiote! »

Ma tête tourne,cette enfant ne me cause que des soucis,c'est pas croyable!
Je ferais bien de la corriger une novelle fois mais ma tete tourne.Je vois des images...Images bizards.Des barreaux.Du sang,des ustensiles de premier secours,des cheveux...Rouges?!

Bon sang qu'est-ce-qu'il m'arrive?!
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Moxie Flanagan
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeLun 18 Fév - 15:21

Il me tire, il m'atire vers lui. La tache sanglante sur mon jeans le panique, il m'a porté sur son lit et il vois la tâche ... Oh ! Un instant il est ... Surpris ? Puis il se met à gueuler sur Mycky, de la panique dans la voix mais c'est moi qui ai fait ça ! C'est moi ! C'est ma douleur à moi ! Ca m'apartiens ! Je me marque comme un grand, tout seul. Presque de la fierté devant la plaie. C'est le contrôle de ma douleur, de ce que je subit.
Il passe un tissus d'eau froide sur la blessure, il a l'air troublé. Il s'inquiète pour moi, ou alors le trait aléatoire porte ma signature, peut être a t'il compris que c'est moi seul qui ai fait ça. Bizarrement le fait qu'il regarde le haut de mon pubis ne me gène pas trop, peut être parce que d'une je suis pas en état de protesté, et de deux parce que ça n'a aucune conotation sexuel. Il vas pas me toucher, il veux juste voir, et me soigner visiblement.


- Je n'ai pas d'anesthésiant, Moxie, mords ça pendant que je recouds. Ne bouges pas. Ca va faire mal, mais j'ai pas le choix.

Ca vas pas "piquer", ça vas faire mal. Ma respiration s'accèlere pendant qu'il passe en vitesse ses lèvres sur les miennes et qu'il vérifie ma plaie au front. Elle, on aura pas besoin de la recoudre. Et, je m'aperçois que j'ai un tissus dans mes mains pour que je morde dedans quand la douleur sera trop importante pour que je puisse la gérer comme un grand sans hurler et me mordre la langue de douleur. Je vois l'aiguille, je porte le tissus à ma bouche, il tremble, je vais douiller, je sers les dents, il plante l'aiguille dans ma peau.

- Huuummmmmmppppffrrr !

Il passe l'aiguille de l'autre coté, il ressort...

- Aaarrrrgghummprfrrr !

C'est pas le genre de douleur qu'on peut accueillir avec un sourire crispé, mes yeux sont révulsés, on n'en vois que le blanc, mes mains sont cripés sur le tissus que j'ai dans la bouche, mes cris sont étouffés par ma machoire trop serré et le linge... J'ai mal. Ca me brule, ça pique. Et il replante l'aiguille...

- Hhhhhhhh...

Je suffoque, j'arrive plus à respirer, c'est trop fort, c'est trop douloureux. Ma main s'agripe sur son épaule, et se crispe dessus. Mes ongles s'enfonce. L'aiguille bouge en moi, les gestes sont sur et précis, mais putain, j'ai mal mal mal mal...

- Huuuuuuu ! Hhhhhhh... Hyyyyyyttttt !

Mal mal mal mal... J'ai tenter de crier son nom, je sais pas pourquoi, mais ça a donner quelque chose de pas reconnaissable. Donc pas de soucis, je garde ça pour moi. Hurler le nom de cet homme quand je suis au paroxysme de la douleur est pas vraiment une fierté.
J'essaye de pas bouger les reins, mais c'est dur, j'ai envie de me tortiller tout partout et d'hurler à plein poumons. mais je peux pas là. Ma main s'acroche à son épaule, inutile, et l'autre tire le tissus. Je mord toujours dedans comme un furieux d'ailleurs. je vois plus rien, la douleur a tout envahis, je vois noir, le plafond au loin, peut être. Mes yeux sont toujours révulsés en fait. C'est pas important. Quand est ce que ça finit ?
Pas tout de suite, là c'est repartis pour un autre point, je suis en sueur, le F que j'ai dans le dos me brule, il frote contre ce sur quoi je suis appuyer, mais peu importe, c'est pas là ou j'ai le plus mal, je peux vous le dire ...
C'est fini, il panse la plaie, c'est fini, juste une sorte de brulure. J'ai mal, mais j'arrive à respirer maintenant. Je reprend mon soufle et je sors doucement le tissus de ma bouche, mes dent étaient bien incrustées dedans... Il me fixe et me parle d'une voix dure, il a compris...


-Ne bouge pas de là, Moxie.

Ca, je risque pas de bouger, je suis cassé, brisé, tremblant sur le lit, et lui, il se dirige vers Mycky, pour l'engueuler sans doute. Il a compris, mais il veux entendre ça de sa bouche. Pourquoi lui avais je parler de toi Pyth déja ? Pour la menacer, pour pas qu'elle me fasse de mal... Quel trouillard, je me planque derrière lui parce que je suis incapable de me protèger tout seul comme un grand. Et ouais.

- M'appelle p'comme ca! 'Vril...

Encore son trip d'alcoolique ? A quoi fait elle référence ? Je comprend pas... Mais là, elle lui met une gifle ! Je suis choqué putain. On peut pas foutre une baffe à Pyth ! Ce mec c'est un mur ! On peut pas le vaincre ! Puis elle s'aprohce de moi et je m'en mange encore une, encore. Putain j'en ai marre des baffes, ça fait mal, je cris. j'ai plus aucune resistance à la douleur, ça me lance de partout, j'ai plein de bleue, ça me saoule. Et j'en ai marre, elle a pas de droit de toucher pyth, je peux pas m'être fait brisé par une lavette, Pyth, il est fort, forcément.

- T'proches pus d'ta soeur!! Enfant du Diable! Idiote!

Elle l'insulte ? je lui attrape le poignet, je tire vers moi avec le peu de violence dont je suis capable et la mord. Très fort. Connasse !
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeMar 19 Fév - 11:17

Elle me gifle… Elle m'a giflé !! Mais c'est quoi ce délire ? Elle a l'air absente… C'est étrange. Je la regarde, surpris. Elle s'avance vers Moxie et lui en fout une aussi. D'un bond, je la rejoint et l'attrape par le col. Elle a beau être grande, je la dépasse et la soulève du sol. Moxie la mord… C'est mignon. Je souris pour moi même et décoche une baffe phénoménale à ma collègue. Ma voix, colérique, enfle:

"Reprends tes esprits, Mickaëlla ! Bordel de Merde ! C'est quoi ce délire ! Je ne te permets pas de le toucher, c'est clair !"

Je la jette à terre sans ménagement et lui vide une bouteille d'eau sur la gueule. Je m'accroupi à sa hauteur. Ses yeux m'indique qu'elle semble reprendre conscience. Ma voix s'adoucie un peu… juste un peu, hein…

"Ca va mieux, t'es de retour parmi les vivants ? Maintenant, dis moi ce que tu as fait à Moxie pour qu'il te parle de moi."

Si elle n'a pas repris ses esprits, elle va se reprendre des coups jusqu'à ce que ses yeux me reconnaissent. Mais je ne la laisserai pas bouger tant que je n'aurai pas ma réponse. J'attends.

Elle parle.

Je me lève et me tourne vers Moxie. Je le regarde. Mon visage est froid mais mes yeux exprime une tristesse et une déception que je ne peux cacher. Ma voix est douce, comme brisée, mais je la contrôle quand même pour que ça ne se sente pas trop.

"Myckaëlla… Tu peux nous laisser, s'il te plait ?"

Je ne m'excuserai pas de l'avoir frappée. Elle s'en est pris à Moxie. Devant mes yeux en plus. Je suis en colère. J'attends qu'elle quitte les lieux puis je m'adresse enfin à lui. Lui que je ne quitte pas des yeux depuis tout à l'heure.

"Je suis déçu, Moxie."

Voix douce, douloureuse. Je me sens comme trahit. Il s'est fait du mal lui même alors que mon nom aurait pu le protéger. C'est tellement ridicule, tellement… frustrant.

Je tire une chaise près du lit. M'assoies mais ne le regarde plus. Je fixe sa blessure, le bandage rapide que j'ai fait. Il va falloir que je le refasse un peu mieux. Il ne pourra plus vraiment se déplacer seul pendant un moment. Je ne peux pas passer mon temps coller à lui. Non seulement il voudrait pas, mais en plus, j'ai d'autre mec à enculer, moi… Je souris pour moi même. Un sourire passager qui a vite fait de disparaître. Mais s'il est blessé comme ça, il se fera attaquer plus facilement… Et s'il n'essaie pas de se défendre… S'il en profite pour s'affaiblir encore plus… Il faudrait qu'il reste à l'infirmerie, mais il va fuir cet endroit, j'en suis certain. Faut-il que je lui fasse une marque encore plus visible ? Ou que je lui mette un collier de chien… Ca pourrait lui plaire en plus… Ca serait excitant… Je souris… encore… mais ça ne dure pas… encore…

"Pourquoi as-tu fait ça, Moxie ?"

Pourquoi ça me fait aussi mal qu'il se soit fait ça ? Ca montre mon impuissance, ma faiblesse… Je ne suis pas celui que je prétends être. Je me perds peu à peu dans cette prison. J'ai besoin de voir Stephen. Besoin de lâcher toute cette pression, de me laisser aller dans ses bras, de cesser de tout contrôler, de le laisser diriger… Je ferme les yeux et imagine son visage. Je voudrais pouvoir pleurer, lui poser toutes ces questions… Et qu'il me rassure.


[Mycky, je t'ai envoyé un MP, mais j'étais lancée dans l'écriture, si ça ne te va pas, j'édite ^^]
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Myckaëlla McSower
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeMer 20 Fév - 10:24

"Reprends tes esprits, Mickaëlla ! Bordel de Merde ! C'est quoi ce délire ! Je ne te permets pas de le toucher, c'est clair !"

PAF!Je m'en mange une belle.Sauf que cette gifle,c'est pas ma fille qui me l'a donnée.Mais qui?EN plus cette voix qui m'appelle par ce prénom Rah!'Tin,mais!Je sais pas ce qu'elle...Enfin il?JE n'sais plus.Tout autour de moi tourne,la vieille chambre devient une pièce aux murs gris,avec des lits...AH! J'ai un de ces mal de crâne.Je pose -enfin plutot claque- sur mon front,ma grosse main boudinée puis je me sens projeté a terre.Bon sang mais c'est que...C'est que cet homme [Homme?] a d'la force dis donc.

Soit,il a de la force,mais il est vilain en plus.Je rouvre les yeux,et vois ma main..blanche,petite.Puis je me recois une enorme quantité d'eau sur la figure.Ma vue est trouble,je vois flou et double.Puis,la voix me reparle.Je relève la tête,un homme,grand,et il a la particularité d'avoir les cheveux rouges.Il me parle de je-sais-pas-qui,j'en ai rien a faire en même temps,j'ai froid.

Puis d'un coup je me fige.

Je suis ou?Avec qui?Comment j'ai atterit ici?Pourquoi est-ce-que j'ai l'impression de connaître juste la vue de cet homme?Rah!J'ai l'impression d'avoir passé des heures et des heures ici et de les avoir oubliées.Rappelle-toi!RAPPELLE-TOI!Qu'est-ce-que tu fais la Myckaëlla! Bon saaaaaang!

Myckaëlla?Bah,oui,j'm'appelle Myckaëlla a c'que j'saches non?! Mais j'ai l'etrange sensation d'être étrangère a ce nom.Je regarde vers la droite,un homme est couché sur un lit.Petit,pale.A sa vue,des images s'impriment et tournent comme une tornade de souvenirs,dans mon esprit pleins de questions.Une salle de Torture?Ouiii!Il était la!J'l'ai enfermé,il m'a menacé,j'ai voulut le frapper..Et?Et quoi Bordel?!raaaah,mais pourquoi?! POURQUOI?! Je ne sais pas ce qui se passe et ca m'enerve,je veux savoir!
Mais,avant de faire quoi que ce soit,evitons encore plus les ennuis,et repondons a sa question.Mais quoi repondre?

"Ce...Ce petit vermiceau.Il débloquait complêtement!Il m'a parlée...de je n'sais plus moi!Tu m'en demandes trop! Il m'a parlé d'un "F" caligraphiée dans son dos,il disait qu'il avait peur de moi.je sais plus Bordel!"

Je debites des paroles pratiquement incomprehensible,je n'sais même pas c'uq jer'aconte!Mais ca sort tout seul alors continuons pardis,j'espère que ca fera l'affaire!

"Il me disait...Il me disait que tu l'avais violé,que je m'en foutais,que j'avais les mêmes cheveux rouges que toi et que je faisais pratiquement ta taille.Je sais plus,il,il a peur de l'eau et c'était un problème selon lui,il ne pouvait pas être un de mes moussaillons.Il m'a demandé une cigarette aussi!"

Raaaaah!!Je sais plus c'que j'raconte,j'ai mal a la tête!

"Myckaëlla… Tu peux nous laisser, s'il te plait ?"

Quoi?Qu'est-ce-qu'il me raconte lui?!En tout cas,je me lève,et me dirige vers la porte.Je la ferme en sortant,et je reste devant.J'ai froid,je tremble,etje reste la.Je me remèmore tout,jusque dans le moindre...

Moindre détail.

454215.

Oui,ce détenu la,qui est a l'interieur avec « mon cher collègue » il a le matricule « 454215 »...Mais oui!C'est ca!Il s'appelerait donc Moxie?Voila,une information qui me premettra de retrouver sa trace.Quelle cellule déjà?Ah oui,Cellule B.Mais après?Oui après?Pourquoi est-ce-que je ressens une veritable haine a son encontre?Qu'est-ce-qu'il m'a fait?J'fait au moins 10 centimètres de plus que lui!Une douleur s'annonce dans ma main.Une morsure?Qui m'a mordut?QUI m'a mordu??!! Qui a osé mordre...Oh et puis!Il serait plus judicieux que je saches ce qui m'a ammené ici et pourquoi?!

Sans gêne,j'ouvre la porte -d'ailleurs elle est a moitié defoncée.- et je regarde mon collègue et Mister « 454215 ».Je les toise,les cheveux collés sur mes joues et la rage emplissant mes yeux.

« POURQUOI est-ce-que je suis ici?! »

C'est décidé,je ne sortirais PAS avant d'avoir eut ma réponse.Qui aurait osé me malmener ainsi?Je sius trempée!J'ai l'air d'une souillon!Pire,mon allure me fait redescendre au niveau des ces stupides gens ennemis de ma lignée,me fait honte.Mais ce n'est pas tout.Le fait que je ne saches rien m'abaisse encore plus,j'ai été la victime,je suis la victime encore.Et j'pourrais avoir AUSSI pourquoi l'image de mon père reste encrée dans mon esprit?Hum?!Encore une fois,je redescends de mes questions,pour les regarder tour a tour d'un air méprisant.Surtout ce petit morveux la-bas.Je sais pas,je n'peux pas rester la a me dire qu'il m'a fait quelque chose de regrettable pour lui et ne pas savoir quoi.De plus,il semble qu'il soit lui aussi l'un des protégés de Pythagoras.Ouiii.

« Je ne répondrais a RIEN tant que vous ne m'aurez pas repondu! »

Point Final!

[ouiii,et toi si ca te va ps j'edite too!]
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Moxie Flanagan
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeMer 20 Fév - 20:26

- Myckaëlla… Tu peux nous laisser, s'il te plait ?

Là, ça vas être ma fête. Cette garce... Si seulement elle n'était pas venue, si seulement elle m'avait foutue la paix, peut être qu'à cause de la perte de sang (même si ce n'était pas le but.) je serais mort maintenant. Ou d'une infection, ou alors la plaie n'aura pas pu cicatriser parce que trop large, ou alors trop faible, je serais mort pour une raison X ou Y... Mais non, ceut été trop facile. Et il me regarde, je n'aime pas ses yeux, il ... Me trouble, m'inquiète. Il me font mal.

- Je suis déçu, Moxie.

Pas autant que moi. Il prend une chaise et se pose près de moi, il regarde le bandage, ne me fixe plus avec ces yeux étranges, ne me fait plus mal. Je me demande à quoi il pense... Il se met à sourire, mais ça ne dure pas. Mais je m'en fout, j'ai mal, mon ventre me brule douloureusement. J'ai presque envie de mettre mes doigts dessus pour sentir la chaleur dessous, mais je sens que Pyth ne vas pas aprécier. je m'inquiète, je sens que mes abdos, je ne peux plus m'en servir, sinon je vais me faire très mal. Le prob, c'est que c'est utile les abdos, pour genre marcher par exemple... C'est ennuyeux, combien de temps ça dure ? ... Putain qu'est ce que j'ai fais ... Mon regard se perd vers le plafond, je ne me sens pas bien, ça en est physique, ça en est tellement physique d'ailleurs que je me suis couper le bide pour bien transferer ça... Quel con !

- Pourquoi as-tu fait ça, Moxie ?

Sa voix est plus forte qu'avant, et je réfléchie à la réponse ... Je ne sais pas ... Pyth ... Je ne sais plus, tout ça avait un sens à un moment, je l'ai perdu ... Je ne sais plus, mais il faut que je me justifie, sinon tu vas vouloir insister. Je ne veux pas qu'on me fasse de mal... Cette douleur, je me la suis infligé moi même, j'ai repris le contrôle, un petit peu, cette marque est plus grosse et plus dangeureuse que la tienne, c'est bien.

- Je voulais être mien ...

Je dis ça en fixant le plafond comme je sais si bien le faire, avec un ton calme. Je suis trop fatigué pour m'enfuir, pour hurler, pour tenter quelque chose... je porte les mains à mon cou, ce collier est ridicule, il avait juste un coté fun quand j'était libre, mais là c'est juste ... Obscene, c'est tout... Je l'enlève et le fait tomber sur le sol à coté de moi avec un geste mou. Ouais, j'suis fatigué, et la fatigue me rend moi con, je ne gigote pas partout, je ne me bats pas, je ne resiste pas... J'ai perdu le contrôle.

- POURQUOI est-ce-que je suis ici ?!

Un cri strident qui me fait sursauter, je tourne la tête, elle est revenue. Elle et ses explications foireuses, elle et son aisance naturelle. Elle fait tellement vivante et moi j'me sens mort. Elle nous fixe avec un air méchant, surtout moi alors que je ne lui ai rien fait, enfin bon, Pyth ne l'aurait pas frapper si ... Bon, ok, c'est un peu de ma faute...

- Je ne répondrais a RIEN tant que vous ne m'aurez pas repondu !

Elle veux savoir ce qui s'est passer ? Ok. Pas de problème, je veux bien lui raconter tout par le menu si elle arrète de me casser les couilles avec sa voix stridente. Mais je reste calme, pas la force de lui foutre une baffe, puis là, j'ai bien compris que quand je m'énerve je reçois ce que j'ai lancer en mille fois pire. Voir plus. J'ai payer cher pour un "connard" je trouve, remarque ça m'évitera peut être des ennuis plus tard... Maintenant que je suis bien brisé, plus personne ne pourra le faire.

- T'es tomber sur moi dans les sous-sols, on a parlé, tu m'a fait flipper et après tu t'es transformée en un d'alcoolo du genre violent qui m'a appellé "Mycky". Tu m'a porté là quand tu ma vu dans les couloirs avec du sang sur le bide, je sais pas pourquoi... Et t'as giflé tout le monde aussi. Voila.

J'essaye de me retourner pour faire dos à la scène, mais malheureusement, le geste m'est impossible, je suis vraimment impuissant. Je peux même pas me tourner bordel ! Pourquoi les abdos on s'en sert tant hein ? Je pousse même un petit gémissement de souffrance pour faire bonne mesure, tellement j'suis con.
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeLun 25 Fév - 17:14

"Je voulais être mien…"

Je le regarde, je ne comprends pas. Etre tien ? Comment ça ? Ah oui… Je lui ai tellement dit qu'il était mien… il a besoin de son identité propre… Il veut que je lui rende sa liberté. Est-ce seulement possible ? Pourquoi tout son corps me rejette-t-il avec autant de force ? Je sens que je suis en train de perdre mes moyens. Moxie me fait du mal sans s'en rendre compte, je pense… Je ferme les yeux pour ne plus voir cette image blessante quand…

Elle revient. Elle crie. Elle m'irrite. Je me lève pour la mettre dehors… Mais Moxie lui répond. J'écoute ses paroles en silence puis je vois son geste. Un geste qu'il n'arrive pas à faire. Je jette un regard furieux à Myckaella et reviens à mon prisonnier… Oui, il est à moi… Et il ne veut pas… Je replie celle de ses jambes qui est vers moi et je murmure :

"Aides toi du rebord du lit, ça sera moins douloureux."

Je prends sa main et la croise par dessus sa poitrine pour qu'il attrape le matelas puis je pousse doucement son dos. Le voici de côté. Assez stable. Mais j'ai peur que ça devienne assez vite désagréable.

"Pour te remettre sur le dos, il te suffit de pousser doucement sur le mur."

Je murmure. Mes doigts passent dans ses cheveux. Silence… puis…

"Essaie de dormir un peu, d'accord ?"

Un ordre déguisé en question… Est-ce un mieux ? Lui seul peut le dire. Je me lève et me tourne de nouveau vers elle.

"On va discuter dehors, Myckaëlla."

Je lui indique la porte, on sort, j'éteins la lumière derrière moi et ferme la porte. Qu'il en profite, je suis certain que les matelas qu'on a sont mieux que les leurs. Une fois seul avec elle, je commence à parler. J'essaie de ne pas parler trop fort pour ne pas réveiller Moxie. Mais je ne m'éloigne pas de la porte, je ne veux pas qu'il essaie de partir, je veux l'entendre s'il appelle, s'il se fait mal… Et je ne veux pas que Syonna entre si jamais elle décide de passer par sa chambre.

"Ecoute, Myckaëlla, pourquoi tu es là, je ne le sais pas, je ne peux que spéculer. Il n'y a que toi qui puisse le savoir, d'accord ? En tous cas, quand tu es arrivée, tu n'étais pas toi même. Tu m'as appelé… vrile, il me semble… Tu avais un regard étrange. Apparemment, tu n'as pas eu le temps de faire du mal à Moxie. Je ne sais pas pourquoi tu as pété un plomb, mais tu as pété un plomb, c'est certain. Ca arrive, c'est pas grave, mais je voudrais qu'on clôture cette histoire, d'accord. Tu m'as foutu une baffe, je te l'ai rendue. Point. Et quoi qu'il se soit passé avec Moxie, c'est fini. Il m'appartient, je ne veux pas que tu t'en prennes à lui, ok ? Ce gars est incapable de faire du mal à une mouche, tu sais. Si tu l'as pas attaché, il devait être roulé en boule, tremblant, à mon avis."

Je me tais. Essaie de sonder si ce que je peux dire lui fait écho… Mon regard se fait plus dur.

"Ecoute, quoi qu'il se soit passé, c'est terminé. Je ne peux pas te donner d'autres explications, c'est à toi de les trouver, de comprendre, tu ne peux pas attendre de nous quelque chose que tu dois comprendre seule. Moxie ne t'a rien fait ou bien c'était pas volontaire. Tu lui fous la paix, je te fous la paix. On s'arrête là. Je ne peux pas te donner d'autres réponses et je ne tolérerais pas que tu t'en prennes de nouveau à lui. C'est clair, Myckaëlla ?"

Silence. Il y a intérêt à ce que ce soit clair. J'attends. Je veux qu'elle parte. Une fois que ça sera fait, je rentrerai m'asseoir à côté de Moxie et je le veillerai.
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeLun 10 Mar - 15:56

Trou noir.
Ce moment de mon indispensable existence est un trou noir.Myckaëlla,tu reprends confiance,c'est bien tu es dans la bonne voie.Vous ne trouvez pas que mon fort intérieur est d'un génie incommensurable?Bon,bon,bon,ce n'est pas tout mais,enfin,le p'tit vermiceau parle.Il parle.N'est-ce-pas sublime?Bref,ecoutons attentivement,ma main toujours férocement plauqée sur la poignée de la porte.

- T'es tomber sur moi dans les sous-sols, on a parlé, tu m'a fait flipper et après tu t'es transformée en un d'alcoolo du genre violent qui m'a appellé "Mycky". Tu m'a porté là quand tu ma vu dans les couloirs avec du sang sur le bide, je sais pas pourquoi... Et t'as giflé tout le monde aussi. Voila.

De quoi?Une impression de peur s'affiche sur mon visage trempé.Des tas d'images me reviennent.Toutes floues.Mais j'arrive a discerner le p'tit ver contre le mur en boule,ma main collée en poing,je suis assise et adossée contre la table,une clope,il rampe et s'en va.

Brutale envie de Nicotine.

Je sors de la salle,m'avance,je ne suis plus moi je suis...je suis mon père?Mon père?Ce...ce...La peur a disparue,la colère a pris place.Coupée par le porte qiu se ferme sur moi.Pyth est sortit de sa discution avec l'aut petit ver.Je n'ai réellement rien écouter,mais cela devait être...pitoyable.Sentimental,explication après une querelle...amoureuse?

Berk,j'ai envie de vomir.

Il me fixe.Pyth je veux dire,mais vous vous en doutez bien...Non?Bande de Nuls.Mais ca ne m'étonne pas,qui pourrait egaler mon sens de la perspicacité?Bref,revenons a notre « sujet favori » de la journée..Pyth et son explication.

"Ecoute, Myckaëlla, pourquoi tu es là, je ne le sais pas, je ne peux que spéculer. Il n'y a que toi qui puisse le savoir, d'accord ? En tous cas, quand tu es arrivée, tu n'étais pas toi même. Tu m'as appelé… vrile, il me semble… Tu avais un regard étrange. Apparemment, tu n'as pas eu le temps de faire du mal à Moxie. Je ne sais pas pourquoi tu as pété un plomb, mais tu as pété un plomb, c'est certain. Ca arrive, c'est pas grave, mais je voudrais qu'on clôture cette histoire, d'accord. Tu m'as foutu une baffe, je te l'ai rendue. Point. Et quoi qu'il se soit passé avec Moxie, c'est fini. Il m'appartient, je ne veux pas que tu t'en prennes à lui, ok ? Ce gars est incapable de faire du mal à une mouche, tu sais. Si tu l'as pas attaché, il devait être roulé en boule, tremblant, à mon avis."

Ma colère remonte furieusement,elle qui avait apparemment entamé un chemin vers la disparition.Il ne m'a pas fait du mal?Etait-il LA pour avoir,pour voir,pour constater et affirmer ca?Hum?NON!Vril...Vril...L'aut' petit m'a vaguement parler d'alcolique violent,j'en ai deduis et j'en suis sure,que mon esprit etait tourmenté par mon père.Je supposes donc que....Ah nan!J'ai dut le prendre pour Avril.C'est pas vrai!Prions ensemble pour qu'il ne découvre jamais ceci.Il t'appartient,il t'appartient.D'un geste furtif je replace mes cheveux encore mouillés vers l'arrière de mon crane.

"Ecoute, quoi qu'il se soit passé, c'est terminé. Je ne peux pas te donner d'autres explications, c'est à toi de les trouver, de comprendre, tu ne peux pas attendre de nous quelque chose que tu dois comprendre seule. Moxie ne t'a rien fait ou bien c'était pas volontaire. Tu lui fous la paix, je te fous la paix. On s'arrête là. Je ne peux pas te donner d'autres réponses et je ne tolérerais pas que tu t'en prennes de nouveau à lui. C'est clair, Myckaëlla ?"

Ca suffit.

« Tu peux remballer tes sottises moussaillon.Tu n'étais pas la,et tu l'as dit,pour savoir s'il m'a fait du mal ou non.Involontairement peut-être. »

Je hausse le ton.

« Mais moi,je m'en fous.ALors écoute Pythagoras,que tu sois sur son dos ou non,que tu le sur-protèges,que tu fasses n'importe quoi pour l'eloigner de moi,un jour tu ne seras pas la pour le sauver. »

Ma frustration se lit dans mes paroles et ma respiration saccadée.

« Et je le tuerais,lentement pour qu'il ressente aussi bien que moi l'ampleur de ce qu'il m'a fait. »

J'enrage.
« ET MÊME SI TU NE ME PERNDS PAS AU SERIEUX PYTHAGORAS...FAIT GAFFE!FAIT GAFFE!! »

Calme Myckaëlla,tu te dénigres.Je le fixe froidement.

« Mais je vais te dire une chose.Je ne pense aps que je serais celle qui l'aura reellement assassiné.Je suis sure qu'a l'heure qu'il est,tu l'as déjà tué. »

Sur ces mots,je le fixe,puis me tourne,m'éloigne pour aller me calmer ailleurs...et commencer des maintenant a ruminer ma douce vengence.Je evux qu'il entendes ma mélodieuse voix lorsqu'il sombrera...
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeLun 10 Mar - 17:30

Elle parle. Je l'écoute partiellement, mais l'essentiel me parvient, elle ne va pas se calmer et elle va chercher à s'en prendre à nouveau à lui. Elle crie. Bordel, je voulais laisser Moxie dormir. Je fronce les sourcils, tu vas comprendre qu'on ne s'oppose pas comme ça à moi, Mychaella. Je fais abstraction de sa dernière phrase et, alors qu'elle s'éloigne dans le couloir, quand elle est encore assez près pour entendre, je conclue :

"Tu es donc prête à mourir pour te venger d'un truc que tu as provoqué toute seule ? Tu es bien lâche d'accuser un autre de tes faiblesses."

Je me détourne et rentre dans ma chambre. Un tour de clé, elle ne nous dérangera pas si elle décide de revenir sur ses pas. Je n'ai pas envie de me battre contre elle maintenant mais ça arrivera forcément un jour ou l'autre… Et je suis sérieux. Si elle touche à Moxie, elle mourra. Je ne suis pas un meurtrier, l'enfoiré qui a tué Dan est encore en vie, mais il ne fera plus jamais de mal à personne dans son état… Elle, elle ne s'en sortira pas vivante. Les femmes m'horripilent, je n'aurais pas de pitié.

Il fait noir dans la chambre. C'est normal, j'ai éteins. Je ne sais pas s'il dort, mais j'en doute fortement. Il y a une lampe de chevet près du lit, mais je ne l'allume pas. Je laisse la lune comme seule source lumineuse et retourne m'asseoir à côté de lui. Les dernière paroles de la folle reviennent dans mon esprit. Ces paroles que j'ai chassées… Je l'ai déjà tué… Ne m'a-t-il pas dit un truc dans le même genre, déjà ? Coudes sur les genoux, visage dans les mains. Je ferme les yeux. Pourquoi ça se passe comme ça ? D'habitude je me moque de briser les gens parce que je me moque des gens. Alors pourquoi est-ce différent ? Pourquoi ai-je envie que Edward et Moxie m'aiment ? Pourquoi est-ce que je veux qu'Anastasiah soit consentant ? J'ai suffisamment d'amants dans cette prison, j'en ai même un à qui je peux faire du mal sans qu'il rechigne trop… Alors pourquoi ? Pourquoi je m'accroche à ceux qui ne veulent pas de moi ? Là-bas je n'étais jamais rejeté… Du moins pas ouvertement, je ne le savais pas… Peut être que les gens ne m'aiment pas, comme mon père, ils me détestent… Pourrais-je continuer à vivre avec Stephen si son peuple me déteste ? Pourrais-je prétendre au titre de Grand Duc si les habitants du pays me haïssent ? Vais-je être un souverain tyrannique ? Stephen ne permettrait pas ce genre de choses, je pense… Alors ?

Des larmes coulent sur mes joues, entre mes doigts. Elles sont silencieuses et il faut noir… Mais je crois que je me moque qu'il les voit… Je suis pitoyable, je suis une vermine… Je ne supporte pas tous ces doutes. Comment Stephen faisait-il que me rendre si sûr de moi ? Je n'ai jamais douté en sa présence mais maintenant qu'il n'est plus là je n'arrive plus à gérer… Brusquement, je me lève et ouvre mon armoire. Où les ai-je mis ? Je fouille rapidement… Ils sont sûrement en hauteur parce qu'Ed n'était pas tombé dessus en foutant son bordel… Voilà ! Dans le noir, à tâtons, je pose la petite boite sur le chevet, l'ouvre, sort un rouleau sombre, le coupe à l'extrémité… Et je vais m'asseoir sous la fenêtre que j'entrouvre. Je n'aime pas fumer à l'intérieur mais là c'est une question de force majeure… Une grande flamme sort de mon briquet, illuminant un instant mon visage baigné de larmes alors que j'allume mon cigare. Je m'appuie contre le mur dans un mouvement d'abandon total et me laisse apaiser par le goût et l'odeur particulière des cigares de Stephen… Le calme s'empare peu à peu de moi, mon désespoir disparaît lentement, mais les choses, elles, restent. Rien n'efface ce que j'ai fait à ces hommes. Mais j'ai l'impression que je ne me suis pas trahit en les faisant… C'est comme ça qu'il m'a fait, c'est comme ça que je suis, c'est comme ça que je dois être… Je dois vivre avec ça et si ça me fait souffrir, je dois faire en sorte de ne pas le répéter. C'est ainsi que ça marche. C'est toujours comme ça… Accepter les choses, ne pas les renier… Et s'en servir comme une force nouvelle.

Je regarde le lit… Ca ne me dit pas ce que je dois faire pour qu'il me pardonne, pour réparer ce que j'ai détruit… Non, il ne faut pas chercher à nier ce que j'ai fait… Il faut qu'il puisse recommencer, reconstruire sa vie malgré ça… Mais je ne suis sûrement pas la bonne personne pour l'aider à faire ça. Il faudrait que je disparaisse de sa vie, mais est-ce possible ? Quand j'ai gravé cette lettre, quand je l'ai pris… je l'ai lié à moi et je me suis lié à lui… Peut-il vraiment recommencer sa vie tout en continuant à se servir de ma réputation pour se protéger ? Prononcer mon nom n'est-ce pas plus douloureux qu'autre chose ? Mais aurait-il vraiment survécu dans cette prison ? Il avait une grande gueule en arrivant mais ce n'était que de la gueule, il n'avait pas les couilles pour assumer ses paroles…

"Moi ou un autre… Ca aurait fini pareil… Mais c'est moi…"

J'ai parlé pour moi même, pas très fort mais dans le silence de la pièce, il a sûrement entendu… Bah, peu importe, c'est pas certain qu'il ait compris… C'est moi… Un soupire m'échappe avant de tirer une nouvelle bouffée de mon cigare. Je me repose trop sur Stephen, j'aimerai qu'il soit là, qu'il réponde à mes questions, qu'il résolve mes problèmes… Stephen… Deuxième soupire…

"Qu'est-ce que je dois faire ?"


[HJ : j'ai répondu en priorité pour que tu puisses faire un peu de rp mon petit Mox en manque ^^]
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeMer 12 Mar - 3:54

[ J'suis en forme... (Sic.) ]

Il me touche pour m'aider à me retourner. J'ai déja dit le dégout et la peur que ça provoquait chez moi ? Oui ? Bon ben c'est re-dit alors. Voila. Bon ça c'est fait... Je déteste quand il me touche les cheveux ou qu'il me fait un petit baiser vite fait. Ca me fout les boules, j'ai peur que ça dérape, tout le temps. Ca doit représenter tellement peu de chose pour lui ce genre d'atouchements....Mais je suis sur le coté maintenant ! Youhou...

" Essaie de dormir un peu, d'accord ?

Il est con ou il le fait exprès ? Que je dorme dans SON lit avec ses odeurs et ces deux zosiaux là à coté ? Bon il sorte, mais j'ai The Pyth Parfum dans les naseaux là. Ce qui est marquant quand on ... Baise, c'est les odeurs. Donc afflux de souvenirs dans l'cerveau là, trop cool. Je suis dans le noir, j'ai pas de distraction visuel. Pensons donc. Rappellons nous les plus horribles moment de la vie pitoyable et ininterressante de Moxie, jeune con de 17 ans tué par un mec avec indifférence dès son arrivée en prison et marqué physiquement à vie grace à un grand F et qui maintenant essaye de s'auto-détruire par tout les manières possibles et imaginables pour échapper à sa vie sans issues. L'acte qui le tua en lui même ? Il est inévocable. Pas encore. Pas tout de suite. Juste attendre, voir ce que ça vas donner. Que devient on après ça ?

Vas savoir pourquoi, à ce moment là de mon monologue mental, je pleure.

Puis en même temps, pour en rajouter une couche, pendant que je pense à ma minable petite personne, je les entend parler. Faut dire qu'il son pas super discrets, juste derrière la porte. Je me met sur le dos en suivant les indications de Pyth. J'écoute.
Il m'apartient. Incapable de faire de mal à une mouche. Nous. Tuerais.
Je me crispe, et j'ai mal, intérieurement, les larmes coulent sur mes joues, mais je suis silencieux. Je n'aime pas leurs paroles, elle me font souffrir, je ne sais pas trop pourquoi, c'est inexplicable, mais ça me touche profondément et ça me fait atrocement mal. Un cri muet m'échappe. J'ai du mal à respirer, dans cette ambiance, ces odeurs...

- Mais je vais te dire une chose. Je ne pense pas que je serais celle qui l'aura reellement assassiné. Je suis sure qu'a l'heure qu'il est, tu l'as déjà tué.

Il lui dit un dernier truc et rentre, elle doit être partis. Il s'aproche de moi, je ne moufte rien, je reste absolument silencieux et je fixe le noir. Ma respiration se coupe. Ne me touche pas ! Heureusement qu'on est dans le noir, il ne peut pas voir l'angoisse qui vient d'aparaitre sur mon visage à son aproche. Peut être peut il entendre ma respiration qui s'accèlère, peut être peut il entendre mes petits gemissements de souris ? Plus petit que moi... Ahahahaha, oui je suis petit, il me l'a dit, j'ai retenu, je me considère comme petit, c'est ce que tu voulais non ? Vermiceau, petit, tu-fais-pitié. Insultez moi comme vous voulez, je prend ça comptant, je le digère et je le garde. Analysons tout ce qui a été dit et fait.

...

D'après tout ça, je ne suis même pas un être humain, un genre de poupée conflable pour sadique en manque. Un objet. Une sous-merde. Un esclave. Un rien.

Envie de gerber.

Une odeur de tabac très forte me parvient au narines. Il s'est levé pendant ma petite crise d'auto-dévalorisation de moi même. Il y a une boîte de cigare près de moi, et Pyth qui en tiens un près de la fenêtre. Une flamme.... Des larmes ? Il pleure ? J'ai loupé un épisode de la fabuleuse sitcom " Torture et dilatation anal" ? Normalement je devrais me réjouir de sa douleur, quel qu'en sois la cause, mais je n'y arrive pas. je ne peux pas le haïr, je peux juste en avoir peur. Mortellement. Il est allé bien trop loin, il a dêpassé allègrement mes limites sans s'en rendre compte. Maintenant il se pose peut être la question, qu'est ce que j'ai fais ? et peut être pleure t'il en se rendant compte que... Mais ça m'étonnerais, j'en doute fortement même. Je ne sais pas pourquoi il pleure, au final, je ne le connais pas. Je ne comprend pas sa logique. Comment voit il le monde ? Comment voit il ses actes ?
J'entend sa fvoix, je sursauterai si je pouvais, ce silence qui s'était installé, je l'aimais bien.

- Moi ou un autre… Ca aurait fini pareil… Mais c'est moi…

C'pas vrai ! J'suis pas d'accord là ! ... Pourquoi ? Pourquoi ça aurai finit comme ça ? ... Ah oui c'est vrai, faut que je me fasse à ma condition de sous-merde.... Faut que j'm'y fasse ça. A ma propre mort... A la dégénérécence de mon esprit qui retourne sans cesse les même choses. A l'humiliation que représente chaque douche dans ces salles de bain communes. Ils l'ont vu, forcément, sur mon dos, la preuve. Cette honte est un petit reste d'humanité, vite ! S'en debarrasser !
Mais si ça n'avait pas été lui, si ça avait été autrement, plus violent, plus douloureux, à la va-vite, aurais je été plus marqué ? Mais est ce que ça serait forcément arrivé hein ?

- Qu'est-ce que je dois faire ?

Deuxième sursaut, et hop ! Tu me stress Pyth putain tu me stress. je dois répondre à ça hein ? Comment ? C'est pas mieux quand je ferme ma grande gueule ? Enfin tu me la déja bouclé ma gueule hein ? Je parle beaucoup moins hein ? "Connard" est devenu le mot super-tabou.
Ce qui serait vachement bien, c'est qu'il aille dans une machine qui remonte le temps et qu'il mette le doigt dans l'engrenage juste avant que tout ça commence, avant que le mecanisme infernal me mette en taule dans un grand bruit de métal rouillé. Mais c'est impossible hein ? Ben nan, evidemment, ça serait trop facile hein ? De pouvoir tout faire disparaitre sur commande....
... J'ai du sang sur les doigts.
Qu'est ce que j'ai foutu moi encore pendant que j'était en mode "veille" ? Ah, j'ai toucher mon front blessé, ah, oui effectivement. Pour passer la main dans mes cheveux qu'en finissent pas de pousser sans doute. C'est fout, maintenant il m'arriveraient presque au omoplates, enfin pas encore.
Mais bon, c'est inquiètant, des fois, je m'oublie totalement physiquement, tu vois là ça fait bien plusieurs minutes que je ne bouge pas et que je regarde le planfond ne me torturant mentalementde toutes les manières possible et imaginables. Hey ! Les gars ! Je devien fou ! T'a vu, je cède psychologiquement ! Des ruines vous dis je ! Moxie est mort et définitivement crevé, t'a vu ? Il reste un espèce de mec qu'est en train de péter les plombs par manque de sommeil, de nicotine et de sang.
Bon, Pyth, c'est pas tout ça mais il faut que j'y réponde, à ta question. Autre chose à foutre que de constater ma propre déchéance. Ignore mes tremblements et mes yeux fous. Ce n'est que le signe d'un dégénérécance que tu a accèleré, les humains sont ils tous destinés à devenir des loques avec des trous dans l'bide et des fantômes plein la tête ? J'espère que non. Puis de toute manière, je ne suis pas un être humain, je ne peut pas juger pour les autres...
Je saisi le collier pour chien qui était tomber sur le sol à coté quand je l'ai enlevé avec dégout précédament, et lui lance du mieux que je peut vu ma position précaire. Vas y, attrape mon grand !

- Avec ça et un peu d'imagination, j'suis sur qu'tu peux nous déshumaniser tout les deux à mes yeux, je te prendrais définitivement pour un monstre horrible et moi j'me prendrais pour une sous-merde, c'est bien hein ?

Je ne vais pas develloper ce que j'ai dit. Le rendre compréhensible à tous et tout, c'est très bien comme ça. Je suis dans mon trip. Comme si il y avait une remontée d'acide. Hey ! C'tète ça ! Une remontée ! Ca arrive parfois il parait si t'es stressé. Tout le bordel chimique qu't'a dans l'crâne qui r'monte d'un coup et hop ! Te voila sur la lune au moment où tu t'y attens le moins ! Enfin, crise de nerfs, pètage de plombs, remontée, appellez ça comme vous voulez, mais j'en peux plus. C'est trop pour moi. Tout ça en même temps : Moi impuissant allongé sur le lit et lui en face en plein possession de ces capacités physique. Mais c'est qu'il a peur ce p'tit con de Moxie, que ça se reproduise. Encore.

- Ouais, arrêtons de faire durer mon apréhension de la chose. Parce que à chaque fois qu'te croise, j'ai peur de CA tu vois ? J'insiste bien sur le "ça". Pour moi tu n'es qu'un affreux monstre sortit tout droit de mes cauchemards... Nan même pas, pire que ça, parce que tu vois, j'y aurai jamais penser tout seul. Je ne me concevait même pas sous cet angle, je ne me voyais même pas attaché à une table. Comment aurais je pu imaginer ? Tu t'imagine toi sous cet aspect là ? Impuissant face à ça ? Non, en fait je sais même pas comment tu pense parce que tu reste totalement incompréhensible à mes yeux. Je ne comprend pas pourquoi tu pleures d'ailleurs, mais je pense pas que ça sois des regrets pour tes actes...

Petite pause, mais le silence est devenu insuportable pour moi, ça bouillone dans ma tête. Je reprens donc mon monologue de dingue sans lui laisser le temps de souffler. Il comprend le français, j'en profite.

- Alors va y, fais ce que je craint le plus ! Brise moi définitivement, j'suis à moitié cassé là, ça m'fait souffrir, y a encore un espoir de remontée, mais c'est vague et trop lointain. J'souffre, tu comprend ? J'peux pas redevenir c'lui j'j'était avant que t'y viennes fourré tes sales pattes sur moi. Ma grande gueule a disparu, y a plus qu'des cendres derrière t'entend ?

Le "t'entend", j'le fait avec l'accent québécois, en référence au Roi Heenok. Un rappeur de l'autre bout l'Atlantique qui s'assure souvent de la capacité auditive de ses auditeurs avec des "t'entend" intempestifs. Merci Ô grand Roi Heenok pour avoir détourné mes pensées quelques précieux instants grace à ton ridicule accidentel. J'rajouterai bien un "Put'neg" pour faire bien. Il dit souvent ça, ça doit vouloir dire "pute nègre", mais j'suis pas sur, puis Pyth il est blanc et c'est un mec en plus. Oh merde ça marche pas.
J'éclate de rire, un rire qui se transforme en cris de douleurs à cause de mes abdos solicités. Les larment continuent de couler, mais j'en fait pas exprès. D'la fatigue nerveuse, comme on dit.
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeMer 12 Mar - 10:01

Je l'entends bouger sur le lit… Il ne dort pas… Elle a crié trop fort ? L'odeur du tabac le dérange, peut être ? Moi, elle me calme… Les cigares de Stephen me calment… Je les ai amené en me jurant de ne pas y toucher, mais il me manque trop… Vais-je encore fuir, comme le dit si bien Anastasiah ? Un truc percute le mur pas loin de moi. Je lève les yeux et tends machinalement la main pour trouver, à tâtons, l'objet qu'il m'a lancé dessus. Il parle et je me rends compte qu'il a cru que la question lui était adressé. J'ai un sourire fugace. C'était à Stephen que je parlais…

Je tire une nouvelle bouffée sur le cigare et cherche à voir ce que j'ai dans la main. C'est son collier, non ? Je le regarde. Je ne vois qu'une ombre mais peu importe. Qu'est-ce qu'il vient de dire ? Me prendre pour un monstre et lui pour une sous-merde… Mon visage devient triste. Le violer maintenant, à nouveau, alors qu'il est blessé et qu'il souffre… Je me sens mal… Je ferme les yeux et m'appuie contre le mur. Je suis incapable de fumer encore, j'ai la nausée… Je ne le toucherai pas… Je ne le toucherai plus… Mes larmes vont-elles cesser de couler ?

Il parle encore et j'écoute malgré moi. Je ne veux pas entendre ses paroles… Attaché à une table… Imaginer… Des images affluent. Des images que je veux oublier, que je veux chasser… Mon visage écrasé sur le sous main de mon père. Un encrier dans mon champ de vision… Mon pantalon sur mes chevilles et… et la douleur. La douleur… Non… Non…

"Arrête…"

Ma voix n'est qu'un murmure douloureux. Il n'a pas du entendre… Il continue. Et les images ne partent pas. Chassez ces souvenirs. Stephen ! Stephen ! Aide moi ! Ma respiration s'accélère. Je tremble, je sens cette douleur qui m'a vrillé le corps et le rire de mon père… Arrêtez ! Faites cesser tout ça ! Non, je ne pleure pas, c'est faux, je ne suis pas faible, je ne suis pas la victime, je suis le dominant, je suis celui qui fait, pas celui qui subit… Je ne pleure pas.

J'ouvre brusquement les yeux sur cette pièce obscure.

Mon souffle est rauque mais cela importe peu. Il continue… Qu'il arrête. Qu'il se taise… Brusquement je me lève, laissant là le cigare qui termine de se consumer et le collier de chien. En trois pas je suis à côté du lit et mon poings s'abat sur le mur avec violence alors que je cris :

"SILENCE !"

La douleur irradie de mes articulations jusqu'à mon poignet, dans tout mon bras. Ma respiration est haletante, je transpire, je tremble… Je me laisse tomber sur le sol, près du lit, incapable de me tenir debout. Merde ! Et ces putains de larmes qui ne veulent pas se calmer… Mes doigts se crispent sur les draps. Je suis tout près de lui, je viens de hurler… Il doit être terrifié… Je tente de me calmer mais je ne peux pas alors c'est d'une voix qui semble sur le point de se briser à tout moment que je me mets à parler… très bas…

"Je n'ai pas besoin d'imaginer… Je l'ai vécu… Et si j'ai reproduit ce que mon père m'a fait subir, je ne vaux pas mieux que lui… Je ne suis qu'une pourriture… Je suis le monstre que tu vois quand tu me regardes… Merde… Merde…"

Je n'arrive plus à respirer. Je me sens détruit. Je ne suis plus rien, je suis comme lui… Comme lui… Non ! Non ! Ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible… Stephen ne m'aimerait pas autant si j'étais comme son frère, n'est-ce pas ? Je ne suis pas mon père. Faites que je ne sois pas comme lui… Mais j'essaie de pousser Moxie à m'aimer, à me pardonner, je tente de l'amadouer… N'a-t-il pas tenté la même chose… Non… Lui n'a jamais regretté… Je le hais ! Je le hais…

Mais… Est-ce que je regrette, moi ?

"Je ne te toucherai plus, Moxie… Je ne te toucherai plus… Je…"
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Moxie Flanagan
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeJeu 13 Mar - 12:01

[ Tu connais la blague du mec qu'avait prétenduemnt pas d'inspiration et qui s'est fait chier dessus par sa muse ? ...]

Un grand coup de poing près de moi. Je sursaute, un cri m'échappe. Il n'a pas voulu me frapper, alors il frappe le mur, mais il lui a rien fait ce pauvre mur... Pourquoi faire du mal à un truc dont le seul défaut est de ne pas pouvoir se défendre ? Mais il a rien fait ce mur... Il en fait pas exprès d'être faible et incapable de se défendre... Il aimerait bien, j'en suis sur, qu'on lui foute la paix. peut être qu'il n'aime pas être là, peut être qu'il se fait frapper souvent et qu'il aimerait plutôt être un mur dans une crèche sur une île au milieu du Pacifique, oublier tout ce qu'on lui a fait, les cris de Pyth, les coups, ce qu'il a vu, et s'occuper d'enfant, loin d'ici. Peut être serait il un peu timoré au début, il saurait pas trop comment se comporter, il sursauterai tout le temps. Il aurait peur, il hurlerait la nuit, mais finalement, il s'y habituerait. Il ne serait peut être pas le même qu'avant de devenir un des éléments composants Sadismus, il serait plus fragile, plus faible, plus triste, mais ça serait lui. Ce serait un mur bien. Il serait loin des cris de Pyth qui lui font peur, ouais, ça serais un bon mur. Il n'empèche que la vie ne serais plus la même... Oui, il ferait sans doute des cauchemards pendant longtemps, il aurait du mal à suivre le rythme normal des autres murs, manger en même temps, dormir en même temps, mais si les autres murs y mettaient du leurs, ça pourrait marcher. Mais les traces resterait là, aussi bien physique que mental, mais arriverait il à s'en débarrasser définitivement ? J'en doute, j'en doute fort. Mais peut être s'habituerait il à vivre avec ça sur la conscience. Non, pas sur la conscience, ce n'est pas sa faute hein ? Enfin, si, un peu, il aurait pu faire mieux et choisir de ne pas faire partit du mortier que l'on envois à Sadismus. Mais l'a t'il vraiment choisit ? Est ce que c'était prédéstiné ? Qu'est ce qui a poussé ce mur à aller à Sadismus ? Il était un peu perdu dans la vie à un moment ? Ou est ce que définitevement une raclure ? Non, je crois pas, dans le fond, c'est un gentil mur... Je lui souris, c'est pas sa faute.

- Je n'ai pas besoin d'imaginer… Je l'ai vécu… Et si j'ai reproduit ce que mon père m'a fait subir, je ne vaux pas mieux que lui… Je ne suis qu'une pourriture… Je suis le monstre que tu vois quand tu me regardes… Merde… Merde…

Je suis apaisé, et je regarde. Pyth ne se sens pas bien. Il a subit ça, lui aussi. Son père ? Un homme qu'il connaissait en plus... Qui devait le protèger. Je suis pas très doué pour la compassion, mais ça m'émeut au larmes, je comprend, bordel de merde. Pour la même raison qu'il a frapper Monsieur Mur au lieu de me frapper moi, il m'a fait du mal parce qu'il ne pouvait pas faire de mal à la vrai cause de sa douleur ? Enfin je m'aventure peut être (Surement...) trop loin dans la psychologie du Pyht moi. Mais d'un coup ses actes m'aparaissent sous un jour différent. Est ce que Monsieur Mur rendra lui aussi les coups qu'il a reçu à quelqu'un d'autre parce qu'il ne peut pas frapper Pyth ? ( Il a pas de bras, peut pas lui faire mal. Le pauvre, je le plaint d'être un telle victime, sincèrement, ne pas pouvoir rendre les coups, quel horreur. ) Est ce qu'il comprendras que si Pyth l'a frappé, c'est parce qu' il ne pouvait pas me frapper, moi ? Est ce qu'il comprendra ça ? Ou est ce qu'il s'écroulera bêtement sur quelqu'un de totalement innocent qui n'avait rien fait, continuant ainsi la chaîne mortel de la douleur, la spirale infernal. Pauvre Pyth, ce n'était qu'un rouage de la Grande Machine, une chose conditionné à faire ça.

- Pyth.

Faut que je l'aide.

- Euh...

Faut que je lui explique.

- Ben écoute...

Même si ça me trou le cul, même si ça me fait vraiment mal de dire ça.

- Je te... Comprend.

Pas le pardon, la compréhension. Bon evidemment, je vais pas rajouter derrière " Ouais bon tu vois c'est pas grave, on peut réparer tout ça, tu veux un biscuit ?" Franchement je vois pas quoi dire, j'arrive pas à le haïr pour ça, vraiment pas. Et Monsieur mur non plus d'ailleurs. Lui, tout ce qu'il veux, c'est partir loin d'ici et refaire sa vie, mais le pauvre, il peut pas, il est acroché ici. Il est abimé, il est moche, il est brisé, mais il est là et il est condamné à y rester. Et à vivre avec. Il ne trouvera sans doute jamais une Madame Mur, dans l'état actuel des choses, il ne croira plus jamais au fée, il ne croira plus jamais naïvement que le bonheur est possible, mais il est lucide. Il pourra continuer à se marrer en pensant au Roi Heenok, ça n'empèche pas. Oui c'est douloureux, oui c'est atroce, oui c'est triste, oui il s'est sentit arraché à lui même, perdu, devasté, brisé, méprisé, on a touché à l'intouchable, à ce qui n'apartenait qu'à lui, mais est ce que la vie s'arrête ? Oui, en partie, mais ça peut reprendre, tout n'est perdu, non, tout n'est pas perdu...

- Tu sais, Pyth, je ne te hais pas, mais tu m'a ...

Allez, vas y, dis le mot Monsieur Mur, dis le, accepte le, dis le, crie le, ce fucking mot ! Vas y ! C'est la réalité !

- ... Fait quelque chose que je ne voulais pas que tu me fasses, mais ... Celui qui t'a fait ça, il est bien pire. Je ne pense pas que tu te rendait compte de ce que tu faisait au moment où tu l'a fait, enfin si, mais pas dans le bon sens. T'a été conditionné. T'a vu un truc sympa, tu l'a pris.... Maintenant, t'es dans la merde mon gars...

Roh ! T'a pas réussi à dire le mot Monsieur Mur ! Mais c'est pas grave ! T'y arrivera un jour ! T'a le temps ... Tu pourra devenir ce petit mur gentil et pas bavard dans le Poitoux qui vit chez une éleveuse d'ânes si tu veux, ou bien plus encore, tu peux toujours rêver, ça mange pas de pain. Mais c'est dur à conserver ce truc là, l'Espoir. Voir même à avoir trois millièmes de secondes, mais ça vaut le coup d'essayer. Bouffer de l'Espoir à la place de ce Bonheur que tu n'atteindra jamais, parce que ta vie, elle s'est foutu en l'air dès la première occasion. Paure Mur...
J'ai envie de dire quelque chose à Pyth, pour pas qu'il se sente ... Mal ? Haïs ? Seul ? Pffff, des p'tits cons comme moi, il doit en avoir treize à la douzaine sous la main. Je ne doit pas avoir plus de valeur qu'un autre, même pas sur le plan cul. Quel réconfort je pourrai bien lui aporter, moi petite sous-merde ? Monsieur Mur, lui qui fait partit du paysage morne de la prison, lui qui n'est destiné, aparament, qu'à recevoir des coups, que pourrait il donner à part sa passivité ? Pas grand, chose, rien à priori... Faut mieux que je ferme ma gueule, franchement, dire quoique que ce sois de plus ne ferais qu'agraver la situation psychologique de ce pauvre Pyth, franchement. Oui, Monsieur Mur n'a rien à dire parce que... Parce que c'est comme ça, voila, dans la vie, les murs ne sont pas destinés à parler (il n'en n'ont pas même pas la capacité...), il sont juste obligés de subir, c'est tout. A t'on déja vu un mur parler ? Non, dans les livres, dans les films, les murs ferment leurs gueules, ils parlent pas, ils subissent, c'est tout ! Ferme la pauvre con de mur ! Tu sera à jamais enfermé dans ton rôle de mortier et de briques ! T'a pas choisis, mais t'aimerai tellement avoir le choix... Hein ? Avoues, t'aimerai tellement sortir de ce rôle de mur que l'on t'a collé. Celle de la victime...

- Pyth, je ne t'en veux pas, je... Je veux pas rester celui que je suis là... C'est pas ta faute, c'est pas la mienne... C'est... Voila... Tu l'a dit à un moment... Je sais plus... Je... Je veux pas que le sexe reste quelque chose pour moi d'atroce, ou d'effrayant... je veux pas resté coincé à cette case là dans ma vie... Je veux pas rester enfermé là dedans... Je ne veux pas te voir uniquement comme une pourriture, un monstre... Je... J'sais pas...

J'sais pas. Un bon résumé de ma vie. Même l'accent est bon, un accent de pauv' con perdu d'la vie, la phrase qu'on sort à son prof quand on a pas appris sa leçon ou à un enterrement.
Mais il n'empèche, je formule une suite de souhaits, mais il faut que je clarifie ça, que je formule ce que je veux, ce que j'appelle, ce que je souhaite, ce que je veux vraiment....

- ...Tout oublier et passer à autre chose...

Dis je dans un souffle, alors que ma voix me lache, voila, c'est ça, je veux ça. Mais je veux pas qu'on m'oubli, moi, je veux pas que Pyth me considère comme une connerie de jeunesse, qu'il m'oubli, que je sois relegué dans un coin de son crâne avec le souvenir de son premier nounours en peluche et de son premier joint.... Avec Monsieur Mur, et avec tout les anonymes qui m'ont précédé. Il racontera ses folles années de jeunesse à ses petites enfants, ne se rappellant même pas de mon nom à cause de sa mémoire défaillante, pendant que moi, j'aurai crevé tout seul dans la misère depuis longtemps, roulé en boule dans la laverie, une clope à la main, une dernière, et on retrouvera mon cadavre des jours plus tard, à cause de l'odeur, et on ne se rappellera même plus de mon nom, parce que seul mon matricule aura un peu marqué les esprits... Plus personne ne connaitra mon nom... La peur de l'oublie, une peur tipiquement humaine ça...
C'est moi ou mon rythme cardiaque s'est vachement ralenti depuis tout à l'heure, quand il est rentré dans la pièce ? Puis j'ai froid aussi. Coucou le corps! C'est moi, tu sais ? Le proprio ! Ca fait longtemps hein ? Désolé j't'oublie souvent ces temps ci, faut avouer, tu me fais tellement mal, c'est comme une grosse pulsation sourde sur mon ventre. Puis comme ça fait un bail que t'es immobile, ben t'a froid, t'a soif, ce genre de connerie, puis t'a sommeil en plus. En fait t'es pas mal abimé mon pauvre...

- ... J'ai super froid...

Ouais, je temble, et alors ? Après tout, j'l'ai bien mérité, et même que quand j'me met à pleurer là, c'est bien mérité aussi. T'a vu, je chiale avec des p'tits bruits. L'angoisse ? La fatigue ? J'opte plutôt pour le Desespoir, parce que le Bonheur est mort là. Il a crever dans sa merde en laissant tout derrière lui, des cicatrices, ce genre de chose. Enfin je dramatise pas mal, mais c'est ça.
J'suis depressif, je parle au mur. Super.
J'pousse un gros sanglot, histoire de donner le change, avec petit bruit d'étouffement dans ses larmes en bonus. Moxie, t'es définitivement trop sex. Enfin bref...
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeDim 16 Mar - 14:59

Je suis là, assis par terre, le dos courbé, les cheveux devant les yeux, le visage couvert de larmes, les doigts crispés sur les draps, une douleur terrible qui me transperce la poitrine… Je crois que je vais vomir. Je m'écœure moi même… Je ne me suis jamais senti aussi minable, aussi nul, aussi rien…

A la seconde où je pense ça, je me revois, mourant dans mon cachot après que mon père m'ait brisé… Ok… Je ne me suis jamais senti aussi minable depuis que j'ai quitté le Luxembourg, depuis que je suis ici… J'ai toujours eu foi en moi, Stephen m'avait reconstruit et voilà que je m'effiloche, je m'effondre… Je dois être fort, je suis celui qui domine, celui qui décide, celui qui dirige, celui qui a raison… Je suis Pythagoras de la Flaam…


"Je te… comprends"

Ma respiration se coupe, j'ouvre brusquement les yeux. Comment ça il me comprend ? Je me force à inspirer et mon souffle s'accélère. Qu'est-ce qu'il comprend ? Qu'est-ce qu'il peut comprendre ? Ce n'était pas pareil ! Il ne peut pas savoir. J'étouffe. Mes yeux fixent le vide. Il dit qu'il ne me hait pas… Comment ? Pourquoi ? JE NE VEUX PAS DE TA PITIE !!! J'en veux pas ! J'en veux pas ! Ta gueule ! Tais toi ! Ca suffit ! Arrête !

Mon esprit est vide, je ne pense à rien d'autre qu'au fait que je veux qu'il se taise. Et pourtant je l'écoute. Je l'écoute religieusement. Mon cerveau lui hurle de se la fermer, mais ma gueule ne prononce pas un mot et mes oreilles sont grandes ouvertes. J'ai été conditionné qu'il dit ? Par qui ? Par mon père ? Oui, certainement… Par Stephen ? Stephen cautionnerait-il ça ? Stephen accepterait-il ça ? Pourquoi je l'ignore ? Pourquoi ça me fait si mal ? J'ai toujours su que Stephen me manipulait, qu'il faisait de moi ce qu'il voulait, mais je n'en ai jamais eu rien à faire tant qu'il m'aimait… Ne suis-je qu'une chose, qu'un soldat aux yeux de mon Oncle ? Ne me fais pas douter… NE MA FAIS PAS DOUTER DE CELUI QUE J'AIME !

Pourquoi suis-je incapable de dire quoi que ce soit ? Pourquoi j'arrive pas à bouger ? Pourquoi je tremble autant ? Pourquoi je n'arrive pas à le faire taire ? Je n'en peux plus. Je me vois me lever brusquement et abattre mon poing avec une violence non contrôler sur son visage… Puis je me rends compte que je n'ai pas bougé d'un pouce. J'ai envie de lui faire mal, de le faire souffrir mais j'en suis incapable, je ne peux pas le toucher… Et brusquement je comprends Myckaella. Est-ce ça qu'il a fait avec elle aussi ? Il a réveillé des souvenirs douloureux… Je la comprends alors… Mais je ne lui permettrais pas de lui faire du mal. Est-ce que je considère que je mérite ce qu'il me fait subir ? Lui non plus, peut être, ne se rend pas compte… Comment ça "lui non plus" ? Je me rends très bien compte, moi ! J'avais parfaitement conscience de ce que je faisais ! Je ne veux pas de sa pitié, je ne suis pas une pauvre bête abandonnée !

"Je suis Pythagoras de la Flaam…"

Auto persuasion… Mais j'ai parlé tellement bas que j'ai moi même entendu mes paroles difficilement, je doute qu'il ne les ait entendues… Il se tait. Enfin. J'ai du mal à respirer. Je me sens à bout. Mes larmes ne se sont pas tout à fait calmées même si je ne m'en rends plus vraiment compte. Je tremble toujours et mes poings sont tellement crispés que je sens le liquide chaud qui me sert de sang couler le long de mon poignet, de mon avant bras… Mon regard est toujours plongé dans le vide de la pièce, je suis à la fois figé, énervé et blessé… J'ai la nausée, j'ai mal, j'ai le vertige…

Il parle…

Il veut, il veut pas, il sait pas…

Il dit quelque chose qui me percute brusquement. Je relève mon visage et le tourne vers lui. Je ne vois qu'une ombre, je ne distingue ses yeux qu'avec peine parce qu'il reflètent un peu la lumière de la lune…

"Ce n'est pas ce que je voulais !" Pourquoi un tel élan dans mes paroles ? Contre quoi suis-je en train de me défendre ? "Je ne voulais pas que ça soit atroce, je ne voulais pas que ça soit effrayant ! Je crie presque, mais ça ne s'entend pas vraiment… Mélangé aux larmes, on dirait presque que je le supplie… "Je voulais que ça soit sympa, agréable… Un bon moment passé à deux. Je ne voulais pas que ça te fasse mal, je voulais que tu aimes… Je ne voulais pas t'écœurer, je ne voulais pas que tu me rejettes… Je voulais que ça te plaise…"

Ma voix s'éteint quand je baisse de nouveau les yeux… Finalement, c'est bien la pitié qui me convient… Je suis pitoyable… Je ferme les yeux et ces images du passé reviennent. L'homme de main de mon père qui me maintient face contre le bureau, plié en deux. Mon pantalon qui est arraché. Le rire de mon père, sa voix cruelle qui m'annonce que j'ai bien mérité cette punition. Mes larmes, mes suppliques… Son rire, encore… Et la douleur. Mes cris. Il ne m'a pas touché lui même, il a délégué, il a juste regardé… Mais son second n'a rien fait pour que je ne souffre pas. Au contraire… au contraire…


"J'ai super froid…"

Sa voix me sort de mes pensées. Je me rends compte que mes larmes ont redoublées. Si ça se trouve j'ai peut être eut des sanglots, des gémissements, des suppliques alors que j'étais enfermé dans mes souvenirs… Ne me faites pas revivre cet enfer tous autant que vous êtes… Anastasiah aussi l'a fait… Pourquoi suis-je si faible face à ceux que je veux dominer ? Pourquoi me rappellent-ils immanquablement l'être faible que j'ai été ?

Il a dit quoi ?

Ah oui, il a froid… C'est vrai que j'ai ouvert la fenêtre pour fumer… Automatiquement, je me lève et ferme le carreau. Mais il ne fait pas si froid que ça, il devrait se mettre sous les couvertures… Il ne peut peut-être pas se contorsionner assez pour faire ça. Je vais chercher à l'aveuglette dans le placard, je prends la couverture de rab et la déplie pour la poser sur son corps. J'ai un geste pour aller toucher son front ou ses mains histoire de vérifier sa température corporelle. Il voit certainement l'ombre de ma main… Mais je m'immobilise. Je ne peux pas le toucher… Mais il a perdu beaucoup de sang, c'est peut être à cause de ça… Mais je ne peux pas vérifier… Je retourne vers le placard, mais pas le mien, celui de Syonna. Je déteste cette nana, putain… Mais on a une couverture de plus chacun. Je vais lui mettre la sienne aussi…

J'agis de manière automatique alors qu'une idée idiote germe dans mon esprit : il n'y a rien de mieux que la chaleur corporelle pour se réchauffer… Je termine d'installer la deuxième couverture en secouant légèrement la tête… Si je dors, moi, ça sera pas terre…

"Dors un peu…"

Ma voix est tellement basse, brisée… Je ne suis plus vraiment là en fait… Je suis usé, fatigué… Pourquoi Stephen m'a-t-il envoyé ici ? Voulait-il que je me donne des limites ? Je l'ai toujours fait… Je ne serai pas comme mon père, voilà ce que je me disais depuis toujours… Mon père à tué ma mère, je ne tuerai pas. Mon père m'a fait violer, je ne violerai pas… Mais est-ce que je ne viens pas de faire les deux avec Moxie ? Je pensais que c'était ça qui me différenciait des prisonniers, mais je suis comme eux ? Un mec comme moi peut-il prétendre au titre de Grand Duc du Luxembourg ? Stephen aura voulu me montrer ce qu'il ne voulait pas que je devienne… Mais je le suis devenu, j'ai échoué… Va-t-il m'abandonner, maintenant ?

Je m'assoies au pied du lit, il lui suffit de bouger un peu le bras pour me toucher… et je me roule en boule, mes bras serrant mes jambes contre mon torse, le front posé sur mes genoux. J'ai échoué, j'ai perdu… Je me suis encore brûlé les ailes… Aurais-je encore, comme le Phénix, la force de renaître de mes cendres ?
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeMer 19 Mar - 3:44

Je vois une ombre au dessus de moi. Je ferme les yeux et détourne un peu la tête. L'obscurité disparait. Ah oui... Il ne veux plus me toucher... C'est vrai, il l'a dit. Non ? Enfin bref... Malgré tout ça, je suis content d'avoir des couvertures, si ça pouvait réchauffer mon putain de froid interieur....

- Dors un peu.

Ouais... Pourquoi pas... Vas y Moxie, dors un peu, c'est Pyth qui l'a dit... Mes paupières sont lourdes, très lourdes... Le vide et le froid, tout en même temps. J'suis censé pouvoir dormir hein ? Après "tout ça", on dors non ? Ben non... Ouais, certes, j'ai les yeux fermé, mais je dors pas... Pourquoi ? La culpabilité ? J'ai fait quelque chose de mal ? Ben j'ai quand même fait pleurer un mec... J'ai perdu, quand ça pleure, t'y es allé trop fort, c'est foutu. Une victoire ne s'obtiens pas en cassant les gens en profondeur. Mais est ce que c'était un combat ? Ben nan... Les joutes verbales sont ridicules. Puis j'ai chialé aussi de toute façon. Mais je peux pas continuer, si Ptyh pleure en même temps, ça serais vraiment trop con. Genre gros ouin-ouin général. Non. Je vais éviter les effusions lacrymales tiens, ça m'changera.
Quelques instants passent, dans le vide. Dormir dormir dormir... Je fais que penser à des conneries au lieu de plonger dans un bon sommeil régénateur. Et qui me permettrait d'oublier surtout... Quoique, mes cauchemards sont mieux que la réalité à la reflexion... Puis je suis pas assez calme pour dormir, et j'ai trop froid. Hey, mister Surperfuck, ça vas ? Je l'avais presque oublier... Le con. Que se passe t'il dans ta tête ? Des regrets ? De douloureux souvenirs ? C'est surement ça... Quelque chose nous raproches, mais j'arrive pas à mettre le doigt dessus, il a peut être changé... Il est passé à autre chose . Il est passé coté agresseur, plutôt que de rester coté victime. Si je changeais de rôle moi aussi ? Naaaan... J'en ai pas la capacité voyez vous ? Mais il ne l'avait sans doute pas plus que moi. Je repense à ce qu'il à dit... Pourquoi ça me donne autant envie de rire ? C'est volontaire, ce mélange savoureux d'ironie et d'humour macabre ? Hein ? Ce "je voulais que ça te plaise"...

... C'était même pas de l'ironie bordel de merde...

Mais comment peut on avoir une vision aussi faussée des gens, de la vie, des sentiments, du plaisir même ? Pourquoi associer le bien-être physique à la violence, à la douleur ? Du conditionnement là aussi. Hey, mec, réveilles toi, tu penses que d'la merde Pyth... Pitié, ouais, de la pitié, c'est ça que tu m'inspire, presque autant que la peur. Les pire sentiments qui soi, je les ressens juste pour toi, juste pour ta gueule. Et pour moi aussi, de la peur et de la pitié. De la compassion et de la terreur. Juste pour nous deux. Espèce de futur potentiel vas !
Donc, là se pose la question suivante (vous avez vingt minutes. ) : Que dois je faire ?
Comment dois je me comporter avec toi Pyth ? Toi Ô grande célébrité de la prison, connu pour...

Superstaaaar ! Superfuck ! Baby ! Superstaaaar...

Hey ! Marilyn Manson a écrit une chanson juste pour toi mon grand !
...Tellement ironique tout ça, pour une superbaise, s'en était une, de superbaise. Mémorable. Tu m'a gravé ça au fer rouge dans le crâne, t'inquiète pas que je vais m'en souvenir, toute ma vie même mon grand. Pourquoi je ne peut pas me détacher de ça, hein ? Pourquoi ne pas tout oublier, passer l'aponge dessus et passer à autre chose ? Ouais, mais à quoi. Je veux bien, moi passer à autre chose, mais à quoi ... ? Qu'est ce que ferais Monsieur Mur, enfermé à vie avec son ... Tortionnaire ? Rien, sans doute, comme il ne ferais rien ailleurs. Dehors aussi c'est caca de toute façon, mais il y a mille et une (Nuit ?) possibilité... Dehors... Ailleurs... T'aimerai bien sortir hein M'sieur Mur ? Juste pour voir ce que ça donnerai, juste pour constater par tes yeux à quel point ça foirerai, juste pour te faire une bonne grosse overdose dans un squatte pourri, avec des autres murs juste comme toi. Un super bouquet final. Tu veux vraiment voir ça ? Non... Rester ici, paradoxalement, c'est avoir encore la capacité de croire que tu pourrais t'en sortir... Tu ne suis plus ma logique hein ? Je veux dire que, tant que tu reste ici, est que ta vie est en stande by, en pause, tu peut encrore croire que tu ferais mieux ailleurs et rager en rongeant tes chaînes que tu est siiiiiii formidable que tu a encore le potentiel de vivre dehors sans t'auto-détruire comme une merde. Sans foutre le feu au poudre et faire BOUM ! Tu ne veux pas voir cette explosion finale hein ? Ce truc qui ne détruirai que toi... Parce que tout le monde se fout éperdument que tu explose hein ? Tes parents ? Pardon ? Qu'ouïs je qu'entends je ? Tu ne te souviens pas ? Il ne te considère plus comme leur fils depuis que t'es ici... Ca te fais mal d'entendre ça ? mais c'est la vérité mon p'tit pote, t'étais déja crevé socialement en venant ici. Malheureusement pour toi, t'es toujours vivant du point de vue physique, et sentimental par extension. C'est con hein ? Et maintenant, tu douilles...

Bordel de merde.

Bon, maintenant on fait quoi une fois qu'on avait constaté que les réponses à nos questions n'existent pas ? On fait un jolie résumé et en envois ça par la poste à notre conscience ? Oui parce que, putain, j'ai fait du mal quoi. A Myckaëlla et à Pyth, je les ai fait chialer, par ma faute. J'ai magnifiquement endossé le rôle qu'ils occupaient avant. Celui du faible, de l'impuissant. Tout ça, et tout le reste. C'est ma faute. Comment faire pardonner ? Comment excuser mes actes ? En lui rpouvant que, malgré tout, je peux lui faire confiance ? En n'ayant plus peur de lui ? En me faisant passer pour ce que je suis pas (Ou plus.) ? Comment comment comment comment comment....

- Pyth, tu dors ?

Comme dans la belle époque des soirées, ou quand tout lem onde était bourré, un pauvre étron alongé sur le divan lançait cette phrase au reste des merde pour voir lesquels étaient encore vivant dans le tas. Généralement on recolte un ou deux grognements. Mais je n'attends pas la réponse, non. Je continue.

- Dis, tu veux pas dormir avec moi ? Dans le lit, j'entends.

Hop, bon ben ça c'est fait... Je vous ai jamais dit que j'était à moitié masochiste et que j'aimais bien tenter le (Prétendu...) diable ? ... Ben ça c'est fait aussi... Nan mais c'est vrai quoi, c'est comme visiter la Tou Eiffel quand on à le vertige, c'est la même démarche, c'est complètement con. C'est pour se prouver à sois même et à son entourage, sans doute, qu'on a bien le vertige.... Ou alors ce n'est pas ça... C'est peut être mieux que ça. Plus noble. Je t'offre une chance de prouver que tu n'es pas ce que tu semble être Pyth. Profites en, j'suis dans un jour de bonté... J'suis fatigué de tout ça, putain, j'arrive pas à garder les yeux ouvert quoi... Mais malgré tout, je ne dors pas hein, sinon ça serait trop facile la vie, evidemment. Pourquoi le sommeil se refuse à moi hein ? Roi Heenok, répond moi ! Monsieur Mur !

- T'entends ?

C'pas moi qui bêle avec l'accent québécois. C'est le Roi Heenok qui parle. Je le reconnais, parce que par dessus sa fourure de mouton, y a un T-shirt avec son nom dessus. C'est trop con, il porte un truc avec son blaze dessus pour qu'on le reconnaisse. Mais qu'il est con le Roi Hennok !

- J'ai jamais eu l'occasion de te le dire, mais t'es trop con mec !

- Bêêêêêê qu'il me répond. Mais quel con ce mec ! (Comme je viens de le dire trois fois...) Enfin j'suis pas beaucoup mieux, autour de mon cou, j'ai un collier pour chien. J'ai dûs le ramasser sur le sol de la chambre de Pyth en partant. J'suis différent des autres moutons du troupeau, super ! Enfin, y a pire que moi, y a un mouton avec un corsert en cuir (Noir evidemment...) ,un moutons avec les sabots vernis en fluo, un avec des dread synthétiques roses... Je ne suis qu'un parmis tant d'autre, un petit mouton en plus. Presque un agneaux. Hey ! J'suis plus agneau maintenant nanmého ! J'suis un mouton adulte !
Je fais coucou à Monsieur Mur, c'est un miroir en fait, je me vois dedans, mais comme un con de mouton, comme les animaux, je ne sais pas que c'est moi. Que c'est une projection de moi même. Alors comme un con, j'fais coucou à mon reflet. Et j'lui demande son nom. Marlboro ? Ah très jolie. Tu te cache derrière tes cigarettes petit ?
Puis pourquoi on est entassé comme ça dans un enclos ? Pourquoi on vas pas dehors ? Les autres prairie son plus grande, avec de l'herbe. Là y a que d'la pierre et des gravats, on est dans la cour de Sadismus. Mais pourquoi je vois le dehors alors ? Ah non... C'est mon imagination qui a crée la prairie... Y a bien des murailles... Il ne manque rien pour notre troupeau, y a les bergers. Ils nous guident, ils nous protègent des autres, pour pas que l'on sortent dehors et qu'on se fasse, ou que l'on fasse, mal.

- Bêêêêêêêêêê !!!

Je bêle avec les autres, parce qu'un loup viens d'arriver. Un loup ? Nooon ! Un berger ! un berger loup ! Aussitôt, les cris s'arrêtent, dès que j'ai reconnu le gus. Je suis bien au milieu du troupeau, bien invisible... Mais il me repère. Il viens vers moi, il m'attrape, il m'attache à une table avec des sangles, pour les pattes.

- Putain arrête, tu m'fais mal ! Tu m'écartèles les gigots avec tes conneries ! Les pattes c'pas fais pour ce genre de position...

Petite pause.

- ... Connard.

Là dessus il me fout une grosse mandale. J'suis face à la table, mais il y arrive quand même, la magie du cauchemard. Et ensuite, il baisse mon froc pour me tripoter. Là je suis plus tout ça, je deviens fou, je m'agite dans mes liens. Je ne ressens que l'Angoisse de l'instant, je ne sais plus ce qui se passe après. Enfin, en me concentrant, je peux te dire que je suis dans un lit et que j'étouffe. Les draps, autour de moi, mon corps. Il a mal bordel. J'ai mal. Mon corps, c'est moi, et je souffre. Je souffre et je jouit en même temps. Une ultime explosion, et tout part, je me vide comme on dit. Je me débat contre ça, ce soulagement. J'envois des coups partout. Il me met sur le ventre, me traite comme une merde. Il m'en lance même, il m'inonde.Puis... Back, play. On rejoue la scène. Hop ! Retour au moment où je suis sur la table, les pattes écartelés, humilié. Tout les autres moutons me lancent de la merde, j'en ai plein les cheveux, ou fourure, comme on voudra. Ma vision accepte les deux, mon corps et le corps du mouton se superposent. Je ne veux pas me voir comme ça ! Prennez le mouton ! Prennez le mouton ! JE NE VEUX PAAAS ! Pourquoi tu fais ça ? Je comprend pas ... Je... Je n'existe plus, laisse moi ! Mais reviens je t'en pris, me laisse pas seul, j'ai peur tout seul, dans ton lit... Vas t'en plus près, s'il te plaît, ne me touche pas, ne me fais pas peur, mais ne me laisse pas. Je connais personne à par toi... Pourquoi tu prend un couteau ?
Il me tiens le cou d'une main, pour pas que je bouge pendant que je suis sur le ventre. Il est assis à califourchon sur mon dos, et j'ai les pattes/membres attachés. Il enfonce son couteau sous ma peau. Et même encore plus, je suis transpercé. Eventré. Le couteau rencontre le sol en dessous de moi. Et il grave un F en brisant ma cage thoracique. Mon tronc a, en gros, la gueule d'un steack haché. Je suis un F vivant, le reste est broyé, détruit, dévasté de l'interieur... Et back, play, on re-rejoue la scène, encore...LACHE MOI ENCULE LACHE MOI BORDEL ! J'AI MAL AU VENTRE, TOUCHE PAS A MON DOOOOS !

- NOOOOOOOOOOOOOOOON !

Ce cri là, il est réel. Les couvertures sont dans tout les sens, je suis en sueur et en larmes, et j'ai mal à la gorge. J'ai peur que le berge/loup revienne. Et si il était là ? Vite ! Trouver de la protection !

- PYYYTH ! Y A LE BERGER SOUS LE LIIIIIT ! VIIIIENS ! ENLEVE LEEEE !

Des hurlements. Pour un berger. Mais t'es pas un peu concon Moxie des fois ? ... Tout s'est passé tellement vite, je sais même pas à quel moment je me suis endormis. J'arrive pas à reprendre mes esprits... Et si le berger revenait hein ? Si il sortait du monde onirique ? J'ai dormis si peu de temps... Enfin j'en ai l'impression... Je sais pas. J'arrête de me débattre, je pleure juste très fort. Parce que tu vois, j'ai un peu mal quand même, à cause de mon ventre. J'ai confiance en Pyth, il a le rôle du protecteur. 'fin j'ai dûs un peu épuiser ses réserves de compassion là, moi l'enfant terrorisé, le petit être brisé, la chose effrayée.

- Pyth...

J'aimerai tant lui expliquer ! mais quoi ? Le coup du berger ? Non... Plus que ça, tellement plus...

- ... Je veux pas voir le berger, il m'a violé....

Enfin ! LE mot ! Enfin ! Bravo Marlboro ! ( Ou Mosnieur Mur, comme on voudra. )

- Je veux Pyyyyyth.

Gros sanglot. Je vourais me rouler en boule, mais c'est un peu difficile vu je suis sur le ventre sans possibilité de bouger... Mouton... Berger... Loup... J'associe tout et je mélange. Je ne vois plus la réalité.

[HJ : Tu peux dire que tu voulais dire quelque chose, mais ce con s'est endormis et s'est mit à beugler comme un veaux trois minutes plus tard, ou que tu t'es couché près de lui et que au milieu de la nuit, il s'est mit à hulluler comme une chouette, ou encore t'a une meilleur idée. Ou alors tu me lapide, tu me rase le crâne, tu m'arrache le nez avec les dents et tu suprime le post sans sommation tellement c'est partit en freestyle,
comme tu veux. ]
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeMar 25 Mar - 6:19

"Pyth, tu dors ?"

Je relève brusquement la tête. Si je dors… Pas plus que toi, apparemment… Mais comment pourrais-je ? Comment pourrais-tu ? Je fais non de la tête même si je sais qu'il ne peut pas me voir. Je me suis relativement calmé mais c'est parce que j'ai cessé de penser, tout simplement. J'ai fait le vide… Mais lui… Dans mon lit. Entouré de mon odeur… Bien sûr qu'il ne peut pas… Il faudrait que je l'emmène à l'infirmerie. Il y serait soigné convenablement. Ca serait sûrement mieux… Mais je ne veux pas le laisser, si faible, à la porté du premier venu. Je ne veux pas qu'on le touche… Je ne suis qu'un gamin jaloux de son jouet…

Il prononce une autre phrase et je me fige.

Tu plaisantes ? A moins qu'il préfères encore savoir où je suis et ce que je fais… Mais me demander de dormir avec lui… Oh, j'ai bien compris que ce n'est que pour dormir… Son souffle est assez calme puis, d'un coup, il s'accélère. Il est terrifié par ce qu'il vient de me proposer… Je baisse de nouveau la tête et murmure :

"Si tu veux, j'allume un peu la lumière, tu ne seras pas dans le noir…"

Mais il ne me réponds que par un gémissement. Je le sens qui s'agite, il gémis encore. Contre quoi se bat-il ? Il dort, c'est certain, je pense même qu'il fait un cauchemar. Doucement, j'approche ma main de son front comme si ça pouvait l'apaiser mais à peine ai-je effleuré sa peau que je retire mes doigts comme si je m'étais brûlé… Je me suis brûlé en fait… Il est fiévreux et pas qu'un peu. Comment ça se fait ? J'ai désinfecté la plaie et… Peut être m'y suis-je pris trop tard…

Pris d'une impulsion, j'allume le chevet. Il est pâle. Son visage est couver de sueur mais en même temps il tremble de froid. Je pose de nouveau mes doigts sur sa peau. Il a froid mais il est brûlant… J'ôte brusquement les deux couvertures que j'ai ajoutées. Sa chemise colle à sa peau alors qu'il a un t-shirt en dessous. Je dois absolument faire baisser la température de son corps. Précipitamment, je me lève et imbibe un gant de toilette d'eau froide. Je le passe sur son front, retourne le refroidir et recommence. Sur son front, son visage son cou, sa nuque… Il tremble toujours…

J'ouvre sa chemise et arrache le tissus de son t-shirt pour pouvoir passer le gant froid sur son torse. La plaie était infectée avant que je ne m'en occupe. Quand je torture, j'utilise toujours des objets aseptisés mais il y a tout et n'importe quoi ici… Il s'agite de plus en plus, je vois ses yeux bouger sous ses paupières, ses mains qui se crispent, son visage… Il a mal, il a peur… Je retourne mettre de l'eau froide sur le gant et quand je le repose sur son torse il se met à hurler…

Un cri déchirant qui me glace le sang. Il a ouvert les yeux mais il ne me voit pas. Il cri. Il appelle… Il m'appelle. C'est ma protection qu'il demande. Ses yeux sont fous. Il ne voit toujours pas… Je me penche au dessus de lui et pose mes mains sur son visage encore chaud. Je tente de le calme, de l'immobiliser…

"Je suis là… Je suis là, Moxie… Je suis là… Calmes-toi, c'est fini…"

Il pleure mais il est plus calme. Il pleure tellement… Je tente de le rassurer, mais qui suis-je pour ça ? Et là il dit des mots qui me transpercent le cœur… Je ferme les yeux une seconde. Je ne sais que penser… C'est moi qui t'ai violé, Moxie… Je me penche sur lui pour le serrer contre moi… Son cri, c'était celui qu'il n'a pas réussi à pousser quand nous étions là bas… Son esprit tente de le protéger. "Pyth" est le protecteur… Et celui qui lui a fait du mal n'est plus réel… C'est moi qui ait fait ça… C'est moi… Merde !

"Je te demande pardon, Moxie… C'est fini… Je ne te ferai plus de mal, je te le promets… Je te le promets…"

Je reste comme ça encore un moment puis me redresse. Je reprends le linge sur sa peau et le passe sur son front. Je le regarde sans vraiment le voir… Et lui, me voit-il ? Me voit-il, assis sur le lit près de lui en train de m'occuper de lui… Des conséquences de ce que je lui ai fait… Je passe le linge sur son torse et je m'immobilise. Je l'ai déshabillé. Encore… J'ai déchiré ses fringues… Je baisse les yeux…

"Tu… tu étais couvert de sueur, il fallait faire baisser la température de ton corps alors j'ai…"

Je tire les pans de sa chemise pour recouvrir sa peau et je me lève. Que dire de plus ? Je passe de nouveau le gant sous l'eau froide et reviens vers lui. Je le pose sur son front.

"Ca va mieux ?"

Je ne le regarde pas. Je fuis… Je suis pitoyable, ridicule… je me détourne en laissant tout en place et décroche le téléphone. On a des téléphones dans les chambres. Un pour deux… Ca permet de joindre l'extérieur mais aussi de communiquer à l'intérieur. Je compose le numéro de l'infirmerie. Nous sommes en pleine nuit… Ca sonne… On décroche.

"Bonsoir, je suis Pythagoras de la Flaam, matricule 30 46. Je suis avec un prisonnier qui a besoin d'une injection d'antibiotiques. Il s'est blessé, j'ai désinfecté et soigné mais les saloperies étaient déjà dans son sang et…



Moxie Flanagan.



Son matricule ? Qu'est-ce que j'en sais moi ?"


Bien sûr qu'il a besoin du matricule. Pour retrouver le dossier et connaître les antécédents et les allergies. Je pose les yeux sur lui et me rends compte que je connais sont matricule… Je soupire :

"45 42 15.



Il lui faut un cocktail d'antibiotiques en intraveineuses et des anti-inflammatoire, il a beaucoup de fièvre… Ah oui… Et des calmants ou des trucs pour dormir aussi… Si possible un sommeil sans rêves…



Dans ma chambre. La 10. Couloir des employés.



Oui, d'accord… Oui… Merci. Je vous attends."


Je raccroche, déverrouille la porte, rempli la carafe d'eau et prends un verre. Je pose le tout sur la table de chevet. Je m'assois à côté de lui, mais pas près de sa hanche comme tout à l'heure, je suis au niveau de sa tête…

"Il faut que tu boives un peu, Moxie, tu as beaucoup transpiré. Je vais t'aider à te redresser, d'accord ?"

J'hésite un instant puis je passe ma main dans son cou. Je retire le linge de son front (pas la peine qu'il lui tombe sur le nez) et enserre ses épaules pour le redresser doucement. Je me glisse derrière lui et l'appuie sur moi. Ca ne doit pas être agréable, mais je peux difficilement faire mieux… Je suis désolé, Moxie… tellement… si tu savais… Que puis-je faire ? Que dois-je faire ? Je prends le verre après l'avoir rempli d'eau et l'approche de ses lèvres. Peut être aura-t-il la force de le prendre, mais, au cas où, je le tiens…

Je voudrais son pardon… Mais je crois que je plus difficile sera de me pardonner à moi même…
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Moxie Flanagan
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeMer 26 Mar - 3:36

Dis, réalité, où t'es passé ? Pourquoi il fait froid d'un coup, où sont les lumières ? On est dans le noir ? Pourquoi ? ... Je sais pas... Où est le pyromane ? Enfin Pyth pardon... Il est acroché à un téléphone. Puis moi... Euh... Je suis... Ben ... Torse nu. Abruti il fait très froid ! Qui m'a désapé ? Je veux des noms ! Tout de suite !
... Je savais que Bertrand Cantat était dans le coup... Non, pas partir en live... Rester là... Reste là Moxie, même si il fait froid, repart pas... T'es pas défoncé... Reste là... T'as pas fumer de joint... Reste là... Repart pas... Il y a des méchants là bas, souviens toi du berger, ici personne ne te fera de mal, ne hurle pas. Il n'y a pas d'amour non plus. Juste du pragmatisme. Conduire quelqu'un à l'orgasme sans amour, sans faux semblants, voila qui est fort aisé.
Merde, je repart en couille. Mon esprit s'échappe comme de l'eau entre les doigts d'un morveux dans un ruisseau, avec des poissons dedans. Bon, se racrocher à la réalité. Faisons le. Ecoute Pyth, écoute sa voix. Ca, c'est réel.

- Il lui faut un cocktail d'antibiotiques en intraveineuses et des anti-inflammatoire, il a beaucoup de fièvre… Ah oui… Et des calmants ou des trucs pour dormir aussi… Si possible un sommeil sans rêves…

J'ose suposer que c'est de moi qu'on parle, bien que ce sois un peu flou. Il veux une Pizza aussi ? ... Merde... J'espère que ce ne seras pas une fromage champignons, j'aime pas les anchois. Des antibiotiques ?! Oula, intraveineuse ? Y a veine dans le mot, ce qui signifie qu'il vas m'ouvrir les veines et qu'il vas mettre le produit dedans... Mais je vais en crever ducoup ?! C'est complètement con les antibiotiques par voies intraveineuses ! ... A merde, c'est vrai, y a les seringues, j'suis con parfois... Enfin bref... Où est Pyth ? Il ne faut surtout pas qu'il s'éloigne, sinon je vais mourir. Je le sens, si on ne me protège pas, je vais mourir. Je suis en train là. Ou alors c'est encore une de ces saletés de sketche de Florence machintruc... Foresti ? Oui, dedans les mecs meurent. je m'en souviens. On tombe malade et tac ! On meurt ! C'est super ! ... Mais ça faisait partie du sketche... N'est ce pas ? Je veux pas mourir... Ne vas pas vers la lumière blanche Moxie !

- Il faut que tu boives un peu, Moxie, tu as beaucoup transpiré. Je vais t'aider à te redresser, d'accord ?

Et il fit ce qu'il avait dit. Je me retrouvais en position vertical avec un mal de crâne suffisant pour tuer un chien, ou provoquer son suicide. Ce qui en reviens au même au final. Que ça sois de ma main, ou de la sienne, le chien est mort. Pauvre chien. Il me tendit un verre d'eau, je tente de le tenir de mes mains tremblantes. J'ai du mal à avaler, envie de vomir, c'est méchant. Je m'étouffe un peu, mais le liquide parvient à atteindre mon estomac.
J'ai mal. Pulsation sourde le long de mon corps. Au ventre, à la tête. Puis pourquoi il fait noir ?

... Je pense soudain dans un grand élan de lucidité à ouvrir les yeux...

Ow comme ça pique dans la tête. Je referme un peu les paupières, pour calmer la brulure. C'est pas humain une douleur comme ça. Saletée de bactérie ! J'ai de la fièvre si j'ai bien compris, mais pourquoi ? ... Le trou dans mon ventre, il a dûs s'infecter... Mais qu'en est il de celui dans ma poitrine ? Cette douleur sourde qui pulse et qui me gène ? Elle est douloureuse aussi celle là. J'ai envie de me rouler en boule et m'évanouir en attendant que la douleur passe, mais mon corps ne veux pas, ce fils de chien. ( Celui qui est mort d'ailleurs. )
Et Pyth qui est là, qui me suportes, malgré tout. Même si je suis un chieur inveterés, et égocentrique en plus. Comment fait il ? Je dois lui dire merci ? ... Pyth... Un élan d'affection m'envahie. Une impression de mal aise, mais je ne saurai l'atribué à un acte précis. Ma respiration est calme, mon visage à peu près serein, mais je crois que je n'ai pas la force de pleurer et de me debattre en fait... Puis tout mes souvenirs fuient devant moi, je ne sais plus pourquoi je suis là en fait... J'essaye de coller mon visage contre lui, parce que d'une j'ai envie, et de deux j'ai super froid. Chaque centimètre de ma peau au contact de l'air m'est insuportable.

- Pyth je... Merci...

Temps de reflexion, je reprend mon souffle.

- ... Désolé de t'embèter, je recommencerais plus... Désolé...

Je me tortille pour me coller contre lui, parce que j'ai super froid. Même si c'est un mec, mais tout cela n'a plus aucune importance. Ma conscience a immergé, et j'ai pu m'excuser, je suis content de moi là. Pourquoi j'ai tant resisté ? C'était si simple finalement, de coller à sa vision des choses. Vas y, prend la, la responsabilité de ma vie, je n'en veux plus. Mais ne m'abandonne surtout pas, sinon j'vais être seul, vraiment. Je connais personne ici... Ma manière simple et desuète de t'aprecier tout en ayant peur de toi. Mais d'où viens cette affection ? De ma fièvre ? Mais d'où viens ce dégout incroyable, cette peur, cette nausée au moindre contact de ses doigts ? Quelque chose m'échappe, c'est juste devant mon nez et je ne le comprends pas, je n'en vois que les conséquences, je ne comprend pas.
... Pyth...

Comment te le dire ?

- Je t'ai...

Bruit de porte, un mec est rentré. Mais je ne le vois pas très bien, plutôt grand, une coupe à la con, pas super musclé. Il a des trucs dans les mains. Et il nous regarde. Pas franchement sympa le regard. Il nous juge. C'est sur qu'on fait une belle brochette, enfin surtout moi remarque. Je sais pas quel tête je dois avoir, mais je comprend les paroles précédentes de Pyth, "je ne te toucherai plus." Qui aurai envie de toucher un mec qui sue de partout et qui tremble quand un infirmier l'aproche. Mais il m'aproche pour quoi en fait ? Il a dit quelque chose ? J'ai entendu des voix ? ... Je sais pas.
On m'attrappe le bras. Les doigts sont glacés, ce n'est pas Pyth. C'est l'infirmier. D'où qu'il me touche lui ? On a gardé les cochons ensemble ou quoi ? Je me débat, pas très vigoureusement, mais suffisament pour faire pousser un juron au type qui n'arrive pas à me tenir.

- Faut pas me piquer là, la veine, elle est abimé. Puis pas toi. C'est Pyth que je veux.

Le mec hausse les épaules et tente d'attraper mon autre bras, je suis brulant de fièvre, je le sais et lui aussi. Mes paroles ne sont pas à prendre en compte. Mais je ne veux pas que l'on me touche. Surtout pas, j'assimile ça à du viol sinon, car il y a aura pénétration d'aiguilles dans mon corps, c'est ce que dit la loi, pénétration par quoi que ce fut sans consentement, c'est du viol. Je beugle comme un veau et je cri son nom. Je ne veux pas !
A ce moment là, j'entend juste ce que je voulais entendre, je ne sais pas ce que c'est, mais je l'ai entendu. Une douleur quelque part dans mon corps, puis plus rien, c'est fini. Mais normalement ça devrait me monter à la tête non ? Pourquoi rien ne se passe ? C'est qui le petit enculé qui a coupé l'héro avec de la poudre à récurer ou j'sais pas quoi d'autre comme saloperie ? ... Encore un coup de Bertrand Cantat ça...
Cette chaleur...
Et Marie aiguise son regarde, elle a vu ce qui viens de nul part, alors là elle a crispé la main sur la lame... Attention à la blessur madame ! Oh mais on ne sens pas la douleur... Sinon dans les coeurs....
Cette chaleur...

... Marie sais ce qui arrivera...

Et elle prend son arme si blanche... C'est pour ... Crever ! Le corps ! De ce fils de pute ! Si blanc ! Pendant qu'il en est, encore temps, allez respire bien, avance...

Oh elle cours, elle est légère, légère... Et la pluie lave ses mains... Elle est propre, enfin.

Cette chaleur...

J'ai eu un petit blanc je crois... Je ne suis pas dans la même position. Enfin je crois. Je sais que le mec, quand il est passé tout à l'heure, j'ai loupé pas mal de truc, mais là, ça bat tout les records. J'ai peur... j'ai peur de mourir, là, maintenant. Je ne veux pas. Pyth, protège moi..

- ... Je veux pas mourir !

Un petit glapissement. Self control Moxie, self control...

- Je... Pyth... Désolé... Merci...J'arrête pas de t'emmerder et tu... Enfin bon, t'a beaucoup de patience et voila... C'est une bonne qualité quoi.

Logorrhé ? En fait je sais plus comment ça s'appelle, mais c'est un des effets du cannabis tu vois. En fait ça provoque que tu dis que de la merde à un rythme soutenu. Comme Yuna dans Final Fantasy, ou encore Lorie... Mais c'est pas gentil de se moquer des morts. ( Vu le résultat des ventes de son dernier album, j'ose suposer qu'elle s'est suicidée. ) Mais...

- J'ai peur... J'ai mal... Je veux pas mourir... Je veux rentrer chez moi... Ma maman... Je veux la revoir... Je veux pas mourir ici, loin de chez moi... Je veux rentrer à Paris... Revoir la Seine... Mon... Mon bahut même, la prof de maths... Ou juste ... Même une forêt tiens... Juste une forêt. C'est complètement con une forêt, ça pue.

J'ai fait ... Quoi ? Trois balades en forêt, juste parce que j'était obligé ? ... C'est complètement con, mais j'ai envie de voir un tas d'arbre cote à cote. Avec de la mousse entre les deux et un écureuils dedans. Ou un oiseau, un putain d'oiseau. Ca fait combien de temps que j'ai pas vu un oiseau ? Et un gateau d'anniversaire ? Et un manga ? Et une tablette de chocolat ? Un DVD ? Du papier peint ? Et que j'ai écouté la radio ? Que j'ai mangé au macdo ? Que j'ai lancé une tomate ?
Je sais plus.
Et c'est complètement con.
C'bien le moment d'avoir des regrets tiens. Roh allez, t'a un tas d'autres trucs super chouette, t'a Pyth. Et ... ? Ben je sais pas... Y a juste Pyth.

- Y a juste toi.Petit silence. Et je veux pas me souvenir pourquoi tu me fais peur, ça m'échappe là, et c'est très bien comme ça.

Je le cherche de mes yeux abimés et rougis. J'ai besoin qu'il sois juste sous mon nez, et près de moi, parce que j'ai terriblement froid, et je sais pas si c'est la fièvre.

[ Berf, c'est tellement imprecis les actions, tu vas pouvoir faire ton beurre là dedans. * prend la vestisphère chanteuse et fait la danse de ténèbres pour pas que tu lise. *]
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Pythagoras de la Flaam
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeVen 4 Avr - 16:41

Il boit. C'est déjà ça. Il se colle à moi… C'est tellement étrange. Je me sens bizarre en fait… C'est pas normal qu'il se colle à moi avec un tel abandon. Je crois que ça me rappelle encore plus à cette trahison… Enfin, il me faisait pas confiance à l'époque mais… Putain ! Je suis en train de m'embrouiller totalement là. Et d'un coup, il me remercie… De quoi ? Je me fige et le regarde, les yeux ébahis. Ses paupières sont closes, il ne peut pas voir mon expression mais quand il en rajoute une couche, je ne sais plus quoi dire… S'excuser ! Mais de quoi, bordel ? Je repose le verre sur la tablette. Mais mon esprit est totalement vide. Je le regarde sans comprendre. Que s'est-il passé ? Il se blotti contre moi et, insciemment, je l'entoure de mes bras, le berce doucement, comme pour le consoler, le rassurer… Je suis là… Ouais, c'est ça, je suis là… Je suis ton tortionnaire, non ? Qu'est-ce que tu fous à t'abandonner ainsi dans mes bras, Moxie ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Je le serre contre moi et je baisse la tête, je ferme les yeux, je me sens mal, responsable, coupable… Je murmure :

"Tu n'as pas à t'excuser, Moxie, c'est ma faute… C'est moi… Tu ne me dois rien, d'accord… Je te demande pardon… Je… Je suis là…"

Ca me fait mal… Pourquoi ça me fait si mal ? Je ne comprends pas. Quand il m'en voulait, quand il m'accusait de l'avoir blessé, de l'avoir tué, je luttais, je refusais…Et maintenant qu'il me fait confiance, qu'il ne me reproche plus rien, je me dégoûte… Je déglutis difficilement. Il disait que je l'avais tué… Et là… là, que vient-il de se passer ? Son esprit a caché cet épisode de sa vie. Il l'a repoussé, il l'a effacé… Mais ça reviendra. Moi aussi, j'ai essayé d'effacer… C'est revenu… Et quand ça reviendra… Que dois-je faire ? Que dois-je faire, Moxie ? Que dois-je faire, Stephen ? Stephen… J'ouvre les yeux, mais je vois flou… Merde, je pleure encore… Mais pourquoi ? Stephen… Stephen… J'ai besoin de réponses, j'ai besoin d'aide, j'ai besoin de cette confiance en moi que tu m'avais inculquée… J'ai besoin de te voir… Dis moi quoi faire, mon amour…

On frappe. J'ai le réflexe idiot de cacher mes yeux. Je viens de passer mon bras dessus au moment où la porte s'ouvre… Je pleurais, bordel… Ca va casser mon image… Je me relève un peu brusquement et repose Moxie sur le lit… Pythagoras de la Flaam en train de dorloter un prisonnier malade, ça aussi ça va casser mon… Mais tu penses à quoi, là, Pyth ? Tu penses que c'est ça le plus important ? Ton image ? C'est ça qui compte le plus pour toi ? Le gars m'a lancé un regard bizarre… Et alors ? Qu'est-ce que j'en ai à foutre ! Je suis Pythagoras de la Flaam, je m'en fous de mon image, je m'en fous de ce qu'on pense de moi ! Moxie chouine et je me rends compte que l'infirmier est penché sur lui. Il veut que ce soit moi… L'infirmier jure et s'empare de l'autre bras. Je pose ma main sur son épaule et l'arrête dans son geste.

"Je m'occupe du reste. Merci beaucoup."

Et, courtoisement mais fermement, je le fous à la porte et repousse le verrou. Je sais comment on fait, je l'ai fait tellement de fois, j'ai été formé… Je m'assois calment à côté de lui et désinfecte le pli de son coude. Je prends mon temps, on dirait un professionnel, je n'ai aucune expression sur le visage, aucune pensée… Moxie m'a réclamé à corps et à cris. C'est tellement étrange. Je n'arrive pas à m'y faire. Je pique doucement. C'est un ancien toxico, il connaît ses veines mieux que moi. Et, forcément, vu qu'il est droitier, le bras gauche a plus souffert. C'est écrit dans son dossier, non ? L'infirmier aurait du le savoir. A quoi ça lui a servi de me demandé son matricule ? Je soupire et retire l'aiguille. Le tout échoue dans la poubelle portable en plastique jaune que l'infirmier à laissé. Qu'est-ce que je m'inquiète de me piquer avec la même aiguille que lui ? Je l'ai sauté sans aucune protection…

Il se calme. S'est-il rendormi ? Il ne tremble plus, c'est déjà ça. J'espère que ça va être efficace. Sa respiration est calme, mais il transpire encore. Je le regarde. Que dois-je faire ? Il a chassé ce souvenir. Il ne se souvient que de l'idée que j'ai ancrée en lui : je vais te protéger… Oui, il se souvient de moi comme le protecteur et plus comme l'agresseur… Que dois-je faire ? Dois-je lui dire la vérité ? Dois-je le protéger, profiter de cette situation ? Je sais déjà ce que je vais faire… Je me connais… je sais… Mais je sais aussi que je ne me pardonnerai pas… Alors je cherche des excuses, des raisons… Si je lui dis la vérité, si je le remets face à cette réalité, ça sera comme si je l'avais fait une deuxième fois. Comme si je l'avais violé une deuxième fois… Je grimace… Et si je ne dis rien, si je le protège, si je ne le trahis plus… pas ! Il me pardonnera, n'est-ce pas ? Il aura eu la preuve que je mérite sa confiance… Il… Mais je saurais que je le trompe…

Il parle, m'appelle. Il a peur. Il est terrifié… Et en une seconde, je prends ma décision. Il ne peut accepter la situation que comme ça. Je ne lui révèlerai pas la vérité. Je ne lui dirai rien. Mais je me mépriserai un peu plus à chaque fois que je le toucherai, que je le rassurerai… Et j'essaierai de ne pas penser au jour où sa mémoire reviendra. Il m'appelle encore parce que je tarde à lui répondre et je me penche sur lui, caresse son visage… Il divague… Et je finis par faire ce que j'ai envie de faire depuis qu'il est entré ici… Je m'étends à ses côtés en le tenant contre moi. Je le berce doucement et je murmure :

"Tout va bien, Moxie… Tout va bien, tu n'as rien fait de mal… Je suis là…"

A-t-il aussi oublié de qui l'a mené ici ? Il a parlé d'une prof, mais je crois pas que la nana qu'il a tué était prof de math… Peu importe en fait… Je tremble, mais ça va passer. Je me redresse un peu et il parle… Oui, c'est très bien comme ça… C'est très bien comme ça… Il a dit ce que j'ai compris depuis tout à l'heure : il ne se souvient plus… C'est très bien comme ça… Vraiment ? J'attrape un verre d'eau et le redresse un peu. Mécaniquement je le fais boire puis le recouche, et me laisse choir contre lui. C'est très bien… J'éteins. Très bien… Je ferme les yeux.

"Tout va bien, Moxie… Tu n'as plus de raison d'avoir peur. Je te le promets. Plus aucune raison… Je suis là…"

Le cocktail doit commencer à faire effet. Il va dormir. Un sommeil sans rêve. Et je vais dormir aussi. En le tenant contre moi. En le rassurant… Je tire l'une des deux couvertures sur nous. Et demain ? Se souviendra-t-il demain ? On verra bien… En attendant, je veux faire comme toi, Moxie… Je veux oublier… Je peux ?
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Moxie Flanagan
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeDim 6 Avr - 5:59

Tu peux... Tu peux... Tu t'allonges à coté de moi, malaise. Le genre de malaise qui te tord les boyaux de façon ignoble, et je ne sais pas pourquoi. Quelque part, que tu sois là à un coté rassurant, un peu. Tes bras autour de moi, qui m'entourent, ta chaleur... Un petit endroit protégé, juste pour moi. Mais le Mal n'est il déja pas à l'interieur de ma bulle ? ... Où est il ? Je sais qu'il est là, je le sens, je sens sa présence insidieuse pas loin de moi, en moi. Le loup est dans la bergerie, et je ne peux pas le fuir, car je me sens... Apaisé, bizarrement. Mais c'est artificiel et je le sais. Une partie de moi à envie de hurler, de chasser cette chose monstrueuse que je ne peux pas définir. Je sens son souffle dans mon cour, ses mains sur mes hanches. Qu'est ce donc ? ... J'en sais rien et je m'en fout... Tu es là, et tu me protèges, voila le plus important...

- Tout va bien, Moxie… Tu n'as plus de raison d'avoir peur. Je te le promets. Plus aucune raison… Je suis là…

Oui, tu a raison...Tu es là et tout vas bien dans le meilleur des monde, je ne suis pas censé avoir peur. Je suis là, dans une petite boule douce, un petit monde paisible et artificiel, plus rien n'existe. Les choses autour de moi ont perdues leur éclat et leur brillant de réalité, la chose est derrière un mur, loin de moi. Pourquoi je m'en ferais ? Tu es là non ? Moi, je serais incapable de me défendre si quelque chose survenait, incapable de bouger... Mais ta présence assure mes défenses, je peux me laisser aller... Impression de flottement assez étrange, la pièce est dans le noir, mais je suis dans un halo de lumière rassurant. Je me lève, mais mes pieds ne touchent pas le sol, et je me dirige près de la fenêtre, comme c'est jolie toutes ces petites lumière... Voila ce que c'est d'habiter à Paris, il suffit d'aprocher d'une fenêtre et des centaines de lampions jaune vous sourient. Je me retourne, ma chambre est en bordel, mais quelque part, c'est rassurant, parce que c'est chez moi. Je vais vers le miroir, en effet, j'ai un grand miroir dans ma piaule, généralement je le recouvre, mais là, il n'y a pas de drap ou de vieux caleçon sales dessus, je me contemple donc.

J'ai maigris, mes cheveux sont atrocement degueulasses, et je suis nu. Bizarre, il me semble qu'il faisait souvent froid ici... Enfin, ça me permet de constater l'étendu des dégats. Je savais pas que les os des genoux étaient aussi gros...

Puis là, je remarque LE truc génant, que je n'avait tilté avant, c'est que je suis couvert de "pétrole". En fait c'est pas forcément du pétrole, c'est juste une espèce de substance brillante et gluante, qui forme des traces de doigts, de paumes même, et qui couvre mes hanches, mes fesses, et mes cuisses. Qui les souillent. J'en ai aussi sur le torse, mais moins par contre. Je relève mes yeux vers mon visage, et ô horreur, j'en ai plein la gueule, surtout près de la bouche, on dirait un espèce de panda depressif. Je sourie à mon reflet. Bizarrement, ça devrait me paniquer, mais ce n'est pas le cas. je suis étrangement calme, étrangement passif. Mes mouvements sont lents et hésitant, ma vision est un peu floue. Le calme poussé à son extrème, et j'ai même pas froid, je suis dans ma bulle et rien ne peux m'atteindre, même pas ça.

Mais qui a osé faire ça ?

Je ne vois pas, non... Qui a osé profaner mon corps de cette façon ? Est ce que je chie dans un temple moi ? Non, bon, ben je demande la pareil alors. Je me mutile très bien moi même, je n'ai pas besoin d'aide. Puis quand ça a été fait ça ? Par qui ? Rappelles toi Moxie...

Non, ça ne reviens pas, ça ne me reviens résolument pas. Je me tourne vers le lit, mais j'y suis déja, troublant. Je regarde ce truc qui me ressemble, ce double, cette chose... Et ça n'est pas seul, un homme-prétrole est avec "lui", il colle mon double avec un sourire obscène sur le visage. Je matte ça, impassible, l'incarnation du calme même. Cette imondice à forme humaine pose ses doigts sur ce corps qui n'est plus le mien. Sur ses hanches, ses mains courent sur la peau et il gémit sa satisfaction devant le manque de resistance de sa victime, surement paralysée par la peu, je n'en sais rien...

Comme ils bandent....

Mais l'homme boueux pousse un grognement en voyant les trainés noirâtres qu'il met sur la peau. Ca c'est sur, ça laisse des traces quand on touche quelque chose alors qu'on est soi-même couvert de saletés... Mais souiller un corps n'a pas l'air de le rebuter plus que ça, puisque qu'il continue la lente exploration de cette chose affreusement passive qui a pris mon visage. Il la salis, il la contemple, il la fait sienne. Les taches grandissent, s'étalent lentement sur la peau. Je regarde ça avec fascination, ce n'est pas moi, ça me ressemble mais ce n'est pas moi, cette chose qui hurle et se débat. Vainement. Cette souffrance, je ne la ressens pas. L'empathie c'est pour les cons, et je n'aurais pas mal pour cette petite créature faible. Elle n'avait qu'à être plus forte ! Petite chose, calme toi, ne vois tu donc pas que tu es impuissante ? Pourquoi tu te débats ? Arrête donc ces gesticulades ridicules... Pourquoi cette grimace de pure dégout quand les cheveux de l'homme-pétrole t'effleure le visage ? Pourquoi me jette tu ces regards desesperé quand il t'embrasse à pleine bouche, t'empèchant ainsi de crier ? Pourquoi ces pleurs quand ces doigts gluant te font avaler du pétrole en forcant tes lèvres ? Non, ça ne sert à rien de t'agiter et de me regarder avec ces yeux verts, je ne peux rien pour toi, c'est ton calvaire. ne t'inquiète donc pas, je retrouverais bientôt le mien, quand les premières lueur de l'aube efleureront mes paupières. Pour l'instant je profites de ma place de pervers voyeur, qui ne participe pas à l'acte, mais qui contemple et enregistre sans vergogne dans sa mémoire les sévices que l'autre inflige. C'est formidable. Je prends une photo, pendant que le couple étroitement mélé jouit dans un cris commun. Commun, mais malgré tout différent, l'un tente d'exprimer la jouissif horreur qu'il ressens, l'autre gémit juste son plaisir. Un plaisir qui, paradoxalement, est bien plus sain et simple que celui de mon double. Etrange non ?

Ellypse, je ne vois pas l'homme boue partir, je vois juste le cadavre vivant pleurer toutes les larmes de son petit corps dans une solitude incroyable. N'y a t'il pas plus horrible vision que celle d'un homme détruit et qui dois suporter ça seul ? Voila, sans contexte, sans raison, ça lui est tombé comme ça dessus, pouf ! Et personne n'est là pour le réconforter, pour l'aider... Pauvre petite bête, pauvre petite chose détruite... Là encore, je prends une photo, c'est tellement pitoyable, comment resister à la tentation de l'enfoncer ?

La petite chose tellement faible qu'elle en devient transparente se lève, et se dirige vers le miroir, comme moi même j'ai fait précédemment. Elle se regarde en poussant de gros sanglot, elle vois les traces gluante et pousse un cri d'horreur et de dégout. Vite ! Tout effacer ! Ses mains font des mouvements frénétiques d'allée et venue sur son bas-ventre, mais la souillure ne part pas, elle s'étale, elle envahie tout, petit à petit. Lui aussi vas devenir un homme boue si ça continue. Mon double remarque donc que ça ne part pas, et que ça ne partira sans doute jamais, et il pleure encore plus fort devant ce constat alarmant. Oui, pauvre petite chose, tu resteras toujours ainsi avec ces vilaines tâches qui ternisse ton pelage. Toujours tu portera ces marques. Toujours...

J'allume une clope, et regarde la suite de ses réactions, comme ça pleure, comme ça gémit. Et voila qu'il se roule en boule, acroupit, sur le sol froid et qu'il se balance sur ses pieds en psalmodiant des murmures incompréhensibles. A qui parle t'il ainsi ? je ne sais pas, pauvre pitoyable créature faible... As tu conscience d'être ridicule ? Comment oses tu montrer ta faiblesse de façon si obscène ? Comment fais tu pour ne pas te contrôler à ce point ? Mais arrête enfin ! Arrête ! Qu'est ce que tu cherches à montrer en te donnant ainsi en spectacle ? ... Ne commence pas à te frapper la tête avec tes petits poings ou je vais me facher... C'est d'un comique navrant, je prends une photo...

Il pousse un long cri, qui se déforme, qui prend presque une consistance, ça explose tout autour de moi, je suis inonder de lumière, et pourtant, nous étions dans le noir... Ce hurlement de décompose en une miriades de sonorités, chaque éléments à son souffle, sa consistance, sa couleur, un véritable arc-en-ciel auditif. La chose s'étire et se tord, se brise même. Sa colonne vertebrale, son dos, se tend en une courbe impossible. Comment survivre à une telle destructuration ?

... Je ne le saurais jamais, parce que à ce moment là, la lumière éclaire mes pupilles à travers mes yeux fermés. Retour au monde réel, en prison, ne passez pas par la case départ, ne gagnez pas deux cent euros. Reprendre conscience du monde, de ma condition et de ma place dedans. Je suis dans les bras de Pyth, je suis un taulard, je suis malade et casi-mort. Puis en plus j'ai l'impression de tournoyer sur moi même, c'est étrange, mais pas trop douloureux, tout reste étrangement détaché de moi, j'ai pas envie de hurler ou de pleurer, juste envie de me rouler en boule et attendre que ça passe. Le monde tourne autour de moi, et moi je reste immobile et je regarde ça, j'ai trop vécu, maintenant je fais un break et je matte. Comme la télé, putain mais qu'est ce que ça vide la télé ! Hop ! Une putain d'overdose d'image, de sons, d'information en somme. Je veux qu'on m'attache devant un écran géant et que je reste absolument passif devant, ligoté. Ingerer et ne jamais me vider, que tout ça me remplisse de merde et que jamais je ne puisse prendre le temps d'analyser, de gouter ce que j'enfourne. Envahissez moi !!! Que cette impression de torpeur reste, que mes rêves sois doux, que ma vie sois mienne, que Pyth me tienne toujours dans ses bras et qu'on me foute la paix !

- Pyth ?

Besoin de me faire rassurer, j'ai survecu à cette nuit hein ? Et tu es toujours là n'est ce pas ? Mais... pourquoi les éléments ne collent pas ? Pourquoi les souvenirs fuient devant moi ? Qu'est ce que j'ai loupé ? Pourquoi je ne comprend pas ?

... Peu importe...

La fièvre est tombé, et une super journée commence, ouais, j'ai un trou dans le ventre, et alors ? Puis... Pourquoi je me le suis fait, ce trou ? Là encore, néant niveau souvenir explicatif, dès que j'aproche de la vérité, un truc genre gros malaise s'intalle dans ma tête et je bloque, façon collier electrique. Comme si mon esprit m'interdisais quelque chose... Troublant. Choquant même, quelque chose à aproffondir, mais je ne peux pas le faire seul.

... Solitude...

Je me tortille, utilise les points d'appuis que m'offre le décor environnant, et me retrouve face à Pyth. Encore quelques gesticulades et je me colle à lui, le visage contre sa peau. C'est bien, je Savoure, avec un grand S, même si une grosse impression de malaise reste, comme une vague envie de vomir. Cerveau, tu t'obstines à ne pas vouloir me donner la réponse ? Ben tant pis pour toi ! Vas te faire foutre, je reste là où je suis, et vas te carrer ton dégout dans le fin fond de ton trou du cul, j'en ai rien à battre. Je passe outre.

Pour faire chier la petite voix qui me turlupine, je place mes mains dans le dos de Pyth, comme pour lui faire un calin. Je tremble un peu devant l'énormité de mon acte, mais je le fais quand même. Histoire de bien faire le con quoi. Ca serait balot de rater ça non ?

... Je suis fou. Le constat s'impose de lui même devant l'énormité de mes actes et pensée, ce malaise qui ne me quitte pas, d'où vient il ? De moi même, forcément, je suis un gros pervers, j'ai des pensée indigne d'un mec normal. Qui ferait des rêves aussi bizarres sinon ? Je ne me souviens plus du contenu, mais je me souviens que c'était hautement louche... Que dois je faire ? Comment arranger ça ? C'est ma faute non ? Pourquoi Pyth me prend dans ses bras alors que je suis si con ?

- Pyth ? Tu vas me faire enfermer ? ... Je... Je comrpend pas, j'ai des idées bizarres et je sais pas d'où elles viennent...

Je dis ça avec une petite voix plaintive, je ne sais même pas si il est réveillé, petit question desesperé d'un tout petit homme qui n'y crois plus. Vas y, enfonce moi, j'attends que ça, j'suis sur les starting block là.
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeDim 20 Avr - 8:41

"Pyth ?"

Un léger grognement m'échappe en guise de réponse. Je me suis endormi directement. Un sommeil profond et sans rêves. Je me sens reposé, je me sens bien. Je n'aime pas dormir seul en fait. Le corps entre mes bras s'agite un peu. Je desserre mon étreinte par automatisme pour lui laisser plus de liberté. J'ai l'impression de flotter, je suis dans du coton. Mes paupières closes ne veulent pas s'ouvrir. Je suis bien. Je soupire d'aise, même. Les cris des oiseaux arrivent à mes oreilles. Je bouge un peu sur le matelas dur de la prison. Il se sert contre moi, se colle à ma peau… Je l'attire un peu plus et glisse mon nez dans ses cheveux. Ca ne sent pas vraiment le propre, mais on s'y habitue. Je ne suis plus dans le faste du Luxembourg mais dans une prison isolée au fin fond de l'Allemagne. Ses mains glissent dans mon dos, m'arrachant un frisson. Je pose un baiser sur le front. Je suis tellement bien. Laissez moi ce repos. Je ne veux pas savoir quel jour on est, je ne veux pas savoir si je dois bosser… Je veux juste rester là, avec se corps blotti contre le mien.

Moxie !

J'étais en train de me rendormir quand il a parlé. Je ne m'étais même pas demandé qui était cette personne dans mes bras. Je m'en moquais mas j'ai reconnu la voix. Moxie… D'après ce qu'il dit, il ne sait toujours pas. Et d'après ce qu'il fait, il me fait toujours confiance. Mais sa voix ajoutée à notre position a eu un effet que je ne désirais pas… Je bande. Il est tellement proche qu'il va s'en rendre compte, mais je n'ai pas envie de bouger. Je ne veux pas qu'il quitte la chaleur de mes bras… Bordel ! Je suis censé me tenir, et voilà que je bande en l'ayant contre moi… Que j'ai envie de lui. Je ne suis pas assez réveillé pour lutter contre ça… Et puis il parle d'idées bizarres… Moi aussi j'ai des idées bizarre, Moxie… J'ai envie de te déshabiller, de te couvrir de baisers et de te faire l'amour sauvagement alors que tu es blessé… Merde, plus j'y pense moins je vais réussir à me contenir. Déjà, j'ai chaud. Déjà je te serre un peu plus… Mes lèvres se posent encore sur ton front alors que mes mains glissent dans ton dos…

Je n'ose pas ouvrir les yeux. Peur de voir son visage, peur de me souvenir, peur d'être blessé… Alors je m'efforce de parler. Voix pâteuse, encore endormie… Peu importe :

"Tu es déjà enfermé, Moxie, mais tu n'es pas fou. Je te promets que tu n'es pas fou. Tu as eu mal, tu as souffert. Tout ce que tu as oublié ce sont des souffrances, des douleurs, des maux… Ne cherche pas à les faire revenir pour le moment. Donnes toi le temps, donnes nous le temps… D'accord ?"

Je me tais… Je dois me taire. Je ne dois rien dire. Mais quand il se souviendra… S'il se souvient… Il pensera que je l'ai trahit. Que je l'ai manipulé alors qu'il ne voulait pas… Que… mais il aura raison. Je le serre un peu plus quand je me rends compte que je bande toujours. Sa présence et sa chaleur m'excitent. Il va le sentir, non ? Le voir, peut être… Je dois l'éloigner, je dois me calmer… Mais je n'en ai pas la force. J'ai envie de lui. Je veux le prendre, le serrer contre moi, entrer en lui… J'aimerai tellement qu'il aime ça. Me donne-t-il une deuxième chance en ayant oublié mon échec ? Et si je répétais la même erreur ? Et si je réveillais ses souvenirs, comme ça ? Je voudrai tellement qu'il aime… qu'il m'aime… J'ai envie de le prendre… Mais il est blessé, je ne ferai que lui faire mal, encore…

"Moxie, comment va ton ventre ? Tu as encore mal ? Je changerai ton pansement tout à l'heure…"

Changer son pansement… Ouvrir sa chemise, ouvrir son pantalon… Poser mes doigts si près de… Un terrible frisson me parcours alors que je me serre contre lui. Là, s'il ne sent pas mon état, c'est qu'il est encore à moitié endormi, lui aussi… Je dois reprendre contenance… Lentement, je remonte ma main vers son visage… Tiens… que faisait-elle sur ses fesses ? Je pose mes doigts sur sa joue et la relève un peu vers moi. J'ouvre alors enfin les yeux et lui souris comme je peux. Mes prunelles dans les siennes.

"Bonjour…"

Nos visages sont tellement proches… J'ai envie de l'embrasser…
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Moxie Flanagan
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeLun 21 Avr - 15:45

L'embrasser... Cette pensée effleure mon cerveau malade tandis que je le regarde. Il est beau, y a pas de doute. Puis il est ... Terriblement rassurant. Là, je suis dans ses bras, qu'est ce qui peut m'arriver ? Rien, foutrement rien, sinon être bien. Moi l'angoissé maladif je suis bien et rassuré. Marrant non ? Mais pourquoi suis je comme ça ? Qu'est ce qui m'a poussé à devenir celui que je suis actuellement ? ... La prison sans doute... Pas envie d'y réfléchir, pas maintenant, plus tard, quand je serais loin, seul, désœuvré. Comme souvent d'ailleurs. Je ferais peut être de la pâte à modeler avec mes crottes et je sculpterai des dinosaures. Et je réfléchirai. Mais plus tard.
Il parle, ses mots me touchent et me font mal. Je n'aime pas que l'ont connaisse ma souffrance, ça ne la rend que plus réel. Je cache mon trouble en baissant la tête. Il effleure quelque chose qui s'est déjà produit... Quelque chose qui m'a fait mal... Il le ne le prend pas à pleine main, il touche juste ça du bout des doigts, et ça me bouleverse plus que je n'ose me l'avouer. Quelque chose de relativement récent à cassé ma vie en deux, mais... Je ne m'en souviens plus... Quelque part j'ai l'impression d'avoir toujours été ici, enfermé en cage, le reste de ma vie n'ayant été qu'un long rêve éveillé. Faut dire que j'étais pas souvent au meilleur de ma forme avant. Pourtant c'est maintenant que je suis un zombie, mais un zombie réveillé, c'est étrange. Et puis...

Pyth bande ?!

Stupéfaction. Ça me saisie, là, d'un coup. Je sens sa bah... Près de la mienne justement. Outch ! Les effets du matin sans doute. J'vais pas dire que ça m'arrive jamais non plus mais bon. C'est gênant... Je rougit, comme un con, comme si ce trouble venait de moi alors que bon... C'est pas trop probable. Puis j'aime pas concevoir Pyth sous cet aspect, c'est caca. Puis il est hétéro peut être ? Pourquoi ça viendrais de moi ? C'est genre inconcevable tu vois. J'suis pas du genre appétissant, loin de là. Enfin je me considère comme moche, sale, indigne quoi. Moi et mon ego menons une vie très distincte.

Moxie, comment va ton ventre ? Tu as encore mal ? Je changerai ton pansement tout à l'heure…

Dit il, la main confortablement calé sur mes fesses. Ose pas me dire que t'es hétéro après ça, je te crois pas. Puis ça m'étonnerait que ça sois un 38 mm que je sens là... Hey attends, j'ai pas déjà pensé ça moi ? Mais où ? ... Rien à foutre. Enfin j'dit ça, mais le malaise reste. Toujours. Je déteste que mon cerveau me balade un truc sous le nez, c'est comme quand tu cherches un mot et que tu le trouve pas, c'est hyper frustrant. Le pire c'est que ça m'arrive souvent, c'est chiant. Pendant que je procède à une recherche mentale pour trouver les bouts de mémoire qui me manquent ( Et dieu sais que j'en ai besoin, j'ai l'impression de louper la moitié de la scène... ), monsieur enlève ses petites pa-pattes de mes fesses et redresse ma tête. Droit dans les yeux, vlan ! Pyth a de belles mirettes... Oh Moxie ! Enlèves ces vilaines pensées de ton esprit... Enfin bref. Il me redresse fort délicatement la tête et il me dit bonjour. Avec le sourire et la gentille voix qui va avec. C'est adorable. Bizarrement, il est très attentionné avec moi, va savoir pourquoi. M'enfin j'suis un peu dans le floue, ça se recolle pas bien dans mon esprit tout ça, les évènements n'ont aucuns liens entre eux...
Je suis fou.

- Bonjour...

J'aurai envie de rajouter un « T'inquiète Huguette ! Mon ventre pète la forme, merci pour lui ! », mais ça serais pas trop genre le moment, ni le lieux, ni le contexte. Pyth à l'air sincèrement inquiet pour moi, comme si j'allais exploser sous son nez. Mais c'est pas trop mon genre de péter violemment à la gueule des gens, puis c'est malpolie en plus. T'inquiète Huguette...

- ... Je vais bien, ne t'en fais pas.

Moi qui plonge dans ses yeux, mon cœur bat trop vite. Besoin de rajouter un truc pour meubler la conversation, sinon ça va finir en sucette. Et j'tiens pas à finir en chupa-chups personnellement. Enfin bref... Mais comment tu veux que j'me concentre si tu bandes comme un âne hein ? Tes yeux et ta queue restent résolument le meilleur argument à ton propos. Enfin j'suis méchamment troublé, et ça doit se voir. Ne serais ce que part ma respiration accélérée ou encore par la couleur de mon visage. Hum... Que faire ?! Je décide de me concentrer sur mes mains dans son dos, qui serrent un peu plus le tissus de ses vêtements, ou encore sur mes pieds qui viennent se coller à ses jambes, parce que je suis plus petit. ( Et y sont même pas froids ! Ahahahaha ! ) ... Et j'me met à bander comme un blaireaux. J'ai pas choisi, ça viens toujours comme ça, de préférence au moment où ça va le plus me casser les couilles en fait. Vite ! Me trouver tout un tas d'arguments m'excusant ! C'est le matin je viens de me réveiller ! Je suis un sale pervers ! ... En attendiez vous moins de moi ?

Désolé j'suis ... Hum... Un ...

Abruti ? Goliot ? Boulet ? Pas de mot sous la main là... Enfin, je lâche un soupire, je me colle confortablement contre lui, ou plutôt ses hanches contre les miennes. Si on était dans une BD, y aurait un tas de points d'interrogation au dessus de ma tête, tout le temps. Je ne comprend pas. Il y a un tel décalage entre ce que je fait, ce que je pense, ce que je dit, les conventions morales et ce que je suis théoriquement que ça en est ridicule. Pour moi en tout cas. Pourquoi ? Fucking médicaments... C'est vrai, ils m'ont mit un truc qui empêche de réfléchir. Ben je vous annonce que ça marche du tonnerre ! Même pas capable d'aligner deux pensées corrects le Moxie, puis j'ai été plein de fièvre hier non ? Ceci explique cela. Plus encore, ça me justifie. Ça justifie tout mes actes et ça explique surtout l'étrange détachement entre moi et le contexte. Formidable, après de dures épreuves, j'ai réussi à atteindre ce que je cherche chaque fois que je me pique.

Je suis quelqu'un d'autre.

- Pyth, tu m'aimes ?

Petite voix suppliante, ton plaintif. Une prière. Un désir. Pour manipuler quelqu'un, il faut être omniprésent dans sa vie, être le seul qui compte vraiment. C'est le cas, tu a gagné Pyth. Tu a eu ce que tu voulais. Peut être pas volontairement, mais tu es tombé sur une perle, ce qui aide beaucoup. Il fallait quelqu'un qui soit dans une grande détresse, seul, affaiblie. Qui ai oublié que le plus grand tord qu'on lui ai jamais causé, c'est toi qui l'a fait, qui refuse de voir la vérité à un point que ça en est ridicule. Tout ça tu l'as fait, bravo, félicitations.

Quel dommage que je n'en ai pas conscience...

- J'taime.
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeMar 20 Mai - 16:16

[Bon, c'est de la merde, mais fallait faire moins d'un mois... \o/ -désolée-]

Sa présence contre moi m'excite passablement mais je ne dois pas le toucher… Je ne dois pas recommencer… Pas sans son accord. Son vrai accord. De lui même. Je ne dois rien lui demander… Il se resserre contre moi. Bordel, j'ai envie de lui rouler une pelle, là, de le déshabiller, de… Il bande ! J'en reviens pas ! Je suis fixé sur son regard gêné, fuyant, son embryon d'excuse… Si tu savais, Moxie…Si tu savais… Je caresse doucement son visage et lui souris tendrement alors qu'un ombre voile un instant mon visage. Si tu savais, tu ne serais pas excité…

Il se blottit contre moi, il est tellement mignon mais je ne sais pas si j'ai le droit de le serrer contre moi comme je le fais, de vouloir le rassurer comme je le fais… J'ai un mouvement de bassin léger pour que mon sexe se frotte un peu au sien. Calmes toi, Pyth ! Je ferme les yeux, je veux profiter de ce moment. C'est comme si je n'y croyais pas, comme si ça devait être éphémère. Il ne peut pas rester dans l'oubli aussi longtemps… Ce n'est pas possible. Il ne peut pas m'accepter après m'avoir rejeté aussi violemment, ça n'est qu'un rêve… Je me sens mal et tellement bien en même temps. C'est comme si le temps s'était figé sur cette image de tendresse, de complicité…

Il parle…

Ou là !!

Je me fige. Je me tends imperceptiblement. Les yeux toujours clos, je suis rigide… Pourtant je pense qu'il ne s'en est pas rendu compte. Il continue. Et là, je me sens vraiment mal.

"Moxie…"

Je ne sais même pas quoi dire, ma voix n'est qu'un murmure, je n'ose même pas le regarder… Finalement j'ouvre les yeux et le regarde avec un mélange de tendresse et de compassion, comme on regarderait un enfant fragile… Oui, voilà ce qu'il est à mes yeux. Je lui souris doucement.

"Ce n'est pas possible, Moxie. Tu ne sais rien de moi, tu ne sais même plus ce qu'il s'est passé entre nous. Quant à moi…"

Je t'ai fait tellement de mal, Moxie, et je m'apprête à le faire encore. Tu ne m'aimes pas, je le sais, tu ne peux pas m'aimer, au contraire, je suis un monstre à tes yeux, tu me hais… Et pourtant je crois en tes sentiments à l'instant où tu me les dis. Tu as oublié ton arrivée, tu es perdu… et je suis le seul à être là, je m'occupe de toi, je suis devenu ton univers… Mais tu ne m'aimes pas. Je t'ai fait tellement de mal. Je dois te dire la vérité.

"Mon cœur appartient déjà à quelqu'un. Je ne peux pas partager mon amour, il n'y a que lui… Je t'apprécie, Moxie, je tiens à toi. Mais ce n'est pas de l'amour. Je ne peux pas répondre à tes sentiments, Moxie… Tout ce que je peux te donner, c'est mon corps. La seule manière que nous ayons de nous unir, c'est le sexe."

Délicatement, je pose un baiser sur son front. Va-t-il comprendre ? Va-t-il se souvenir ? La protection contre le sexe… Pourquoi est-ce que je n'ose pas le lui expliquer comme ça maintenant qu'il est redevenu innocent ? Pourquoi lui ai-je fait du mal ? Il était résistant, mais ce n'était qu'en paroles, pas en gestes… Mais j'ai voulu le faire céder, le faire taire… Maintenant, il a tout occulté mais il n'est pas redevenu celui qu'il était avant. Est-ce que c'est ça que je regrette ? De l'avoir changé à tout jamais ? Ou est-ce que je culpabilise parce que je le préfère formaté pour moi ? Ma main passe dans son dos, sous sa chemise, je frôle les croûtes encore présente, mais pour la plus part, il ne reste plus qu'un cicatrice. Une marque qui ne disparaîtra jamais. Il est à moi, je l'ai modelé à ma manière… Et je m'en veux. Je murmure, le visage dans son cou :

"Tu as souffert, Moxie, tu as beaucoup souffert… Et c'est moi qui t'ai fait du mal…"

Pourquoi je souffre en disant ces paroles ? Pourquoi sont elles emplies de douleur et de culpabilité ? Je veux le garder, je ne veux pas qu'il s'échappe. Il est à moi.
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MessageSujet: Re: Trop peur, trop mal ...   Trop peur, trop mal ... Icon_minitimeSam 31 Mai - 10:50

[C'est court.]

Il dit mon prénom, et quand il dit mon prénom, ça veut dire que ça va chier. Je l'écoutes, avec de grands yeux. Et je me souviens. Tout doucement comme ça, quelque chose s'efface et d'autres pièces prennents place dans mon esprit. Je baisse la tête, pour fixer nos entrejambes respectifs. Alors voilà ? C'est ça ? C'est ça l'aboutissement ultime de toute relation ? C'est ça le seul moyen de se rendre interressant au yeux des gens ? D'ailleurs, être puceau à vingt ans, c'est très mal vu non ? Le sexe, c'est cool, ça te permets d'être bien vu par la communauté adolescente en manque de rebellion et tu peux te faire de la thune, trop bien ! Puis cette lueur de désir dans les yeux de l'Autre quand on s'en prend une dans le cul, ça donne l'impression d'être, non pas aimé, mais désiré justement, enviable, magnifique. C'est pas chouette chouette chouette ? C'est pas ça qui rends les gens interressant ? Non ? Finalement, je n'aurais peut être pas dû simuler tout ces orgasmes peut être, j'ai déjà vu des gens que j'admirait qui ne finissais pas forcément à poil au milieu de dizaines de personnes. Mais eux, ils avaient quelques chose à dire, ils avaient d'autres choses à montrer d'eux même. Je supose que ma collection de peluche, tu t'en fous, puis de mon avis sur la politique, sur Dieu, sur la vie, t'en a rien à battre aussi.

Vas pour mon anus.

Pyth, me reprocherais tu ma vision des choses ? Mais, quelque pars, ne fais tu pas pareil ? Tu violes des petits garçons, peut être parce que tu n'as rien d'interressant à dire toi aussi. C'est une vision des choses, un aspect de cette univers délirant qu'est le manque de confiance en soi. On s'amuse hein ? Youhouuuuuuu ! Rooh, allez, même si tu me soutiens le contraire, je sais ce que tu veux vraiment. Mes mains attrapent la ceinture de mon futal, et j'ouvre tout ce bordel inutile en deux temps trois mouvements, puis j'attrape ma jambe ( Souvenez vous, j'ai une capacité de mouvement limité à cause d'une blessure au ventre. ) pour enlever mon pantalon et mon boxer d'un même mouvement, puis je m'occupe de l'autre jambe. Me voilà cul nu. J'ai souffet hein ? Ben je souffrirais encore plus ! Je ne suis pas beau n'est ce pas ? Je trouve mon visage disgracieux, mon corps pas assez musclé et trop maigre, et surtout, je suis trop petit. Désolant n'est ce pas ? Ma ta queue me dis que ça plait malgré tout. Super ! Ben qu'est ce que tu attends ? Viens me baiser, c'est ce que tu voulais non ? J'ai lutté, j'ai refusé, puis maintenant que tu as enfin ce que tu veux, tu vas pas me péter un caca nerveux, si ? C'est quand je me débat et que je me refuse que tu t'excites ? T'rinquiètes pas, je peux simuler aussi, je fais ça super bien.

- Ben alors, c'est pas ça que tu voulais ma grande ? Ben sers toi, c'est là pour ça.

Là, je vous sens vous dire, « mais ! C'est pas Moxie ! Il pigne pas partout en pleurant ! », evidemment que c'est toujours moi ! Evidemment que je me pisserais dessus de peur si je le pouvais ! Ma seule envie est de m'enfuir à toute jambe en hurlant ! Je suis pété de trouille là, si tu regarde bien dans mes yeux, tu le verras, puis si tu écoutes un peu ma respiration, tu entendras qu'elle est plus rapide et plus saccadée. Pour m'occuper, j'enlève mon T-shirt avec des gestes impatient, comme si je voulais absolument m'en prendre une dans le cul.

Tu m'as payé en clope non ? C'est bon, je t'apartiens ! Super hein ? Vas y, prends mon cul puisque qu'il n'y a que ça qui t'interresse. C'est ce qui nous unis, n'est ce pas ? Et j'ai pas envie de te perdre, alors je te retiens avec ce que j'ai.

Tu sais que il y a des gens que je suis pas obligé de retenir ainsi ? On parle, on fais des blagues et on s'amuses comme des putois, mais ça marche pas avec toi, pourquoi ? Pourquoi tu ne veux que ça de moi ? Tu sais à quoi tu me réduis en faisant ça ? Bon, alors, on baise ? ... Le plaisir ? Ahahahahahahahaha ! Comme si j'y avais le droit ! J'envisageais même pas d'en avoir tu vois ! Je susi tellement tétanisé par la peur que je sais même pas si je vais pouvoir relaché ces muscles qui font si mal. La première fois, tu m'as préparé n'est ce pas ? Ben je sais même pas si tu vas y arriver là, parce que foutre dieu, je suis pété de trouille.
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