Une douche bien spéciale [PV Jeopardy]

Ouf, voilà enfin un moment que j'attendais depuis fort longtemps..... Depuis ce matin en fait, mais les journées dans cette prison parraissent comme une éternitée. Quoi de plus relaxant qu'une bonne douche chaude, la buée recouvrant tous les vitraux environnant et cette sensation de chaques gouttent qui vous réaniment ce corps qui a subit pas mal de choses depuis ce matin ? Mais là, enfait ce n'était pas trop ça. Dans les prisons, de toute façon il ne fallait pas s'attendre à une douche individuelle avec eaux chaude à volontée. Mais je suis une petit maline, et me voilà arrivée plus tôt, bien plus tôt pour pouvoir me servir de l'eau chaude. En plus de celà aucunes personne à l'horizon pour me géner..... Que demande le peuple ?!

Je regarde autour de moi, personne. Les lumières clignotantes me font légèrement stresser, vu la qualitée elles pourraient exploser à n'importe quel moment et électrocuter celui qui est au mauvais endroit au mauvais moment. Pieds nus j'avance sur la pointe vers cette douche à l'angle. La plus grande et la plus intime. généralement ce sont ceux qui font la lois qui réussissent à s'y doucher, là pas besoin il n'y a personne. La serviette blanche, pendu à mon bras, je m'arrète devant la douche et la pose parterre. Oui il n'y a rien pour soutenir les serviettes, nous somme dans une prison je le rappelle. J'enlève alors avec délicatesse ma chemise suivit de mon débardeur, puis laisse glisser mon pantalon le long de mes hanches jusqu'au sol. Les cheveux laches, que je comptait laver, j'enlève mes sous vétements en les plaçant délicatement sur mes habits en boule à côté de la douche, de façon à se qu'ils ne prennent pas l'eau.

J'effleure le sol de la douche avec le bout de mon pied droit comme si j'avais peur que quelquechose me morde ou brûle.... Un, puis deux pas, me voilà dans la cabine de douche. Je laisse s'échapper un petit soupir de soulagement puis d'un geste tranquil je tourne le robinet d'eau chaude. La pomme de douche crache alors ses premières gouttes sur moi, celles-ci se frayent un chemin entre mes cheveux, mon visage, ma nuque, ma poitrine, mon nombril, mes hanches et mes jambes pour finir dans l'espèce de bouche d'égout. Je passe alors mes doigts dans ma chevelure, les yeux fermer et je ne peut m'empécher de chantonner une mélodie que j'avais apprise étant petite.

Impossible de dormir, impossible de me calmer. J’ai trop mal à la tête, j’ai les tempes prêtes à exploser, je sens une douleur dans ma poitrine, j’ai trop chaud, j’ai les mâchoires qui travaillent nerveusement. Je sais exactement ce qui m’arrive, et c’est extrêmement désagréable. Crise de manque, tout simplement. Le plus dur en taule, c’est pas tellement l’enfermement, la promiscuité, et tout ce que les médias dénoncent… Non, dans mon cas, le plus cruel est de me priver de ma dose de nicotine quotidienne – et je parle même pas des trucs plus illégaux.
J’aurais jamais pensé y être aussi accro, merde. Je passe une main dans mes cheveux, constatant que j’ai légèrement transpiré à la racine. D’ailleurs, j’ai aussi la respiration un peu sifflante, mes yeux sont sûrement injectés de sang. Ah il est beau le Jeopardy… Un vrai drogué en manque comme ceux dont il se foutait allègrement. Bravo, bravissimo, ta vie est fantastique mon grand.
Et mes pensées n’arrangent rien. Parce que l’autre con – c’est fou comme je peux penser du mal de lui quand il n’est pas là – a foutu un joli bordel dans ma tête. Enfoiré. Dès que je le recroise, il se prend mon poing dans les dents, juré. Même si je fais pas le poids, je lui casse sa sale gueule, je lui arrache ses putains de cheveux rouges, je le réduis à l’état de miettes. Juste pour voir si ça effacera de mon esprit toutes ces pensées imbéciles et idiotes. Je me déteste, par moments, vraiment, avec une violence inouïe. Je suis lamentable et pathétique – mais j’essaie de m’arranger pour qu’il n’y ait que moi au courant de ça. C’est plus facile d’être tout seul à se mépriser…
Trouver quelque chose à faire à cette heure aussi matinale, un truc qui détend. J’peux même pas envisager de bouffer, j’ai une putain de boule dans le fond de la gorge, c’est à peine si j’arrive à déglutir correctement… Je me balade dans les couloirs, pas vraiment de but tête, repassant mentalement en revue tout ce que je pourrais faire pour évacuer cette putain de pression qui va sûrement me tuer si je fais rien. Cogner sur un sac de sable ? Non, il est cassé. Toujours à cause du même abruti, à croire que ce mec a été crée pour me faire chier. Aller courir ? Hahaha, t’en as de bonnes Jeo, t’es en prison mon couillon tu peux pas !
Ah j’ai trouvé, une douche. En plus il est tellement tôt que personne n’aura eu la même idée que moi et que je peux espérer avoir la paix. N’est-ce pas ? Je me dirige donc vers les salles de douche, sans me soucier de ne pas être équipé pour l’occasion – j’ai pas de serviette, rien. J’trouverai bien sur place – et à limite, je m’en branle complètement.

J’ouvre la porte, très sûr de moi et de ma solitude, et pile net en entendant le ruissellement de l’eau sur le carrelage. Bordel, y’a un connard qui a eu la même idée que moi. Une bouffée d’agacement puissante et complètement irrationnelle monte dans ma poitrine, la douleur augmente en même temps, et la boule dans ma gorge se fait plus dure que jamais. Je sais que le pauvre occupant de la douche n’y est pour rien dans ma crise de manque, dans l’énervement qui en découle, et qu’il n’a sûrement rien à voir avec TRER.
Mais je vais lui casser la gueule, sérieusement. Parce qu’en plus il a évidemment pris la douche que je voulais – celle que tout le monde veut en fait.
Je vais lui refaire le portrait. Ca va pas être joli.
Tout habillé, j’entre dans la douche d’un geste brusque, mâchoires verrouillées, yeux agressifs, les manches de l’uniforme relevées sur mes coudes. Et je me fous pas mal que l’eau me dégouline dessus et trempe ma tenue – de toute manière, vu la propreté de l’ensemble, y’en a bien besoin. C’est une femme qui se douche, et qui me regarde avec de grands yeux surpris. Evidemment elle est à poil, et elle s’attendait pas à ce qu’un fou furieux débarque dans sa douche. Ouais, je suis un mufle malpoli, et je sais pas comment on traite les femmes quand on est un gentleman – je suis pas un gentleman.
D’un geste souple, je lui saute dessus, la plaquant contre un mur avec l’aide de tout mon poids, une main sur la gorge. Et gronde sourdement, avec ma voix la plus méchante possible :

« Toi, t’es au mauvais endroit au mauvais moment. »

Lui refaire le portrait ? Ouais, c’était tentant… Mais quoi de mieux qu’une femme pour oublier l’autre connard ? …

L'eau dégouline le long de mon corps qui frissone encore sous l'effet du chaud et du froid. Je suis bien et appaisée en cet instant de solitude. Je m'imagine dans ma maison avec mon post de musique allumé et mon disque préféré de métal passant en boucle -oui mes douches sont très longues-. J'aimerais tellement y être vraiment, ouvrir les yeux et voir les carreaux blancs et bleu de ma salle de bain. Rien que par peur de ne pas les percevoir je n'ose pas ouvrir les yeux, je les gardes fermés et espère fortement que cet impression de "chez soit" continue encore longtemps... C'est con hein ? J'espère quelquechose que je sais infaisable.... Comment peutôn penser que simplement en voulant quelquechose on puisse l'obtenir ? Depuis que je suis petite c'est pareille, j'aurai voulu avoir une famille attentive et aimante, j'aurai voulu habiter au Japon, j'aurai voulu être plus intelligente que mon frère, j'aurai voulu ne pas avoir une double personnalitée et ne pas avoir tué cette personne..... Mais me voilà en prison, mon enfance reniée et à l'écart par ma famille car je n'ai pas aussi bien réussie que mon frère.... Et je suis loin d'être au Japon !

Mais quelquechose ou plutôt un bruit me fait me sortir de cet état second. La porte principale des douches vient de claquer. Sur le coup j'ai cru que c'était à cause d'un courant d'air ou un autre truc dasn ce style, mais j'y réfléchis et c'est impossible. D'un car il n'y a pas de fenêtre ouvertes et j'avais fermée la porte. Ensuite tout bétement j'entend des bruits de pas assez lours, et ce son résonne même jusqu'à ma douche... J'espère que cette personne va se doucher dans son coin et me laisser tranquille... Je cesse de chantonner et approche ma serviette en la mettant sur le côté de la douche à l'intérieur, à ma portée. Si jamais c'est un gardien, j'espère qu'il ne vient que pour me demander de partir et non de profiter de l'instant que je sois seule... Enfin, c'est de même pour un prisonnier !... Je me baisse pour prendre le savon et le passe délicatement sur ma peau tel les actrices dans les films ou dans les nombreuses publicitées ventant l'efficacitée de leur gel douche. Ainsi mousseux sur ma peau il redevient en état liquide emporté par l'eau... Je tend un peu l'oreille pour essayer d'entendre cette personne se mouvoir n'importe où dans la salle. Mais même sans rien dire, je ne l'entend plus. S'il était partis j'aurais forcément entendu la porte claquer. Personne ne peut entrer ou sortir de la salle des douches sans faire de bruit avec cette porte.

C'est alors que je sens un courant d'air froid derrière moi et un frisson me parcourt le dos. Je n'ose pas me retourner, on dirait que tout c'est arrété autour de moi. Le bruit de l'eau n'est plus que lointain pour moi, tout ce que j'entend c'est ma respiration mélée à la sienne. Il respire vite, il doit être énervé ou bien excité, je ne sais pas mais aucunes de ces deux explications ne me parait bonne pour moi. Devrais-je bouger ou fair comme si de rien n'était ?.... Mais je suis bète ou quoi ?.... Il est derrière moi, forcément qu'il ne va pas repartir sans n'avoir rien fait. Alors pourquoi je ne bouge pas ?... La peur s'emparerait-elle de moi ?.... Non, non, je ne ressens rien en fait. Mon souffle est constant tout en ayant accéléré... J'ouvre mes yeux qui ont du mal à se mettre au point. L'eau me les fait clignoter irrégulièrement. j'essais de réfléchir vite et bien... J regarde en haut du coin de l'oeil et vois ma serviette posée là... C'est stupide mais la première chse que je cherche à faire, c'est garder ma pudeur.

Ca y est tout redeviens à la vitesse normale comme si quelqu'un -le bon Dieu ?- avait remis "Play"... D'un geste vif et souple j'attrape la serviete et me la plasse devant moi. Je me retourne dans ce même mouvement en reculant d'un pas. Ne soyons pas trop près, je veux avoir un peu de recul face à lui.... L'eau coule toujours, mais maintenant plus seulement sur moi seule. Je le regarde, mes yeux grands ouverts trahissant surement ma surprise... Peut-être mélée avec de la peur. Il est plus grand que moi et je peux voir dans ses yeux de la colère... Bon ben je sens que je vais finir retrouvée la tête éclatée contre le mur dans un bain de sang, ou plutôt une douche de sang... Je n'ouvre pas la bouche, que dire ? "Oui, salut toi ?".... Non mais fait pas la maline Domino, tu n'es pas en train de visionner un film, c'est ta vie que tu joue merde!

« Toi, t’es au mauvais endroit au mauvais moment. »

Et bien voilà, bravo cocotte, pourquoi t'es venu te doucher seule et à cette heure toi aussi ? j'aurrai pu attendre et faire comme d'habitude.... Et bien non, pour une fois que je voulais changer mes habitudes... C'est ma veine !
Sa main virile et puissante vient me choper à la gorge et me plaquer contre le mur. je suis sur la pointe des pieds, une main tenant ma serviette et l'autre sur son poignet. ca y est là je peux dire que la peur me vient, ça serait bien si mon double pouvait fair des siennes... je sens ma main qui se referme de plus en plus fort sur son poignet, une force et un acte que je ne controlais pas. Mon souffle revient à la normale et mon visage au début crispé se relaxe faisant carrément aparaitre un léger sourire... La voillà ! La force de cet homme encore entièrement vétu est trop importante dans la situation où je suis. D'ailleur maintenant je ne fait office que de spectatrice.... Mon pied vient se poser contre lui, au niveau du bas ventre -oui souple- avec une légère force, de façon à le repousser.

-Lache moi connard !

Mais qu'est-ce qu'elle dit celle là ?... Ce ton était presque provocateur et dit avec un sourir narquois que moi même n'aurais jamais oser entreprendre. Je vois cette scène clairement et j'ai assez peur de la réaction de cet homme qui a l'air à bout de nerfs... Pourquoi elle le provoque ? Que cherche-t-elle ? Pense-t-elle pouvoir être à la hauteur ?... Je doute, pour la première fois, d'elle.

Du temps de ma gloire, le plus haut point dans lequel je suis arrivé dans mon métier aussi illégal que bandant, j’étais connu pour la qualité de ma réflexion – c’est pour ça que je suis devenu autre chose qu’un vulgaire homme de main, et c’est aussi pour ça que j’ai été aussi lourdement condamné une fois chopé. Là tout de suite maintenant, on ne peut pas vraiment dire que mes capacités cognitives brillent par leur présence ; au contraire, je suis en freestyle, je réfléchis plus, et le sourire tordu et dangereux fixé sur mes lèvres en est le meilleur indicateur. C’est manifestement aussi le cas de la nana en face de moi, qui sourit comme une démente, et m’insulte alors que très franchement, elle est pas en position de faire ça, faut pas être Einstein pour le voir.
Une autre de mes qualités, fameuse aussi, c’est la force qui réside dans mes mains. Je suis pas un mec très grand, avec de très grosses épaules ou des muscles surdéveloppés, non. Mais mes mains, d’abord, elles sont grandes, et de deux, elles sont très puissantes. Et cette gonzesse va en savoir quelque chose si elle continue à me chauffer comme ça. J’attrape la cheville en sentant son pied se poser sur une partie de mon anatomie que je tiens à garder intacte, et je serre, refermant mes doigts sur la charmante articulation. Je vais sans doute y laisser un énorme bleu – j’ai déjà étranglé des types très musclés à mains nues, et je peux vous garantir qu’ils ont le cou autrement plus durs qu’une cheville de femme.
Le sourire qui n’est absolument pas bon signe de mon état mental s’agrandit un peu, et je tords légèrement, mais sûrement, la cheville délicate dans ma main :

« N’insulte pas les gens, pute. Ça ne se fait pas, on t’a jamais dit ? »

Je force sur ses muscles, et lui écarte la jambe sur le côté, gardant mon autre main verrouillée sur sa gorge. Je sais pas encore ce que je vais te faire, mais crois-moi tu vas pas aimer. Tu peux pas le savoir, et d’ailleurs c’est pas de ta faute, mais j’ai pas mal de frustrations à faire passer en ce moment – et particulièrement ce matin. C’est pas de bol hein ?
C’est la faute de l’autre con aux cheveux rouges – TRER, Pythagoras, quel que soit son nom à ce connard, j’en ai rien à foutre. Lui a peut-être réussi mais je ne suis pas le genre de mecs qui se dressent en se faisant tabasser et mettre à tour de rôle. Non, j’suis pas comme ça. Moi aussi je fais partie des dominants, ne lui en déplaise.
Et aujourd’hui, c’est la première fois que j’ai besoin de me le prouver – et accessoirement de le prouver à quelqu’un d’autre. Je me plaque contre la nana, lui sourit à pleines dents, commentant d’un ton absolument pas sain du tout, et jovial – ce qui le rend encore plus malsain :

« T’es vraiment trop conne, pourquoi t’as levé la jambe dans ta position, sérieux ? »

Je ne comprendrais jamais les femmes, et celle-là m’a l’air d’en tenir une couche – comme disait le type qui me servait de second. Je crois que j’ai une petite idée de la direction où nous mène toute ma frustration, mon envie de faire mal, de dominer quitte à briser. J’ai juste envie de frapper jusqu’à ce que ça résiste plus – si vous saisissez l’image. Je lâche la cheville de la fille, dans l’optique de lui attraper au moins un poignet pour la faire tenir tranquille.
J’en suis pas spécialement fier, mais j’ai une certaine expérience dans le domaine, et il faut à tout prix éviter qu’elle me plante ses ongles dans le visage. Qu’elle essaye de me mordre, et elle prendra un coup de boule, je suis certain d’avoir la tête plus solide qu’elle – et surtout je suis plus haut, donc j’ai plus de force d’impact. Par contre, je ne lâche pas sa gorge – ça me fait un point de pression à utiliser, c’est parfait ça.
Nouveau sourire malsain :


« Bouge plus, connasse. »

[désolée j'avais pas vue ta réponse T_T ]

Je m'étais levée avec la même conviction que j'ai tous les jours. C'est à dire que rien ne m'arrivera parceque tout simplement j'évite les embrouilles. Il est vrai que depuis mon arrivée ici aucuns détenus n'a essayé d'entreprendre quelquechose contre moi et ça m'allait très bien. Je sais ce que j'ai, cette fille qui me hante, elle, préfèrerais chercher la merde. Mais pas moi, je veux simplement finir ma vie ici sans m'en être pris plein la gueule. C'est vrai que c'est un peu trop demander dans une telle prison que Sadismus, elle est remplis de meurtiers assoifés de sang et de sexe. Ma pauvre Domino ça devait bien arriver, et une fois de plus c'est à cause d'elle. Merde mais elle aurait pas pu se la fermer au lieu de monter sur ses grands cheveaux. Ce gars en face de moi serait peut être repartis... Non enfin je ne rêve pas non plus, il à l'air de mauvaise humeur, je ne sais pas pourquoi il s'est retrouvé à Sadismus, et ses réactions prévoyaient bien de telles réations. Domino tu te retrouves toujours dans de supers situations, bravo ! Si j'avais pu, je me serais fermer la bouche pour bloquer les mots qu'elle avait dit. Il m'aurait pris pour une folle mais au moins je ne serais peut être pas avec de futurs équimoses autour du cou. J'ai du caractère, je peux le dire, mais je sais analyser ce qui se passe autour de moi, et là je sais que ce gars est dans une position dominante. Ma force n'est surement rien comparée à la sienne. Ah, les femmes, pourquoi je ne suis pas dotée d'une force de mecs ?
Sa main commence a se reserrer autour de ma gorge, son emprise est bien trop importante pour que je puisse m'en défaire. Il attrape ma cheville et manque de la tordre sous sa pression. je ferme les yeux essayant de ne pas flancher sous la douleur. Et c'est toujorus dans ses moments là que je vois qu'elle m'a quittée. je me retrouve donc seule maîtresse de mon coprs après qu'elle ait provoquer ce déjenté. Super, comment être plus mal ? Mes mains se poses sur la sienne autour de mon cou, même s'il me fait très mal à la cheville c'est plutôt mon manque de souffle qui m'inquiète le plus. j'ai toujours eu peur de mourir étouffé, je ne mettait jamais la tête sous l'eau et ne mettait jamais de collier ras de cou par gène de sentire une pression. Alors sa main forte qui me presser à me couper le souffle me faisait peur.... Oui c'est le cas de le dire, j'avais peur de mourir.... Mais qu'est-ce que ej raconte, je ne vais pas mourir, je ne veux pas mourir, mais je ne vais pas mourir. Il va surement se calmer voyant que ce n'étais pas vraiment moi qui le provoquer. je me fais, certe, peut être des illusions mais c'est dans ses cas là que l'espoire se montre. J'ai l'idée de lui planter mes ongles dans sa main quitte à y aller jusqu'au sang, mais d'uncoup sec et brusque il lache ma jambe en la mettant de côté et me prend un poignet.
J'en ai au moins un de libre.
L'eau coule toujours, j'ai oubliée de l'arrêter.... Il se colle à moi et mon coeur est pret à exploser. L'adrénaline monte, mon ventre se noue,j'en ai presque envie de vomir. Cette scène est pittoresque, une jeune femme nue en train de se faire complètement dominer par un inconnu, un détenue qu'elle n'a jamais croisé dans les couloirs, jamais cherché... Bon si, mais c'était pas vraiment moi ! Lui parcontre ne le sais pas, et je pesne que lui dire ne servirait à rien. j'entrouve les yeux et je vois dans son regard presqu'un grain de folie qui démontre bien que parler ne servirait strictement à rien. Il sait ce qu'il va faire, surment pas quelquechose de bien, et le fera sans hésditation. Quelle merde, même si mon autre main est libre, pourquoi je ne prend pas l'initiative de le griffer ? Reprend toi Domino, essait de t'en échapper... Au moins essayer. En sentant son corps contere le miens, je délaisse son poingnet et place ma main sur son torse exerçant une pression pour tenter de le repousser. J'y met tout ce que je peux avec le peu de force qu'il me reste. Je pousse presque un petit cri tellement j'essais de le repousser à l'aide d'une seule main. Le mur carrelé de la douche est froid et ma colonne vertébrale commence à me faire ressentir la douleur. Il me dit de ne plus bouger, mais devrais-je vraiment faire ce qu'il me dis ? Si j'essais au moins, peut être arriverais-je à quelquechose. Mais autant ça ne fera qu'aggraver ma situation.
C'est bien ça le problème, je ne sais pas quoi faire !

J'entrouve la bouche pour essayer d'en sortir un son. mais rien, rien ne sort. Juste des gémissements à faible intensité. Je ne sais même pas s'il entend, je ne sais pas ce qu'il veut... ou plutôt je m'en doute, je sais seulement que ça en sera pas agréable. Aucune larmes ne coulent sur mes joues, non, je n'ai meêm aps la force de pleurer. Et de toute façon je ne le veux pas, petit à petit je me rend compte qu'au lieu de céder à la panique il faudrait que je réfléchisse. Mais en même temps que je me dis ça, automatiquement la question :" est-ce que ça servira vraiment ?" vient m'encombrer l'esprit. Oui, est-ce que essayé une tentative de défence serait vraiment la bonne chose à faire ? Soit je me laisse faire, soit j'essait dem'en sortir, mais une seule de ses deux solutions sera la bonne. une chance sur deux.... Pour l'instant me laisser faire me serait le mieu à faire pour souffrir le moins, mais ce n'est pas moi ! Je ne suis pas uen fille qui se laisse faire. J'essais donc de bouger... mes jambes, mes bras... je me décolle le dos du mur, mais seulement que de quelques centimètres, sa présence est trop importante.
Mais je veux qu'il sache que je ne veux pas me laisser faire, quitte à me prendre un bon coup dans la gueule. Seule ma tête ne bouge pas.

J'arrive à expirer quelques mots en plongeant mon regard dans le sien.

-Laisse... laisse moi !