Arrive dans un drôle d'état. (Libre)

J'entre dans ce lieu pour entendre le morceau d'orgue que la directrice à fait mettre en fond sonore. Je n'aurai pas du boire autant de schnaps...C'est toujours pareil quand je commence à boire un peu de cette boisson je peux pas m'empêcher de continuer. Je vois trouble. Je n'arrête pas de rire. Je vois le christ en croix et me met à rire de plus belle...

-Ach scheiss...On peut pas dire que tu m'as aidé hein mon schwula ?

Je commence à voir une idée germer dans mon esprit. Je regarde le christ et grimpe sur l'autel. Je décroche la croix et la mets à l'envers.

-Quel effet ça fait d'être à l'envers comme moi ?

Je souris. Je sors mon couteau d'assaut et commence à graver sur un prie-Dieu "Asmodée"

-Héhéhé...Tu es mon préféré toi...

Je regarde l'autel. J'ai envie de vomir. Ce que je fais d'ailleur mais sur le plancher.

-Scheiss...

Je me couche sur l'autel regardant les chandeliers éteinds tomber par terre avec toutes les reliques qu'il y avait sur l'autel.

Je regarde l'homme en riant...En voilà un qui veut prier. Je reste couchée sur mon autel. J'annonce d'une voix prophètique.

-Priez Dieu et il vous aidera ! Me dis pas que tu crois à cette connerie...

Je ris d'une manière démoniaque. Je le regarde attentivement. Tiens...Un détenu...Je m'assois sur l'autel et joue avec un couteau entre mes doigts.

-Dis donc toi...Tu aime le seigneur ?

Je le vois tout défoncer et ris.

-Ouah t'es cool...J'adore tes pompes...

Je descends de mon autel et m'approche de lui. Je lui tends du schnaps. Il m'en reste un peu.

-T'en veux ? C'est ma boisson préférée.

Je ne fais pas attention et me coupe sans faire exprès. Han ça craint...Je suce le sang sortant de ma main erraflée.

-Scuse...

Je lui souris. Je me sens un peu mieux.

-Ouah t'es cool...J'adore tes pompes...

Cette voix me fait tourner la tête, une goliotte visiblement beurrée comme un petit Lu viens de me parler. Je l'envie, j'ai soif. Avant même que j'ai eut le temps de la suplier de me filer sa bibine en baissant mon calbute et en me mettant à genoux pour lui lécher ses grolles de gardienne probablement sadique et instable mentalement, elle me tend la bouteille qu'elle tiens dans sa main, du Schnaps, connais pas. M'en fiche.

-T'en veux ? C'est ma boisson préférée.

Je la prend comme le digne alcoolique que je suis, c'est à dire très précipitament, et la porte à mes lèvres sans considération aucune pour mes efforts antérieur. tout est foutue de toute façon, tout à disparu. je bois froidement de grande gorgée d'alcool brulant. C'est bon.
la nana à mes coté se coupe la main, y a du sang... Du sang ...
Je ferme mes yeux pour chassé mes cauchemards et reboie, très vite, trop sans doute. Elle ne reverra pas sa bouteille.
Enfin j'écarte la bouteille de ma bouche, tend les bras en croix vers la lumière du clocher et notre Seigneur Jesus et meugle comme un veau :

- J'SUIS LA PLUS BELL'MERDE ALCOOLIQUE QUE LE MONDE AI J'MAIS PORTER !

Puis après une hésitation et quelques gorgées encore.

- MERCI DIEU JE L'AI EU BIEN DANS L'CUL C'TE FOIS LA !

Après tout ces chouettes blasphème, je tête mon biberon magique en regardant la nana d'un air interrogateur.

J'admire sa descente et souris.

-Eh beh ! T'aime bien le schnaps toi ! C'est cool t'as une bonne descente. T'as du bol j'ai des bouteilles pleins le sac !

Je m'assois sur l'autel et tappote la place à mes côtés.

-Je te propose d'oublier le rôle Gardien-Prisonnier et de faire une grosse beveurie dans la maison de ce petit batard qui n'aide personne...

Je ris. Je sors deux bouteilles et lui en tends une. Par contre j'ai chaud moi... J'enlève ma veste.

-Scuse mais j'me mets à l'aise.

Je souris et bois une gorgée de schnaps. Ah je me sens comme en Allemagne c'est géant...

-Eh beh ! T'aime bien le schnaps toi ! C'est cool t'as une bonne descente. T'as du bol j'ai des bouteilles pleins le sac !

Oui, j'aime le Schnaps, j'aime tout et n'importe quoi quand il s'agit d'alcool. Du moment que ça me bourre, peu importe. Surtout maintenat, j'ai très envie, je ferais n'importe quoi pour ça, enfin presque... Mais le pire à été déja fait...

-Je te propose d'oublier le rôle Gardien-Prisonnier et de faire une grosse beveurie dans la maison de ce petit batard qui n'aide personne...

Elle me fait signe de m'assoir, je la suis et je me roule en boule sur l'autel. J'ai peur, elle n'a pas l'air agressive mais j'ai peur, c'est un être humain, un gardien, elle a confirmé mes doutes. je ne veux plus qu'on me fasse de mal. je bois à la bouteille. je n'arrive pas à analysé clairement la situation, comment je dois réagir, ce que je doit faire, je me sens souillé et impropre à la consomation.

-Scuse mais j'me mets à l'aise.

J'enlève ma veste moi aussi.Une chouette veste style matrix, mais en cuir, abimé, la pur classe quoi. Enfin disons que mon look de manière général ressemble à l'acouplement malsain entre un chanteur de Rock/métal/indus toxico et un sapin de noël depressif. Je crosi que le collier pour chien acheter à l'animalerie près de chez moi contribue à renforcer l'effet. Enfin bref.

- ...

Cette gardienne n'a pas l'air de prendre en compte le fais que quelques seconees plus tôt je hurlait en pleurant après le sort. j'adore ce genre de personne. Totalement innatentive aux sentiments des autres. ou trop bourrée. Ou perverse. Ou égocentrique. J'ai peur, je me resserre encore plus en boule, serrant mes jambes maigres entre mes bras pas beaucoup plus gros. je ne veux plus que mon corps souffre, ou si, ou pas, je ne sais plus torp ce que je veux en fait. Et pusi mon corps n'est plus à moi.

Je le regarde. Il a pas l'air d'aller bien. Je caresse son dos doucement et lui parle d'une voix douce. Je suis plutôt sociable quand je suis bourrée.

-Qu'est-ce qui t'arrive ? Le petit con t'abandonne et tu es mal à cause de ça ? Vas-y raconte-moi tout. Je ne te ferai aucun mal.

Je continue de lui caresse le dos ne sachant que faire.

-Hmm je sens que ça a un rapport avec ton derrière...Tu t'es fait prendre par un gardien ?

Je le sens gros comme une maison. Les détenus des camps se comportaient comme lui à chaque viol...Je le caline doucement. Lui tends ma bouteille.

-Tiens petit ange. Bois ça ira mieux. Ca ira bien mieux.

Je bois une petite gorgée et le serre contre moi. Il faut rester tendre et gentille dans ces cas-là.

-Qu'est-ce qui t'arrive ? Le petit con t'abandonne et tu es mal à cause de ça ? Vas-y raconte-moi tout. Je ne te ferai aucun mal.

Elle se met à me carresser le dos, je me crispe, j'ai une grosse palie là, un gros F calligraphié soigneusement, mais je ne dit rien. Je n'ai pas envie. Je bois encore, et enfin, après avoir ingurgité une telle quantité d'alcool, je suis saoul, tant mieux. Une douce torpeur m'envahit et ma tête tombe.

-Hmm je sens que ça a un rapport avec ton derrière...Tu t'es fait prendre par un gardien ?

C'est demander avec tellement de tact et de doigté ( oh non pas les doigts ! ) que ça me coupe le sifflet, ça se vois tant que ça? C'est écrit sur moi ? ( Ah oui tiens c'est écrit ...) J'me sens encorem ieux maintenant ! merci m'dame !

-Tiens petit ange. Bois ça ira mieux. Ca ira bien mieux.

Bon conseil que voila. Je me bourre dignement la gueule au Schnaps. Mon regard ne refixe plus aussi rapidement dans la direction que je fixe de mes yeux vitreux, bon synptome.

- J'suis pas... J'suis ... Euh ... touche pas mon dos s'teu plaît, c'est écrit d'ssus, faut l'temps que l'encr... que l'encre sèche. j'veux pas parler d'mon cul... Parle du tiens ... Je veux pas avoir un syndrome de stress post-traumathiiiiiiiique !

Je la fixe de mon regard de veau mort, je susi très content dem oi, je parle un allemand niquel, même bourré. j'arrive même à dire "syndrome de stress post-traumathique', le truc dont 90% des héros de manga et de film récent souffre. Le pied, je suis un héros de manga.

Je le vois bourré et souris. Parler de mon cul...Tiens donc. Je l'attrape et l'embrasse. Je ne touche pas son dos. Je recule et va derrière lui.

-Attends je vais te soigner.

Je fouille dans ma saccoche et en sort une compresse et de l'alcool. Ne bouge pas. Je ne te ferai rien de mal.

-T'inquiète pas j'ai été infirmière.

Je commence à relever son t-shirt et nettois la blessure. Ca devrait aller. Je souris et m'enlève.

-Voilà. Ca devrait aller.

Je bois maintenant à ses côtés.

Elle m'embrasse, je veux fuir, elle avait dit qu'lle ne me toucherai pas ! On ne peu donc faire confiance à personne ? Je me sens mal et j'ai peur, ça vas recommencer ? Je ne pense pas, c'est une fille... enfin remarque, si elle s'y prend comme l'Autre, j'ai du soucies à me faire, mais elle ne m'attache pas et ne me fout pas la main dans son calbute.

-Attends je vais te soigner.

Elle déballe du matos médical. Je boie. J'ai ressombrer dans l'alcoolisme, dommage. Un foie de foutu.
-T'inquiète pas j'ai été infirmière.

Mais ça déja été désinfecté ! Mais je me laisse faire tout de même, j'ai trop protesté dans le vide, je me suis trop débattu pour éviter l'inévitable ces temps ci. je la laisse me passer des trucs sur le dos. Comme il avait fait, exactement pareil, ne pas casser le jouet au première usage. comment j'avais pu ne pas m'être debattu ? ne pas m'être enfuit ? J'ai terriblement honte pour ça, j'aurai dut me preserver jusqu'au bout. Quitte à en mourir, le mordre, le griffe,r voir même l'emasculer. Je ferai ça un jour, et je les boufferai après.

-Voilà. Ca devrait aller.

Elle laisse mon T-shirt tranquille, elel a vu ce qui était écrti, ça me gènes, je ne sais pas ce quelle en pense de tout ça. Probablement rien je pense, elle doit avoir l'habitude, je ne suis qu'un couillon de plus ici. J'ai tué, et on me le rend bien. Je re-boie finalement, une belle conclusion à mes reflexions en fait.

- S'quoi ton p'tit nom ?

Je le regarde. Il est marqué...J'ai l'air triste. Je me reprends et sourit quand il me demande mon prénom.

-Je m'appelle Maria von der Kreuz. Et toi ?

Je lui caline doucement le bras. Puis reste perdue devant sa tristesse.

-Ecoute. Dis-moi qui est le gardien qui t'as fait ça. Je le ferai payer. On a pas le droit de faire ça aux détenus. Je te protègerai si tu veux.

Je lui souris doucement et l'embrasse calmement. Je recule et le regarde droit dans les yeux.

-Je le bastonnerai si il te touche encore. Reste près de moi je ne ferais rien que tu ne voudras. Je ne te ferai pas de mal.

Ma quite est passée mais je suis triste alors je prends encore une gorgée de schnaps et enlace le jeune homme.

-Je m'appelle Maria von der Kreuz. Et toi ?

J'hésite, puis je me dit que ça ferait malpolie de ne pas dire mon nom. Et puis si je n'avait donner que mon nom ... pourquoi je rejoue les scènes dans ma tête ? je veux penser à autre chose, passé à autre chose, mais ça me tiens et ça ne me lachera plus... J'ai honte de ma faiblesse. Et de ma petite tailleaussi mais ça c'est pas nouveaux.

- Moxie Flanagan ...

Elle se met à me caliner le bras, je me crispe mais elle ne le vois pas, et jen e dit rien, parce que je suis une putain de victime qui se complait dans sa douleur. Et pusi parce que j'ai froid.

-Ecoute. Dis-moi qui est le gardien qui t'as fait ça. Je le ferai payer. On a pas le droit de faire ça aux détenus. Je te protègerai si tu veux.

Elle ne le peux pas, c'est trop tard le mal est fait, je suis mort. Ou pas. Il faut se relever putain ! J'suis pas une chèvre ! Mais je n'y arrive pas. je regarde l'église, elle est moche, ça pue comme endroit, je reboie, j'ai le regard vide du mec qu'en a dans le sang. Maria m'attrape et m'embrasse, je lui rend son baiser, je suis définitivement perdu dans les lymbes là. Je caresse ses cheveux.

-Je le bastonnerai si il te touche encore. Reste près de moi je ne ferais rien que tu ne voudras. Je ne te ferai pas de mal.

Après une courte reflexion, je répond, le regard dans le vague, comme si ça ne me concernait pas, et je boie entre deux...

- S'pas la peine, qu'il crève, j'm'en contrefout... J'mérite d'être là, j'ai buté quekun... CONTRE UN RADIATEUR ! j'lui ai collé une mandale et elle a finit la nuque contre le radiateur ! AHAHAHAHAHAHAHA !!!

J'ai définitivement trop bu, je m'effondre comme une merde sur le sol en pleurant à grands sanglot. Ah ! Les effets pervers de l'alcool ! Où sont passé mes désirs de vengeance ?

Je le regarde étalé par terre. Ouais...Il va pas bien...Je le relève et l'assoit sur un des bancs.

-Ouais t'as buté quelqu'un...Et alors ? Ca lui donne le droit de te faire ça ? J'ai tué des gens aussi et c'est pas pour ça que je laisse les gens me rabaisser ! Relève toi et conduis-toi en homme !

J'ai un air un peu sévère mais c'est pour son bien. Je le prends dans mes bras calmement.

-Mais tu es gelé ma parole !

Je prends ma veste et la mets sur son dos.

-Si tu chope une pneumonie ici t'es mal ! Les procédures d'hospitalisations sont longues !

Je frictionne un peu ses bras pour produire de la chaleur.

Je suis par terre et je fais le mort. Cette "Maria" me relève et me met sur un chouette banc de l'église. Je continue de boire tout de même, bien que déja bourré. Ca fait tellement longtemps que j'ai pas bu, j'ai l'impression de retrouver une amie.

"Ouais t'as buté quelqu'un...Et alors ? Ca lui donne le droit de te faire ça ? J'ai tué des gens aussi et c'est pas pour ça que je laisse les gens me rabaisser ! Relève toi et conduis-toi en homme !

Elle me dit ça assez autoritairement, mais finalement j'ai le droit à un calin. Curieux.
Ben pourquoi on m'a envoyer là si c'est pas parce que j'le mérite hein ? Pourquoi ? Et qu'elle me lache celle là aussi, je suis dégouté, je ne veux plus qu'on me touche. Mon rêve c'est d'être enfermé dans une pièce tout seul et que quelqu'un m'aporte des bouteilles de temps en temps sans me faire chier. Ouais !

-Mais tu es gelé ma parole !

Ah oui possible, c'est vrai que je tremble un peu. J'ai toujours haït le froid, parce que quand on dors dehors, c'est terrible comme on peut souffrir de ça. Et là Maria me met sa veste sur le dos, un geste affectueux presque. je ne pleure pratiqument plus à ce moment là, mais je n'aime pas avoir sa veste sur le dos, je vais chercher la mienne, que j'avais connement enlevé en arrivant. Le cuir ça tiens chaud.

-Si tu chope une pneumonie ici t'es mal ! Les procédures d'hospitalisations sont longues !

Elle se met à me frictionner allègrement les bras, pour me rechauffer sans doute. J'ai soudain envie de lui raconter comment j'en suis arriver là, je ne l'ai jamais fait à personne. Trop de solitude tue.

- T'vois en fait 'vant d'venir là, j'me droguais et j'picolais et tout. 'fin là je bois aussi mais ça compt'pas là. Enfin bref, j'ai tuer ma copine, qui avait quarant' trois ans, en la balançant cont' le radiateur... 'près j'me suis jetter par la fenêtre et puis voila, on m'a jugé en disant que j'la violais et tout. Et j'me suis retrouvé là en fait comme un pauvre con. Et j'me suis fait ... Enfin bref, j'me retrouve dans une église à picoler alongé sur un banc. J'ai vraiment l'air con.

Là dessus je me roule en boule sur le banc, assez perdu. J'ai pas dit grand chose, mais cela me semblais suffisant.

Je l'écoute me raconter son histoire et souris avant de boire un coup.

-Ah...C'est toi Moxie Flanagan...J'ai lu ton dossier...En fait j'en ai lu beaucoup des dossiers...Tu devrais bien t'entendre avec un des gardiens. Il a vécu comme toi, monsieur Zezelj c'est quelqu'un de très gentil tu sais.

Je souris doucement et regarde le christ que j'ai retourné. Je prends un air embarassé.

-Ah là là...J'aurai pas du abuser du bon schnaps de chez nous...J'vais m'faire tuer par la directrice....

Je commence à ranger, je gratte la magnifique gravure que j'ai faite avant de regarder Moxie.

-Tu va faire quoi maintenant ? Normalement j'devrais te foutre au trou mais j'ai la flemme et pis t'es sympa.

Je lui souris et me vautre sur un autre banc après l'avoir tourné de façon à voir Moxie.

Ah...C'est toi Moxie Flanagan...J'ai lu ton dossier...En fait j'en ai lu beaucoup des dossiers...Tu devrais bien t'entendre avec un des gardiens. Il a vécu comme toi, monsieur Zezelj c'est quelqu'un de très gentil tu sais.

Des gardiens gentils ? Oh ! Je contemple d'un yeux vitreux Maria, elle est blonde, les yeux bleue, une authentique allemande quoi. Ca serait presque drôle en fait. Sinon pour ce que je peux en juger, elle est plutot pas mal foutue. Ces gens vont me complexé à être musclé et grand comme ça. J'ai pas l'air con à faire une tête de moins qu'elle.

- Connais pas d'solé.

Puis elle me sourit, ensuite elle fixe un Chist retourné, son oeuvre sans doute. Pourquoi picolait elle ? Et pourquoi aller dans une église bourrée ? C'pas chauffée de toute manière les églises. Puis y a probablement un vieux con puritain qui traine dans le coin en plus, de la pure provoc'.

-Ah là là...J'aurai pas du abuser du bon schnaps de chez nous...J'vais m'faire tuer par la directrice....

-C'qui la directrice ? Une sadique aussi ?

Et là elle se met à ranger un peu les bouteilles qui trainent, puis elle gratte son autre oeuvre, le nom du démon de la luxure gravé sur un truc chelou qui traine. elle aurait dus le laisser, c'était classe. Je lui en fit la remarque d'ailleurs. Sur quoi elle me dit :

-Tu va faire quoi maintenant ? Normalement j'devrais te foutre au trou mais j'ai la flemme et pis t'es sympa.

Pardon ? Me foutre au trou, moi ? J'en crèverai. Je cherche les sous-entendus dans sa phrase, mais n'en trouve pas, et puis c'est une femme, elle est surement lesbienne ( enfin j'espère... ) donc j'estime ne rien risquer. Enfin on m'aurait dit deux mois plus tôt ce que je ferai ici, j'aurai doucement rigoler, maintenant j'ai peur qu'elle sorte un flingue et me demande d'enlever mon calbute.

- J'sais pas, dessaoulé. Me pendre.

Je regarde Moxie d'un air suspicieux. Se pendre...Drôle d'idée...Je me relève et le fixe d'un air sévère.

-Tu n'as pas envie de connaître l'amour ? Tu es trop jeune pour mourir.

Je bois un peu. Mourir quelle étrange idée...Cela ne me viendra même plus à l'idée depuis que Stjepan et Jaina sont entrés dans ma vie. Je souris amusée.

-Je pense que t'as besoin d'affection mon grand. Le suicide c'est pas une solution.

Je le serre contre moi et caresse gentiment ses cheveux. Il a besoin de tendresse et je compte bien lui en donner autant qu'il en voudras.

Elle me regarde d'un air dur, moi qui disait "me pendre" en l'air, elle me prend au sérieux. Et puis j'ai pas de corde de toute façon.

-Tu n'as pas envie de connaître l'amour ? Tu es trop jeune pour mourir.

Oh merde ... Et ces censés me donner envie de vivre ce genre de phrases ? Je pose mon menton sur mes genoux, pensif. Bizarre, je n'ai jamais considérer mon corps sous cet aspect. Ou peut être Maria n'a t'elle aucune idées en tête. Elle parle peut être de l'amour sous l'aspect affectif. Ca aurait été bien ça. Mais j'ai peur que pour moi ça sois foutue. j'ai pas de nana psy dans mon entourage.

-Je pense que t'as besoin d'affection mon grand. Le suicide c'est pas une solution.

Bon, ça y est ça me fait chier. Je me lève brusquement (c'est triste à dire, mais c'est pour être à sa hauteur... ) et lui attrape la tête à deux mains et la plaque contre la mienne assez fermement par rapport à ma manière d'embrasser habituel. Je suis assez "passif", je prend peu d'initiative dans ce domaine, bizarre. Bien sur, j'ai les yeux fermé, comme toujours quand j'embrasse, pour mieux sentir on vas dire, ou par pur habitude. je lui caresse les cheveux de mes doigts.
je ne m'estime pas très "doué" dans ce genre de choses, je suis trop jeune, pas assez d'experience. Mais je l'ai embrassé pour avoir l'initiative, pour prendre le contrôle. Moi aussi je veux devenir Dieu.

- Ich habe Angst...

Les quelques mots d'allemand que je connais mit bout à bout, un truc grandiose quoi. Je me met à lui embrasser très doucement le visage en caressant ses épaules, et je tremble de peur en même temps. Ces quelques trucs, c'est un énorme effort de ma part.

Je reste pour ainsi dire sur le cul quand il m'embrasse. Je le laisse faire tellement surprise que je ne bouge pas. Je ferme juste les yeux. Je le sens me caresser les cheveux, c'est agréable...Je l'entends parler allemand. J'écarquille les yeux. UN ALLEMAND ?! Oo Un de chez moi ! Je lui réponds calmement.

-Ich bin da...Du musst nicht Angst haben...

Il m'embrasse de nouveau. Je lui rends son baiser cette fois. Pourquoi fait-il ça ? Pourquoi je le laisse faire ? Je l'ignore. Ce que je sais c'est qu'il a besoin de moi.

-Ich bin da...

Je le caline le berce calmement. Je n'ose pas l'embrasser par moi-même car il vient de se faire violer quand même.

Elle parait ... Surprise ... Me suis je foutu dans la merde tout seul ? Peut être qu'elle est vraiment lesbienne en fait, ou elle n'a pas envie qu'on l'embrasse, tout simplement. Je m'arrète, troublé.

"Ich bin da...Du musst nicht Angst haben...

Elle me dit " Je suis là." et " Tu ne dois pas avoir peur.", je les traduit dans ma langue mentalement. Et je la re-embrasse, et là, elle me rend mon baiser, cool. Que faire après ? J'ai oublié. Je n'arrive plus à être moi même.

- Ich bin da...

Elle essaye de me rassurer, c'est adorable. Surtout de la part de quelqu'un que je connais à peine. Mais tout de même, je reste méfiant, je ne quitte pas ses mains des yeux, et où est le couteau dont elle s'est probablement servis pour gravé le nom chelou sur un des objets de l'Eglise ?

- Ich habe sehr Angst gehabt.

Je continue à parler allemand, vu que c'est une vraie habitante du pays aparament. Même si je parle aussi bien cette langue qu'une vache espagnol. Le "sehr", faut le mettre là ? Et est ce que le Participe II était à utilisé pour ce que je voulais dire ? Si seulement j'avais pas été un petit branleur à l'école, je le saurai.
J'essaye de l'embrasser dans le cou mais je me crispe, des images se rejouent dans ma tête.

- Scheiße ...

Ou disons que j'ai l'aisance d'une vierge de 14 ans dans ces domaines là. J'ai besoin d'aide. Dieu ? Pas disponible, et son fils non plus aparament. Je crispe ma main sur son épaule, une boule dans la gorge, j'ai vraiment l'air très con là.

Je suis peinée qu'il soit marqué à ce point. Je remarque qu'il n'est pas allemand car il fait une faute grammaticale énorme mais souris quand même qu'il ait eu la gentillesse de me parler dans ma muttersprache.
Je le serre contre moi doucement et le caline.

-Tu n'as pas à faire quoi que ce soit. Fais ce que tu veux. Ne te sens pas obligé de faire quelque chose pour moi. Tu peux rester naturel.

Je souris d'un air rassurant et l'embrasse sur la joue. Je blottis sa tête contre ma poitrine opulante pour qu'il soit rassuré par les battements de mon coeur qui en général bat très lentement comme maintenant. On pourrait presque me croire morte héhéhé. Je suis contente de l'avoir rencontré avant qu'il ne veuille se suicider. C'est jamais cool de croiser un cadavre et de devoir s'en occuper.

-Tu n'as pas à faire quoi que ce soit. Fais ce que tu veux. Ne te sens pas obligé de faire quelque chose pour moi. Tu peux rester naturel.

Et là elle me fait un bisous sur la joue et me colle contre elle. J'entend son coeur battre, pas très vite, elle est calme aparament. Le mien c'est un genre de marteau piqueur, j'suis un grand sportif ...
Rester naturel ? Ok pas de problème, je prend la bouteille et je rebois. ça y est je peux, je suis suffisament éméché pour me sentir pas trop con, pas trop angoissé. Je l'embrasse tendrement et la pousse doucement vers l'autel. Un peu crispé tout de même, je met mes mains sur ses hanches, et continue à l'embrasser, mais je bloque encore, je ne sais pas quoi faire.
Mais j'suis un homme ou quoi ? Un homme qui pue l'alcool certes, mais un homme tout de même. Un peu abimé peut être... je l'embrasse dans le cou finalement. Un grand effort de ma part. J'espère vaguement qu'elle ne s'attend pas à un truc glorieux, parce que là c'est rapé. je suis terrifié déja à l'idée d'un bisous alors bon ... j'ai autant d'aisance dans le sexe que dans le Scrabble, toujours obligé de demander des idées de mots à mes partenaires parce que je n'ose pas mettre les miens.

Je suis choquée qu'il me couche sur l'autel. Je le laisse m'embrasser tendrement. Je souris et attends qu'il s'arrête. Une fois qu'il a fini, je lui souris et l'embrasse sur la joue.

-Tu es sur que tu en as envie ? Je veux dire...Après ce qu'il vient de t'arriver...

Je le colle à moi et l'embrasse avec tendresse. Je laisse ma main vaguabonder sur son torse tendrement. Je resterai tendre toute ma vie car je compte bien lui donner l'idée que l'amour existe et qu'il est bon...
Je descend vers son cou et y dépose des miliers de tendres baisers...Je vais lui prouver...Il le faut je ne veux pas qu'il meurt...

Elle pose ses lèvres contre ma joue, douce sensation que voila. Je suis presque bien là, presque, toujours une angoisse sous-jacente, mais j'essaye d'avoir le contrôle sur moi même, mon corps m'apartient. Enfin je croit. le F dans le dos ne prouve rien hein ? Ce n'est pas un acte de propriété ?

-Tu es sur que tu en as envie ? Je veux dire...Après ce qu'il vient de t'arriver...

Est ce que je j'en ai envie ? Oui et non. Oui parce que bon, je suis humain et euh ... Voila quoi. Mais non parce que j'ai peur de perdre le contrôle, bizarrement. Même avec les filles, faut être méfiant, elle m'a fait boire et maintenant ... En ai je vraiment envie ? Est ce que ma vocation c'est pas plutôt de faire moine dans le Poitoux ? Au milieu des ânes ? Tout seul, moi, ma Bible et une connection internet, le pied.
Et au milieu de ces pensées chastes et rassurantes, Maria se met à me carresser le thorax, j'ai deux percing dans ce coin là. Affreusement douloureux mais très sex, y a pas à dire. J'aime ses carresses, j'aime ses baisers, ouais !
Je ne veux pas avoir peur de ça, je ne veux pas revoir ces scènes quand on me touche, je ne veux pas apréhender une douleur qui ne viendras pas forcément, et pourtant j'ai peur.

- Je sais pas, mais j'veux passer à autres chose ... je veux pas y repenser, j'ai ... Enfin je sais pas comment dire ...

Comment décrire ça ? Comment en parler ? Je ne peux pas, tout simplement, j'ai trop honte de décrire ce qui s'est passer, ou ce que j'ai ressentis. Je n'en ai pas le courage, ni l'envie.
J'ai peur d'être brutal aussi, ou de faire quelque chose qui lui déplait. Je commence à la carresser, en ayant peur de la décevoir. Je soulève un peu son haut, mon rythme cardiaque s'accèlere. mes baisers descendent plus bas et j'ai peur de lui faire du mal. Vas savoir pourquoi. Je la fixe de mes yeux humides, donc brillant et lui pose la question qui m'obsède :

- Pourquoi moi ?

Je sens son hésitation et le regarde d'un air triste quand il demande :

-Pourquoi moi ?

Je le blottis immédiatement contre mon coeur et regarde partout comme une bête sauvage pour voir si quelqu'un oserait s'attaquer à lui. Je ne le blottis pas par désir mais instinct de protection. Je caresse ses cheveux pour le détendre avant de lui répondre le plus calmement du monde.

-Parce que tu es un homme bien et que l'autre connard là-haut veut tester ta foi en le Destin....Mais il avait pas le droit. Je suis là maintenant. Plus personne ne te fera de mal Moxie.

Je ne sais pas si je suis assez forte pour protéger deux personnes mais je le deviendrai si il le faut...Allons Maria reprends tes esprits ! Tu as déjà dis ça pour Lui ! Et il est mort !...J'ai l'air triste mais je me retiens de pleurer je le ferai ce soir seule sous la douche pour que ça passe pour de l'eau. Je veux essayer pour lui ! Il a besoin d'aide !

Je le serre contre moi et embrasse son front avant de sourire tendrement.

-Tu n'es pas en état ce soir. Mais je serai ravie de t'accueillir dans ma chambre quand tu seras prêt !

Je lui souris franchement et le garde contre moi encore un instant.