Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| Dans la joie et la bonne humeur ... (Pv Jeo) | |
| | Auteur | Message |
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Adam Van Trinity 924148
Nombre de messages : 321 Age : 35 Localisation : Là où je doit être, entre eux et mon frère... Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Dans la joie et la bonne humeur ... (Pv Jeo) Jeu 24 Jan - 9:18 | |
| Le soleil se lève, petit à petit ses rayons percent l'obscurité et arrivent, malgré les quelques nuages noirs à éclairer mon visage. De la fenêtre à barreau de ma chère cellule, mon regard se perd sur les collines que l'on aperçoit au loin, tandis que mes pensées vagabondes au grès du vent. Presque un mois que je suis prisonnière de ces murs, un mois non stop que j'arrive à garder mon secret précautionneusement cacher. Je ne doute pas un instant que j'arriverai à le garder encore quelques temps, peut être pas pour toujours mais suffisamment de temps pour que mon frère jumeau soit à l'abri de toute condamnation.
Oh Adam, si tu savais comme tu me manques, il était beaucoup plus facile de jouer ton rôle quand tu étais à mes cotés.
Je secoue la tête oublie toi Aki, tu n'existe plus, je détourne mes yeux, enfin mon seul oeil visible, le bleu nuit, du paysage, il n'est pas nécessaire de sombrer dans la mélancolie. Pas maintenent, je dois me montrer plus forte, encore et encore, pour eux, pour lui... Petit coup d'oeil dans un miroir et je sort de ma cellule, bien consciente que je ressemble parfaitement à un homme, mes formes féminine sont camouflée, mon visage dissimulée derrière une mèche de cheveux blond, oui, Adam on me prend tous les jours pour toi.
La journée s'étirent en longueur, mes ballades dans la cour n'y change pas grand chose, ni même ma visite dans la salle commune, le temps passe tout doucement et c'est avec une lenteur exaspérante que je vois ma condamnation défiler... La perpétuité ici, en enfer, là où tous les monstres sont réunsi ou les pires assassins se côtoient où la violence fait loi et le plus fort règnent. Je ne survirait pas longtemps dans ce monde, qu'importe tant que mon secret est préservée, de toutes les manière ma vie est finie, depuis longtemps déjà. Il est fous de voire que ce lieu lugubre déteins jusque dans mes pensées, stop toi Aki, ne pense plus tu ne fais que te torturer. Je me décide à retourne dans ma cellule après que la pluie ce soit mise à tomber durement dehors, les gouttes qui s'écrasent résonnent entre ses murs et un tumulte assez étrange se fait entendre. Je m'allonge quelques secondes, mes cheveux humides me collent au visage et s'aplatissent contre ma nuque. Brrr léger frison quand une goutte d'eau descend le long de ma colonne vertébrale. Si même le temps ce met à déprimer... Je me relève, si je reste allonger je vais encore sombrer dans un sommeil agité de rêves, non de cauchemars où je revoie mon frère couvert du sang de mon père, où secouer par le sanglot, affaiblis par la maladie, il se débattait contre sa propre violence... Raarg si même éveillée ces images viennent me hanter.
Bon aller, je dois bien pouvoir faire quelques choses dans cette prison...Trouver, dés l'instant où mes yeux se posent sur une pile de linge sale... Direction la laverie. Dans le couloir, ma démarche est discrète, je trouve les couloirs trop calme, je n'aime pas cela. Je murmure rien que pour ma personne quelques paroles d'une chanson choisie au hasard dans mon répertoire, murmurant pour que personne ne puissent entendre ma voix féminine, qui jurerait avec mon déguisement d'homme. Soupire de soulagement, la laverie est vide, je pose mes affaires dans un coin, je suis seule, ma voix se fait légèrement plus forte sans trop que je m'en rendre compte.
Petite fille dans son lit Se débat contre la nuit Malgré sa frayeur, Elle triomphe de sa peur Démons et sorciers Ne peuvent plus l'embêter.
Je ne sais même pas pourquoi la musqiue que me chantait ma mère à mon frère jumeau et moi me revenait en mémoire. | |
| | | Jeopardy McLean 697 615 Ex-dealer sans peurs & sans reproches
Nombre de messages : 46 Age : 42 Date d'inscription : 23/01/2008
| Sujet: Re: Dans la joie et la bonne humeur ... (Pv Jeo) Jeu 24 Jan - 10:29 | |
| J'avais jamais imaginé ma vie en prison, parce que j'étais intimement persuadé que j'irais jamais, p'têt aussi parce que je suis un peu superstitieux sur les bords, j'en sais rien. Toujours est-il que je ne me suis jamais renseigné sur la surpopulation carcérale, sur la promiscuité et les attouchements entre prisonniers - contrairement à certains gars qui travaillaient sous mes ordres passé un moment. Mais bon, c'est pas avec des certitudes qu'on fait tenir le monde, et je l'ai malheureusement appris à mes dépens. A force de faire le con, on finit forcément par tomber, et c'est pour cette raison que je me retrouve dans cette prison pourrie, humide, et froide. Je renifle lamentablement en traînant ma longue carcasse dans les couloirs gris, sécurisés. Je n'ai absolument aucune idée d'où se trouvent tous mes " petits camarades " avec lesquels je n'ai pas encore vraiment eu le temps de faire connaissance - ouais j'suis arrivé hier et alors, c'est quoi ton problème avec ça ? En tous cas, ils sont certainement pas dans le coin, y'a pas un chat comme on dit... Je pince les lèvres avec désapprobation, j'aurais bien aimé savoir à quoi m'attendre, si y'a des serial killers, des mecs à problèmes, ce genre de type à éviter plus que tout. Je ne respecte pas les tueurs par pulsion, ce sont des franc-fêlés, des crétins, et des gens dangereux. Ceux qui sont ici pour les mêmes raisons que moi, eux, p'têt que je pourrais m'entendre avec eux ; après tout on fait partie du même corps de métier, ça pourrait bien se passer.
Bon ok, le pire dans cette prison lugubre c'est qu'on nous force à laver nos affaires ; ça c'est pas humain. On est des prisonniers putain, pas des bonnes à tout faire ! Et puis s'ils croient que je sais me servir d'une machine à laver, ils se fourrent le doigt dans l'oeil, et bien profond. J'imagine qu'il faut appuyer sur le bouton on pour qu'elle démarre, ce serait la logique même... Mais après faut pas m'en demander plus, je ne sais absolument pas à quelle température je peux laver mes fringues. Ouais parce que je traîne un paquet d'affaires sales de ma cellule ( la K ) à la laverie. Dans le genre foutage de légende par terre, crédibilité zéro, ils ont tout compris dans cette turne... Ouais j'me suis ramené à la prison avec des affaires sales, les flics ont pas voulu me les laver ces enfoirés... Ce qui ne fait que confirmer leur réputation de sales rats, n'est-ce pas ? C'est pas parce que je suis légèrement hors la loi qu'ils ne peuvent pas me filer un coup de main comme ça... C'est aussi pour ça que le jeans de couleur sombre que je porte tient presque debout tout seul tellement il est crade. Sur le bas des jambes, y'a même des traces de boue de la fois où j'ai été récupéré des paquets de came dans un endroit boueux... Bordel, ce qu'ils peuvent être cons ces flics alors ! Par dessus le jeans, je porte un débardeur près du corps, blanc - enfin, à peu près blanc -, et une chemise rouge qui a vu de meilleurs jours. Je suis assez peu sensible au froid - mais faut quand même avouer que ma tenue n'est absolument pas adaptée à la température ambiante. Je porte près de la moitié de mes piercings aux oreilles ; deux anneaux au lobe à droite, deux autres au cartilage à gauche. Rien à l'arcade, ni à la lèvre, j'ai pas récupéré mes bijoux encore. Celui de la langue, je ne le quitte évidemment jamais, mais bon il est discret celui-là.
Non, je ne me sens pas à l'aise ici, absolument pas. L'atmosphère est lourde, il fait froid, je suis sûr que je vais tomber malade d'ici peu - je sens déjà les griffes du mal de gorge dans ma pauvre trachée... Et personne ne sait qui je suis. J'ai personne à commander. J'suis toujours Jeopardy, mais Jeo sans l'association, sans ses hommes, sans sa logistique. C'est effrayant d'être soi tout seul, je vais prendre ça en horreur... Je passe une main dans mes cheveux, lentement - putain, leur propreté à eux aussi laisse à désirer. Je me sens crade tout entier, c'est désagréable au possible... Après la laverie, direction douche, j'me récurerai à la javel, et ça ira peut-être mieux. Il faudra bien que ça aille mieux, de toute manière. En tous cas, pas question de perdre mon attitude altière et sûre de moi. Je suis toujours charismatique, je suis toujours un chef, celui qui donne les ordres, tout va bien de ce côté-là... Et merde je suis plus ou moins paumé, où sont les panneaux " laverie " dans le coin ? ... Après un petit tour sur moi-même, le mystère s'élucide : la laverie est juste là, et en émane une voix... Féminine ? Décidément cette prison est pleine de surprises... J'avance dans la pièce, alourdissant mes pas pour ne pas surprendre la personne qui y est déjà. Ah non, ce n'est pas une femme ça, c'est un homme... Efféminé certes, mais bien un homme. Je fais un sourire distrait.
" Bonjour... Mignonne, la chanson... " | |
| | | Adam Van Trinity 924148
Nombre de messages : 321 Age : 35 Localisation : Là où je doit être, entre eux et mon frère... Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: Dans la joie et la bonne humeur ... (Pv Jeo) Jeu 24 Jan - 11:05 | |
| En même temps que cette musique, tout en tas d'autres souvenirs refirent surface dans ma mémoire, je les pensaient oublier, cela remonte tellement loin au temps, à l'époque où j'étais encore Aki et où Adam était encore en bonne santé, assez pour pouvoir faire bonne figure face à mon père. C'est horrible tout ce que la prison peut nous rappeler... Je continue de chanter laissant mes pensées faire placent à ces souvenirs, ce n'est pas du tout désagréable au contraire, j'ai l'impression qui cela me remonte le moral, après tout c'est la dernière trace qui reste de ce que je fût, la dernière preuve de mon existence en tant qu'Aki... Et voilà je repars...Faut que j'apprenne à couper le flot de temps en temps...
Stop...En plus de la pluie que le vent rabat contre la vitre qui éclairement faiblement la laverie, c'est bien des bruits de pas que j'entends...Mon rythme cardiaque s'accélère, ma voix se coupe instantanément...Merde, je n'est pas été assez prudente, si jamais il m'as entendus je suis finis, suffit qu'il est un peu de jugeote et ... J'aurais mien fait de me la fermer au lieu de partir dans mes souvenirs, ne pas oublier où tu es Aki, jamais. Mon oeil visible, toujours le bleu nuit, fixe la porte, tandis que je me redresse, qui va franchir le seuil ? Un tueur en série ? Un violeur ? Ou une tueuse folle ? Ici, on ne sait jamais à quoi s'attendre, c'est comme de jouer à la loterie, on ne sait pas sur quoi on va tomber mais on espère toujours le meilleurs... C'est quoi le meilleur ici ?
La première chose que mon regard aperçoit c'est le jean de se type qui à mon humble avis à du connaître des jours bien meilleurs, le reste du personnage s'accorde bien avec cette première image, première fois qu'il va se servir d'une machine à laver ou quoi ? Oui, et puis faudra qu'on lui indique les douches aussi, je sais que la propreté n'est pas le fort dans une prison, mais pas une raison pour ce laisser aller...Finalement mon oeil visible ce fixe dans le regard de cet inconnu aux yeux verts grisés...Juste le temps de quelques secondes, puis de nouveau c'est la machine à laver que je regarde, vu le secret que je cache, pas besoin d'attirer l'attention sur moi. Je suis chanceuse moi, il m'as entendu...Pourvu que je tombe sur un crétin pas fini qui ne fera aucune conclusion...
Non, un tissu d'annerie.
Ce qui n'était pas faux. Ma voix à repris sa tonalité habituelle, neutre, plus trace de féminité, je ne parle pas souvent, à chaque fois qu'une discussion s'éternise, je suis bonne pour un mal de gorge, naturellement j'ai une belle voix de jeune femme alors il à été dur d'apprendre à la modifier. Sans plus porter attention à l'inconnu espérant qu'il ferais de même, je m'en désintéresse. Mais je ne suis pas à l'aise, comment je le pourrait ? | |
| | | Jeopardy McLean 697 615 Ex-dealer sans peurs & sans reproches
Nombre de messages : 46 Age : 42 Date d'inscription : 23/01/2008
| Sujet: Re: Dans la joie et la bonne humeur ... (Pv Jeo) Ven 25 Jan - 19:45 | |
| Mes yeux gris verts détaillent de fond en comble l’occupant de la laverie ; je suis pratiquement certain qu’il est en train de penser que je ressemble à un clodo crasseux, et que je ferais mieux de me foutre tout entier dans la machine à laver avec mes fringues… T’as des moments dans la vie où faut pas te voiler la face : j’ai l’air d’un clodo crasseux, c’est tout. C’est pas ma faute, j’aurais aimé être plus présentable – figurez-vous que ça démange, la saleté – mais… comment dire, on ne m’a pas vraiment laissé le choix. J’ai toujours énormément tenu à ça ; le choix, le libre-arbitre comme disent certains. Je l’ai perdu en atterrissant ici suite à une bête erreur de jugement, un con de faux pas. T’as joué, t’as perdu, tu réessaieras plus tard… Voilà que je me mets à ressasser toujours les mêmes pensées, pas bon, ça, pas bon du tout… Ici c’est pas un centre de vacances, c’est une prison. Y’a des prisons plus ou moins dures – les moins dures justement ressemblent un peu à des centres de vacances pour adultes qui n’ont pas été tout à fait sages. Vu la réputation de celle-ci, ça m’étonnerait franchement qu’on s’y amuse en bouffant des petits gâteaux à l’heure du goûter. Une raison de plus pour ne pas s’attarder sur des pensées stupides et sur des hypothèses irréalisées, et s’attacher au présent, au moment de l’action, à maintenant. Allez Jeo, c’est plus le moment de se maudire, faut rester sur tes gardes maintenant, vieux… Il s’agit de ne pas claquer tout de suite, et d’assurer ses arrières.
Je jette un regard méfiant à l’autre occupant de la laverie, le mec à la voix de fille. Tiens mais non, maintenant qu’il répond, sa voix a bien gagné en gravité… Mon instinct de fouineur et d’emmerdeur me souffle fortement qu’il y a quelque chose de pas net là-dessous. On verra tout ça plus tard, pour le moment, essayons d’évaluer ce qui cloche chez ce mec-là. Y’a forcément un truc qui tourne pas rond s’il se retrouve là. Je le jauge du regard, sévèrement, sans concession. Il ne peut pas faire partie du genre d’organisations que je côtoyais personnellement, qu’y aurait-il foutu franchement ? Ah peut-être un chimiste, peut-être… Je n’étais pas omniscient dans le métier, il y avait trop de monde pour que je puisse être au courant de chacun des identités et des acteurs du marché, il est très possible que je sois passé à côté de ce drôle de mec avec sa mèche sur l’œil et son regard sombre. J’hausse très lentement le sourcil gauche. Recalé à l’examen, l’inconnu, désolé. Il est beaucoup trop efféminé pour être crédible, pas d’allure assez volontaire, j’arrive pas à trouver où la force peut se cacher dans ce corps frêle. Ca expliquerait la voix féminine… Ou alors y’a vraiment anguille sous roche, et ça vaudrait peut-être le coup de fouiner un peu… Juste histoire de faire chier mon monde, allez, ça fait longtemps que ça m’est pas arrivé. Un sourire à l’expression pointue étire mes lèvres, c’est une expression travaillée, mon allure de prédateur qui met sa proie dans la confidence du siècle.
« Tu as mal à la gorge, quelque chose de ce genre peut-être ? »
Je m’avance de quelques pas vers une machine à laver, cet engin du diable, et laisse tomber d’un geste brusque mes affaires dégueulasses en un tas… Non moins dégueulasse. Après un coup d’œil lassé à la machine infernale, j’enfourne impatiemment toutes mes fringues dans le tambour. Tri de couleurs ? Rien à branler, je ne porte pratiquement que des vêtements sombres, parce que ça me va mieux au teint. Et le premier qui se marre, je lui claque la gueule. De toute manière, le pseudo mafieux bien habillé à l’accent italien, c’est beaucoup trop cliché et je préfère de loin mes bons vieux jeans à large couture, et de couleur grise ou noire. Déjà, c’est moins salissant qu’une saleté de costume blanc en lin, et c’est aussi beaucoup plus confortable. Je tire du petit tas de linge sale un pull au tissu lourd et bleu marine, et l’enfile d’un geste rapide. Il fait décidément trop froid pour ne garder sur le poil que cette chemise et ce débardeur qui ne me protègent absolument pas du froid. Les quelques dix minutes suivantes sont consacrées à chercher le fonctionnement de la machine à laver – et que l’autre tapette ne s’avise pas de venir m’aider, sinon je lui en retourne une. J’ai horreur d’être un assisté, je suis un mec débrouillard, merde. Alors c’est pas une putain de machine à laver qui va commencer à me faire de la résistance… Après quelques manipulations hasardeuses et autres tripatouillages peu assurés, elle se met en marche, semble-t-il normalement. Fantastique, espérons juste que je puisse récupérer mes affaires en un état pas trop dégueulasse… Je me redresse, et m’assied sur la machine conquise à ma cause, observant calmement mon… co-détenu, oui, c’est ce qu’on peut dire. Mais pour quoi il a bien pu être condamné, lui ? … La question franchit mes lèvres, et c’est une action pour moitié irréfléchie de ma part.
« T’es là pour quoi, au juste ? » | |
| | | Adam Van Trinity 924148
Nombre de messages : 321 Age : 35 Localisation : Là où je doit être, entre eux et mon frère... Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Re: Dans la joie et la bonne humeur ... (Pv Jeo) Sam 26 Jan - 17:55 | |
| * Oublie moi, oublie moi, oublie moi. *
Persuadez que si je le pensait assez fort, l'étrange inconnu ne se soucierais même plus de ma présence, mon coeur recommence à cogner à un rythme normal contre ma poitrine. Respire inspire, il t'as oublié, je pourrais presque croire que j'ai un super pouvoir quelconque, celui de passée inaperçu... ... Inutile ? Parlez pour vous, essayer vous d'être le centre d'attention de toute un prison, lorsque les prisonniers sont barge et sans état d'âme et que les gardiens...sont pire. Bizarrement je suis sûre que là vous l'enviez mon superbe pouvoir de disparaître... Je ne sens plus son regard me détaillant, pendant quelques secondes je me demande ce qu'il à bien pus pensée de ma personne... Il est vrai que je ne suis pas une rencontre des plus typique et encore il ne connaît pas la vérité. Bah oui qu'est ce qui est pire qu'un garçon efféminé à l'extrême, avec une voix qui passe de l'aigu au grave en un instant ? Une fille qui se fait passez pour son frère jumeau incapable de survivre dans le milieu carcérale...
Tu as mal à la gorge, quelque chose de ce genre peut être ?
Non, il n'a rien dit, non non non, rien du tout, continue à faire semblant que tu n'as rien entendu, ton super pouvoir ne t'as pas lâcher, continuer à penser que tu n'existe pas pour lui et sa va marcher, la preuve, je l'entend je tourner vers la machine. C'est ses vêtements qui vont être content, je suis sur qu'il y a longtemps qu'ils attendent une petite remise à neuf... Encore faudrait il qu'il sache se servir d'une machine à laver, il semble lutter pour comprendre le fonctionnement de la chose. L'aidez ? Oui bien sur j'allais le dire, manquerais plus que ce soit un de ses tueurs sanguinaire avec une pseudo fierté qui devient subitement fou parce que j'ai le malheur de lui montrer le bouton On de la machine. Alors je m'occupe tranquille d'attendre que ma machine soit enfin finie que je puisse me cacher, avant de tester la limite du pouvoir de passez inaperçu. Allez plus vite, tourne plus vite, foutu machine finie toi que je me casse rapidement que je puisse respirer normalement en oubliant l'existence de ce prisonnier... Finie toi que je puisse retourner à ma cellule m'allonger sur mon lit et partir dans un monde où je suis seule reine de mes actes, finie toi...
T'es là pour quoi, au juste ?
Une dizaine de minute... voilà la limite de mon pouvoir dix minutes...Je ne peux pas esquiver cette question aussi facilement que l'autre, je suis obligé d'y répondre, maintenant qu'il semble avoir enfin maîtriser le monstre...Je me retourne, lentement, donnant à mon regard une neutralité total, voilà au moins une chose que je maîtrise, peintre n'importe qu'elle expression sur mon visage, quand je le veux où je le veux et pour un temps illimité. Je m'égare là... J'en était où ? .... Ah oui, donc mon oeil bleu nuit se fixe sur le visage de mon interlocuteur. Pourquoi il es curieux d'abord, pourrait pas ce contenter de me laisser tranquille, vivre sa petite vie sans poser de question ? Après quelques secondes de silence, mon oeil visible ne le quittant pas, notant par la même occasion qu'il se situe entre la sortie et moi, quel veine, je lui répond d'une voix tout faîte et fabiqué par les années d'entraînement.
J'ai tuée.
Clair, net et peu précis, parfait, pas trop de détail, non aucun détail, qu'il soit satisfait ou pas il devra se contenter de cela, qu'il se pose des questions sur le pourquoi du comment, je m'en fiche, je ne lui retourne pas sa question, je m'en fiche de savoir si il à tué, violé,...Tant qu'il me laisse tranquille... Allez petite machine finis toi...Finie toi... Mais elle semble décider à ne pas n'obéir. Et me laisser seule face à cet homme, qui me paraît gigantesque, voir terrifiant, obligé à contrôlé ma peur pour paraître aussi dénué d'émotion que lui. | |
| | | Jeopardy McLean 697 615 Ex-dealer sans peurs & sans reproches
Nombre de messages : 46 Age : 42 Date d'inscription : 23/01/2008
| Sujet: Re: Dans la joie et la bonne humeur ... (Pv Jeo) Jeu 21 Fév - 9:51 | |
| Bon la machine, dans le genre dur à comprendre, c’était pas mal déjà. Mais alors celui-là, c’est quelque chose de pire. Il me regarde avec l’expression… d’un caillou tombé de ma semelle crantée, je vois pas d’autre façon de le dire, et met une bonne minute à répondre à ma – pourtant simplissime – question.
« J’ai tué. »
Ok. Super. Génial. Putain lui, il est autiste. S’ils sont tous comme ça dans cette taule, c’est moi qui vais trouver ça fendard. « Passe-moi le seul s’il te plaît » = cinq minutes de silence. Bordel de merde. Je passe une main dans mes cheveux, m’appuie sur la machine qui lave mes fringues, croisant les bras sur ma poitrine, attendant simplement. Hé quoi, j’vais pas retaper la causette à Corky, j’ai une gueule de petite sœur des pauvres, sincèrement ? Oh remarque, c’est pas une si mauvaise idée… A-t-on le droit de se foutre du malheur des autres ? Ouais, si le malheur des autres est rigolo. Je me racle la gorge, et lui décoche un sourire sardonique, sourire de traviole, ouvertement fouteur de gueule et méchant par-dessus le marché. C’pas pour rien si j’suis en prison, j’ai un mauvais fond, on me l’a souvent dit.
« Et sinon, t’as pensé à consulter ? »
Je croise les jambes l’une sur l’autre au niveau des chevilles, inclinant la tête sur le côté, légèrement. Puis précise ma pensée.
« Non j’veux dire, déjà t’as la voix qui se barre méchamment en couille… De deux, tu m’as l’air légèrement retardé… Et si j’dis légèrement, c’est parce que je suis sympa, tu noteras bien. »
Oh oui, note bien comme je suis sympa, ça me fera bien marrer, ça aussi. Ah je m’adore, par moments, et je sais qu’il m’en faut peu. Je redresse la tête, regardant à nouveau au-dehors, subitement désintéressé de Corky à cause d’un mouvement. Bof, un autre taulard qui promène sa sale gueule dans les couloirs, rien d’intéressant. J’en reviens à mon handicapé préféré.
« Au fait Corky, j’me présente, moi c’est Jeopardy. »
Sourire colgate. Et t’as intérêt à t’en contenter mon vieux, ose protester et tu te prends mon poing dans la gueule. Je suis fin lecteur du langage non-corporel – ou je me plais à le croire. Et je suis persuadé que ce type efféminé n’a aucune envie de se prendre mon mètre quatre-vingt et quelques sur la tronche parce qu’il aura prononcé un mot de travers. Sage, Corky, sage. Et j’te laisserais partir bien tranquillement… | |
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