La Liberté...Emprisonnée...?? [PV:Hannibal Lecter ^^]

"ARRETEZ DE ME TOUCHEZ!!" Grr...Je deteste ces stupides gardiens qui ne savent apparemment pas être délicat.J'entre enfi dans ce sanctuaire de culture.Cette bibliothèque n'est pas aussi miteuse que le reste de la prison.Il n'y'a pratiquement personne.Magnifique.Quelques detenus discutent comma ca au milieu de la pièce.Je m'avance au milieu des rayons un leger sourire aux lèvres et me dirige vers les contes.Oui,ne vous etonnez pas ainsi,il y'a des contes ici.Je prends un livre qui a la couvertures blanches,avec ecrit dessus en Doré "Contes de Toujours".C'est bien joli.J'ouvre ce derbier et feuillete les premières pages.les Dessins sont biens jlis aussi.

Je referme le livre en gardant ma page avec mon doigt et me dirige vers le fond.Je pense une nouvelle fois a ma chère fille,dehors,chez cette femme qui n'est même pas digne d'avoire sous son toit une jeune fille aussi belle de coeur.J'enrage?je m'assois enfin et rouvre au premier conte:"Le Petit Chaperon Rouge".

Je remet mes mèches rebelles derière mes oreilles,laissant la paleur de mon visage apparaitre a mes seuls admirateurs : Les Livres.Je commence a lire en elevant la voix.Millyana aimait bien que je lui lise des livres.

"C'était un jour ordinaire,et une jeune fille surnommée "Le Petit Chaperon Riuge" telle qu'elle portait un chaperib rouge sur la tête,devait rendre visite a sa Mère-Grand.Sa mère lui donna du pain,une galette et du vin en lui disant,une nouvelle fois,de faire attention aux loups dans les bois.La jeune fille partit dans l'espoir de revenir vite de chez sa Mère-Grand cette fois-ci.Le trajet lui sembla moins long car le Petit Chaperon rouge pensait a ce qu'elle pourrait bien faire plus tard..."

Je continuais a lire sans que quelqu'un m'interrompe.Et j'en etait bien heureuse.Je m'imaginais au pied du lit de ma tendre petite fille,lui contant l'histoire d'une fille qui rencontra le grand méchant loup...

[[HS:C'est tout petit chuis désoléeeee!! >w<]]

J'ai toujours été passionné par la lecture. L'étude de diverses matières me fascinait tout autant que durant ma scolarité et ma soif de connaissances était inépuisable et avide.

J'avais fait quelques années d'études en médecine dans une des écoles les plus prestigieuses de la capitale française. L'anatomie humaine était mon domaine de prédilection et je m'amusais souvent, durant mes heures perdues, à reporter mon savoir sur les corps de mes victimes. La dernière en date était une jeune femme, très belle, un exemplaire unique dans la beauté féminine. Je l'avaits minutieusement disséquée pour m'assurer qu'elle était aussi parfaite en son intérieur. La partie abdominale tout d'abord, pour découvrir ses vicères, puis l'arrière du crâne dont j'avais découpé la peau et sectionné l'os pour enfin laisser entrevoir le précieux organe de culture, de mémoire, où tant de souvenirs avaient été enfouis. Un petit goûter avait été ensuite improvisé sur un cobaye tout juste mort. La belle s'était avérée extrêmement résistante. L'excitation que je ressentais était à son comble, excitation sexuelle bien sûr, à la vue de ce corps dénudé, mutilé et si attirant, mais tous mes sens étaient en éveil total, celui du goût encore davantage. La cervelle était dégustée crue, sinon la douceur et la volupté du met étaient en partie gâchées par la cuisson, et le récipient n'était autre que la boîte crânienne. Malheureusement, l'inconvénient d'ouvrir un corps à vif et de lui faire subir de telles tortures était qu'il ne subsistait jamais bien longtemps, et que le plaisir éprouvé disparaissait dès lors que la généreuse poitrine cessait de se soulever. Un moment court, mais bien agréable tout de même si ce n'est plus qu'une nuit d'amour.

Accompagné de plusieurs gardes, le jeune homme paraissant si calme et si innofensif que je suis fut amené à la bibliothèque de la prison. J'avais gentiment demandé de m'y rendre, et comme tout le monde le sait, la politesse pouvait faire changer d'avis le pire des ânes. L'ironie, également... Et puis en ce qui me concernait, je ne demandais pas trop souvent ce genre de faveurs. Je sortais une fois par mois de ma cellule, sans compter les ballades habituelles dans les couloirs et je ne voyais jamais aucun proche. Je n'avais personne, à part moi-même. Les gardiens ne pouvaient décemment pas me refuser une escapade dans l'antre du savoir ! Je pris à peine le temps d'enfiler une chemise et un jean noirs et me hâtai de quitter l'univers gris et déprimant de ma triste cellule.

Je pénétrai dans la bibliothèque et bifurquai rapidement entre les rayons. Je m'arrêtai à celui des romans, feuilletai deux oeuvres de Stephen King mais les reposai et traçai ma route. Je préférai les bons livres documentaires, scientifiques de préférence aux recueils de nouvelles. Rien de mieux comme détente. Ce ne fut que lorsque je m'installai à une table ovale, installée ici pour le bien être des détenus - j'en doute - que je vis une femme sortir du rayon des romans. Je l'observai attentivement pendant un instant, jaugeant sa fine silhouette ainsi que les formes plus généreuses qui faisaient l'harmonie de son corps. J'essayai de voir à travers les tissus lorsqu'elle tourna sa tête vers moi. J'esquissai un mince sourire puis replongeai dans mon livre, sans lui accorder plus d'importance. Pendant un certain temps du moins...

Je m'arrête aux dernières lignes du chapitre ou la jeune fille se fait dévorée par le Grand Méchant Loup.Je préfère ne pas continuer et me dire que cette pauvre bête qui avait faim mourra en s'endormant plutot que cette affreuse fin ou le loup se fait éventré pour recuperer son repas.Le Loup n'est pas si méchant vous savez.Il se nourrit,c'est tout.Je me relève et va reposer le livre.Changeons un peu de registre et allons vers les histoires de ce Cher Monsieur King.Il y'a « Ca » et « Carry » et encore autres de ses merveilles à lire.Malheureusement aucun ne m'attire réellement,que faire? Sortir? Retourner dans ma cellule?

Oh Que Non!

Je tourne le regard et apercois un livre couché sur la quatrième de couverture,au bout de l'étagère des livres de Stephen King.Je m'approche,curieuse et découvre le Titre « Désolation ».Je le prends en mains et observe longuement l'image : Un village désert -visiblement bien sûr- et au premier plan un poupée couchée sur le dos,avec de jolis yeux rouges.

Effrayante mais tellement jolie.

Je décide alors de venir me rassoir,jetant un coup d'oeil a l'homme qui m'avait sourit tout a l'heure,regardant rapidement son ouvrage,un documentaire.Je me place a l'autre bout.hors de question que je resteprès! Poli ou non,c'est un homme.N'empêche qu'il m'intrigue celui-la.Son sourire de tout a l'heure était...spécial.Impossible de décrire.Passons,j'ouvre le livre et commence a lire.

AH! Tant pis.

Je pose brusqumement le livre sur la table et fixe mon « adversaire ».J'ouvre la bouche pour parler et lancez un « excusez-moi » mais je suis incapable d efaire sortir un seul mot de ma bouche.Je la referme justement,cete bouche qui ne veut rien laisser sortir.Mais comme hypnotisée,je reste fixée sur les yeux bleus/gris de mon Adversaire...

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