Jeux de Gardiens (PV Zezette)

J'entrai dans la salle de bains. Cela faisait maintenant deux jours que j'avais rencontré Stjepan et que celui-ci était partit en me laissant là gémissante et frustrée dans le couloir. Si je le recroise il ne s'en tirera pas comme ça c'est moi qui vous le dit !

Je regarde les lieux et un vague sentiment de déjà vu s'impose à mon esprit. Les douches des camps de la mort...Je regarde un pommeau de douche et compte le nombre de trous. Dix...Ca va elles sont conventionelles... (pardon pour l'humour noir).

Je me dirige vers un casier et commence à me déshabiller dévoilant mon tatouage qui a enfin cicatrisé. Il s'agit d'une lune noire en croissant qui fait le tour de mon nombril entourée de bijoux argentés qui s'entremèlent au milieu de la lune autour d'une tête de mort. Une étoile joint les deux bouts du croissant. C'est beau mais ça n'a pas qu'une vocation esthétique. Elle montre mon caractère. Noire, simple, mortelle et charismatique, voilà ce que je suis d'après mes anciens collègues. C'est eux qui m'ont fait ça. Un soir ils m'ont attrapée pour m'attacher à une table et me le tatouer. Quand j'ai cru mes souffrances finies ils ont scarifié le tatouage pour faire du relief, d'où mon incapacité à faire des folies. Mais maintenant ça va mieux c'est enfin cicatrisé.

Je suis enfin nue. Je mets mes vêtements dans mon casier pour me mettre sous le jet d'eau chaude. C'est agréable...

Vive le réveil. Le lever toujours difficile avec moi, la tête dans le pâté. Heureusement que la douche est là ! Se mettre sous l’eau chaude, ça, vous revigore et vous détend. J’ai l’air particulièrement endormi, comprenez moi. La cellule à côté à été habité par des lapins cette nuit, je n’ai pas dormi de la nuit alors j’ai essayé de me rattraper en dormant l’après midi, et nous voilà le soir. J’ai quoi qu’il en soit bien dormi ! Les cheveux ébouriffés, la démarche lente et posée, le regard hagard. Je chantonne, comme à mon habitude un air d’opéra connu. Ma voix me permet ce genre d’envolées lyriques, et même si je ne chante pas vraiment, ça reste magnifique. Je chante merveilleusement bien, à en faire frissonner même le molosse le plus dur. J’arrive aux douches. J’espère qu’il n’y a personne, je n’aime pas me mettre à nu devant des inconnus. Bon, certes, je suis presque déjà nu. J’ai rapidement enfilé mes santiags sur un jean noir, alors que je suis torse nu. Je sors du lit ! Quoi il est tard ?

Zut, il y a quelqu’un dans les douches. Une femme pour ce que j’en discerne. Je détourne les yeux. L’eau qui ruisselle sur un corps féminin, c’est magnifique. Mon cerveau fait un tour. Cette chevelure blonde… Où l’ai-je déjà croisée ? Je me retourne, ôte mes santiags, enlève ma serviette et quelques effets personnels que je portais sur mon épaule, et commence à ôter les piercings que j’ai sur le visage, laissant ceux sur la langue et sur le dos. Ceux sur le dos, je ne peux plus les ôter, la chair a cicatrisé autour et le trou s’est refermé sur le métal. C’est bête, j’aimerais pouvoir les enlever parfois, j’ai failli être refusé chez les flics à cause d’eux ! Mon cerveau continue de rechercher celle qui est la demoiselle sous l’eau. Puis hop, ça me revient en mémoire. Des cheveux blonds comme ça, ce ne peut être que…

« …Maria ? »

J’articule bien, parle tout bas. J’arrête de déboucler ma ceinture, attendant qu’elle se retourne. Oui, C’est bien la gardienne que j’avais commencer à titiller… De nouveau j’ai chaud. La dernière fois, je l’avais laissée dans un état pitoyable. Elle devait m’en vouloir… Tant mieux, ce sont quand elles sont enragée que je les préfère. Silencieusement, je me glisse derrière elle. Tant pis si mon jean est trempé ! Puis je glisse mes mains sur son ventre, les remontant lentement. Elle pourra savoir aisément qui est derrière elle, elle a eu le temps de les voir, mes mains ! Les bagues en argent, mais surtout, les bracelets ornés de clochette… De mes grandes mains j’attrape sa poitrine parfaite, la serre entre mes doigts, fais jouer les pouces sur les tétons.

« Coucou… Ca te dit de continuer à jouer ?»

Va t’elle me repousser ? j’en doute… Et puis,e st elle guérie ? J’ai peur de voir la plaie sur son ventre, alors je fixe ses cheveux…

Je chantonnais sous la douche je n'avais donc pas pu entendre le jeune homme se rapprocher de moi et dire mon nom. Je sens deux mains me toucher. Deux grandes mains comme ça...Mâtes et douces...Elles agrippent mes seins, je pousse un gémissement grave. Je tourne la tête et voit une mèche de cheveux verts...Ces cheveux si doux...C'est Stjepan...Je reste dos à lui me laissant toucher et gémissant doucement. J'aime ses caresses...Je tens les bras en arrière et passe mes mains dans ses cheveux. Mmh c'est encore plus doux une fois mouillé...Il me sussure de sa voix grave, sa voix m'excite elle est douce et virile c'est agréable de se sentir vibrer contre un homme. Ma finesse et ma blancheur paraît être le parfait contraire de mon partenaire baraqué et de peau foncée. Je me mords la lèvre inférieure pour réprimer un gémissement avant de répondre.

-Mmh...Continue...Fais ce que tu veux...

Je me contente de caresser ses cheveux. Je sens l'eau couler sur mon corps et en apprécie la chaleur malgré la chaleur plus grande de mon partenaire. Ca va être chaud...

Ca y est. Elle gémit, en proie à la plus belle torture que je connaisse. Sa tête a légèrement tournée vers moi, comme si elle voulait s’assurer que c’était moi. Qui cela pourrait-il être d’autre ? Sa main passe dans mes cheveux, je souris. J’aime l’entendre gémir. Cela prouve qu’elle aime ce que je fais. Elle ne cherche pas à m’arrêter, ne s’est pas retournée, se contente de subir. Je me serre contre elle, me plaisant à sentir son corps contre le mien. Son dos contre mon torse, mon vit contre ses fesses, malgré le tissu de mon pantalon. Elle prononce une phrase, une seule, qui agrandi mon sourire. Faire ce que je veux. La voilà soumise ? Je vais me régaler. Je l’embrasse sur l’épaule, et lui réponds.

« Faire ce que je veux. Quel agréable proposition. »

Je ris légèrement, content et tout excité. Je pince ses tétons, continue à m’amuser avec sa poitrine, l’effleurant, la caressant. Puis d’une main j’ôte mon pantalon. Il glisse difficilement le long de mes jambes par la faute de son humidité, puis je le pousse du pied, me concentrant sur ma partenaire. Je sens sa fébrilité, sent-elle la mienne ? Mon sexe a déjà commencé à durcir. Il touche ses fesses blanches et douces, puis je commence à faire descendre mes mains le long de son ventre. Je sens des irrégularités dans sa peau. Sa plaie ? Elle est immense. J’hésite légèrement, mes mais mains continuent leur chemins. Je caresse les poils de son pubis, alors que l’autre main caresse le haut de sa cuisse. Je m’attarde sur cette zone, parfois je vais caresser son intimité, mais jamais n’y enfonce mes doigts. Puis je saisis une main, la pose sur la mienne, et lâche, le plus simplement du monde, quelques mots.

« Guide moi… »

Je saisis son sexe de mes doigts, sa main sur la mienne, pour qu’elle puisse à son gré choisir ce quelle veut faire de ma main. L’autre remonte, repasse sur la zone de son ventre qui m’a l’air meurtrie, monte dans son cou, en décolle quelques mèches blondes puis redescend sur sa poitrine que je me plait à caresser, désireux. J’ai envie d’y déposer mes lèvres, mais ce sera pour plus tard. Je l’embrasse dans le cou, pressant mon membre contre son postérieur, l’obligeant à se coller à moi.

Je gémis bon sang il est doué ! Il me caline et me colle à lui j'aime cette tendresse. Je sens son pantalon tomber et sa virilité se presser contre mes fesses rondes et blanches. Il me torture en touchant ma poitrine je gémis. Mmh il va me rendre folle ! Je le sens fébrile, est-il aussi pressé que moi ? Je hoquette de plaisir. Il passe sa main sur ma plaie. Ca ne me fait pas mal mais j'ai l'intuition que cette grande marque l'impressionne. Il me caresse doucement, je ne retiens plus mes gémissements. Bon sang je suis trempée...

"Guide moi..."

-Nan attends...

Je retire sa main et l'embrasse. Pas encore...Je veux que tu le vois avant. Je me tourne vers lui. Lui dévoilant mon tatouage scarifié, je lui rappelle que je lui avais dis qu'il le verrait le premier.

-Qu'en pense-tu ? Tu aimes ?

J'en profite pour admirer son corps. Santa Maria qu'il est bien foutu !

Naon ! Attendre quoi ? Pourquoi pourquoi pourquoi ? je me rebiffe, me redresse, la regardant sans comprendre, lui laissant le droit d’ôter sa main de son intimité. Je la laisse m’embrasser, stoppé dans mon élan. Elle se tourne, je la regarde droit dans les yeux, puis je regarde son ventre. Tout d’abord je laisse échapper un hoquet de surprise. C’est vachement grand son truc ! Je frôle son étrange tatouage du bout des doigts, suivant les contours de la lune et de l’étoile, sentant le relief qui lui a été attribué. Je frémis. Ca doit faire mal… Elle est maso ou on lui a fait sans son consentement ? je ne préfère pas savoir. Pas maintenant. Ce que j’en pense… J’en sais rien. Je le regarde et le touche, les yeux vide. Si j’aime. Ca me fait frissonner. Ce n’est pas du dégoût ni de l’horreur, mais de la peur. Rarement j’ai vu de scarifications aussi grandes. Je remonte mes yeux vers les siens, ayant du mal à me concentrer sur la vue de ce tatouage sans frémir.

« C’est surprenant. J’ai peur mais en même temps je trouve ça beau. OU peut être pas… Ca a dû faire mal, ça gâche sa beauté… »

Je pose mes mains sur les hanches, puis me mets à genoux devant elle, de sorte à ce que mon visage repose devant la marque qui orne son ventre. Avec ma langue, je suis les contours de son tatouage, embrassant parfois, sans brusquerie. C’est fragile par endroit, je le vois bien. Je ne sais ce qu’il représente, mais c’est une partie de Maria. Je sens son regard sur moi. Je relève la tête, lui adresse un regard tendre, la tête posé sur son ventre, les mains caressant ses hanches pour descendre ensuite sur ses fesses que je taquine de caresses.

« Je t’aime. Si ça fait parti de toi, j’aime ! »

Quelques mots simples. Toutefois, je l’aime charnellement pour le moment. Sa façon aussi de penser me plaît bien, mais je ne peux pas encore lui dire que je l’aime vraiment. Puis je commence à lécher son pubis, remontant lentement ma bouche le long de son ventre, passe ma bouche entre ses deux seins, puis finit par l’embrasser avec folie. Je me décolle légèrement, la regardant avec une envie non dissimulée.

« Et toi, tu m’aimes ? »

Ma grande taille me fait défaut, je suis obligé de lui relever la tête pour l’embrasser. Quoique j’ai des grands doigts aussi, et ça ce n’est pas une tare… Je remets mes mains dans les siennes, stoppant pour le moment les caresses. L’eau dégouline le long de nos corps. La facture d’eau chaude va être salée, si nous recommençons souvent…

Je sens sa frustration et le regarde d'un air désolée. Je veux qu'il voit mon tatouage avant tout. Je le regarde frémir devant mon tatouage avec inquiètude. Ne l'aimait-il pas ? En même temps la scarification dégoute souvent les gens. A moins qu'il n'est compris sa signification...Il me dit que le tatouage et beau mais que le fait qu'il ait été scarifié gâche sa beauté car il a du apporté beaucoup de souffrance pendant sa réalisation. Oui ça m'a fait mal mais la douleur rend plus forte.

Je le sens poser ses grandes mains sur mes hanches. Je ne suis pas très large il peut quasiment toucher tout le bah de mon dos avec ses grandes mains. Je frissonne, les hanches ont toujours été mon point faible. Comme s'il n'avait pas fini de me faire frémir, bah oui il n'a pas fini, Stjepan s'amuse à une lécher les contours. Je gémis. Je suis encore sensible à cet endroit. Il me regarde ensuite la tête appuyée sur mon ventre à genoux par terre. Je trouve ça mignon. C'est comme une future mère qui laisse le père écouter l'enfant.

Mais moi je n'en ai pas et nous ne sommes pas ensemble c'est une union purement charnelle, comme avec Jaina. Il joue avec mes fesses et les taquine un peu. Elles sont petites rondes et blanches. Tout le monde me dit d'elles qu'elles sont mignonnes, moi j'en sais rien.

Il me dit qu'il aime parce qu'il s'agit d'une partie de moi. J'en suis émue. Il remonte mon corps en tracant une ligne brulante avec sa langue, la ligne est vite effacée mais je la vois moi dans mon imagination. Il m'embrasse follement ce qui me fait frémir mais avant que je ne puisse le caresser à mon tour, il se décolle et me dévore du regard. J'en rougis, première fois que ça m'arrive après Lui. Il relève doucement mon menton pour m'embrasser tendrement en enlaçant ses mains avec les miennes. J'aime sa tendresse j'espère qu'on s'aimera. Je lui murmure sensuellement.

-Oui je t'aime...

Je détache mes mains pour aller dans son dos et le caresser quand je tombe sur des piercings. Je frémis. J'ai jamais pu me percer ne serait-ce que les oreilles par peur d'avoir mal. Je les caresse tout de même car c'est une partie de lui. Bon dieu ce bosniaque me brule comme de la paille...Je le colle contre moi et sens son érection dure contre mon ventre brulant de désir. J'en gémis. Le baiser se fait plus langoureux, je me hisse sur la pointes des pieds pour mieux l'embrasser. Mes bras enlacés autour de ses épaules et une main caressant ses cheveux je l'embrasse et sens qu'il a aussi des piercings à la langue. C'est pas désagréable mais je frémis car je sens que ça a du être très douloureux. On va rester longtemps comme ça j'espère...

Elle m’aime… Et c’est parti pour un long baiser. Elle caresse mes cheveux, joue un instant avec mes piercings puis m’enlace. On reste ainsi une bonne minute, voire plus, en un bouche à bouche jamais stoppé. Je la plaque contre un mur, empêchant que sa tête ne heurte le mur avec trop de force à l’aide de ma main qui s’est empêtrée dans ses longs cheveux blonds. Je me saisis de ses mains ensuite, les faisant dévaler sur mon visage, mon cou, ma poitrine, mon ventre, mon sexe. Je serre sa main dessus, alors que je ramène l’autre à ma bouche pour l’embrasser. Je lui lance une œillade fiévreuse, lâche ses mains et prend sa tête entre mes grandes paluches. J’embrasse son nez, sa bouche, son menton, sa gorge. Je mordille ses tétons, joue dessus avec ma langue, faisant rouler mon piercing dessus, les suçotant parfois à pleine bouche, accompagnant ma bouche de mes mains, mes dents contre sa chair, ma langue buvant l’eau qui ruisselle le long de sa poitrine. Je me fais doux pour elle, haletant et hors de moi pourtant. Son parfum m’enivre et j’ai du mal à me contrôler. Un frisson de plaisir m’envahit à présent que j’embrasse ses tétons qui pointent à présent, preuve de son excitation alors que je descends toujours plus bas. De nouveau son tatouage que j’effleure du bout des doigts, le regardant à peine, puis j’arrive à son sexe. Je l’embrasse, gâte le haut de ses cuisses de léchouilles qui me font déjà gémir.

Moi aussi, je l’aime. Mon amour est silencieux et charnel, mais c’est déjà pas mal… Je suis si excité que ça en fait mal, je brûle de l’intérieur. Je caresse longuement son clitoris de mes doigts, y enfonce directement deux doigts. Je les ressors, les lèche avec délice, et la regarde, un sourire charmeur sur les lèvres. Elle est au dessus de moi, debout alors que je suis à genoux. Je tire la langue, recueillant quelques gouttes d’eau chaudes, comme nos deux corps.

« Embrasse moi… »

Que j’aime ses doux baisers. J’en veux encore.

Il me plaque contre le mur en m'embrassant, ça m'excite. Je remarque qu'il veille sur moi en plaçant sa main derrière ma tête.
Je le sens descendre et jouer avec ma poitrine. Je gémis à chaque coup de langue, pousse un petit cri à chaque morsure et à chaque pincette et frémis en sentant sa bouche me tête comme un enfant tête sa mère.
Je le sens frustré et caresse doucement son torse que j'aime pour sa musculature. Je le regarde descendre et est prise de panique. Il ne va quand même pas ! AH ! Je ne peux retenir ce gémissement quand je le sens me lécher. Bon dieu il va me rendre folle... Je n'arrive pas à bouger m'aggripant à la douche. Le voilà qui me pénètre je hoquète de surprise. Il les lèche et j'en rougis. Il me regarde d'en bas et me demande de l'embrasser.
Je me baisse à son niveau et me colle à lui pour l'embrasser avec un amour que je ne dissimulerai pas. J'aime ses piercings, ils sont agréables...Je descend ma main et commence à le masturber doucement tout en carressant son torse doucement. J'espère que tu aime Stjepan car j'adore...

Elle gémit, pousse des cris gutturaux, crie, me caresse, flatte mon corps en le tâtant. Elle aime ce que je fais et donc continue. La voilà qui m’obéit et m’embrasse. Je la serre contre moi, sentant sa poitrine s’écraser contre mon torse. Ils sont durs, c’est plaisant. Je sens s a main descendre et saisir mon vit, commençant à le masturber avec douceur. Je pose ma main sur la sienne, tout d’abord admirablement surpris. Elle caresse mon torse, je décolle ma bouche de la sienne pour gémir. J’ai les joues en feu et sans la douche, je serais en sueur. Je pose ma tête dans le creux de son cou, me laissant faire, arrêtant de titiller son sexe sous le plaisir. Je la laisse faire ainsi quelques temps, puis finalement je la pousse gentiment par terre, écarte ses cuisses et me plait à embrasser son intimité. Je joue avec le clitoris, puis y enfonce ma langue. Je lèche avec ardeur, alors que mes mains passent sur ses flancs et s’étirent jusqu’à sentir sa poitrine, qui me fait extrêmement envie. Je la caresse et pince le bout, décrit des cercles dessus avec mes doigts, appuyant parfois dessus. Maria mouille de plus en plus, c’est agréable, doux, chaud, humide… J’ôte ma langue, la remplace par mes doigts qui en sont devenus experts, en met trois cette fois et la masturbe comme elle avait commencé avec moi, alors que ma bouche remonte le long de son corps, ne l’effleurant même pas. Je ballade mon souffle sur son être divin, puis l’embrasse sauvagement dans le cou, la mords un peu, frotte mon intimité à la sienne en mettant son sexe contre le mien. J’y fais entrer juste le bout, le retire, le rentre un peu plus, le retire de nouveau, l’y met tout entier. Il est dur et a bien grossi, gonflé de sang. Je reste un instant ainsi, me met à l’embrasser, chuchotant que je l’aime, que j’aime ses seins, son sexe, son odeur. Je fais quelques va et vient, puis le retire entièrement, le fais glisser le long de son ventre et le place entre ses seins. Je fais gaffe à ne pas l’écraser sous mon poids, assis sur elle.

Je serre sa poitrine contre mon vit, Me penche en avant, lui souffle sur le bout du nez, ne pouvant atteindre sa bouche, et je lâche sa poitrine pour mettre une main dans son cou, la caressant avec amour alors que l’autre va glisser ses doigts dans son sexe. Au moins j’ai de longs bras, et ça sert. Je fais divers mouvements, ouvre les doigts en elle, fait des ronds, les retire et les re-rentre. Son plaisir est le mien et cette position me fait trembler de tout mon corps. J’aime être excité ainsi.

« Tu aimes ? »

Certaines n’aiment pas être sous l’homme, donc je demande. Je veux son plaisir.

Je gémis et pousse de petits cris sous toutes ces tortures. Han j'aime ! Je le supplie me frottant à lui.

-Ah ! Hum ! Continue Stjepan ! Han je t'aime !

Puis il me pénêtre, l'extase...Je le sens et gémis heureuse. Mais il se retire et remonte. Nan reviens ! On était bien comme ça !
Je le regarde me dominer. Il semble surpuissant au dessus de moi j'aime ça. J'aime cette tendre domination. Alors qu'il me souffle sur le bout du nez ce qui me fait rire, il enfonce deux doigts en moi et je pousse un cri de surprise. Han c'est agréable ! Il me demande si j'aime notre positon. Je lui réponds alors haletante mais en toute franchise.

-Oui mais je feux que tu fienne je n'en peux plus ! Sois gentil fiens !

Je me colle à lui tremblante et gémissante. Je le veux maintenant !

Elle n’en peut plus, mais moi je suis encore capable de la torturer. Certes je me torture en même temps, mais cela la rend implorante. Elle a besoin de moi, et j’aime faire croire que je n’ai besoin de personne. Son accent allemand est revenu. Je prends un sourire charmant et lâche, baladant mon regard sur sa poitrine qui se lève et se baisse au rythme de sa respiration quelques mots qui risquent bien de me valoir des représailles…

« Que dis tu ? Je ne comprends rien… »

Je comprends en fait parfaitement, mon sourire en témoigne. Mais je veux plus d’elle… Voir jusqu’où elle peut tenir… Je la relève, la plaque de nouveau contre un mur, glisse deux doigts entre ses jambes, les y fait rentrer brutalement, et ne les fait plus bouger.

« Hum… C’est chaud et humide… Doux… C’est agréable d’y mettre les doigts… La langue… Et sûrement le sexe… »

Mes derniers mots s’accompagnent d’un regard plein de désir. J’accroche son sexe de ma main, me presse contre elle, la retire et la soulève du sol avec mes bras, lui faisant passer ses jambes autour de mes hanches, la serrant contre le mur pour qu’elle ne tombe pas. Je glisse en elle avec grande facilité, laisse échapper un long gémissement, l’embrasse dans le cou. Je me raidis, restant un instant immobile, puis met à bouger mon bassin avec rudesse. Ce genre de position demande des efforts des deux partenaires, et c’est un bon moyen de faire en sorte qu’elle m’accompagne dans mes mouvements. Je donne tout ce que j’ai, cherchant même à donner plus… je vais chercher sa bouche, l’embrasse légèrement continuer à jouer du bassin. Il est difficile de tenir cette position, et j‘ai peur de glisser sur le carrelage. Première fois que je le fais dans une douche ! Ou alors les autres fois m’échappent…

« Ta peau, ton odeur, la jouissance… Mhhh… Que tu m’apportes… Tes seins… Tes fe…sses… »

Je décide finalement à me taire, l’eau ruisselant sur moi et multipliant les risques de glisser, ce qui fait que je dois plutôt me concentrer sur ce que je fais…

Il s'enlève de mon ventre et je le regarde dans les yeux quand il me pénètre à nouveau avec ses doigts. Je gémis.

-T'es dégueulasse de me torturer comme ça...

J'ai beau dire j'adore ! Je suis folle de lui. Il me plaque à nouveau et me pénêtre contre le mur. Je gémis de bonheur. Je me sens bien là. Je m'accroche à ses épaules et sautille en m'aidant de ses hanches. Mes gémissements ressemblent à de petits couïnements. J'aime ! J'adore !
Il me murmure à l'oreille des choses que je ne comprends plus... Je ne suis plus à Sadismus je suis avec Stjepan au paradis. Je me colle à lui et tente de l'embrasser. Mes gémissements sont longs je fais le dos rond contre lui. Je suis amoureuse de cet homme parfait.

Dégueulasse moi ? Non jamais, surtout avec les filles. C’est de la pure ironie, elle apprendra à me connaître et fera la connaissance avec mes déboires moraux et physiques… Mais pour l’instant je chasse les mauvaises pensées, gémis avec elle, laisse parfois échapper un bref cri. Elle m’embrasse, je l’embrasse, se cabre et le me tends. Hop, je risque de glisser, me rattrape, continue. Je sens monter la jouissance, ça ne tardera pas. Je me serre encore plus contre elle, pose ma tête contre son épaule, les mains à plat contre le mur. Elle est vraiment trop bonne ! Putain ! Surveille ton langage, Stjepan… Ca part vraiment tout seul, j’en suis surpris moi aussi. J’ai laissé échapper un long gémissement, et à présent halète, inerte. Je reste en elle, ne bouge plus, bécote son cou, ses chaudes épaules, vais chercher sa bouche, l’embrasse, cherchant encore ma respiration.

« Aime moi… Toujours ainsi… »

Ma façon à moi de lui dire que ça me plaît et qu’il y aura certainement une prochaine fois… je me décolle légèrement d’elle, pour qu’elle puisse respirer. Je l’embrasse encore, une larme perle à un de mes yeux, et se noue sous l’eau de la douche. Habituel chez moi de pleurer à la suite d’un moment exquis. Sensibilité à fleur de peau, que voulez vous. Une de mes mains monte pour caresser la poitrine de Maria, caressant sont téton. Je frissonne légèrement malgré l’eau chaude, mais je frissonne d’être près d’elle.

Je redescends doucement de mon nuage. Je me blottis contre lui, me sentant heureuse et aimée. Il me laisse entendre que nous recommencerons. Je souris et l'embrasse avant de jurer.

-Tout ce que tu foudras mon bosniaque ! Je t'aimerai toujours plus !

Je gémis quand il me caresse. Je suis encore sensible. Je joue avec ses piercings et l'embrasse.

-Tu sais que tes piercings dans le dos m'excitent ?

Je souris j'ai encore envie. Il est tellement doué que j'en veux encore. Je pourrai rester toute ma vie contre lui comme ça.

Elle m’embrasse, me parle. « Mon » ? Oh, je suis déjà à elle ? Corps, oui, âme, cela reste à voir… Elle joue avec les bouts de ferraille que je porte sur mon dos. J’en connais une qui en veut encore ! Sa poitrine est encore gonflée, et elle est extrêmement réceptive à mes caresses et n’a pas cherché à me séparer d’elle. Moi non plus d’ailleurs je ne suis pas à bout ! Juste une petite baisse d’énergie momentanée, mais je reprendrai bien vite du poil de la bête, si la demoiselle veut bien me laisser souffler ! Elle est fine, mais pas légère, même pour un homme comme moi. Non pas que je suis une montagne de muscle, mais je suis résistant.

Mes piercings l’existent alors que moi je cherche à m’en séparer. Je les ais depuis longtemps et ils n’ont pas été fait dans les règles de l’hygiène. Une aiguille et un glaçon a servi à me faire les trous dans la peau du dos, et je crains que en rouillant ils ne s’infectent… Mais hélas je ne peux plus les ôter… Je grimace légèrement, pensant à la poisse qu’ils m’apportent. Les pulls qui s’y accrochent, le fait qu’ils s’enfoncent dans ma chair quand je m’appuie sur un mur, la peau qui tire parfois, les miasmes qui s’y logent. Si ils lui plaisent, tant mieux toutefois… Tout ce que je sais c’est que je les ai fait un jour ou je n’avais pas toute ma tête et que si quand j’étais plus jeune ils me plaisaient, à présent ils sont plus embêtants qu’autre chose !

« Parce que t’as besoin d’eux pour t’exciter ? »

Je ris, et l’embrasse légèrement. Tout en restant encore en elle, je penche la tête pour atteindre sa poitrine, prend un de ses seins dans ma bouche, le lèche et le suce, le prend à pleine bouche alors que de l’autre main je pince l’autre sein au téton sans la moindre douceur, puis l’empoigne avec force.

« Quelle belle poitrine… Tu pointes encore p'tite garçe… T’as encore faim ? »

Je sors d’elle, encore bandant. Ses pieds retouchent terre. Je touche au robinet, fait que l’eau soit plus chaude. Puis je me saisis du savon, commence à le frotter dans mes mains.

« T’es venue pour te laver, non ? »

Prenons donc une douche ludique ! Je repose le savon, puis commence à masser ses épaules, puis ses seins. Le savon fait glisser mes mains, je ne peux pas bien les saisir. Je glisse donc sur ses flancs, me retrouve sur son dos puis vais jusqu’à ses fesses sur lesquelles j’appuie bien. Je souffle fort, une de mes cuisses va se nicher dans son entrejambe. Je l’embrasse, lui mordant la langue du bout des dents, continuant à la masser de mes grandes paluches enduites de savon. J’aime la faire languir, lui faire attendre désespérément le moment ou je rentrerai en elle…

Il me demande si j'ai besoin de ses piercings pour m'exciter. Je ris avec lui et réponds à son baiser.

-Nan mais je les aimes beaucoup comme le reste de ton corps.

Il s'attaque alors à ma poitrine ce qui me fait gémir je reste collée à lui pendant sa torture. Il y va un peu brutalement mais j'aime bien.

-Moui Monsieur...

Je souris mais le perds vite quand il se retire. Je pousse un gémissement de mécontentement alors qu'il me pose par terre. Han nan ! Je le vois prendre du savon. Il veut se laver ?! Frustrée je le regarde faire un air triste sur le visage et réponds d'une voix déçue.

-Oui.

Mais mon sourire revient vite quand il commence à me laver ! Oh interessant ! Je gémis et prends le savon à mon tour. Je me frotte les mains et me met à le caresser tout autant. Heureusement qu'il a pris mon savon car le mien est juste un pain de douche spécial sans savon. Pourquoi j'ai ça ? Parce que je suis allergique au vrai savon. Allez savoir pourquoi ça me donne des plaques rouges. Je souris il va sentir le bébé comme moi ! Car en effet c'est le savon qu'on utilise pour les bébés au départ. Je commence à le caresser doucement commençant par son dos j'en profite pour bien passer sur les piercing pour les désinfecter. Je sais qu'il faut insister dans ces zones. Je passe ensuite vers son cou et descend sur son torse. J'aime bien cette façon de se laver.

-J'aimerai bien me laver comme ça tout les jours...

Je souris et l'embrasse tendrement.

Elle me suit, se met elle aussi à me masser. Il est bizarre le savon… Il sent bizarre, a un toucher bizarre. En tout cas il glisse entre les doigts. Je me laisse masser le cou en ronronnant presque. Je suis tendu, et la nuque est un endroit sensible chez moi. Elle descend sur mon torse, alors que moi je fais ses hanches, ses cuisses, remonte, me met à chantonner. Cela fait longtemps qu’on n’avait pas prit soin de moi. Ma sœur vous le dira, je n’ai jamais rechigné quand elle voulait me couper les ongles ou me faire tester ses soins du visage. Je me mets du savon sur la joue, puis la plaque contre la sienne, rit un peu. Drôle de façon que de se laver le visage. Je me frotte le front à son cou, bouffe du savon en même temps, lâche un « pouark » alors que du savon m’est rentré dans la bouche, me frotte le nez à sa poitrine, puis remonte. Mes mains, qui étaient posées sur ses hanches remontent sur son visage, cherchent le mur, mais aussi le flacon de shampoing. J’ai du savon dans les yeux, c’est désagréable. Je finis par demander en grognant de l’aide.

« Où est mon shampoing ? »

A force de chercher, je finirai par le trouver… Puisqu’on a commencé à se savonner, autant laver mes cheveux, qui en ont grandement besoin. Après, on pourra reprendre notre délicieuse étreinte. Quand j’aurais les cheveux propres et que le savon ne sera plus logé dans mes yeux.

Je le regardais en souriant. Ah la la il est pas doué ! Je prends une éponge et enlève délicatement le savon de ses yeux.

-Attends je vais te laver les cheveux.

Je lui souris et va prendre le tabouret mit au fond pour les japonais. Je l'assois dessus et prends le shampoing. Je reste devant lui et lui penche la tête vers l'avant pour le laver en douceur. Je masse son cuir chevelu en douceur. J'ai toujours été douée pour masser.

-Ca te plait ?

Je relève sa tête et dépose un petit baiser sur ses lèvres. Je m'assois ensuite face à lui sur ses genoux pour continuer à laver ses cheveux.

Une éponge ôte le savon de mes yeux. Je grogne légèrement, mais me laisse faire, n’osant protester. Puis une voix s’élève et signale qu’elle va me laver mes cheveux… Houlà, elle n’a pas peur. Parfois la teinture s’en va et la mousse du shampoing devient verte, colorant les mains, mais je n’ai pas le temps de protester qu’elle avance une sorte de banc minuscule pour que je m’asseye dessus. Je m’exécute, contraignant ma grande carcasse à se plier en trois pour qu’elle puisse à son aise passer ses mains dans mes cheveux. Aucun cri ne survient alors qu’elle commence à me masser. J’en conclus donc que je n’ai pas raté la coloration de mes cheveux et qu’elle tient. Je la sens mais ne la voit pas, les yeux fermés pour éviter que cette fois, du shampoing vienne m’obstruer la vue et me piquer les yeux.

Je suis aux anges. Elle masse à merveille, et un sourire béat s’étale sur mon visage. Je suis incapable de faire autre chose, étant à l’état de loque, comme si mon cerveau avait été aspiré par le bonheur… Je me contente de laisser échapper un léger cri rauque comme réponse à sa question, puis sens ses lèvres effleurer. Je les happe, prolongeant le baiser auquel j’ai le droit, et la sens s’asseoir sur moi. Yeux clos, je n’en suis que plus surpris. Je relève la tête, cherche son corps de mes mains. Le trouve, caresse ses hanches, me penche en avant, heurte légèrement de ma tête son épaule, sens sa poitrine sur mon menton. Je descend mon visage à l’aveuglette, cherchant sa poitrine de mes lèvres. Elle m’excite, que dire d’autre ? Je lèche l’eau qui coule sur son sein, et à chaque coup de langue heurte son téton, que je finis par prendre entièrement dans ma bouche, suçant et mordillant à la fois. Privé de ma vue, le toucher n’est alors que plus agréable. J’ai envie d’aller plus loin… Assise sur moi, il est bien difficile d’atteindre son sexe. Je suis oblige de desserrer les jambes, de passer un bras entre elles pour que mes doigts puissent caresser son intimité, encore mouillée par nos ébats. Je me contente de caresser, puis relève la tête.

« Embrasse-moi. »

C’est un ordre, puis j’ouvre mes yeux. Je profite du fait de l’eau qui continue de ruisseler sur mon visage, éloignant tout danger mousseux de mes yeux. Cette eau qui lave nos corps, ôte le savon duquel nous nous étions enduits. Je la regarde, paisible. Et moi qui voulais oublier ce côté libertin de mon âme, me voilà à réclamer qu’on m’embrasse.

Je souris quand il prolonge le baiser. Le massage lui plait j'en suis heureuse. Je le cajole et caresse ses cheveux pour retirer le shampoing. Je le sens titiller un de mes seins. Je gémit.

-Stjepan...Sois patient j'ai bientôt fini...

Je me dépêche de rincer ses cheveux quand il écarte les jambes et commence à titiller le bas de mon corps. Je pousse une longue plainte mais ne vascille pas restant forte sur mes jambes. Il me voue à la torture et j'en suis heureuse. J'entends sa voix rauque me demander de l'embrasser je le regarde un instant et vois ses magnifiques yeux absynthe. Son regard m'enivre. Il est beau...Les yeux mi-clos je m'avance et l'embrasse au coin des lèvres avant de promener ma langue sur celles-ci. Ma bouche s'étire en un sourire puis je hape sa bouche en un long baiser. Je caresse tendrement son dos, le frolant à peine de mes doigts fins. Les frolements ont toujours eu le don de me rendre folle. Le contact n'étant pas poussé on reste frustré à attendre d'être enfin touché.
Je souris et cesse le baiser restant liée à lui par un mince filet de salive qui brille sous le néon qui éclaire la salle des douches.

-Aime-moi...

Je me blottis contre lui et bécote son cou tendrement, le mordillant parfois sans y aller trop fort de peur de faire couler du sang. Je crois que je vais tomber amoureuse.

Patient ? Moi et la patience, ça fait deux ! Et comment être patient devant un si beau spectacle ? Je ris, et continue de la mordiller alors qu’elle me rince comme elle peut les cheveux. Elle gémit quand je la caresse ce qui ne fait qu’augmenter mon excitation. Elle m’obéit, et m’embrasse, comme envoûtée. Son baiser en est plusieurs. Elle promène sa langue sur mes lèvres et je la laisse faire, souriant. Puis vient le baiser que j’attendais tant. Je me cabre sous ses caresse, passe ma main libre dans son dos, m’agrippant à elle alors que de l’autre main je continue de la caresser, appuyant toutefois plus qu’avant, de sorte à ce que mes doigts rentrent légèrement en elle. Elle sépare sa bouche de la mienne, et seul un mince filet de salive nous relie. Quoi dégeu ? j’adore ça. Elle mouille et bave. Moi aussi je bave. J’en ai plein la bouche, plein les doigts et j’en suis heureux.

Aime moi… Oh, que de beaux mots. Je lui réponds par un léger baiser sur ses lèvres. Elle se blottit contre moi, s’amusant avec mon cou. J’en frémis et laisse échapper de longs soupirs de jouissance. Une femme, magnifique, vautrée sur moi. Franchement la prison a du bon : j’attire. C’est tout nouveau pour moi. Avant, les femmes me désiraient pour mon côté mauvais garçons mais ne m’approchaient pas, et d’autres se moquaient de moi. Ici, plus aucune retenue. Dans notre misère, nous sommes finalement tous libres. Touché par la douceur dont elle fait preuve, je ferme les yeux et embrasse son cou, son épaule, son bras, tout ce qui s’offre à moi. J’entre deux doigts dans son clitoris, y fait quelques allées et venues, retire mes doigts et la soulève quelque peu, glissant mon sexe entre ses jambes, le guidant d’une main pour le rentrer en elle. Je gémis, roule des yeux. Meilleur que la première fois ! Plus humide, plus chaude. Plus excitée. Je ne peux bouger dans cette position et me contente donc de rester en elle, sans rien faire. Je pose mes mains sur ses hanches, l’embrasse dans le cou, l’eau continuant de ruisseler sur nous deux.

« Enivre-moi… »

Je le laisse me cajoler. Ses baisers papillions sont doux et me chatouillent j'en ris. Je suis heureuse dans ses bras. Il force un peu plus avec ses doigts je me redresse en gémissant.

-Hmmm Stjepan !

Puis il me pénètre enfin. Je me laisse tomber en arrière comptant sur mes abdos qui m'arrêtent en se contractant laissant apparraitre mon tatouage avec plus de relief. Je suis en extase. Je me colle à lui.

-Han ! Je t'aime !

Je l'embrasse et me blottit contre lui. Je suis déjà habituée à lui. Je veux continuer. Monter vers le septième ciel. Je le regarde et commence à sautiller joyeusement heureuse et comblée. Il est bon... Je l'aime. Je l'embrasse mais je gémis encore car même sans bouger il m'excite. Je continue en gémissant mais m'arrête.

-Je vais tout faire ? éè

Je l'embrasse. Je l'aime. Il est mien je suis sienne. Tout va bien dans le meilleur des mondes.

Eh bien ! je n’ai quasiment rien fait et elle commence déjà à jubiler, tête en arrière, gémissant mon prénom et disant qu’elle m’aime. Je lui fais écho, répondant par son prénom quand elle prononçait le mien, lui posant la question de si elle m’aimait quand elle disait m’aimer. Elle m’embrasse et se blottit de nouveau contre moi. Sa poitrine s’écrase contre mon torse, et je serre mes mains sur ses hanches alors qu’elle commence à bouger, gémissant avec moi, tête en arrière, yeux fermés, sourire béat. Puis elle s’arrête. Je la regarde, suspicieux. Mais à quoi elle joue ? Ses paroles m’ôteront un sourire et un rire franc. Elle m’embrasse, je l’embrasse.

« Flemmarde ! »

Je bascule en avant, une main soutenant son cou pour ne pas qu’elle se fasse mal quand je la dépose sur le carrelage. Le carrelage est froid, l’eau ruisselle dessus, noyant toutes les douches. Ses cheveux blonds s’étalent autour de son visage, semblable aux rayons d’un soleil, que moi, la Lune, je contemple, reflétant sa lumière. Je souris, me penche, embrasse son ventre où son tatouage s’étale, noir comme le néant sans fond. Il me fait encore peur. Je saisis ses mains, les amène à mes lèvres et les embrasse avec délicatesse, avant de les reposer par terre. Me voilà qui me penche encore sur elle, presque allongé.

« Pour te dire que je t'aime, rien à faire, je flanche:
J'ai du coeur mais pas d'estomac
C'est pourquoi je prends ma revanche
Sur l'écran noir de mes nuits blanches
Où je me fais du cinéma.

D'abord un gros plan sur tes hanches
Puis un travelling-panorama
Sur ta poitrine en grand format,
Voilà comment mon film commence,
Souriant je m'avance vers toi. »

Je chante, susurre tout bas ces quelques paroles pour elle, embrasse sa bouche, sa gorge et sa poitrine, puis commence à bouger mon bassin, ma joue contre la sienne, mon souffle brulant reflétant le feu qui m’anime.

Je ris quand il me traite de flemmarde et le laisse me poser sur le carrelage. Il est tendre et me retient comme une chose fragile. J'adore me faire dorloter. Je le regarde me contempler et me sens la plus belle du monde face à lui. Il dépose des petits bisoux sur mes mains, sur mon ventre. Je remarque qu'il a encore peur de mon tatouage. Je m'inquiète mais il chante quelque chose de doux qui m'émeut au point de laisser couler une larme.

-Je t'aime...

Il bouge. Je gémis de bonheur mais repense à mon tatouage. Je l'arrête et l'embrasse.

-Stjepan tu veux que je cache mon tatouage ?

Je n'ai pas envie de lui gacher le moindre instant de plaisir. Je me blottis contre lui et l'embrasse avec tendresse sans le retirer de moi. Je suis bien avec lui. Le sentir en moi...C'est un bonheur pur.

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