Début prometteur [ Pv Sasha ]

Après avoir furtivement traversés la cour, nous nous dirigeons vers l’étage des prisonniers. Pour tout avouer je pensais sincèrement l’emmener dans sa cellule, histoire d’avoir bonne conscience et de penser que j’avais bien fait mon travail. Je suis assez perfectionniste, que ce soit dans le travail, ou dans la vie en général. Elle doit penser au moment précis ou nous traversons les couloirs que notre petite amourette, si je puis dire, se finirai aussi sec qu’elle à commencée. Mais en réalité non, j’ai commencé et je dois donc finir …
Alors pour une fois, je me décide à ne pas faire mon travail correctement, voir même braver les interdits, puisque je suppose qu’envoyer une prisonnière dans sa chambre est interdit. Tant pis, l’appel du sexe est bien plus important, je suis humain, qui plus est mâle.
Alors je nous fais dévier, et je constate qu’elle se demande ce qu’il se passe. Je reste silencieux et presse le pas. Je ne lui dirai pas où nous allons elle le découvrira par elle même. Ca sera sa petite surprise du jour.
Nous arrivons dans le couloir où se trouvent les chambres des employés. Nous passons devant la une, puis arrivons devant la deux. Je regarde de chaque côté du couloir, histoire de voir si quelqu’un rôde dans les parages. Personne, cela m’enchante.
Je regarde celle qui sera désormais en ma possession, et lui sourit une nouvelle fois. J’ouvre la porte, et à ma grande joie, ma chambre était vide. Mon colocataire, que je n’ai jamais vu d’ailleurs, est absent.
Dans ma galanterie légendaire, je laisse la demoiselle dont je ne connais pas le nom, entrer la première. L’espace est petit, mais nous n’avons pas besoin d’un palace pour faire ce que nous devons faire.
J’entre derrière elle et je referme la porte. Je m’appuie contre la porte, de dos, et la regarde.
Elle fera une nouvelle fois le pas qui fera déraper la chose.
J’attends et souris, peut être un sourire différent de celui qu’elle a pu voir depuis notre rencontre. C’est le sourire de l’envie, de la provocation…de la perversité.
Elle est toujours menottée et donc dans l’incapacité de me toucher. Comme depuis le début. Ca doit la démanger. Qu’elle ne s’inquiète pas trop, je la libèrerai bientôt. Pour le moment j’attends sa réaction, je veux voir si elle est toujours aussi pressée qu’elle ne le laissait paraître.

« Bienvenue à Sadismus… »

Je ris légèrement. Je l’observe encore et toujours. Alors ma belle, qu’est ce que tu veux? Je mordille mes lèvres inconsciemment, qu’elle se dépêche avant que je ne décide de prendre tout en main. Ca serait dommage de ne pas lui enlever les menottes…
D’ailleurs d’un geste lent, je sors les clés de ma poche et lui les montre, comme la carotte qui fait avancer l’âne…Là encore la comparaison est mal choisie, mais l’idée est là.

Silencieuse, alors que nous traversions la cours et les couloirs, j'observais un maximum de détail. Car malgré tout, je devais rester attentive à ma nouvelle demeure, je n'y connais encore rien. Seule quelque règles que l'on ma communiquées avant mon arrivée ici rôdent dans mon crâne, sans plus grande conviction.
Il y a quelque panneau qui m'indique où nous nous trouvons.
Nous montons des marches, je voie l'aile des cellules qui se présente à nous, mais mon gardien ne s'y engage pas. Je suis un peu surprise, je l'avoue. Après tout ce dédale de mur, de couloir et d'escalier, je commençais à perdre espoir. Je le regarde d'un air interloqué, et je remarque alors un nouveau air sur son si beau visage. L'envi lui donne presque l'air d'un pervers. L'espace d'une seconde, il pourrait ressembler à un des détenue incarcéré ici pour viole à succession, et meurtre par la suite.
Je souris, et je le sens monter, je ne peux pas m'en empêcher, je ris doucement. Je m'efforce de rendre se rire le plus diminué possible. Ce doit être nerveux, je ne sais plus du tout où j'en suis, ni où je vais. Où est-ce qu'il va m'emmener maintenant?
Un panneau m'indique que nous pénétrons dans l'aile des employés... à cette vision, l'une des règles me revient fatalement en mémoire. Mon accès strictement interdit à cet endroit. Ma méfiance redouble, je regarde de partout, voyant des ombres un peu partout qui pourrai être celui qui me trahira... mais bien entendu, il n'y a personne. D'ailleurs, je me rend compte que je ne suis pas la seule à être attentive à ce que personne ne rôde ici.
Mon gardien d'or n'est pas tranquille non plus, mais il semble déterminer à finir ce qu'il a commencé. Nous dépassons une porte... continuons, puis il s'arrête devant une seconde porte.
Je regardais ailleurs, comme d'habitude, et j'évite de justesse de lui foncer dessus. Mes yeux se posent sur son visage, son sourire, et l'idée qui m'avait menée ici revient au grand galop. Une certaine chaleur s'empare de mon corps; ho que j'ai envi de toi, si tu savais...j'espère sincèrement que nos désirs seront assouvis. Nos désirs, car aucun doute se fait sur l'envi du bel homme qui poussa la porte en soupirant d'aise.
Je passe devant lui, fais deux pas et m'arrête au milieu de la pièce exiguë. Mon idée sur le profit des employés et directeur de prison s'effondre. En faite, ils ne sont pas mieux logés que nous.
Je souris, tout de même, il y a un matelas qui paraît confortable, une source d'eau, c'est assez propre, bien que le fait qu'il n'y ai que des hommes ici se fasse sentir.
Je ne me retourne pas, je sens son regard dans mon dos. Le bruit que fait la porte en se refermant me fait frissonner de plaisir... enfin. Je me retourne doucement, arborant l'un de mes plus beau sourire, l'un de mes plus attirants aussi. Mon regard se fait profond, et je le plonge dans les yeux du bel âtre. Je me contiens beaucoup mieux que lui, ça se vois, ça se sent. Déjà, il tente de me faire bondir en gigotant les clés de ma délivrance sous mon nez.
Je m'approche doucement, les yeux rivés sur les petites clés qui teintent les unes contre les autres alors qu'il les balance avec un sourire des plus étrange. Sourire différent, moins charmeur, mais remplis d'une attirance indéfinissable.
J'ai envi de te sauter dessus, tu le sais ça, et tu en profites...
Je m'approche encore, je ne suis plus qu'à quelque centimètre. Mon visage frôle le sien, mon sourire s'étire. Je m'empare de ses lèvres, doucement, y passe le bout de ma langue, tendrement, la rentre furtivement puis m'écarte.
J'embrasse son cou, le mordille presque tant j'ai envi de lui. Je mordille le lobe de son oreille, j'aimerai le supplier, mais je n'en fais rien. Je ne dois pas craquer maintenant, bien que mon bas ventre n'attend que ça.
Je me colle contre lui, le fait que mes mains soient liées me fait souffrir. J'aimerai tant tâter de son corps, passer mes mains sous ses vêtements, le caresser, le déshabiller petit à petit.
Mais il semblerait qu'il soit maître total de la situation. Et si je m'amusais à résister un peu?
Je recule, fait deux pas en arrière, le regard avec un envi débordante. Je vais attendre qu'il vienne à moi. Déjà que mon statu inférieur à lui me ronge, il pourrai faire ça... je ne veux rien perdre de toute son ardeur à prendre son pied. Je ne veux pas être déçue. Il ma promit bien plus que je n'aurai espérer.
Mais plus grand atout son mis en marche. Mes vêtements son si amples pour moi que je pourrai les retirer sans peine. Mais reste le problème de mes mains menottées. Tant pis. Mon Sweat se baisse un peu, découvrant un épaule nue.
Putain je t'attend, mange moi si tu veux, je suis toute à toi...
Maintenant, je comprend tout à fait l'expression d'être "chaude" car je sens en moi une chaleur sans égale qui monte. Mes idées son brouillées par une seule qui reste fixe. Je t'attend.

Je la regarde s’approcher, toujours avec autant d’entrain. Elle approche son visage du mien et s’amuse avec ses lèvres, sa langue…Le tout de façon sensuel, mais rapide. Elle veut jouer aussi on dirait. Je sens sa bouche sur mon cou, mon oreille et sens son corps se coller contre moi. Avec un peu de chance elle n’a pas senti ce qu’il se passait dans mon pantalon. Peut être que si puisqu’elle s’écarte. La coquine, elle veut vraiment s’amuser, voilà pourquoi elle me laisse.
Ses yeux crient quelque chose comme « prends moi » ou dans le même genre. Pourtant elle attend, ce qui n’enlève rien à l’excitation. Son épaule s’offre à moi. Je prends ça pour un signe.
Je m’approche d’elle et saisis son visage entre mes deux mains. Je l’embrasse passionnément , comme pour fêter des retrouvailles après une séparation de plusieurs années. Mes yeux se ferment profitant de chaque instants où nos langues se mêlent. Je nous décale et la plaque contre le mur, l’embrasse dans le cou ou encore sur son épaule dénudée, plus rien ne pourra m’arrêter.
Un de mes mains passe sous son sweat , trop grand pour elle, et j’en profite pour caresser chaque partie de son corps. Après avoir tâter le haut de son corps, ma main descend et caresse avec plus de poigne de son entre-jambe, qui pour maintenant devait être certainement humide.
Mes lèvres continuent de l’embrasser un peu partout, puis je décide enfin de la libérer. Je détache ses menottes lui offrant ainsi le pouvoir d’être active et non plus passive. Pourtant je ne lui laisse pas le temps.
Rapidement je saisis ses deux mains et les maintient fermement contre le mur, au dessus de sa tête. Je ne me lasse pas de l’embrasser.
Ma jambe écarte l’une des siennes, et je me positionne bien, bassin contre bassin.
Je relâche ses mains et en profite pour lui retirer son haut, m’offrant alors sa poitrine pour la première fois. Mes lèvres descendent et embrassent ses seins, lui mordillant par moment ses tétons. Mes mains caressent son cou, et descendent petit à petit le long de son corps.
J’embrasse son ventre, mes mains approchant son pantalon, que je délasse en la regardant.
Je me redresse et continu de l’embrasser, en saisissant une nouvelle fois une de ses cuisses et la plaquant contre mon buste.

" T'as gagné.."

Je murmure cette phrase, comme pour lui dire que j'avais craqué le premier. C'était le cas d'ailleurs puisque je lui avais sauté dessus, dès le moment où elle m'avait laché. Je n'ai pas pu me contrôler. Normal. Mon désir pour elle ne faisait qu'augmenter au fur et à mesure et cela n'était pas prêt de s'arrêter. J’arrête de l’embrasser, et colle mon nez contre le sien, mêlant nos souffles respectifs.. Montre moi ce que tu sais faire…

On dirait que j'ai gagné. Un sourire coquin apparaît sur mon visage, je n'attendais que ça. Il s'approche de moi, rapidement, et m'embrasse d'une façon presque romantique. Surprise, très agréablement, j'en ferme les yeux pour apprécier encore plus le moment.
Je sens ses mains sur mon corps, puis il me plaque contre le mur, limitant ma liberté de mouvement à ceux de ma langue qui prolonge le baisé d'une âme d'or et celle de sang.
Je sens que plus rien ne pourra le retenir, j'ai était vraiment forte sur ce cou là. Pourtant, le premier à avoir voulut me faire languir était lui, mais le voilà qui m'embrasse partout où il peut, passant ses mains sur tout mon corps, sous mon sweat, caressant ma peau réchauffée par le désir intense que m'inspire cet homme. Puis cette même main descend pour chercher mon intimité, mais la pudeur c'est envolée de tout mon être, je serrai même prête à écarter les cuisses pour en jouir d'avantage. Pour le moment, je me contente de regarder le plafond pour me contenir. Je me mord la lèvre inférieur, réprimant quelque gémissement qui s'échappent de ma gorge. Il faut dire qu'il se débrouille très très bien, je ne me suis pas trompée sur son cas. Et il ne m'a pas mentit non plus.
Enfin, il se décide à me libérer. J'entend le cliquetis de ma délivrance, le poids en moins sur mes poignets. Automatiquement, comme j'ai déjà fais plus d'une fois, je me masse les poignets en grimaçant. Mais mon objectif n'est pas là, et d'ailleurs, mon garde me le fait tout de suite oublier. Il s'empare de mes mains et les plaque contre le mur, au dessus de ma tête. Ainsi positionnée, je suis toute à lui. Je le regarde longuement, j'en ai tellement envi. Il s'approche, m'embrasse encore, et je ferme les yeux. Je viens de m'évader, je ne suis plus sur terre, encore moins dans une prison. Je me rend compte que cet homme embrasse réellement comme un dieu.
Il me déshabille rapidement, m'obligeant à offrir mon torse nu à sa vue. Sans attendre, il vient l'embrasser, embrasser mes seins, mon ventre, et je ne peux pas cacher le faite que tout cela me paraît vraiment très agréable. D'ailleurs, mes yeux se ferment sans que je leur en ai donné l'ordre. Je penche un peu ma tête en arrière, mord ma lèvre... quel supplice. Il vient à ouvrir mon pantalon, qui comme mon pull, et un peu trop grand. Il descend d'un cran, mais ne va pas plus loin car ma cuisse est prise et collé contre le buste du bel homme. Il me confirme alors par un murmure que j'avais raison, j'ai gagné.
Il semble se calmer un peu, mais ce doit être qu'un passage. Nez contre nez, on se regarde longuement. Déjà, nous sommes un peu essoufflés, mais ce n'est vraiment rien comparé à ce qui va arriver. Je sens comme une incitation dans son regard, et je comprend rapidement ce qu'il veut.
J'avais déjà oublié que mes mains étaient de nouveau libre. J'en fais alors usage.
Doucement, je le caresse à mon tour, tout en l'embrassant. Je passe mes mains sous son pull, caressant sa peau et tâtant du muscle que je suis heureuse de rencontrer. Je souris, et continu. Mes mains remontent, retirent son pull pour me dévoilées l'un des plus bel homme que je n'ai jamais vu. Je ne peux plus résister. Je bondit sur lui, à peine, l'embrasse, le pousse un peu mais voilà que le lit nous force à nous allonger dessus. Lui, à demi allongé sur le dos, moi, qui d'un geste professionnel à déjà retirer mon pantalon, je me retrouve à califourchon sur lui. Je me penche pour l'embrasser longuement alors que j'enlève sa ceinture, déboutonne et baisse sa fermeture Eclaire.
Tu n'as pas perdue la main ma belle ^^.
Mais mains parcourent son corps, j'embrasse son cou, son torse, descend doucement, appréciant chaque instant. Je remarque alors, sans surprise, l'érection de mon garde. On en tire toujours une certaine satisfaction, à voir l'effet que l'on produit sur les hommes. Je souris, le regarde, mais pour m'amuser, je n'en fais rien.
Paraît-il que je suis assez douée pour les fellations, mais je n'irai pas jusqu'à là. Après tout, c'est bien lui qui ma menée jusqu'ici... un sourire coquin, presque sadique, étire mes lèvres. Tu en veux, hein mon poussin? bah il faudra le mériter. Je sais, tu le mérites déjà, mais si tu savais à quel point je suis joueuse!
Je remonte doucement le long de son torse, l'embrasse, colle mon bassin contre le sien. Je sens déjà ma culotte de bas de gamme humidifié par ma chaleur qui ne fait que augmenté. Je m'arrange pour la retirer rapidement, puis m'allonge à nouveau sur lui, une jambe passant entre les siennes, appuyant un peu sur son sexe qui bavent d'envi d'assouvir son désir. Je n'ai pas grand chose à faire pour répondre à son appel, mais je préfère attendre un peu, juste pour voir.
Mais je ne peux pas m'empêcher de lui susurrer quelque mots sur le fond de ma pensée.

"J'ai envi de toi..."

Après l’avoir libérée, elle prend rapidement contrôle. Nos vêtements d’échappent très vite, lui laissant l’honneur de découvrir l’agitation qui se tramait dans mon pantalon. Je suppose qu’elle doit en tirer une jouissance personnelle de voir qu’elle ne me laisse vraiment pas indifférente, cependant elle n’en fait rien. Un flot de baisers et de caresses fusent. La chaleur de son corps rayonne de plus belle.
Elle me regarde, un sourire rempli de perversité aux lèvres. La canaille. Elle me fait comprendre qu’elle ne fera rien pour le moment, naturellement… Ses lèvres se rapprochent de moi et murmurent un « jai envie de toi » vraiment excitant. Je souris et à mon tour susurre

« Tes désirs sont des ordres…. »

Elle est toujours dans la position de dominante, et je dois avouer que cette situation me dérange. Je ne sais pas pourquoi en fait. Doucement je me redresse, l’embrassant encore et encore, puis l’agrippe par les cuisses, la soulève, et l’allonge. Je remarque sa légèreté. A présent c’est moi qui commande.
J’embrasse son corps, et descend petit à petit. Mes mains écartent lentement ses cuisses et ma langue se ballade entre ses jambes. Mes doigts s’enfoncent dans le plus profond de son intimité. Mon autre main glisse le long de ses seins, jusqu’à son ventre. Je la regarde en même temps, les yeux plein d’envie.
Je remonte vers son visage, laissant mes doigts continuer leur va-et-vient délicats.
Je veux voir son envie, le plaisir, la chaleur dans son regard. Mon sourire, mes yeux, ne montre plus qu’un être empli de perversité.
A présent c’est à son tour de m’offrir un petit cadeau. Elle sait sans doute de quoi je parle, c’est facile à deviner. Je suis un homme…
J’arrête de m’amuser avec son anatomie et je me redresse. Je me positionne à genoux et la regarde, inclinant la tête légèrement comme pour lui faire comprendre ce que j’attends.

« Tu voudrais être une gentille prisonnière, hein… »

Je saisis son visage dans ma main, et l’avance calmement vers mon membre, plus dur que jamais.

[ Excuse pour le post court, mais j'ai pas trop le temps là, je ferai plus long au prochain ^^"]

[tkt ^^]

Rapidement, les statues changent de nouveau, et moi qui pour le moment dominais l'homme, je me retrouve sous lui.
Habillement, il balade ses mains sur mon corps. Je frissonne de toute part, me tortille de plaisir, ferme les yeux et serre les draps entre mes doigts crispés.
Je le sens qui descend de plus en plus, me lèche, me doigte. Je dois avouer qu'il n'y a rien de meilleur à ça. Je ne peux même pas réprimer les quelques gémissement qui sortent contre ma volonté de ma gorge. J'ai envi qu'il continu, encore et encore, pour atteindre le meilleur de mon excitation.
Je n'en reviens toujours pas de la facilité avec laquelle cet homme arrive à me chauffer. Je n'ai jamais rencontré pareil mâle qui s'occupait si bien de sa femelle... et me voilà nous comparons à des animaux.
Mais je crois ne pas avoir tord sur tout les poings. Nus et assouvissant nos désir, nous nous réduisons à l'état d'animal. Ce qui m'excite encore plus, je l'avoue.
Il s'arrête. J'ouvre les yeux pour le regarder longuement, un sourire pervers aux lèvres. D'ailleurs, nous l'avons tous les deux, ce sourire.
Je comprend très vite ce qu'il attend de moi. Son sourire s'élargit tandis qu'il me demande d'être une gentille prisonnière. Moi qui m'étais évadée pendant un petit moment, je me retrouve face à la réalité. Il n'y a rien à redire. Je serai éternel serviteur d'un homme plus haut que moi. Cela va me changer.
Alors que je m'approche de lui pour lui faire plaisir, je me surprend à penser que ce ne sera pas la dernière fois qu'on aura un entrevu comme celui-ci.
Hého, mais pense pas à plus tard. Tu auras bien des occasions de t'amuser, pense plutôt à maintenant... qu'il est beau ton maître, regarde moi ça...
Je le regarde de haut en bas, admire son sexe dressé qui n'attend que ma bouche, remonte, observe ses abdos bien travaillées, ses pectoraux parfait, et enfin son visage si doux si agréable.
Je pose mes mains dans ses pect', m'approche et l'embrasse. Mais mais se baladent sur son corps, descendant, puis commencent à caresser son membre bien dur maintenant.
Je m'applique comme je sais bien le faire. Mes lèvres glissent sur son cou et redescendent en prenant le chemin que mes mains avaient suivies.
Ma bouche embrasse le pourtour de son intimité, alors qu'une de mes main commence des va-et-vient sur la verge du bel homme.
Mon autre main remonte pour caresser son torse. Je le fais attendre encore un peu, mais moi même je ne peux pas me retenir.
Ma langue vient lécher son gland dévoilé, le titillant rapidement, puis je le prend dans ma bouche. Ma langue s'amuse avec son extrémité, tandis que ma main s'applique à ses va-et-vient de plus en plus rapide.
Je lève les yeux pour le regarder un moment, je n'ai jamais trop aimé être si bas placé... mais il semblerai que ici, pour avoir, il faille donner. Peut-être même plus.
Montre lui de quoi tu es capable ma vieille, mais ne le fais pas sauter maintenant... fais le languir comme tu sais si bien faire...
Rapidement, en connaisseuse, je m'exerce.

Je crois qu’elle a compris. Je la vois qui s’exécute, ou plutôt je la sens. Mon dieu … que c’est bon. Ses caresses me rendent dingue… Elle maîtrise bien la chose. Sa langue, ses lèvres s’amusent avec mon sexe, me donnant un plaisir extrême. Ses mains accélèrent le rythme, qui par la même occasion rende ma respiration plus rapide.
Mes mains se posent sur sa tête, guidant ses mouvements. C’est la chose que je préfère. Voir une femme se soumettre à mes moindres désirs, obtenir un statut d’être supérieur durant l’acte sexuel…cette pensée augmente ma jouissance. Elle se tient à genoux ou assise, je ne prends pas le temps de regarder, mais je sais qu’elle en position inférieure. Mes yeux se ferment, mes dents tiennent mes lèvres…Si elle continue aussi bien trop longtemps, ça va être très dur de tenir encore plus longtemps…Mais pourtant j’aimerai qu’elle continue, encore et encore..
Ses dents frôlent ma verge, ce qui me donne une étrange sensation, pour le moins agréable. C’est tellement bon…Mais je ne dois pas penser qu’à mon plaisir personnel.
Je saisis le bas de son visage avec ma main et la retire, si elle ne veut pas que je lui arrose le visage. Je la pousse sans réellement la pousser puisqu’elle suit le mouvement. C’est le moment de passer aux choses sérieuses, j’ai envie de dire. Je l’allonge tout en l’embrassant, écarte délicatement ses jambes et m’allonge par dessus elle.
J’embrasse son cou et caresse ses seins, pour enfin me décider à la pénétrer. J’entre en elle doucement, et commence des aller retour frénétiques, accélérant par moment, ralentissant par d’autres. Plus l’allure augmente, plus la brutalité s’installe. Nos souffles se mêlent, et les premiers gémissements se font entendre plus bruyamment que les précédents.
Mes yeux se ferment et je me redresse, la tenant fermement par les hanches pour me donner un meilleur appui.
La vision de sa poitrine ballottant au rythme de mes coups de bassin me rend encore plus fou. J’aimerai la transpercer. Rentrer encore plus au fond d’elle. Nous ne faisons plus qu’un.
Une de mes mains se déplace sur son corps et s’arrête sur un de ses seins, puis redescend sur ses hanches. J’empoigne rapidement ses fesses et continue de plus belle à accélérer.
Elle ne pourra plus m’arrêté, je me finirai en elle.
J’arrive enfin à regarder ses petits yeux brillants. Elle encore plus belle quand elle jouit. Inconsciemment je pétri ses petites fesses. Son corps me plait tellement, et je crois que jamais je ne pourrai lui résister si elle utilise ses atouts.
Etrangement ce que nous faisons là me semble très scolaire. Ca faisait lontemps, ce qui rend la chose bien plus meilleure.
Je mords mes lèvres, je sens que je ne tiendrai pas très longtemps encore. Pourtant je ne veux pas m’arrêter, j’aimerais continuer jusqu’à en mourir. C’est peut être exagéré, mais c'est ce que je pense. Je ne me lasse pas de regarder son corps, j’enfonce mon sexe toujours plus profondément et surtout je prends soin de ne rien bâcler. Avec un peu de chance elle appréciera grandement, et à l’occasion on pourra se revoir…
Le fait de ne pas savoir son prénom accentue le coté bestial, déchaîné et précipité. C’est tellement …bon.

J'étais en plein travaille quand j'ai sentis ça main repousser mon visage. Alors je me suis écartée, j'ai levé les yeux vers lui pour comprendre et j'ai vite sue ce qui se passait. Comme une plume, il me soulève et me pose sur son lit, écarte mes jambes sans difficulté étant donné que j'étais déjà prête.
Je sens que mes joues sont rougis tellement ma chaleur corporelle à augmenté depuis que je suis entrée dans cette pièce. Je le dévore des yeux, je me laisse dominer. Je suis totalement à lui. Sentiment étrange que je n'avais pas encore expérimenté, et qui ne me semble pas désagréable.
Je sens son sexe commencer à entrer en moi, je me détend et ferme les yeux... La pénétration reste mon moment préféré dans les ébats sexuelles, alors j'apprécies.
Ces mains parcours mon corps avec tendresses alors qu'il commence ses va-et-vient dynamiques qui ne tardent pas à me faire de l'effet. Je sens déjà dans mon bas ventre une tension et une vague de plaisir qui se prépare.
Ma respiration s'accélère comme celle de mon compagnon d'après ce que j'entend. Je serre les draps de ma main gauche, fort, aussi fort que je ressens le plaisir monter en moi.
Ma main droite elle, caresse le dos de l'homme, suit sa colonne vertébrale. Je me retiens de planter mes ongles dans sa peau, mais l'envi de manque pas. J'aimerai entrer en lui autant qu'il est déjà en moi.
Ma main descend sur ses reins et vient serrer la fesse qu'elle finit par atteindre.
Nos corps chauds s'essoufflent mais la volonté elle ne nous quitte pas.
Ses mains sur mes hanches, fortes, commencent à me broyer les os mais je ne pense pas à cette petite douleur, tant je suis occupé par le plaisir ressentit par les pénétrations aux rythme variées de mon garde. Il s'applique, ça se sens.
J'entrouvre les yeux et le regarde. Il est concentré, et moi je me laisse faire. Finalement, être dominée, ce n'est pas plus mal. Mais si j'en ai l'occasion, un jour, se sera à moi...
Je le vois qui à les yeux braqués que ma poitrine et je souris. Un sourire fiévreux tant la chaleur me monte à la tête. Mes yeux doivent briller étrangement.
Mes gémissements se font de plus en plus forts, je ne peux plus me retenir. Je tente de garder un peu les yeux ouverts mais le plaisir est tel que cela m'est difficile. Les pénétrations sont à chaque fois plus profondes, rapides et bonne. L'orgasme ne va pas tarder à arriver, ébranlant mon corps par son onde si délicieuse.
Je le sens arriver, et plus mon corps se paralyse par le plaisir, plus je l'attire contre moi, plus j'ai du mal à m'empêcher de planter mes ongles dans ses omoplates...
Bientôt, dans les derniers coup de rein de mon partenaire, je cris oui... j'ai vraiment l'impression de crier comme une putain mais je peux pas m'en empêcher. Mon jouissement est à la taille de l'orgasme qui s'empare de mon être.
Trop tard, j'ai pas put m'en m'arrêter. Je le serre contre moi, mes ongles on dut lui griffer l'épaule. Ma bouche dans son cou, je souffle, sue, je l'embrasse. Mes lèvres remontent à son menton, puis à ses lèvres dont je m'empare. Sa lèvre inférieur entre mes dents, je m'arrête pour le regarder, puis l'embrasse longuement.
Je le laisse se reposer, laissant son poids sur mon corps. J'aime à le sentir pesant sur moi, essoufflé tout comme moi, certainement plus.
Un soupire s'échappe, c'était tellement bon.

"Haaaa, putain... le dieu"

Je chuchote, je n'ai plus beaucoup de voix. A vrai dire, j'ai pas eu l'impression de vraiment dire ces mots. Comme si je les avaient pensés très fort.

J’arrive au summum de la jouissance, et indépendamment de ma volonté j’éjacule, mettant un terme à notre moment privilégié. Épuisé je m’écroule sur elle, sans penser que mon poids puisse la déranger. Et puis je suppose que c’est un honneur pour elle de sentir un corps d’athlète…Un sourire se redessine sur mon visage. Je sens son ventre bouger au rythme de ses respirations, c’est apaisant. Je suis sans doute en mesure de me relever, mais je me sens bien contre elle. J’embrasse son épaule, juste en guise de merci sans doute. Nous sommes comme déconnectés, le temps de nous remettre les idées en place. Pas facile.
Je dois avouer que je suis plus essoufflé qu’elle. Pour la première fois certainement je n’ai pas pensé qu’à moi, d’habitude elles sont toutes mes chiennes, mais elle non. Étrangement elle me donne une image de petite fille, même si elle vient de me prouver le contraire. Mais elle donne l’impression d’être inoffensive. Encore une image trompeuse, sinon elle ne serait pas en prison…
Elle me sort de mes pensées par son ultime essoufflement. Qui donnait l’impression d’un "Haaaa, putain... le dieu" Peut être que je me trompe, mais j’espère pas. J’avoue que si c’est vraiment ce qu’elle dit, ma fierté en prend un coup. Et un bon coup. Comme elle vient de prendre je dirais..haha…
Bref, je me redresse, et la regarde dans les yeux. J’ai envie de l’embrasser, mais je me sens comme timide. Pourtant, je l’embrasse quand même. Puis je m’allonge près d’elle, regardant le plafond.

« Je m’appelle Ethan. Enchanté… »

Je vais enfin savoir son prénom. En général ça se passe autrement, mais là c’était exceptionnel… Et puis la prochaine fois je saurais son prénom comme ça…J’aimerai une cigarette. Je sais, il est certainement interdit de fumer dans la prison. J’attendrai d’être dehors après tout. Je me tourne sur le coté et la regarde. Je caresse doucement son visage. J’aimerais la connaître. Je veux savoir pourquoi elle est là, elle qui semble si douce. Je lui demanderai, mais plus tard. Ce moment est agréable, même si le silence s’empare de la pièce.
Je continue de sourire, les yeux rivés sur l’inconnue, attendant qu’elle me dise son prénom. Peut être veut -elle partir tout de suite, qu’est ce que j’en sais. Mais avant il faut qu’elle me dise son prénom.
Je prends sa main sans la quitter des yeux.

Je suis aux anges. Oui, ce doit être ça. Un paradis, mon paradis.
Il fait beau, je sens son corps lourd contre le mien, le serre un peu, puis me détend. Je le sens essoufflé, mais satisfait.
Ses lèvres sur mon épaules m'embrasses, je ferme les yeux doucement... c'est agréable.
Il m'embrasse, timidement on dirait. Qu'est-ce qui lui prend, lui qui vient de me faire l'amour, deviendrai timide après les ébats? Cela me fait un peu sourire, et je m'empare de ses lèvres puis le laisse s'écarter pour se détendre. Il a les yeux fixé au plafond. Je le regarde longuement, son visage m'envoûte. Je n'oublierai jamais ses trais si fins et doux. J'aimerai les caresser doucement, mais je n'aime plus la force, ou plutôt n'ai-je pas le courage, d'accomplir l'acte.
Sa voix rompt le silence chaud qui c'était posé momentanément entre nous, pour se présenter.
Ca me fait tout étrange, de savoir son nom. Qu'est-ce que ça lui fera à lui, quand il connaîtra le mien? Cherchera-t-il la raison pour laquelle je suis ici? me délaissera-t-il quand il apprendra que bien du sang à coulé sur mes mains?
Non, si il te lâche, se sera pas pour ça. Tu es prisonnière ici, il doit bien se douter que tu n'est pas blanche et immaculée comme un agneau.

Je tourne la tête pour le regarder, et mes yeux rencontre les siens. A quoi pense-t-il en me regardant ainsi. Il a un sourire si magnifique... si doux.
Ma main se lève toute seule pour venir caresser ses lèvres, du bout des doigts. Je ne l'embrasse pas, je le regarde juste. Je suis amoureuse?
Non, ce ne doit pas être ça. Tu es satisfaite, c'est tout. Il t'a envoyé au septième ciel comme jamais personne, normal que tu éprouves un tel sentiment pour lui maintenant...
Je dois lui dire mon nom maintenant, cela s'impose.
Pourtant, j'hésite. J'ai toujours hésité avant de dire mon nom. Je suis méfiante comme si cet homme pourrait m'attirer des ennuis, tout comme quand j'étais dehors. Avant, savoir mon nom, c'était pas donné à tout le monde. Et surtout, c'était dangereux.
Il faut que je me fasse à l'idée que ici, mon nom ne représente plus rien, que le danger ne viendra pas de lui...
Alors je soupire, détourne le regard, puis décline mon identité. Juste une partie, mon prénom seulement... ça suffira.

"Sasha. "

Je tourne la tête pour le regarder, plonge mon regard dans le sien, m'approche. Mes lèvres frôlent les siennes, puis je l'embrasse.
Je me met à moitié sur lui, une jambe passant entre les siennes....
Je me maintient sur mes coudes, posés de chaque côtés de sa tête, je le regarde longuement.

"Enchantée"

Dire son prénom semble lui écorcher la bouche. A t-elle honte de son prénom? Je ne pense pas que ça soit ça. Mais qu’importe ça m’est bien égal. Alors c’est donc Sasha. Je n’ai jamais entendu pareil nom. Je suppose que c’est pas courant. Je ne comprends pas pourquoi ces réflexions futiles dévastent mon crâne. Sans doute que je ne me suis pas remis de mes précédentes émotions.
A nouveau elle m’embrasse. Je crois que je me lasserai jamais de l’embrasser, ni de la regarder.
Elle s’appuie sur moi pour enfin lâcher un enchantée. Ce qui d’ailleurs me fait sourire encore et toujours.
Je ne sais pas si c’est elle qui me fait sourire, ou bien une certaine satisfaction personnelle. Je suis assez partagé entre le fait que son attitude est amusante, et le fait que je viens littéralement de vider grâce à elle. En tout cas le mélange des deux est assez jouissif.
Je l’observe longuement, redonnant au silence sa place habituelle.
J’ai le temps de repasser la scène de notre première rencontre dans ma tête. J’espère avoir rattrapé mon début laborieux. Je suppose que oui.
Le silence, pour en revenir à lui, fait partie intégrante quand nous sommes ensemble. Mais comme on dit le silence est d’or, la parole est d’argent. Et puis pas obligés de parler, je pense qu’on est sur la même longueur d’onde. En ce moment, en tout cas. Évidemment difficile de trouver quelque chose à dire après ce qu’on vient de faire.
Je préfère continuer mon observation, pensant à de diverses choses. Je veux juste profiter encore un peu de ce calme. Cependant je ne peux pas rester là, à rien dire. C’est bizarre, mais à chaque fois que je veux parler, une certaine timidité me possède. J’ai toujours peur de dire quelque chose de mal, de briser le calme inutilement pour de la merde…

« Tu me diras, si tu me permets de te tutoyer, quand tu voudras aller dans ta cellule, je t’y emmènerai, comme c’était prévu… »

Pour le moment je n’ai pas vraiment envie qu’elle parte, on a tout notre temps encore une fois. Mais je dois bien la ramener à un moment où un autre. Et puis si elle veut partir qu’elle ne se gêne pas pour me le dire. Je ne suis pas un tyran, et je ne lui en voudrais pas. De toute manière, si je veux la revoir, je sais où elle se trouve. On va devoir se côtoyer pendant un long moment d’ailleurs. Je me demande si elle ne craint pas le fait que je l’harcèle. Enfin, ça pourrait arriver. Genre je prends le fait de coucher avec elle pour une habitude et je profite de mon statut de gardien pour recommencer autant que j’en ai envie…Enfin je sais que je ne suis pas comme ça, mais elle pourrait le croire. Cette idée me semble amusante.
Je l’embrasse à nouveau, alors qu’elle comptait peut être me répondre. Tant pis, je profite des derniers moments en sa compagnie.

C'est reposant d'être ainsi avec ce bel homme, Ethan. Il me regarde comme s'il voulait voir en moi. Ca m'amuse, je souris, lui aussi... nous ne parlons pas, restons dans le calme de sa chambre.
Je m'allonge à côté de lui, le collant encore un peu pour me tenir chaud. Je prend conscience de notre état. Nus et souriant. Ce doit être la satisfaction.
J'apprécie le silence, entre nous. Pour ne pas être très bavarde, en faite ça m'arrange. Mais je le sens qui s'agite un peu, ça doit le mettre mal à l'aise.
C'est possible, certaine personne sont incapable de rester dans le silence trop longtemps.
Un sourire étire à nouveau mes lèvres, j'embrasse son épaule puis pose ma tête dessus en lui caressant le torse doucement. Je me rend compte que je n'ai pas envi de partir. J'avais oublié où j'étais pendant un moment, je n'ai pas envi de retourner sur terre tout de suite.
Pourtant, c'est ce qui devra arriver.
Les vibrations de sa voix se font sentir dans son corps, je l'écoute et regarde ailleurs. Peut-être qu'il veut que je parte? Qu'il a bien prit son pied et que maintenant il veut être tranquille... mes yeux croisent son regard. Je le fixe un moment, mon visage n'exprimant rien.
Je m'apprête à lui répondre que s'il veut que je parte, je m'en irai. Enfin, il me raccompagnera à ma cellule. Mais ses lèvres rencontrent les miennes et il m'embrasse à nouveau.
J'ai dus me tromper, il ne veut peut-être pas que je parte.
Mais qu'est-ce qui me prend à être si sentimentale. Hoooooo veut-il que je m'en aille, veut-il qu'on se quitte de suite, maintenant.
Arg Sasha, reprend toi merde... c'était bien, mais se sera sans doute la dernière fois. Tu peux encore espérer, mais ne te fais pas d'idée. Un si bel homme ne peux pas se contenter que de toi. Et puis, tu viens juste d'arriver.
Je prolonge son baisé, passe ma main derrière sa nuque pour l'attirer d'avantage à moi. Mes doigts s'amusent dans ses cheveux claires alors que ma langue joue avec la sienne.
Le tableau doit être assez spécial. Une fille, menue, brune, allongée à moitié sur ce bel étalon blond. Le bon et le mal ?
Mes lèvres juste sur les siennes, je souris. J'embrasse furtivement son nez, sa joue, m'attarde dans sa cou. J'en ai oublié de répondre.
Je chuchote alors doucement, pour lui faire comprendre que moi je ne veux pas partir. Je pourrai aussi le supplier pour rester encore, mais non. Ca, c'est vraiment pas mon genre, je ne supporterai pas de faire une telle chose. J'ai ma fierté quand même !

"Et bien... je te suis tu sais... quand tu veux, je partirai... pour le moment, j'aimerai rester encore un peu..."

Mes doigts jouent sur son torse. Moi qui me moquait de sa voix timide, je viens de m'apercevoir que j'ai étais tout aussi timide dans ma façon de répondre. Comme un couple d'adolescent pour la première fois dans un lit...
Un sourire doucement étire mes lèvres, mais alors que je me penche pour l'embrasser à nouveau, je sens comme un goût de sang sur ses lèvres. Je m'arrête, ne bouge plus. La pupille de mes yeux à dut se rétrécir sous la surprise. Une image vient dans mon esprit, celle d'un corps baignant dans son sang.
Merde non pas maintenant! Le simple goût de sang me fais revenir quelque souvenir. Je deviens un peu distante, comme si j'avais peur qu'il voit dans ma tête.
Je souffle un peu, souris. Ca doit se voir que ce sourire est forcé. Je me penche et l'embrasse rapidement.

Elle continue ses baisers de part et d’autre de mon corps. Ce que je viens de lui dire ne semble en rien l’inquiéter ou la gêner. C’est vrai que nous sommes bien ici tout les deux, et je suppose qu’elle n’a pas vraiment envie de partir. D’ailleurs moi non plus je ne veux pas qu’elle parte tout de suite.
Je laisse mes mains se balader sur son dos et ferme les yeux.
Je suppose qu’elle en répondra pas, mais je suppose très mal. Lorsqu’elle ouvre la bouche, mes paupières se soulèvent et mes pupilles plongent dans les siennes.

"Et bien... je te suis tu sais... quand tu veux, je partirai... pour le moment, j'aimerais rester encore un peu..."

D’accord. Je ne dis rien mais je le pense tellement dort qu’elle a du l’entendre. De toute façon personne ne vérifie quand les prisonniers rentrent dans leur cellule. Une bonne chose pour nous, mais mauvaise dans les cas habituels. Enfin je vais pas refaire la prison, si elle est mondialement connue c’est pas pour rien. Je suppose.
De nouveaux mes yeux se ferment quelques instants. Cette étrange envie de repos me possède. Si j’étais seul, il ne ferait aucun doute que je m’endorme. J’ai pas beaucoup dormi ces derniers temps, le stress? J’en sais rien, j’angoissais un peu, mais au final mon premier jour c’est bien passé sur le plan personnel. Parce que niveau travail, je suis complètement à coté de la plaque. Quelle idée de me faire accueillir une prisonnière aussi…
J’ouvre difficilement mes yeux sous les baisers de Sasha. Je vois son sourire, peut être se moque t-elle de mon coté endormi, ou bien sourit -elle pour rien, comme depuis le début.
Je la regarde avec une grande attention, mais soudainement je la vois qui se figer, comme si elle venait de découvrir que j’étais sa mère ou son pire ennemi. Ouais… je suis définitivement naze niveau comparaison. Tout ça pour dire que son sourire disparaît, ses yeux changent et ses baisers et caresses se stoppent…
Je ne dis rien, moi même étonné d’un tel changement. Je ne sais pas trop quoi faire durant ce laps de temps où elle semble ailleurs.
Puis, aussi soudainement que son égarement, elle se remet rapidement à m’embrasser. Je saisis son visage entre mes mains et lui demande habillé de mon sourire rassurant. Je la caresse de mes pouces.

« Quelque chose ne va pas? »

Je suis un peu déboussolée, mais je ne peux pas me permettre de lui dire ce qui m'arrive. Il me prendrait certainement pour une folle. Je me doit de rester dans le vague, je ne voudrai pas que ce rêve dérape.
Ses mains se posent sur mon visage, mes caresse ma peau si tendrement, et il me sourit si doucement que je me calme en moins de deux.
Il doit avoir un dont pour tout faire oublier, envoûter et manipuler, peut-être. Se serai un très bon tueur.
Pourquoi je pense à ça moi?
L'image de mon dernier meurtre s'efface officiellement de mon esprit pour laisser place au sourire si radieux de l'homme qui se tient devant moi.
Je me détend, pose un main sur l'une des siennes et lui sourit à mon tour. Plus aisément.

"Excuse moi... nos esprits ne sont pas toujours tranquille. "

J'entend par là, nous, les prisonniers. Nous ne sommes pas là pour rien. Et ce qui nous à mené ici doit resté gravé dans nos esprit. La différence énorme qu'il y a entre lui et moi.
Le sang.
Je le regarde longuement, j'aimerai le remercier de m'avoir calmé aussi rapidement et efficacement. Des gens comme lui, on en trouve pas partout.
Alors je me penche pour l'embrasser. Bizarrement, le goût de sang c'est évadé. L'aurai-je rêvé? C'est possible. Mais je ne suis plus à là. J'ai envi de lui faire plaisir, autant qu'il vient de me sauver de ma folie personnelle.
Je caresse son visage en l'embrassant, puis m'écarte.

"Merci..."

Il ne comprendra certainement pas pourquoi je le remercie. Mais il pourra comprendre plus tard s'il s'intéresse à moi. Je lui dirais tous ce qu'il voudra, s'il me le demande.... J'ai envi d'être à lui.

Elle semble s’être décontractée. Son sourire revient, me faisant presque oublier ce qu’il venait de se passer. Sa main se pose sur la mienne et sur un ton presque naturel me répond.

"Excuse moi... nos esprits ne sont pas toujours tranquils. "

Je suppose qu’elle ne parle pas de nos esprits respectifs. Peut être est elle schizophrène…Nan quand même, je l’aurais déjà remarqué…enfin ici on ne peut être sûr de rien. Si elle est vraiment schizophrène elle mérite toute mon attention. Non pas que je la considère comme une bizarrerie de la nature, juste qu’elle mérite une plus grande aide que la moyenne pour l’aider à se calmer…
Pourquoi je pense à ça, si ça se trouve elle n’a rien du tout. Comme je le sais si elle est là c’est pas parce que la liberté la faisait chier, donc elle a un problème, si minime peut il être.
J’hésite longuement à lui en demander davantage, je ne veux pas la contrarier. Mais je pense que j’ai le droit de savoir. Perdu dans mes réflexions je l’oublie un peu. Je suis un grand rêveur on dirait.
Ses lèvres me ramènent à la réalité. Je la vois qui s’écarte et ajoute

« Merci.. »

Hein? Merci? Merci de…Hum… Je saisis pas tout. Qu’elle étrange personnage. Je me redresse pour m’appuyer sur le mur, sans la quitter des yeux. Son merci, très mystérieux, me fait sourire. Déjà une multitude de questions se bousculent dans ma tête. Je dois choisir la plus pertinente.
Je prends ses mains et adopte un air assez sérieux, ce qui est très rare chez moi.
Je sais que ce que je vais lui dire va sembler un peu banal, sans importance, mais elle est certainement intelligente. Dès sa première phrase je l’ai compris et j’espère que ce n’était pas juste un genre qu’elle se donnait.

« Tu sais…J’ai pas du paraître comme un gardien idéal. Si c’était le cas, je n’aurais pas couché avec toi. Cependant, si tu veux parler, tu peux. Je t’écouterai avec grand intérêt. Si tu veux m’expliquer ce qui t’as tracassé ou qui te tracasse encore, je suis là… »

J’incline la tête comme pour insister sur ce que je viens de dire. Ma fatiguer est partie. J’aimerai qu’elle me raconte comment une fille aux airs si gentils est arrivée ici. Je ne peux pas lui demander cash non plus, je ne veux rien forcer. Et puis c’est peut être pas le moment idéal. Comme elle ne le sait pas, je ne suis pas là pour juger. Non. Vraiment pas.

Ma source de chaleur et de protection s'écarte de moi pour aller s'adosser au mur. Je le regarde longuement, soutenant le regard qu'il me lance. Il veut en savoir plus, forcément. Je ne peux pas lui en vouloir, je lui ai tendu les perches pour qu'ils se posent des questions à mon propos. Si seulement je n'avais pas eu ce souvenir... désolée.
Je me redressa à mon tour, regarde la pièce un moment, puis me regarde moi même. Je suis nue, il ne faut pas que je l'oublis, et je commence à avoir froid. Pour le moment, les explications attendront. Je descend du lit pour partir à la recherche au moins de ma petite culotte que je trouve dans un coin de la pièce. Pour le haut, j'ai pris sa chemise, pour sentir son odeur... juste un peu. Je la lui rendrais, bien sûr.
J'ai l'impression qu'il est sûr moi, avec cette chemise sur le dos.
Je reviens près de lui sur le lit, il me regarde, me transperce à vrai dire. Heureusement que je ne suis pas un livre ouvert. Il en aurai peut-être chialé, bien que cela m'étonnerai.
Il me prend les mains et me commence à prendre un air sérieux; je dois m'attendre à tout.
Je m'installe à genoux sur le lit, mon regard plongé dans le sien. J'attend qu'il me demande, qu'il formule ce qui se trame dans sa tête, et je ne sais pas. C'est mieux que de le voir réfléchir sans rien connaître de ses réflexions; ça fait moins peur.

« Tu sais…J’ai pas du paraître comme un gardien idéal. Si c’était le cas, je n’aurais pas couché avec toi. Cependant, si tu veux parler, tu peux. Je t’écouterai avec grand intérêt. Si tu veux m’expliquer ce qui t’as tracassé ou qui te tracasse encore, je suis là… »

Parler? ho oui j'aimerai bien mon gardien d'or, j'aimerai bien. Mais je reste méfiante. Parler ainsi, maintenant...
Je reste dubitative, mais pourquoi pas. Après tout, je me disais bien tout à l'heure que je voulais tout lui dire s'il me demandait quoi que se soit.
Mais si je tombais dans un piège? S'il se servait de ce que j'allais lui dire pour me contrôler plus tard? j'ai beau éprouver pour lui un sentiment profond, je ne supporterai jamais que l'on ne me contrôle d'une telle manière.
Peut-être suis-je entrain de me monter à la tête. Après tout... je suis Déjà dans la merde, autant assumer jusqu'au bout.
Je m'adoucis, m'approche de lui. Bizarrement, mon sourire disparaît de mon visage. J'ai plus envi de sourire en faite. Ce n'est pas vraiment dans ma nature, mais je dois avouer que jusqu'à maintenant, il était difficile de ne pas exprimer de la joie. Du contentement, tout du moins. Et puis, il est si beau.
Je ne dois pas me focaliser sur ces détails... si beau détails.
Je m'approche un peu de lui et m'adosse à mon tour au mur, à côté de lui. Je ne le regarde pas, je préfère. Je ne veux pas qu'il voit qui je suis vraiment, mais en même temps, cela m'enlèverai un poids sur la conscience.
Ma main serre la sienne, je l'approche de mes lèvres et l'embrasse, comme pour lui signifier que je ne souhaite pas que ma vraie nature le surprenne. Mais il doit bien s'en douter. Je suis prisonnière.
J'hésite encore un peu, puis me décide à ouvrir la bouche pour lui répondre. Ma voix se fait petite, non pas timide. Mais j'aimerai tant de pas devoir dire ça.
En même temps, j'en ai envi... éprise entre deux sentiments qui ne manquent pas de m'agacer.

"Et bien... tu dois le savoir. Je ne suis pas là pour rien. Ce que j'ai fais, c'était pas très beau. J'ai tué des hommes, des femmes... c'était mon travaille en faite tu vois..."

Je m'arrête, me demande encore si je dois continuer. Mais il est trop tard pour arrêter la machine. Autans continuer. Je n'y perd rien, s'il voulait vraiment tout savoir, il l'aurait su par un autre billet. Alors je continu.

"Et quand on tue, l'image reste gravé dans l'esprit... du moins pour moi. Les moindres signes susceptible de nous faire souvenir nous ramènent ces images en mémoire. C'est pas agréable. Même si je n'éprouve rien qu'en à ce que j'ai fait. Je regrette pas... j'étais bien payé, et je pouvais faire ce que je voulais. J'aurai pu avoir la belle vie si je ne m'étais pas trompée..."

Mon regard plonge dans le vide. Ca y est, je m'enfonce dans les souvenirs, je sais pas si je pourrai m'arrêter un jour. Je n'ai jamais rien dit à personne, et j'ai tellement de chose à avouer. Ho tellement... Ma voix, ma langue, tout ce qui me sert à parler se met à fonctionner sans même que j'y pense vraiment.

"Mais c'est trop tard pour moi. Le sang... me fait me souvenir. Tu comprends que ça ne partira jamais de ma tête..."

Tu comprends? ou peut-être ne comprendras tu jamais. Du moins jamais à mon échelle. A notre échelle, nous, les assassins, meurtriers, sans coeur, âme vide.
Je ne le regarde plus, mais ma main n' a pas cessé de serrer la sienne. Je n'ose pas poser mon regard sur lui, j'ai peur de sa réaction. Mais il doit s'en douter, il doit s'en douter. Il ne doit pas être surpris. Même le faite que je ne regrette rien. Même le faite que mon coeur ne sois pas atteint par les actes immondes que j'ai accomplis... ça ne doit pas le surprendre, pas le rendre distant. Faite qu'il ne réagisse pas ainsi.

Elle n’est pas à l’aise. Elle a peur. Peur que je la juge, qu’elle m’effraie…mais non. Si elle savait que je ne suis pas comme eux. Si elle savait que tout ce que je souhaite c’est aider, soulager… Et puis elle surtout. Je vois bien dans son attitude qu’elle a peur. Mais je ne peux pas la consoler.
Elle s’installe à coté de moi, contre le mur. Elle ne me regarde plus, mais serre ma main si fort que je crois perdre mes doigts. Mais je ne dis rien, c’est à elle de parler.
Sa voix est légère, gênée. Il est bien loin le temps où elle était sûre d’elle…

"Et bien... tu dois le savoir. Je ne suis pas là pour rien. Ce que j'ai fais, c'était pas très beau. J'ai tué des hommes, des femmes... c'était mon travail en fait tu vois.. Et quand on tue, l'image reste gravé dans l'esprit... du moins pour moi. Les moindres signes susceptibles de nous faire souvenir nous ramènent ces images en mémoire. C'est pas agréable. Même si je n'éprouve rien qu'en à ce que j'ai fait. Je regrette pas... j'étais bien payé, et je pouvais faire ce que je voulais. J'aurai pu avoir la belle vie si je ne m'étais pas trompée.. Mais c'est trop tard pour moi. Le sang... me fait me souvenir. Tu comprends que ça ne partira jamais de ma tête..."

Je ne fais même pas attention à ses arrêts. Pour moi c’est un long monologue. Je ne la regarde pas, je ne pense pas que sentir mon regard la mettra plus à l’aise. Elle a tué, ça ce n’est pas quelque chose de choquant. Enfin, disons que c’était possible puisque ici il y en a beaucoup. Son travail? Tueuse à gages? De toute façon cela n’a aucune importance.
Je me demande si elle a conscience que c’est mal. Je suppose que oui. Tuer quelqu’un, c’est à chaque fois assassiner une partie de son être. La vie ne nous appartient pas, l’enlever à quelqu’un est pire que tout. L’acte est mauvais oui, mais la personne qui le commet n’est pas forcément mauvaise.
Elle ne regrette rien. C’est tant mieux pour elle. Ca devrait justement lui éviter d’avoir ces images en tête. J’avoue que c’est normal qu’elles reviennent de temps en temps, surtout si elle avait pour souhait de continuer. Mais je ne peux rien pour elle, vraiment rien.
Je me retourne vers elle et la regarde. Un sourire se dessine, mais léger. Je veux qu’elle comprenne que ce qu’elle à fait n’a pas d’importance à mes yeux.
J’hésite à prendre la parole. Peut être qu ‘elle ne veut rien entendre, mais dans ce cas, le silence n’est pas bénéfique.

« Tu sais.. Je comprends. »

Inconsciemment je m’arrête là, cherchant mes mots.

« Enfin, je ne suis pas comme vous. Je ne sais pas ce que ça fait de prendre une vie, même pour assurer sa propre survie, comme tu l’as fait. »

Je regarde mon corps nu, mais ce n’est pas ça qui m’interpelle. C’est le fait que je me sentes comme vraiment différent d’elle, et que je ne pourrai rien lui apporter. Malgré cela, je parle encore.

« Mais, ce que tu as fait, ou ce que tu as envie de faire m’importe peu. C’est malheureux pour toi que tu aies atterri ici, sincèrement. Si ton bonheur est dehors, à tuer des gens, c’est vraiment malheureux oui. Je ne suis pas là pour juger. Juste pour comprendre. Toi, ta raison si j’ai bien compris, c’était pour vivre. »

Je l’embrasse sur la joue et me lève, histoire de remettre mon pantalon. Je me poste devant un miroir et passe ma main dans mes cheveux, histoire de les recoiffer. Je retourne sur le lit, et me réinstalle près d’elle, comme notre position d’origine.

« Ne t’inquiètes pas… »

Je ne m'inquiète pas. Je ne m'inquiète plus. Il a réussit à me mettre en confiance suffisamment pour que je lui parle de ce que j'avais fait, et maintenant, il me met en confiance quand à ce qu'il pense de tout ça; c'est à dire pas grand chose. Il ne me juge pas, accepte. Il a même l'air peiné que je me retrouve ici plutôt que de continuer mon petit traintrain de vie ensanglantée qui me permettait de m'assurer un futur solide et paradisiaque.
Le faite que je ne regrette pas n'a pas l'air de le choquer, il ne le souligne même pas. Mais j'aimerai pas qu'il pense que je n'ai pas conscience de mes actes. Je sais exactement ce que j'ai fait, la gravité de l'acte, ce que cela pouvait engendrer. Tout.
Mais je vois qu'il interprète mal la raison de pourquoi j'ai fait une telle chose. Il pense que c'était pour que je survive; simplement. Si ça avait été ça, s'aurait été autre chose.
Ce n'était pourtant pas ça. Je suis tombée dans le noir tôt, et je n'en suis pas sortit. Les avantages me paraissaient plus nombreux que les désavantages... une erreur peut-être, de ma part. Quoi qu'il en soit, ce qui est fait est fait.
Il se lève pour commencer à se rhabiller. Je le regarde longuement. Il est vraiment magnifique. Son torse musclé parfaitement comme je l'aime, ses cheveux un peu fous, sont visage si doux...
Il revient prés de moi, assit, et me dit de ne pas m'inquiéter. Je fond, ho oui, je fond pour toi Ethan. Comment ce fait-il que je rencontre une telle personne ici. Dans un lieu si corrompu.
Ma main vient chercher la sienne. Je la serre doucement, l'amène à moi.
Je me remet à genoux sur le lit, pour me poster face à lui. Mes yeux le regardent longuement, je lui souris. J'ai l'impression de ne pas lui avoir souris depuis longtemps. J'ai envi de l'embrasser, mais j'ai l'impression que ça fait trop.
Alors je caresse juste son visage, doucement, d'un air presque enfantin.

"Ethan..."

Ca me semble si étrange de l'appeler par son prénom. Moi qui était resté dans le mystère un bon moment avant de prendre connaissance de son identité.

"Je ne peux plus m'inquiéter maintenant..."

Et je ne peux pas m'en empêcher. Je me penche et l'embrasse longuement à nouveau. J'ai l'impression que ça fait trop...

Elle serre ma main encore un peu plus que la première fois. Elle se poste encore une fois devant moi et prononce mon prénom.
Ca fait tellement étrange d'entendre mon prénom de cette façon. Seul ma soeur arrivait à le dire de la sorte. D'ailleurs mon visage prend un air de chien battu devant la tendresse qu'elle dégage.
Je crois avoir réussi à la rassurer. Du moins à lui faire comprendre qu'elle ne dois pas s'inquiéter puisque rien de ce qu'elle à fait ne changera la perception que j'ai d'elle.
Et puis, je ne la connais pas. Je connais son prénom, le pourquoi de sa présence. C'est tout. C'est tellement peu, il y a tant de choses qui restent cachées. De toute évidence, je la connaitrai au fil du temps, si nous continuons à nous voir. La perspective de ne plus la revoir ne m'effraie pas, puisque c'est évident qu'elle sera une amie, minimum? Je ne sais pas vraiment ce que je veux, et puis c'est pas le moment de penser à ça.

"Je ne peux plus m'inquiéter maintenant..."

Cette phrase me prouve que j'ai raison. Si elle ne peut plus s'inquiéter maintenant, alors le reste viendra tout seul, puisque je suppose que ses crimes sont une des choses les plus graves de sa vie.
Elle m'enbrasse plus longuement que d'habitude. Ce baiser a un goût de remerciements.
Je passe mes mains derrière sa nuque, la maintenant un peu plus contre moi. Je ne me lasse pas de l'embrasser.
Cependant, je l'imagine tuer. C'est étrange, j'ai vraiment du mal à donner une scène crédible. Elle semble tellement douce, tellement sage...
J'essaie de me débarrasser de cette image. Ce qui est fait, est fait.
C'est un peu fataliste comme phrase, mais elle est vraie. J'ai toujours trouvé que tout ce qui était fataliste était vrai de toute manière.
Calmement je l'embrasse sur la joue et lui chuchote

" De rien.."

Evidemment je ne suis pas sûr que son baiser était un remerciement, mais je l'ai pris comme ça.
Je la soulève calmement et me lève du lit. J'ai vraiment besoin d'une clope là.
Je la pose délicatement sur le bord du lit et ajoute un sourire serein aux lèvres.

" Tu peux garder ma chemise, j'en ai d'autre. C'est pas que ta compagnie me gêne, bien au contraire, mais je pense qu'il faut que je t'envoie en cellule. Mais on se reverra, plus vite que tu ne le penses..."

Je m'accroupi devant elle, et comme lors de notre rencontre, lui fait un clin d'oeil complice.

J'ai vraiment l'impression de perdre au moins 7 années de ma vie, quand je suis en face de lui. Gamine d'une 15ène d'année, j'aime à le regarder sourire, son visage si charmant, l'embrasser...
Il me dit "De rien", et cela me donne de nouveau cette impression étrange qu'il sait lire en moi, en mes gestes, comme dans un livre. Ca me met un peu mal à l'aise d'ailleurs, j'ai jamais aimé qu'on puisse mettre son nez en moi. Mais là, c'est encore différent; cet homme ne peut rien me faire à part me tuer et me faire vivre l'enfer... on encore me faire voir la lumière alors qu'on me pousse à grand coup de pied dans le noir. Ici, de toute façon, l'espoir est mince.
Je sens ses mains puissantes s'emparer de mon corps, me soulever, puis me reposer sur le bord de son lit.
Silencieuse, presque rêveuse, je le regarde s'agiter dans la pièce étroite. Il se rhabille rapidement puis pose son regard sur moi. J'ai encore sa chemise, mais je vais la lui rendre.
Doucement, lentement encore... j'ai pas envi de partir... je commence à déboutonner la chemise, mais il me dit que je vais pouvoir la garder. Je répond à cette phrase par un sourire. Je souris à un ange... mais pourquoi est-ce que j'attache tant d'importance à ce geste... il est entrain de me manipuler, j'en suis sûre, certaine. Pourtant je me laisse faire, je pourrai marcher sur les mains, s'il me le demander. Quoi que non, je sais pas bien faire ça. Pas faute d'avoir essayer!
Je comprend enfin l'envoûtement dont j'avais était capable d'exercer sur des hommes qui j'attirais... il y a un temps. Je comprend maintenant.
Seulement, les rôles se sont inversés; je me sens soumise. J'aime pas trop ça, mais j'ai comme le pressentiment que je vais devoir m'y habituer. Je ferai tout pour battre ceci quand même. Je suis pas faite pour ça, je suis pas faite pour regarder les autres d'en bas. J'ai vu bien des choses, dures, froides, violentes... trop mais sûrement autant et peut-être même moins que certains des pensionnaires ici.
Hoooo je m'inquiète pour mon intégration maintenant? c'est mignon tout plein !
Aller... je prend un air un peu penaud, mais j'y peux rien. Mon garde ma dit qu'il allait devoir me ramener à ma cellule. Mais ce qui me remonte un peu le moral c'est qu'il compte à ce que nous nous revoyons. Il est juste devant moi, me regarde comme tout à l'heure, tout au début... ça me fait sourire à mon tour. Seulement, c'est un sourire un peu mauvais. Je sais pas pourquoi, mais ce sentiment qu'il tente de me manipuler me force à rester méfiante. Peut-être méchante. Non, je suis incapable de méchanceté, mise à part lorsque j'ai tué.
Je caresse son visage du bouts des doigts, qu'il en soit ainsi. Mes lèvres vont à la rencontre des siennes, dans un rapide baisé. Je ne dois pas m'attarder, si c'est pour regretter après.
Alors je descend du lit et commence à me rhabiller. J'enfile mon pantalon et mon sweat trop grand tout deux. J'ai gardé sa chemise... pourquoi d'ailleurs. Pourquoi...
Je vais pour mettre mes chaussures, mais leur état lamentable me répugne et je préfère les prendre à la main.
Je me retourne pour le regarder avec un petit sourire. Il a bien dit qu'il faut que je rejoigne cette fichue cellule...
Plus je le regarde, plus je décèle en lui comme un soupçon de nervosité. Ca me fait sourire d'avantage. Cette nervosité je la connais, celle d'un gars qui a envi de fumer. Mais après tout, il a peut-être envi de pisser, ou alors peur de ce faire prendre avec une prisonnière dans sa piaule.
Je serrai lui, je ne serrai pas tranquille non plus. Parce que d'après moi, si j'étais lui... je serrai quelqu'un de bien. Ho oui... Enfin passons.

"Bon... on y va? Je voudrai pas t'attirer d'ennuis..."

Je le regarde avec insistance, tente de lui faire penser que je ne ressens rien quand à ce que nous venons de faire. Un air de détachement totale s'exprime sur mon visage; comme sur le visage de ces filles qui aiment à coucher pour le plaisir et laisser leur compagnon d'une nuit. Moi, je ne suis pas de ce bord, mais j'ai jamais voulu que ça se sache. Je veux pas faire penser que mon coeur est encore trop... ouvert.

"Bon... on y va? Je voudrai pas t'attirer d'ennuis..."

Des ennuis, si je devais en avoir, j’en aurais déjà eu. D’ailleurs si j’en ai j’assumerai, et j’arriverai à m’en défaire. J’ai un don pour mentir. Je suis quelqu’un de crédible, ça s’apprend pas ça, c’est inné.
Je me relève, arrange mes vêtements comme je peux, et l’idée d’une cigarette dans ma bouche m’apaise et me fait rayonner. C’est vrai quoi, j’en peux plus.
Je me retourne vers elle, et lui tend la main, comme on donne sa main à un enfant. Je nous dirige vers la porte, l’ouvre et la laisse passer en première.
Sur le coup l’éventualité d’être aperçu ne me gêne pas. De toute manière, tout se sait, et c’est pas nouveau. J’ai rien a caché.
Je referme la porte derrière nous et la saisis par la taille tout en avançant dans le couloir.
Peut être que mon attitude la gêne et j’attends une réplique de sa part.
Nous avançons silencieusement, comme lors de notre rencontre.
Je ne sais pas vraiment quoi dire. C’est toujours pareil lors des séparations, même pour une courte durée. Je ne sais jamais quoi dire. Je trouverai certainement quelque chose à dire devant la cellule, et encore j’en suis pas convaincu. Qui vivra verra hein…
C’est malheureux quand même, d’avoir commencé mon travail de façon aussi palpitante. Les autres jours risquent de me sembler très fades maintenant.
Ma main quitte ses hanches pour revenir dans la sienne, et sans la regarder, ni sourire, le visage vide d’émotion, nous déambulons vers la sortie de l’étage.

"J'ai été ravi de faire ta connaissance..."

Ha... si c'est pour dire ça, j'aurais mieux fait de me taire, comme elle le dit si bien. Faire connaissance est un bien grand mot. Je connais son corps, plutôt bien. Mais elle, pas vraiment.
J'aurais tout le temps, naturellement. Enfin j'espère.

Nous y allons enfin. D'un air un peu galant, il me laisse passer la première pour sortir de cette chambre. Ca commençait à sentir de renfermé.
Je me rend compte petit à petit que je suis à la recherche des moindres défauts qui me permettront de mieux digéré cette séparation un peu précipitée. Quoi qu'il n'en ai rien. C'était... un bon moment. Dis toi bien ça Sasha, c'était un bon moment...
Je soupire, un peu marre d'être comme je suis. Je pourrai arrêter d'être pessimiste, et voir les choses différemment, mais au lieu de ça, je me fais déprimer moi-même. Bien! bravo!
C'est dans le silence que nous déambulons dans le couloir des employés, avec pour but ma cellule. Je remarque que mon garde ne fait pas attention à ce que personne ne nous voit ici. La chance est avec nous, il n'y a personne. Mais si quelqu'un venait, alors on serai peut-être un peu dans la merde.
Qu'est-ce que je ferai? je mentirai, comme d'habitude. Prétendant avoir tourmenté mon garde à un tel point qu'il ne savait plus où me mener... non c'est bidon ça.
Je le regarde du coin de l'oeil, lui qui vient de me prendre par les hanches comme l'étreinte un peu maladroite des premiers amours. Cette attitude me fait sourire... faiblement.
Nous n'échangeons aucune paroles, ça ne me dérange pas. Derrière mon petit air tranquille et gentil, qui pourrait prédire que mon meilleur ami est le silence? Je pense que même cet homme ne l'a pas comprit. Moi qui essaie toujours d'être quelqu'un d'autre pour mieux me cacher aux yeux des autres.
Il faudrait songer à changer. Et c'est maintenant que j'y pense, maintenant que ma liberté d'expression, de mouvement, est réduite à... quoi... un grand établissement solidement gardé, entouré de barbelé, qui nous sépare de la vraie vie.
Sa main glisse le long de mes reins le temps d'aller chercher la mienne. Tien, il me prend par la main maintenant? décidément, il me semble un peu maladroit. Peut-être les au revoir qui ne lui plaisent pas. Moi, ça ne me dérange pas. Mais je ne dis rien, je ne voudrais pas rompre le sentiment de gêne qui doit sûrement s'emparer de notre cher garde à la gueule d'ange.
D'ailleurs, pourquoi est-ce que je le laisse ainsi, il va finir par me sortir une merde, tout ça pour rompre lui même le silence. C'est gros comme une maison si je ne fais rien il va...

"J'ai été ravi de faire ta connaissance..."

...Qu'est-ce que j'avais dis. Pour dire ça, il aurai mieux fait de se la fermer. Mais là encore je ne souligne pas, du moins à haute voix, la maladresse dont il fait preuve. Il doit déjà le savoir. J'ai l'impression que ça tourne en boucle. N'ai-je pas répondu cette réplique la première fois que nous nous sommes vu? c'est à dire il y a une heure, ou deux, je ne sais plus. J'étais si bien pendant ce temps d'évasion...
Je lui lance un regard qui ne fait pas douter une seconde de ce que je pense. Un bref sourire étire mes lèvres.. j'aimerai paraître heureuse, comme tout à l'heure, rien qu'en le regardant. Mais plus nous avançons, plus je le considère comme ce qu'il est réellement.
Gardien de ma prison.
Pourtant....
Je décide de lui répondre, gentiment, comme si l'idée d'être un peu désagréable ne me plais pas. A moi, moi qui aime tant le sarcasme et les mines déconfites devant mes répliques sanglantes.
J'ai pas envi, moi, je veux le voir sourire. Pourquoi il sourit plus?

"Oui... mais on se reverra hein?"

Je tourne la tête vers lui en lui lançant un regard exprimant de l'espoir. Je pourrai être une bonne actrice, mais ce qui m'aide, c'est quand même le faite que le sentiment est authentique.
Nous allons bientôt quitter l'aile des employer. J'entend des bruits qui signifient nettement l'approche de l'aile des prisonniers... aller Sasha, c'est partit.

Se revoir, dit elle les yeux pleins d'espoir. C'est fort probable comme je lui ai dit il y a quelques instants. C'est certainement le genre de fille à vouloir être rassurée tout le temps.
Je la regarde étonné premièrement, et amusé par la suite. Je souris tranquillement, inutile de donner une réponse, mon sourire suffira.
Je la prends dans mes bras, acte tout mignon que je n'ai pas commis depuis assez lontemps je dois l'avouer.
On reste dans cette position plusieures minutes, c'est tellement agréable de sentir quelqu'un contre soi. Surtout une femme, n'est ce pas?
On pourrait penser à une amourette, vu nos réactions, nos paroles un peu mielleuses. J'aimerais bien rester avec elle, je dois l'avouer. Mais bon, de là à dire que je suis littérallement tombé amoureux, y'a des limites. Elle me plait, mais je ne la connais toujours pas. Il faudra du temps, et plus qu'il n'y parait.
Tout contre elle, j'ai le temps de me demander comment la voir régulièrement. En allant la chercher dans sa cellule? hum...Faudrait déjà que je sache où elle est. Encore une fois , je fais mal mon métier. Je pensais que ça me gênerai plus que ça, mais au final, ça arrive.

"Pourquoi on ne se reverrai pas..."

C'est plus fort que moi. Faut toujours que je parle. C'est tellement beau ce que je dis... Hmm... La suffisance est mon métier... Haha.
Je m'éloigne d'elle et la regarde. Je dois sentir la gentillesse à des kilomètres à la ronde. Mais bon, tant pis, elle le sait que je suis gentil, on dirait.
Je suis un peu son opposé, quand on y réfléchit. Elle, la tueuse de je ne sais qui, moi le prétendu sauveur des âmes brisées. Magnifique. Les opposés s'attirent, ou qui ressemble s'assemble. Au choix, mais j'opte plutôt pour la première.
Olus le temps passe, plus l'envie de la ramener disparait. Alors bordel, va falloir se dépêcher si elle veut pas que ja séquestre dans mon armoire. J'avoue que l'idée me plait pas mal. Ca serait comique : "UN GARDIEN SEQUESTRE UNE PRISONNIERE"... Bref, mauvaise idée, mauvaise pensée aussi, puisque je commence vraiment à envisager comment je pourrais l'enfermer. Ca serait le comble ça, devenir comme certains d'entre eux...

Une longue étreinte me réchauffe le coeur. Je ne savais pas qu'une telle chose pouvait ainsi me remonter le moral. Déjà, nous avons fait l'amour, nous nous sommes échangés des mots bien doux, nous avons espérer...
Je doit réfléchir à ce qui va arriver. Je ne veux pas retourner dans ma cellule. J'en suis obligée? Je pourrait sortir s'il vous plaît monsieur? Est-ce que je peux aller respirer dehors?
Un sourire un peu moqueur paraît sur mon visage, bien contre ma volonté. Il n'a rien à voir avec la situation actuelle, mais qui sait, peut être que le gardien d'or lit encore dans mes pensées.
Nous nous séparons brièvement, et je lis dans son sourire une réponse favorable à ma question. Rien de mieux que de lire l'approbation sur le visage de celui à qui on a demandé une requête.
Sa voix profonde et réconfortante rompt à nouveau le silence, et me fait sourire. Décidément, il ne peut pas s'empêcher d'en placer une. Peut-être croit-il que je n'ai pas compris, ou que sa paroles est d'or. Cela ne fera pas changer mon avis quant à la valeur du silence, bien que lui, sa voix, ses yeux, son sourire, son corps, sa douceur... de tout cela, rien ne lui dérange. Elle l'apprécie bien plus que ce qu'elle avait put penser.
A nous regarder ainsi, on à l'impression de se connaître depuis longtemps.
Ho Jake, ne me quitte pas pour cette salope de Linda!
Mais Jess', je ne pourrai jamais faire une telle chose!
Ho Jake!
Hahaaa je repars dans mes délires de feuilletons américain. C'est fou comme ces conneries vous pourris le cerveaux...
Je le sens qui réfléchis à quelque chose qui m'échappe. Il ne bouge plus, ne dit plus rien. Ca ne lui ressemble pas. Il a comme dans son regard un air d'envi, j'aimerai pouvoir savoir à quoi il pense... ça me démange tellement.
Pour la première fois, le silence me dérange. J'aimerai débloquer la situation, mais je ne trouve rien d'intelligent à dire, alors je fais comme lui...

"Heu... ma cellule, c'est la E [elle indiqua le petit passe qu'elle avait épinglé sur son pull] mais euh... j'aimerai sortir un peu... je me sens pas bien là... et ta une cigarette? "

Le regard que je lui lance ne laisse rien douter. Il doit se rendre compte que j'ai honte d'avoir parlé pour rien dire, mais il fallait bien faire quelque chose. Puis l'idée de la cigarette m'est venu après, et maintenant je me met à espérer comme une conne qu'il en a effectivement une. Putain, pourvu que oui. Je me met à penser à la douce odeur du tabac...
Redescend sur terre Sasha, tu t'envoles!
Il ne va pas accepter. Maintenant qu'il sait qu'elle est ta cellule, tu peux être sûr qu'il va t'y mener. Et ce sens ménagement. Tu as cru voir du la bonté en lui? de la gentillesse? et bien assure toi qu'il t'as bien trompé. N'est confiance en personne Sasha, je te l'ai déjà dit des millier de fois!!!
Je soupire en regardant ailleurs, m'attendant à ce qu'il me mène à ma cellule sans rien me dire, sans même me répondre.
Je passa ma main dans mes cheveux pour les remettre en place, et c'est à ce moment là que je me rend compte que je n'est pas mes menottes;
merde!

"Ethan... mes menottes!"

Je ne pensait pas un jour réclamer à ce qu'on m'attache: mais je n'ai vraiment pas envi que mon garde s'attire des emmerdes. Après tout, je ne suis pas sensée être passé par sa chambre... je grimace, une grimace mignonne d'une petite fille qui à fait une connerie...

"Heu... ma cellule, c'est la E [elle indiqua le petit passe qu'elle avait épinglé sur son pull] mais euh... j'aimerai sortir un peu... je me sens pas bien là... et ta une cigarette? "

Cellule E … Évidement … C’est où ça? Je lève les yeux au ciel, décidément j’ai du mal à m’habituer. Bon en même temps c’est mon premier jour, mais quand même. De toute évidence de sais où sont les cellules, après E ou autre, ça sera indiqué. Ca m’énerve quand même de ne rien savoir, je sais que ça viendra mais bon, être constamment perdu, c’est pas une superbe position.
J’aimerai bien l’emmener dehors, mais je crois que j’ai déjà assez fais de conneries. Du coup, je la regarde avec un air désolé, histoire de lui faire comprendre que ça va pas être possible. C’est juste pour me donner bonne conscience. C’est complètement ridicule, parce que sortir dehors avec une prisonnière pour fumer est certainement plus autorisé que de l’emmener dans sa chambre et de coucher avec. Mais je veux limiter les pots cassés.
Je m’apprête à continuer notre chemin, sans réponse particulière, lorsqu’elle me fait une remarque très intéressante.
Ses menottes. Mais quel con putain. J’ai de la chance qu’elle soit gentille, elle aurait pu se tirer et bye bye ton boulot mon vieux. Quelle réaction égoïste n’empêche., parce qu’elle aurait pu faire bien pire, genre aller tuer telle ou telle personne. Haa voilà, je me mets à imaginer les pires scénarios catastrophe qu’il puisse exister. Certains prennent des tournures de films macabres, d’autre hystérique... Bref.
Je me sens comme un con.

« Ha ouais… Euh.. Bah… »

Je prends les menottes dans la poche de mon pantalon et me place derrière elle pour l’attacher. J’essaie de ne pas lui faire mal, tout en sachant très bien que les menottes font mal. Toujours. C’est pas très agréable d’être privé de ses mains. Jamais même.

« Je suis désolé… Mais je ne peux pas t’accompagner dehors. J’aimerais vraiment, mais ça ferais trop pour aujourd’hui .»

Je me replace devant elle et sourit tranquillement.

« Mais une prochaine fois, ça sera avec grand plaisir d’ailleurs. »

Je la saisis par le bras et avance, les yeux rivés sur le porte.

» Sasha Coulter
» La Lettre [pv Sasha]