Sadismus Jail Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus. |
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| Douleur...(Pv Karl Riwerok) | |
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Invité Invité
| Sujet: Douleur...(Pv Karl Riwerok) Ven 2 Nov - 22:13 | |
| Je me réveille, la joue droite appuillée doucement contre la pierre froide. Je sens quelque chose doux sous moi, quelque chose de moelleux. Mon bras gauche gît sous moi comme un serpent inerte. Je ne peux pas le bouger. Je me retourne sur le dos. Je me fige. la douleur qui se répend dans mon dos est telle que je me cambre dans les airs.
Mes nerfs. On dirait que mes nerfs on racourci et qu'ils cherchent à se frayer un chemin à travers ma colonne vertebrale. Mes bras cherchent à se cambrer vers l'arrière. Je me force à me pencher vers en avant. la douleur est telle que je pousse un cris bestiale. Mes cordes vocales sont comprimés. Mes nerfs me tirent vers l'arrière. J'ai l'impression que mon dos s'enflamme. Je suis arrivé à la limite de ma force. Je ne suis plus capable de me redresser. Je lâche tout. Je me rabat sur mon dos avec une vitesse alucinante.
Ma tête se fracasse contre l'armature du lit. Ma vision s'embrouille. Peux à peux, je ne sens plus la douleur, je ne sens plus rien. Mon bras bouge sous moi et me déplace. Je suis plus proche du bord du lit que je le croyais. Je m'éfondre sur le béton. Comble su malheur, sur mon bras gauche. Je me relève de peine et de misère. Une fois de plus, je fini contre l,armature de métal de mon lit. Je le hais.
- Je te hais maudit lit.
Je me met soudainement à avoir envi de frapper le lit. Je balance mon épaule contre le barreau. Au lieu de me défouler, un grand crac résonne dans la cellule suivi d'un sentiment de bien-être. Je n'ai plus mal au dos. C'est un miracle! Je me met à m'étirer et soudain la douleur resurgie en plein milieu de mon dos. Je me cambre vers l,arrière. Je me progète sur l,autre lit, en essayant de me débarer les nerfs...
Je pense à qui m'a fait ça. La femelle... c,est come ça que je l,ai appeler. Elle ne l'a visiblement pas pris. je ne peux pas croire que je lui ai dit ça. Et elle m'as pris pour un maccho. Mais je suis gay. Ha ha je la trouve bien bonne. Malgré l'épreuve que je que je traverse, je me permet un léger sourire.
-Ça va être bien plus difficile que je le pensait. J'ai vraiment gaché mon entrée...
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| | | Karl Riwerok 701820 Sterben
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| Sujet: Re: Douleur...(Pv Karl Riwerok) Mer 7 Nov - 19:30 | |
| Après ma discussion avec Payne, je revins à la cellule. J'avais besoin de faire un peu le point et surtout, surtout de dormir! Je n'en avais encore pas eu le temps depuis mon arrivée. Bon, je n'avais rien mangé non plus, mais là franchement, mon estomac était le cadet de mes soucis.
Lorsque j'entre dans la cellule, la première chose que je vois, c'est David. Il est toujours inconscient, allongé sur son lit. Je vais m'asseoir sur le mien, adossé au mur et j'en profite pour le détailler. Avec l'altercation de la dernière fois, je n'ai même pas vraiment fait attention à quoi ils ressemblaient, les deux gamins. J'ai juste noté leur jeunesse et leur inexpérience du combat. Alors qu'il est dans les vappes, David me semble encore plus jeune. Même pas majeur, je dirais. Et pourtant, il a les cheveux entièrement balncs. Décoloration? Si c'est le cas, je me demande comment il va faire ici et quelle est sa couleur naturelle. Karl, tes pensées dévient! En tout cas, je ne voudrais pas être à sa place quand il va se réveiller!
Tiens, quand on en parle... Je le vois émerger tant bien que mal. Il a l'air de souffrir. Je le regarde se débattre pour se redresser. Elle lui a bousillé les nerfs du dos, on dirait. Je le laisse se relever seul, c'est sa fierté qui est en jeu. A lui de me prouver sa valeur, même s'il ne m'a pas encore vu. Il se redresse en maudissant son lit. Je souris. Un gamin, un vrai!
Je l'observe se débattre encore quelques instants. L'un de ses mouvements désordonnés le projette sur mon lit et je m'écarte. Non que je n'ai pas envie de l'avoir dans mes bras, mais pas comme ça! et surtout, surtout, je ne suis en principe pas intéressé par les gamins. Celui-ci me plait physiquement, mais... Karl, ça suffit! Remets tes pensées dans le droit chemin! Tu as quand même un minimum d'honneur, alors pas les gamins!
Mais il esquisse un léger sourire et je dois m'accrocher à mes bonnes résolutions qui commencent à se faire la malle.
-Ça va être bien plus difficile que je le pensait. J'ai vraiment gaché mon entrée... A mon tour de sourire. Ce qu'il dit n'est pas faux. En même temps, étalé sur mon lit, sans avoir l'air d'avoir noté ma présence...
-Qu'est-ce qui va être bien plus difficile que tu ne le pensais?
Je le regarde, un sourire au coin des lèvres.
_ C'est vrai que comme entrée, tu aurais pu trouver mieux. Te retrouver dans cet état, juste après ton arrivée! Tu tiens vraiment à mourir, toi! Enfin, au moins, c'est une entrée remarquée...
J'ai resorti le katana et je joue avec.
_ Allez, j'arrête de me moquer de toi. Même si je me suis déjà présenté, je vais recommencer, les circonstances n'étaient pas très... cordiales, la dernière fois. Moi, c'est Karl Riwerok, alias Sterben, ex bras droit de feu Le Duc, membre de la mafia et accessoirement meilleur combattant au couteau de New York et même un peu plus. Comme je l'ai déjà dit, je ne cherche pas les em... Je continue de le détailler. De près, il me plait encore plus. Karl, on a dit stop! Le combat au couteau, c'est fini, et on ne s'intéresse pas aux gamins! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Douleur...(Pv Karl Riwerok) Mer 7 Nov - 23:07 | |
| Le contact avec l'autre lit est plus rude, plus dur. Le métal ne fit pas le même son, il ne bougeât pas de la même façon. Comme si quelque chose ne le voulait pas. Comme si un objet l'en empêchait. Comme si quelqu'un entravait sa volonté. Un peu comme moi avec moi. Si je ne m'étais pas maitrisé, je serais parti. Je me serais surement réveiller, avec du sang sur moi et quelqu'un en piètre état. Cette force je ne la comprends pas. Je la connais. Je sais comment elle agît. Je sais la maitrisé mais de justesse. Nombre de fois j’ai failli m'échapper et perdre mon contrôle. À chaque fois que je réprime cette envie, j'ai l'impression de mourir un peu plus. Pourquoi n’es tu plus à mes côtés pour me calmer, pour m’aimer.
Des larmes s’échappent de mes yeux. Elles vont jusqu’à mes joues et tombent sur mon torse. Je suis toujours torse nus. Ma ceinture a disparu. Je ne la trouve pas du regard. Sous l’effet de la tristesse, je commence à la chercher frénétiquement. Cette ceinture, la ceinture du jour qui me vaut cette entrée dans cette prison. Cette ceinture qui m’a fait rencontrer Adam, mon premier amour.
Bien sur, ce n’est qu’indirectement grâce à elle que je l’ai rencontré. Si cette ceinture avait résistée, je ne serais pas la aujourd’hui. Je n’aurais pas tué tout le monde avec le fruit de ma colère. Cette ceinture symbolise beaucoup pour moi. Où est-elle. Mes larmes me bloquent la vue. Je me brouille. J’entre en collision avec un poteau de métal. Surement un lit. Encore un maudit lit. Un de mes points s’échappe et va fracasser le barreau de métal. Les larmes glissent sur mon corps, soulageant un peu mon mal de l’âme. Les larmes cours sur ma peau comme je voudrais courir loin de ma conscience. Plus elles descendent, plus je me rends compte que mes pantalons ont baissé.
Je les sens passer le seuil de mes fesses. Ma main agrippe mon pantalon avant que le pire arrive. Une voie surgit près de moi.
-Qu'est-ce qui va être bien plus difficile que tu ne le pensais?
Je redresse ma tête, des larmes sur mes joues. Mes yeux se posent su Karl. Il est là. Il est étrangement beau. Il me le rappelle. Il me rappelle Adam. Frêle mais pas faible, beau et enivrant. Mes yeux descendent le long de son bras pour apercevoir sa main. Une main d’artiste, habitué à manié le couteau. Une main habitué à posé des gestes élégants, forts, gracieux. Plus je l’observe, plus il me fascine.
-C'est vrai que comme entrée, tu aurais pu trouver mieux. Te retrouver dans cet état, juste après ton arrivée! Tu tiens vraiment à mourir, toi! Enfin, au moins, c'est une entrée remarquée...
Je plonge mon âme dans ses yeux. Je m’étonne de la beauté de la chose, je ne peux m’en détaché. Sa main commence à jouer avec le couteau. Ses mouvements m’enivrent.
-Allez, j'arrête de me moquer de toi. Même si je me suis déjà présenté, je vais recommencer, les circonstances n'étaient pas très... cordiales, la dernière fois. Moi, c'est Karl Riwerok, alias Sterben, ex bras droit de feu Le Duc, membre de la mafia et accessoirement meilleur combattant au couteau de New York et même un peu plus. Comme je l'ai déjà dit, je ne cherche pas les em...
Il se présente, j’en suis étonné. Lui qui semblait ne pas vouloir dire rien à personne. Un sourire se glisse sur ses lèvres.
- Je me nomme David Curtis… Je suis… compliqué disons. Je suis désolé que tu ai eu à voir cette scène désolé. C’est que, ça fait si longtemps que je n’ai plus aimé. J’ai perdu les deux personnes que j’aimais le plus au monde et maintenant je me rend compte que je ne suis pas capable de vivre sans eux. Je ne sais pas comment je vais faire pour survivre ici.
De plus en plus de larmes surgissent à mes yeux et je ne comprends pas pourquoi. Est-ce parce qu’enfin quelqu’un est gentil avec moi. Ou est-ce parce que ce sourire a fait fondre toutes mes barrières. Mon chagrin grandi.
- Excuse-moi, je suis pitoyable. Voici le vrai David… quelqu’un qui est à ce point faible qu’il n’est même pas capable de survivre seul. Je suis désolé, je divague. Vraiment, je suis pitoyable.
Ma voie tremblote. Pourquoi? Mes yeux se ferment. Je trouve mon lit et y grimpe. Je tourne le dos à Karl. Quel choque j’ai du lui faire. Je me déteste vraiment. Il s’est permis un sourire et moi j’éclate en larme. Un tendre sourire. Comme Adam. Où es-tu Adam? Qui prendra soins de moi maintenant que tu n’es plus la? Je parle sans m’en rendre compte.
- Il a un si doux et tendre sourire, comme toi Adam. Qui prendra soins de moi maintenant? Qui me serrera dans ses bras? |
| | | Karl Riwerok 701820 Sterben
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| Sujet: Re: Douleur...(Pv Karl Riwerok) Jeu 8 Nov - 15:38 | |
| Je n'ai pas quitté David des yeux depuis mon entrée dans la cellule. Euh... Il a perdu sa ceinture et son pantalon descend. Oups. Je détourne le regard. Je ne suis pas un voyeur.
Mais soudain, un son étrange me fait à nouveau tourner mon regard vers lui. Il pleure. Les larmes coulent le long de ses joues. Il me parait encore plus vulnérable, encore plus jeune. Je ne sais pas trop comment réagir. Quand j'étais au service du Duc, j'ai souvent pris des jeunes sous mon aile. Des gamins fugueurs, parfois drogués, parfois seuls dans la rue, toujours seuls dans leur vie, qui se retrouvaient pris au piège des rouages du cartel. Je leur offrait une porte de sortie, une issue de secours. Certains s'en sont sortis, d'autres ont sombrés. Mais là, c'est différent. Je sens que David ne prendra pas la main que je pourrais lui tendre. Pas tout de suite en tout cas.
- Je me nomme David Curtis… Je suis… compliqué disons. Je suis désolé que tu ai eu à voir cette scène désolé. C’est que, ça fait si longtemps que je n’ai plus aimé. J’ai perdu les deux personnes que j’aimais le plus au monde et maintenant je me rend compte que je ne suis pas capable de vivre sans eux. Je ne sais pas comment je vais faire pour survivre ici.
Sa détresse fait peine à voir et j'ai bien du mal à garder mon sang froid et à ne pas le prendre dans mes bras.
- Excuse-moi, je suis pitoyable. Voici le vrai David… quelqu’un qui est à ce point faible qu’il n’est même pas capable de survivre seul. Je suis désolé, je divague. Vraiment, je suis pitoyable.
Il pleure encore plus, sa voix tremble. Je le regarde se recroqueviller dans son lit. Alors que je commence à ouvrir la bouche pour parler, je l'entends qui murmure. Je ne sais pas si c'est pour moi ou pour lui.
- Il a un si doux et tendre sourire, comme toi Adam. Qui prendra soin de moi maintenant? Qui me serrera dans ses bras?
Cette fois, je craque. Je vais le rejoindre dans son lit. Je ne le prends pas dans mes bras, pas encore. Pas avant de savoir si il a conscience de ce qu'il a dit, pas avant de savoir s'il sait vraiment ce qu'il veut. Et surtout pas avant de savoir si je peux le lui apporter.
- David? Qui est Adam?
Ma voix est pour une fois douce, sans aucune trace d'ironie. Je tends la main pour lui caresser les cheveux.
_ Je ne suis pas Adam, je ne sais pas qui il est pour toi, je devine que c'est quelqu'un auquel tu tiens. Je ne suis pas lui, mais si tu veux, je t'offre mon soutien, une protection.
J'hésite avant de continuer. Je ne sais pas comment il va réagir à la suite de mon discours.
_ Je t'offre mes bras pour t'y blottir si tu en as besoin, si tu en as envie.
Mais je ne le fais pas, même si j'en crève d'envie. Karl, maîtrise-toi! J'attends, je veux que la décision vienne de lui.
[tu devrais peut-être mettre privé dans le titre du sujet?] | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Douleur...(Pv Karl Riwerok) Jeu 8 Nov - 19:54 | |
| Mon dos tremble sous les secousses de mes pleurs. J’ai prononcé son nom. Son image, son visage, son sourire surgissent dans mon esprit. Je frissonne. Je sens encore ses mains sur mon dos, son soupire contre mon cou, son corps contre le mien. Ses tendres instants en sa compagnie qui me faisait réaliser à quel point la vie était belle. Je me rends compte maintenant que j’étais chanceux de seulement pouvoir l’observer, l’admirer. En plus il m’a offert une place dans sa vie. Je ne peux juste pas croire à sa mort. Je repense toujours à ce visage, ce visage tendre et bienveillant. La franchise de son regard, la justesse de ses mouvements, la tendre mélodie de sa voie. Je le vois encore, sortant de la cellule, sur cette civière. Plus jamais je ne sentirai ses doigts sur ma peau, plus jamais je le sentirai caresser cette ouvre qu’il a gravé sur ma peau, sur mon âme.
Un sourire s’affiche sur mes lèvres. La seule vue de son visage me fait sourire. Que de bon souvenir dans l’étape la plus sombre de ma vie. Les larmes arrêtes de couler et je pense à comment je vais réussir à survivre. Peut-être tout simplement en vivant, en me relevant à chaque fois qu’on me blesse. En laissant le flot de la vie traverser mon corps jusqu’à ce qu’il décide de s’interrompre. Je ferme les yeux et mon souffle se calme, quasiment plus saccadé par mes émotions.
Alors que je suis perdu sur le visage de mon amour, le lit bouge un peu, comme si quelqu’un y avait grimpé. Je me retourne, curieux. Je me tourne sur le dos et ma tête continue vers la gauche. Ce que je vois me percute. C’est Karl. Que fait-il sur mon lit, à côté de moi? Son expression est franche et réal. Enfin il laisse sa carapace de côté pour être vraiment lui. Ses traits son relâché et véritable. Je ne sais pas pourquoi mais c’est tellement beau. Peut-être parce qu’il ne le laisse voir qu’à très peu de gens. Je suis u peu plus bas que lui. Je suis à la hauteur de son cou, quasiment de son torse.
Ma gorge est serrée. Aucun son n’en sort. Seulement une respiration rapide et chaude. Enfin, à force d’efforts, ma gorge laisse passer mes mots.
- Je l’ai connu en prison, avant que j’arrive ici. Nous étions dans la même cellule. C’est la personne la plus fascinante que j’ai rencontré… et aussi celle que j’ai le plus aimé. Quand je suis arrivé à l’autre prison, j’étais beaucoup plus faible que maintenant. Il m’a protégé et m’a fait découvrir l’amour. Il est mort et je ne m’en remets toujours pas. Il était artiste… et il a gravé dans mon doc sa dernière œuvre.
Les larmes reviennent à mes yeux.
- Il te ressemblait un peu. Ce même désir de protégé, ce même visage bienveillant. Mais il est mort. Mort…
Les larmes revinrent sur mes joues et je laissai tout aller. Mes sanglots me font trembler. Je bouge à un tel point que je m’avance sans m’en rendre compte. Soudain, mon front fini contre son torse. Instinctivement, je colle mon visage contre son corps. Je n’ai jamais ressenti ça à part avec Adam. Est-ce lui? Je monte ma main vers son visage. Je le regarde et revient à la réalité. Mes yeux le fixent. Ma main tout près de son visage. Je la replit et la ramène un peu vers moi. Il va avoir peur et me fuir… comme tous les autres… qu’est-ce que j’ai fais? Il va me quitté… comme tout le monde… |
| | | Karl Riwerok 701820 Sterben
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| Sujet: Re: Douleur...(Pv Karl Riwerok) Sam 10 Nov - 15:46 | |
| Ses pleurs se sont un peu calmés, un doux sourire flotte sur ses lèvres. Je me demande à quoi il pense, ou à qui. A ce Adam? Il s'assied sur le lit, me regarde. Il semble surpris de ma voir là. Il est tout proche de moi, j dois une nouvelle fois me faire violence pour ne pas le prendre dans mes bras.
- Je l’ai connu en prison, avant que j’arrive ici. Nous étions dans la même cellule. C’est la personne la plus fascinante que j’ai rencontré… et aussi celle que j’ai le plus aimé. Quand je suis arrivé à l’autre prison, j’étais beaucoup plus faible que maintenant. Il m’a protégé et m’a fait découvrir l’amour. Il est mort et je ne m’en remets toujours pas. Il était artiste… et il a gravé dans mon dos sa dernière œuvre.
Il semble avoir du mal à parler. Si je comprends les non-dits, Adam a été son premier amour, peut-être son premier amant, s'ils sont allés jusque là. Il est mort en prison, avant le transfert de David ici. Mais depuis combien de temps ce gosse est-il en prison? La dernière oeuvre d'Adam dans son dos? que veut-il dire par là? Un tatouage? Mais ce n'est pas le plus important. Je regrette un peu ma question, ses larmes se sont remises à couler. En même temps, si je veux l'aider, je dois en savoir plus sur lui.
- Il te ressemblait un peu. Ce même désir de protégé, ce même visage bienveillant. Mais il est mort. Mort…
Je suis pétrifié. Karl, à force de vouloir aider les gens, surtout les beaux garçons, ah non, voilà que je recommence, tu finis par les blesser! Je n'aurais jamais dû poser cette question, c'est comme remuer le couteau dans la plaie.
Il pleure, le corps secoué de sanglots. Je ne sais plus quoi faire. Les gamins que j'ai aidé avaient certes souvent tout perdu, mais pas un amour, et surtout pas en prison. Je détourne le regard.
Soudain, je sens un poids contre ma poitrine. Je baisse le regard. C'est David. Dans son chagrin, il a atterri contre moi, et je le sens se blottir encore plus. Je vois sa main monter vers mon visage et je croise son regard. J'y lis de la peur, du doute. Il interrompt son geste et commence à se reculer. Je sais, je sens que si je le laisse faire, il sera perdu, pour moi, pour lui. Alors pour une fois, je laisse parler mon instinct. Je lui ouvre mes bras. Il ne le sais pas, mais je lui ouvre aussi mon coeur. Cela fait longtemps que je n'ai pas été aussi vulnérable vis-à-vis de quelqu'un. Mais je me refuse à le lui avouer, ni maintenant, ni jamais. Ce serait ouvrir une faille dans ma défense. Et ça c'est impossible, il en est hors de question. Alors je vais l'aider autant que je le peux pour se sortir de sa dépression. Et ensuite, je m'évaderai, ou en tout cas j'essaierai. Et je l'oublierai. Je l'oublierai.
En attendant, je le serre contre moi, ses larmes se perdent dans le haut de mon uniforme.
- David, calme-toi. Je suis là. Je serais là tant que tu auras besoin de moi. Chut, chut, tout va bien, tout va bien aller maintenant. Parle-moi d'Adam, dis-moi tout ce que tu voudrais lui dire, je t'écoute. Racontes-moi l'histoire de cette dernière oeuvre, dis-moi pourquoi tu l'aimais...
Je parle doucement, je cherche à le rassurer. Je crois qu'il a besoin d'exorciser tout ce qu'il garde au fond de lui. Et c'est à moi de le faire parler. Avant de faire quoi que ce soit d'autre, je veux qu'il sache exactement ce qu'il veut. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Douleur...(Pv Karl Riwerok) Lun 12 Nov - 1:26 | |
| La question surgit à mon visage comme un boulet. Je ne me le suis jamais demandé moi-même. Pourquoi me serais-je questionné pourquoi tout allais si bien. Pourquoi me serais-je questionné sur l’amour. La seule question que je me suis posé était pourquoi il est parti. Pourquoi il n’est pas resté avec moi? Pourquoi il n’a pas laissé ses bras autour de moi? Peut-être qu’il voulait me voir m’envoler, peut-être qu’il voulait laisser mes ailes s’ouvrirent? La question reposait toujours dans le silence imposant qu’amplifiaient nos regards.
- Je l’aimais parce que, je crois, que c’est le seul qui ai essayé de me comprendre et qui ai réussi. Il savait me calmer, d’un simple sourire, il faisait fondre tout mes soucis. Il a été le seul à comprendre ce qui m’empêchait de m’enlever la vie. Cette espèce de sentiment d’avoir vaincu bien trop d’épreuve pour tout lâcher, pour tout abandonner. D’un seul regard, il m’a compris, il m’a aimé. J’étais dans la noirceur de l’incompréhension. Après mon viol par mon père, je ne comprenais plus rien. Comment un homme qui étais supposé m’aimé a pu me faire une chose pareil? Je ne comprenais pas. Et puis je suis entré dans cette cellule. J’étais pris dans la noirceur de mon esprit et d’un seul regard, du seul touché de sa main de son seul souffle, il m’a délivré. Il m’a délivré de moi-même. Il m’a pris sus son aile, malgré tout les commentaires des autres, il m’a appris à me tenir debout et à faire face à ma vie comme elle est.
L’émotion était trop grande. Ma gorge se resserra. En disant ses mots, je me rappelai ce qu’il m’avait appris. Je lui faisait honte maintenant a pleurer comme un bébé à se plaindre sur son sort. Comment faisait-il pour être tout le temps aussi fort. Je n’y arrive pas. L’émotion baissa un peu et je peux parler à nouveau.
- Je pense que ce qui m’a le plus impressionné c’était cette force qu’il avait de me faire sentir bien. Toujours cette expression de bien-être sur le visage, toujours ce même sourire délivrant sur ses lèvres. Pour ce qui est de l’œuvre, il m’a gravé sa dernière œuvre dans le dos. Il me l’a dédié et l’a appelé «La complexité de l’esprit humain». Il m’appelait toujours son petit philosophe à lui. Il me faisait toujours rire… toujours…
Je redresse ma tête vers la sienne pour croisé son regard. Je la redescends avant d’avoir croisé celui-ci. Je pose ma tête contre son torse et me blottit contre son côté. Je pose mon poing au niveau de sa cage thoracique.
- Tu lui ressemble tout en étant extrêmement différent.
Je ferme mes yeux et me concentre sur son odeur, sur son aura. Cette enivrante présence, cette beauté non révélé. Un sourire apparaît sur mon visage.
-Je crois que je t’aime… Pas parce que tu lui ressemble… tout simplement parce que tu es toi.
Je ne crois pas ce que je viens de dire. Ça a tellement sorti n’importe comment. |
| | | Karl Riwerok 701820 Sterben
Nombre de messages : 177 Age : 45 Localisation : à votre avis? Date d'inscription : 03/10/2007
| Sujet: Re: Douleur...(Pv Karl Riwerok) Mer 14 Nov - 12:43 | |
| Je l'écoute parler d'Adam, de son amour pour lui. Apparemment, ma question l'a d'abord laissé perplexe. Je peux comprendre. A cet âge, on ne se demande pas pourquoi on aime, on s'ouvre à l'autre, sans se poser de questions. Enfin, moi je ne l'ai jamais fait, ce n'est pas dans ma nature de dévoiler mes sentiments et de me laisser aller. A son âge, je commençais ma carrière en dehors des lois, et avec brio encore! J'étais déjà sans scrupules et je le suis toujours. J'ai juste assez d'honneur pour ne pas sombrer totalement dans la déchéance. Lui, il est déjà en prison, depuis un certain temps je pense. Mais il sait encore aimer. Je ne sais pas pourquoi il est là, mais sûrement pas pour un crime commis de sang-froid.
Je le sers contre moi et j'écoute ce qu'il a à me dire. Malgré tout ce qu'il ne dit pas, je comprends qu'il a traversé des moments très durs. Quand il parle de son viol par son père, je ressers instinctivement mon étreinte. Intérieurement, je brûle de rage. Je considère le viol comme le pire crime qui puisse être commis. Même le meurte ne m'apparaît pas aussi immonde. Bon, d'accord, pour moi, le meurtre n'est pas vraiment un crime... Mais là n'est pas la question. Le viol me dégoûte plus que tout. Alors qu'un père viole son fils... Je ne comprends pas, je ne veux pas comprendre. Et j'admire encore plus David d'avoir su se relever et continuer à avancer. Je remercie silencieusement Adam, pour l'avoir aidé, pour lui avoir rappelé que l'amour existe. Je suis d'ailleurs très surpris que ce gamin sois encore gay, après ça. D'accord, on ne peut pas changer ce que l'on est, mais j'aurais pensé qu'il se méfierais des hommes. Ce n'est apparemment pas le cas, mais je vais devoir m'en assurer. Oui, oui, je sais, j'ai dit que je ne m'intéressais pas aux gamins, mais celui-ci, c'est différent. Je le veux! Oups, c'est sorti tout seul...
Il continue de raconter comment Adam l'a aidé à se tirer de sa dépression. Il parle encore de sa dernière oeuvre. "La complexité de l'esprit humain"? ça me plait! ça me plait même beaucoup. J'aimerais bien la voir, mais je ne sais pas comment il va réagir si je le lui demande. Il pourrait très mal le prendre. Après tout, on ne s'est rencontré qu'aujourd'hui. On verra selon l'inspiration du moment!
Je le vois relever la tête vers moi, mais encore une fois, il interrompt son geste avant la fin et je ne peux pas croiser son regard. Il se blottit contre moi, c'est bien agréable. Karl! Stop! Pas de pensées salaces!
- Tu lui ressembles tout en étant extrêmement différent.
Pour le coup, je suis scié. Bon, bien sûr, je le cache, mais il me surprend. Moi, être comparé à son premier et unique amour? Houlà, il débloque un peu, le David sur ce coup-là! Adam était certes en prison, mais si j'ai tout compris, il était un doux artiste! Moi, eh bien, je suis aussi en prison, mais je suis loin d'être doux et mon art est un petit peu mortel. Je suis un artiste du combat au couteau, mais je dois bien être le seul à considérer que le combat au couteau est un art!
-Je crois que je t’aime…
Mais c'est qu'il continue à raconter des conneries! Comment peut-on m'aimer? Admiration, respect, peut-être amitié, voilà ce qu'on peut éventuellement ressentir pour moi. Mais amour??? Je m'apprête à lui dire que reporter sur moi l'amour qu'il portait à Adam est un manque de respecet envers la mémoire de son ami et profondément vexant pour moi quand il reprend.
-Pas parce que tu lui ressembles… tout simplement parce que tu es toi.
Mais... Du coup, ce que j'allais dire me reste dans la gorge. Gros blanc dans ma tête. Et puis... IL M'AIME??? J'ai hurlé de suprise dans mon crâne. Et un nouveau vide. Oui, je sais, je suis long à la détente, mais ce n'est pas tous les jours qu'un joli garçon rencontré le jour même en prison vous dit qu'il vous aime! En fait, je crois que c'est la première déclaration sincère que je reçois. Les autres avaient toujours quelque chose en tête. Que ce soit juste pour une partie de jambes en l'air, ce qui ne me déplait absolument pas, soit dit en passant, ou pour en retirer un quelconque avantage en sortant avec le bras droit du Duc. Espionnage, montée en grade... J'ai vu tous les objectifs passés dans mon lit! D'ailleurs certains avaient une mauvaise surprise le matin au réveil, mon couteau sur la gorge. Mais Karl, tu t'égares! Tu as dans les bras un gamin bigrement séduisant qui vient de te dire qu'il t'aimait et qui attends une réaction. Alors réagis, m...!
-David... Je ne sais pas trop quoi dire. D'abord, te rends-tu vraiment compte de l portée de ce que tu viens de dire? Je suis bi, je pourrais l'interprêter... disons autrement que comme une déclaration de simple amitié. L'un ou l'autre des cas me conviennent, même si j'avoue préférer la solution impliquant ton homosexualité. Tu me plais. Tu me plais même beaucoup, impossible de le nier.
Bon, voilà, il est fixé sur ton attirance pour lui. Maintenant rassure-le un peu, parce que ce n'est qu'un gamin et surtout parce qu'il a déjà été violé.
- En règle générale, je ne m'intéresse pas aux gamins, mais je pense qu'avec toi, ça peut être différent. Cependant, si la deuxième hypothèse est la bonne et que tu ne m'offres que ton amitié, je ne te sauterai pas dessus. Je sui peut-être un criminel, un mafioso, un tueur, mais jamais, jamais je ne serais un violeur. Avec un soupir de regret, je relâche ma prise sur lui et m'écarte un peu. Maintenant, la balle est dans son camp, je ne peux qu'accepter sa décision.
- Maintenant, c'est à toi de choisir ce que tu veux. Tu as toutes les cartes en main. Quelle que soit ta décision, je l'accepterai. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Douleur...(Pv Karl Riwerok) Jeu 22 Nov - 0:00 | |
| Je me blottis conte lui. Ses bras m’entourent. Je sens son d.sir, sa chaleur, son envi. Je ne peux m’empêcher de sourire. Pourquoi? Peut-être parce que je retrouve l’amour à nouveau ou peut-être seulement parce que je l’apprécie. Non, non j’en suis sur. C’est l’amour. Cette sensation de bienêtre, cette sensation d’être complet à nouveau. Sachant bien que, tôt ou tard, je serais incomplet, briser, battu à nouveau. Encore une fois, je dresserai se sourire, cet air de «fin-fino» qui sont mes défenses. Défenses que je pense solide mais qui, dans le fond, sont si fragiles.
Mon poing se resserre contre son torse et empoigne sa chemise. Mon visage s’enfonce dans son côté et mes larmes mouillent le tissu. Je sens le tissu devenir de plus en plus humide. Des larmes? Encore des larmes? Je ne sais faire que pleurer.
-David... Je ne sais pas trop quoi dire. D'abord, te rends-tu vraiment compte de l portée de ce que tu viens de dire? Je suis bi, je pourrais l'interpréter... disons autrement que comme une déclaration de simple amitié. L'un ou l'autre des cas me conviennent, même si j'avoue préférer la solution impliquant ton homosexualité. Tu me plais. Tu me plais même beaucoup, impossible de le nier.
Je ne suis donc pas le seul à être faible, à avoir un point faible. Pourquoi est ce que je ne peux pas être fort? Pourquoi est ce que je ne suis pas capable de me tenir debout. Je repense à ce qu’il m’a dit. Quoi, il préfère l’option incluant mon cul euh… homosexualité. Je commence à avoir des pensés salaces.
La chaleur de son corps me pénètre et je fini par penser que je fait le bon choix. Je suis mort tant de fois, je peux bien le refaire.
- Maintenant, c'est à toi de choisir ce que tu veux. Tu as toutes les cartes en main. Quelle que soit ta décision, je l'accepterai.
-Parce que tu crois vraiment que je vais refuser.
Je souris et met ma tête contre son torse. Mes yeux se ferment et ma main descend tranquillement, jusqu’à ce qu’elle s’arête. Mon souffle devient plus lent. Mon esprit par vers mon subconscient. Je m’endors.
Épuisé de toute ma journée, je sombre dans mes songes. |
| | | Karl Riwerok 701820 Sterben
Nombre de messages : 177 Age : 45 Localisation : à votre avis? Date d'inscription : 03/10/2007
| Sujet: Re: Douleur...(Pv Karl Riwerok) Ven 30 Nov - 15:50 | |
| -Parce que tu crois vraiment que je vais refuser.
Sa réponse me surprend. Je ne m'attendais pas vraiment à un refus, mais pas à une provocation comme celle-là! Il sourit et s'appuie contre moi. Je resserre mon étreinte et il s'endort dans mes bras.
Je reste éveillé encore un moment, je réfléchis. J'ai rencontré David aujourd'hui, dans des circonstances étranges, pas très favorables. Et maintenant, il me fait confiance au point de s'endormir dans mes bras alors que je lui ai clairement fait savoir que je le désirais. Peut-être a-t-il compris que ce n'est pas mon genre d'abuser des gens? Enfin, sexuellement parlant, parce que s'il faut se servir de quelqu'un pour parvenir à mes fins, je n'hésite pas une seule seconde. Les faibles sont fait pour ça.
D'un autre côté, si j'y pense vraiment, David aurait dû être rangé dans la catégorie des faibles. Et pourtant, je me refuse à profiter de son... Je cherche le mot. Innocence? Non, pas vraiment, il est en prison, à Sadismus, impossible. Insouciance? Non, il a trop souffert. Sa vulnérabilité? Oui, peut-être. En un sens, je ne veux pas juste le protéger. Je veux le rendre fort pour que cette vulnérabilité disparaisse et que personne ne puisse la retourner contre lui, à commencer par moi. La tentation pourrait exister, j'en suis conscient.
Je n'ai pas rencontré beaucoup de gens dans cette prison, mais... Je ne sais pas, ils sont particuliers. David, Payne. Je me demande si tout le monde est comme ça ici.
Je finis par m'allonger, David toujours serré contre moi et par m'endormir.
Mon sommeil est comme toujours agité, je suis toujours au bord de l'éveil. Le moindre bruit me sortira des limbes du sommeil, ma méfiance est trop ancrée en moi pour qu'il en soit autrement. Et je rêve. Je rêve toujours. Des rêves de sang et de mort depuis la trahison dont j'ai été victime. Je revois le visage de l'homme que j'ai tué, le premier qui m'ai touché avec un couteau. Je ne sais pas qui a tiré, je ne l'ai jamais su et c'est tant mieux pour lui, parce que quand je sortirai d'ici, la première chose que je ferai sera de le retrouver et de lui faire payer le prix de sa trahison. Mais cette nuit, mes rêves sont différents. Le visage de David vient effacé l'autre et si je ne dors pas profondément, du moins mon sommeil est-il un peu plus reposant. | |
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