Rencontre fortuite [pv David]

Voilà quelques jours que la prison était assez calme. Je devais dire que même pour moi, peut-être que l'on c'était lassé de m'enmerder inlassablement à chaque jour, peut-être que j'avais peté la gueule à assez de monde pour les effrayer assez. Je n'en savais rien, mais je savais une chose, voilà une semaine tout au plus que je n'avais pas eu d'ennuis, que je ne m'étais pas battu ... Bref, tout allait assez bien avant ce matin.

Je me rendis au refectoire. Je mangeais assez peu, mais il fallait également dire que la nourriture en prison était assez infecte, je pouvais manger beaucoup de chose, mais ici, en plus de nous faire passer un mauvais quart d'heure, ils voulaient probablement nous rendre fou simplement avec leur nouriture.

Je vins pour me prendre un plateau lorsqu'un bruit attira mon attention. Je tournais les yeux et je vis versl e fond du refectoir une gang de prisonnier en train de s'en prendre à un autre ... Je détournais les yeux, pas du tout interessé, mais je repris mon observation en entendant la voix du "menacé" ... C'était visiblement quelqu'un d'assez jeune, je fronçais les sourcils et sans y songer plus longtemps je m'approchais du groupe d'homme. l'un d'eux avaient balancé le plateau du garçon, un autre l'avait frappé, et ils ne semblaient pas vouloir déroger de leurs pauvre cible.

-Hey, un problème peut-être? Demandais-je d'une voix grave.

Un des hommes s'approcha de moi, je ne perdis même pas un instant et je le frappait fortement à la figure. efusion de sang, nez sensiblement cassé, beaucoup de joie en perspective. L'homme ne demanda pas son reste et partit, rapidement suivit par les autres.

Je restais seul avec le jeune homme. Je le fixait quelques instants et je dis finalement:

-C'est tout le temps comme ça ... Tu t'habitueras.

Je lui fis signe discretement de me suivre et je me rendis pour prendre mon plateau. J'allais ensuite m'installer à une table toujours suivit du jeune homme. Il était nouveau, je ne l'avais jamais vu. Ce ne devait pas être evident et il devait avoir faim, l'ont passait plusieurs jours sans manger avant de débarquer ici ...

-Tu peux manger si tu veux ... Il ne remplaçeront pas ton plateau. Dis-je en poussant mon assiète vers lui.

Bon ... je mangerais demain, de toute façon, je commençais à avoir une bonne facultés à supporter le jeun ...

Haha, c'est la meilleure. Je me fais attaquer par une bande de gros bras à cause d'une petite blague. Mais je ne peux m'empêcher de rire de ma blague. je suis vriament stupide d'avoir été voir le plus gros de leur bande. Je lui ai tapoté sur l'épaule et il s'est retourné avec son air de « je suis pas content et j'ai des gros bras». Le mastodonte d'imbécilité me fixe et me demande« quex-tu veux connard». Et flan, mon plateau s'envole et ping pang, bruit de métal sur le sol. Je lui demande...

- Excuser moi monsieur l'amoir à glace. Je me suis toujours demandé où téait la poignée. J'ai beau cherché mais je ne trouve pas. La seule idée qui me vien à l'esprit est un endroit très convoité de la gente féminie.

Je m'approche de lui. Je colle mon torse à son ventre. Il est terriblement plus grand que moi. je place ma main contre sa joue droite et je descend. Un grand sourire s,affiche dans sur mes lèvres. Ses yeux s'équarquillent. Je descend encore plus. Je suis rendu à sa ceinture. Je sens quelque chose devenir dur au niveau de mon bassin. Je glisse ma main entre son pantalon et son torse. D'un seul mouvement j'agrippe son engin. Je ne lui laisse pas le temps de réagir. J'avais caché le tranchant de mon couteau entre deux de mes doights. Je le rentre dans son engin et il fige. Son pantalon s,imbibe de sang. Et la quelqu'un le fait se retourné et il le frappe. J'éclate de rire. Je ne peux m,arrêter. En partant je m'exclame« HO NON J'AI CASSÉ LA POIGNÉE. Je suis le gars à l'allure dangereuse qui m'a sauvé. Il me dit de m'assoir et me pousse son plateau. Je n'ai pas faim. l'action m'a coupé l'appétit. je fixe le plateau et je commence à jouer avec les ustensiles dans l'assiette. je redresse un peu mon regard et je vois sa main . Une main qui à tenu un revolver un jour. il à le tic de gardé cette forme, comme s'il en tenait toujours un. Ça me fait un peu sourire. Je redresse mon regard au niveau du sien et je plonge dans son regard. Il n'a pas peur, n'est pas nerveux. Il me rend mon regard. Je vois que mon sourire ne lui plait pas. je décide d'engagé la conversation. Il est plutôt attirant avec son air de dur à cuir...

- T'aurais pas du, maintenant ils en ont après toi. Et en plus c'était moi qui voulait le battre. t'a pas le droit de me voler la bagarre comme ça. Mais merci quand même. je voudrais juste savoir pourquoi t'a fais ça. À quoi t'a pensé. Et si il t'avait attaquer ensuite. Mais enfin merci... Tu sais que tu as un visage de boureau des coeurs... Ha je vois tu es un grand tendre...

Voilà qui devrait l'avoir assez motivé à parler... Un air rieur s'étampe sur mon visage... j,ai hâte de voir la suite!

Je lève les yeux vers lui. Il me raconte quoi là? Je n'avais pas perdu de temps à analyser la bagare, si il n'avait pas voulu de mon aide il n'avait qu'à le dire, je ne serais pas venu. Je le fixe tout en fronçant les sourcils. Je n'aimais pas sa façon de parler. Il me faisait presque songer à Clairval, mais en gamin, et en homme, ce qui est encore pire, Clairval avait au moin sont charme féminin pour l'aider à s'en sortir ... Quoi qu'ici il n'était pas perdu, il risquait probablement de finir avec un autre homme.

Je vins pour dire quelque chose mais il poursuivait sur sa lancée, parlant toujours et encore, je détestais ça, il parlait beaucoup trop, répétant les mêmes choses, détestable, totalement. Je laissais échapper un grognement et lorsqu'il semblait avoir terminé, je dis finalement:

-alors? Tu as terminé avec tes conneries?

Je soupirais et je dis en me levant. J'aurais dû le laisser se débrouiller, là j'avais le risque qu'il me colle à la peau... Je frissonnais à cette pensée. Je n'avais pas envi qu'un gamin sybarite vienne m'enmerder, je préférais encore une bonne bagarre, c'était toujours divertissant.

-Premièrement, ils en ont déja après moi, ce n'est pas un coup de plus ou de moins qui changera. Dis-je d'une voix lasse.

Oui, je m'étais déja battu à plusieurs reprises contre ses hommes, ils connaissaient ma force et ma promptitude à donner les coups. Je ne perdais tout simplement pas de temps à me poser des questions. Je frappais, voilà tout.

Ce à quoi j'avais pensé? Il penssait beaucoup lui avant de frapper? Enfin, je n'avais songé à rien, et je cru bon de ne même pas répondre à la question.

-Et pour le bourreau des coeurs, je suis persuadé que tu auras beaucoup de chance pour le sortir à quelqu'un d'autre. Mais oublie ça avec moi. Dis-je sèchement.

Je pris un long moment pour le fixer, d'un regard persuasif, qu'il n'ose pas continuer ses conneries là avec moi. Je détestais cela. Je me réinstallais ensuite sur le banc et je poursuivis d'un ton plus bas.

-Et pourquoi j'ai fais ça ... Parce que tu es un gamin bon sang ... Tu as quoi? 14 ans ... Qu'est-ce que tu fous en prison bordel?

J'attendis sa réponse, mangeant un morceau de pain dans mon assiète. Jamais je n'aurais cru une seule seconde lorsque j'avais 14 ans que je passerais la fin de mes jours en prison. Il était ici à vie ... Moi également, mais je trouverais bien le moyen de sortir d'ici ...

- Tes plus grand, plus gros, plus forts, plus redoutables et plus méchant que moi. Je sais que je n'ai aucune chance contre toi si on se bat. Mais ne pense pas que tu peux me dire quoi faire. Ne pense surtout pas que tu me fait peur. J'ai peur de personne. Si tu as à me faire du mal, fais moi en. Mais si j,ai le goût de te suivre je le fais. T'auras beau me battre je fais ce que je veux. T'arrivera jamais à me faire abandonner une idée avec tes poings. Dans cette vie il faut bien plus que des poings et de la force. À agir comme tu le fais tu vas te faire du mal. Tu as peut=être l'impression d'être imbatable Mis chaque personne à son point faible.

Je me lève et me met à sa hauteur. Je plonge mon regard dans le sien pour lui faire comprendre que je suis loin d'être faible.

-Chaque érpeuve de ma vie m'as rendu plus fort. Plus fort que n'importe quel coup que tu pourrais me porter. Tu perds ton temps à dresser une barrière de solitude autour de toi.

Mon regard plonge dans le sien. Son attitude est franche mais je doute qu'elle cache quelque chose. Un petit squelette dans le placard. Et-ce moi qui alucine où il y a un petit côté qu'il ne vuet pas montrer. Ça m'intrigue.

- Sur ce, je tire ma révérence. J'en ai assez de discuté avec une brute.

Je fais quelque pas et je lui arrache le morceau de pain qu'il a dans la main. Je marche vers la sortie.

J'écoute ce qu'il me dit. Il parle encore beaucoup, mais cette fois-çi il parle presque intelligement. Par contre ce qu'il me dit m'assome un peu, je suis assez étonné, surtout, qu'il ose me dire ce genres de choses ... À moi, il doit probablement être le premier en fait. Je n'attire pas les confidences, et habituellement les gens ne tentent pas d'aller voir plus loin avec mon attitude primitive, moi n'ont plus d'ailleur, et j'étais très bien avec ça.

Il s'en va. Je reste quelques instants sur le banc sans rien dire. Puis je me lève. Je le rattrappe, je lui vole le bout de pain et je dis:

-Je ne compte pas te battre si tu veux savoir ...

Je mangeais le pain avant qu'il ne me le vole à nouveau et je dis:

-J'agis également à ma guise. L'idée de me faire suivre ne me plaît pas, mais pourquoi perdre ton temps à me suivre? Je ne te connaît pas, tu ne me connaît pas.

Je me passais la main dans la figure, les paroles, ce n'était pas mon fort, j'avais beaucoup de difficulté à m'exprimer, à dire ce à quoi je songeais réellement. Je finis par continuer:

-Je suis une brute, et crois moi, j'assume entièrement. Oui j'ai des points faibles, tu as raison, la prison aide beaucoup pour s'en rendre compte.

Je soupirais, je songeais à tellement de choses en ce moment, c'était difficile le faire le point avec tout ça, et lui il m'avait également fait songer à plusieurs choses. Je ne savais même pas pourquoi je l'avais ratrappé, je crois que je voulais surtout qu'il sache que je ne l'attaquerait pas, je ne pouvais plus attaquer des gamins ... Pas depuis que j'étais père, et pourtant, j'avais dé`ja éliminé des enfants. C'était probablement la seule chose qui m'apportais des remords de ma vie passée.

-Tu n'as pas peur? Tant mieux. Moi j'ai peur. Dis-je finalement, en me dirigeant à mon tour vers la porte. Oui, pour la première fois de ma vie. Depuis deux ans, j'avais peur de mourir. Parce que Eddy m'attendais avec mes enfants, avec nos jumeaux. Je ne pouvais pas mourir ...

- Bon ben on est au moins d'accord la dessus. Tu sais, au début je te trouvais attirant et tout et j’avais très envi de tenter quelque chose. Mais sache que maintenant ce n’est plus vrai. Tu m’as montré que tu as quelqu’un d’autre dans ta vie. Je l'ai deviner quand tu m,as dit que tu avais peur. Un gars comme toi n'a pas peur, sauf quand il a quelqu'un à protêger ou à retrouver. Je sais que je n’aurais jamais cette place auprès de toi. Cette place privilégiée. Je ne pourrais donc pas occuper la place de la seule personne qui est capable de te tiré un sourire.

Je baisse la tête. Ce que je voulais tellement m’a été enlevé d’une façon si abrupte, si rude. Je serais donc obliger d’arrêter d’aimer une fois de plus. Je vais devoir m’obliger à arrêter d’aimer. Mais cette fois c’est pour un ami, si je peux l’appeler comme ça, c’est quand même juste notre première rencontre. Je nous imagine déjà tout les deux en combats avec d’autres gars. Lui le gars sérieux au gros bras et au passer lourd de dizaine de meurtre et moi, le jeune adolescent au réplique bien pendu et grivoise qui est hantée par l’emprise de son père sur lui. On ferait vraiment un duo loufoque. Moi qui le mettrais toujours dans des situations embarrassantes.

Un sourire remplaça mon air triste. J’espère juste qu’il va vouloir me faire une place à ses côtés. Je ne veux rien de plus juste qu’il me laisse gravité dans son univers et être à ses côtés. En pensant à ceci, je retrouve ma joie de vivre. Nous marchons entre les tables et quelqu’un me balance nous balance une insulte. Lentement, je tourne mon regard vers Carl. Je lui lance un regard interrogateur. Je me demande à moi-même. « Alors Carl, que décide-tu. On y va?»

Je fixais David avec une certaine incrédulité. Quoi que ce qu’il me disait ne me surprenait plus réellement. Beaucoup d’hommes ici avaient les mêmes tendances que lui. Je n’étais pas homophobe, mais j’aimais les femmes, même si je l’avais bien rarement démontré. Je restais silencieux, ce mec n’était pas comme Thorkel, alors qu’est-ce que j’avais à craindre, l’amitié peut-être? Sûrement, je n’avais jamais cherché à avoir des amis, croyant que ce ne pouvait être qu’un poids dans ce que je faisais le mieux, tuer. Mais ici, depuis quelques temps j’avais l’impression de me battre tout le temps, si ce n’était pas contre quelqu’un, c’était pour rester en vie. J’étais une brute, mais j’avais tout de même quelques principes …

Je tourne la tête lorsque l’ont nous lance des insultes. Je ne dis rien. De simples paroles de cette façon ne m’atteignent pas. Je m’en contre fiche, mais qu’ils approchent par contre, et ils goûteraient à mon poing, et solidement. Je retourne la tête et je fais un mince sourire en voyant l’air de David, je sens qu’il n’a qu’une seule envie, ce jeter dans l’action et se défouler un peu.

-Tu auras bien l’occasion de te battre, ce n’est pas ce qui manque ici. Dis-je simplement.

J’avançais un peu jusqu’à ce que nous soyons plus loin dans la cafétéria, Il n’y avait plus personne autour de nous. Je me réinstallais à une table et je fis signe à David de s’installer là également, en face de moi. Je n’allais pas lui faire toute une histoire sur l’amitié. Le fait que je sois encore avec lui maintenant prouvait un peu que sa présence ne me déplaisait pas tant que ça. Enfin, moi je comprenais, c’était le principal.

-Ne fait pas la même erreur que moi, j’ai débarqué ici, j’étais furieux, je m’en suis pris à tout le monde. J’ai beau être fort, je ne peux rien contre les gardiens armés. J’ai probablement passé plus de temps en isolement que dans ma propre cellule. Dis-je avec un certain découragement dans la voix.

Il prenait ou non mes conseils, je m’en fichais. Il était jeune et moi je commençais à être fatigué de me battre. Peut-être parce que je sentais que j’aurais une vie en dehors de ses murs. J’ai tué toute ma vie, cette petite vie de famille n’était pas une idée déplaisante pour moi.

-Enfin bref. Tu restes avec moi si tu veux, mais je t’avertis par contre, j’ai beaucoup d’ennemis. J’ai tué un gardien, alors les autres se lègues tous contre moi. Pour ce qui est des prisonniers, si certains m’admirent pour être parvenu à faire ça, d’autres ne veulent que se mesurer à moi.

Je soupirais et je continuais en disant simplement :

-Je risques peut-être de nuire à ton intégration, c’est ce que je veux dire.

Il me dit d'aller m'assoir et de relaxer. Je suis un peux déçu mais je comprends. Moi qui pensait qu'il serait Batman et moi Robin, Superman et Flash Gordon, Spider-Man et Mary-Jane... Ok peut-être pas le dernier. JE m,assoi, tranquilement. Ça m'étonne qu'il n'ai pas encore essayez de me repousser.

Il s'assoi en face de moi à son tour. Il relève la tête et me parle, il me parle franchement. Je me sens gratifié de ce cadeau, de cette chance. Je ne sais pas pourquoi mais je pense qu'il n'offre pas cette chance à tout le monde. Je soutient son regard. Sa bouche s'entre ouvre. Ses lèvres se mettent à bouger et se carsses l'une l'autre pour émettre des sons.

La mélodie touhante et mélo-dramatique qui en sort me touche profondement. Tanner de ses battre, je le comprend. Tanner d'être ici, aussi. Je veux m,en aller mais je crois que je vais rester un peux plus longtemps ici.

-Je te comprens. Je tacherai de ne pas être trop énervant et de prendre sur moi. Mais pour l,instant, je ne peux plus rester ici, je déteste les foules. je suis Agoraphobe. J,ai peur des foules et de ce que le monde pense de moi. J'ai l'air con de dire mes faiblesses comme ça mais toi tu t'es bien confié un peu à moi.

Je le regarde fixement dans les yeux. J'essaye de trouver ce qui le pousse dans une telle lassitude. Moi j'aime bien être en prison. Moi tant qu'il y a du monde je suis bien, mais faut pas qu'il y en aille trop... Pourquoi je suis comme ça?

-On s'en va???

Je me gratte le crâne d’un air perplexe. Manquait plus que je tombe sur un agoraphobe. Je n’étais pas quelqu’un qui adorait être dans une foule. Mais puisque j’étais claustrophobe les pièces clauses me rendais complètement fou. Et lorsque je dis fou, je devenais complètement malade. Je venais probablement de connaître la personne qui était totalement l’opposé de moi. Même si il n’adorait pas les foules, il était certainement plus à l’aise avec les autres que moi. J’étais claustrophobe et lui agoraphobe. C’était limite un peu étrange en fait.

-Ok. Dis-je simplement.

De toute façon sa m’arrangeait également, je n’aimais pas vraiment être ici et j’avais surtout l’impression que les hommes là-bas cherchaient la bagarre. Et je devais éviter les bagarres, du moins, un peu … Je me levais et je partis en sachant que David me suivrait. J’avais décidé d’aller dans la cours. Prendre l’air me ferais du bien, et il y avait rarement beaucoup de monde, c’était l’heure du dîner tout le monde mangeait en ce moment.

-Ici, c’est mieux? Demandais-je finalement, une fois rendu à l’extérieur.

C’était l’endroit que je préférais dans toute la prison, sentir un peu d’air frais sur mon visage était fantastique alors que nous passions tout notre temps enfermé entre quatre horribles murs. Je m’installais, le dos appuyé contre l’unique arbre de l’endroit et je demandais :

-Pourquoi es-tu ici? Tu n’as pas tout à faire l’air d’être un tueur … Dis-je d’une voix calme.

Je n’étais pas extrêmement bavard et je ne savais pas comment agir avec un « ami » J’étais conscient d’avoir beaucoup de manque dans ma vie, manque d’émotion, d’amitié … De vie bref, et il fallait évidement que ce soit la prison qui me fasse prendre conscience de tout cela …