Une petite tournée(Pv Carl) n.n

Ce matin j’ai été cherché des sucreries. Comme je suis content d’en manger! Même si je n’avais pas le temps, je les mange en surveillant la nuit. Je suis de chiffre jusqu’à 2 heurs du matin. Pour moi, je ne pensais jamais que les gardiens s’échangeaient les heures aussi facilement. Pas grave, j’aime bien comme cela et puis ils acceptent que je mange pendant la tournée! YEY! Je suis content et très souriant.

Dans ma petite tourner des cellules, j’aperçu un homme qui ne dort pas. Je me suis dit que je devrais l’avertir. Je me suis approché de sa cellule et je l’observais en mangeant mon beigne au chocolat. Je me demande bien pourquoi il regardait dans le vide avec un air pensif. Je ne sais pas si je me trompe, à moins que je sois très fatigué?

- Bonjour!Désoler de te déranger.

Lui dis-je avec un grand sourire.

- Pourquoi tu ne dors pas? Demain tu vas avoir de la misère à te lever et puis dormir avec les autres qui parlent? Moi je ne serais pas capable!

Je relève la tête vers la source de la voix. Un de ses salopards de gardiens. Il me veut quoi? Il veut des ennuis? Même si à la fin c'est toujours moi qui les obtiens je suis parfaitement en mesure de lui faire exploser le nez à celui-là. Oula, je suis de mauvaise humeur. Oui c'est surement le cas. Je suis ici depuis déja deux ans. Clairval, ma compagne de cellule qui dormait en ce moment venait de ce faire violer voilà quelques jours. Tous les gardiens pratiquement sans exeptions sont sur mon dos et Benny, mon ancien associé vient de réapparaitre dans ma vie en me lançant un ultimatum à la figure. Je commence à en avoir assez, et je pette facilement les plombs en fait.

Je me lève et je m'approche dangereusement de la grille. Elle est fermée, je ne peux pas sortir puisque c'est la nuit. Mais lui il n'aura aucunement de mal à ouvrir la porte, quoi que je doute qu'il ai réellement envi de le faire!

-Ouais tu me dérenges en fait?

J'approche mon visage de la grille et je poursuis d'un ton cinglant:

-C'est ton problème peut-être que je ne sois pas en train de dormir??

J'avais parlé d'un ton agressif. Je savais bien que j'étais en train de courrir après les ennuis. Je n'avais même pas envi de me battre. Je n'avais jamais été du genre à réellement chercher la bagare pour aucune raison. J'avais toujours été impulsif mais pas aussi stupide. Je crois que me battre, la douleur et tous ses trucs me faisaient oublier mes problèmes. C'était ma drogue à moi si l'on veut ...

-Va te faire foutre, vous faites chier les gardiens! Et je t'enmerde! Dis-je toujours aussi sèchement.

Je le fixait dans les yeux, attendant une réaction ou je ne sais quoi. J'étais tellement con et j'en étais moi-même conscient. Mais cette adrénaline, me faisais un bien fou, celle d'un début de bataille. Je ne savais pas quel serait sa réaction. J'avais tellement d'ennuis que des problèmes de plus ou de moins, qu'est-ce que ça changeait ... Si il avait entendu parler de moi alors il me connaissait un minimum. J'étais Carl Hyde, celui qui avait tué un gardien et qui était reconnu pour son agressivité.

Oupla! Je crois que j’ai tombé sur un gros nounours agressif! Il me parle vraiment très méchamment, mais moi je m’en fou dans un sens. Je le comprends en fait. Je sais que dans cette prison, personne n’est en sécurité. Tout peut arriver et peut-être il a eu plein de problème avec les gardiens. Je le vois agir et me répondre, mais moi je continue toujours de lui sourire avec une joie radieuse.

- Comme la dit Gabriel Garcia ‘’Un homme n’a le droit d’en regarder un autre de haut que pour l’aider à se lever’’. Moi je ne suis pas du genre à en piétiner pour rien. Je ne te veux aucun mal et puis, si je le voulais…je l’aurais déjà fait.

Lui dis-je en offrant un beigne à la vanille, glacé au chocolat.

- Je sais que tu dira que je ment, mais je suis libre et armée, tandis que toi tu est enfermer et désarmée. J’ai un avantage évident. Sauf que je ne m’attaquerais à personne. J’aime bien sourire et parler avec eux. Et non leur faire mal et leur tabasser parce qu’il son différent. Pourquoi je dis cela? Parce que je sais que dans le fond…tu n’es pas une grosse bête, mais un homme avec un cœur et une raison dans sa vie.

Un coup de massue sur la tête ne m'aurais pas autant frappé de stupeur. Je fronçais les sourcils d'un air déconcerté et je baissais les yeux vers le beigne qu'il me tendait. Il se moquait de moi? Mon esprit me criait de me méfier, que personne ... Et encore moins un gardien de Sadismus pouvait être aussi ... Enfin aussi gentil devait être le mot. Mais je n'arrivais pas à songer qu'il ne pouvait pas ne pas être sincère.

J'ouvris la bouche pour dire quelque chose mais je la refermais rapidement. Qu'est-ce que je pouvais bien dire. Il était tellement souriant et moi je semblais tellement enragé, c'était frustrant, très frustrant même.

-Tu es certainement le premier à me dire ça ... Dis-je sérieusement au début, puis n'y tenant plus je fis un mince sourire. Très mince je précise, peut-être qu'il ne le voyait même pas.

Je soupirais et je dis d'une voix basse:

-Alors, qu'est-ce que tu veux ... Parler? Parler de quoi?

Je me rendais compte que parler ne me ferais probablement pas de mal. J'avais besoin de me changer les idées. Et parler avec quelqu'un qui n'avait pas de mauvaises intentions me serais probablement bénéfique.

-Tu as raison, tu es armés. Alors je te fais confiance. Dis-je simplement.

Pourquoi je lui disait ça? Je n'en sais rien. J'étais quelqu'un pour qui l'honneur comptais beaucoup. Je n'avais aucunement besoin de lui faire de mal et disons que je n'en n'avais pas du tout envi.

-Tu es certainement le premier à me dire ça …

Oh! Alors là, moi je suis surpris. Ah oui…c’est vrai. Je suis presque le seul à sourire et à être gentil. Rhhoo!! Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve cela mignon! Peut-être que j’ai trop mangé de sucre? RHA! Non. Je ne pense pas. C’est juste que ce soit la première fois qu’un homme agressif me le dit.

- Le fait que je suis armé n’a rien vraiment avoir, mais bon…

Je vis qu’il n’accepta pas mon beigne. Peut-être il n’a pas faim. Bah tant pis! Je vais le garder pour moi. Alors, je le remis dans la boîte, je m’assis par terre et je m’installe.

- On pourrait toujours parler de, dis-je en parlant pas trop fort pour pas réveiller les autres détenus,…oh OUI! Parler de famille tiens!

Je pris un beigne et j’ai pris un boucher. Je le mâche tout en étant joyeux et heureux. J’étais quand même content de parler. Pour moi, parler c’est quelque chose de précieux. J’avale ma boucher et je le regarde comme un enfant à la maternelle qui veut écouter une émission intéressante. Mais oui! Je sais que je suis un peu enfantin, mais je suis juste un peu très fatigué et je mange du sucre. Si on combine ses deux ingrédients, je suis comme un enfant...mais! Je ne réagis pas comme eux.

Non, c'était important. Il l'avait dit, il était armé et si il avait voulu me tuer il aurait déja pu le faire. C'est d'autant plus rassurant, et quelqu'un qui n'est pas armé peut toujours attaquer dans le dos. Je le regarde s'asseoir. Il est vraiment étrange, mais je ne déteste pas cette attitude, j'ai l'impression d'avoir affaire à un gamin, et puisque je ne me suis jamais réellement entendu avec les adultes, peut-être que je pourrais avoir une conversation intelligente avec quelqu'un qui agit comme un adolescent ...

Je me retourner et je m'asseois un peu plus loin. Je l'observe, il parle finalement et propose une discution. Je frone les sourcils et je baisse la tête. Pourquoi veut t'il parler de famille? Je relève les yeux brillants et je dis d'une voix qui ne coordonne probablement pas avec mon regard:

-Moi je n'ai pas envi de parler de ça. Parle en toi si tu veux. Dis-je sèchement.

Je préférais largement entendre parler que parler. Et songer à Eddy me faisais plus de mal que de bien. J'étais père, j'avais des enfants depuis deux ans ... Et depuis deux ans j'étais enfermé dans cet endroit sordide ... Je voulais terriblement les voirs, les serrers contre moi. Mais je n'avais pas du tout envi de parler de ça avec quelqu'un. Et qui aurait cru que ce grand agressif de Carl Hyde aurait une femme et des enfants? Et qui aurait cru que jamais je ne leurs ferais de mal, n'y a eu n'y à qui que ce soit d'autres si je parvenais à sortir d'ici ...

D’accord, peut-être n’aurais-je pas du dire cela. Parler de famille en prison est peut-être un peu poussé…non…c’est poussé. La plupart sont mal traité par les parents et d’autres ont les ont tué. Je me suis sentit un peu mal soudainement.

- Désoler, dis-je en le regardant avec désolation, je crois que je vais penser à un autre sujet…

Je repris une boucher de mon beigne et je regarde les barreaux. Cela serait le fun d’entrer et de parler avec lui comme ferait deux personnes normales, mais je ne pouvais pas. De un, je crois peut-être qu’il va me sauter au coup. De deux, je me ferais taper sur les doigts et de trois, je ne veux pas réveiller tout le monde autour.

- On pourrait toujours parler de tes plats préférés ou bien de ce que tu aimes dans la vie?

Je pense que j’ai peut-être dit quelque chose d’encore pousser. Parler de nourriture et de choses qu’on aime…c’est un peu bizarre. Il va me trouver affreusement pas normal. Mon dieu…je ne sais pas vraiment quoi dire en ce moment. Même si je le sourie, j’ai comme une pulsion de honte. Peut-être il va croire que je lui pose des questions pour ensuite rire de lui…Nooonnnn!!! Je crois que le sucre me montre trop à la tête. Veuillez m’excuser.

Il s'excuse? Sérieusement, il vient de s'excuser là? Alors vraiment j'aurais tout vu. Je fronce les sourcils et je m'approche un peu des barreaux. Je reste installé par terre pour être à sa hauteur et je reste un assez long moment sillencieux. Je ne sais pas comment réagir. Encore moins lorsqu'il me demande mon plat préféré et ce que j'aime faire. Soudainement j'éclate de rire. Je dois vraiment être malade, mais il me fait rire, je ne vois absolument aucune trace de méchanceté dans ce qu'il dit ... C'est assez perturbant, mais ça fait du bien de rire.

Je me passe finalement une main découragée dans la figure, toujours un peu souriant je dis en réponse à sa première question ... Comme si maintenant c'était plus simple d'y répondre.

-Je suis fiancé si l'on veut ... Et j'ai deux enfants, des jumeaux qui doivent avoir eu deux ans voilà quelques jours ... ou semaines ...

Je baissais la tête, parler d'eux c'était une sorte de torture silencieuse, ainsi qu'un soulagement pour mon esprit. J'aimerais tellement être près de ma famille. C'était quelque chose que j'avais toujours voulu, une femme et des enfants, et maintenant que je l'avais j'étais enfermé à vie dans une foutue prison ...

-Et toi? Demandais-je finalement, fixant toujours le sol.

Ce n'était pas si mal parler un peu. Je m'étais tait durant des années, parler avec quelqu'un qui n'avait visiblement pas de mauvaises intentions ne pouvais pas me faire de mal ...

Je vis qu’il s’approche de moi d’une drôle de manière. Il s’assit devant moi avec un regard incertain. Je crois qu’il me trouve bizarre pour un gardien. Peut-être je suis trop gentil pour en être un? Je ne pense pas. Un gardien est un gardien. Il n’a pas besoin de méchanceté pour respecter par la force. Moi, je suis juste moi-même et normal à ma façon. Parfois, mes collègues me disent que je suis trop compréhensible et je fais peur. Je ne pense pas pour moi.

Il éclate de rire et cela me fait un bien profond. J’ai réussis à le faire sourire ou peut-être. Comme dirait Iwai’’ Si tu réussis, cela te mène vers un autre chemin’’ Il a raison dans un sens. Je continue de manger mon beigne et je le regarde toujours en le souriant.

-Je suis fiancé si l'on veut ... et j'ai deux enfants, des jumeaux qui doivent avoir eu deux ans voilà quelques jours ... ou semaines ...

Dit-il en baissant la tête. Je m’avance un peu et j’avale ma boucher. Il a deux enfants et je vois qu’il a une sorte de tristesse. C’est normal, un père qui aime sa famille ne veut pas se retrouver en prison et de ne pas les voir. Je me suis sentit un peu triste, moi aussi.

-Et toi?

- Moi? Cela pourrait vous surprendre…

Je fini ma gâterie et je pris une grande respiration.

- Je n’ai pas de famille, mes parents mon abandonné dans le Brésil parce qu’il disait que j’étais le diable et la malchance en personne. , dis-je avec un air serein. J’ai été adopté par une prostituée et elle avait un fils. En grandissant, son fils est mort à cause de moi. Je suis partit de là et quand je suis arrivé ici, j’ai vécu dans la pauvreté pendant un an dans les ruelles. Un jour, une vieille femme ma recueillit et elle pensait que j’était son fils. J’ai remarqué que la vieille femme était amnésique à cause qu’elle avait oublié que son fils était mort dans la deuxième guerre mondiale. Elle vit encore, mais je ne sais pas à propos de ma mère adoptive…

Je crois que je me suis échappé un peut, mais je veux en dire encore.

-Dis? J’aimerais être à la place de tes enfants, dis-je perdu, je ne sais pas…mais j’aimerais être votre fils parce que je sens que vous êtes un homme qui aime sa famille…

Tient il me vouvoit maintenant ... Il me respecte parce que j'ai une famille? Je ne le suis plus vraiment en fait. Je ne le vouvoyais pas parce qu'il ne le faisait pas lui-même. Mais en vrai je suis quelqu'un d'assez poli, ça vous surprend pour un tueur? Peut-être mais j'ai beaucoup de principe. Je n'attaque dans le dos, je ne tue pas les docteurs, je ne serais jamais un violeur ... Et pourtant j'ai tué des femmes et des enfants ...

J'écoute attentivement son histoire sans pour autant démontrer de la pitié. Sentiment exécrable, la pitié. Non, j'écoute et c'est bien tout ce que je peux faire. Et puis, je ne suis pas très bon avec les mots ...

Ensuite ce qu'il me dit termine de me surpendre. Il aimerait être mon fils? Non, il n'aimerait pas être mon fils ...

-Vous aimeriez être le gamin d'un mec qui a tué je ne sais combien de personnes? Qui est en prison maintenant ??

Je soupirais et je dis:

-Mes enfants ignorent tout de moi ... C'est certainement pour cette raison qu'ils on autant envi de me voir ...

Je baissais les yeux. Je n'avais pas voulu que les choses se déroullent de cette façon. Si Eddy m'avait dit plus rapidement qu'elle était enceinte, je serais partit avec elle et je n'aurais pas risqué de la mettre en danger ... Et de terminer mes jours en prison.

-Vous ne voulez pas être mon fils. Croyez moi. Dis-je finalement.

En prime, j'étais violent, impulsif et claustrophobe ...

Je me frotte ma tête avec un air de gêne. J’ai été peut-être un peu trop loin cette fois ci. Je ne sais pas trop quoi dire dans ses moments. Je pris quelques secondes pour penser. Ma voix ne sort plus. Je peux peut que je suis bouche bée.

- J’aimerais mieux un père qui est un meurtrier et qui aime ses enfants, dis-je en retrouvant ma voix. Que d’un homme qui n’a jamais aimé son fils comme un vrai et qu’il l’abandonne au Brésil pour le donner à une prostituée. Il avait l’intention de vendre mon corps à cause qu’il croyait que j’étais un diable sans avenir.

Je baisse la tête et je continue.

- Je ne sais pas pourquoi, mais il y a quelque chose….comme une sorte de petite fée qui me dit que vous êtes le genre d’homme qui aime sa famille.

Je repris une autre gâterie. Je me suis dit qu’on devrait peut-être changer de sujet avant que cela dégénère.

- Dis moi, qu’est-ce que tu ferais si tu développerais une maladie du cœur ou bien un cancer des os?

Pas trop subtil comme sujet. Je sais, j’ai pensé cela en vitesse éclaire. Je ne voulais créer une atmosphère de tristesse.

Je reste silencieux, il est completement fou ce mec ... Mais je ne sais pas pourquoi, j'ai envi de parler avec lui, peut-être parce qu'il est fou, tout simplement ... J'ouvre la bouche et je la referme, il a raison, je crois que la seule chose que j'aime, c'est ma famille, je ferais tout pour sortir d'ici, pour les retrouver, et les aimer comme je me dois de le faire ...

Puis il change de sujet ... Je le fixe avec incrédulité.

-Quoi? Une maladie du coeur ou un cancer des os ...

Je fais un mince sourire amusé et je dis:

-T'es venu m'annoncer que je vais bientot crever ou un truc du genre?

Je me taisis ensuite, non je comprenais bien ou il voulait en venir, et sincèrement, je ne savais pas quoi lui répondre ...

-donne moi plus de détails ... Dis-je finalement.

Je ne savais pas pourquoi je lui demandait ça, je ne savais pas pourquoi je voulais en savoir plus, non je ne pouvais pas me l'expliquer. Mais j'avais envi de savoir, c'est tout.

- Non ce n’est pas ce que tu crois! C’est pas pour t’annoncer quoique se sois!

Je soupire et ma tête pendouille vers le sol. Je me suis sentit un peu gêner. Peut-être je vais lui dire vaguement. Oh oui! Je vais lui raconter une histoire avec les sujets. Je sais, ce n’est pas subtile encore une fois. Je ne sais pas vraiment quoi dire encore. Mais bon, c’est la vie?

- D’accord, mais je vais te raconter du pourquoi.

Je me relève la tête un peu incertain, mais confiant. Je prends une grande respiration et une boucher de beigne. Je la mâche rapidement et je commence.

- Un homme, que je connais, a reçu une lettre du docteur. Une semaine plus tôt, l’homme a vu qu’il avait des problèmes de santé, alors il est allez à l’hôpital. Il lu la lettre. C’était marquer que les docteurs vont lui prescrire des traitements pour empêcher le cancer des os ou bien lui faire des tests cardiaques. Mais l’homme c’est pas quoi faire. Quand il l’a lu, il en restait bouche bée. Il devrait penser à réduire sa consommation de viande et de sucre, mais pour lui…c’est impossible.

Je pris une bouchée de ma gâterie et je soupire grandement.

- Cela, j’y pense souvent à son histoire. Alors je demande à tout le monde du comment il ferait ou bien de quoi qu’ils en pensent.

Un rire gêner m’attrape soudainement.

- Voilà ce que je voulais dire! Vous en pensez quoi?

Je prend une grande inspiration, comme si j'étais quelqu'un à qui les gens venaient se confier. Enfin bon, ce ne devait pas être si difficile, je n'avais qu'à lui dire ce que je penssais non?

-Je lui dirait d'arrêter de faire le con ... Dis-je sèchement.

Je me relevais lentement et je m'approchais à nouveau des barreaux. Je dis finalement.

-Quand je suis arrivé ici, la mort ne me faisais pas peur, en fait, je préférais largement mourir que de pourrir ici.

J'approchais un peu plus mon visage et je poursuivis en disant:

-Maintenant, c'est certainement la peur de mourir qui me maintient en vie. Des sacrifices j'en ai fait, si ce mec doit faire des sacrifices impossibles pour rester en vie, alors je ne le plains pas, il doit les faires. Dis-je toujours sèchement.

Je n'étais pas le pros des discutions amicales. Je disais souvent ce que je pensais de la façon dont elle sortait de ma bouche sans chercher à ménager qui que ce soit. Je savais bien qu'il me parlait de lui ... Et si ce n'était pas le cas et bien c'était tout comme, j'avais dit mon opinion, point à la ligne.

Je le savais. Je suis un con fini. Nooonnnn!!! C’est la troisième personne qui me dit la même, dans la même journée. Je suis un imbécile raté. Merdouille! Je me sens mal et très gêner. C’est comme si le mot ‘’con’’ était un mot de honte et surtout d’humiliation. Je me sens comme un moyen âge, un me mettait un masque lait qui signifie l’humiliation et qu’on me jette dans un ravin. Je soupire intérieurement de honte, encore.

Je vis qu’il s’approche des barreaux. Une rougeur se pose sur mes joues. J’était encore plus gêner et je ne sais même pas ce qu’il va dire. J’ai honte en ce moment. Je baisse la tête.

-Quand je suis arrivé ici, la mort ne me faisait pas peur, en fait, je préférais largement mourir que de pourrir ici.

Je lève tout de suite ma tête avec un air surpris et enfantin.

-Maintenant, c'est certainement la peur de mourir qui me maintient en vie. Des sacrifices j'en ai fait, si ce mec doit faire des sacrifices impossibles pour rester en vie, alors je ne le plains pas, il doit les faire

Je sourie et je suis touché. Je vois et je comprends. Même si cet homme est très sec dans se qu’il dit, il dit vrai et il est terre à terre. Je l’aime bien comme personne parce qu’il n’a pas peur de dire ce qu’il pense. Moi, je ne suis pas vraiment comme cela.

- Vous êtes courageux et j’admire cela, dis-je soulagé et serein. Je sais que l’homme en question à beaucoup de misère avec lui-même, mais il essais de vivre malgré ce qui lui arrive. Et vous, vous essayez de survivre dans l’impossible. Je vous comprends. J’aimerais vous donner un calin, mais c’est mal vu. Désoler…je suis le parfait idiot..

J'eu un petit mouvement de recul, bon j'appréciais bien qu'il me dise que j'étais courageux, mais pour le calin, je repasserais. Je fis un mince sourire amusé et je dis:

-Ouais ... Garde ton calin ok ... Mais je prendrais bien un de tes beignes par contre ...

C'était une évidence, j'étais un prisonnier, j'avais faim, et si j'avais refusé ce qu'il voulait me donner tout à l'heure c'était par simple orgueil. Maintenant je savais que je pouvais accepter, et disons que ce genre de nourriture, je n'en n'avais pas mangé depuis 2 ans, ce que la prison nous proposait était absolument immonde, même pour des prisonniers à vie ...

Je me réapprochais à nouveau de la grille et je dis en baissant un peu la tête.

-Merci ... ce n'était pas désagréable comme discution ...

Il était rare que je remerciais. Mais sincèrement, que l'on ne parle pas de moi mais que l'on parle, ça m'avait fait du bien, je ne parlais avec personne, même moi à la fin commençait à devenir un peu fou ...

Je me suis sentit encore gêner depuis que j’ai dit que je voulais lui donner un calin. Je me vois pas ouvrir la cellule et lui donne un gros calin. En plus…entre deux hommes? C’est très mal vu. Tout le monde va croire que je suis gay ou bien en manque de sex. Merdouille! J’aurais me la fermer.

Je pris un beigne et je lui donne avec un sourire enfantin.

- Bah, cela me fait plaisir de parler et pas besoin de remerciement pour cela…en plus..

Je pris une bouché de ma gâterie et je la mâche vite pour l’avaler.

- J’aime bien parler, dis-je avec énergie. Cela faisait longtemps que je n’ai pas parlé à une nouvelle personne. J’aime bien rencontrer de toute sorte.

Je me suis arrêté deux secondes et je pense à quelque chose. C’est vrai, il ne m’a pas répondu!

- Oh! C’est vrai! Tu ne m’as pas répondu à ma question! C’est quoi ton plat préférer?

Je lui souriais en riant comme un enfant de 6 ans devant la télévision qui regarde son émission préférer. Oui, je peux paraître très jeune. Comme si je n’étais qu’encore à la maternelle. Mais bon, je n’aime pas être vraiment sérieux tout le temps. Lâcher son fou de temps en temps m’aide à sourire un peu plus.

Je pris le beigne et j'en pris une bouchée. Je crois que j'avais oublié le goût de ce genre de choses, même si je vendrais probablement mon âme pour une cigarette, c'était bien de manger ... ça. J'haussais les sourcils, je crois que je savais pourquoi j'appréçiais parler avec lui, il était tout simplement tout le contraire de ce que j'étais moi même. Gentil, sincère, amusant ... Bref, je n'étais rien de tout ça. J'étais bien sincère, mais directement méchant serait plutot le mot à utiliser dans mon cas.

Oh! C’est vrai! Tu ne m’as pas répondu à ma question! C’est quoi ton plat préférer?

Je fis un mince sourire. Je ne pris pas le temps de penser, et je dis rapidement:

-Tous ce qui n'est pas fait en prison ...

Je gardais mon sourire et je dis finalement, plus sérieusement, bien que la majorité des gens normaux n'avaient probablement pas vu une blague dans ce que j'avais dit auparavant:

-J'aime la lazagne, les pâtes et les sauces en général ...

Je baissais la tête à cette pensée, je crois que j'avais toujours été un tueur, disons le , unique en sont genre, j'aimais les beaux habits, la propretée, la bonne nouriture ... Et la seule et unique valeur que je devais avoir c'était la famille ...

-Toi tu dois aimer tout ce qui est sucré, non?

Avec tout le sucre qu'il avait bouffé durant notre conversation. ...

- Tous ce qui n’est pas en prison? Hahahaha!

Je rie un peu et je repris.

- Haha oui! La lasagne et les sauces…moi j’adore cela avec beaucoup de viande!

Je fini mon beigne et j’en reprends un autre. Je le regarde en essayant d’avaler ma boucher.

- Moi? J’adore les sucreries et les gâteries. Le sucre est ma passion. Tellement que je mange du sucre que mon corps est composé de 50 % de cette matière.

Un rire s’échappe de moi et je continue avec mon sourire incertain.

- Mais, comme l’a dit un prisonnier très sympa, je suis le plus pire des cons! Hahahha! Et puis, pour me garder joyeux, je prends le sucre pour oublier les fautes que j’ai commis.

Je rie encore avec un air gêner et un peu drogué.

- La seule chose que je vis pour c’est manger! Je sais que je devrais manger pour vivre, mais mon complexe est de vivre pour manger! Hahahah!

J’arrête subitement et j’ai honte de moi-même en ce moment. Je baisse ma tête avec un air démoli.

- Désoler…j’ai dit des conneries…je suis le plus pire des cons…

Je lâche un soupire désespérer.

- Oublie ce que j’ai dit…je vis pour la volonté de l’être qui a donné sa vie pour la mienne.

Je fis un mince sourire et j’essais de changer d’idée.

- Oh! Est-ce que tu aimes les biscuits à l’érable?

Je suis encore le plus pire des idiots en ce moment.

(hj: Ok, Oui...mon poste est bizarre mais j'avais pas envie vraiment de posté -.-'''' désoler n.n' *mal à la tête* =_=)

Je crois que je perds la moitié de tout ce qu'il me raconte. Mais je crois que ce n'est pas bien grave et que même lui ne s'en formalisera pas. Je ne comprend pas bien, il semble énervé mais j'en ignore la raison. Non je crois surtout que cette rencontre tire à sa fin, mais j'apprécis le fait de ne pas avoir un gardien de plus sur mon dos.

Oh! Est-ce que tu aimes les biscuits à l’érable?

j'hausse les sourcils et pourtant je me demande bien si j'aime ça. Je n'en sais rien. Je ne dois pas détester en fait. J'aime bien ce qui est sucré, même si je n'ai jamais eu l'occasion de manger beaucoup de sucreries dans ma vie, et encore moins en prison.

-Hm ... Oui, je crois que j'aime bien. Dis-je simplement.

Je m'appuyais contre les barreaux. Je n'aimais pas cette cellule. Habituellement je m'empressais de m'endormir pour pouvoir sortir le plus rapidement possible le lendemain. Ce n'était pas l'endroit rêvé pour un claustrophobe, c'était evident, et là je commençais à ressentir ma claustrophobie. Mais respiration devenait haletante, je perdais mon sourire, et je tendais de me rapprocher le plus possible des bareaux, tout en gardant le plus possible ma contenance pour qu'il ne se rende compte de rien ... Mais j'étais rarement bon acteur.

-Hm ... Oui, je crois que j'aime bien

Je me lève la tête. Je sens que dans sa voix, il y a quelque chose qui ne va pas. Quelque chose que me dit qu’il ne va pas bien dans sa peau. C’est vrai que…dans une prison…personne n’est VRAIMENT heureux. Je le vois s’approcher des barreaux avec un sale état. Je sens que mon cœur de serre. Je ne sais pas pourquoi. Je veux l’aider, mais comment? Hmmm….

- Est-ce ça va?

Je m’approche de lui. Mon visage se transforme en sourire triste profond.

- Je suis désolé…

Je sens que c’est de ma faute. Pourtant j’ai rien fais. Je sens tous les couteaux qui traversent mon corps pour se diriger vers lui. Je fini mon beigne, tasse la boîte et j’enlève mes gangs. Je pris les barreaux et je m’approche encore plus.

- Veut-tu que…je t’amène dans l’infirmerie?

Je secous lentement la tête. Ma claustrophobie me prend et il ne peut rien faire. L'infirmerie ne m'aide pas, et l'infirmière ne pourra pas m'aider. Je dis finalement:

-Non ... Et tu ne peux rien faire, alors laisse tomber. Dis-je simplement.

Je relevais un peu les yeux vers lui et je dis un peu à contre coeur, même si je sentais que je devais tout de même le dire:

-Merci ... Tu m'as fais supporter un peu ma cellule ... Mais là, je dois dormir. Dis-je finalement.

Je restais encore quelques instants puis je repartis vers mon lit, la respiration toujours difficile. J'aurais de la difficulté à trouver le sommeil je le sens. j'aimais rarement discuter, mais ce gardien un peu naif m'avais fais sourire, je devais l'avouer ... Je fermais les yeux, grimaçant un peu. L'ont ne peu pas savoir ce que ressent un claustrophobe avant l'avoir vécu ... C'était une sensation tout simplement horrible.