je veux sortir !! [message prisonnier cellule N]

Invité

Deux gardiens me tiennent pas les bras... je regarde autour de moi. tout est noir... tout est froid... je ne veux pas rester ici ! aidez-moi !!
Je traverse de longs couloirs en passant devant des cellules. Les prisonniers me regardent et sourient... ça me fait peur !
Mon crâne me fait mal... ce bruit continu qui tappe dans ma tête...

Puis les deux gardiens devant une cellule appelée "cellule N". Ils me disent avec leur voix de sadiques

"te voilà dans ta p'tite maison ! j'espère que tu vas t'y plaire... ha ha ha !!"

Ils ouvrent le cageau et me jette dedans ! je tombe par terre ! Je relève la tête, mes cheveux sur mon visage, le regard noir... puis ils la referme et riogole toujours avec le même rire de fou !
Je regarde enfin autour de moi et vit trois personnes me regarder...

Il pleut dehors. Comme d'habitude. Comme toujours. Une fois de plus...
J'en suis venue au point où je ne compte même plus les jours, où je me contente de regarder dehors, et d'attendre. Attendre cette liberté qui ne viendra jamais. Après tout, ne nous faisons pas d'illusions. Je sais que je passerais le restant de mes jours ici. C'est peut-être ce qu'il y a de mieux... Dehors, il ne me reste plus personne. Je n'ai nulle part où aller, personne à retrouver. Les seuls gens qui me restent sont ici, à Sadismus.

Tobias. Tobias... Et... lui...

Doucement, j'effleure la peau tendue de mon ventre rond, un geste tendre, maternel. J'ai vite pris cette habitude. Ce geste me rassure, me réconforte... Comme si la présence de ce petit être, au fond de moi, me donnait la force de continuer, la force de vivre... Pour lui...

Un bruit me tire de ma rêverie. Le résonnement des pas de deux hommes dans le couloir m'intrigue, m'angoisse quelque peu... et c'est finalement avec stupeur, et aussi pitié, que je veux deux gardiens lancer une jeune fille dans la cellule. Je sais que la délicatesse et la politesse n'ont jamais fait partie de leur registre, mais tout de même... Outrée, je leur lance un regard assassin, mais déjà ils tournent le dos et s'en vont en rigolant. Et de toutes manières, que pourrais-je faire contre eux...

Inquiète pour celle qui sera désormais ma nouvelle colocataire, d'après ce que j'en ai compris - je n'ai pas vu Angel depuis un moment, et quand à Keira... J'ignore ce qui lui est arrivé, et je ne veux pas le savoir. Pareil pour l'homme qui partageait notre cellule. En tout cas, une nouvelle est arrivée hier -, je me relève, un peu précipitement je dois dire, ce qui m'arrache une légère grimace de douleur, avant de me pencher à ses côtés et de la relever, tout doucement, espérant qu'elle n'ai rien de cassé. Au moins, ils se sont contenté de la brutaliser juste un peu, c'est tout. Ou du moins je l'espère pour elle.

- Est-ce que tout va bien...? Murmurais-je, légèrement angoissée.

Invité

Je sentit une personne m'aider à me relever

"merci... oui je vais bien... j'ai juste mal à la tête... mais ça, c'est normal..."

Je vis une jeune femme aux cheveux rouges comme moi. Puis je vis que son ventre était rond... je fut surprise.
Cette femme est enceinte ? elle ne va comme même pas accoucher dans cet endroit ? et que va devenir l'enfant ? oh pauvre femme...

Je lui fis un petit sourire puis me tient le crâne. Je regarde autour de moi... perdue, appeurée... je ne connais pas cet endroit !
Puis je regarde la jeune femme

"mais où suis-je ? pourquoi j'ai des menottes ??"

Je me jette sur les barreaux et tappe dessus comme une folle !
ma mémoire me joue encore des tours...

[ Désolée de l'attente, je n'ai internet que le mercredi et le week-end, et j'ai des tas de choses à faire, je serais parfois un peu longue... Encore désolée --' ]

Mal à la tête... Pas étonnant, vu la façon dont ils l'ont jetée dans la cellule. Et vu comme elle a heurté le sol, si elle s'en tire avec une bosse, cette jeune fille pourra s'estimer heureuse. Lorsqu'elle relève le visage vers moi, un éclat de stupeur s'affiche dans ses yeux. Et je lui adresse un triste sourire en guise de réponse. Je suppose qu'elle doit penser la même chose que tout le monde... Comment se fait-il qu'une femme enceinte se retrouve derrière les barreaux ? Comment ferais-je pour accoucher ? Pour élever mon enfant ? Et que deviendra-t-il...? Et j'imagine qu'elle est loin de se douter que, moi aussi, ces question m'obsèdent... En particulier la dernière. Tobias m'aidera, je le sais bien, mais ici, il a presque le même statut que moi... interdiction de sortir. Et, sans contact extérieure, sans relation haut placée, nous n'arriverons jamais à rien. J'ai peur. Peur pour la vie de ce bébé, que j'ai si chèrement défendue ces derniers mois. Non, ce serait trop cruel d'échouer. Pas maintenant, surtout pas maintenant...

Et la voix de la jeune fille me tire de mes pensées. Brutalement d'ailleurs. Secouant la tête, je la vois qui me dévisage, un air complètement perdu sur le visage, avant de s'arracher de mes mains qui tiennent encore ses épaules pour se jeter sur les barreaux, tapant violement dessus. Choquée, je reste immobile quelques secondes, avant de lui saisir doucement, mais fermement les poignets et de l'écarter de la grille. Tout cela ne sert à rien... A quoi bon ? Elle s'y fera bien vite, comme nous tous... J'ai d'ailleurs du mal à croire que cela fait presque un an que je dépéris ici. Mourrant à petit feu, agonisant un peu plus chaque jour...
- Calme-toi... Soufflais-je doucement.

Ses questions, ainsi que son comportement, me perturbent. Elle qui semblait si calme avant... Schyzophrène ?Je déglutis, avant d'esquisser un pauvre sourire :

- Tu es à Sadismus... Si tu ignores ce que c'est, il s'agit de la plus grande prison d'Allemagne...

Je marque une pause. Si elle ignore sa venue ici, l'idée de se retrouver en prison ne doit pas être agréable à supporter. Autant qu'elle s'y fasse, avant que je ne poursuive :

- J'ignore pourquoi tu es arrivée ici... Mais si tu portes ces menottes, c'est forcément que tu as commis un crime... Ou que tu as été accusée à tort.

Comme moi... Amnésique ? Peut-être... Elle me fait penser à moi, lors de ma venue ici. Petite rousse perdue, amnésique, effrayée, révoltée...

L'éloignant de plus belle de la porte de la cellule, je finis par la lâcher, avant d'esquisser une grimace de douleur, et de plaquer une main sur mon ventre. Une nouvelle contraction, plus douloureuse que d'habitude. Pas vraiment agréable...

- Je m'appelle Sybille. Et toi...? Finis-je par demander, rassemblant toute ma volontée pour afficher un sourire tendre, joyeux. Comment exprimer le bonheur alors que l'on est enfermée derrière des barreaux...?

Invité

[ok ! pas de problèmes... ]

Je me jettai sur les barreaux quand une voix douce me parle... c'est cette femme enceinte qui est dans la même cellule que moi. Je me calme car elle n'a pas l'air de me vouloir le moindre mal...
Elle m'explique alors, toujours de sa voix douce et appaisante, que je suis à Sadismus, une prison d'Allemagne. Ma tête tappe toujours...
je lache les barreaux, me tourne vers elle et dis d'une voix désespérée en baissant le regard...

"je me rapelle... j'ai des troubles de la mémoire... donc ce genre de comportement risquera d'arriver souvent... je suis désolée..."

Je relève la tête ayant peur de son regard, de sa réaction, me méprisant, ayant pitié de moi... Je la regarde. Elle a l'air de comprendre...
Soudain, la femme se tient le vendre en faisant une petite grimace de douleur. Je m'approche d'elle

"ça va ? ça ne dois pas être agréable tous les jours..."

Je regarda son ventre. Une petite lumière de bonté et de pureté dans ce monde...
Puis elle se présente. Je lui réponds avec un sourire

"je m'appelle Ingrid Losten ! Enchantée !"

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