Rencontre quelque peu...Innespérée.

Pff...Je m'ennuie moi.Dans ma si petite cellule,je fais les cent pas.J'essaie au maximum de ne pas penser a ma Fille.C'es cruel,je sais.Mais si je recommence,je vais paniquer et me retrouver internée en psychiatrie.Ca fait au moins cinq fois que je replie parfaitement les vetements parfaitement pliés de mon armoire.Ca fait aussi trois fois que je refais mon lit.Fait depuis sept heures du matin.Bon...Je fais quoi...

Je sais,je vais me faufiler dans les chambres des employés,histoire de trouver quelque chose d'autre a manger que les repas dégoutants de la cantine.

Et si je tombe sur UN gardien...Je fais quoi?Tu l'ignores Aby,ce ne sont que vermines grouillantes de perversité qui se baladent dans ces sinistres locaux.

-*-*-*-*-*-*-*-*-

Qu'est ce que je viens faire la moi...?Je me fourre dans un pétrin pas possible.Je me sius faufilée de ma chambre jusqu'ici,en cachant un maximum ma main accidentée.Je ne veux pas me faire agresser...Surement pas par ces psychopathe maniaco-sexelluement-depressifs (xD).Je continue d'anavncer nerveusement,sans bruit.

Oh non,j'entends des pas...Est-ce un homme...Oh s'il vous plait pas un homme,pas un homme...Je suis sure que je vais tomber sur un taré...Oh...Je vous en prie,pas un homme.

Je me tapis dans l'ombre en priant le ciel de ne pas tomber sur un gardien...Mais qu'est ce que je fais?Je crois pas a Dieu Moi!!

[en bref,elle a une peur attroce des hommes,ce qui rends la chose beaucoup plus interressante...Héhé xD]

Invité

Tranquillement allongé sur mon lit, je parcours encore une fois les derniers lignes de ce formidable ouvrage du dénomme Hilton. De toute ma mémoire, aucun livre ne m'a jamais autant satisfait sans réellement de raison, et cette histoire m'apparait d'une telle fatalité que je m'en délecte à chaque fois. Loin d'en retirer un quelque plaisir pervers, c'est un simple contentement ... Comme quoi je suis peut être humain au fond, au moins en partie. JE termine les quelques lignes, et enfin les quelques mots. Je lance le livre dans ma valise ouverte au bout de la chambre que je n'ai pas encore défaite depuis mon arrivée ... A quoi bon ? Je pose les yeux sur le plafond, et je souffle un bon coup. Un peu de répis au milieu de ces tarés décérébrés.

Je finis par comprendre qu'il faut que j'y retourne, la pause est terminée. Pas envie du tout, mais bon. Je me relève, et replace mon couteau coincé dans ma chaussure. Il ne fallait jamais sous estimer la valeur de ses meilleurs alliés. Rien de bien exceptionnel en soi, mais trop utile pour m'en séparer. Je garde aussi mon 9 mm, mais dans ma valise, je n'aime pas m'encombre de telle chose entravante. Soupirant un peu, grognant, et marmonnant à peine, je sors de ma chambre, et entame mon avancée dans le couloir. Tout est si calme, trop calme ...

Cet endroit m'écoeure contrairement à ce que j'ai pensé au premier abord. On ne sentait ni la mort, ni le sang, ici, mais la peur, et l'Humanité, Pfff ... Que d'insignifiantes banalités. Je méprise peut être trop la vie pour rester en ces murs, je n'en sais rien.

Ma progression n'en est pas interrompue, et je continue sans trop m'attarder sur des détails. Quoi que ... Je ressens comme une présence étrangère, une sorte de parasite qui entoure mon espace sans autorisation. Je ne mets pas longtemps à comprendre, et pose un regard froid sur une femme. En premier lieu, je devrais la frapper, ce que je ne fais pas, j'attends simplement.

De mes yeux presques gris,je vois arriver...un homme.Je retiens mon souffle.Si a ce moment la je pouvais disparaitre a travers les murs,c'est ce que je ferais en premier.Je sens son regard froid se poser sur moi.Je plonge alors mon regard extremement glacial.Mais au fond,je sens quelque peu l'apprehension d'un certain conact qui pourrait se derouler entre nos deux personnes.

Je suis sure qu'a ces yeux,je ne suis que crasse polluant son athmosphère si "sain".Je le méprise.Comme tous les matons de cette prison.Mais encore plus parce que c'est un homme.Mais ou est-ce-que je vai trouver ce "courage"?A présent je me dis qu'il ne faut pas que je fasse un réel faux pas,je risquerais certainement de mettre ma vie en danger.Et puis il faut bien que je vive pour sortir de ce trou et retrouver ma seule et unique raison de rester et ne pas crever dans cette prison.

Mais je sais pas ce qui me prends car je ne peut m'empecher de l'agresser avec un regard expliquant toute la haine que je suis prete a lui deverser.La seule chose que j'ose faire c'est cacher ma main derrière ma cuisse,pour qu'il évite de la voir...

Invité

Je croise ce regard méprisant et haineux que j'ai déjà vu cent fois, la seule arme qui restent à ces gens si pathétiques de leurs actes sans nom. Je refuse de me soumettre à une telle provocation, de grogner devant un tel affront. Je ne sais ce que les gardiens ont fait à toutes ces personnes, mais je doute que ce soit du bien ... Leur témérite n'a dégal que leur crainte de mes pas, je le sais, mais pourquoi s'obstiner dans ce courage factice ? Je ne comprends rien, peut être leur instinct de survie, je suis trop ignorant dans ce domaine de soumission, je le reconnais.

Elle ne dit rien, soit pétrifiée soit mijotant quelque chose dont on ne prononce jamais le nom. ELle n'a rien à faire ici, les prisonniers ne se trouvent jamais en ces lieux, sous peine de punitions, alors pourquoi ? La connerie semblait être l'activité favorite des criminels de la prison ... Pitoyable, et peut être un tant soit peu compréhensible. J'inspire gentiment, avant de venir rapidement me saisir de sa gorge la maintenant fermement contre le mur. Je la jauge sans détour, et pose enfin ma question dans un souffle :

" Que fais-tu ici ? "

Au fond de moi, je sais que je ne ferai rien, elle n'en vaut pas la peine, mais qu'importe, je me contente de comprendre, et je la relâcherai ... Peut être.

Il a l'air d'avoir l'habitude de ce genre de situations.Il a un regard lassé,habitué et comment dire...J'ai l'impression qu'il ne baissera pas sa garde devant ce regard glacial que je lui lance.Il s'approche de moi et me saisit a la gorge.Je suis collée contre le mur a présent et sa main sur mon cou.

Je le savais,les hommes,tous violents.Il me demande ce que je fais la dans un souffle.J'avais raison d'apprehender cette entrevue.Mais je ne fais qu'intensifier mon impression de dégout.C'est justement a ce moment que je realise qu'il touche trop ma peau a mon gout.Je réplique immédiatement sur un ton plus qu'haineux.

"Cessez de me touchez."

Et il est hors de question qu'il me tutoie tandis qu'il me tient de sa main puissante contre le mur.

"Et cessez aussi de me tutoyez ainsi."

Au fond de moi,j'aimerais tellement n'être encore qu'a m'ennuyer dans ma stupide cellule grise et morbide.

Invité

Tout serait plus simple si les détenus n'étaient pas si butés et obtus, mais non, il fallait toujours des crétins entêtés, à s'enhardir à venir quérir de nouvelles sensations dans la cruelle appréhension de se faire surprendre. Pathétique, Mon DIeu, pathétique ... A croire que je pourrais me convertir, tu parles ! Je la tiens toujours sous le feu de mon regard glacial, elle me répond enfin, mais rien qui me satifasse réellement. Je resserre mon point de pression autour de sa gorge et lui lance, sifflant entre mes dents :

" Sinon quoi ? "

C'est dingue qu'ils s'obstinent à croire qu'ils étaient en droit de réclamer quelque chose, surtout après avoir enfreint les règles.

" Je répète ma question, que fais-tu ici ?"

Qu'elle réponde qu'on en finisse. La haine que je vois dans son regard est plus particulière que celle que je connais aux autres prisonniers, plus intense encore. Comme une rancoeur personnelle ... FOutaises ! Je ne la connais même pas.

Si il croit que je vais lui réponde comme ca;il peut se fourrer le doigt dans l'oeil.Il resserre son etreinte autour de cou si pâle.Malgré que je ne le montre pas,je souffre quand même,mais je n'arreterais pas de soutenir mon regard dans le sien juste pour ca.Je liu adresse a présent un regard plus ténébreux,un regard particulier.Je pourrais le frapper,mais je ne suis aps aussi deloyale.Enfin,pour l'homme de l'autre fois,si.Mais la,je tiens a ma vie tout de même.Pourtant l'envie me consume.L'envie de fuir et disparaitre sans avoir vut son regard si glacial.

"Il n'y'a pas de sinon,c'etait juste une exigence."

J'ai de plus en plus mal a respirer,mais j'arrive a lui souffler,menacante:

"J'etais en train d'enfreindre les règles.Vous voyez...?"

Mon ton est provocant.Et mon regard exprime desormais un dégout face a ce gardien.Au fond de moi,je me réprimande toute seule.Comme si ce stpide gardien n'allait pas en rajouter une couche,je lancais,encore une fois.

"Cessez de me touchez avec vos mains crasseuses."

Invité

" Soit. "

Sans plus d'exigences de ma part, j'accède à la sienne. Il y a bien des choses qui ne trouvent pas de réponses en ce monde, alors inutile de poser des questions, je n'ai aucun mot qui pourrait décrire la conception que je me fais de ce geste. Je pourrait tout simplement la battre, lui faire regretter chaque pas qu'elle a fait dans ce couloir, la ramener presque mort à sa cellure, et me retirer dans ma chambre, transcrire chacun de mes gestes dans mon précieux journal. A quoi bon ? Elle me méprise du tout au tout, et le pire, c'est que j'ignore même pourquoi. Voyez-vous, il y avait plusieurs mépris, et celui dont j'avait l'habitude me semblait pathétiques, cependant, celui que son regard de feu insuffle en moi était beaucoup plus différent et tout autant puissant et destabilisant. Je me recule ensuite, plie les articulations de ma main, et revient enfin à elle, et à ce regard méprisant et méprisable.

" Satisfaite ? "

Pas de mépris, pas de sarcasmes, presque un fond de neutralité et de sincérité, tout ce qu'il y avait de plus banal, presque dans une sorte d'indifférence insoupçonnée et inavouée de ce fait.

" Et maintenant ? Dis-je. "

Il s'éxecute.Surprise,je reprends le peu de souffle que j'ai perdu et me frotte le cou.Il y'a encore le trace rouge de sa main,je parie.Mais je cache quand même ma main cassée derrière mon dos.J'ai déjà assez mal pour qu'il me reduise en bouillie acause de deux doigts pétés.Je le regarde,exprimant un haine impitoyable dont il ne doit surement pas connaitre la raison.Mais au fond,j'aimerais m'enfuir.Partir,lache et desemparée.

Je refoule rapidement ce sentiment au fond de mes entrailles les plus ténébreuse et lui lance un regard tout simplement inexplicable.D'un Illogisme prononcé.Je le hais.Le hais.

"Tout a fait."

Et maintenant...?Je veux fuir.Partir pour ne plus jamais le revoir mais mon instinct rebel m'empèche de partir pour rester,droite,telle un fantôme,dans le couloir dans lequel je ne remettrais plus les pieds pendant quelques temps.

» Ah, mais il me dit quelque chose [ PV Erain Soddyn]