Une de plus ou une de moins... (PV Clairval)

Comme il avait été prévu dès son arrivé. Je devais participer à des séances avec la psychologue. Nulle besoin de dire que je n'en n'ai pas besoin de ces bêtes voulant nous hypnotiser la cervelle!

Alors donc, c'est pour la énième fois que je me rendis à ma séance de l'après midi. Un autre deux heure à me tourner les pouces. Je déteste ces moments là de la semaine. Cela ne me fait rien du tout.

Mais bon, je devais y participé sinon j'allais me faire taper sur les doigts, et gravement en plus. Vivement que j'ai hâte à la fin de cette séance...

J'écoutai la psychologue. Le cours était encore plus ennuyant aujourd'hui que les jours précédents. Oh! Je veux sortir d'ici!!

Enfin, les deux cours passé, je sortis de la pièce, mais en sortant, je tombai sur une femme, une autre prisonnière, elle semblait elle aussi sortir d'une séance, et semblait très pressé...

- Écoute moi bien, tu n'es pas la seule pressé alors calme toi donc et tâche de plus bousculer, dis-je d'un ton morogne, le caractère que j'avais chaque fois que je sortais de cette séance...

En mettant les pieds dans cette prison, j'étais évidemment au courant que des psychologues rencontraient les prisonniers. N'ayant jamais eu de problèmes psychologiques, j'avais pu m'en réchapper. Mais depuis mon agression par Kleden, certains gardiens, même sans être au courant de ma situation, avait décidé que JE devrais mettre les pieds chez la psy. C'était n'importe quoi! Mais je n'avais pas vraiment le choix. Un peu plus et le gardien me menottait pour que j'aie à cette rencontre.

Pour faire court, la rencontre fut un désastre total. Je n'aimais pas que l'on me pose des questions, que l'on tente de m'analyser comme si j'étais un vulgaire sujet d'expérimentation.

Lorsque l'on me dit que je pouvais partir, je ne me fis pas prier. Je me dirigea rapidement vers la porte et sortit de la pièce. Je n'alla pas très loin car une personne fonça sur moi, rappelant à mon corps que les nombreuses blessures, toujours apparentes sous mes vêtements, n'étaient pas guéries.

-Va te faire foutre! J'ai rien fait moi, répliquais-je sur le même ton que celui que la jeune femme avait employée.

Je frotta mes côtes endoloris un moment avant de m'éloigner d'elle. Je ne voulais pas rester près de cette folle furieuse. Ma lèvre me faisait mal, mon oeil aussi. Guérir était très douloureux. Je voulais retourner dans ma cellule le plus rapidement possible et me reposer un peu.

Je n'aime pas le ton de cette garce. Mais à la fois, elle me fait penser à moi même. Il faudrait peut-être que je lui explique. Je courre après elle, il ne me fallut pas beaucoup de temps pour la ratrappé et l'agripper par le bras. Oui c'était ma seule manière de me faire comprendre;

- Oh désolé alors... Je sais que tu n'as rien fait... c'est ce à quoi je ressemble quand je ressort d'une séance. Et j'ai comme l'impression que c'est de même pour toi.

J'avais parlé avec un ton moins agressif que la dernière fois, mais tout de même, je restai ferme et dominante, tel était ma personnalité. Mon regard méprisant de nature fixait avec attention la femme qui s'était retourner, plus par obligation que par choix. J'étais sincère, pour une fois. Mais il ne fallait pas qu'elle me cherche trop...

Je la regardai avec attention, elle semblait souffrir, probablement dû à une bataille... et je n'avais même pas été là!

Je fus brusquement stoppée dans mon départ lorsque la femme me retint par le bras et me força à me retourner. Ce ne fut pas bien long que j'ôta mon bras de sa main, mais je m'efforca de la regarder et l'écouter parler. Je n'avais pas envie de me battre avec quiconque, il était donc préférable que je fasse semblant de m'intéresser à elle un moment.

Je me frotta le front un moment. Je m'en foutais moi de sa vie, pourquoi elle me racontait ça?

-T'as qu'à plus y aller si ça te met dans cet état! Et me compare pas à toi! J'ai cet air naturel tout le temps, séance chez la putain de psy ou non!

Je n'aimais pas la façon dont elle me regardait. Elle s'attardait trop à mes blessures toujours apparentes. Je devais bien m'attendre à cela lorsque j'étais en public, mais je n'appréciais tout de même pas.

Je resta silencieuse un moment, attendant qu'elle continue de parler. Voyant qu'elle ne semblait rien dire et entendant des pas dans le bureau de la psy que je venais de quitter, je repartis vers ma cellule.

-Reste pas là si tu veux encore me déblatérer ta vie. J'ai pas envie qu'elle me force à retourner dans son bureau. Pas envie de tuer aujourd'hui.