Prise en main des lieux

Le gardien me pousse avec force dans ma cellule. Je manque de tomber mais retrouve mon équilibre in extrémis. Il m'ôte les menottes. je regarde les lits il est manifeste que certains sont déjà habités.

*Ainsi j'aurai des compagnes de cellule... *

Le gardien me scanne de haut en bas avec son regard de gros salaud. Je me retiens de lui cracher au visage. Il se mord la lèvre. Non il ne m'aura pas plutôt mourir ! Il ferme la porte me laissant seule. Je sais que ce n'est que le début.

Je me détourne de la porte en observe la cellule en me frottant le poignets car ils sont irrités par les menottes.

Sur le mur du fond un tout petit trou dans le mur, bouché par des barreaux fait office de fenêtre.

*Mettre des barreaux, dans un si petit trou ! Ils nous prennent pour des souris ou quoi !*

Je regarde les lits misérables. Les matelas sont troués les draps sont mités... Mais bon il y a des draps. Les murs sont plein d'histoire. Je m'approche de ce qui sera mon lit pour le reste de ma vie. D'autres détenues sont passées avant moi. Des noms sont gravés dans les murs, je me penche plus près pour regarder. Suki et Malu sont les noms les moins effacés mais apparemment chaque détenue a posé sa griffe ici.

Je monte sur mon lit, tout ici est froid et désolant. Comme si le chaos c'était installé sans demander l'avis de personne. Après tout j'ai toujours su m'adapter. J'y arriverai ici aussi.

Je fait mon lit et m'allonge dessus. je regarde le plafond longuement. Tout est gris.

Le sommeil me prend rapidement, ce voyage de florence à Sadismus m'a fatiguée. Je me glisse dans mes draps san prendre la peine de me changer je ferme les yeux et m'endors.